LUIS SENDON (Artwork)
DAN O’HARE
(Mastering)
HORS SERIE SPECIAL IN GRINDO VERITAS - 37 interviews 100% GRINDCORE NOLENTIA ● DEPARTMENT OF CORRECTION ● GRIST ● INFECTED SOCIETY ● TREPAN’DEAD ● MASSIVE CHARGE ● CRASH VICTIM CANNIBALISM ● INFEST ● FAXE ● THE WASHINGTONIANS ● YATTAI ● UNSU ● GRIND-O-MATIC ● LOVGUN ● GRÜNT GRÜNT ● WARFUCK ● ATARA ● DEFECAL OF GERBE ● GRONIBARD ● COAG ● HAUT&COURT ● ESSEN MEIN SCHEISSE ● EATING SHIT ● MULK ● BLUE HERPS ● DEVOUR THE FETUS ● SATANIC MORPHINE ● UNTAMED ● DEGRADED ● TEMESTA ● INCRUST ● PULMONARY FIBROSIS ● FOETAL INJURY ● EMBRYOPATHIA ● DIKTAT ● L.A.R.D.O.N.
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SOMMAIRE Il est là ! Depuis le temps qu’on en parle, qu’on s’organise, qu’on vous rabâche les oreilles avec ce fameux «Toxic Kaos Magazine», dont vous ne saviez rien mais que vous avez supporté en masse dès le projet annoncé (Merci!), est enfin là. Pas encore entre vos mains, nous y reviendrons, mais bien sous vos yeux. Et j’espère que le résultat sera à la hauteur de vos espérances ! Ce n’était donc pas un «fake», et même si le projet n’est pas encore ce qu’il sera, au format papier, ce hors série «#0» est un premier pas vers la suite, vers tout ce que l’on s’est promis, ou que l’on VOUS a promis. A l’heure du tout-numérique, il n’est pas chose aisée de se lancer dans une telle entreprise, et il faut bien sûr avoir une base, qu’est ce #0, pour convaincre que le projet tient la route et qu’il augure des jours heureux. Pour l’heure, ce numéro spécial est dédié entièrement à la compilation «In Grindo Veritas», sortie le 2 juillet 2013 chez Kaotoxin Records. Compilation réunissant 37 groupes grind, pour 44 titres inédits. De GRONIBARD à HAUT&COURT, de DEVOUR THE FETUS à UNTAMED, en passant par ATARA, NOLENTIA, L.A.R.D.O.N, DEFECAL OF GERBE, PULMONARY FIBROSIS et j’en passe, voilà une compilation qui est un bon florilège de tout ce qu’il se passe «grindement» parlant dans nos contrées. Nous avons échangé quelques mots avec chacun des groupes présents sur «In Grindo Veritas» et nous sommes vite rendu compte que ce projet tenait à coeur à beaucoup. On ressent chez chacun d’un eux, un fierté de faire partie de cette grande famille d’énervés. Florian de DEPARTMENT OF CORRECTION s’est occupé de l’organisation de tout ça, l’artwork a été confié à Luis Sendon, artiste reconnu dans le milieu, et le mastering à Dan O’Hare, guitariste de TOTAL FUCKING DESTRUCTION et de BRUTAL TRUTH, également ingénieur son au Mark-it-Zero Studio. Nous avons bien sûr, discuté également avec ces trois là. L’occasion de vous montrer les dessous de l’organisation d’un tel projet et de revenir, avec tous les acteurs d’ «In Grindo Veritas» sur l’élaboration de tout ça. Kila Mentions légales | Directeur de la publication: Nicolas Williart pour Kaotoxin records. /Editeur en chef: Céline Quenu - toxickaos@kaotoxin.com / Journalistes : Romain Vidal, Maxime Fleurquin, Denis Bernard, Elsa Theron, Louis Chinaski, Arnaud Charlélie.
Florian / La tête pensante 4 Luis Sendon / Artwork 6 NOLENTIA 8 DEPARTMENT OF CORRECTION 9 GRIST 10 INFECTED SOCIETY 11 TREPAN’DEAD 12 MASSIVE CHARGE 13 CRASH VICTIM CANNIBALISM 14 INFEST 15 FAXE 16 THE WASHINGTONIANS 17 YATTAI 18 VENGEANCE 19 UNSU 20 GRIND-O-MATIC 21 LOVGUN 22 GRUNT GRUNT 23 WARFUCK 24 ATARA 25 DEFECAL OF GERBE 26 GRONIBARD 27 COAG 28 HAUT & COURT 29 ESSEN MEIN SCHEISSE 30 EATING SHIT 31 MULK 32 BLUE HERPS 33 DEVOUR THE FETUS 34 SATANIC MORPHINE 35 UNTAMED 36 DEGRADED 37 TEMESTA 38 INCRUST 39 PULMONARY FIBROSIS 40 FOETAL INJURY 41 EMBRYOPATHIA 42 DIKTAT 43 L.A.R.D.O.N. 44 DAN O’HARE / Mastering 46
florian - la tete pensante
Hello, Florian ! commençons par les petites présentations, qui se cache derrière ce prénom ?
