Chapitre(01) : Le zonage du risque d’inondation Et les aménagements réalisés

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Chapitre(01) : Le zonage du risque d’inondation Et les aménagements réalisés


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Chapitre(01) : le zonage du risque et les aménagements réalisés.

 Chapitre01 : le zonage du risque d’inondation Et les aménagements réalisés

 Introduction :

A travers l’étude analytique du milieu physique et de son rapport avec les inondations, nous avons abordé la question de l’hydro climat et l’hydro morphologie du point de vue des averses que reçoit le bassin, leur fréquence (périodes de retour) et qui par ailleurs sont importantes. La morphologie du bassin (du versant sud) au piémont sud du massif de sidi Rghiss (érosion et sédimentation) impose un zonage de risque concernant les parties exposées a ce risque, cela en deux parties : - Zone à risque - Zone à haut risque. Et aussi la répétition de ces actes après chaque forte précipitation, signifie la présence des failles au niveau des projets réalisés pour le but de lutte contre les crues. Ce pendant il va falloir une étude critique au niveau des aménagements réalisées, afin de déterminer ces failles et essayer de trouver des bonnes solutions pour réduire ce risque.

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1) - L’évolution spatiale de la ville d’Oum El Bouaghi par apport à ses caractéristiques physiques du site : Pour utiliser l’extension ou l’évolution d’un environnement urbain, et la méthode de son développement, il faut passer par les périodes qui ont été derrière son évolution depuis sa nescience. Car ces caractéristiques se différent et se varient à chaque période grâce aux changements climatiques, en laissant derrière elle les traces qui déterminent le type et la manière de construction de chaque période.

1.1) - première phase, avant 1974 (avant la promotion administrative) : Elle a consisté un développement anarchique et aléatoire, où on trouve deux types d’urbanisation : -

type colonial où se trouvent les résidences des colonisateurs. (noyau colonial) Type traditionnel où se trouve le regroupement des algériens. (Dachra de Nord, Dachra de Sud).

On peut distinguer 03 périodes dans cette phase : 

Période (1896-1920) :

Cette période a connue la première apparition du noyau de la ville, à coté de la route national N° (10), en couvrant une superficie de 34 ha, et un nombre d’habitant de 650 hab. Dans cette période rien a signalé car sa situation se trouver loin des de oued MAROUI qui se trouve à l’extrême Est du noyau, et aussi loin de oued KOUIDER qui se trouve à l’ouest de la ville, et même par apport aux autre CHÄABAS.

Forme N°(17) : Période (1896-1920) Noyau colonial

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Période de (1921 – 1953) :

L’extension de la ville dans cette période a prit le coté Est du noyau, formant des maisons anarchiques en mauvaise qualités, et aussi du Sud Ouest de la ville formant ce qu’on appel DACHRA de Sud, en utilisant comme matériaux de constructions : les pierres, le bois, le brick…, avec une population de 2381 hab selon le recensement de 1954. On remarque que dans cette période que la ville garde toujours ses distances par apport aux oueds et CHÄABAS, donc une période tranquille sans danger.

Forme N°(18) : Période (1921-1953) Noyau colonial 

Période de (1954 – 1973) :

Durant cette période la ville d’Oum El Bouaghi a connu un développement anarchique en négligeant les normes d’urbanisme, cela dû à la forte immigration rurale durant la révolution qui s’est produit après l’indépendance, avec un nombre d’habitant de 8989 hab, et une surface de 79 ha, cette évolution était rapide du faite qu’elle couvrait plusieurs CHÄABAS dont on cite : CHÄABAS El ATIQUE, CHÄABAS GHDAIRIA, mais les deux oueds MAROUI et KOUIDER sont toujours a l’écart.

