Le magazine des clients Fortuneo juin 2010
fortuneOlemag Toute l’information utile à vos placements
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LA BOURSE PLUS SIMPLE QU’IL N’Y PARAÎT a OUTILS : FORTUNEO SUR VOTRE MOBILE a INTERVIEW : LA BOURSE EST UNE AVENTURE INTELLECTUELLE a Le Coach : ASSURER SES MOYENS DE PAIEMENT a FRAIS BANCAIRES : DES MONTANTS ENCORE MAL éVALUéS a
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tendances
Bourse et marchés
Cinq bonnes raisons
d’être constructif
© D.R.
Didier Bouvignies, associé gérant chez Rothschild & Compagnie Gestion
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a « Une situation n’est jamais toute noire ou toute blanche. Quand un investisseur boursier voit ainsi la conjoncture, c’est qu’il a mal fait son travail. La vérité se situe toujours entre le gris pâle et le gris foncé. » Didier Bouvignies annonce la couleur de sa méthode de travail. Celle-ci l’a plutôt bien servi avant et pendant la crise. Sur la période cruciale 2008-2009, le Fonds Elan Sélection France, qu’il copilote avec Philippe Chaumel, affiche la meilleure performance des Fonds d’actions françaises (1) sur 3 ans en traversant la plus grande
crise boursière depuis 1929, avec un recul de seulement 2 %. Aux yeux de l’associé gérant de chez Rothschild & Cie Gestion, la bonne stratégie consiste d’abord à recenser toutes les couleurs du marché. Actuellement, les coloris clairs sont nombreux : l’investissement repart aux ÉtatsUnis et en Europe. Dans les deux zones, la consommation est à un niveau satisfaisant. Du coup, le paysage serait presque serein. Sauf que, « depuis la fin de l’été 2009, les indices paraissent indécis, sans direction », note Didier Bouvignies. Il importe donc de discerner ce que les investisseurs financiers perçoivent en noir. Ils redoutent l’arrêt des plans de soutien gouvernementaux. Ils craignent aussi la fin du déstockage industriel. La dette publique est également un facteur d’inquiétude. De même que la menace de surchauffe en Asie. Deux palettes opposées se font donc face : chance d’un côté, risque de l’autre. Didier Bouvignies voit cinq bonnes raisons d’adopter
un état d’esprit « constructif ». D’abord, rappelle-t-il, les taux d’intérêt sont appelés à rester durablement bas. Cependant, leur courbe épouse une pente rassurante. Nous ne sommes donc pas dans un scénario à la japonaise d’électro-encéphalogramme plat. Et ça, c’est une deuxième bonne nouvelle. En outre, les réserves de changes de la Chine créent les conditions d’un marché liquide. En quatrième point, l’inflation paraît globalement maîtrisée. Enfin, la zone euro profite du répit laissé à sa monnaie. Elle ne supporte plus le fardeau d’une devise trop forte. « En définitive, conclut Didier Bouvignies, les actions vont retrouver le statut qu’elles n’auraient jamais dû perdre, celui d’un actif dont la rémunération est la juste récompense d’une prise de risque . » a (1) Source Morning Star Interview réalisée en avril 2010.
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à chaque numéro, Fortuneo choisit de donner la parole à l’un des meilleurs experts sur la tendance des marchés.
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4 newS Frais bancaires
© DigitalVision
Des montants encore mal évalués
a Depuis 2009, les Français reçoivent chaque début d’année
le montant des frais bancaires qu’ils ont acquitté à leur banque pour chacune de leurs opérations effectuées l’année précédente. Une enquête commandée par Fortuneo (1) montre le décalage entre la perception des particuliers de leurs frais bancaires et la réalité. Tout d’abord, 64,2 % des personnes interrogées avouaient ne pas connaître ce montant pour l’année précédente.
