VOYAGE IMAGINAIRE.
« Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déception et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force. Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman, rien qu’une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie. »
«Voyage au bout de la nuit» Louis-Ferdinant Céline 1932.
Ouverture.
Une ouverture dans une ouverture comme un chemin, une traversée dans l’ombre à la lumiére. Rien ne serait visible sans la lumière, elle habille les objets, révèle l’espace et permet de modeler les volumes.
J’évoque ici la métaphore du soleil du moucharabiehs : voir sans être vu, rester dans l’ombre, dompter l’air et la lumière avec des formes géométriques simples.
Croquis & Photographie .
Architecture Design
C’est une histoire d’instant, le moment où le discernement se noie et fait basculer le monde dans l’inconcevable, et le réel cède le pas à l’intuition pour devenir impénetrable. La lumière est un facteur important de la mise en scéne de l’espace, elle confère une existence aux objets en reliant l’espace et la forme. «Il y a beaucoup de puissance dans la banalité»
AU COURS DE L’ANNEE.
INTÉRIEUR CITÉ DES SCIENCES
EXTÉRIEUR CITÉ DES SCIENCES
INTÉRIEUR GWATHMEY HOUSE
CHAISE ENZO MARI
CHAISE WASSILY MARCEL BREUER
FIRE SELF PORTRAIT
DOULEUR & DIGNITÉ
COLOR BLIND
COMPLEMENTARY OF GREEN & RED
LÉGÈRETÉ & PESANTEUR
Construire
Architecture c’est Design
stimulant.
Intérieur Cité des Sciences.
Dimensions : 29,7 x 42 cm Technique: Feutre alcool, Poscas, cayons de couleurs
Extérieur Cité des Sciences.
Dimensions: 29,7 x 42 cm Technique: Feutre alcool, Poscas, cayons de couleurs
Intérieur Gwathmey House.
Perspective imaginaire de l’intérieur de la Gwathmay House.
Dimensions : 29,7 x 42 cm Technique: Crayon bleu
Chaise Enzo Mari.
Dimension : 21 x 29,7 cm Technique: crayons Bleu
Chaise Wassily Marcel Breuer.
Dimension : 29,7 x 42 cm Technique: Feutre alcool, Poscas
L’Expression
c’est mon
truc.
Fire Self portrait.
Format : A1 Technique: Peinture Acrylique
Douleur & DignitĂŠ.
Format : Raisin Technique: fusain, craie
Triptyque Technique: Encre
Color Blind.
Complementary of Green & Red.
Format : 21 x 21 Technique: Encre
Attention
contenu
innappropriĂŠ.
Projet vidéo: « L’égèreté et pesanteur » Photos: Julia Daka Directrice artistique : Julia Daka Réalisateur : Laurent Clément Co réalisateur : Lætitia Derieux Danseurs : Maya Davaine & Isaies Santamaria Perez Styliste : Marion Pajanacci et Julia Daka Localisation : LittleGrand Studio
Légèreté & Pesanteur
Un concept, une analyse par la remise en question des critères du parmenide (le lourd est négatif et le léger positif). Elles ne sont pas allégariques. Une légèreté qui est parfois insoutenable lorsque mise en contraste avec la lourdeur du destin. Comme le démontre Milan Kundera dans son roman « L’insoutenable légèreté de l’être ».
( Voyage
entre
Architecture Design
« Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déception et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force».
parenthèses. )
Hors temps.
Je n’avais pas sept ans que je savais déjà que la lente mélopée des petites particules ouatées préfigure ce que ressent le cœur pendant une grande joie. La durée se ralentit et se dilate, le ballet s’éternise dans l’absence de heurts et lorsque le dernier flocon se pose, nous savons que nous avons vécu ce hors-temps qui est la marque des grandes illuminations. Enfant, souvent, je me demandais s’il me serait donné de vivre de pareils instants et de me tenir au cœur du lent et majestueux ballet des flocons, enfin arrachée à la morne frénésie du temps. Est-ce cela, se sentir nue ? Tous vêtements ôtés du corps, l’esprit reste pourtant encombré de parures. Mais l’invitation de M. Ozu avait provoqué en moi le sentiment de cette nudité totale qui est celle de l’âme seule et qui, nimbée de flocons, faisait à présent à mon cœur comme une brûlure délicieuse. Je le regarde. Et je me jette dans l’eau noire, profonde, glacée et exquise du hors-temps.
«L'élégance du hérisson» Muriel Barbery
Homeless smile.
(...) c’est peut-être ça la vie : beaucoup de désespoir mais aussi quelques moments de beauté où le temps n’est plus le même.
Le regard de Mila.
Homeless Family.
Child’s happiness.
Beaucoup de réfléxion sur la fraterie et l’enfance, sur l’amusement une répétion de hasards, sur cette sensation de manque qui m’habite depuis l’enfance.
Forest Keepers.
J’essaye de réaliser les étonnements plutôt que les rêves, lors de mes vagabondages dans les verdures éternelles de Palawan, j’avais l’impresion de lire l’univers, et la forêt était pour moi la plus belle des bibliothèques.
La Juste Croisade.
VOYAGE INTERIEUR.
« Là-bas tout au loin, c’était la mer. Mais j’avais plus rien à imaginer moi sur elle la mer à présent. J’avais autre chose à faire. J’avais beau essayer de me perdre pour ne plus me retrouver devant ma vie, je la retrouvais partout simplement. Je revenais sur moi-même. Mon trimbalage à moi, il était bien fini. A d’autres !… Le monde était refermé ! Au bout qu’on était arrivés nous autres !…»
«Voyage au bout de la nuit» Louis-Ferdinant Céline 1932.
JULIA DAKA juliadaka@hotmail.fr +33782381363