Bonjour Kila, et bonjour aux grindeux et aux curieux. J’ai commencé la musique en conservatoire de région à l’âge de 5 ans, et aujourd’hui je suis le guitariste et membre fondateur du groupe de grindcore Department of Correction. Dans le civil, je travaille au contact des musiciens. Je suis kinésithérapeute, spécialisé dans la rééducation des musiciens et le développement des performances instrumentales à la Clinique du Musicien à Paris.
Un vrai passionné, donc ! Quels sont tes styles de prédilections (Grind mis à part, bien sur. ;) )
florian lA TETE PENSANTE Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’un projet tel que celui de la compilation «In Grindo Veritas», ça ne se fait pas tout seul : c’est une histoire de collaborations, d’ententes, d’entraide. Il fallait un homme de confiance, pour gérer la chose ! Et c’est en la personne de Florian (DEPARTMENT OF CORRECTION), un activiste de la scène, que Nico (Kaotoxin) a placé toute sa confiance. D’ailleurs, c’est de lui que venait l’idée, alors choisir un autre aurait été un affront ! Pour Toxic Kaos, Florian revient sur son parcours personnel, et sur l’élaboration d’In Grindo Veritas. Rencontre.
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Mon parcours et mon amour de la musique font que j’aime aller voir des concerts de Classique, particulièrement en orchestre, ou aussi passer ma soirée dans une cave à Jazz. Il me faut par contre un sacré mental pour aller dans une soirée electro-biatch... Quant à mon écoute «at home», je n’écoute quasiment que du grind et ses dérivés. C’est vraiment la musique qui me prend le plus au coeur et aux tripes depuis 4 ou 5 ans, quand à 20-25 ans j’étais vraiment ému par l’écoute du jazz et du classique, et quand à 15-20 ans c’était le rock, le grunge, puis le métal, de préférence violent et novateur. Mon premier CD a été «Scum» de Napalm Death, j’avais 12 ans. Je n’en tire aucune conclusion, j’ai toujours été heureux avec la musique. La différence aujourd’hui est que je la vis à travers mes groupes favoris, mais également à travers ma vie de musicien effectif. Le rêve d’ado qui se réalise à l’heure de la trentaine. Un bon timing je crois.
Tu es donc l’initiateur du projet «In Grindo Veritas». Comment a germé l’idée de cette compilation ? En fait, l’idée me trottait en tête depuis quelques temps de monter une compilation avec que des inédits (autant que possible) et uniquement de groupes français, ce qui constituerait le cadre du projet. Et assez rapidement, quelques semaines après avoir eu cette envie, je ne sais pas trop par quel hasard, de nombreux membres de groupes de la scène française se sont retrouvés autour d’une discussion sur facebook, qui d’après mes souvenirs n’avait ni queue ni tête, comme souvent sur ce site social, mais bon je pense qu’on passait tous
un bon moment à raconter des galéjades et autres calembours... J’ai donc profité de cet instant communautaire pour proposer l’idée, qui a de suite été soutenue par le label Kaotoxin. Nico de Kaotoxin m’a immédiatement propulsé «directeur artistique» du projet, ce qui signifie beaucoup pour moi vis à vis de cette compilation.
C’est la première fois que tu gères ce genre de projet ? Comment s’est passée la collaboration avec Kaotoxin ?
Pour pouvoir participer à la compile, il fallait être un groupe de grindcore (au sens large, grind, grindxcrust, power violence, sludge grind, goregrind, grind-breakcore etc...). Le deuxième critère était d’être un groupe français, ou dont au moins un ou deux membres vivent sur le territoire. La sélection s’est faite après écoute, la place étant donnée en priorité aux groupes qui proposent de la musique qualitative et une réelle activité de concerts ou d’enregistrements. Le but de cette compilation étant d’offrir un panorama de la scène française aux auditeurs français et étrangers, par le biais d’une distribution internationale, en magasin. Ce type de distribution n’étant pas accessible de manière aussi massive à la plupart des groupes de grindcore en général, et français en particulier, il me semblait tout à fait intéressant de délimiter le projet à un pays, comme de nombreux pays le font déjà. C’est ainsi que sur la compilation on va retrouver les fameux Gronibard, Massive Charge, Unsu, Atara, Faxe, Nolentia, Haut et Court, entre autres, et des groupes beaucoup plus confidentiels mais qui ne déméritent pas pour autant.
