po rt fo lio
julie lavayssiere architecte de
curriculum vitae portfolio également disponible sur internet : issuu.com/julilie/docs/portfolio_julie_lavayssiere
formation 2015-2016
projet de fin d’études - ensa paris-belleville mention tb - en duo avec Martin Fessard alternative de réhabilitation d’un grand ensemble F.Fromonot, B.Jullien et E.Robin
2014-2015
master 2 - ensa paris-belleville mémoire sur politiques urbaines à Istanbul - mention tb C. Ros V.Foucher-Dufoix
2013-2014
master 1 - istanbul université mimar sinan sections architecture et urbanisme
2010-13
licence en architecture - ensa paris-belleville F.Bertrand J.Galiano et N.Pham G.Desgrandchamps, B.Leroy et N.André
2010
baccalauréat scientifique - cahors options physique et histoire des arts
investissements depuis 2016 2014 2011-2013
2011 2009-2014
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gestion des bénévoles dans un camp de réfugiés auprès de l’association Utopia 56 - Grande Synthe workshop développement et patrimoine avec Cyril Ros en Thaïlande - 4 semaines workshop bellastock - architectures éphémères participation à deux éditions - 4 jours ‘la ville en un souffle’ et ‘greenwashing’ animatrice pour personnes handicapées auprès de l’association APAJH 13 - 8 semaines responsable et animatrice de jeunes de 11 à 17 ans - auprès de l’association SGDF
Julie Lavayssière 20 rue de l’équerre 75019 paris julielavayssiere@hotmail.fr 06 59 88 01 07
expériences professionnelles 2015
agence mamarchitecture - paris stage puis salariée à temps partiel - 5 mois projets, suivi de chantier, dessins extensions, réhabilitations, rénovations, ravalements
2013
fondation architectes de l’urgence - amiens stage - 5 semaines développement de projets, dessins en tous genres, maternités, charpente métallique, laveries mobiles
2012
ateliers de charpente fargal - cahors stage ouvrier - 3 semaines dessins techniques, relevés, pose de charpentes
2011
caissière en supermarché - 4 semaines
compétences langues français anglais turc logiciels autocad archicad allplan photoshop illustrator indesign sketchup 3ds max diplômes bafa avec l’association sgdf brevet de secourisme psc1 permis b 5
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sommaire
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HLM Habitat Lentement Modifié
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le gecekondu, espace d’identité politique
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autour du tamarinier
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îlot frénétique
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36
40
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processus alternatif de rénovation des grands ensembles
d’après le mémoire : transformations urbaines et résistances populaires, les gecekondu d’Istanbul
îlot de vie à Chiang Mai, en Thaïlande
réaménagement d’un îlot en lieu de communauté du quartier à Istanbul
artisanant partagé
création d’un pôle d’artisanat dans le centre d’Istanbul avec partage des ressources
le parvis envolé
espace public suspendu en plein Paris, accompagné d’une maison de quartier
tranches de piscine
petit équipement sportif au bord d’un canal
cour-écrin
extension d’un pavillon, dans le cadre d’un stage
maternité faite pour durer
création d’une maternité en Haïti, dans le cadre d’un stage avec la FAU
50
pour le plaisir
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HLM Habitat Lentement Modifié boulogne-sur-mer
projet de fin d’études en duo avec Martin Fessard encadré par F.Fromonot et B.Jullien exposé à l’ensa paris-belleville et à Boulogne-sur-Mer Le plateau du Chemin-Vert à Boulogne-sur-Mer présente une succession de grands ensembles construits après la Seconde Guerre Mondiale en extension de la ville. Ces grands ensembles, en détérioration accélérée, sont un à un rénovés par le programme national de l’ANRU. Ce programme passant par un cycle de démolition-reconstruction total et un cataclysme financier, nous en proposons une alternative pour la rénovation des grands ensembles en nous appuyant sur l’exemple de Triennal, une fraction du plateau, destiné lui-aussi à une rénovation imminente. Ce programme alternatif se veut durable et incrémentale, tant par son économie que par son architecture et repose sur les ressources locales (associations, matériaux, habitants, paysage) pour sortir du cercle vicieux reconstructiondétérioration-démolition en remettant l’habitant au centre du processus. Ce processus repose sur le chantier, long, lent, ordinaire et habité, encadré par un collectif d’économie mixte : la Maison du Chantier. Celle-ci associe les acteurs du territoire et régie les financements pour les redistribuer aux habitants sous la forme de conseils, de bons pour matériaux et d’un encadrement qualifié. L’habitant est ainsi en mesure de modifier son habitat (son logement plus ses dépendances, partagées, collectives, publiques, intérieures ou extérieures), en fonction de ses besoins, des normes, des nécessités écologiques, économiques, sociales, via la participation et le conseil d’architectes, d’urbanistes, d’artisans. Il change ainsi, peu à peu, ces étendues vertes stériles et ces batiments ‘insalubres’ en une multitude de lieux plus ou moins collectifs. L’espace urbain de ce quartier se compléxifie, se banalise, s’utilise, enfin.
