I l était une fois une fillette qui ne savait pas sourire. Elle n'était pas heureuse, parce qu'elle... était orpheline. Elle avait beaucoup d'amis mais elle se sentait seule au monde. A chaque fois qu'elle avait un problème, elle ne demandait de l’aide à personne. Elle s'appelait Aimée. Elle avait une petite sœur qui s'appelait Cécile. Ses parents étaient morts dans un accident. Ils les aimaient trop (beaucoup !). Ils les emmenaient toujours au collège. Leur maman, Charlotte, préparait tous les jours des desserts délicieux, un gâteau au chocolat et à la crème fraîche (le dessert préféré d'Aimée). Frédéric, le père (le papa), quand il revenait du travail, jouait avec elles et le petit chien (Lolo). Un jour, Aimée et sa sœur jouaient dans l'orphelinat où elles vivaient, lorsqu'un monsieur qui passait a remarqué (remarqua) Aimée et il a vu (vit) qu'elle ne souriait pas. Il est entré (entra) dans l'orphelinat pour lui parler à elle et à sa sœur. - Salut petites! Qu'est-ce que vous faites?-leur a dit (dit) l'homme, qui s'appelait Didier. - Nous sommes en train de jouer, Monsieur - a répondu (répondit) Aimée. Voulez-vous jouer avec nous? C'est amusant. - Mais, si c'est amusant, pourquoi es-tu triste? - Parce que je n'ai aucune raison de sourire. Didier était étonné. Comment était-il possible qu'une fillette ne sourit jamais ? Il l’a observée (l’observa) plus longuement: elle était très mince et petite, ses cheveux roux cachaient ses yeux marrons. Elle avait environ neuf ans. - Mais tu sais comment sourire, non? Lui a-t-il demandé (demanda-t-il). - Non, monsieur. J’ai oublié de sourire. Lui a-t-elle répondu (répondit-elle). - Mais, ce n'est pas possible, tu ne peux pas oublier de sourire. A-t-il crié (cria-t-il). Alors, je t'apprendrai comment sourire. Didier s'est assis (s’assit) sur une chaise et il lui a dit (lui dit) qu'elle trouverait une raison pour sourire. - Je n’ai aucune raison de sourire. A dit (dit) Aimée. - Tu peux sourire pour que ta sœur soit heureuse et parce que si tes parents étaient ici ils seraient heureux de te voir sourire. La petite était émue par les mots de Monsieur Didier. Elle pouvait sentir ses larmes qui coulaient sur ses joues colorées. Alors, elle a compris (comprit) qu'elle devait apprendre à sourire pour que toutes les personnes qu'elle connaissait ne soient pas tristes. - Monsieur Didier, pouvez-vous faire en sorte que j'apprenne à sourire, s'il vous plaît ! A-t-elle dit (dit-elle). - Bien sûr, ma petite. Tu apprendras à sourire avec moi. Mais pourquoi veux-tu apprendre à sourire ? A demandé (demanda) Didier. - Parce que je veux que ma sœur soit heureuse et que vous rentriez chez vous. - Je te promets que tu souriras-il resta silencieux quelques minutes-.D'accord. À mon avis, ce sont les petites choses qui nous font sourire. - Lesquelles? - Si tu veux connaître quelles choses nous font sourire, tu dois savoir qu'il n'y a rien d’impossible. Tes parents te voient d’où ils sont et ils veulent que tu t'occupes de ta sœur. Tu es heureuse parce que ta vie vient de commencer. Tu as beaucoup d'amis, des personnes qui t'aiment et bientôt tu connaîtras de bonnes choses dans la vie. Mais si tu ne veux pas sourire, aucune personne ne le fera pour toi. Et cette chose qui t’es arrivée, est seulement un accident. Ce n’est pas de ta faute, mais tu ne peux pas t’effondrer pour ça.
