JOZE magazine
Sommaire
News MODE
Must-have Tee-shop ! Ou t’as shoppé ? Dossier :
Pas besoin de se taper l’Eurostar pour être fashion London !
La vie après : Uniqlo
Style on the street : Paris/Toyko
Talent d’ici: Estelle M
Interview:
Vannessa Ruiz
Confessions de :
Jean-Charles de Castelbajac
Interview : Fresh T-shirt
Shooting
My Doll in The Parking Garage
CULTURE
Les blogs à surveiller Interview: Riot Kid
Talent d’ici Jorger
La vie après : Michael Jackson
Écouter... Lire... Voir...
SORTIR
Buzz : Avatar
Un aprèm à Paris Le billet londonien Le billet americain
printemps/ÉtÉ 2010
#1
EDITO Bonjour
à toutes (et à tous à qui les trucs de filles ne font pas peur). Rappelez-vous, Joze Magazine est né l’année dernière de l’association entre une journaliste en herbe et une étudiante en Arts Graphiques, photographe également. Au début un concept, nous avions réussi à créer quelque chose au bout du compte et c’est vous qui nous avez demandé plus. Alors on s’est remises au travail et on a eu le plaisir et la surprise d’accueillir au sein de notre équipe de 2, des collaboratrices motivées et un collaborateur, impliqué malgré lui. Nous sommes aujourd’hui douze cachés derrière Joze Magazine, à vous proposer ce guide urban-chic de la jeune femme de 2010, concernant la mode surtout, la culture en particulier et l’actualité en général Aucun bout de phrase dans ce webzine qui n’ai été mâché 20 fois avant d’être écrit, chaque dessin a été travaillé au feeling du crayon qui l’a réalisé et chaque cliché a obéi à une idée bien précise; tout est à sa place, animé par notre envie commune d’affirmer notre propre vision des choses. Je profite de cet édito pour remercier toute l’équipe sans qui rien n’aurait été pareil et, à l’avance, tous ceux qui rendront cette aventure possible encore longtemps : vous.
Joannie Beke Rédactrice en Chef
S W E N
Customise tes Adidas I
l est maintenant possible de personnaliser entièrement plusieurs modèles d’Adidas Originals. Que ce soit la ZX 700, la Superstar, la Gazelle, la Forum Low ou Mid ou encore la Nizza, en vous rendant dans l’un des 2 ateliers de customisation sur Paris, il vous sera possible de choisir les couleurs, les matières et les broderies de la semelle jusqu’aux lacets ! JB
Quitter son homme en Louboutins !
C
Prix de vente selon le modèle, à partir de 95€ Ateliers de customisation: Adidas Originals Store - 12/14 rond point des Champs Elysées, Paris 8e - 3 bis rue des Rosiers, Paris 4e
’est ce que nous chante J.Lo dans le premier single « Louboutins » de son album à sortir en Mars. Fière de ses célèbres escarpins à semelle rouge, la bombe latine préfère les avoir au pieds pour quitter son amant avec style et classe (?). En tout cas, ce n’est apparemment pas pour déplaire au chausseur français qui se dit « flatté ». Et comment ne pas l’être quand on entend J.Lo fredonner son nom 45 fois en quelques 3 min 50 ? JB
Tatty Devine nos envies ! U
ne découverte parmi le grand bordel du Who’s Next de Janvier 2010, les accessoires de Tatty Devine. Des mitaines au bout des oreilles pour l’hiver, une trompette autour du doigt pour le funky ou un zip doré entourant le cou pour le bling-bling, cette ligne de bijoux et d’accessoires regorge de trésors divers et variés. C’est un peu comme s’il regroupait ce qu’on a toujours cherché mais que l’on a jamais vraiment trouvé. Le site internet (avec les soldes du moment) est à visiter d’urgence : www.tattydevine.com. JB
Rock & Fashion
T
oujours à l’affût de nouveaux accessoires pour agrémenter ses fashion tenues, l’équipe de Joze est tombée sur le site de Rock & Soul qui propose un grand choix de sautoirs, bracelets, bagues et autres bidules bien fun. Mis en avant dernièrement grâce à leur (grandiose) idée de mettre un mini-cactus vivant sous verre et de nous le faire porter en pendentif, il s’avère qu’en y regardant de plus près, d’autres trésors sont (mal) cachés sur leur site. Un coucou autour du cou ? Un car anglais roulant sur notre poitrine ? Oui, tout est possible et bien plus encore ! OK ça vaut son (petit) pesant d’or mais jeter un œil ne coûte rien, et un coup de foudre arrive si vite ! JB
Qui donne son cul pour American Apparel ?
P
our toutes celles qui rêvent de devenir l’ambassadrice de la célèbre marque made in Los-Angeles, c’est possible ! Il suffit de prendre en photo vos fesses dans une culotte ou un body de la marque (bien sûr), de la télécharger sur le site et de récolter le plus de votes ! C’est jusqu’au 21 février et c’est uniquement pour les filles majeures. A gagner : un voyage à Los Angeles pour faire du shopping, et pour les 10 candidates qui auront le plus de votes, 300 Dollars de produits. A vos appareils, les filles ! CP
Fluff / Nike SB shootent ensemble
N
ike Skateboarding annonce le lancement de son livre de 600 pages réalisé en collaboration avec Fluff, le magazine hollandais. Regroupant presque tous les riders de Nike SB Europe (une bonne centaine), c’est le photographe Marcel Veldman qui, visitant 19 pays, a shooté tous ces (beaux) sportifs pour le plaisir de nos yeux. Et notre galerie préférée, le Lazy Dog, propose une expo pour fêter ça ! Ca se passera donc, à partir du vendredi 5 Février à 19h, jusqu’au 13 Février et pour le coup, une série limitée de 12 paires de Nike Zoom Bruin SB designée par la team de Fluff Magazine sera en vente pendant le vernissage. JB Lazy Dog : 2 passage Thiere, 75011 Paris
V
Mc Queen est fantastique !
oici les dernières paires de la collection Printemps Été 2010 d’Alexander Mc Queen, couleur nude, un talon mécanique fantastique. Elles sont surement importables mais qu’est-ce qu’on les aime ! CP
iQuoi ?
L
a dernière création d’Apple : le IPAD! Après des mois d’attente, Steve Jobs s’est enfin décidé à nous présenter son nouveau joujou : à savoir un appareil avec un écran plus grand et une connectivité WIFI + 3G pour la modique somme de 499 Dollars pour le modèle 16GO et Wifi, 829 Dollars pour le modèle 64GO + WIFI + 3G ! Si ce n’est la forme et quelques applications, il n’est pas si différent de l’Iphone 3GS; alors finalement, ce n’est pas une révolution technologique ! Merci quand même Steve. CP
S W E N
Tokyoeye chez Colette O
n sait tous que le Japon est un pays créatif qui au fur et à mesure des années s’impose comme l’un des pays où la mode règne ! Afin de promouvoir la culture de la mode japonaise, son gouvernement a donc lancé le Tokyoeye pour renforcer le prêt-àporter japonais à travers le monde. Colette ouvre sont espace éphémère du 15 au 27 Février à de jeunes marques japonaises afin de se faire connaître ! CP
Créer pour Ashley et Mary-Kate! V
oici l’un des concours les plus intéressants cette année ! Les sœurs Olsens organisent un concours pour leurs marques Olsenboye. Créer un vêtement original, envoyer le croquis à l’adresse du concours. A gagner un voyage et une rencontre à New-York avec Ashley et Mary-Kate, 1000 dollars de shopping chez JCPenney, et surtout la mise en vente de votre création dans la collection Olsenboye. Alors à vos crayons ! CP
Britney appelle Guetta ! N
otre Britney préférée nous dévoilera son nouveau single en Mars et, d’après les bruits qui courent, elle aurait fait appel à David Guetta pour le produire. Ça sent le carton et ça n’étonnerait personne venant de la part de ces deux-là. Apparemment, ce titre sera présent sur le septième album de la chanteuse prévu pour cet été et qui sera, selon Jon Asher, l’un de ses producteurs, très pop aux rythmes uptempo et devrait contenir des textes chargés d’émotion. On attend maintenant... JB
The Lovely Bones
L
e nouveau Peter Jackson fait peu de bruit mais fait mauvais bruit ... Violée et assassinée, une jeune fille de 14 ans observe le monde depuis le paradis. Elle voit ses parents et sa famille ravagés par le drame, elle voit le détective chargé de l’enquête et elle voit son meurtrier poursuivre ses sanglants méfaits... Entre esthétisme ringard et un scénario décousu, les critiques ne font pas bonne publicité pour cette adaptation du best seller «la nostalgie de l’ange»de Alice Sebold. Votre avis le 10 février ! AL
André expose! T
out au long du mois de Février, le célèbre André expose des œuvres uniques et inédites comme l’iconographique Mr. A sur une planche de surf Quicksilver, ou encore ses billets de banques à 1000€ pièce. C’est chez Colette et c’est jusqu’au 27 Février ! CP
Vuitton à la poubelle ? V
oici les nouveaux sacs de Louis Vuitton, en forme de sac poubelle… De la créativité oui, de l’originalité oui, mais là non. Louis Vuitton représente le chic, le glamour , le hype avec leurs collaborations avec Kanye West et parfois même l’inaccessible pour des salaires moyens mais là c’est … pathétiquement horrible. Pour couronner le tout il est vendu pour la coquette somme de 2000€. CP
A
Le Vogue Bar
F
Fafi pour Adidas!