«In Grindo Veritas» est exclusivement composée de groupes français, une façon de défendre la scène grind française... De manière générale, quel regard portes-tu sur cette scène ?
C’est bien sûr une façon de rendre hommage à la scène française, qui regorge de talents plus ou moins exposés, et où les groupes de grindcore de qualité poussent comme des champignons. Pour avoir pu côtoyer pas mal de membres de groupes ces dernières années, je pense pouvoir dire que d’une manière générale, le grindeux français est un bon vivant, plutôt tourné vers le côté positif des choses, le partage et l’entraide, le goût du travail bien fait et de l’aventure. Et il est vrai que ce sont des valeurs qui sont plaisantes à vivre dans ce milieu. Tout
se fait relativement simplement et sans chichis ni soucis d’égo. Cette ambiance générale se retrouve d’ailleurs dans les concerts de grindcore, qui, sous le déluge de décibels, de blastbeats, d’enchainements d’accords ultra rapides et d’éructations hyper brutales, proposent une ambiance festive et bon enfant dans un pit survolté. Je souhaite donc aussi rendre hommage, à travers cette interview, au public qui soutient la scène, qui partage un moment de plaisir et de déchainement avec les groupes.
Mais dis moi, travailler avec une trentaine de groupes de grindeux, c’est plutôt «L’amour est dans le pré» ou «Cauchemar en cuisine» ?
Tout s’est fait relativement facilement. J’ai pu découvrir pas mal de groupes que je ne connaissais pas et que je suis allé chercher au gré des soirées à parcourir les forums, les reverbnation et les facebook, à avoir écouté des groupes recommandés par des amis et par des groupes déjà sélectionnés... j’ai été aussi sur le terrain tout l’été dans tous les concerts de grind parisiens pour proposer aux groupes qui me plaisaient de participer. Et ensuite tout est allé assez vite. Les titres sont arrivés relativement rapidement, ce qui est un grand signe d’intérêt de la part des groupes pour le projet, puisque la condition de base était de fournir un inédit, ou à défaut dans quelques cas des titres rares. Beaucoup de groupes sont donc allés en studio spécialement pour le projet. Tout ceci a eu un coût certain pour les groupes, ce qui n’est pas rien quand on sait aujourd’hui ce que ça coûte de jouer de la musique. Les groupes sont fiers de promouvoir la compile auprès de leurs contacts, on a vu apparaitre rapidement des teasers faits maison pour l’auto promotion, et le flyer a déjà été largement diffusé par les groupes. Derrière ce projet ambitieux, l’esprit DIY est toujours bien là, plus que jamais. La compile est portée par les groupes, pour les groupes, et la taille du projet fait qu’on va pouvoir toucher un auditoire le plus large possible, sans escroquerie sur la qualité et l’implication des participants. Je crois que finalement, cette grande partie fine à presque 40 groupes s’est déroulée comme dans du beurre. Que du plaisir !
Interview réalisée par Kila
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luis sEndon - artwork
Hey Luis ! Tu as réalisé l’artwork pour la compilation « In Grindo Veritas », dont nous parlerons un peu après. Commençons par parler de ton travail en général, ton univers... Quelles sont tes plus grosses influences ? Je vis à La Corogne, au nord-ouest de l’Espagne, je suis illustrateur et graphiste depuis un peu plus de 10 ans et je suis bassiste dans le groupe de grindcore NASHGUL. depuis que je suis enfant, j’aime le cinéma fantastique, les comics, les histoires d’horreur et les monstres. je suppose que cela se ressent dans mon travail. J’admire de nombreux illustrateurs, mais Bernie Wrightson, Gene Colan, Mignola, Derek Riggs, Ed Repka, Chris Moyen, Mark Riddick, Putrid etc... sont ceux qui m’ont le plus marqué.
On peut très facilement reconnaître ton style à travers tes réalisations, les lignes sont claires mais l’ensemble est chaotique. je pense que tu as développé ce style à travers les années. Est-ce beaucoup de travail ou... est-ce inné ?
luis sendon
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Pourquoi réaliser un tel projet si c’est pour faire les choses à moitié ? Pour l’occasion, l’artwork a donc été confié à Luis Sendon. Graphiste-Illustrateur reconnu dans le milieu (et dans d’autres, à l’extrême opposé). Après avoir réalisé les pochettes de groupes tels que AGATHOCLES et j’en passe, les visuels d’événements reconnus tels que l’OBSCENE EXTREME FEST, etc, Luis s’est donc attaqué à l’artwork de la compilation «In Grindo Veritas», une excellente occasion de faire connaissance avec cet artiste qui a su trouver sa voie et diversifier ses talents.