A
ce moment, Aimée a compris (comprit) qu'elle n'avait rien pu faire pour que ses parents ne meurent pas et que ce n’était pas à cause d’elle qu’ils étaient morts. Aimée avait changé sa philosophie de vie et son nouvel objectif était de découvrir qui avait été le responsable de l'accident. Elle a commencé (commença) par abandonner l'orphelinat, mais avant elle a parlé (parla) avec sa petite sœur. Elle lui a expliqué (expliqua) qu’il était très important pour elle(Aimée) de savoir tout ce qui s’était passé, si elle voulait avoir une vie normale, comme tous les jeunes de 10 ans. Et si elle ne menait pas l'enquête, elle se sentirait toute sa vie responsable de ne pas avoir aidé ses parents quand elle en avait eu l’occasion. Cécile qui avait seulement 7 ans, mais qui était très intelligente, a compris (comprit) les raisons de sa sœur adorée et lui a permis (permit) de partir avec comme seule condition qu’elle revienne la voir avant ses 15 ans. Si Aimée ne lui rendait pas visite au cours de cette période, Cécile quitterait l'orphelinat et irait la chercher... Les années sont passées. Aimée a maintenant 15 ans. Elle a habité pendant tout ce temps dans sa vieille maison, qui était abandonnée et avec l'aide de Monsieur Didier. Elle a recueilli beaucoup d'informations sur l'accident, mais elle n'a eu aucune piste pour retrouver la voiture qui avait provoqué l'accident et qui avait pris la fuite après le crime. Un jour, Aimée est entrée (entra) dans un magasin pour acheter des aliments pour elle et Lolo et elle a découvert (découvrit) qu'un gars la regardait fixement. - Qu'est-ce que tu regardes? a demandé (demanda) Aimée. - Oh!, pardonnez-moi Mademoiselle...? - Roig, Aimée Roig. - Oh la là! Tu as un prénom très joli. - Merci, comment t'appelles-tu ? - Alexandre Chifflet, pardonne-moi si je t'ai gêné avec mon regard, ton visage ne m’est pas inconnu. - Ça ne fait rien...mais c'est impossible que tu me connaisses, depuis ma plus jeune enfance, j'ai été dans un orphelinat. - Mmm. Je suis désolé. J'ai été un peu grossier, j'aimerais me faire pardonner. Accepterais-tu de prendre un café avec moi ou de venir chez moi manger un de ces jours ? Ma mère fait de très bons desserts. - Oh non merci ... Il vaut mieux tout oublier, je n'ai pas le temps. Merci Alexandre, tu es très gentil. Au revoir ! Alexandre n'avait pas eu le temps de dire un mot. Aimée était partie. Quand Aimée est arrivée (arriva) chez elle, Didier l'attendait avec impatience. - Qu'est-ce qui s’est passé, Didier? - Ma petite, j'ai découvert ce qui était arrivé à tes parents. Il était très préoccupé. - Dis-moi, s'il te plaît ! Dis-moi ! - Quand tu es allée au supermarché, j'ai cherché dans le bureau de ton père et j'ai vu une lettre anonyme pour lui. C'était une lettre avec des menaces. Ton père avait fait quelque chose dans son travail, quelque chose qui n'avait pas plu à une personne, un homme. Cet homme avait été démasqué parce que ton père l'avait accusé d'un vol. - Mon dieu...mais cette lettre est anonyme. Qu'est-ce qu'on doit faire, Didier? - Nous devons aller à la banque où ton père travaillait. On doit découvrir ce qui s’est passé. Quand ils sont arrivés à la banque où le père d'Aimée travaillait, ils posèrent des questions. - Madame, vous pouvez rechercher dans les archives si mon père travaillait ici s'il vous plaît ? A demandé (demanda) Aimée. - Oui, mais comment s'appelait ton père? A-t-elle demandé (demanda-t-elle) - Il s'appelait Frédéric. - D’accord, mademoiselle attendez un moment, s'il vous plaît.