De plus, 74,5 % pensaient payer moins de 100 € par an (alors que la moyenne se situe plutôt aux alentours de 150 €). Par ailleurs, certains prélèvements sont jugés injustifiés : arrivent en tête la facturation des retraits par carte dans les distributeurs autres que ceux de leur banque (89 % des personnes interrogées), les frais de consultation des comptes sur Internet (86 %) et les frais de virement vers d’autres banques (78 %). À noter aussi le flou qui entoure la notion de package : 13 % des personnes ne savaient pas si elles en possédaient un. Et parmi les 40 % qui en avait un, 40 % ne voyaient pas les économies que ce service était supposé leur procurer. Enfin, 72,5 % déclaraient ne pas utiliser toutes les options proposées. Autant d’éléments qui incitent à « arrêter de banquer » ! a (1) Baromètre réalisé par Ipsos auprès de 1 018 internautes bancarisés de 16 à 64 ans, du 18 au 21 décembre 2009.
Nouveau
Vos opérations encore plus sécurisées a Afin de sécuriser encore plus vos opérations
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bancaires réalisées par Internet, Fortuneo mettra en place en juin 2010 un système conforme aux exigences de la Banque de France. Fortuneo vous enverra, par SMS ou par serveur vocal, un code sécurité à usage unique, à utiliser dans un laps de temps limité, pour valider chaque opération sensible réalisée sur www.fortuneo.fr.
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Les opérations sensibles peuvent être par exemple : a la mise à jour de vos données personnelles (adresses, numéros de téléphone…), a l’ouverture d’un nouveau compte, a l’enregistrement du RIB d’un compte externe, a l’édition d’un RIB, a l’activation de votre carte bancaire… a
L’éco-prêt à taux zéro en 12 fiches pratiques a Mieux se loger tout en réalisant
des économies, c’est possible, grâce à l’éco-prêt à taux zéro ! Afin de montrer tout l’intérêt du dispositif, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a mis en ligne sur le site du ministère du Développement durable douze fiches présentant des exemples de cas concrets de rénovations de logements éligibles à l’écoprêt à taux zéro. Ces documents donnent des informations sur la meilleure démarche à suivre après un
diagnostic du logement : les cas d’incompatibilités techniques et les points de vigilance concernant les travaux envisageables, l’évaluation des économies d’énergie associées aux travaux, le coût des travaux, le montant de la mensualité de l’éco-prêt comparé à celui d’un prêt classique à 5 %, les possibilités de financements complémentaires en cas de travaux très importants et le cumul de l’éco-prêt avec le crédit d’impôt en faveur du développement durable. a
+web
Pour accéder aux fiches pratiques, rendez-vous sur www.developpement-durable.gouv.fr
newS
L’Assurance-vie De nouveau, le placement préféré des Français a Après une année 2008 en net repli, la collecte nette de l’assurance-vie française a progressé de 12 % l’an dernier, à 137 milliards d’euros, tout en restant à un niveau inférieur à celui de 2007. L’assurance-vie draine 80 % des flux d’épargne financière et représente plus de la moitié de l’épargne longue en termes d’encours. En présentant ces chiffres, la FFSA (Fédération française des sociétés d’assurance) a réitéré sa proposition d’exonérer d’impôt sur le revenu les produits des contrats d’assurance-vie dont la durée est égale ou supérieure à 12 ans. a
Bourses : la tendance de fond reste positive a Les inquiétudes au sujet de
l’euro et de la dette des PIGS (Portugal, Islande, Grèce, Espagne) n’ont pas altéré la confiance des gérants professionnels. Ces derniers considèrent que des signes de reprise se manifestent, notamment aux États-Unis mais aussi bien sûr dans la zone des pays émergents. Du coup, ils continuent de croire dans les
actions, mais ils sont beaucoup plus sensibles aux choix géographique d’investissement : l’Amérique a leur préférence, suivie de la Chine, de l’Inde, du Brésil et même de la Russie. En Europe, le choix s’effectue au cas par cas. Les belles valeurs, leaders sur leur secteur à l’échelle de la planète, tirent parfaitement leur épingle du jeu. a
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6 newS Aide aux personnes
a Jusqu’au 31 décembre prochain,
les dépenses d’équipements dans l’habitation principale en faveur de l’aide aux personnes (notamment, installation ou remplacement d’équipements spécialement conçus pour les personnes âgées ou handicapées, travaux prescrits aux propriétaires d’habitation dans le cadre de plans de prévention des risques technologiques) ouvrent le droit à un crédit d’impôt. Il s’agit là de la prorogation d’une mesure décidée à titre provisoire à