A mes débuts, je travaillais dans l’illustration enfantine, où les couleurs dominent. Je n’avais jamais travaillé avec des lignes jusqu’à il y a quelques années lorsque j’ai commencé à travailler pour l’artwork de certains groupes. Travailler en noir et blanc fut au début difficile pour moi, mais à présent, je pense avoir trouver ma voie et je me sens plus à l’aise grâce à mes nombreuses réalisation de ces dernières années.
NASHGUL «Malpractive Insurance»
Es-tu autodidacte ou as-tu suivi une formation de graphiste ?
J’ai étudié quelques années dans une école d’art de ma ville, mais mes vrais acquis sont venus plus tard, en cherchant ma voie et en y passant beaucoup de temps. lorsque tu dessines, tu passes ta vie à apprendre et tu as besoin de beaucoup pratiquer pour t’améliorer. Si tu ne bosses pas tous les jours, tu stagnes. il est important de voir le travail des autres également.
Tu travailles en noir et blanc et en couleur. Que préfères-tu ? Est-ce une question de feeling ?
En fait, je préfère le travail en noir et blanc, car comme je l’ai dit, je me sens plus à l’aise de travailler sans couleur, travaillant seulement avec le dessin et l’encre. Néanmoins, travailler d’une manière ou d’une autre dépend de ce que le groupe veut. La plupart d’entre eux préfère les dessins avec beaucoup de couleur, très voyants, mais d’autres vont préférer un ton plus sombre ou purement noir pour leurs covers. C’est une question de goûts.
Ton travail est reconnu à présent. Quel est ton regard sur ton évolution ?
J’ai commencé en réalisant les covers de NASHGUL. Honnêtement, je ne pensais pas ensuite travailler pour d’autres groupes, mais les gens ont commencé à s’intéresser à mon travail petit à petit. Cela a été une grande chance de bosser pour l’Obscene Extreme Fest et le SWR Barroselas Metalfest, car mes illustrations ont été vues par beaucoup de monde.
Tu es capable de faire une réalisation pour l’Obscene Extreme, et également pour un petit commerce à Barbanza. Contrairement à ce que tu fais d’habitude, cela sent le doux printemps et les rires d’enfants. Est-ce important pour toi de diversifier les domaines dans lequel tu travailles? Oui, pour moi c’est très important de varier les styles. en dehors de mes illustrations, je travaille en tant que graphiste et j’ai besoin de plusieurs conceptions d’illustrations pour diverses demandes.
Quelle est la demande la plus folle qu’on ait pu te demander de faire ?
En tant que graphiste, j’ai fait pas mal de cho
ses bizarres. En tant qu’illustrateur... la dernière pour Agathocles a vraiment été drôle à faire.
Revenons sur l’artwork que tu as réalisé pour «In Grindo Veritas». Quelle était l’idée de base ?
C’est tellement facile de travailler avec Nico de Kaotoxin records, il a toujours les idées claires. Il m’a demandé un pressoir à raisin qui transforme les humains en vin, afin de remplir des bouteilles de vin humain. Finalement, nous avons décidé que les bouteilles ne seraient pas très visibles, et nous avons préféré faire un tank géant d’où le pressoir vomirait le vin, et voilà le résultat.
Cette réalisation est vraiment chaotique. Je pense que chacun y verra quelque chose de différent. Selon moi, c’est ce qui pousse à son intérêt. Pourquoi avoir fait ce choix ? C’est une compilation de grind et le grind est le chaos !
Nous arrivons à la fin de cette interview... Merci de m’avoir consacré du temps pour la faire. je te laisse le dernier mot !
Merci à toi et ton intérêt pour mon travail. Si vous voulez voir mes réalisations, jetez un coup d’oeil ici : www.sendonluis.com, là : www.facebook. com/luissendonart et là : http://reflejosdelabismo.blogspot.com/. Et j’ai récemment fait une vidéo sur mon travail avec mon frère ici : http://www.youtube.com/ watch?v=x3L1RLkNVzM Interview réalisée par Kila
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NOLENTIA "Broken toys"
Avec votre premier album, vous vous êtes fait connaître en France. Quelles sont vos attentes avec la sortie de «May the hand... » ? Toujours les mêmes! Vendre assez de disques pour pouvoir enregistrer le prochain, jouer autant que possible, partout, dans des gros fests, dans des squats ou dans ton salon, continuer de rencontrer des gens cools, prendre des gifles avec des groupes cools, boire des bières, bouffer du bitume...la vie d’un groupe en couleur, 3D, THS Dolby Surround quoi !
