Jillian Ajot_Portfolio 2022_Paysagiste concepteur D.E

Portfolio 2022

Jillian Ajot - Paysagiste Concepteur D.E

photographie argentique, 2020

Avant tout,

Ce cahier est un assemblage de projets menés lors de mes études à l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles.

Ces productions sont le reflet de ma sensibilité à travers des expressions graphiques rendues lors des ateliers de projet et de mon projet de fin d’étude dans le territoire de Saint-Nazaire.

Je suis diplômé paysagiste concepteur, depuis septembre 2022 et je viens m’installer à Nantes pour la suite.

Jillian Ajot

Né le 18 septembre 1996 (26ans)

EXPÉRIENCES

Stage chez AMT, Atelier de Marion Talagrand à Paris. Projets d’urbanisme, rénovations urbaines à Lorient et à Châtillon (92).

Stage à la Ferme bio BENICO à Mimizan dans les Landes, apprentissage des méthodes de maraîchage en sol vivant.

Contrat saisonnier chez Grains et Légumes dans l’Ain, production maraîchère en raisonnée pour le magasin de producteurs locaux.

Stage en bureau d’étude de paysage et d’urbanisme, Atelier UO à Lyon. Accompagnement de projet sur un parc et un square.

Contrat pour la Ville de Lyon, guide pour la Fête des Lumières du 8 décembre.

Stage au Parc Hillier Gardens à Southampton en Angleterre. Découverte des techniques du jardin anglais pendant deux mois.

Contrat saisonnier dans l’entreprise Gaidon Jardin Concept. Constructions en bois et pierre, plantations en jardins privées.

Lauréat du festival des jardins aux Salines royales d’Arc-et-Senans. Conception et réalisation d’un jardin éphémère sur le thème de la BD.

Stage en bureau d’études d’ingénierie en paysage chez Cap Vert à Lyon. Suivre les projets portées sur l’Hôtel-Dieu et les quais Rambaud de Lyon.

CENTRES D’INTÉRÊTS

L’écologie, le vivant

La photographie

Le surf et l’océan

COMPÉTENCES

Juil. 2021 Juil. 2020 Juil. 2019 Nov. 2018 Déc. 2017 Oct. 2016 Juil. 2016 Mars 2015 Avr. 2014 Photoshop

Paysagiste Concepteur D.E

+33

jillian-ajot@hotmail.fr

MON PARCOURS SUR LA CARTE

VERSAILLES

Je suis diplômé de l’ENSP depuis septembre 2022. Avec ma promo on a étudié dans le Potager du Roi, un cadre propice pour s’immerger dans le monde du paysage, entre sciences sociales et du vivant, cartographie, géologie et aménagements.

*Permis B, véhiculé

LYON

J’ai grandi au nord de Lyon, à Reyrieux, une commune périurbaine dans l’Ain, entre la Saône qui traverse les grandes plaines humides et les forêts sur les hauteurs, qui marquent le début du plateau de l’Ain. J’ai eu la chance d’être proche du potager et de l’atelier de bricolage de mon grand père où j’adorai passer du temps et voir ce lieu évoluer.

GRENOBLE

J’ai commencé mes études supérieures en 2014, en BTS Aménagement Paysager au Lycée Horticole de SaintIsmier, dans le massif de la Chartreuse. Familiarisation avec les plantes et la réalisation de jardin dans un contexte montagneux.

ANTIBES

J’ai continué mes études dans l’ambition de découvrir davantage la conception et les enjeux de grand territoire, avec une année de prépa au Campus Vert d’Azur dans le but d’intégrer une ENSP. Avant d’intégré l’école de paysage de Versailles j’ai passé une Licence 3 en urbanisme à l’Université de Lyon 2.