l’origine. Désormais, le plafond de dépenses (5 000 € pour une personne seule, 10 000 € pour un couple soumis à imposition commune) s’apprécie sur une période de cinq années consécutives comprises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2010. En pratique, il y a donc deux périodes d’appréciation du plafond global pluriannuel : d’une part, du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2009, d’autre part, du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2010. a
© Shannon Fagan/Getty Images
Le crédit d’impôt prorogé d’un an Retraites : les cotisations vont s’allonger a Il faudra cotiser 43,5 ans en 2050 pour toucher
une retraite à taux plein si les règles posées dans la loi de 2003 sont prolongées. Telles sont les conclusions d’un document du Conseil d’orientation des retraites. La durée de cotisation est actuellement de 40,5 ans et doit être portée à 41 ans d’ici à 2012. a
Wall Street grand gagnant sur un an indices matières premières devises
Depuis le début de l’année
Sur 1 mois
Sur 6 mois
Sur 1 an
CAC 40
- 9,98 %
- 12,84 %
- 8,27 %
11,82 %
SBF 120
- 8,06 %
- 12,03 %
- 6,49 %
14,46 %
Dow Jones Index
1,84 %
- 4,71 %
2,05 %
28,44 %
Nasdaq Composite
3,42 %
- 6,71 %
6,78 %
39,68 %
Nikkei 225
- 2,95 %
- 9,21 %
4,54 %
10,48 %
Once d’or
11,81 %
5,73 %
7,62 %
31,61 %
Brent WTI Spot
- 9,25 %
- 15,51 %
- 5,64 %
25,84 %
- 13,92 %
- 9,16 %
- 17,65 %
- 8,60 %
EUR/USD Performances au 17 mai 2010.
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a La Bourse de Paris a certes été
chahutée depuis le début de l’année. Il ne faudrait cependant pas en déduire une défiance vis-à-vis des actions. La preuve, le très beau parcours des indices américains. Les investissements reprennent et la baisse de l’euro est un appui pour les exportations. La hausse de l’or témoigne de l’instabilité générale, mais le précieux métal ne remplit plus autant que par le passé son rôle de valeur refuge. À noter enfin que le prix du baril reste contenu. Si des risques d’inflation existent, le pétrole n’en sera pas à l’origine. a
OUTILS
Fortuneo sur votre mobile : m.fortuneo.fr
T
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Avec le nouveau site mobile m.fortuneo.fr, gagnez en réactivité pour suivre l’actualité boursière et gérer vos comptes en utilisant vos identifiants habituels. Vous pouvez ainsi, par le biais de votre mobile, retrouver le cours des valeurs en temps réel, le palmarès des plus fortes hausses/baisses des principaux indices, les dernières news ainsi que notre émission vidéo de conseils boursiers Achat Vente. Le tout gratuitement, à l’exception du coût facturé par votre opérateur téléphonique. L’ergonomie étant totalement adaptée – l’écran s’ajuste automatiquement au mobile utilisé –, vous disposez de toutes les fonctionnalités pour effectuer aisément vos opérations d’investissement. En un clic, vous pouvez ainsi passer vos ordres, à l’achat comme à la vente, et en suivre leur exécution via le carnet d’ordres. De même, vous prenez connaissance de la valorisation de votre portefeuille en position « intraday ». La
partie connectée vous permettra également de créer, modifier et visionner vos listes personnelles de valeurs. m.fortuneo.fr offre aussi un ensemble de services bancaires. Vingt-quatre heures sur vingtquatre, vous avez la possibilité de gérer votre compte courant en suivant son solde, en consultant l’historique des dernières opérations réalisées et en effectuant vos virements (entre comptes Fortuneo ou vers un compte externe). Enfin, le solde de vos livrets et la valorisation de votre assurance-vie sont également consultables via ce nouveau site mobile. a
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8 OUTILS
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Le champ « estimation » vous indique automatiquement le montant théorique de votre ordre en fonction de la quantité commandée et du prix souhaité. Les zones à compléter s’affichent ensuite en fonction du type d’ordre que vous passez. a Pour encore plus de rapidité, paramétrez vos ordres par défaut en vous rendant sur la rubrique « Configuration du site » : règlement au comptant, la validité jour ou le passage d’ordre à la meilleure limite, ET SURTOUT la double validation rapide… a
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la bourse pour tous GAGNER EN BOURSE, c’est possible, en suivant quelques conseils avant de se lancer.