Votre style est à la frontière du grindcore, du sludge et de pas mal d’autres choses. Comment en êtes-vous arrivés à obtenir ce La pochette de « … One Loud Noise » avait résultat assez unique ? été réalisée par Ghis. Qui a été en charge de Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il n’y a rien de réfléchi réaliser celle-ci ? dans ce qu’on fait, mais en vérité il n’y a pas grand chose de réfléchi ! A aucun moment on s’est dit « Tiens, on va mélanger ça et ça »...le seul principe depuis nos débuts et encore maintenant quand on compose, c’est d’essayer de créer un ensemble dans lequel chaque élément ait une identité et faire en sorte que cet ensemble ait du relief et soit accrocheur.
Quel regard portez-vous sur la scène grind française actuelle ? À l’instar de la scène métal en général, le niveau de la scène grind française n’a plus rien à voir avec le début des années 2000, ça regorge de putains de bons groupes, ça joue et tu n’es jamais à l’abri d’une gifle en concert...La seule ombre au tableau est le manque de lieux pour jouer et parfois, la fréquentation des concerts.
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Presque tout pareil, on fait avec les modestes moyens du bord ! La seule différence est l’ajoût d’un visuel super classe qu’on a également repris pour les t-shirts, par un de mes amis, Florent Lubienicki.
Interview réalisée par Louis
Ville : Toulouse/Albi Le groupe existe depuis 2007 Membres : Ghis/guitare et chant • Raf/basse et chant • Vince/batterie Discographie : Sell Your Soul to Grind’n Roll (EP-2008) • One loud Noise and it’s gone... (2009) • May the Hand that holds the match that will set this world on fire be blessed above all (2013)
DEPARTMENT OF CORRECTION "Vino, vidi, vici" quelques fonds pour une association. Parfois être en compagnie d’un malade d’Alzheimer peut être très drôle et un peu extra terrestre, mais il est vrai qu’il est difficile d’en rire très longtemps. C’est une maladie terrible, qui pour l’instant est inéluctable.
D.O.C s’est rapidement construit une bonne réputation, vous serez présent à l’Obscene Extreme Festival cette année. « Alors, … Comment D.O.C a vu le jour ? Le groupe a été fondé avec le volonté de proposer un heureux ? » Grindcore de qualité, au style relativement accessible sans mettre de côté la brutalité et l’énergie musicale. D.O.C a vu le jour à l’aire de la modernité et de l’avènement des réseaux sociaux. Au départ nous étions 4, nous nous sommes rencontrés sur le Meetic des musiciens, Audiofanzine. Aujourd’hui, nous évoluons en trio, guitare-batterie-chant.
Oui, très heureux ! Nous dépensons beaucoup d’énergie pour faire vivre le groupe. Ca nous permet au final de pas mal voyager de rencontrer plein de monde et de faire toujours plus de projets. je crois que depuis mi 2011, on aura bientôt parcouru 70 000km.....
Interview réalisée par Kila
Comment se passe la composition des titres au sein du groupe ? Florian, le guitariste, apporte des morceaux déjà composés. Les parties guitares donnent un fil conducteur, un peu comme en musique classique... ce qui nous fait parfois entendre dire qu’on joue du grind à tendance black métal, voire à tendance classique ou symphonique... Une fois les cordes composées, on pose la batterie. Yohan a su apporter dès son entrée dans le groupe un regain de vitesse et de brutalité, des blasts et des breaks hallucinants. Puis, cerise sur le gâteau, arrive le chant. Tantôt crié, tantôt growlé.
Pourriez-vous nous parler du titre choisi pour la compilation ? C’est un morceau en 3 parties, dont le nom a été choisi par rapport au titre même de la compile, In Grindo Veritas, une sorte de clin d’oeil à ce jeu de mot ultra lucide de Nico de Kaotoxin qui avait trouvé là un super titre de compilation. Ce titre est tout à fait dans le genre de ce que nous faisons aujourd’hui.
Vous participez également à une compilation qui entre dans le cadre de la lutte contre Alzeihmer, c’est important pour vous, ce genre de projets ? Oui c’est important, le projet est à l’initiative de mon ami Dorian Rainwater (guitariste de Noisear) et de sa compagne, dont la maman est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ce projet a pour but de récolter
Ville : Paris / Bourg en Bresse Le groupe existe depuis 2008 Membres : Florian/Guitare • Yohan/Batterie • Grégoire/Chant Discographie : L’école du Goût (EP-2011) • Splits avec Noisear (2012) et Strong Intention (2013) • Compil’ : In Grindo Veritas (2013) et Tribute to Disrupt (2013) 9
GRIST "another grey day" & ''Tears in rain'' Grist, c’est quoi ?