02

p 20-27

Tissage de rives en vallée du Croult Seine-Saint-Denis

03

05 p 44-51

L’eau et les feux, recomposition du quartier de Belconnen

Canberra, Australie

p 28-35

45 altitude, parc urbain en bord de Seine Seine-et-Marne

06

p 52-57

Le socle, approche du paysage par le relief

Réinsularisation des terres Briéronnes à l’embouchure de la Loire Saint-Nazaire, Loire Atlantique

Encadrants : Benoît Barnoud, Marion Talagrand

Intervenants : Thierry Laverne, Céline Orsingher, Bertrand Stofleth

Acteurs et personnes impliqués : Pénélope Haas, DDTM 44, SBVB

Réinsularisation des terres Briéronnes à l’embouchure de la Loire

Ce projet inclut manifestement le temps long, il prend en compte l’histoire sédimentaire du lieu et se base sur une lecture géologique, croisant les enjeux liés à l’eau. Cette approche, par le sol, permet de confronter les pratiques et les implantations anthropiques aux réalités de montée des eaux et de salinisation des milieux.

Mon objectif a été de définir les bienfaits possibles de retrouver un échange naturel entre l’estuaire de la Loire et ses marais. Comment cela pourrait redonner un souffle aux écosystèmes, à la régénération des milieux et aux paysages agricoles, afin d’anticiper un changement inéluctable. Les prospectives employées dans ce projet sont à horizon 2100, par ailleurs, le niveau d’eau continuera de monter, et les milieux, à s’adapter. Le système de parcs suit le lit majeur du Brivet et s’étend dans les bras submersibles de Saint-Nazaire

Zone urbanisée en aléa moyen à faible

Zone urbanisée en aléa fort

Zone naturelle en aléa moyen, faible

Zone naturelle en aléa fort

- 4500 ans - 2000 ans

ORIGINE SÉDIMENTAIRE

Aujourd’hui

Le Brivet

PHYSIONOMIE DU BASSIN VERSANT Gestion hydraulique

L’ancien delta de la Loire connaissait plusieurs exutoires au nord et au sud de l’estuaire actuel. À ce moment, la Brière formait un grand golfe maritime entre le continent et le bloc rocheux de Guérande, qui était une île.

La sédimentation des zones basses a petit à petit constituée des sols chargés de matières organiques, favorisant le développement de sols tourbeux. Par la suite, l’assèchement de la Brière et sa canalisation a permis des franchissements entre ces îles. Elles sont alors tissées et raccrochées au continent.

C’est depuis peu de temps que les marais sont en eau douce. En 1848, les premiers ouvrages sont construits pour cloisonner la Brière, afin de l’assecher et extraire sa tourbe. Le dernier ouvrage est celui de Méan, construit en 1930, à l’exutoir du Brivet. Les effets de marée dans les marais ont simultanément disparu, ou presque.

CARTE DES STRATÉGIES TERRITORIALES

Saint-Brévin

Paimboeuf

MARAIS DE DONGES

MARAIS DU HAUT BRIVET Guérande

SAINT-NAZAIRE

MARAIS SALANTS DU MÈS

MARAIS SALANTS DE GUÉRANDE Le Croisic

MARAIS DE BRIÈRE

Donges

Montoir-de Bretagne

SANSHAIE

Une interface, celle de la Brière et de la Loire, de l’eau claire et de l’eau de mer, de la vie biologique aux machines mécaniques, ces paysages s’hybrident dans les grandes étendues humides de l’estuaire.

Le parc fluvial du Brivet permet un réancrage de la ville dans sa géologie puis une adaptation fasse aux enjeux de l’eau.

La convergence des enjeux sur la frange est de Saint-Nazaire et l’histoire géomorphogique du Brivet, font la bonne implantation de cette structure paysagère solide, sillonnant l’urbain jusqu’à ses périphéries humides.

