Portfolio 2017 | Jérôme Duval

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PORTFOLIO

Jérôme Duval 2017



J É RÔ M E D U VA L étudiant au baccalauréat en architecture 2014 - 2017

PORTFO LIO 2017

recueil de créations architecturales et de design


Depuis mon tout jeune âge, je ne cesse de rêver d’espaces qui transmettent une sensation d’exister. J’ai l’intime conviction que l’architecture a pour mission de nous faire prendre conscience de notre propre existence en assurant un dialogue avec l’environnement dans lequel on s’inscrit.

ARCHITECTURE

Ce portfolio est un recueil de mes projets académiques et fait part de mes nombreuses idéations concernant le cadre bâti étudié à diverses échelles. De par mes créations, je tente de cultiver la relation d’adéquation entre l’homme et son contexte à travers la matière architecturale.

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TA B L E D E S M AT I È R E S

Le Manitou

Fu n a m b u l e

Le repaire

pg 3

pg 7

pg 15

Géode urbaine

Tr a n s f l u e n c e

Hapticité

pg 23

pg 33

pg 43

En trois temps trois mouvements pg 55

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Le projet prend place aux abords du fleuve St-Laurent, au cœur de l’Anse Windsor où les ruines d’une ancienne usine désaffectée ont laissé place à un grand quai bétonné. Au milieu de cette scène fluviale se tient un énorme saule, dernier survivant de l’époque industrielle lévisienne. Ce doyen immuable se présente tel le témoin des va-et-vient maritimes, constituant ainsi l’objet narratif du site.

LE MANITOU

La gestation du bâti se veut en réponse à ce “Manitou ”. Il s’agit d’un volume de pierre formant une série d’estrades qui se dressent hors de l’eau, venant étreindre l’arbre en son centre. Le projet tente d’exprimer conceptuellement la notion architecturale du lieu, en mettant en scène un élément indissociable du paysage à travers un événement maritime contemplatif. Les plateaux aux formes organiques viennent ici contraster avec l’ancien bâti pragmatique, en permettant aux visiteurs d’observer le littoral et d’y arpenter les paliers au gré des marées.

Pr o f e s s e u r : Jan-B Zwiejski 3

Automne 2014


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Vue de l’arrivée sur le quai

Vue du théâtre fluvial

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La diversité de la flore arboricole prenant racine au sein de la forêt dense située à proximité du village de Saint-Gervais a permis de dénicher l’emplacement propice à la conception d’un chalet saisonnier. Il y avait donc opportunité d’exploiter la verticalité du panorama en habitant la cime des arbres pour permettre un contact étroit avec la canopée. Le couvert végétal viendrait alors agir à titre d’écran ; de havre naturel.

FUNAMBULE

Afin de prodiguer un lieu de retrait, “Funambule ” s’inscrit dans le désir de coexister avec le paysage naturel qui l’entoure. Sont donc formellement juchés deux volumétries complémentaires ceinturant un imposant arbre mature. Laissant transparaître l’environnement à travers ses parois de verre, l’expérience vertigineuse est assurée par la longue portée des pilotis qui soutiennent la structure. Seuls le sol et le plafond, composés de lattis de bois ajourés, permettent de confondre les frontières entre l’intérieur et l’extérieur, faisant s’entrelacer la vue et les sons de la forêt avec ceux du chalet.

Pr o f e s s e u r : Pierre Thibault 7

Hiver 2015


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Plan du 1 er niveau 9


Plan du 2 e niveau 10


Faรงade ouest 11


Coupe de la faรงade sud 12


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Vue intĂŠrieure du 2 e niveau

Vue de la terrasse du 1 er niveau

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Située dans le quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec, la parcelle sise sur une importante pente qui offre une vue remarquable sur les Laurentides et le fleuve qui borde la basse-ville. En pleine zone urbaine, dans un lieu de bouillonnement culturel, le terrain aspirait à abriter le travail de trois artistes. Le rassemblement de ceux-ci à travers une série de logements orchestrés de manière verticale est donc devenu la pierre angulaire de la conception.