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superposition de temps dans un ilot de Triennal, rĂŠappropriation du sol stĂŠrile via des potagers, des ateliers, des jardins
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Avec l’ANRU, une structure municipale est prévue pour encadrer toute opération de ‘renouvellement urbain’ : la Maison du Projet article 2 “ces nouveaux lieux de concertation et d’élaboration des politiques publiques ouverts aux habitants, aux associations et aux acteurs locaux seront les deux piliers d’une rénovation des pratiques démocratiques dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville”
à Triennal, cela se traduit par : _une communication aux habitants du projet _la réalisation d’une maquette du quartier _accompagne les démarches administratives _aide informelle des habitants pour leurs papiers _des propositions d’ateliers : ‘Home-made’ ‘Home déco’ ‘Jardin’
La Maison du Chantier voit les choses autrement _elle s’inscrit dans un temps lent et long qui dépasse le temps du chantier normalisé _sous le format d’un collectif d’économie mixte composé des acteurs locaux et du territoire _elle est financée par l’Etat, la région, la municipalité, l’Union Européenne, le bailleur social... tout comme le PNRU mais par un budget réparti dans le temps, éclaté _la structure est gestionnaire du stock, du recyclage et de la redistribution des matériaux aux habitants _c’est une aide administrative et technique aux habitants et à toute initiative populaire _elle est lieu d’une veille d’ingénieurs, d’anthropologues, d’architectes, d’artisans, de jardiniers... autant travailleurs que conseillers _elle est partout dans le quartier et ouverte à tous !
10
0
100
espaces verts publics acteurs locaux (bailleur, associations, écoles) ressources spatiales (lieux vides, références) économies marchandes et sources d’emploi économies domestiques et débrouilles
ressources potentielles du milieu
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Nathalie, 28 ans T3, 4ème étage, tour
0
1
2m
logements modifiés au fur et à mesure, avec ou par les habitants 12
Thierry, 55 ans T2, 4ème Êtage, barre
13
mouvement 6, diversité de lieux, individuels, partagés, communs, publics
mouvement 0, l’existant
0
14
10m
la barre
mouvement 6, réappropriation totale du sol et des lieux communs
mouvement 1, ossature de récupération et redistribution des eaux
mouvement 0, l’existant
0
30m
l’îlot 15
le gecekondu, espace d’identité politique
entre transformations urbaines et luttes populaires, les gecekondu d’Istanbul à partir du mémoire de master mention recherche en cours encadré par V. Foucher-Dufoix La colline vierge de Horozköy voit apparaitre ses premiers colonisateurs en 1954, des hommes venus des campagnes turques pour travailler aux alentours dans les usines automobiles et textiles d’une industrie florissante. Ils sont rejoints par leurs familles et le campement grossit rapidement, il abrite 3500 personnes en 1965. Ce bout de colline surmonté d’abris et de maisonnettes fragiles a désormais un nom, le quartier de Gülsuyu. Plus communément en Turquie, on appelle cette typologie un gecekondu (prononcez guédjécondou), désignant à la fois le logement et le morceau de ville produit, ‘posé dans la nuit’ comme le veut sa traduction. A Istanbul, elle représente 10 millions de personnes arrivés entre 1950 et 2000, installés illégalement dans un premier temps sur les terres de l’Etat, et près de la moitié du territoire de la ville. Regroupés par memleket, c’est à dire par villages ou régions d’origine, avec des identités sociales, religieuses ou politiques communes, des réseaux de solidarité entre les habitants se mettent facilement en place dans les gecekondu. A Gülsuyu, l’installation du quartier est tout d’abord porté par la mafia, puis par une association