Actions, Sicav, trackers... offrent un vaste choix de placements.
Trois questions à Stéphane Le Page, auteur de La Bourse, mode d’emploi.
Des mouvements de montagnes russes, un vocabulaire parfois compliqué : la Bourse peut rebuter ou faire peur. Alors qu’elle est passionnante et surtout, rémunératrice !
U
a Une décennie perdue : la chute des actions en 2008 a effectivement provoqué un recul historique. Mais quel placement a ensuite permis, entre mars 2009 et mars 2010, de réaliser une plus-value de 55 % ? La Bourse de Paris ! Et certaines valeurs ont fait beaucoup mieux. Dexia, Renault et Alcatel Lucent se sont revalorisées de 270 %, 208 % et 175,6 %. La chute des cours n’avait rien d’une anomalie. En 2008, le monde entrait dans une récession, fort justement anticipée par les places financières. Si maintenant les cours remontent, c’est parce que bon nombre d’entreprises ont prouvé, pendant la crise, une solidité imprévue qui justifie que les investisseurs leur accordent de nouveau leur confiance. En fait, le marché des actions n’est que le reflet du monde économique.
Simplement, l’image qu’il renvoie est tout le temps décalée. Pour autant, les cours n’ont rien d’artificiel. Ils traduisent une réalité tangible et sérieuse. Une action finit toujours par valoir son prix. Et son prix traduit la valeur de l’entreprise qui a émis des titres sur le marché. Libre aux particuliers d’acquérir ces actions. Quand ils le font, cela veut dire qu’ils acceptent d’accomplir un bout de chemin avec les dirigeants de l’entreprise. Pendant la durée de détention de leurs actions, ils sont copropriétaires, même à un niveau modeste. Vue sous cet angle, la Bourse n’est pas le casino caricatural si souvent présenté à l’opinion. Les actions apparaissent au contraire comme le meilleur véhicule pour aller à la rencontre de la croissance là où elle se trouve. a
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Et si vous en saviez assez
gagner en Bourse ? Pourquoi le nier ? La Bourse sert à gagner de l’argent. C’est un outil de financement de l’économie. Les entreprises viennent solliciter des capitaux pour financer leurs projets de développement.
P
a Pour mener à bien leurs projets, le plus souvent, les entreprises émettent des emprunts ou placent une partie de leur capital en Bourse. Ce sont les actions. Les liquidités qu’elles font ainsi entrer dans leurs bilans leur permettent d’investir dans l’innovation, des diversifications ou des conquêtes de territoires. En contrepartie de sa participation, l’actionnaire sera doublement récompensé. Comme il s’agit d’un pari, si celui-ci est gagnant, l’entreprise sera plus riche et vaudra davantage qu’aujourd’hui dans cinq ou vingt ans. C’est ce que traduit le cours quand il grimpe. Et, en tant que copropriétaire, l’actionnaire est associé au partage des bénéfices. C’est ce qu’il perçoit au travers des dividendes.
Copropriétaire de l’entreprise Il existe deux façons de gagner de l’argent avec les actions : par la plus-value ou par le revenu. Mais la possibilité de gagner est à la mesure du danger encouru. Si la rémunération est forte, c’est en récompense du risque de perdre. C’est pourquoi il ne faut aller en Bourse qu’à la condition de bien se connaître soi-même. Suis-je prêt à perdre temporairement ou définitivement ma mise ? Cette perte sera-t-elle préjudiciable à mon pouvoir d’achat et à celui de ma famille ? Tant que l’on n’est pas sûr de la réponse à chacune de ces questions, le moment n’est pas encore opportun d’y aller. En revanche, si ces obstacles sont levés et si on a le temps devant soi, il ne faut pas hésiter. Historiquement, les actions sont le meilleur placement à long terme.