Forme N°(19) : Période (1954-1973)

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1.2) - La seconde phase (1974-2007) (après la promotion administrative) : On distingue deux périodes : 

Période de (1974 – 1987) :

On remarque un développement rapide de la ville, car la ville d’Oum El Bouaghi à bénéficie d’un découpage administrative en obtenant une promotion de chef lieu de wilaya, de ce fait il est apparut des nouveaux cités (ZHUN) telle que : cité ANNASR, cité HHIH El MEKI, cité Ben BOULAID, et aussi la zone d’activité et du dépôt. Z.A.D à l’Ouest d’oued MAROUI, suite a ce développement la surface de la ville a augmenté jusqu’a 217 ha, avec un nombre d’habitant de 34257 en 1987. Donc un développement rapide comme celui la, à nécessite une étude concernant les oueds et les CHÄABAS qui représentent un risque d’inondation pour la ville.

Figure N°(34) : point de déviation

Alors ce n’est qu’en 1976 que ces études ont auraient lieu, et même ceux de l’assainissement et de l’A.E.P Donc ils ont aménagé oued MAROUI en pertuis, et l’évacuation du sous bassin versant d’oued MEROUI est réalisée par la projection d’un canal de chute et de bassins d’amortissements. Et les autres CHÄABAS ont été éliminé suite à une étude car elles étaient submerger. Ces études non pas empêcher la présence des inondations où on signale une inondation qui a eu lieu au DACHRA de Sud, environ en 1978-1979 avec des conséquences de démolition des maisons et des morts aussi 1 .

Forme N°(20) : Période (1974-1987) 1

-D’après un Fonctionnaire de la direction d’hydraulique.

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Période de (1988 – 2007) :

Le nombre de population dans cette période est arrivé jusqu'à 47046 hab en 1998 1, avec un nombre de logement de 10976 en 2000 2. On aperçoit dans cette période l’aménagement d’oued KOUIDER avec une déviation qui le mène à l’Ouest de la ville et qui entoure l’arrière (le Nord) du centre universitaire, en descendant vers la route nationale N° (10) sous le petit pont. Photos N° (28)(29)(30)(31)(32). Figure N°(35) : l’autre vue de déviation D’oued Kouider

Figure N°(36) : oued kouider E n déviations

Figure N°(38) : oued Kouider, Entourant l’université

1

Figure N°(37) : oued Kouider En entourant l’université

Figure N°(39): oued Kouider Passant sous le pont

Données statistiques R.G.P.H. 1998. Estimation du DPAT wilaya d’Oum El Bouaghi

2-

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Forme N°(21) : Période (1988-2007)

Et d’après les statistiques du service des pompiers on a relevé une inondation qui a eu lieu en 1998 à la partie Sud-Ouest de la ville, et un écoulement de fortes précipitations qui a finit sous forme de stagnation de grandes quantités d’eaux cela en 2002. Et aussi il faut signaler que la cité ASSÄADA qui se trouve au Sud de la ville, et la partie ou se trouve la route qui mène vers les pompiers au Sud Ouest de la ville sont victimes des stagnations des eaux de précipitation de pluies qui endommagent les routes et d’autre infrastructures donc une dégradation des voiries. Ce dernier à cause du manque d’entretien des avaloires et des regards qui se trouvent bouchées et qui ne réalisent pas leur mission d’absorption des eaux et le ralentissement de la vitesse d’écoulement des eaux. Figure N°(40) : Cité ASSÄADA

2) - L’habitat et le risque d’inondation à Oum El Bouaghi : 2.1) - La modalité et typologie de l’habitat : La ville Oum El Bouaghi de taille moyenne présente un tissu urbain hétérogène caractérisé par un ensemble de tache discontinue qui suppose une structure discontinue dans le cadre bâti lié aux conditions et à l’histoire de la ville. Cette structure d’habitation dans la ville Oum El Bouaghi présente en générale (03) trois pas d’aspect habitat, individuel, collectif, semi collectif hauteur de bâtiment R+4 et R+5 et R+9. En a 04 quatre modes sont : - Habitat typique. - Habitat régulier : (qui regroupe les lotissements) un habitat qui s’étant souvent en hauteur.

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- Habitat colonial : avec mur porteur fait généralement en pierres et des toits à double versant en tuile et présence de cour intérieure. - Habitat collectif : c’est le type que l’on retrouve généralement dans une même zone et au quel on donne souvent le nom Z.H.U.N. N de logement Total 10676

Colonial N %

Typiquement N %

Collectif N %

Régulier N %

41

4574

5227

465

3,8

0

42,84

48,96

4

4,3 6

Source : D.U.C. wilaya d’Oum El Bouaghi.