LE REPAIRE “Le Repaire ” évoque donc l’aspect transitoire entre la

vie quotidienne de l’artiste et son lieu d’échappatoire créatif. Pour ce faire, une adéquation entre les volumes introvertis des aires de vie et les volumes extravertis des ateliers a été créée. L’empilement des logements à l’intérieur d’un boîtier en bois et la mise en suspension des studios d’artistes métalliques permettent de libérer un espace végétalisé sur les flancs du bâtiment. Cette étendue extérieure propose dès lors un lieu d’échange inusité entre les artistes.

Pr o f e s s e u r : Pierre Thibault C o l l a b o ra t i o n : Sarah Righi 15

Hiver 2015


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a. personne seule b. couple c. famille (rez-de-chaussée) d. famille (rez-de-jardin)

a b c d

La disposition des logements selon la déclivité du terrain octroie à chacun l’orientation vers le panorama montagneux. La double enveloppe de bois permet d’accueillir les logements et les dissocier de la rue grâce à une série de lattes faisant office de filtre.

logements

seuil

ateliers

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Plan du RDJ

Rue Lockwell


Plan du 2 e étage

Plan du 1 er étage

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Plan du RDC


Vue intérieure d’un logement

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Les logis sont traversants et baignés d’une franche lumière naturelle à leurs extrémités, éclairant l’ensemble des pièces.


Vue de la passerelle extérieure

Les ateliers d’artistes sont perchés sur pilotis et tirent profit d’une lumière du nord afin d’offrir un lieu favorable d’idéation.

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À Limoilou, au coin de la 3e Rue et de la 3e Avenue se situe actuellement l’édifice de l’École de Joaillerie de Québec. Dans un quartier en plein essor et qui regorge de mouvements se trouve une panoplie d’artisans cloisonnés derrière d’épaisses façades en brique. Ces joailliers semblent œuvrer au sein d’un monde caché, mais pourtant si près. Le projet cherche donc à révéler l’effervescence de cette géode.

GÉODE URBAINE Ce projet de relocalisation des locaux est articulé autour d’une relation dialectique entre le travail du joaillier et les œuvres qu’il expose. Ayant une double vocation, à la fois celle d’héberger les aires d’enseignement et contenir les espaces d’art, “Géode urbaine” se pose comme un grand parcours déambulatoire à travers une série de volumes qui émergent du sol. Bordé de vastes parois de verre, ce jeu de transparence et d’opacité laisse place à divers espaces d’exposition. Ce faisant, les visiteurs peuvent se laisser mener librement dans cet univers de la joaillerie, à travers duquel des blocs d’acier viennent former un leitmotiv tectonique évoquant les méthodes de fabrication propres à la profession.

Pr o f e s s e u r : Richard Cloutier 23

Hiver 2016


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Vitrine sur l’artisanat local : une grande galerie d’exposition perceptible depuis la rue ouvre ses portes aux passants curieux d’y découvrir ses secrets.

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Porosité entre les espaces : un séparées, mais naturellement rel un parcours rythmé.


n endroit où les activités sont liées les unes aux autres grâce à

Le repaire des étudiants joailliers : permettre le contact entre l’artiste et le public grâce au lien de causalité entre espaces de fabrication et lieux d’exposition.

Vue de nuit de l’entrée des étudiants

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Plan du RDC


Plan de l’étage

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Le poli

Le moule

Muni de fines feuilles d’acier brossé, il reflète la technique du polissage, qui consiste à donner l’éclat final au bijou par la force de friction.

En acier courbé, il incarne la méthode des coulées durant laquelle l’artisan procure une forme à la matière, à l’aide d’un coffrage.