qui tente difficilement de négocier l’électricité et une école avec la mairie de l’arrondissement. Au gré d’une nouvelle vague de migration dans les années 1970, apparaît la politisation du quartier. Des comités socialistes émergent et ils prennent en charge rapidement l’aménagement de ce bout de territoire, sous la forme de deux opérations de planification du nord du quartier. Les rues sont dessinées et les terrains répartis équitablement entre les arrivants, des règles simples sont fixées, notamment sur la hauteur des maisons, et les matériaux (tuiles et briques) sont faits sur place, avec l’aide des voisins. Gülsuyu est alors auto-déclaré kurtarılmıș bölge, c’est à dire ‘zone libérée’, où toute forme de représentation de l’Etat est interdite. On peut lire alors : “Le bidonville est notre droit et nous l’aurons en l’arrachant.” Le Coup d’Etat de 1980 met radicalement fin à cette présence politique et le régime militaire kémaliste alors au pouvoir lance un mouvement de répression envers les mouvances socialistes. Les syndicats et les organisations socialistes sont interdites, leurs représentants arrêtés. Rendu apolitique, le quartier suit un processus de normalisation, encadré par la mairie, via la régularisation des titres fonciers, l’apport de l’eau et de l’électricité, l’autorisation de surélever les maisons, en échange du poids électoral des habitants. L’esprit communautaire s’épuise et la religion tente de prendre la place de la politique en tant que réseau fédérateur. Une nouvelle vague de migration s’ajoute à cela, majoritairement kurde et profondément pauvre, transformant dans les esprits de la classe moyenne turque le gecekondu en une caricature de ghetto à bannir. C’est dans cette brèche que s’est engouffré le gouvernement au début des années 2000. Profitant et alimentant la stigmatisation des gecekondu et de leurs populations, en tant que bidonvilles dangereux aux habitants non-éduqués et délinquants, la préfecture d’Istanbul fait se multiplier les projets de transformations urbaines. Gülsuyu, à l’origine à la périphérie de la ville, est maintenant noyé dans la masse et avec une situation enviable, voire idéale. Les visées de création de gated-communities et de spéculation foncière qu’échafaude la
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municipalité métropolitaine sur ces terrains causeraient le déplacement de la moitié de la population concernée (officiellement de 33 000 personnes alors) et son relogement dans des immeubles à destination sociale en grande périphérie, à l’écart de tout et de tous. Face à ces projets, le quartier recouvre sa mémoire collective et se soulève. Une pétition unanime et un recours à la justice sont d’abord lancés, avec succès ; le processus enrayé quelques temps est loin d’être abandonné par les autorités en charge, contre l’avis de la Cour. Depuis 10 ans maintenant, la mobilisation se poursuit et s’organise, avec l’aide d’associations militantes et de collectifs d’architectes venus en conseillers, mais aussi et surtout par la fédération d’un réseau de gecekondu visés par ces projets de transformation. Ces organisations interquartiers donnent ainsi plus de poids aux résistances locales, à une échelle qu’il est devenu difficile d’ignorer pour le gouvernement. La politisation de Gülsuyu a évolué, elle s’est déplacée d’un activisme syndicaliste à un soulèvement populaire hors de son territoire habituel, en parallèle à un renforcement de la répression. Sur les murs du quartier, les appels les plus récents à la manifestation, notamment pour celles de Gezi Park depuis mai 2013, se superposent aux stigmates d’une ancienne identité politique. Les graffitis et affiches font maintenant écho aux grondements s’échappant du centre d’Istanbul, revendiquant un droit commun à être là, un droit à la ville.