l’occasion de la Fashion Week de Mars, Vogue prend possession du Crillon du 4 au 13 mars, de 10h à 2h du matin. Avec une carte de cocktails variés mais aussi une «make up station» animée par des make up artistes de Lancôme. Pour ceux qui n’auront pas l’occasion de participer aux défilés, des écrans géants retransmettront en direct les actualités de la Fashion Week via le Twitter VogueParisLive. CP
afi crée une nouvelle collection pour adidas ! C’est du Fafi donc pas mal de couleurs, d’illustrations, pas de gros changement sur ce qu’on connait déjà mais des couleurs et des coupes sympas ! C’est pour ça qu’on aime ! CP
S W E N
C I S MU
Ke$ha
encore « The Hills » et Britney a même interprété un titre d’elle, « Lace and Leather ». On dit merci à Ke$ha et on attend de voir ce que va donner son album maintenant. « Animal » disponible depuis le 04 Janvier 2010. JB
Uffie Maluca
Maluca, c’est un peu la bombe électropop-tropical-punk (oui tout ça à la fois) qu’on n’attendait pas ! Accueillie par Diplo chez Mad Decent (label ayant travaillé avec les originales M.I.A, Santigold et Amanda Blank entres autres), son nom de scène signifierait « bad girl » pour les espagnols, tandis qu’en portugais ça vire plutôt à la définition d’une fille tarée. Bref, le genre de meuf qui dans son clip va se balader avec un style d’enfer et en bigoudis dans le ghetto latino, tout en nous en foutant pleins la vue lyricalement parlant ! Sa chanson » El Tigeraso » nous a déjà fait un coup au cœur quand on l’a entendu la première fois, mais si on se plonge un peu plus dans les paroles on découvre qu’elle se moque d’un des mecs qu’on appelle chez elle, «les Tigeres», bad boys latinos stylés qui trainent les rues. Et quand il s’agit d’insolence, nous, on adhère encore plus. Maluca travaille actuellement sur d’autres morceaux et a un album en préparation; en attendant, son clip est sur le net… JB
“Wake up in the morning feeling like P.Diddy!” Les premières notes nous font nous sentir trop girly et on a total envie de sortir d’une baignoire un matin les cheveux aussi bien emmêlés et l’air aussi rock n’roll, tout en paraissant méga-fraiche ! C’est là que l’on comprend que nous, dans la vraie vie, déjà on se réveillerait pas dans une baignoire, parce qu’on aurait très mal au dos sinon, et que si jamais c’était le cas, c’est qu’on aurait beaucoup trop bu et que par conséquent on aurait une gueule de bois de malade ! Mais ça n’empêche que cette jeune blonde de 22 ans (elle aussi) nous a franchement bluffé parce qu’à la première écoute on n’aurait pas pensé tomber sur une starlette genre Britney Spears. Ke$ha pose son rap sur de la pop aussi agilement qu’elle se remet de sa soirée arrosée et repart pour une autre dans son clip. Mais là où on n’est encore plus surprises, c’est quand on se rend compte qu’on a déjà entendu Ke$ha quelque part… Et oui, la voix féminine de Right Round de Flo Rida début 2009, c’était elle ! Une collab’ qui a si bien marché que deux autres titres ont été enregistrés. Et ça pour pas un rond, car ke$ha attendait simplement sa venue perso dans le monde de la musique… Classe. Et avant ça, Ke$ha ne chomait pas puisque certains de ses titres ont été utilisé pour des séries comme « Degrassi : Nouvelle Génération » ou
Mais oui, enfin un album ! La petite princesse de la french touch, signée il y’à plusieurs années par le label Ed Banger sort enfin le clip de son « Pop the Glock » ! O.K. c’est un vieux morceau mais quand même, il semblerait que la jeunette se soit enfin réveillée et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’a pas perdu le Nord ! S’entourant de Mr Oizo, Feadz, SebastiAn et Mirwais (celui qui a écrit « Music » et « American Life » pour Madonna quand même), on nous souffle qu’il y’aurait même un duo qui s’annonce explosif avec notre Pharrell Williams préféré. L’anglo-américaine, du haut de ses 22 printemps, nous proposera donc d’ici Février onze titres dans lequels se mèlent désillusions amoureuses, sexe et …foutages de gueule bien sûr ! Cette fois ce sont les rappeurs américains qui en prennent pour leur grade avec la chanson ADD SUV, dont le premier acronyme (Attentional Dysfonctionnal Disorder) fait référence à leur difficulté à se concentrer et le second à leur amour des gros 4x4... Et que dires des sonorités eighties ? Un régal. La sortie de l’album « Sex Dreams and Denim Jeans » est prévue pour la Saint Valentin ; en attendant on peut écouter quelques morceaux et voir le clip sur internet. JB
Glass Candy Miike Snow
L’électro du groupe Glass Candy porté par la chanteuse sexy et blonde Ida No et l’homme aux multiples casquettes Johnny Jewel sera le 20 Février au festival « Super ! Mon Amour » à Paris ! Toujours en attente du prochain album du groupe américain signé sur le label Italians Do It Better, on se fera une joie d’aller se prendre en pleine tronche le disco des eighties revisité par ce couple moderne dont les sons ont tourné au défilé de Chloé il y’a quelques années avant que Karl Lagerfeld himself ne s’en serve pour la présentation de sa collection Automne/Hiver 2008. Pour ceux qui les auraient reconnus, Glass Candy a même participé à la bande son du film Bronson en 2009 avec le titre « Digital Versicolor ». On ne les arrête pas je vous dis… Festival «Super ! Mon Amour» du 16 au 21 Février 2010. Infos sur www.supermonamour.com JB
M.A. Le groupe Miike Snow, composé de Christian Karlsson, Pontus Winnberg et Andrew Wyattrevealed, nous prépare un nouvel album pour 2010. Déjà présent sur le fameux label Kitsuné, le trio n’en est pas à ses premiers pas dans la musique. Salué par un Grammy pour l’écriture de la musique de Toxic (oui, la chanson de Britney) ils ont également travaillé avec et pour de grands noms comme Madonna, Kylie Minogue et Kelis tandis que leurs singles ont été remixés par une pléiade de DJ’s’connus. Leur titre «Animal» a quant à lui été joué dans un épisode de Gossip Girl l’été dernier. Alors on tend l’oreille...JB
Une frenchie qui chante de la Soul music avec passion, c’est ce qui nous manquait ! Inspirée par les grands noms comme Ray Charles, Aretha Franklin ou plus recemment Erykah Badu et Lauryn Hill, M.A. après avoir fait les choeurs de Kenza Farah lors du dernier Urban Peace, travaille en tant qu’auteur/compositeur sur son projet d’ un album. Quelques titres sont déjà disponibles à l’écoute sur son Myspace, en attendant sa présentation fin Mars sur scène. JB
MODE e d o M
Illustration : Cyrine Malek
E MUST V A H
par : Carrie Parango Estelle Morelli et Joannie Beke
Le slim lacé
La robe bustier
Ça fait des années qu’on la connait, qu’on la porte et qu’on l’aime notre fameuse robe ! Pourquoi ? Tout simplement parce que le fait que nos épaules soient nues. Nous rend sexy, mais pas vulgaire ! Elle peut être portée de façon chic avec des escarpins ou des highs heels qui trainent dans nos placards, mais aussi de façon urbaine avec une belle paire de baskets comme des sneakers ou des vans ! Pour cet été notre robe sera dans la couleur tendance : NUDE. L’été risque d’être sucré !
Le sarouel cintré
Le sarouel commence à devenir un basic, que ce soit pour les filles ou pour les garçons. On l’aime parce qu’il cache nos formes disgracieuses mais aussi parce qu’il nous permet de mettre en valeur le reste ! En plus, il se met avec tout et n’importe quoi ! Cet été, il se portera cintré, beaucoup plus affirmé que les années précédentes. Au niveau des couleurs, des tons clairs s’il vous plait, mais le gris et le noir restent de rigueur pour les soirées et autres événements mondains !
Illustration : Thien Phuc Levan
Le trench à épaulettes
Quoi de mieux qu’un trench pour le printemps ? C’est classe, ça tient pas trop chaud mais en même temps ça couvre nos petits bras quand il fait pas très beau ! Et c’est encore mieux quand il y a un petit détail qui nous différencie des autres. C’est là que les épaulettes entrent (encore) en scène. Bon comme on sait se débrouiller on prend notre trench habituel on va en friperie acheter des épaulettes et en 2 temps 3 mouvements on est belle et originale!
On a toutes dans notre dressing un slim ou un pantalon cigarette. Ca fait longtemps qu’on espère toutes que ça se développe un peu plus Vous allez être contente les filles ! Cet été, le must en terme de basic c’est le pantalon cigarette lacé ! En gros, votre pantalon classique mais en bas deux rubans lacés; une petite touche originale qu’on adore chez Joze Magazine.
La chemise en jean à épaulettes Cet été, la veste en jean ressort mais avec un petit détail en plus qui fait toute la différence..., Des épaulettes ! En plus d’être très en vogue, elles affinent nôtre silhouette et ça, on adore ! Ne partez pas à la recherche de cette chemise pendant des semaines les filles, j’ai une petite astuce pour vous ! Fouinez dans le placard de votre homme, prenez cette chemise en jean qu’il ne porte plus ou, si il n’en a pas, allez dans une friperie. Après, achetez dans celle-ci des petites épaulettes que vous glisserez tout simplement en dessous de la chemise.
La robe bustier
Vous aimez vos bustiers, vous aimez vos sous-vêtements? Et bien, vous allez être gâtées! Le bustier style sous vêtements vu dans plusieurs défilés est plus que jamais la tendance de cet été ! C’est sexy, c’est sensuelle, c’est décoté et ça nous rappelle à toutes la célèbre tenue de Madonna par JeanPaul Gaultier, c’est comme un rêve qui se réalise finalement.
La veste en tweed
Non rien de rien, non elle n’a rien de changé la veste en tweed, héroïne de Chanel depuis sa création. Si ce n’est que cet été, déclinée dans toutes les couleurs phares, elle se portera avec du basic. Tee-shirt ou marcel blanc, jean brut ou boyfriend, la veste ne viendra pas alourdir un look déjà trop guindé mais donnera une touche de chic une tenue sobre et classique. Pas trop difficile les filles, cet été vous serez Coco Gainsbourg ou Charlotte Chanel, comme vous voudrez !
Les socquettes
Ok, c’est pas nouveau (le reste non plus d’ailleurs) et c’est vrai que c’est pas facile à porter, mais cet été faut s’y mettre ! Parce que comme ce sera la mode, on aura un beau choix de socquettes en magasin (j’espère) et on aura moins de mal à l’assumer si on est plusieurs à le faire (même si le but à la base était d’être originale). Admettons que c’est quand même cool ce côté déjanté et british que ça va donner à nos tenues ! Allez, cet été, on fait pareil que le dessin : on dépareille !
Les sabots
Qui n’a jamais voulu s’habiller comme Nicole Richie ? Silencieuses les filles ? Eh oui, on a toute envié ses tenues hippie chic, ses longues robes à motifs, ses bracelets ethniques et ses bandeaux . Accrochez-vous bien, parce que cet été on ressort les sabots ! Rappelez-vous, il y a quelques années nos mamans mettaient des gros sabots en cuir qu’on trouvait immondes... Et bien cet été, c’est la paire indispensable à avoir et je peux vous dire qu’avec des sabots bien accordés, Nicole peut aller se rhabiller !
! p Tee- sho
Par Zoé Galland
Des tee-shirts pour nos hommes, ou pour nous, à vous de voir !
Sixpack
Poyz & Pirlz
Rockwell
Sixpack Quicktime - William 33 â‚Ź
CoolCats
HellzBellz
QHuit
Où t’as shoppé?
Par Joannie Beke et Estelle Morelli
Il vous est déjà arrivé de croiser une fille qui porte le jean que vous cherchiez depuis des lustres, la veste qu’il vous faudrait absolument dans votre armoire ou le sac à main qui irait si bien avec vos chaussures ? Nous, ça nous arrive souvent ! Alors pour une fois, on a arreté ces filles pour leur poser les bonnes questions...
Photos : ZoĂŠ Galland
PAS BESOIN DE SE TAPER L’EUROSTAR POUR ÊTRE FASHION LONDON ! Par Joannie Beke
Secouée par l’annonce de l’arrivée presque imminente d’un Top Shop en France, la fashionista qui est en nous n’est plus qu’une immense boule d’espoir et d’impatience… Où ? Quand ? Ces questions ont noyé Internet et inondé un bon millier de statut Facebook, aggravant encore plus les choses. Des rumeurs parlent de Châtelet -Les-Halles comme Terre d’accueil, d’autres parlent de fin 2010 comme date sacrée. En attendant, on n’en peut plus ! Au bord de la crise de nerfs on a décidé d’agir. Si la mode anglataise tarde à venir à nous et bien on ira la chercher où qu’elle soit ! Et ça tombe bien parce que grâce à Internet, elle est plus si loin ! A nous les petites (boutiques) anglaises, sans payer le voyage en Eurostar !
Rare Fashion Agréable dès l’ouverture, Rare Fashion est l’un des sites les plus faciles et maniables. On s’y balade avec aisance dans un sommaire clair et précis (du moins si l’on maitrise le fashion vocabulary de base) sur fond épuré girly. Malheureusement pas de prix en Euros, il nous faut nous accommoder avec le taux de change de la Livre Sterling (1 Livre vaut environ 1,10 Euros) ce qui n’est finalement pas trop difficile, vous en conviendrez. Un bon choix de robes de soirée, une sélection de jupes de styles différents, peu de leggings par contre, des tops sans manches, avec, courts, longs et un choix particulièrement original de vestes ! Quelques vestes officiers
s’y mélangent avec les vestes à sequins et les cuirs. Pas d’accessoires malheureusement… ni de collants, pourtant pièces phares de notre hiver. Les prix nous font penser à Zara mais beaucoup de pièces se voient afficher une réduction et si on clique pour voir ce qu’il y’a dans « Outlet » on a carrément l’impression de se retrouver au cœur des soldes ! Bien sûr ce sont des pièces de la saison dernière, mais on ne sait jamais. Pour ce qui est des frais de port, pensez à les amortir, c’est quand même 13 €… Le service après-vente semble correct, 14 jours pour retourner un achat et 1 mois pour l’échanger. Là encore, penser aux frais de port tout de même ! Un site qui donne l’impression qu’il a encore du chemin à faire mais est bien parti pour devenir une référence grâce aux quelques trésors qu’il renferme déjà.