Après une heure, la dame lui a dit (dit) :- Oui, ton père travaillait bien ici mais il est mort. - Il était fâché avec un copain du travail ? - Oui, il s'appelle Pierre, il travaille au deuxième étage. Alors, Aimée est allée (alla/monta) au deuxième étage et elle a vu (vit) Pierre. - Tu es Pierre? - Oui, c'est moi, pourquoi? A-t-il demandé (demanda-t-il). - Parce que tu as menacé mon père dans une lettre. - Ton père était Frédéric? - Oui et tu l’as tué! - Non, il a eu un accident. - C’est de ta faute! - Non, je lui ai écrit une lettre pour qu'il quitte son travail. - Pourquoi ? - Parce qu'il était meilleur que moi, et j'étais très jaloux. Il allait occuper mon poste de travail et j’allais être licencié. Je ne pouvais pas le permettre. - C’est de ta faute si mes parents sont morts. - Je suis désolé, je ne voulais pas ça. Ensuite, Aimée est retournée (revint) chez Didier et elle lui a tout raconté (lui raconta tout). - C'est le moment d’aller voir ta sœur, parce que tu as découvert qui a tué à tes parents- dit Didier - Oui, c'est vrai. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi- dit Aimée. - De rien mais tu ne peux pas oublier de sourire ok? - Ok, je ne l'oublierai jamais et je ne t’oublierai pas non plus. Au revoir Didier. - Au revoir, ma petite, tu peux venir me voir à chaque fois que tu auras des problèmes. Je serai proche de toi parce que tu es comme ma fille. Quand Aimée est arrivée (arriva) à l'orphelinat elle a trouvé (trouva) Cécile dans la chambre et elle pleurait. - Cécile pourquoi pleures-tu ? - Parce qu'un homme m'a dit qu'il allait te tuer. A ce moment, Alexandre est entré (entra) dans la chambre. - Salut, Aimée tu te souviens de moi? - Alexandre! - Oui, c'est moi. - Qu'est-ce que tu veux? - Je veux te tuer. - Pourquoi ? - Parce que mon père est mort à cause de toi. - Qui était ton père? - Mon père était Pierre, l'homme qui a souffert toute sa vie à cause de ta famille, mais je vais tout arrêter maintenant.. - Ce n'est pas possible... Pierre est l'homme qui a causé la mort de mes parents. Comment un gars comme toi peut être son fils??? Es-tu comme lui? Et puis, ce n'est pas possible il était vivant quand je l'ai vu ce matin!! - Oui, mais après il s'est tué, parce qu'il se sentait coupable. Pourquoi as-tu fait ça? Tu voulais le voir mort ? -Je voulais seulement rendre justice.. Alex essaie (essaya) de saisir Aimée pour aller dans un autre lieu où sa petite sœur ne pourrait pas écouter, mais elle a vite bougé (bougea vite), comme si elle avait eu peur...Quand il a essayé (essaya) de s'approcher d’elle. Elle a fait (fit) un mouvement rapide pour se protéger et pour maintenir sa sœur loin de lui...Ça va être difficile ! a pensé (pensa) Alex.
- Je veux parler seulement avec toi- dit Alex
- Je n'ai rien à te dire. Tu crois que je suis responsable de la mort de ton père. Tu ne dois pas parler avec moi, parce que je vais peut-être provoquer un désir de suicide... - Comment une personne aussi belle et perverse comme toi peut-elle exister ? Je sais maintenant la raison pour laquelle ton visage me semble connu... Quelle en est la raison? Tu es la fille de mes rêves et de mes cauchemars...!!
Dans un petit village au nord des Alpes, une femme plus âgée, au visage ridé, s’est levée (se leva) du canapé et s’est dirigée (se dirigea) vers sa chambre. Cinq petits enfants attendaient la fin de l'histoire d’Aurore, leur grand-mère, mais elle leur a dit (dit) que c’était l'heure d'aller dormir. Ses petits-enfants sont allés (allèrent) au lit et ils ont rêvé (rêvèrent) à l'incroyable histoire que leur grand-mère leur a raconté pour les aider à réussir un travail scolaire... Aurore rêve avec son grand amour Alex et elle sourit après l'avoir rappelé. Le lendemain matin sa famille découvre qu'elle est morte...