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Savoir acheter, mais surtout apprendre à vendre
Acheter, c’est facile, mais vendre... Combien de boursicoteurs se mordent les doigts de ne pas s’être fixé un objectif de cours ou un stop ? Le jour où la courbe s’est inversée, ils n’ont pas réagi à temps. Le cours s’est mis à dégringoler, au point de tomber très en dessous du prix d’achat. Un principe fondamental en Bourse : savoir concrétiser ses gains. Quitte à se servir des ordres à seuil de déclenchement, qui vous permettent par exemple de vendre une valeur si le cours baisse.
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pour La Bourse pour qui ? Pour tout le monde !
L’économie, c’est la vie et la Bourse en est la traduction. Tout le monde doit pouvoir s’y lancer, sous réserve de ne pas mettre en péril les finances du ménage. Il est même recommandé d’allouer aux actions une partie de son épargne. C’est maintenant plus facile avec Internet qui simplifie l’accès aux marchés. À l’exemple de Fortuneo, les sites de courtage ont révolutionné les relations entre la Bourse et les particuliers. Chacun peut se constituer son portefeuille, en faisant ses propres choix d’investissement.
Se fixer des objectifs Cependant, toutes les actions ne se valent pas. Certaines méritent de voir leur cours aller très haut. D’autres ne sont que de fausses valeurs. Il faut savoir se fixer des limites. Mieux vaut avoir vendu avant la fin de la hausse que d’être embarqué dans le plongeon qui suit le sommet atteint par un cours. Il convient donc de se fixer des objectifs de cours : à la hausse comme à la baisse. Pour cela, on aura la sagesse de s’équiper d’un dispositif de limitation des pertes. Une fois que l’on a en tête ces principes de base, il est alors possible de reprendre à son compte l’expression d’un célèbre gérant américain, Peter Lynch, devenu milliardaire à 37 ans : « Et si vous en saviez assez pour gagner en Bourse ? » a
Sur quelles actions ou quels secteurs investir ?
La Bourse de Paris est très riche en entreprises cotées et suffisamment diversifiée en secteurs d’activité. Il n’est pas nécessaire d’aller chercher le frisson sur des marchés exotiques mal régulés, où l’on n’est pas sûr de la vraie valeur des titres achetés. Si la croissance se trouve désormais en Chine ou au Brésil, il est possible de la capter à partir d’entreprises françaises bien implantées dans ces zones. En achetant ses titres à Paris, on est sûr de ce que l’on acquiert. Quant au type de valeurs à sélectionner, la réponse relève du choix de chacun. Mais il est toujours plus intelligent d’investir dans les secteurs que l’on connaît, que l’on comprend, que l’on aime : un pharmacien est bien placé pour connaître les forces et faiblesses des grands laboratoires. À l’inverse, il ne sera pas aussi à l’aise pour aborder les valeurs de Défense ou de média. De son propre aveu, Warren Buffett est devenu l’homme le plus riche des États-Unis parce qu’il a investi dans Gillette (les rasoirs qu’il utilise chaque matin) et dans Coca Cola (sa boisson favorite) !
Quand se lancer ? Le plus tôt est le mieux Inutile d’être déjà riche pour se lancer dans l’investissement en actions. De petites sommes régulièrement placées finissent pas prendre de l’ampleur. D’autant que le temps est le meilleur allié de l’investisseur boursier. La durée permet de lisser les accidents de parcours, tandis que dans les phases de hausse, la plus-value s’accumule
d’autant plus lorsque le dividende est réinvesti. On peut acheter des titres au début de sa vie professionnelle, puis interrompre momentanément ses investissements… Si l’on a investi sur de belles valeurs de fond de portefeuille (Air Liquide, LVMH, Total), on ne craint pas grand-chose de les avoir conservées.