DorothyPerkins
Notre première impression quand la page s’ouvre c’est « Humm ce site a l’air plutôt complet sans être trop chargé », bon point donc. Mais on aurait dû se méfier… Ce site réserve pas mal de surprises, bonnes comme mauvaises. Commençons par les mauvaises ! Les Uggs se vendent toujours (Glurps) les prix (seulement en Livres) ne sont pas moins chers qu’ailleurs et il se peut que vous tombiez sur quelques horreurs dans chaque catégorie de vêtements… A côté de ça, les frais de port ne sont que de 5 £, le délai de livraison de 5 jours ouvrables et en triant bien, on peut trouver des pièces sympas dans le rayon « soldes » pour des prix assez raisonnables. Le rayon « Chaussures » nous fait penser à Newlook, tous les styles s’y côtoient et les Low Boots volent la vedette à toutes les autres. Pour celles en manque d’inspiration, le site propose l’onglet « Style Advice » où des tenues sont déjà préparées, pour les autres la visite est facile, le sommaire simple et efficace, on s’y retrouve. Le site propose également des pièces
de quelques marques plus connues comme Vero Moda et Wrangler et d’autres un peu moins. On fait un tour, on clique un peu partout et on tombe sur le rayon des accessoires et là on ne peut que saluer la diversité de choix (même s’il n’y a pas de lunettes à mon grand désespoir…) et l’apparition au milieu de tout ça d’extensions de cheveux à clips ! Bouclées, raides, brillantes, la méthode pour les fixer est expliquée par une vidéo et les informations, bien qu’en anglais toujours, ne sont pas difficiles à comprendre. Même si on n’est pas venues là pour ça, c’est toujours bon à
savoir… Enfin, pour finir on jette un œil curieux côté Lingerie et là, on s’enfuit en courant.
Asos Bienvenue chez Asos, le temple des sites de la mode en ligne anglaise ! La référence pour pas mal de journaux people et mode, de bloggeuses tendances mais surtout de clientes satisfaites comme nous ! Le design est agréable et simple même si on a envie de cliquer sur tous les petits encadrés qui changent de visuels… Concentrons-nous ! Un choix important de pièces, puisque même les hommes et les enfants ont leurs rayons dans le site, un nombre incalculable de marques de renom plus ou moins prestigieuses et des prix allant de très abordables à un peu moins, mais dans l’ensemble on comprend pourquoi ce site est autant apprécié. En vrac : les frais de port sont de 6 €, le site est facile à utiliser, le rayon « accessoires » nous rend folles, le blog Asos est cool, il y’a un rayon cosmétiques… On peut même aller flâner au rayon des marques de créateurs et se réveiller dans l’Outlet (là où c’est moins cher)… Mais ce qu’on préfère chez Asos, c’est de pouvoir cliquer sur les noms de nos it-girls préférées dans nos critères de sélection de shopping. Plutôt Agyness Deyn ou Leighton Meester ? Pas de soucis, on clique et Asos fait le tri pour nous selon le style vestimentaire de chacune ! On n’oublie pas non plus d’aller cliquer un coup sur « Clearance » qui nous annonce d’entrée de jeu « Get it before it’s gone ! » (ça on comprend très bien merci !) on ajoute tout ça au panier et on se dépêche de sortir la CB pour recevoir notre colis dans les 9 jours ouvrés maximum !
Top Shop On tape l’adresse du site et on se demande sur quoi on va bien pouvoir tomber (enfin moi je sais, mais j’imagine pour vous) et la première « chose » qui nous vient à l’esprit c’est Kate Moss. Et là on ne se souvient plus très bien si la première fois qu’on a entendu parler de Top Shop c’était avant ou après que la Brindille y ait créé sa collection. Je vous laisse y réfléchir... Reprenons. La page d’accueil se laisse gentiment regarder, le sommaire est toujours en anglais, les frais de port sont de 5 £ et les délais de 5 à 7 jours ouvrés… Top Shop est une référence en matière de site comme l’est Asos, à la différence près que les vêtements, pour la plupart de meilleure qualité, sont plus chers. Top Shop offre lui aussi un très grand choix de styles. Pour ce qui est des collections Kate Moss nous nous rappellerons avant de flasher sur une robe qu’on a vu sur elle que la robe une fois sur nous n’aura malheureusement pas la même allure. D’une, parce que nous ne sommes pas des brindilles (facile !) et de deux, car la magie des retouches photos n’agit pas dans la vie réelle (surtout pour ça). Pour revenir sur du positif, le choix de leggings est ahurissant et petit à petit je me convaincs que 20 £ ce n’est pas si cher que ça pour des beaux leggings… En plus je trouve ce site pratique, il y’a même un Tee Shop où je peux choisir la forme que je veux (body, marcel, manches longues…) et la couleur ! Dans le coin Designers je repère les créations de l’extravagant Christopher Kane pour Top Shop et là mon œil tombe par hasard sur « Wish List »… Oui, Top Shop nous permet de faire notre liste de vœux pour faciliter le choix de cadeau à nos proches ! Forte de toutes ces révélations, je m‘en vais donc voir ce que cachent les autres sites tout en notant du coin de l’œil qu’il y’a un rayon « maternité » et que je trouve ça vachement sympa pour les futures mamans fashion…
Urban Outfitters Miss Selfridge Le site d’Urban Outfitters anglais ne propose pas les mêmes produits que son confrère américain et nous ne nous amuserons pas à comparer puisque de toutes façons nous ne pouvons pas nous faire livrer en France (oui j’ai déjà essayé)… Se rapprochant d’Asos, tant au niveau des prix (plutôt élevés mais affichés en €uros) qu’au niveau de la qualité des vêtements (plutôt bonne), le site recèle néanmoins un plus grand choix de marques dans sa « boutique » (entre autres Acne, Cheap Monday, Sessun, Paul & Joe Sister …) ainsi qu’un rayon Homme et un autre mystérieusement appelé « Gifts & Home » ! Ni une ni deux, nous entrons dans ce coin jusque là présent dans aucun autre site et tombons sur deux catégories. La première est une sélection de cadeaux à offrir selon la personne, « For Her » vs « For Him » et d’autres sélections de produits dont l’une est faite par chaque membre du staff. La deuxième partie de cet onglet est la partie « Home » où un choix d’accessoires et d’objets déco immense nous attend du mug au coussin en passant par les casques audio et même des vinyles. Après cette courte pause, revenons maintenant aux vêtements. Dans chaque rayon, on a envie de jeter des articles dans le panier, la seule barrière restant les prix… Tout comme Asos, les leggings sont déments, les accessoires à tomber et la lingerie n’est pas en reste. Quant aux frais de port ils sont de 5,95 € et le délai de livraison de 3-4 jours ouvrés … Un site à visiter et sur lequel on peut commander si on a le budget Top Shop !
Sur les indications d’une collègue connaisseuse, je m’aventure sur le site moins connu (et pourtant famous au UK) de Miss Selfridge. Une page d’accueil n’est pas sans rappeler celles de Top Shop et Asos, mais on sent tout de suite qu’on ne sera pas aussi à l’aise ici. Néanmoins, la recherche de trésor caché est devenu notre crédo, alors allons voir ce qui se cache derrière cette dénommée Selfridge. En cliquant sur les robes on tombe sur du cheap; mais en persévérant, quelques pièces de-ci de-là attirent notre regard. Le rayon des vestes lui, gagne en originalité même si là encore, une fourrure bleu roi nous donne envie de partir en courant, et on s’y prend même à cliquer pour voir de plus près certaines jackets. Les leggings et jeggings sont bien à leur place, les accessoires affichent des prix plutôt convenables, tout y est ! Ah oui, même la lingerie se défend. Intéressant ! Il y’a même un rayon Vintage qui vaut le coup d’œil. Et pour nous aider, la rubrique « She got style » nous fait une petite piqure de rappel sur la tendance du moment à l’aide d’articles du site, au cas où on n’aurait toujours pas compris. Donc notez bien : sequins, clous, cuir, etc.… Les prix, dans la tendance de ceux de Zara, sont en Livres( on commence à s’habituer) et les délais de livraisons sont de 5 à 7 jours ouvrés pour des frais de port de 5 £, ici encore pas de grosse surprise. Avant de partir, je vais faire un tour pour voir les sacs et un petit matelassé noir attire mon attention. Après quelques instants de réflexion et un zoom dessus, je me dis que finalement je trouverai le même chez New Look, sans frais de port ni délai. Cette liste n’est bien sûre pas exhaustive…
e i v a L
s è r p a
Uniqlo
à Opéra
Par Joannie Beke
Annoncée à grand renfort de communication comme l’ouverture hype de l’année, sensée concurrencer Zara et H&M sur le terrain qu’ils ont conquis depuis des années, qu’en est-il vraiment au final de l’ouverture d’Uniqlo à Opéra ?
Deux ans après avoir fait un essai à la Défense, qui, soyons honnête, est passé inaperçu pour la plupart d’entre nous, voilà qu’on nous annonce que le Japon nous envoie son arme fatale, Uniqlo. Mélange de « Unique » et « Clothes », la marque nipponne propose un assortiment de basiques déclinés en toutes les couleurs à des prix carrément compétitifs sans que la qualité en pâtisse ! Ouais, ca fait rêver au départ, surtout quand on entend que les pulls en cachemire sont à 70 €, et les jeans à partir de 9,90 € et … Oui oui. Mais plusieurs mois après, on connait la vérité. Assailli dès les premières semaines au point d’avoir une file d’attente digne d’une attraction de Disneyland devant le magasin, pour essayer en cabine et pour payer en caisses, on a commencé à recevoir les premiers échos. Pas mal, des gens satisfaits qui repartaient avec le même jean en plusieurs coloris ou ravis d’avoir trouvé le cadeau de Noël idéal (un pull en cachemire) à si bon prix. D’un point de vue fashion, nous avons donc décidé de mener l’enquête… Les coupes sont basiques et sans fantaisie, la qualité moyenne (on ne se plaindra pas)
et les teintes très diverses, comme c’était annoncé. Outre des petites innovations comme le tee-shirt qui réchauffe le corps, et des vendeurs accueillants, le store japonais, sensé rivaliser avec nos boutiques préférées, nous fait plus penser à un gigantesque attrape-touriste ! Et en parlant de touriste, allez donc vérifier auprès de nos collègues du pays du soleil levant ce qu’ils pensent d’Uniqlo ! Ils vous répondront que c’est un magasin familial, pas très tendance mais qui propose du casual à bon prix. Alors avant de s’attaquer à H&M et Zara, Uniqlo aurait peut-être dû commencer par C&A ! Mais ne vendons pas la peau d’Uniqlo avant d’avoir vu ce que donnera sa collection Printemps/Eté 2010, en collaboration avec la très mystérieuse +J qui est en fait la grande mais rare Jil Sander. Une collection qui restera classique et se veut chic et sobre, disponible dès le 20 Janvier à Paris. A suivre…
STYLE on the street
O Y K O /T
s i r A P
La rue, viviers de looks aussi loufoques que sobres, nous fait rencontrer chaque jour quelques perles nous inspirant admiration, envie et parfois dégout, nous arrachant tout de même un bon sourire en coin. C’est dans cette optique de refléter les différents styles qui croisent notre (votre) chemin tous les jours que Zoé et Jérémy, armés de leur appareil photo, l’une à Paris, l’autre à Tokyo, ont shooté le Street Style de Joze. Un versus amical, opposant la créativité d’une capitale à une autre, c’est pour vous et c’est maintenant.
Photo Paris : Zoé Galland Photos Tokyo : Jérémy Douay
Greg 23 ans habite Paris 4ème shoppe à la maison, et entre Bastille et le Marais.