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autour du tamarinier chiang mai - thaïlande
projet de master 2 en duo avec Alice Lerebour encadré par C.Ros logements temporaires, restaurant, ateliers d’artisans Après 3 mois de recherches poussées en groupe sur le logement, la perception de l’environnement, les enjeux de la construction et ses systèmes d’acteurs et de financement en Thaïlande, nous partons en exploration sur le terrain. pour plus de 3 semaines. Avec une arrivée massive annoncée de touristes chinois, la ville verse ces temps-ci dans l’attraction et l’hôtel de luxe, quitte à perdre l’échelle de son habitat, de ses quartiers. Le long d’un axe majeur pour la ville, en étau entre les hôtels et les karaokés peu fréquentables, nous décidons de rétablir cette échelle. Sur ce site, les activités se succèdent au fil de la journée, de la semaine, les usagers de même, sans se croiser. L’îlot créer, autour d’un arbre fédérateur, est un lieu de superposition, des usages, des temps, des activités, des habitués. On y trouve des logements temporaires pour les travailleurs immigrés, qui se partagent certains espaces, des logements pour les familles, des commerces, des
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ateliers d’artisanat, lieux d’apprentissage à leurs heures, des salles d’école du soir, système très prisé en Thaïlande et bien sûr le restaurant pré-existant, légèrement amélioré. Le climat étant une donnée importante de la ville, tant par la chaleur que par l’eau, ce lieu est conçu autour de ces données. Ainsi, les matériaux de construction sont des matériaux locaux, prenant en compte l’ensoleillement, la ventilation naturelle des espaces et dégradant les termes clos et couvert sous toutes leurs nuances. Quant à l’eau, en plus d’être récupérée sur les toits, les fortes pluies peuvent être accueilli en coeur d’îlot sans arrêter l’usage grâce à la topographie créée et à la porosité de certains sols. Enfin, à une échelle plus large, un canal longeant le terrain par le nord et l’ouest permet la régulation des crues en amenant l’eau vers des bassins de rétention et de phyto-remédiation, au sud de la ville.
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masses et limites
mur appui - mur fonction
noyau
mur plié
alignement et porosité mur organisateur : divise ou réuni
traversée
interstice fonctionnelle transparence maîtrisée
chercher des vues
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jeux de hauteur
programme
4eme étage
3eme étage
2eme étage
logement bureaux 1er étage
marché 12 ateliers restaurant-café commerce toit terrasse
rez-de-chaussée
salles de cours polyvalentes
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0
10m
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coupe transversale
sol en brique Ă joints poreux
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panneaux de bois tressĂŠ
panneaux de remplissage en lames de bois
0
assemblage brique Ă claire voie
10m
assemblage brique standard
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îlot frénétique istanbul - turquie
projet de master 1 université mimar sinan réhabilitation d’un ilot dans un quartier d’immigrés logements, hamam, centre sportif, parking silo, jardin Le quartier Tarlabașı est coupé du reste de la ville par une autoroute datant des années 1980.Depuis, il se développe indépendamment et se doit de subvenir par lui-même à tous les besoins de ses habitants. Le manque d’équipements de proximité prend alors tout son sens, notamment ceux concernant les femmes et les enfants, les hommes occupant la rue et les ‘çay evi’ (maisons de thé). Cet îlot est idéalement placé pour servir de recueil à la vie du quartier, jouxtant le marché, protégé en ses bords par des logements. Mon objectif est ici de redonner un centre à ce quartier et des espaces de rencontres accessibles aux populations fragiles. Cela se traduit par un parking-silo pour libérer le coeur d’îlot de l’actuel “otopark”, un petit centre sportif se développant de la rue au jardin, un hamam enterré et des logements remplaçant ceux des années 1960 en mauvais état. Pour ses entités, le jeu se crée à partir des formes traditionnelles et/ou d’éléments légers, ne cherchant pas à s’imposer comme une nouvelle institution dans le quartier mais plutôt comme une proposition de vie en communauté. Les deux lieux développés dans ces pages sont un petit centre sportif et un hamam. Le centre sportif, à la lisière de l’îlot, se fait porte d’entrée accueillante pour les enfants, avec des espaces accessibles au public comme son toit-terrain. Le hamam, enterré, est un replis bien nécessaire pour les femmes du quartier .