C’est un groupe de grindcore un peu «crossover» dans le sens ou le style varie un peu d’une compo à l’autre, ça reste bien évidemment du grind mais on pourra autant se retrouver avec des riffs un peu hardcore, blackisant ou sludge... tout dépend de l’humeur du moment en fait. Le groupe est plus ou moins en hiatus car nous ne sommes que 2, Gauthier de Yattaï et moi. C’est un pote, Blastum, batteur d’Antaeus, Merrimack et tant d’autres qui nous ont dépannés pour l’enregistrement.
Comment est né le projet ?
Après mon ancien groupe ((remote)) qui avait des influences largement plus post hardcore que grind à proprement parler, j’avais dans l’idée faire un projet plus direct, dans la lignée de ce qu’on écoutait au tout début, à savoir Gadget, Uphill Battle, Nasum, Sayyadina, etc...
De quoi traitent vos textes ?
Nous abordons des thèmes assez noirs sans pour autant sombrer dans la surenchère malsaine. Nous parlons donc de la dépendance dans toutes ses formes et de ses conséquences. Dépendance aux drogues par exemple, mais aussi sentimentale et les manières de s’en défaire ou pas.
Quels sont vos projets pour la suite ?
On travaille actuellement sur le 1er EP du groupe «Renegades of Grind», un vinyle 10 titres et une reprise non définie pour l’instant, trouver un label puis si l’agenda de Blastum le permet, essayer de tourner un peu, ouvrir pour des groupes de qualités genre Kiss, Manowar, Twisted Sister...
Le mot de la fin ?
Merci a Nico, Céline, Flo de departement of correction, évidemment Blastum qui nous a rendu un putain de service, encore merci ma caille, les potes qui font du son, les potos qui peignent et la RATP. Interview réalisée par Romnin
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Ville : Paris et sa banlieue Le groupe existe depuis 2009 Membres : Gaut’/chant • Nico/guitare&basse • à la recherche d’un batteur... Pas d’enregistrement pour le moment, seulement les titres présents sur «In Grindo Veritas»
infected society "STOP, THINK, CHANGE"
Ville : Amiens Le groupe existe depuis 2010 Membres : Brett’/Chant • Gauth/Basse • Fack/Guitare Discographie : Get Infected (EP 2012) • Snuff Fetish Infection (Split Tape 2013) Yyrkoon, Drowning, Decline Of Humanity, Burgul Torkhaïn, DSK, Tridus Elasticus… Le CV des membres d’INFECTED SOCIETY laisse rêveur. Ces trois doux-dingues (ndlr : si si, je peux en attester, je les connais bien) ont décidé il y a maintenant 2 ans et demi de se lancer dans la mare au grind. Une fois Get Infected sorti chez Kaotoxin en 2012, le trio (quartette avec Roland, la boîte à rythmes) tourne au rythme d’un concert par mois environ, et enchaîne les compos comme les hippies enfilent les perles sur des colliers moches pour filles mal épilées. Une démo, un EP, une split tape, et bientôt un 3-Way split CD qui promet en compagnie de… Surprise ! (ndlr : mais du gros). Fabien « Fack » Desgardins (guitare) raconte la genèse du groupe : « J’ai quitté Decline Of Humanity c ar le moindre petit désaccord prenait des proportions gigantesques. J’ai préféré les garder comme potes plutôt que de rester et qu’on se prenne le chou sans cesse. Mais jouer avec Brédin (chant) nous a vite manqué à l’un et à l’autre, et nous sommes donc partis sur ce projet ». Originalité du groupe : il est dénué de batteur. « Nous nous en sortons de mieux en mieux avec la boîte à rythmes, même sur scène. Nous nous posons donc la question de l’intérêt d’avoir un vrai batteur parmi nous. Je pense que le déclic se fera
si un jour nous tombons sur la bonne personne ». En parallèle, Fack travaille depuis plusieurs années sur un projet plus progressif, notamment inspiré par Devin Townsend. « J’ai pas mal de riffs en stock, écrits à une période où je n’étais pas en très grande forme. Mais aujourd’hui, ça va beaucoup mieux et je suis dans une période de composition dédiée à la brutalité. Nos nouveaux titres durent en moyenne 1 minute 30. On y trouve diverses influences : death, grind, et même des passages hardcore. Ceci dit, je n’ai jamais été très doué pour étiqueter notre musique. ». Une certitude cependant : Infected Society a de quoi fédérer les fans de plusieurs scènes, tant leur musique dépourvue d’artifices tape juste et droit au plus profond de ce chacun a de plus instinctif en lui : des riffs efficaces, mémorisables, un chant scandé qui a tout d’un cri de colère, et des titres variés sur lesquels blastbeats à 260 BPM et mosh parts se côtoient dans la plus parfaite logique, sans la moindre anicroche. Infected Society n’a pas réinventé la roue, mais la leur roule bien droit sur une route qui promet d’être longue. Charlélie Arnaud