Adelino 18 ans habite Villeneuve Le Roi (94) shoppe vers Saint Paul
Fazer 23 ans habite Paris 15e shoppe Ă Bubble Wood
myspace : doubledecennie
Antoine 16 ans habite Clamart (92) shoppe Ă Noir Kennedy
Thomas 17 ans habite Paris 8e shoppe vers Saint Augustin
Marilou 19 ans habite Aix en Provence shoppe Ă Topshop
Jérémy 25 ans habite Paris 1er shoppe Le Bouclard
Sophie 20 ans habite Emerainville (77) shoppe dans les friperies du Marais
Alma 18 ans habite Paris 20e shoppe dans le Marais
Amelie 25 ans habite Paris 4e shoppe dans le Marais
Emilie 21 ans habite Paris 19e shoppe Ă April77
I C I ’ D t
n e l a T
Estelle M Par Joannie Beke
Si vous voulez tout savoir, comme études j’ai fait un Bac Scientifique pour ne pas tout de suite annoncer à mes parents que depuis toujours je voulais un métier dans la créa et aujourd’hui je suis dans le design produit où je me spécialise dans l’accessoire de mode. Si vous voulez que je vous explique un peu mieux, en fait actuellement ce que je fais c’est de la créa pure en m’inspirant des nouvelles tendances. Je m’amuse à construire, coudre , dessiner et assembler pour toujours agrémenter mes différentes tenues ou encore ma décoration intérieure. Cette passion m’est venue toute petite. Me déguiser, fabriquer des sacs, des chaussures, le shopping mode ou design sont des activités que je ne me lasse jamais de faire... Ce qui m’inspire c’est le luxe, la mode, les dessins animés et le design d’ou ma formation première de designer produit car je veux concevoir des accessoires tout en les pensant comme objets uniques et non simples suppléments du vêtement. Dans mon domaine, les artistes que j’admire le plus sont plein de personnes différentes ; effectivement selon mon humeur, les différentes collections ou encore les différents domaines, je me vois aimer plusieurs artistes, créateurs,
et designers, mes yeux cherchent et sont souvent surpris ! Mais pour être plus précise, comme dessinateur j’aime beaucoup le trait d’Arthur de Pins, comme designer j’ai admiré les innovations dans l’histoire du design de Gaetano Pesce, et pour ce qui est mode je m’inspire des grandes maisons ainsi que des jeunes créateurs, pour les accessoires j’aime beaucoup Kris Van Assche, Alice McCall.... A court terme ce qu’il va se passer pour moi c’est qu’aprés avoir travaillé pour la célébre marque de chaussures MINELLI en tant qu’assistante style en parallèle de mes cours, je vais commencer un stage début 2010 dans la création d’accessoires de luxe pour une agence de design parisienne qui travaille en collaboration avec de grandes maisons françaises.... et dans quelques années j’aimerais toujours me lever pour travailler avec le même sourire qu’aujourd’hui. Le blog dans lequel vous pouvez voir mes œuvres c’est «estellemcreer.blogspot. com», un endroit où je dépose mes travaux scolaires, professionnels et personnels.... Envie d’être unique avec juste un accessoire qui fait la différence ? N’hésitez pas à me contacter...
Photos : Zoé Galland
Je m’appelle Estelle M, j’ai 22 ans et j’habite à Thiais dans le 94.
W E I V R E T
IN
Vannessa
Ruiz Par Joannie Beke
Illustration : AlizĂŠe Duguet
Vanessa Ruiz est une créatrice qui travaille le cuir pour lui donner les formes qu’elle a en tête… Des robes, des ceintures, des sacs, tout un monde de modèles uniques en cuir coloré qu’elle façonne pour sa marque de prêt à porter de luxe Vannessa Ruiz. Joze a vu ses créations (dont une robe présente sur notre shooting) et lui a posé quelques questions.
Parlez nous de votre cursus scolaire et de vos expériences professionnelles. J’ai fait 4 écoles: Mariano Fortuny, Elisa Lemonier, Rose Bertin, la 1ere pour la technique de la réalisation, la 2ème pour la chimie des textiles et la mise en volume, la 3ème pour la recherche créative et enfin je suis arrivée à la Chambre syndicale de la Haute Couture. Une école importante autant sur le plan technique qu’artistique lorsque l’on cible le marché du luxe ! Pourquoi avoir choisi ce métier ? Pour le plaisir de la création, le toucher de la matière et la recherche technique permanente. Ma grand-mère était couturière et m’a habillée sur mesure jusqu’à l’âge de 10 ans ! J’adorais fouiller dans ses dentelles, ses boutons, sa boîte à couture, j’avais l’impression de découvrir de petits trésors ... En vacances, je la regardais travailler des heures durant. J’ai commencé à habiller mes poupées vers l’âge de 5 ans avec les chutes qu’il restait de la fabrication de mes robes ! Le crochet a été la première chose que ma grand-mère m’a apprise vers 6 ou 7 ans ! Et enfin, la découverte du travail de monsieur Jean Paul Gaultier en 1984 ou 85 pour le clip «Marcia Baila» des Rita Mitsouko ! Inexplicable révélation !!! C’était de cela dont j’avais envie ! Comment organisez-vous votre travail (au quotidien) ? Je me suis spécialisée dans le modélisme et le travail du cuir donc j’interviens fréquemment sur les projets d’autres créateurs en Haute- Couture comme en Prêt à porter. Dans ce cas là, mon travail est celui de la technicienne et la créatrice s’efface le plus possible. Je fais le maximum de recherches possibles pour répondre à un désir de
résultat final. Lorsque je travaille pour moi, je porte les 2 casquettes, celle de la créatrice et de la technicienne, et là, ça se complique ! En même temps tout est permis ! Quelles sont vos influences ? Elles sont diverses et variées ... Je suis une grande fan des films des années 30 à 60. En même temps je suis fascinée par les cultures des peuples du monde entier. Les voyages m’apportent beaucoup par les rencontres qu’ils m’offrent. La mythologie et les contes sont également très riches ... Tout peut être source d’inspiration, elle se trouve dans le regard que l’on porte sur les choses !
Quel est le bilan aujourd’hui ? Des rencontres merveilleuses, des collaborations très enrichissantes. Un bilan il ne peut y en avoir qu’à la fin de quelque chose donc je ne suis pas à même de pouvoir en faire un ! Je continue à avancer. Les choses se dessinent de plus en plus précisément dans mes envies et dans mes choix. Un mot, un conseil pour ceux/celles qui, comme vous, souhaiteraient créer leur propre marque ? Créativité, rigueur et persévérance !
Quelles it-girls/icones verriez-vous bien porter vos créations ? J’aurai adoré habiller Rita Hayworth, Sophia Loren, Grace Jones et Annie Lennox dans les années 80, aujourd’hui Monica Belluci ou Beyoncé ... et bien d’autres. La diversité de leur personnalité est dans ce cas, à elle seule une source d’inspiration incroyable ! Elles deviennent le moteur de la création. Savez-vous déjà dans quelles directions iront vos prochaines créations ? Je n’en ai aucune idée ! Tout dépendra de mes inspirations du moment ! Quels sont les avantages inconvénients de votre métier ?
et
Des inconvénients on peut en trouver beaucoup !!!! L’investissement personnel est très important et il se répercute sur bien des plans au quotidien : fatigue, stress, manque de disponibilité ... Les avantages ? Juste le plaisir que l’on peut procurer à celles qui portent nos créations et donc celui que cela nous procure par la reconnaissance.
« Pour le plais le toucher de et la recherch permanente....
Manchettes en cuir tressé et porc velours imprimé.
sir de la création, la matière he technique »
Ceintures en porc velours imprimé doublées de vachette chocolat.
Ceinture corsetée en agneau plongé blanc, pailleté main bleu marine.
photos : Gabriel Pistre©
Manchettes en agneau plongé, veau imprimé, veau soie. Doublée d’agneau métallisé, plongé ou de porc velours.
m n «E
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m r e tp
s e t ou
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Chemisier perforé à manches ballon en agneau plongé, jupe fourreau à godets, manchettes en lapin imprime chalippi, sous pull en satin de soie stretch
E D s N O I S S E F N O C S E L
Jean-Charles de Castelbajac Par Carrie Parango
Illustration : AlizĂŠe Duguet
Né en Novembre à Casablanca, Jean Charles de Castelbajac est l’un des meilleurs créateur français ! Sa carrière a débuté par la réalisation de la couverture du prestigieux magazine Elle, puis il s’est illustré en dessinant les costumes de scènes des stars de l’époque mais si son art est autant respecté aujourd’hui c’est surtout parce qu’il habille des stars comme Micky Green, M.I.A, Santogold, Katy Perry ou encore Sarah Jessica Parker ! Il a également collaboré avec les jeunes créateurs de la marque Hype Means Nothing. Une success story qui fait de lui une véritable icône de mode ! Vous avez organisé un casting dernièrement, avez vous trouvé les futurs égéries de JC/DC? Nous avons fait un casting / facebook avec Adeline Mai, la photographe de JC/ DC, avons découvert de vrais talents comme Zoe Bonargent, Rudy Erarth... Mais tous ceux que nous avons shootés étaient exceptionnels, je voulais plus de rockmantisme, post virgin suicide / préraphaélite…et Adeline a fait des images d’exception. Mes égéries sont des milliers en réseau ! 3 mots pour vous définir. amour/sprezzatura/rock’n’roll. Il y a des rumeurs sur votre nouvelle collection secrète, j’ai entendu Bob l’éponge ? Info - Intox ? Désormais, chaque saison, je travaille avec un dessinateur culte de cartoon, pour 2010 ce serait South Park, puis Bob suivra… JC/DC deviendra un personnage de ces cartoons, ainsi je vais enfin traverser le miroir. Des projets inattendus pour la suite ? Ouverture d’un JC/DC store, plateforme de création. Lancement de JC/DC à Londres durant la Fashion Week j’aimerais avec The Horrors...
photos : Louis Marie de Castelbajac
Connu pour être l’un des plus talentueux stylistes de votre génération, comment le vivez-vous ? Que répondre...je vis un instant purement magique qui pourrait se nommer bonheur, j’ai 40 ans de carrière et 20 ans dans ma tête, j’aime notre époque pleine de jeunes talents avec qui je peux partager, créer, dialoguer et participer à la construction d’un univers transversale où nos désirs deviendrons proches de la réalité ! Quand avez-vous décidé de devenir styliste couturier ? Je ne suis ni l’un ni l’autre, je suis créateur ou artiste, je n’ai aucune appellation restrictive... Quant à mon désir de créer, il est en moi depuis l’enfance, comme une porte vers la liberté. J’avais 3 options : musique, cinéma, mode… La music révélait mon coté autodestructeur, le cinéma il faut toujours attendre... La mode c’est le point de toutes les rencontres, donc c’était fait pour moi; et de plus, les femmes y sont belles ! Où trouvez-vous de l’inspiration ? J’ai tout d’abord construit sur ma solitude et mes blessures, la pension (11 ans) a fait de mon imagination le coffre de tous les trésors. Mon inspiration vient d’accidents continuels qui s’imposent à mon subconscient, de chocs visuels mis au coté de doux souvenirs, d’une phrase de Flaubert, d’une chanson de zZz ou de néon indien, du rouge Ferrari, d’une coiffe d’indien pour enfant! Il me suffit de décider d’un thème et d’un concept, ensuite les idées arrivent, thanks God... Le son, la music la plus bidouille, bizarre, alternative est aussi une source majeur d’idée, et puis il y a le dialogue avec la neugen qui est très enrichissant... On a vu une collaboration avec une marque française Hype Means Nothing, comment la rencontre s’est-elle déroulée ? Ils sont venus me voir, j’ai aimé leur projet, j’ai dis oui ! J’aime participer à toutes sortes de collaborations, je fais cela depuis toujours, et dans ce cas j’ai rendu hommage à Kanye dont j’admire le travail, l’ouverture et le blog...