Détail en coupe de l’entrée est


Le blindé

Le techno

Fortifié de robustes plaques d’acier, il est le gardien des savoir-faire en abritant le centre de documentations et le coffre-fort.

Sous un filtre d’acier perforé à l’aide de procédés paramétriques, il symbolise l’avènement des méthodes de conception numérique.

Façade nord

Chaque volume représente une facette du métier d’art. L’acier, traité de manière distincte, devient donc l’analogie des techniques de façonnement de la matière propres au domaine de la joaillerie. Cette stratégie permet de conférer aux étudiants un milieu de travail à leur image et aux visiteurs l’occasion de se sensibiliser aux diverses pratiques artistiques.

Façade est


Vue de la salle d’exposition principale

Vue d’une classe d’atelier 31


Vue de la passerelle 32


L’île de Fogo regorge d’une aura d’idéations grandement convoitée par divers artistes contemporains. L’intention était donc de concevoir un studio pour un écrivain séjournant sur l’île afin de se dévouer à la composition littéraire. S’implantant dans la ville de Joe Batt’s Arm, le projet s’inspire des principes de l’écoulement hydrographique de l’eau, selon lesquels celle-ci quitte le paysage montagneux en circulant à travers différents ruisseaux pour finir sa course dans l’océan.

TRANSFLUENCE

Suivant cette introspection, “Transfluence ” exploite le parallèle entre le cheminement de l’eau à travers le site et les sphères distinctes du travail de l’écrivain. Disposé en trois entités aux caractères et aux fonctions distinctes, le bâti aspire à établir un environnement de travail en dialogue avec le paysage. Placées l’une à la suite de l’autre et reliées entre elles par un ponton, les trois chaumières de bois offrent de manière éclatée les diverses commodités du studio ; l’une solidement ancrée au sol accueille le logis principal, la seconde dévoilant le panorama extérieur y abrite une terrasse et la dernière semblant flotter au-dessus du littoral renferme le studio d’écriture.

Pr o f e s s e u r s : Étienne Bernier et Marianne Charbonneau 33

Automne 2016


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Vue de l’entrée

Vue à partir de la rive 35


I N S P I R AT I O N S PAY S A G È R E S

la source

le ruisseau

le large

PARALLÈLES CONCEPTUELS

l’ancrage

la transition

l’idéation

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Le fil conducteur : en les traversant, un pont de bois permet de relier les chaumières dont les formes s’inspirent des typologies patrimoniales propres à la culture de l’île de Fogo.

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Positions stratégiques : orien intrinsèques du site, les cabanes course du soleil et être à l’abri d


ntées selon les caractéristiques s peuvent ainsi tirer profit de la du climat.

Répartition épurée : usage optimal de l’espace grâce aux mobiliers intégrés et aux jeux de hauteurs permettant l’adjonction de mezzanines.

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Plan des mezzanines

Plan du 1 er niveau

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Vue du logis principal

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Vue de l’abri extérieur

Vue du studio

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À l’ouest de l’île de Fogo, à proximité des rives de Black Head Cove, il s’agissait de concevoir un endroit de détente ultime, une interruption du quotidien effréné. L’implantation en retrait devait induire une procession, une déconnexion face à la vie telle qu’elle se présente en milieu urbanisé. Tirant son inspiration des principes du parcours haptique propres au thermalisme, le projet vise à interpeller l’ensemble des stimuli grâce aux qualités intrinsèques du lieu.

HAPTICITÉ

“Hapticité ” consiste en une station thermale nordique

au cœur d’un environnement assujetti au climat typique de Terre-Neuve. Éternel spectateur des grands courants marins, ce lieu de déambulation thérapeutique accueille le visiteur depuis le couvert végétal boréal. Une mince faille dans l’enveloppe externe l’invite à l’intérieur d’un bâti organique et courbe, forme globale incitant à la mouvance, réinterprétation formelle et tangible du mouvement fluide de l’eau. Chacune des stations haptiques révèle une expérience sensorielle en adéquation avec sa position dans le paysage.