Le boulevard Tarlabası comme limite entre le quartier occidentalisé et le quartier immigré
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27
programmes
l’échaffaudage espiègle
centre sportif et associatif à faire : un espace éphémère, pour jouer, se rencontrer, s’entrainer qui laisse le chemin et la vue libre vers le jardin, un échauffaudage ludique
rue bilgin
l’alcôve illuminée
hamam à faire : un espace enterré sacré éclairé à travers la structure et le bois jouant avec les formes traditionnelles
quand j’étais jeune
logements à faire : prendre en compte les tailles de parcelles et organisations spatiales pré-existantes inspirées par les formes vernaculaires
rue kurdela
la tour désertée
parking silo à faire : un échaffaudage sauvage qui ramène la nature dans ce quartier et mène au jardin rue kahya bey
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façades des rues de l’îlot
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l’alcôve illuminée le hamam
. murs en brique et béton . un niveau, 5 mètres sous terre . implanté dans un trou pré-existant . charpente et voutes en bois lamelé-collé .deux épaisseurs de structure constituent la couverture et les dispositifs de lumière
demi-plan enterré et sa coupe
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l’échaffaudage espiègle le centre sportif
. deux niveaux et un terrain sur le toit . indépendance structurelle en acier et bois, planchers secs . un dojo, uns scène, des salles associatives . grand espace de connexion, d’appropriation
jardin +31m
rue +39m rez de rue comme un couloir de la rue au jardin
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artisanat partagé istanbul - turquie
projet de master 1 université mimar sinan construction d’un îlot artisanal Dans le très touristique quartier de Galata à Istanbul, la tradition et la vie locale se perdent, au profit de la gentrification. Les petits ateliers de musiciens, menuisiers, céramistes, laissent place aux galeries, cafés, commerces. Un savoir s’évanouit lentement, et si l’on ne peut pas reprendre les lieux tenus par les nouveaux arrivants, on peut redonner une place à l’artisanat, sur le devant de la scène. En parallèle, la gentrification remplace peu à peu le commerce de proximité jusque là populaire, si bien que le quartier, au centre d’un réseau de voies piétonnes très utilisées, en perd son échelle. Dans les rues étroites, un théâtre se terre, loin de la célébrité et de l’éclat, un lieu de quartier modulable, pour tous ses habitants. Quant au pied de la fameuse tour Galata, un nouveau centre de l’artisanat se dévoile, là où se dressait un bâtiment de béton usé et inadapté. C’est un centre de savoirs et d’échange où espaces commun, partagés et individuels s’entremêlent. Le lieu, replié sur lui-même la plupart du temps, à une volonté de préservation du savoir, mais il ouvre ses portes au quartier et aux touristes par le biais d’un marché, une fois par semaine., faisant ainsi parti du quartier à part-entière. Ces deux lieux font le pont entre deux modes d’habiter le quartier.
le quartier touristique Galata, pris dans un réseau prisé de rues piétonnes
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coupe de principe
vue depuis la tour Galata
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relevé de la tour Galata datant du XIVème
. quinze ateliers sur un ou deux niveaux . ateliers indépendants et modulables . lieux partagés : cuisine, ateliers mutualisés, salles libres . lieux ouverts au public : marché, commerces, galeries . charpente bois, refends brique, panneaux bois isolés . gestion de la lumière et du bruit . double-circulation, commune aux artisans, partagée avec l’atelier jouxtant
principe d’une unité de toit abritant des accès indépendants
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0
8m
plan du premier étage accès aux ateliers par le rez-de-chaussée privé ou la passerelle commune
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le parvis envolé
canal de l’ourcq - paris projet de licence 3 centre sportif, maison des associations encadré par J. Galiano et N. Pham Le programme consiste en un complexe sportif, une maison des associations, un café et une librairie soit 6000m2 de programme. Le terrain de 4000m2 se situe au bord du canal de l’Ourcq, tout contre la Petite Ceinture et avec un dénivelé de 3,60m en une surface gauche. La disposition des programmes se fait autour d’un parvis surélevé de 4.50m. Ce parvis se tient à l’arrière de la parcelle, peu visible depuis le canal. La façade sur le canal, recouverte d’un bardage métallique vertical filtrant lumières et vues, conserve la perception de la densité. L’alignement à la hauteur de la petite ceinture et sa proximité avec le parvis transforme ses rails en un objet de désir, raccordant ainsi le parvis à une échelle plus vaste. Une entrée se fait au niveau du canal, c’est celle du complexe sportif, elle desserre au moyen d’un long emmarchement les quatre salles en sous sols et leurs vestiaires ainsi que les trois salles polyvalentes et la partie administrative au premier étage. Une longue rampe se déroule le long de la petite ceinture et permet d’accéder du canal aux commerces se trouvant sur le parvis, se dévoilant et se masquant aux vues en jouant des arcades sous les rails.