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« Il me suffit de décider d’un thème et d’un concept, ensuite les idées arrivent, thanks God... »
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l l o d Style : Sarah Dreyfus Direction Artistique / Photos : Zoé Galland Coiffure : Quentin Boulogne & Pierre Evangelisti Make-up : Pascale Prevot Lumières : Kevin Ramalho & Robin Demoucron
in the
parking garage
Robe bustier en cuir Vannessa Ruiz Escarpins en cuir San Marina
Combinaison en dentelle noire American Apparel Combinaison en soie imprimĂŠe Fafi pour Adidas BolĂŠro en plumes de marabout cornaline L par Laetitia Comettini
Body en coton American App Pantalon stretc Compensées e bout ouvert à b Clergerie. Collier cravate en argent ave Isajon chez 66 Elysées. Lunettes en ac lignes blanche chez 66 Cham
n et résille noire parel. ch noir Chapurin en nubuck noir bride Robert
e multichaines ec têtes de mort 6 Champs
cétate noir et es Thierry Lasry mps Elysées.
Débardeur en coton blanc American Apparel Veste en cuir blanc cassé avec fermetures éclairs Ben Sherman Pantalon en denim façon motard Firetrap Boots en cuir argent Chapurin.
Veste noire à franges et à sequins Jeremy Scott pour Adidas Originals Leggings en lycra imprimé fleurs multicolores American Apparel.
Débardeur en coton blanc Majestic Débardeur en crèpe noir, double col rond rebrodé de sequins dorés et bords franges Paul&Joe Sister Cardigan en coton avec bords chaines Chapurin Pantalon en cuir Ventcouvert Bracelet chaine gris foncé avec noeud latex Chapurin.
Pull en coton rouge avec noeud blanc dessinĂŠ Fred Perry Short en satin noir taille haute American Apparel Veste en cuir noir Joie
T-shirt en coton imprimé fleurs American Apparel Vintage Short en denim Pepe Jeans Lunettes marrons Lanvin Escarpins en satin et plastron métal, à plateaux Bruno Frisoni
Perfecto en coton rouge Firetrap Short en coton délavé American Apparel Boots façon python, talon en bois Cop Copine
CULTURE RE U T L U C
Illustration : Cyrine Malek
Blogs à surveiller par : Carrie Parango
Adeline Rapon Adeline Rapon est une jolie parisienne de 20 ans qui tient depuis quelques mois un blog à son nom. Simple et créative, elle nous fait partager sa vie, ses looks et ses passions ! Son succés nous a donné envie d’en savoir plus sur elle. Elle a donc répondu à quelques questions : Dis nous Adeline, depuis quand tiens tu ton blog ? Ça fait maintenant plus d’un an, je l’ai (plus ou moins) commencé en aout 2008. Tu as plus de 800 abonnés fidèles, et le chiffre s’accroit de jour en jour, quel est ton secret ? Alors là j’en ai vraiment aucune idée ! J’imagine que ça plait, et tant mieux, hein ! On voit beaucoup tes looks sur ton blog, quels sont tes magasins favoris ? Ceux qui ne sont pas trop chers, et qui proposent des vêtements qui ne sont pas «jetables», c’est à dire qui ne durent qu’une tendance ou deux. C’est un peu pour ça que je me
fournis essentiellement chez American Apparel, Zara, H&M. J’achète très peu de vêtements trop typés «tendance du moment», en fait. Avec tes sublimes dessins, et tes photos très réussies te définirais-tu comme une artiste ? Hahaha ! Non pas vraiment. Je me considèrerai comme artiste lorsque j’aurai quelque chose à réellement exprimer. Pour l’instant ce n’est que par pur plaisir, et le dessin c’est seulement de la pratique, de la recherche... Te vois tu comme une bloggeuse parisienne qui a de l’influence ? Peut-être, peut-être pas, je n’y ai jamais pensé. A vous de me le dire !
Salome Jartoux Salomé est une jeune modèle et photographe de 20 ans. Très talentueuse, elle nous ouvre les portes de son univers avec son blog Electric Breeze. Peux-tu nous faire une petite présentation de toi pour les lecteurs qui ne te connaissent pas ? (nom, âge, profession, passion) Je m’appelle Salomé, j’ai 20 ans et je suis étudiante en troisième année de philosophie à la Sorbonne. Et à côté de ça, je fais de la photographie. J’ai une préférence pour l’argentique, car je peux coller mes photos dans un carnet et les scanner. J’utilise cependant beaucoup le numérique. Salomé, dans ton blog Electric Breeze, on peut voir autant de photos de toi que des photos où tu es modèle. Tu te considères plus comme une passionée de photo ou de modélisme ? A vrai dire j’aime les deux. Mais le fait de photographier me permet d’avoir le contrôle sur mes modèles et/ou de la situtation à photographier, j’ai une totale liberté. Alors qu’être modèle
demande de la patience et de savoir satisfaire le photographe avec des poses précises. J’aime prendre des initiatives donc je me vois plus comme passionnée de photo. Quels sont les appareils photos que tu utilises pour illustrer ton blog ? J’utilise un relfex eos 500d avec un flash externe Canon speedlite 580 ex II. Concernant les argentiques, j’utilise un Minolta, un Holga et un petit appareil sans marque acheté en Egypte. Depuis quand tiens tu Electric Breeze ? Ça commence à dater... Depuis juillet 2007 !
Kenza SMG
Kenza (bloggeuse de la revue de Kenza, forcément) a accèpté de nous en dire un peu plus sur sa vie, son blog et ces projets. Si vous ne connaissez pas son blog, vous l’avez surement vu dans des magazines de mode, les meilleurs soirées parisiennes, ou encore sur Filles TV (devenu June je sais) parce que oui, Kenza c’est une fille fraiche, pétillante et toujours de bonne humeur, ce qui donne envie d’en savoir plus elle et c’est ici ! Jolie brunette de 23 ans peux-tu nous en dire plus sur toi ? Je m’appelle Kenza, je suis francomarocaine et j’ai toujours habité à Paris. Je suis journaliste de mode, et en ce moment plus particulièrement, réalisatrice et animatrice d’une émission de mode «The Mode Intern» diffusée toutes les semaines sur Konbini.com Dans ton blog, la revue de Kenza on peut voir tes looks, mais aussi et surtout des petits moments de ta vie, penses-tu que c’est cela que tes lecteurs aiment ? Si tu remontes aux tous premiers articles, tu verras que je postais uniquement des photos de mes tribulations. Je veux juste rester fidèle à mon idée de départ, partager les pics avec mon entourage et surtout que mon blog garde un côté «famille» «bon enfant» (c’est mon côté oriental qui fait surface !) et qu’il ne tourne pas «blog mode fadasse et sans vie !». Je me fie en effet aux commentaires des lecteurs et je pense que ce côté intrusif dans la vie d’une nana de 23 ans leur plaît , sinon j’imagine qu’ils ne reviendraient pas !
Tu es professionnele mais tu restes accessible pour tes lecteurs, que peux-tu dire de la relation que tu entretiens avec eux ? Je pars du principe qu’un blog est avant tout une plateforme d’échange. Quel serait l’intéret de poster des billets tous les jours sans pouvoir en débattre avec d’autres personnes ? Mis à part développer son égo... J’essaye de répondre à tous mes lecteurs, que ce soit par commentaires interposés ou mails. Je ne parlerai pas d’amitié car restons réalistes, ça reste dans le domaine du cyber, mais j’aime communiquer, échanger et recevoir, donc ce rapport que j’entretiens me convient très bien ! Tu es reconnue pour être à la pointe de mode, tu fais beaucoup de sacrifice pour toujours être « IN « ? Ah bon ?! Je t’avoue que je n’ai absolument pas l’impression d’être à la pointe de la mode. Au contraire, je ne pense pas la suivre à la lettre. Je suis loin d’être avant-gardiste, j’ai un style plutôt classique finalement, j’aime les basiques, les pièces fortes et justement j’en fais très peu. Et ne parlons pas de sacrifices ! Si je ressentais la chose comme ça, je ne
l’aborderai même pas... Je pense que j’ai toujours eu un bon exemple sous les yeux (ma mère) qui est une femme très élégante, autant dans sa manière de s’habiller que dans l’attitude. Elle m’a refilé ce truc génial qui est de dédramatiser toutes les pièces, même les plus folles ! Par exemple, elle te cale un vieux Levi’s, une paire de Converse,un sweat à capuche et tout en subtilité, son sac «Birkin» d’Hermes, hop ni vu ni connu...
Sacha Dumain Sacha est jeune bloggeur, photographe et artiste très talentueux ! Vous l’avez surement vu dans plusieurs magazines ou encore la campagne publicitaire the Kooples. Il est drôle, frais et doué en plus il a accepté de répondre à nos questions ! Sacha, tu as l’un des blogs français les plus connus, il faut l’avouer! Peux - tu te présenter brievement à nos lecteurs, pour ceux qui ne te connaissent pas ? (Nom, Age, Ville, Etude, Hobbies) Merci ! Je m’appelle Sacha Dumain, je viens d’avoir 19 ans, je suis un pur Parisien (entendez ici le genre de personne plutôt insupportable qui ne veut jamais quitter Paris alors qu’il s’y ennuie un peu). Côté études, je suis en deuxième année d’Histoire et en première année de Lettres Modernes à Paris IV après avoir fait une hypokhâgne. J’aime la photographie, on pouvait s’en douter, et tous les arts en général. En particulier la littérature Française et Russe, le cinéma et la musique ( je fais du piano depuis une dizaine d’années je crois ). On t’a connu sous le nom de Sacha Hilton, pourquoi as-tu changé ? Oh ! C’est pas très compliqué à comprendre. J’avais ce surnom depuis mes 15 ans. Un surnom un peu con qui me permettait de ne pas donner ma véritable identité (je suis un peu parano) et aussi un nom tellement ironique que tout le monde le retenait
facilement, c’était assez pratique. Il y a moins d’un mois, j’ai décidé de changer mon blog et de le rendre un peu plus pro parce que les visites augmentaient. De plus, les visiteurs m’avaient fait part de leur volonté d’un changement dans l’organisation du blog pour que cela soit plus clair et pour que le chargement des pages soit plus rapide. J’en ai profité pour tuer Sacha Hilton et utiliser mon propre nom. Il était temps ! Dans ton blog, il y a beaucoup de photos prises par tes soins, tu es talentueux! Ton but est-il de devenir photographe ? Merci. Oui, j’aimerai bien devenir photographe, même si mon rêve est plutôt de devenir écrivain. Je vais essayer de rentrer aux Gobelins l’année prochaine, je pense que cela serait la meilleure option pour moi niveau études. En ce qui concerne la mode, tu es classe, trés distingué! Tu as même posé pour The Kooples. La mode est-elle importante pour toi ? Très distingué ? Cela sent le Yann Barthès ça! (rires) La mode, importante ? Je ne sais pas.
Je fais plus ou moins attention à ce que je porte, je n’ai pas de véritable style, je ne suis pas excentrique, j’aime juste porter des habits propres, bien taillés, «classes». Je n’ai jamais eu l’ambition d’être une icone de style ou quoique ce soit dans ce genre là. Après, la mode est un milieu très amusant, je pense qu’il faut voir cela comme ça, les fashion weeks sont des moments où l’on s’amuse plus que d’habitude, les soirées, les défilés, et on rencontre de nouvelles personnes... Quoi demander de plus? En bref, c’est sympa mais je distingue la mode des autres arts. Chez Joze nous aimons ta créativité, est-ce que tu la cultives pour autre chose que la photographie ? J’essaie d’écrire un livre depuis quelques années, pour l’instant je n’avance pas trop... J’espère y arriver un jour. Je dessinais pas mal l’année dernière mais surtout des reproductions très grand format de nus au fusain et à la craie. Le piano aussi... En fait je m’intéresse à beaucoup de choses mais la photographie est vraiment le seul domaine où j’arrive à faire des choses que je trouve un peu intéressantes.