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trepan'dead "reborn" Le groupe existe depuis 1998, comment voyez-vous l’évolution du grindcore depuis 15 ans ? La scène grindcore française se porte bien je trouve, beaucoup plus de groupes font du grind aujourd’hui quand hier ils allaient vers le death metal et c’est pas plus mal ! Depuis quelque temps j’ai l’impression que la touche power violence est devenue la tendance émergeante, mais en définitif la variété des sonorités et influences fait que le grindcore de TD n’est pas le même que celui de Departement Of Correction par exemple, et l’écoute de la compilation permettra j’espère de montrer la diversité possible de ce genre extrême et underground qu’est le grindcore, même si pour être un vrai panel de la scène français il y manque quelques groupes à mon sens…
Ville : Valenciennes Le groupe existe depuis 1998 Membres : Aleks/Batterie • Frank/Basse • Chris et Boub/Chant • Ugo/Guitare Discographie : Trepan is not Dead (Demo 1998) • Obsessional Dysfunctions (2006) • Instinct (2012) • Plusieurs splits Quelles sont les retombées (critiques et public) de votre dernier album en date «Instinct» ? Excellentes, tout le monde s’accorde à dire que ce que TD propose aujourd’hui à travers cet album et nos concerts est surement le meilleur de tout ce que nous avons fait jusqu’à présent.
Revenons, d’ailleurs, un peu sur celui ci. Dans quel état d’esprit (influences majeures? Différences par rapport aux précédentes sorties?...) avez vous composé et enregistré cet opus ? On a enregistré «Instinct» dans notre local de répétition, en août 2011. Ugo qui est ingé son s’est occupé de ramener tout le matériel nécessaire à l’installation d’un home studio, puis nous avons enregistré en moins de 15 jours, puis mixé et masterisé l’album. Tout s’est fait à l’instinct, refusant la répétition des prises sons, ne recalant rien, en cherchant volontairement à poser l’énergie et la rage la plus proche du live. Cet album est du DIY, il sonne comme nous pensons le grindcore, direct et brut, avec des racines ancrées dans les origines de ce genre musical.
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Nous l’avons sorti en version CD et notre ami Sboek nous a proposé de le sortir en vinyle avec son label DOUCHEBAG RECORDS. Il est sorti en 2012, et nous travaillons depuis à la composition de nouveaux titres qui sont déjà intégrés à notre setlist live.
On peut aussi vous écouter sur de nombreuses compilations, notamment le tribute to Nasum en 2009 et, évidemment, à «In Grindo Veritas», quel effet ça fait de participer et de contribuer à ce genre de sortie ? Cela ne procure aucun effet particulier. Une compilation si elle est bien diffusée est un bon outil promotionnel. Il permet de rendre multiplier le job de propagande car tous les groupes étant concernés par le support en deviennent des acteurs. Par contre à chaque projet compilation qu’on nous propose, on réfléchi à l’intérêt ou pas d’y participer. L’intérêt et la nature du projet, qui le propose, comment, avec qui. Sur cette compilation nous avons pas mal de connaissances, le label KAOTOXIN est un acteur de notre underground sonore qui a su fédérer et rassembler, c’est un label qui est sérieux et qui nous semble bien bosser, nous ne pouvions pas enregistrer de titre exclusif pour cette compile du coup Nico nous a proposer de mettre un titre tiré de notre dernier album «Instinct».
Quels sont vos projets futurs à court et long terme ? On prépare quelques festivals, une tournée en europe avec INFEST qui sont également sur la compilation, la composition avance à grand pas, on est donc de fait dans l’élaboration d’un prochain album…
Votre mot de la fin pour les lecteurs ?
Gardez la rage, et supportez l’underground !
Interview réalisée par Chris
D’où vient donc cette charge et comment s’est elle formée?