Tableau N° (29) : Typologie de l’habitat.

N de logement Total 10676

Individuel N % 5449 51,01

Semi collectif N % 100 0,94

Collectif N % 5127 48,02

Source : D.U.C. wilaya d’Oum El Bouaghi.

Tableau N° (30) : Nombre et taux de logement.

2.2) - Etat de bâti : N logement Total 10676

de

Satisfaisant N %

Vétuste N

%

Précaire N %

278

4737

44,37

153

6

54,

1,43

2

Source : D.U.C. wilaya d’Oum El Bouaghi.

Tableau N° (31) : Etat de bâti.

2.3) - Le matériau utilisé : Nombre de logement Total 10676 3

Parpaing N %

Brique N

499

5192

46,7

%

Pierre N

%

48,63

488

4,57

7

Source : D.U.C. wilaya d’Oum El Bouaghi.

Tableau N° (32) : Matériaux utilisés.

La plupart de cadre de l’habitat est d’un état satisfaisant à part l’ancien tissu (historique) est d’un état vétuste et précaire qui a besoin de réparation (restauration) et revitalisation.

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3) - Réseau routiers : « Village rue » à l’origine d’Oum El Bouaghi c’est développé le long de la RN 10 (la largueur de cet axe = 40m au limite et 15m au centre ville) axe qui reste a ce jour l’épine dorsale de l’agglomération. La morphologie (configuration) générale de l’agglomération reste influencée par cette direction Ouest Est de la nationale, enserrée en outre le Djebel Sidi R’ghiss au Nord et tracé de chemin de fer au Sud. Dés les années 1980 l’initiative a été prise d’évité l’engorgement du centre par une voie de contournement H-boumedienne (la larguer de ce boulevard 30m) au Sud les extensions ayant ainsi pris cette direction du fait du blocage au Nord par la montagne des axes transversaux sont nés pour relier le Nord (central) au Sud (périphérie en développement).

3.1) - Les routes primaires (principale) : Assurent la circulation entre quartier à l’échelle de toute une agglomération ou même entre agglomérations on remarque à Oum El Bouaghi quatre routes principales sont : - RN10 : Ain Beida- Oum El Bouaghi Constantine (1er novembre). - R32 : Khenchela-Ain Zitoune-O E B (20 août 1955). - R164 : Kcer E’sbihi-Ain Babouche-O.E.B. - B-H Boumedienne Abed Allaoua, 19 mai, 5 juillet, Zerdani Hsouna.

3.2) - Les routes secondaires : Assurent la relation, interne d’un quartier. Il y a 15 routes secondaires à Oum El Bouaghi.

3.3) - Les routes tertiaires : Assurent la desserte terminale des habitations ou des activités. Le réseau routier s’organise en plan damier structuré par l’axe principale RN10 ce dernier est percée par des transversales qui servent à desservir par des voies primaires et secondaires et tertiaires. Ainsi que structuré par une voie de contournement H Boumediene. Ce réseau routier est bien desservant et bien établit mais qui manque d’entretien.

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4) - Zonage de risque d’inondation à Oum El bouaghi : Nous avons reparti les zones à risque suivant le degré du risque (zone à risque très élevé représentées en rouge, zone à risque élevé représentées en jaune) et ce en nous fondant sur l’évolution d’un ensemble de travaux réalisés par la direction de l’hydraulique au niveau de oued MAROUI et oued KOUIDER et Châabas, les travaux qui ont sorti nombre de quartiers de la zone à risque. Ainsi, le risque ici est un risque de déferlante dont l’intensité décroît, en allant vers le plat, sous forme d’écoulement diffus (au Nord de Route Nationale N°(10)). Au sud de la RN n°10, le risque est celui des inondations à cause de faible pente (carte N°(14) montrant le zonage à risque à Oum El Bouaghi).