Riot Kid Par Carrie Parango
Illustration : AlizĂŠe Duguet
Chez Joze on n’aime pas trop courir après les gens, talentueux ou non, et pourtant s’il y’en a bien un qui peut se vanter d’avoir fait courir une Jozeuse, c’est bien Riot Kid. Malgré ça, la Jozeuse a tenu à ce ce qu’il garde sa place dans notre magazine. A charge de revanche... JB
R
iot Kid, de son véritable nom Manaré est un autodidacte de seulement 18 ans qui a déjà une bonne expérience dans la musique et dont le nom commence à être bien connu dans le milieu. Manaré a commencé la musique très jeune, à l’âge de 14 ans, inspiré par les soirées qu’il fréquentait comme les Ego6 ou les Bootycall. Il a d’abord produit le son «No Justice» clippé par Luc Besson et a pour la première fois mixé lors d’une soirée le tube «Toxic» au Tryptik avant de signer dans le label Black Frog. Bercé par la musique grâce à son père guitariste de Jazz et son frère producteur, il a été repéré par la suite par Stunts (le label de rap d’Institubes) et est devenu un membre des YounGunz. C’est déjà beaucoup, mais Riot Kid ne s’arrête pas là car il co-organise les fameuses soirée «Make Some Noize» avec son ami Felix Magal et son premier maxi est sorti il y a quelques mois intitulé «Calcutta 1946» ! «L’enfant-émeute» bouscule les codes musicaux, en mélangeant des sonorités traditionnelles africaines, indiennes, avec de l’electro. Ses sons sont hyper entraînant, rythmés aussi bien par des notes de jazz que par
de l’afro beat ou de la batukda. Quand il fait un set pendant une soirée on ne peut que se défouler sur le dancefloor, il arrive à faire des mélanges exotiques et métissés qui surprennent agréablement, le tout balancé par un jeune prodige c’est incroyable !
I C I ’ D t
n e l a T
Jorger
Je m’appelle Jorger, j’ai 25 ans et j’habite dans les Hauts de Seine. Si vous voulez tout savoir, comme études j’ai fait un bac Pro Vente Action Marchande et aujourd’hui je suis dans le milieu de l’Art . Si vous voulez que je vous explique un peu mieux, en fait ce que en fait suite à mes études dans le Design Produit et grâce à mon goût prononcé pour l’Art, j’ai voulu apporter une nouvelle touche dans le milieu des toiles (Déco d’intérieur), mon but primaire est de trouver pour chaque pièce une autre approche. Au final, je cherche à développer de nouvelles manières de contempler, déplacer mes toiles, tout en ayant un coté ludique et avant-gardiste et ainsi bousculer les codes et les habitudes. Tout ceci en ayant un esprit de pièces uniques voire de série limitée. Cette passion m’est venue par mon grand-frère qui très jeune m’a fait découvrir l’univers du graffiti. Je me suis donc immergé dans ce monde qui aujourd’hui touche notre quotidien (clips de musique, basket...). Ce qui m’inspire particulièrement c’est l’univers des Sneakers (baskets customisées en collaboration avec une marque ou un artiste), des Artoyz et bien sûr les Tendances actuelles ou passées. Dans mon domaine, les artistes que j’admire ce sont entre autres « Jonone », graffeur Américain des années 80, et « Bando », précurseur du graffiti sur la scène parisienne, ou encore dans un autre registre « Francoise Nielly », qui elle, utilise la superposition et
le mélange des couleurs pour ainsi donner vie à des portraits. Autre domaine que j’affectionne tout particulièrement, celui de la Caligraphie dans toutes ses déclinaisons possibles : Hébraique, Asiatique et bien sûr la caligraphie Arabe. Après m’être intéressé à cette culture j’ai découvert un caligraphe Irakien, « Hassan Massoudy » qui a suscité une grande attention de ma part, ce qui se ressent aujourd’hui dans mon travail d’autant par son esthétisme que par sa precision du geste. A court terme ce qu’il va se passer pour moi c’est que je compte bien réussir à imposer ma vision de l’Art a travers mes futurs créations pour donner envie aux gens de s’y intéresser de plus près et ainsi toucher un public plus large et de plus en plus jeune (de 7 à 77 ans). Dans quelques années j’aimerais pouvoir être une source d’inspiration pour d’autres jeunes artistes comme l’ont été pour moi mes références et bien sûr mon style de vie. Le site / blog / l’expo / magasin dans lequel vous pouvez voir mes œuvres est pour l’instant en cours de construction, le temps pour moi de réunir mes nouveaux concepts. Joze Magazine vous tiendra au courant !
s è r p a ie
v a L
Michael Jackson
Par Joannie Beke
Michael Jackson… Pas besoin de rappeler quand il est né, c’est sa mort qui nous a le plus marqué. La planète entière a pleuré le Roi de la Pop ce 25 Juin 2009. Devenu l’ombre de lui-même malgré la préparation d’un come back qu’il voulait spectaculaire, Bambi est mort dans des circonstances vaseuses. Depuis on a entendu tous ses titres en boucles à la radio pendant des mois et ceux qui continuent de tourner encore aujourd’hui nous donnent un goût amer. On peut dire qu’il y’a eu un avant la mort de Michael Jackson et un après. L’après n’est d’ailleurs pas joli à voir puisqu’immédiatement, la famille Jackson est réapparue sur le devant de la scène pour pleurer leur frère/père/fils pour les uns pendant que d’autres cherchaient comment tirer leur épingle du jeu.
Dans la famille Jackson, Dans la famille Jackson, Dans la famille Jackson je voudrais … je voudrais … toujours, je voudrais…
Le père !
La petite sœur !
Connu par les fans de Michael pour avoir
Jamais entendu parler avant ? Ou comme la sœur de Michael seulement ? Exactement. Et pourtant la mort de son frère nous apprend que depuis des années, la sœurette travaille sur un album « Starting Over ». D’un coup, révélation ! Elle met son projet en standbye et sort un titre inédit, « Home » qui est en fait un single déjà enregistré en 2003 en hommage à toute la famille mais remasterisé pour l’occasion. Vendu à partir du 28 juillet 2009 (donc un mois après le décès de MJ) sur iTunes, tous les bénéfices sont reversés à l’association « AIDS Project LA », que soutenait activement son frère. Un beau projet, dont elle ne tire finalement aucun gain financier certes, mais qui lui fera profiter d’un petit coup de pub, et même de bonne pub. La question est de savoir si la sœurette a utilisé la mort de son frère pour en faire bénéficier une association caritative consciemment, sachant les risques qu’elle prenait en s’exposant ainsi, ou si elle l’a fait, pensant réellement que personne n’irait imaginer qu’il pourrait y’avoir une autre motivation derrière, celle d’une promo assurée avant la sortie d’un futur album ? Latoya, sœur aimante éplorée, Latoya généreuse bienfaitrice… Latoya manipulatrice ? Il n’y’a qu’un pas à franchir dans la famille Jackson.
Joe Jackson.
traumatisé son fiston-tiroir caisse pendant toute son enfance, l’affublant du surnom « Big Nose » qui a valu à la star le nez qu’il avait à la fin de sa carrière, le battant à coups de ceinturon et le privant d’une enfance « normale ». Joe Jackson dépeint donc comme un mauvais père, n’hésite pas à se répandre dans la presse sur la tristesse qu’il éprouve à la mort de son fils. Un chagrin si lourd à supporter qu’il finit vite par préférer parler d’autre chose comme par exemple de la maison de disque qu’il vient d’ouvrir, et qui va prochainement sortir de très bons artistes assure t’il face à plusieurs caméras et micros. Classe… Ce qui l’est encore plus, c’est d’aller réclamer une pension à la Fondation Jackson qui gère l’héritage de son défunt fils. Car absent du testament, le père dont les relations avec son fils n’étaient plus depuis longtemps, se sent lésé. Non sans oublier de nous rappeler son accident vasculaire cérébral de 1998 et son diabète, il déclare avoir été dépendant financièrement de Michael Jackson avant sa mort et d’avoir besoin d’aide, sa retraite de 1700 dollars ne couvrant pas toutes ses dépenses. Et il compte bien le prouver au tribunal avec la liste détaillée de ses frais mensuels : 1200 dollars pour son loyer, 2500 dollars en restaurants, 1000 dollars en loisirs, cadeaux et vacances, 2000 dollars pour ses déplacements en avion, 3000 en hôtels. Des frais que l’on peut donc qualifier d’ « essentiels » ! Alors Joe Jackson, pauvre papa miséreux ou businessman sans scrupules ? (BONNE PIOCHE !)
Latoya Jackson.
Le frère ! Jermaine Jackson.
Après avoir essayé de redorer le blason de son pauvre papa en réfutant les propos de Michael Jackson (trop jeune pour comprendre que son père était gentil en fait) et avoir essayé en vain de monter un concert en hommage à son frère en Autriche, Jermaine n’a pas perdu une seconde pour promouvoir l’émission de téléréalité qu’il a monté avec ses frères Tito et Marlon (« The Jacksons : A Family Dynasty » ) ni pour devenir membre du jury d’une nouvelle émission « Move like Michael Jackson » pour trouver le nouveau moonwalker. Une façon bien à lui de surfer sur la vague tout en se défendant de « profiter » de la mort de Michael.
Et pour finir, dans la famille Jackson je voudrais… la sœur ! (FAMILLE !) Janet Jackson.
Quelques mois après la mort de son frérot, son Best-Of sort avec un titre inédit « Make me » et on l’accuse tout de suite d’en profiter pour revenir sur le devant de la scène. Il est vrai que Janet, malgré une carrière non négligeable tout de même, se faisait plutôt discrète ces derniers temps alors forcément on se pose la question et les langues se déchainent. Apparemment déjà en studio quand est survenu le décès de Michael, ces projets auraient seulement été repoussés. Alors Janet, profiteuse ou juste mal tombée ?
Mais parce que tout le monde veut gratter… On se souviendra du grand retour de Debbie Rowe devenue soudainement maternelle, réclamant la garde de ses enfants biologiques… Et surtout la pension qui va avec.
Le dermato’ : Puisque tout le monde veut sa part du magot, le dermatologue s’y met aussi. N’ayant pas hésité à réclamer la garde des enfants de Michael Jackson, estimant être le père d’au moins l’un d’entre eux il y’a quelques mois, le Dr Klein estime aujourd’hui que tous les soins qu’il a prodigué à la star ces derniers mois y sont pour quelque chose dans le succès de « This is it ». Car très clairement, d’après le docteur, les performances de Michael sont dues aux produits administrés du 23 Mars au 22 Juin 2009. Plus de 48 522 dollars équivalant à 179 soins que le docteur réclame aux administrateurs du patrimoine de MJ. Bah oui qui ne tente rien … Cette liste n’est pas exhaustive, nombreux sont ceux qui ont tenté de se faire une place au soleil ou de croquer un bout de la fortune du Roi de la Pop dès sa mort, pendant que beaucoup d’autres le pleuraient à travers le monde entier. pleuraient à travers le monde entier.
Les avocats : John Branca et John Mc Lain, les gestionnaires des biens du défunt King réclament aussi leur part du gâteau. Alors ça fera donc 5% de l’argent récolté depuis sa mort pour les deux gestionnaires et aussi 5% de l’argent gagné l’été dernier pour la compagnie d’avocats de Maître Branca. Depuis, une autre société d’avocats, celle qui gère les intérêts des enfants de la star, se serait réveillée. Tout travail mérite salaire effectivement, mais c’est le montant du salaire justement qui fait peur.