coupe étendue sur le canal de l’ourcq
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Réalisée au début du semestre, cette maquette met en regard l’espace public du rez-de-chaussée, dilaté par la présence du canal de l’Ourcq, et les hauteurs des bâtiments, des logements qui réfèrent au domaine de l’intime. Être en hauteur donne la sensation d’un sentiment particulier d’appartenance. Seul deux éléments publics sont en hauteurs dans ce cadrage, la petite ceinture et le pont. Ce projet est donc une place publique qu’on considère nôtre, alignée sur la hauteur de la petite ceinture. 38
dojo
salle de danse
salles polyvalentes
premier étage en L, les salles tournées vers le canal
maison des associations
librairie
café
rez de parvis - à 4.50m de hauteur tourné vers le parvis
0
10m
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tranches de piscine projet de licence 2 piscine communale et café au bord d’un canal encadré par B. Leroy et N. André Le programme consistait en une piscine municipale avec un bassin de 25m abrité sous une halle en charpente bois. Le site, fictif, est conçu de la même façon que l’édifice lui-même, dans son rapport à la rue, à la densité et à l’eau. Le processus de conception a retenu mon attention dans ce projet où la halle à tout d’abord été abordée comme une entité indépendante et idéale dans son rapport à la lumière et à la structure. La conception s’est ensuite portée sur le reste du programme, avec un regard particulier sur la matière, la poésie de l’eau et le parcours. La halle, point de départ, s’est trouvée modulée pour recréer l’unité de la piscine. La partie de services a été conçue comme l’amorce de la répétition de la halle. Le parcours se déroule en de longues bandes longitudinales que l’on traverse dans la transversale, de la rue au bassin, en jouant sur les hauteurs offertes par la halle. Le rythme de cette traversée est donné par la structure, la lumière et la présence régulière de l’eau du canal. Ce petit équipement s’inscrit dans une zone industrielle revalorisée dont il joue avec les codes. Il se positionne dans le quartier en proposant un lieu de vie public en lien au canal.
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administration
entrée piscine
café
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douches sous la verrière
vestiaires
maquette éclatée, réalisée au 1:100
coupe sur l’administration
coupe sur les vestiaires
coupe sur le cafĂŠ
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cour-écrin colombes
dans l’agence mamarchitecture rénovation et extension d’un pavillon esquisse, dpc, suivi chantier documents extraits du dpc Une petite masion de banlieue, auto-construite avec des parpaings dans les années 70 probablement, et sa dépendance, en fond de parcelle. Sa propriétéaire vient de signer l’achat, souhaite y loger et louer une partie sur rue. L’organisation des espaces doit donc être repensée, le soussol aménagé et les deux corps de bâti reliés. N’arrivant pas à rattraper le retard accumulé sur ce projet, l’architecte en charge me l’a confié. J’ai donc fait passer le projet d’esquisse à avant-projet, déposé le permis de construire, fait le choix du mobilier, des surfaces, rencontré la cliente et les entreprises. La principale difficulté s’est posée sur l’extension entre les deux bâtiments, dans une parcelle de 4,80 mètres de large à son plus fort, pour préserver les 3 mètres de recul nécessaires avec la parcelle voisine. L’extension se résume donc en un couloir, bordé de rangements et de fenêtres, entre les pièces privées et l’espace ‘de réception’. Placée en bordure de parcelle, la maisonette ne permet pas toujours une isolation extérieure. Un nouvel aspect est donné, par un jeu de bordures de toit et de bardage autour de la petite cour. Au sein de cette même agence, d’autres missions m’ont été confiées. Parmi elles, la rénovation des bureaux du siège de la Caisse d’Epargne IDF (gestion des déplacements des salariés et du chantier, dessin du projet, perspectives), la rénovation de plusieurs appartements (esquisses, dpc, choix mobilier, suivi de chantier), la rénovation d’une usine (relevé, dessin technique, conception de l’escalier), rénovations techniques de pavillons de banlieue parisienne, la conception de mobilier en bois sur-mesure.