LeBrivet

LE BRIVET, LIEN ENTRE LA VILLE PORT ET LES MARAIS

Friches des forges de Trignac

Prés-salés traversées (30 hectares)

Jardins de Prézégat (parc agricole)

Parc de la Menée (parc urbain 40 hec)

Parc fluvial du Brivet

agricole urbain

LA BRIÈRE AIRBUS PORT

Lagune paturée de Bilho (agricole)

CHANTIERS NAVALS

Accès depuis le Brivet

Pas d’influence de la marée par l’écluse de Méan

Les forges

Friche

Peu d’influence de la marée, ouverture partielle de l’écluse

Recul des industries

Marée haute + transgression marine +1 mètre

Accueil de pratiques agricoles salines, pâturages ovin sur prés-salés

Eau salée

Eau de ruissellement

Décorsetage du Brivet

Infrastructure retirée

Pêcherie

Digue de Méan

Maison proche

Mi-marée, écluse fermée

Écluse

Début du pont de Saint-Nazaire

Mi-marée, écluse ouverte, recul des bâtiments

Mi-marée + transgression marine (1 mètre), retrait de l’écluse

Tissages de rives en vallée du Croult

Seine-Saint-Denis

Encadrants : Benoît Barnoud, Lou Bellegarde, Matthieu Picot, Marion Talagrand

Acteurs impliqués : Vallée de la Seine, AURH (Agence d’urbanisme Le Havre-Estuaire de la Seine)

croquis du Croult canalisé

Tissages de rives en vallée du Croult

À Saint-Denis, la vallée du Croult a été enfouie et oubliée au fil des développement industriels et infrastructurels. Ce projet propose une redécouverte de cette vallée. De territoire oublié, la vallée devient un territoire de renaissance : résurgence de l’eau, redéploiement des milieux vivants, restructuration des quartiers situés sur ses rives.

La première action consiste à lier la vallée depuis le parc de la Courneuve à celui de la Patte d’Oie, matérialisée par une traversée piétonne de six kilomètres. Elle empruntera des sentiers historiques et agricoles puis bénéficiera de la D84 comme nouvel axe cyclable perché sur son talus.

La seconde action vise à diversifier les milieux et les cultures en jouant avec le lit majeur du Croult et de ses affluents. Le maillage agricole et forestier viendra s’immiscer dans l’urbain.

RudupetitRosne

RudelaFontainePlamond

LES GRANDS AXES TRAVERSANTS

LES AFFLUENTS DU CROULT

LeCroult

RudupetitRosne

La Morée

PARC DE LA COURNEUVE

PARC DE LA PATTE D’OIE

Experience de paysage par la promenade, les zones humides et les points hauts ou vrant la vue sur la vallée.

VALLON DU PETIT ROSNE, ENTRE FERMES ET GRANDS ENSEMBLES

Diversification des cultures et des milieux, paturage en frange et maraichage en fond de vallon.

REVELER LA CONFLUENCE

Enchevetrement de cours d’eau, la confluence est soulignée par des ripisylves denses et l’ouverture des vues

Mobilités douces sur la D84

LIAISON AU PARC DE LA COURNEUVE

ÉVOLUTION DES INFRASTRUCTURES

ARNOUVILLE-LÈS-GONESSE

2020

Aéroport le Bourget, vue sur la vallée du Croult

2100

Nouvelle peau en fond de vallée Extension de Bonneuil-en-France sur l’ancien aéroport

Le Croult Vélo D84a

Aéroport du Bourget

Semi-collectif inseré dans un maillage agricole

Ripisylve Contre-allée

45 altitude, parc urbain en bord de Seine Seine-et-Marne

friche industrielle à Dammarie-les-Lys, septembre 2020

Équipe : Julia Debos Encadrants : Ilana Cohen, Lorenzo Majer

45altitude

Dammarie-les-Lys

Ce parc urbain de 32 hectares s’implante sur un ancien site industriel enclavé entre lignes SNCF et l’axe de la Seine. Commune de Dammarie-les-Lys, Seine amont de Paris.