AEG Live (et Sony): D’abord annoncé comme ruiné par un éventuel remboursement des tickets de la tournée de Michael Jackson, le promoteur AEG Live a finalement réussi à tirer son épingle du jeu en « suggérant » à ses fans de garder leur billet comme un souvenir de la star, ce que beaucoup ont fait, mais aussi grâce au contrat signé avec Sony pour faire un film des centaines d’heures d’enregistrement des répétitions du concert « This is it ». Du même nom, le film initialement prévu pour ne rester que deux semaines en salle et engrangé en cinq jours près de 250 millions de dollars (estimation de Sony) n’a finalement eu qu’un succès honorable puisqu’il a dépassé la barre des 200 millions de dollars de recettes dans le monde entier au bout de 2 semaines. Une somme non négligeable pour le moment, puisqu’après nous avoir ressorti tous les best-of de MJ en magasin, on peut s’attendre rapidement à y trouver le film « This is it » en DVD, en Blu-ray, en version collector, la bande originale du film… AEG et son compère Sony n’ont donc pas fini de voir l’argent venir…
Écouter .... Par la «JOZE Team»
Amanda Blank
Major Lazer
V.V. Brown
I Love You
Guns Don’t Kill People…
Travelling Like The Light
Amanda Mallory de son vrai nom est une rappeuse de 26 ans au caractère bien trempé. Salace et efficace dans ses paroles, l’originaire blanche et sexy de Philadelphie nous balance du bon son depuis plusieurs années sans qu’on y prête vraiment attention. D’abord membre du collectif Sweatheart, Amanda Blank a travaillé avec des grands du hip hop et de l’électro comme Diplo, Santogold, M.I.A. a fait la première partie de Santigold et des featurings remarqués avec Teki Latex ou encore Ghostface Killah. C’est donc en toute normalité qu’elle nous revient en 2009 avec un album composé par la crème de la crème fraîche, Diplo, XXXChange, David Sitek et le duo Radioclit. I Love You nous ballade entre hip hop, pop rock et dance. De fille futile sur « Make Up » à amoureuse niaise sur « A love song », Amanda n’oublie pas pour autant l’aguicheuse lancinante qu’elle peut être sur « Shame on Me » ni la coquine qui parle d’orgasme sur « Big Heavy », tous ses titres nous entrainant dans un rythme entêtant. Certains invités comme Lykke Li sur « Leaving You Behind » rafraichissent même l’ensemble ! Décomplexé et boute en train, l’album nous fait voyager et on se prend à chantonner du « Might like you better, if we slept together » sans gêne. Album « I Love You » disponible depuis Aout 2009.
On ne présente plus Diplo et Switch, DJs et producteurs émérites, dont les compositions musicales sont toujours décalées et riches en émotions ! Ensemble ils ont monté Major Lazer, du nom d’un personnage animé qui aurait perdu son bras en 1984 lors d’une guerre contre les zombies et qu’on lui aurait remplacé par un laser. Logique. Et c’est donc en toute logique également que Major Lazer va lutter pour distribuer la bonne musique dans le monde avec l’aide d’autres héros et héroïnes comme Santigold (qui chante sur le premier single «Hold The Line»), Elephant Man, Amanda Blank (qu’on entend sur «What U Like»), Nina Sky, Vybz Kartel... L’album, enregistré en Jamaique a été y puiser ses sons mélangeant reggae et dancehall auxquels les 2 DJs ont ajouté leur patte électro. Dynamique et surprenant, c’est tout l’album qu’on écoute curieux de savoir sur quoi on va atterrir. Et quand on arrive sur le titre «Baby» où un sample de cri de bébé sert de base électro, on comprend. Les Major Lazer ont décidé de nous en faire voir de toutes les couleurs et en ont profiter pour mettre dans ce CD tout ce qu’ils avaient dans leur tête pour déchaîner nos esprits et nos corps !
Vanessa de son vrai prénom est aussi décalée que géniale. Sa musique, qu’elle décrit comme de la « punk fifties » mais qui rassemble autant de jazz que de soul ou de pop, nous emporte dans un monde où la banane capillaire côtoie les tutus roses fluos sans problème. Plus qu’une chanteuse, V.V. Brown est un style à part entière et quand on regarde ses clips on est autant abasourdi par le timbre de sa voix et le rythme des mélodies que par sa beauté et sa dégaine. Cette jeune anglaise de 26 ans, propulsée depuis près d’un an au rang d’espoir de la scène internationale et de it-girl pour les connaisseuses, encense même les publicitaires ! BNP Paribas a entièrement refait le clip de son single « Leave ! » pour sa nouvelle campagne ! Outre ce titre qui donne envie de bouger comme une pin-up en minishort rose pâle et rollers, les titres « Shark in the Water » et « Crying Blood » (utilisé par Alinéa dans une pub TV) ravissent également nos petites oreilles pendant que « I Love You » nous donne envie de chanter la sérénade à qui voudra bien nous écouter… Mais en fait le moment où on lui tire notre chapeau c’est quand elle nous dit qu’elle a entièrement écrit et produit toutes les chansons de son album et que c’est aussi elle qui joue du clavier et de la basse. L’ancienne choriste de Madonna , qui a également écrit des textes pour les Sugababes et les Pussycat Dolls (ah quand même) risque de bientôt faire trembler Rihanna and Co !
Album disponible depuis le 29 Juin 2009.
Album disponible depuis le 18 Janvier 2010.
Dâm funk Toeachizown Ce DJ californien, connu pour animer les soirées du Funkmosphère, le club le plus funky de L.A. est pour les connaisseurs l’ambassadeur de la Funk Music. Sa spécialité ? Le Boogie Funk ! Du synthé 80’s, des boites à rythmes, une voix suave... Tout son attirail est dans l’album Toeachizown, copieux double CD attendu de pied ferme par les nostalgiques de ce style de musique surtout depuis la grande nouvelle ! Son grand ami, Peanut Butter Wolf, l’a accueilli dans son label Stones Throw, autrefois pluôt Hip-Hop et reconverti aujourd’hui dans l’eclectisme. Après ça, Dâm Funk en avait balancé du podcast hypnotique sur le site du label ! Et nous dans tout ça ? On découvre... On imagine quelques morceaux comme ambiance musicale lors d’une soirée entre amis, d’autres nous donnent envie de groover quelques pas de danse, comme si on avait bien connu ces annéeslà... Une exploration à faire. Album disponible depuis le 20 Octobre 2009.
Plasticines
YOUNGUNZ
About Love Après un (très) léger succès à la suite de leur premier album « LP1 », les Plasticines reviennent en anglais et c’est pas plus mal, ça rend les paroles plus hype. Douze nouveaux morceaux (seulement trois en français) enregistrés par le producteur Butch Walekr à qui on doit les succès de Pink, Avril Lavigne ou plus récemment Katy Perry. About Love parle donc d’amour, de celui que les Plasticines éprouvent pour le rock et bien sûr le sexe opposé. De leur visite au pays des hamburgers, les quatre frangées nous reviennent grandies avec un rock sensuel, énergétique (« Barcelona », « Time To Leave », « Another Kiss »…), des balades à l’américaine (« I Am Down ») et une bonne dose d’insolence comme on l’aime (« Bitch ») pour répondre aux critiques. A noter : une apparition scénique remarquée (et un bon coup de promo) dans la saison 3 de Gossip Girl pour les 4 parisiennes, apparemment très appréciées par les comédiens de la série. « About Love » disponible depuis le 9 Novembre 2009.
Ce collectif c’est un peu la bouffée d’air frais qu’on attendait dans l’électro en France. Regroupant cinq talents de DJ (le plus jeune a 18 ans) qui tirent plus vite que leur ombre, ce label émergent, fondé par Tarik Briziz et Guillaume le Donche, tend à représenter les dernières tendances en matière d’électro. Car oui, comme la mode, l’électro est régie par des tendances bi-annuelles. Young Gunz nous invite donc à découvrir ses enfants terribles, ceux qui détruisent le monde pendant qu’on dort la nuit nous, gens normaux. Riot Kid, French Fries, Digikid84, Alan Gay et Lazy Flow, chacun dans un style bien à lui, enflamment les dance floors depuis un bon bout de temps maintenant, il est temps pour nous d’y faire plus attention. Seuls Lazy Flow et Alan Gay ont sorti leur EP à l’heure qu’il est mais ça ne saurait tarder. Alan Gay sera au Social Club le 3 Février 2010 et le 11 Février c’est tout le collectif qui débarquera au Social Club pour la soirée « Youngunz presents : While you sleep we invite night slugs ». www.youngunz.fr
LIre....
Par Anaïs Leroy
Coup de cœur des livres « oubliés » :
Coup de cœur des livres qui Coup de cœur de la nous ressemblent : littérature étrangère :
Eloge de la folie
Signes d’identité,
BIS,
« Dans nos sociétés, le corps tend à devenir une matière première à moduler selon l’ambiance du moment. Il est désormais pour nombre de contemporains un accessoire de la présence, une mise en scène de soi. La volonté de transformer son corps est devenue un lieu commun. La version moderne du dualisme diffus de la vie quotidienne oppose l’homme à son propre corps, et non plus comme autre fois l’âme ou l’esprit au corps. Le corps n’est plus l’incarnation irréductible de soi mais une construction personnelle, un objet transitoire et manipulable susceptible de maintes métamorphoses selon l’individu. S’il incarnait autrefois le destin de la personne, il est aujourd’hui une proposition toujours à affiner et à reprendre. Entre l’homme et son corps, il y a un jeu, au double sens du terme. De manière artisanale, des millions d’individus se font les bricoleurs inventifs et inlassables de leur corps. L’apparence alimente désormais une industrie sans fin. » Extrait de l’introduction « le corps inachevé »
A cette grande question universelle que nous nous sommes tous un jour posée : « qu’y a-t-il après la mort ? » L’écrivain américain David Eagleman nous propose un recueil de nouvelles qui réinvente l’audelà. Un tour d’horizon de toute votre imagination ; découvrez un tout autre dieu que celui que l’on vous a prêché, qu’il soit un homme, une femme ou même en couple, qu’il ait une taille microscopique ou encore qu’il ne connaisse pas même les humains, vous oscillerez entre provocation, trouble et amusement. A votre lecture, et laissez aller votre imagination quant à la création de votre paradis –ou de votre enfer-.
Le livre traverse nos tendances
Le livre traverse les continents
Erasme
Ce livre dont nous avons tous entendu parlé et que nous n’avons jamais lu peut être un bon livre de chevet pour se détendre et trouver une raison à ce monde un peu fou dans lequel nous vivons. L’écrit se laisse aller à l’ironie comme s’il donnait la parole à la folie,-qui est sienne et également notre-, cette folie fière d’elle et de ses bienfaits sur les êtres humains. Avant-gardiste de son époque, Erasme devint rapidement le maître à penser d’une nouvelle Europe qui s’interroge quant à la religion; il tourne en dérision les différents ridicules du genre humain et leur mensonges cachés : prêtres vendus, moines sensuels, théologiens absurdes … Certes il s’agit là d’un livre intellectuel, mais le contraste entre raffinement et cocasseries ne fait qu’accentuer la folie, une folie dans laquelle nous vivons toujours, comme quoi rien n’a vraiment changé !
Le livre traverse les âges
Tatouages piercing et marques corporelles David Le Breton
quarante chroniques de l’au-delà. David Eagleman
Voir ....
Par Anaïs Leroy
YSL ( à venir)
Elles (actuellement)
Edvard Munch ou l’Anti-Cri (à venir)
L’exposition à ne pas rater, un bel aperçu des 40 années de création du célèbre styliste Yves Saint Laurent qui a sans aucun doute révolutionné la mode féminine en s’inspirant du vestiaire masculin, étonnant pour l’époque et maintenant dans nos mœurs. A travers de nombreux dessins, documents, films et plus de 3OO pièces, le musée des Beaux-Arts rend un somptueux hommage, grâce au patronage de Carla Bruni-Sarkozy, à ce grand couturier qui s’attela à « faire de la mode une fête ». A voir absolument !
Première fois mondiale, un musée présente une exposition au féminin, rassemblant sur ses cinq étages des artistes femmes du XXe siècle, le centre George Pompidou fait un tour d’horizon et affirme son engagement pour la reconnaissance de figures emblématiques contemporaines comme Frida Kahlo, Joan Mitchell, Sophie Calle, Annette Messager, Louise Bourgeois… L’exposition traverse aussi bien la littérature que la pensée et le cinéma avec un féminisme certain mais pas désagréable !
L’exposition dévoile une centaine d’œuvres du peintre issues de collections privées, ce pionnier de l’expressionnisme n’avait pas été montré depuis 20 ans en France. On en découvre plus sur un artiste mystérieux et mythique, sur les fondements de son arts et de sa personnalité. Connu principalement pour son œuvre «le cri», la pinacothèque permet une présentation plus complète de l’artiste grâce à une centaine d’œuvres issues de collections privées.