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plan rdc de l’état projeté
0
3m
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maternité faite pour durer savanette - haïti
dans la fondation des architectes de l’urgence en partenariat avec AFD conception d’une maternité post-catastrophe esquisse Après une catastrophe naturelle ou lors d’un conflit, l’objectif de la fondation est de reconstruire des villes au plus vite et surtout au mieux avec l’expérience de professionnels du bâtiment et de la ville. Cela va de l’expertise des bâtiments endommagés à la maison individuelle, en passant par l’urbanisme et ses réseaux, temporaire ou pérenne, et les équipements de vie et de santé. La fondation se différencie des autres ONG en proposant, non pas des abris mais de véritables maisons, adaptées et résistantes. Ce projet, dont j’ai été responsable pendant la durée de mon stage, était au stade de l’esquisse quand je suis arrivée. Il a donc été question d’implantation, d’épaisseurs, d’accès, de réseaux électriques et hydrauliques. Il s’agit de se positionner entre une zone très dense au nord, les arbres répertoriés, la ravine à enjamber, la piste la longeant et l’accès au sud-ouest. En coupe, l’ajustement se fait entre le déblais et le remblais, dans un soucis d’économie. L’esquisse proposée pour cette maternité est un U dont une aile est projetée au dessus de la ravine pour marquer l’entrée. Le bâtiment du fond, contenant les trois salles, présente une portée plus importante, nécessaire à l’utilisation de la salle. La trame régulière simplifie quant à elle la mise en œuvre locale. Projets auxquels j’ai participé : dessin et devis de l’entrée du siège, dessin d’une cellule sanitaire destinée aux sans-abris de Paris sur base d’un container, suivi d’expertises judiciaires, participation à plusieurs projets en Haïti : maternité de Savanette, évacuation des eaux de l’école de Savanette, organisation et dessin des batiments de l’école de Cannan.
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façade sud, côté entrée original au 100e 400
400
25
400
400 25
400 15
460
400 15
195
25
490
25
25
1175
Sanitaire
Salle d'accouchement
72.9 m2
Salle prépartum
28.5 m2
620
620
Salle post partum
30.4 m2
25 190
190
Sanit. hommes 4 m2
Réception 7.1 m2 25
130
Sanitaires femmes
21.9 m2
3025
Consultation 1
15
215
25
215
25
645
3.7 m2
11.3 m2
Salle de repos personnel
Zone d'attente 15
260
Patio
20.2 m2
25
25
775
3025
25
Consultation 2
25
11.3 m2
25
25
375
25
375
Ravine 6445
215
San. personnel
Accès
plan de la maternité sur le terrain original au 100e SAVANETTE PROJET DE MATERNITE
FONDATION RECONNUE D'UTILITE PUBLIQUE
Esquisse PLAN
Diffusion
AP Phase du projet
-
Hypothèse
M Type
- SAV Site
- RDC Type de plan
JL
- 2 Numero du plan
02.08.2013
- 1:100 Echelle
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pour le plaisir
partout et en tous lieux quelques exemples de dessins réalisés dans ces dernières années, dans ou hors du cadre scolaire rues, panoramas, bâtiments, personnes, situations
Pierre noire - Rue des Beaujolais à Paris -100x70cm
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plume d’une rue lavis de la découpe des toîts Genova - Italie - avril 2013
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portfolio 2016
julie lavayssiere architecte de