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Quels véhicules emprunter pour aller en Bourse ? Trackers et certificats : pour suivre plusieurs performances à la fois
Les actions : la voie d’accès la plus naturelle a Face à l’étendue de l’offre, chacun doit trouver chaussure à son pied. Le choix doit se faire en fonction de ses connaissances. En règle générale, il faut éviter de jeter son dévolu sur la même typologie de valeurs. Ainsi attention aux trop petites capitalisations : quand le nombre d’actions en circulation est faible, il n’est pas facile d’en acquérir, mais il est encore plus dur de les vendre. a
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a Les « trackers ou ETF »(« Exchange Traded Funds ») sont des véhicules conçus pour répliquer la performance de plusieurs indices. Ils s’achètent et se vendent en Bourse exactement comme une action. En une seule transaction, ils permettent de bénéficier de la performance de plus de 180 indices différents. Ils pourraient être comparés à des Sicav, avec cette différence qu’ils sont négociables tout au long de la journée alors que la valeur de la Sicav n’est connue qu’en fin de séance, voire une fois par semaine. Les certificats sont un autre type de valeurs mobilières. Émis par des banques, ils prennent appui sur toutes sortes d’actifs : des actions, des indices, des thèmes d’investissement comme l’or, le pétrole ou les matières premières agricoles. Ces actifs sont appelés des sous-jacents. Le fonctionnement de ces certificats 100 % est simple et similaire à celui des trackers : si le sous-jacent a bondi de 10 %, comme ce fut le cas pour les matières premières au cours des derniers mois, le certificat se revalorise d’autant. a
La gestion collective : le choix entre 9 000 Sicav et FCP a Avec les actions, on prend seul sa voiture. Avec la gestion collective, on monte à plusieurs, dans un autocar et on se laisse conduire. Ainsi, on peut aller partout. Il existe près de 9 000 types de véhicule. Il s’agit soit de Sicav soit de FCP qui fonctionnent selon le même principe. À leur tête, se trouve un professionnel qui gère l’épargne apportée par les clients souscripteurs. À charge pour lui de réaliser les meilleures performances, en suivant les lignes stratégiques définies par l’établissement qui l’emploie. a
13 Quelle enveloppe fiscale choisir ? Le compte-titres ordinaire, le PEA et l’assurance-vie constituent les trois réceptacles naturels pour loger un portefeuille d’actions. Avantages et mise en perspective.
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a On choisira le compte-titres ordinaire si l’on préfère gérer ses actions en direct avec le maximum de souplesse. L’intérêt des deux enveloppes fiscales constituées par le PEA (plan d’épargne en actions) et l’assurance-vie réside dans leur exonération sur les plus-values, passé un temps minimum de détention des titres, de l’ordre de 8 ans. Mais cet avantage doit être évalué à l’aune de trois autres critères : la disponibilité, le risque assumé par l’épargnant et la performance. W PE A (pla n d’épa rg ne en actions) : la Bourse avec une fiscalité avantageuse Avec des versements plafonnés à 132 000 euros, le PEA est réservé aux personnes physiques et majeures fiscalement domiciliées en France. Il est toujours un compte individuel et il est impossible de le céder à un tiers. Seul
le titulaire du plan est autorisé à faire des opérations d’arbitrages, d’achats et de ventes. W Compte-titres ordinaire : le plus large univers d’investissement Le compte-titres ordinaire peut être ouvert aussi bien par une personne morale qu’un mineur et ne disparaît pas avec un changement de domiciliation fiscale de son détenteur. En plus, on peut y loger toutes les classes d’actifs sans contrainte de retraits ou de versements. À l’inverse du PEA, il pourra être individuel, joint, indivis, voire détenu en nue-propriété ou en usufruit. Mieux, il n’est pas limité en nombre ni en termes de plafond. W Le contrat d’assurance-vie : transmission et succession Son principal attrait réside dans sa transmission hors droits de succession, dans la limite de
152 500 euros, tandis que les sommes détenues sur le PEA ou le compte-titres ordinaire rentrent dans l’actif successoral. Au-delà d’un plafond défiscalisé fixé à 152 500 euros, le bénéficiaire se verra appliquer un abattement de 1 500 euros. Puis, il sera taxé à 20 % alors qu’en dehors du cadre de l’assurance-vie, l’impôt peut atteindre jusqu’à 60 % ! Rien à voir avec un PEA ou un comptetitres ordinaire où le montant reçu pourra être amputé de plus de la moitié ! Son second avantage concerne l’exonération des plus-values, limitées à 4 600 euros pour un célibataire et à 9 200 euros pour un couple marié après 8 ans de détention ou taxées à 15 % si le rachat est effectué entre la 4e et 8e année. Toutefois, dans des cas exceptionnels (licenciement, invalidité, retraite anticipée), les rachats peuvent être défiscalisés. a
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14 3 QUESTIONS À
© D.R.