Centre George Pompidou 27 mai 2009 - 24 mai 2010 11h00 - 21h00 sauf le mardi Gratuit pour les étudiants
Pinacothèque de Paris 19 février au 18 juillet 2010 Ouvert tous les jours Plein tarif : 11,5 € Demi tarif : 9,5 €
Petit Palais, Musée des Beaux Arts de la ville de Paris 11 mars 2010 au 29 août 2010 Plein tarif : 8 € Tarif réduit : de 4 à 6 € Ouverte tous les jours
SORTIR R I T R O S
Illustration : Cyrine Malek
z z Bu
Aucun doute, Avatar a été l’événement de cette fin d’année 2009, il s’agit là d’un film d’une qualité exceptionnelle qui marque une révolution dans le monde du cinéma. Malgré ses 2h40 en 3D, aucun mal de tête ou de gêne à déplorer, seulement du spectacle, un spectacle d’une rare beauté qui fait d’ailleurs oublier son faible scénario. En effet, on retrouve dans Avatar un melting pot de divers films (Alien, Pocahontas, le Seigneur des Anneaux etc.), autant de scènes qui font penser à une histoire inspirée et dépassée. Le message est également vu et revu dans les box offices : les hommes sont intéressés par l’argent et prêts à tout détruire pour arriver à leurs fins ! Bien heureusement, même si ces méchants sont très méchants, les gentils ont tout compris et sont tout gentils, les martyrs sont pleurés et la vie repart ! La grandeur du film se retrouve évidemment dans l’utilisation des images en 3D, on est plongé dans l’univers de Pandora, et quel univers ! Des paysages magnifiques, des personnages d’une beauté séduisante et une imagination débordante, c’est un plongeon dans l’inconnu et un inconnu qui plaît. Dans certains passages du film,
nous sommes des personnages intégrants, le retour à la réalité est difficile, on en redemanderait ! La technique est quasi parfaite -quelques scènes floues- à tel point qu’il en devient alors difficile de dissocier les images réelles et les images de synthèse, la 3D est au service du film. Un autre gros succès de l’image en 3D a été le film d’animation des studios Pixar « là-haut », ce choix artistique est un gros avantage au film, il fait entrer dans la beauté du film et ajoute à la magie. Au contraire, l’utilisation de ce type d’animation dans des films comme Destination Finale 4 poussée à l’extrême peut sembler superflue et lourde, imaginez vous au cinéma avec une paire de seins en 3D (évidemment cela a dû être loin de déplaire à nombre d’hommes) ou vous recevant des litres de sang, des boyaux, des molaires… Enfin si cela répond à l’esprit du film pourquoi pas, à chaque type de film son utilisation du 3D dirons-nous. ! L’avenir du cinéma 3D est bien dégagé, il a un réel potentiel à enrichir les scénarios et à faire entrer le spectateur dans le film. Cela va malheureusement rendre assez triste et monotones nos soirées pop corn – DVD à la maison !
Avatar
Par Ana誰s Leroy
Un aprèm s i r a àP
Par Anaïs Leroy
On attend toutes le week-end avec impatience, c’est un secret pour personne. Quand on pense «week-end» on pense : soirées ! Mais le week-end compte aussi deux belles après-midi à occuper et si on habite près de / à Paris, il y’a un tas de choses à faire dont on n’a pas idée ! Notre Jozeuse Culture s’est penchée sur la question et vous a concocté un petit coktail de sorties à faire selon l’humeur.
La sortie « et si j’étais une star … » Inventez-vous une vie en pleine réalité et mettez-vous dans la peau d’une star pour traverser Paris avec des lunettes noires dans une limousine aux vitres fumées avec chauffeur et bodyguard. Faites-vous déposer dans l’endroit de votre choix où des paparazzis et de faux fans vous attendront pour vous demander des autographes. Ou prenez-vous pour une star de Hollywood en vivant une journée type, coiffure, maquillage, séance photo, conférence de presse dans un palace parisien et pour finir en beauté un dîner dans un restaurant chic. Evidemment, vous garderez un Dvd souvenir de tous ces moments ! Soirée de star Loisir 40 rue Pierre-Brossolette 92500 Rueil-Malmaison 1159 euros la « balade » en limousine
La sortie intello Siroter un cocktail, déguster un whisky ou se faire plaisir avec un chocolat chaud tout en lisant la presse ou un livre dans un confortable fauteuil british que ce soit au milieu de la bibliothèque ou sur la terrasse en face du Louvre, ça se passe au Fumoir. Le Fumoir Bar-Restaurant 6, rue de l’Amiral-de-Coligny M° louvre-Rivoli ou Pont-Neuf Tous les jours de 11h à 2h
La sortie instructive et pratique
La sortie Joze
Un cours que vous remercierez tous les matins, un Self Coaching coiffure par Toni & Guy.
Quoi de mieux qu’une pause champagne après une S’initier aux tendances de la saison, apprendre à se looker et à se constituer sa propre garde-robe grâce aux cours de mode de La belle école. Plusieurs ateliers : le conseil en image qui permet de définir ses couleurs et son style, le relooking vestiaire, pour composer son look personnalisé, le personnal shopping avec des stylistes et des décorateurs, ou encore l’art du chapeau.
Tony & Guy Coiffeur 248, rue St Honoré M° Palais-Royal ou Tuilerie Mercredi 18h-20h Prix : 40 euros
La belle école Boutique-Loisir 7, rue Scheffer M° Rue-de-la-Pompe 75 euros le cours
Le billet
n e i n o
d n lo
Par Farah Mendjour
Farah vit moins loin de nous, à Londres où elle étudie au King’s College. Intégrée depuis longtemps dans l’univers british, Farah a accès à toutes les marques qu’on est obligé de commander sur Internet comme Topshop par exemple (oui c’est une bonne raison d’être jalouse) et vit dans un monde teinté de rock’n’roll. Let’s rock babe ! L’heure n’est décidemment toujours pas à la convention a Londres, il semble que les londoniens ne soient pas prêts à se ranger du cote du gnan gnan. Ici, il n’y a qu’un slogan: avant-garde et excentricité. Ce fut exactement le mot d’ordre pour l’exposition Show Studio Fashion Revolution qui s’est tenue au Somerset House du 17 Septembre au 23 Décembre dernier. Une palpitante expérience au cœur d’un univers de la mode bien loin des statiques photographies des magazines. Dans cette exposition, créée par le site showstudio.com, on retrouve la combinaison de l’art, du film, de la photographie et des nouvelles technologies au service de la réinvention de l’image de mode. Bien sûr, une belle étoffe de personnalités était au rendez vous pour participer à des travaux surprenants. On y a retrouvé John Galliano, Nick Knight, Kate Moss et notamment un des éléments phare de cette dernière fashion week : Alexander Mc Queen. Un petit coup d’œil sur le site internet de showstudio, ça vaut le détour ! Les rues, elles aussi, sont toujours aussi audacieuses, les styles se bousculent et les époques se réinventent à l’infini. Maintenant, reste à savoir oú Sid Vicious peut boire une bonne pinte de bière en compagnie de Run DMC, Pharell et Cindy Lauper... Le centre de Londres ? Très peu pour nous. Pourquoi se contenter des quartiers qui n’ont pour seule tapisserie que des boutiques de souvenirs s’empilant tel des legos, des touristes effrénés qui courent partout et des pubs surfaits au sol bien trop propre.
A Londres c’est clair le vent souffle à l’Est. C’est l’endroit le plus trendy du moment et qui partage les vendredi et samedi soirs d’un bon nombre de londoniens. Faut dire qu’Il n’y a qu’à proximité de Shoreditch High Street où l’on peut en moins de dix minutes passer d’un endroit ou des rockeurs s’égosillent sur des guitares saturées à des salles dans lesquelles des gros beats de Hip Hop ou de Dubstep font vibrer les murs. En ce qui concerne les fringues, à l’Est il n’est pas question de parler de Top Shop. Pourquoi acheter du neuf quand on peut passer ses journées à chiner des pièces uniques dans les innombrables vintage shops qui se déclinent dans le quartier ? Croyez-moi l’odeur de la poussière ne suffit pas à repousser les cliques de fashionistas londoniennes à la recherche de la perle rare. Et après une bonne journée de fouille rien de tel que de rester bien british et de descendre une pinte au George Tavern, pub de l’insolente artiste Pauline Forster, tandis que Kate Moss se fait photographier à l’étage !
Le billet
n i a c i Ér
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Par Clémentine Léger
Clémentine est étudiante en Art et Média à Rollins College, à Orlando, en Floride bien sûr. Elle vit sous le soleil (et on la deteste pour ça) et sur un campus (et là on se rappelle l’épisode de GG dans lequel Blair visitait Yale et on lui en veut encore plus). On t’écoute Clémentine ! Évidemment je vous dis Orlando, vous me répondez Disney World et compagnie. Même si on a tous kiffé Mickey un jour, ce n’est pas de ça dont j’aimerais vous parler mais plutôt de la vie universitaire ici. Le campus Américain est rempli de blondes en tongs et grosses lunettes de soleil et de grands garçons musclés. Il y a aussi les Frat ! Aha, ça vous laisse perplexe ça, qu’est ce que c’est que ce truc là ? Ce sont tout simplement des fraternités (il y en a cinq différentes) où se regroupent les mecs qui se ressemblent. Il y en à une pour ceux qui passent leur vie à la salle de sport, les geeks, les beaux gosses, ceux qui cokent beaucoup… Enfin bref, ce sont eux qui organisent les fêtes étudiantes car le downtown Orlando c’est carrément glauque si t’y vas tout seul à une soirée pas universitaire. On dépend plus où moins d’eux pour se la coller en gros. J’aimerais néanmoins préciser que ça n’a rien à voir avec la night à la Parisienne. Ici ça se rapproche d’American Pie… Énormes kegs de bière, des jeux purement inventés dans le but de se torcher, comme le beerpong (du ping pong avec des verres de bière, si tu perds, tu pites) ou encore les pools parties. Niveau son, hip hop, rap, tout ce qui passe à la radio et est très commercial. À ma grande surprise, le week-end dernier, la fraternité des beaux gosses a organisé un truc absolument génial. Une Graffiti Party dans un parking couvert du downtown Orlando. Tout le monde est arrivé portant le T-shirt
blanc avec le logo de la Frat et des marqueurs. Toute la soirée, on s’est tous écrit des messages d’amours de bourrés sur nos T-shirts… Mais ce qui était surprenant c’était l’absence de mauvaise musique ! C’était même bien, nous avons eu droit à de bons classiques d’électro et même à de la minimal. Pour tous ceux qui aiment le soleil et l’electro, le vendredi et samedi 26 et 27 Mars, à Miami se déroulera l’Ultra Music Festival. Le lineup ? Un truc de fou. Tiesto, Carlcox, Eric Prydz, Dirty South, Deadmau5, Bloody Beetroots, Steve Aoki…Et j’en passe. À tous les coups ça va encore être un carnaval de dauphins jaunes, et de singes roses mais ça promet d’être dingue ! J’y serais. Goodbye friends.
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Joze Magazine remercie Jérôme Bourgeois pour ses précieux conseils, Dorothée Danteny pour son accueil à l’Amuse-Gueule (et son Ricard, entre autres), Kevin Ramalho et Robin Demoucron de nous avoir si bien éclairé (et enfumé), Quentin Boulogne et Pierre Evangelisti de nous avoir si bien crêpé le shooting, Pascal Prevot, les street-stylés d’avoir été là au bon moment (et au bon endroit). Joze remercie aussi ceux qui ont bien voulu nous donner notre chance : Vannessa Ruiz, American Apparel et les bureaux de presse Jean-Marc Fellous, ASAP et Zmirov.
Illustration : Céline Birolleau
Directrice Artistique Zoé Galland zoe@jozemagazine.com
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