Le parc 45 altitude est un système linéaire avec de grands espaces ouverts format des poches, cellesci marquent les centralités. Cette forme de parc distendue permet des connections aux villes et quartiers alentours. Le maillage végétal existant est très riche, grâce aux ripisylves, boisements et prairies, l’idée est de le conduire et le densifier par endroit stratégique, pour marquer des frontières où des zones tampons. L’implantation de roselières et la densification des ripisylves permettront de limiter l’érosion des berges et de créer des espaces submersibles et enfin densifier et structurer les écosystèmes de zones humides.

Ce parc permet aux habitants de retrouver une proximité à la Seine, d’offrir des espaces d’aménités et d’appropriations, tout en accompagnant ce lieu vers une autogestion hydraulique en fonction du battement de la Seine.

PLAINE DU LYS

PARC DE L’ABBAYE

HALLES FREYSSINET

Rue Léo Lagrange

vuede l’entrée

Roselière

LIT MAJEUR, 45 mètres

Populus tremula

Fraxinus excelsior

Crataegus monogina

Phragmites australis

Ripisylve

Roselière

Prairie humide, inondable

45altitude

Dammarie-les-Lys 2 LES HALLES FREYSSINET

CHEMIN DE HALAGE DEPUIS MELUN

Entre pléchies et forêts noires, Atlas de paysage Morvan sud

Équipe : Antoine Angot, Ambroise Carle, Anaïs Malmazet

Encadrants : Sophie Bonin, Martin De La Soudière, Claire Fonticelli, Alain Freytet, Pauline Frileux, Patrick Moquay, Monique Toublanc

photographie argentique, PNR du Morvan, septembre 2020

Entre pléchies et forêts noires, Atlas de paysage

Nous voilà embarqués à la découverte du Morvan sud, celui des sommets. Durant une semaine, en septembre 2020, nous avons arpenté le pays du Beuvray. Le long des routes bordées de haies, nous avons fait la connaissance du bocage morvandiau et de ses habitantes à quatre pattes. Nous avons admirés les grands châtaigners seuls au milieu des pâtures, la hêtraie du mont Beuvray et les vestiges biscornus de «pléchies». Nous sommes partis à la recherche des fermes isolées, cachées entre chênes et douglas. Nous avons rencontrés des morvandiaux, qui furent les portes paroles d’un territoire et d’un mode de vie. Ils nous ont permis de comprendre les enjeux de la forêt d’aujourd’hui et de demain, ils nous ont aidés à prendre conscience de l’exode rural et ses conséquences, nous avons aussi observé l’impact du scolyte dans ces paysages de forêts.

Massif Central

photographique, argentique, septembre 2020

Didier et Josiane Boizard, conseillers municipaux de Larochemillay.

SE PERDRE DANS LE RELIEF MORVANDIAU

CARTE DES PAYSAGES

ÉCHELLE 1:25000

La découverte de cette région s’est faite sous la forme d’une ascension. Partir des bocages vallonnés autour de Millay, nous nous sommes petit à petit enfoncés dans des reliefs plus marqués. C’est alors un paysage de montagne qui se dévoile : les boisements que nous traversons se font de plus en plus épais, les fermes et habitants sont plus rares et isolés. On perçoit très clairement sur cette carte les couleurs dominantes de notre territoire. Ce choix retranscrit la façon dont nous avons perçu les couleurs de ces paysages et comment celles-ci nous ont imprégnés inconsciemment. Au mois de septembre, après un été de fortes chaleurs les prairies sont sèches et leur couleur jaune paille domine le paysage, qui contraste avec le vert des massifs forestiers.