4.1) - Zones à risque très élevé – Rouge- : Ce sont les zones représentées en rouge sur la carte N°(14) c'est-à-dire : Certains quartiers au Sud de la route national N° (10), et les habitats implantés sur les rives des oueds et certains Châabas. - Quartier ENNASSIM : Ce sont des habitats individuels.

Figure N°(41) : Cité ASSADA.

- Quartier ESSÄDA : situé Sud de la ville, c’est une cité d’habitats collectifs et individuels

4.2) - Les zones a risque élevés – jaune- : - Quartier El Amel : il est situé au Nord de la ville, au piémont de la montagne Sidi R’ghiss, ce sont des habitats individuels. Les constructions exposées au risque d’inondations sont représentées sur la carte N°(14) en jaune : - Mosquée El Atique. - Marché hebdomadaire. - silo-tour a grains

Figure N°(42) : exemple sur Les locaux commerce

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- Quartiers Hydra : quartier occupant le Nord de la ville et est constitué d’habitations individuelles, les constructions exposées aux risques d’inondations sont celles en jaune sur la carte N°(14) : - Locaux commerciaux - A.D.E-

Figure N°(43) : Cité EL AMEL

5)- Infrastructures exposées au risque : - Chemin de wilaya N°32. - Route nationale N°10.

Figure N°(44) : une stagnation d’eau à cité Hih El Meki à côté de la rounte nationale n°(10)

Figure N°(45) : Route Nationale n°(10)

Figure N°(46) : Autre vue des photos (40).

Figure N°(47) : Route Nationale n°(10)

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6) - Statistiques des dégâts et interventions des protections civiles (2002-2006) : Mois 2002

Le nombre d’intervention 01

La date d’intervention 18/08/2002

Le nom du lieu A cote de la mairie

2003

14

0205/06/2003

Cité Ghediri

2004

53

2005

01

25/05/2004 16/06/2004 18/12/2004 30/12/2004 18/08/2005

La commune et cité EL KMINE Au niveau de la commune

2006

01

17/07/2006

Cité EL

Les dégâts humains

ESTIKLAL Source : Protection civile de la wilaya d’Oum El Bouaghi.

Les dégâts matériels Pénétration des eaux aux plusieurs maisons, ce qui a mener à la corruption des toits traditionnels et des fissures dans les murs. Pénétration des eaux dans les maisons provoquant des fissures dans les murs + le risque de démolition dans certaines maisons Pénétration des eaux dans les maisons provoquant des fissures dans les murs Pénétration des eaux aux plusieurs maisons, ce qui a mener à la corruption des toits traditionnels et des fissures dans les murs. Corruption total des propriétés dans une maison

Tableau N° (33) : Statistiques des protections civiles.

7) - Assainissement : 7.1) - Constat : La ville d’Oum el Boughi est dotée d’un réseau d’assainissement qui est théoriquement du type séparatif. L’oued Méroui qui traverse la ville du Nord au sud est canalisé sous forme de pertuis à double alvéole 3 * 1.90 m. Cet ouvrage est censé collecter les eaux pluviales de la ville ; toutefois des raccordements de collecteurs d’eaux usées s’y sont greffés.

-

deux collecteurs de 800 mm

-

Un collecteur 1250mm

L’exutoire de ce pertuis se fait à l’air libre juste derrière la voie ferrée. L’ensemble du réseau est relié à un collecteur 1200mm qui traverse au sud de la ville la voie de chemin de fer, longeant la route de MEDFOUN pour déboucher dans une CHÄABA à 3.50 km de la voie ferrée.

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L’état général de ce collecteur est peu satisfaisant nos inspections font ressortir plusieurs défectuosités : tel que : -Détérioration de plusieurs jonctions des buses. -Envasement par endroits très important -Manque de tampons sur plusieurs regards.