Pr o f e s s e u r s : Étienne Bernier et Marianne Charbonneau C o l l a b o ra t i o n : Laurie Feeney Comtois et Paul-Émile Soanen 43

Automne 2016


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Vue du bassin nordique

Vue de l’entrée 45


le filtre signalĂŠtique

le filtre unificateur

le parcours haptique

la relation au sol

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PARCOURS HAPTIQUE

1. le havre

2. la canicule

3. le glacial

4. le nirvana

5. le nocturne


Un gradient d’intimité mis en œuvre grâce à une enveloppe composée de lattis de bois d’épicéa local assure une certaine sérénité, un certain calme, tout en offrant un contact fort avec l’atmosphère extérieure.

Façade est

Coupe de la façade sud 49


Vouée à être constamment assujettie aux conditions météorologiques, la paroi de bois évoluera comme le font les saisons, matérialisation d’un environnement en constant changement.

Façade nord

Coupe de la façade est 50


Vue de l’espace d’accueil

Vue du hammam 51


Vue du bassin nocturne

Vue de la salle de massage 52


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Vue Ă partir de la rive

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L’écoulement des jours se produit de manière inévitablement linéaire, sans toutefois paraître perceptible. La quatrième dimension file à travers divers rythmes parfois difficiles à ressentir. L’objet cultive l’ambiguïté de la conception holistique du temps, en révélant ce qui le compose. Heures, minutes et secondes s’écoulent indépendamment les unes des autres; démantelées, désordonnées et dépourvues d’entité unique.

EN TROIS TEMPS TROIS MOUVEMENTS “En trois temps trois mouvements ” propose une lecture

du temps décomposée en pendules triples. Le témoin peut donc saisir chaque moment de sa journée à travers un volume en bois trompe l’œil qui rend impossible tout synchronisme de l’heure juste. Il devient donc propre à chacun la manière de déchiffrer les cadrans afin de mieux savourer l’instant présent.

C o n c o u r s d e d e s i g n : l’Objet 2016 - l’Objet s’éclate et se recompose C o l l a b o ra t i o n : Sophie Binette, Cassandre Bouchard et Émilie Sirard 55

Hiver 2016


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heures

minutes

secondes

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“ Le temps se découvre, une aiguille à la fois ”


Ga g n a n t : Prix du public M e n t i o n : Objet vendu le plus cher à l’encan 2016

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J É RÔ M E D U VA L jerome.duval.2@ulaval.ca 3-275, De La Tourelle, Qc (450) 522-4734


C U R R I C U LU M V I TA E

Éducation Programme entrepreneurial Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, Canada, Qc

2016 - 2017

Baccalauréat en architecture - Pofil entrepreneurial École d’architecture de l’Université Laval, Canada, Qc

2014 - 2017

Diplôme d’études collégiales en Sciences humaines - Profil administration Cégep de Granby Haute-Yamaska, Canada, Qc

2011 - 2013

Concours et charettes Objet 2016 - Prix du public En trois temps trois mouvements Collaborateurs - Sophie Binette, Cassandre Bouchard et Émilie Sirard

2016

Objet 2016 - Mention de l’objet vendu le plus cher à l’encan En trois temps trois mouvements Collaborateurs - Sophie Binette, Cassandre Bouchard et Émilie Sirard

2016

Charette verticale 2016 - 3 e prix Les Présences Collaborateurs - Maude Blanchet, Laurence Gallagher, Déric Gilbert-Baril et Mélissa Levasseur

2016

Objet 2015 - Participation à la charette Visage à six faces Collaborateur - Gabriel Lemelin

2015

Habiletés techniques AutoCAD Adobe Illustrator Adobe InDesign Adobe Photoshop

Rhinoceros 3D Sketch Up MS Office 123D Make

Langues Français Anglais

langue d’origine avancé



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