L’eau et les feux, recomposition du quartier de Belconnen

Canberra, Australie

Équipe : Alexandre Laban, Yann Riou

Encadrants : Louise Brukman, Yara Falakha. Sébastien Penfornis, Julian Raxworthy

modélisation 3D du projet

L’eau et les feux, recomposition du quartier de Belconnen

Ce projet autour de la ville de Canberra consistait à identifier proposer des solutions qui répondent aux enjeux climatiques et problématiques territoriales majeures, le feu et l’étalement urbain étaient au cœur du sujet. Canberra fut arbitrairement découpé en 9 tranches, par les en seignants et pour que chaque groupe d’étudiants propose des projets propre à leur site d’étude. Le site d’étude fut le quar tier Belconnen, il s’est étendu après la ville centre, selon un mo dèle d’urbanisme de lotissements immenses, semblable au pa villonnaire américain. Ce quartier est assez dynamique grâce à sa zone d’activité et à l’université de Belconnen, proche du lac de Gininderra. Ce lac forme une structure paysagère importante dans le quartier, les cours d’eau qui l’alimentent et se déversent offrent de grands espaces ouvert, souvent asséchés en été. Ce pro jet s’applique sur des échelles relativement grandes, car Belconnen s’étend sur 17 kilomètres de long. Le projet multiscalaire, ça a été de penser des principes d’aménagements qui peuvent être appli qués à plusieurs sites dans le quartier afin d’impacter la grande échelle et ensuite de répondre aux problématiques.

1. Connexions

Tisser les réserves naturelles

Lier les réserves de biodiversités entre elles grâce aux connexions existantes et à venir permettrai une ville plus poreuse. Conduire l’eau à travers des sentiers arborés afin de préserver une humidité, l’eau est l’élément majeur contre la problématique des incendies.

2. Urbanisme Densification des centres

L’étalement urbain a créé des espaces reigne, sans transports ni axes cyclables. densification des centres existants de ceux-ci afin de créer des poches.

centres existants

3. Circulations

Schéma des réseaux de mobilités

espaces loin des centres où la voiture cyclables. Le projet propose une et d’activer les communs au seins poches.

Le tramway se développe à Canberra, il pourrait s’étendre jusqu’à cer tains centres de Belconnen. Un réseau connecté serait mis en place pour les circulations piétonnes et cyclables, l’objectif étant de propo ser aux lotissements de périphérie une possibiité autre que celle de la voiture.

Au cœur du périurbain Repenser le centre

de Holt

Sentier des eaux Noue paysagère

En lisière des réserves eaux

paysagère à Melba Un paysage habité contre les feux 3 1 2 4

Jardin à l’arrière

Créer des retenues d’eau sous la canopée

Route, une barrière de feu

Réduire la température des sols

Le socle, approche du paysage par le relief

Encadrants : Bruno Tanant, Alexis Feix

Maquette tramée en carton gris : 1x1.3m

Le socle, approche du paysage par le relief

Il émerge du sol et dessine un horizon, ses forces influent ses formes. Quand il laisse traverser la lumière, les ombres se dressent et transporte ce volume vers un élément mouvant, qui se tord et s’articule. Un volume sortant de mon imaginaire, celui de ce que représente pour moi le relief, focément très lié à mon enfance passée aux pieds des Alpes, où se dressent des géants.

Productions personnelles / carnets de croquis

KRATAËGUS vol. 6Bonhomie

Extrait du fanzine Krataegus, tenu et édité par les étudiants paysagistes de Versailles.

Histoire d’un yéti qui apporte et offre un bol d’air provenant de sa montagne

DAMOISEAU

Portrait acrylique inventé, confinement 2

HERBIER GRAPHIQUE DU POTAGER - Versailles

Vallon des Auffes, Marseille

Arpentage sur site d’atlas, Morvan

Dans le jardin, en campagne lyonnaise

Arpentage sur site d’atlas, Morvan

Vue sur les Monts d’Or

Balade dans la garrigue montpelliéraine

CENTRES D’INTÉRÊTS

La

photographie

Ici, c’est moi !

Les randonnées

le Bricolage et la construction

Le surf et l’OCÉAN

Jillian Ajot

Paysagiste concepteur D.E jillian-ajot@hotmail.fr +33 06 28 49 07 83