7.2) - Autre remarque importante : Le cheminement du collecteur à ciel ouvert à travers les terrains agricoles a contribué à sa détérioration volontaire par les fellahs qui détournent ces eaux usées pour l’irrigation. Il est recommandé d’édifier une clôture en grille zimmerman sur tout le cheminement à ciel ouvert de collecteur. L’ensemble du réseau de la ville est doté de 03 déversoirs d’orage : -Deux se trouvant sur les collecteurs de la zone Ouest de la ville (route de KENCHLA) : pertuis et une ovoïde : 1.40/2.60. -L’autre est situé sur la RN10 menant à AIN BEIDA à proximité de la ZAD. L’état actuel de ces déversoirs d’orages ne peut assurer un fonctionnement normal de ces ouvrages. Un curage et d’éventuelles répartitions s’avèrent nécessaires. Par ailleurs ; selon les informations recueillies auprès de l’APC de Oum El Bouaghi, on dénombre 70 fosses sceptiques.

7.3) - Localisation des rejets : dénomination

X

Y

Z

Observations

- Oued MEROUI - Route de KHENCHLA (DO) - Rejet final

900.00 898.40

292.00 294.20

888.00 910.00

Terre agricole Terre agricole

900.50

291.30

880.00

oued

Source : direction de l’hydraulique. Wilaya d’Oum El bouaghi.

Tableau N° (34) : localisation des rejets.

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7.4) - Evaluation des rejets : Les débits d’eaux véhiculés par les collecteurs sont de nature différente -les eaux usées domestique, commerciales industrielles ou autres. -les eaux pluviales

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Carte N°(15) : plan d’assainissement

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Carte N°(16) : plan des eaux pluviales

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9) - Les projets d’aménagements de la lutte contre les inondations à Oum El Bouaghi : 9.1) - Les projets d’aménagements réalisés Dans le cadre de la lutte contre les inondations causées par les pluies dans le centre ville d’Oum El Bouaghi, la division d’hydraulique de la wilaya d’Oum El Bouaghi a chargé HYDROPROJET-EST d’élaborer le projet d’exécution, après avoir approuver l’étude d’expertise sur le projet SARTHO. Ce présent ce projet consiste à résoudre le problème d’inondation au niveau du centre ville en conservant au maximum les ouvrages déjà réalisés.

a) -Situation actuelle : Le système d’évacuation des eaux de crues de la ville d’Oum El Bouaghi est constitué de galerie, ovoïdes et de buses à travers le centre ville. Lors des crues, les eaux parviennent à inonder plusieurs parties de la ville causant des dégâts matériels considérables et perturbe le trafic routier. Le régime torrentiel des eaux et l’instabilité des talus des CHAABATS ont favorisés le charriage, par le quelle le système d’évacuation est partiellement envasé et dans certain cas total. Du point de vue hydraulique et hydrologique certains ouvrages d’évacuation sont mal projetés et d’autres sous dimensionnés par apport au débit de calcul.

b) - hydrologie : La nature du terrain (dénudé avec formation argileuse et caillouteuse) et le modèle du relief (pente très brute) formant les sous bassins versants de cette protection, laissent supposer que les crues sont assez violentes. Les pluies déversées provoquent un charriage important qui perturbe l’évacuation lors des crues. Pour remédier a ce problème, nous avons établie cette étude hydrologique en vue de déterminer la fréquence de débits évacuer par les ouvrages existants par laquelle seront dimensionnées les ouvrages à projetés. Les paramètres hydrologiques considérés dans cette étude sont : -

l’estimation des caractéristiques physiques et morphologiques des sous bassins versant. L’estimation des paramètres climatiques et pluviométriques. L’estimation des débits de crues.

c) - Estimations des débits de crues : D’après l’analyse et la vérification des débits de crues, il s’est avéré que la fréquence est de 2 pour cent (Q2%), c'est-à-dire une période de retour de 50 ans.

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Une nouvelle délimitation des sous bassins versants s’impose vue que les ouvrages réalisés sur terrain sont différents aux projets SARTHU. Cette situation a conduit à des nouvelles caractéristiques géométriques, par conséquent à des nouveaux débits. Pour la détermination du temps de concentration (Tc), on a utilisé la formule de GIANDOTTI. Les débits de crues ont été calculés par la formule de TURRAZA. Les débits de crues calculés pour les différents sous bassins versants sont présentés dans le tableau suivant :

Nom du sous bassin versant

Numéro du point considéré

Débit de fréquence Q1% et /ou Q2% (m3/s)

Oued MAROUI

1

30.55

CHAABAT EL GHADAIRIA

2

1.26

la 3

0.31

CHABAAT ELATIQUE

4

5.04

Oued KOUIDER

5

32.49

CHAABAT gendarmerie

de

Source : direction de l’hydraulique. Wilaya d’Oum El bouaghi.