Stéphane Le Page, auteur de La Bourse, mode d’emploi
La Bourse “
est une aventure intellectuelle.”
Quelle préparation recommandez-vous avant de se lancer pour la première fois en Bourse ? Lire la presse, en tout cas s’informer ! Les particuliers qui travaillent en entreprise ont la chance de déjà connaître un secteur. Ils sont habitués à évaluer les forces et faiblesses des différents acteurs. Une telle grille de lecture leur permet de franchir plusieurs étapes. Mais en fait, chacun à son niveau, dispose d’informations p récieuses. Simplement, il faut apprendre à se forger sa conviction par soimême. C’est tout l’inverse du bon tuyau obtenu d’un copain qui lui-même l’a appris d’une source sûre. La Bourse est une aventure intellectuelle. On vient y acheter des histoires : celles d’individus qui, partis de rien, ont inventé un produit qui bouleverse notre vie quotidienne, ou bien de celles d’entreprises qui traversent les siècles et conquièrent le monde. Pour le choix de ses premières valeurs, que conseillez-vous ? Mieux vaut privilégier les valeurs qui ont pignon sur rue, c’est-àdire les sociétés qui ont un long parcours industriel et boursier, qui disposent d’une marque forte. Si les titres en circulation sont nombreux, c’est mieux aussi, car on gagne en liquidité. On peut donc acquérir et céder ses
fortuneole mag | N° 5 | juin 2010
titres plus facilement. C’est le cas des grandes capitalisations. Mais les petites valeurs ont aussi leurs qualités. D’une part, elles mettent en lumière les rouages de l’entreprise. D’autre part, comme elles sont moins suivies par les investisseurs, elles sont parfois délaissées à tort. Le cours du titre est alors injustement décoté. Il faut en profiter avant que le marché ne se rende compte de son erreur.
Faut-il en déduire qu’il faut attendre que les cours soient bas pour entrer en Bourse ? L’investissement actions est une projection dans le long terme… avec des opportunités constantes de court terme ! Si l’on acquiert un titre avec un objectif de cours à un certain niveau à deux ans et que celui-ci est atteint au bout de six mois, il faut savoir prendre une partie de ses bénéfices. Mais si l’on croit fortement au raisonnement qui a conduit à l’achat de ce titre, il ne faut pas l’abandonner. L’aventure intellectuelle reste valable, même si une anomalie du marché a accéléré le processus. Cependant, il faut toujours avoir en tête qu’en Bourse, rien n’est sûr. Un infléchissement des cours peut se produire à tout instant. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hypothéquer des sommes dont on peut avoir besoin à brève échéance. Notamment
L’auteur Stéphane Le Page, 44 ans, est journaliste au service « Marchés » du quotidien Les Echos. Il pratique la Bourse depuis toujours puisque, avant d’entrer dans la presse, il travaillait dans ce qui s’appelait alors les charges d’agents de change. Il a aussi suivi de près l’avènement d’Internet dans les transactions boursières, puisqu’il a dirigé à sa fondation le magazine Trader On line. Son Livre, La Bourse mode d’emploi est un plaidoyer pour une forme d’investissement responsable où le particulier fait valoir tous ses droits d’actionnaire, afin de participer à une meilleure compréhension du monde.