Tableau N° (36) : Estimation des débits des crues. Remarque : Nous signalons que les débits de crues des sous bassins versants de Oued MAROUI ET Oued KOUIDER ont été calculé ont raison des nouvelles caractéristiques morphologiques imposées sur terrain, par contre les débits de crues des sous bassins versants des CHAABATS : EL GHDAIRIA, de la gendarmerie et EL ATIQUE ont été adopté du projet SARTHU.

d) - Description des aménagements nécessaires : Apres la détermination des causes principales des inondations provoquées par les eaux pluviales dans les différents points de la ville lors des missions de reconnaissances sur terrain et l’étude d’expertise, l’aménagement est solutionné par la projection des ouvrages suivants : - Un canal d’une longueur de 320m sur oued MAROUI avec 6 chutes et bassins de dissipations d’énergie. Les eaux drainées par le canal sont évacuées par une galerie existante de forme rectangulaire à double section.

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- Projection d’une buse sur la route qui mène à AIN BABOUCHE et la projection d’un canal de forme trapézoïdale pour l’évacuation des eaux pluviales du sous bassin versant. - Un canal de section trapézoïdale sur la CHAABA de l’GHDAIRIA et une conduite enrobée en béton armé relié a la conduite enrobée de la chute. - Un canal de section trapézoïdale sur la CHAABA de la Gendarmerie en amont du pont avec des par fouille. - Un canal de section trapézoïdale sur la CHABAA de EL ATIQUE en amont du pont, avec une chute et bassin de dissipation d’énergie et un mur para fouille. - Un canal de section trapézoïdale sur oued KOUIDER en amont du pont avec 02 chutes et un convergent placé en amont.

Forme N°(22) : Chute et Bassin de dissipation

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Forme N°(23) : Bassin de rétention

Forme N°(24) : Coupe bassin de dissipation

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Forme N°(25) : Chutes

Forme N°(26) : Chutes - coupe-

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Forme N°(27) : Canal trapézoïdal

e) - Descriptions des ouvrages projets : • Oued MAROUI : L’évacuation des eaux de crues de sous bassin versant d’oued MAROUI est réalisé par la projection d’un canal, de chute et de bassin d’amortissement. La section du canal est rectangulaire, avec revêtement en gabion de diamètre Ø150 à 200mm. L’épaisseur du gabion au fond du canal est de 0.50m et de 2.00m. Des parois latérales avec une hauteur de 2.50m et une pente longitudinale de 1 %. Les eaux canalisées par ce canal sont évacuées par une galerie existante. Un convergent est prévu à l’entrée de cette galerie pour mieux centrer les eaux dans cette dernière. Pour atténuer la pente longitudinale du lit de l’oued on a projeté 06 chutes avec bassins d’amortissement pour la dissipation de l’énergie cinétique. La longueur totale du canal projeté est de 320m.

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Forme N°(28) : Profil déblai

Forme N°(29) : Profil Normal

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Forme N°(30) : Profil mixte

• CHAABA EL GHREDAIRIA : Cette CHAABA est aménagé de telle sorte à évacuer les eaux de crues du sous bassin versant dans l’ovoïde existant. Ce système d’évacuation est constitué d’un canal de section trapézoïdale et une buse enrobée. Le canal comprend deux tronçons de longueurs L1=87.96m, et L2=78.01m de pente respectives I1=6.1% et I2=8.26% revêtu en béton. Sa hauteur est de h=1m avec une pente de talus de m=1/1.25 Les eaux de crues du canal sont évacuées à travers la route au moyen d’une buse existante de diamètre Ø1400mm. L’avale de la buse est rattaché a une buse enrobée en béton armé. Elle est constituer de deux tronçons de longueurs L1=32.15m et L2=31.91m avec des pentes longitudinales respectives I1=6.95% et I2=13.16%. Après la jonction des deux buses enrobées de la CHAABA l’évacuation est assurée par une conduite de section rectangulaire jusqu'à l’ovoïde existant.