parce qu’elles vont servir à des acquisitions vitales, la maison principale en particulier. Par ailleurs, quand un cours est en chute libre, il faut le laisser se stabiliser. Quand le marché s’est rendu compte de son exagération, la descente s’arrête. Le cours observe un palier. C’est là qu’il faut entrer. Cependant, quand on croit au projet d’une entreprise, c’est la conviction qui prime. Que le cours soit en hausse ou en baisse à un instant T, peu importe : quand on est convaincu, c’est toujours le bon moment pour acheter. a
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© Marc Arundale / PhotoDisc
lecoach
Assurer
ses moyens de paiement Le fait de détenir un ou plusieurs moyens de paiement auprès d’une banque ne permet pas de disposer des garanties nécessaires en cas de vol, de perte et d’utilisation frauduleuse. Optez pour une assurance complète.
L
a Le détenteur d’un moyen de
paiement – que ce soit une carte bancaire, une carte de retrait ou un chéquier – a naturellement tout intérêt à se couvrir contre les risques de perte, de vol et d’utilisations frauduleuses. Or, et c’est un élément souvent peu connu, le risque d’utilisation frauduleuse du moyen de paiement entre son vol ou sa perte et le moment où l’opposition est enregistrée n’est couvert intégralement ni par la banque ni par l’organisme promoteur de la carte bancaire, à savoir Visa ou Mastercard. Souscrire une assurance adéquate permet précisément d’éviter ce type de désagrément. Moyennant une cotisation annuelle de 18 euros (et 12 euros pour le second titulaire d’un compte joint),
l’assurance moyens de paiement de Fortuneo couvre l’ensemble de ces risques. Mieux, ces garanties viennent compléter celles rattachées aux cartes bancaires, à savoir l’assurance voyage ou encore la responsabilité civile à l’étranger. En souscrivant une assurance moyens de paiement, le titulaire bénéficie ainsi d’une indemnisation allant jusqu’à 3 000 euros par sinistre et par année d’assurance. Et les garanties proposées ne se limitent pas aux moyens de paiement.
Des garanties complètes En effet, en cas de perte ou vol des papiers (identité, passeport, carte grise…), des clés (résidence principale, secondaire, véhicules privés de l’assuré) et du téléphone
portable, l’assuré est également remboursé des frais occasionnés. Cette assurance comporte de plus une garantie Achat, à savoir que l’assuré perçoit une indemnisation pour le bien dérobé ou perdu au regard du prix neuf d’acquisition. Un atout particulièrement appréciable. Enfin, il convient de savoir que ce contrat performant assuré par Suravenir permet également de couvrir le titulaire pour tous ses moyens de paiement, c’est-à-dire ceux également détenus dans un autre établissement bancaire. Pour optimiser cet ensemble de garanties, on recommandera juste aux deux titulaires d’un compte joint de souscrire cette assurance de manière à couvrir tous les moyens de paiement rattachés au compte bancaire ou d’épargne. Pour en savoir plus sur cette assurance complète, nous vous invitons vivement à vous rendre sur le site. a
FORTUNEOleMAG est une publication de Fortuneo Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 52 928 634 euros – Courtier immatriculé au registre des intermédiaires en assurance sous le n° 07 008 441 – Siège social : 26 avenue des Champs-Élysées 75008 Paris - RCS Paris 384 288 890 – Symphonis-Vie est un contrat d’assurance-vie de groupe de type multisupport géré par Suravenir - 232 rue Général Paulet - BP 103 29802 Brest Cedex 9. SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital entièrement libéré de 400 000 000 euros. Siren 330 033 127 RCS Brest. – Directeur de la publication : Pascal Donnais – Rédacteur en chef : Grégory Guermonprez – Rédaction : Éric Bengel, Frédéric Georges, François Le Brun – Conception & réalisation : VERBE – Impression : Vincent Imprimeries – Ce document a été imprimé sur du papier 100 % PEFC, issu de la gestion durable des forêts.
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