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• CHAABA de la Gendarmerie : Le canal de la CHAABA est constitué de deux tronçons de longueurs L1=9.00% et L2=104.92m avec les pentes respectives I1=3.09% et I2=13.39% revêtu en béton. Il est de section trapézoïdale de largeur de la base b=0.5m, de pente des talus m=1/1.25 et de hauteur h=0.5m.

• CHAABA EL ATIQUE : L’aménagement de cette CHAABA est réalisé de longueur L= 282.09m et de pente I = 6.0% revêtu en béton. Il présente une section trapézoïdale de largeur a la base b = 1.00m, de pente de talus m= 1/1.25 et de hauteur h= 1.00m. A la fin du canal est projeté une chute avec longueur de L= 11.00m en béton armé pour la dissipation de l’énergie cinétique des eaux de crues.

Forme N°(31) : Ovoïde

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Chapitre(01) : le zonage du risque et les aménagements réalisés.

• Oued KOUIDER : L’aménagement de Oued KOUIDER étudier dans ce projet est la déviation de l’ancien lit d’oued dont le prolongement était ce lui qui a était a la limite de l’hôpital. Cette déviation a permit de dévier une partie importante des eaux de crues par le moyen d’un canal de ceinture en amont de l’université. (Voir la carte n°(17)). Les conditions d’hydrauliques crées par cette déviation n’étaient pas favorables (rugosités du lit de l’oued importante, rayon de courbure faible et un débit de crue considérable), ainsi que le pont réaliser a cette endroit est plus étroit (4.0 x 1.5m), ce qui a permit aux inondations de prendre part a cette endroit pour ce percuter plus tard en aval sur la route national reliant Oum El Bouaghi à Constantine. Pour résoudre ce problème des conditions meilleures sont envisagées. Deux chutes avec bassins d’amortissement dont le but est d’atténuer la pente longitudinale de l’oued, de stabiliser les talus et d’amortir l’énergie cinétique des eaux de crues. Un canal de section trapézoïdale d’une largeur à la base b= 4.00m et de hauteur h= 2.40m avec un revêtement en béton armé a amélioré considérablement la rugosité de l’oued. Il est constituer de trois tronçons de longueurs L1= 62.40m, L2= 6.93m et L3= 55.47m avec des pentes respectives I1= 0.1%, I2= 0.1% et I3= 1.0%. A la fin du troisième tronçon un convergent a été envisagé dont le but d’avoir un bon écoulement et de centrer les eaux sous le pont. La longueur du convergent est de L= 10.00m et une hauteur de h= 2.40m.

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Partie (03)

Chapitre(01) : le zonage du risque et les aménagements réalisés.

Carte N°(17) : déviation d’oued KOUIDER

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Partie (03)

Chapitre(01) : le zonage du risque et les aménagements réalisés.

Conclusion :

Dans ce chapitre on a abordé les solutions réalisées par les autorités et l’effort consenti par la Direction d’Hydraulique pour sortir certains quartiers des zones à risque, le côté ouest de la ville surtout. Et a travers le zonage du risque, les axes et suggestions de l’aménagement, on déduits que : -

la majorité des quartiers de la ville d’Oum El Bouaghi se trouvent du côté sud de la route N° (10), ensuite les quartiers sis dans le bassin des vallées. Des infrastructures de bases sont menacées (routes nationale n°10- route de wilaya n°32). Les solutions apportées manquent de précision et sont insuffisantes. Les solutions préconisées peuvent être efficace, même relativement.

Néanmoins, le nom- généralisation de la protection et son caractère parfois arbitraire, nous a amené a proposé des solutions que nous estimons adéquates en mesure d’endiguer le phénomène, tout en insistant sur la qualité de la protection et du suivi.

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