Le groupe s’est formé en novembre 2003, on cherchait à passer de bons moment en jouant la musique qu’on aime, dans l’optique de jouer devant un public. On s’est tournés tout de suite vers le Grindcore car c’est ce qu’on écoutait et appréciait, on se reconnaissait dans les thèmes, et on avait surtout envie de faire une musique bien puissante. De concerts en répètitions, le groupe a trouvé sa formation actuelle en 2007 avec Jérémy au chant, Matt aux fûts, Ptiot à la basse et Vince à la gratte.
MASSIVE CHARGE "That's it"
message. Par rapport à d’autres courants musicaux,
Comment s’est goupillée votre participation ici pas d’artifice, pas de déguisement, on se monà la compile In Grindo Veritas? tre tels que l’on est, et on va droit au but. C’est une On a reçu un mail directement de KAOTOXIN pour mettre en avant cette compil. En prêtant attention à ce mail on a trouvé le projet relativement sérieux et bien organisé donc on a décidé de se lancer dans l’aventure.
chose que tu ne pourras ressentir qu’aux concerts de Grind, et pas ailleurs : vivre sincère et à fond !
Quelles sont les influences extra musicales qui animent Massive Charge?
Aucune ! Plus sérieusement, on est tous les 4 très différents, et ce qui nous réunit dans MxC, c’est cette musique... et la bière... On ne cherche pas d’influenVaste question... Grind, littéralement veux dire ces, on se montre tels que l’on est, même si ce n’est broyer, concasser, alors on dira que ce que l’on veut pas toujours original, on ne cherche aucunement à broyer, c’est la connerie humaine de façon géné- être autrui ou son opposé. rale, tout ce qui fait que l’homme peut parfois être inhumain... C’est pour ça que musicalement, on ne Quels sont vos projets à venir? peut exprimer ces sentiments que par une musique Des concerts ! Nous acceptons tout ce que nous très puissante, basée sur des riffs simples et courts pouvons alors n’hésitez pas à nous contacter. et qui t’en met plein la gueule, histoire de clarifier le Grind On !!! Interview réalisée par Bastardator
Qu’est ce le terme Grind représente pour vous?
Ville : Nancy Le groupe existe depuis 2003 Membres : Matt/Batterie • Ptiot/Basse • Jérémy/Chant • Vince/Gratte Discographie : Silence (2007) • Charge This World (2011)
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crash victim cannibalism "Get it faster (in the face)" Salut les Crash Victim ! Vu que vous êtes encore tout puceau des sorties (du moins avec ce groupe), est-ce que vous pourriezvous présenter et nous dire d’où provient ce nom ? Bah on s’est retrouvés à l’hôpital après un crash d’avion en revenant du Brésil. Sans se connaître on s’est retrouvés être les seuls survivants. On s’est mis à discuter et on s’est rendu compte qu’on revenait tous les quatre de la même convention du fist à Rio... Ça crée des liens forcément... Un jour y’en a un qu’a le foie qu’a explosé. On l’a bouffé sur place et on s’est tiré avec un trachéo qui se réveillait du coma. Voilà.
Quel regard portez-vous sur la scène grind actuelle, et plus particulièrement la scène française ? Il y a trop de groupes qui disent faire du grind.
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D’où vous est venu l’envie de monter un groupe de grind ? On en avait marre du rock celtique créole...
Quels sont vos projets pour l’avenir proche avec Crash Victim Cannibalism ? On vise pour cette année un brutal d’or.
Merci pour vos réponses, à vous le mot de la fin ! Fuck off and die !
Interview réalisée par Louis
Ville : Tours Le groupe existe depuis 2011 Membres : Fabien/Chant • Julien/Guitare • Romain/Basse • Severin/Batterie Aucune sortie à ce jour.
INFEST "Perfection of darbafar"
Votre dernier album, «Moshroom», remonte à 2009. Aujourd’hui, vous revenez en participant à la compilation In Grindo Veritas. Qu’avez-vous fait durant ces quatre années ? Nous avons beaucoup tourné durant ce temps en faisant plusieurs voyages en Europe et en Russie. Cela nous a en effet pas mal occupés et nous avons composé notre nouvel album que nous sommes actuellement en train d’enregistrer. Une sortie est prévue en septembre pour notre prochaine tournée avec Trepan Dead en France et en Allemagne.
A quoi doit-on s’attendre, avec le successeur de la baffe qu’est Moshroom ? A 21 titres encore plus rapides et plus puissant que « Moshroom ». Il était important pour nous d’évoluer un peu après le «Moshroom» qui a quand même reçu de bonnes critiques dans le milieu. Donc ça fuse un peu plus qu’avant. Des news vont arriver très vite. Tenez-vous informés.
Vous avez maintenant quelques années d’existence au compteur, et on peut vous considérer comme des « vieux » de la scène grindcore française. Quel regard portez- Merci beaucoup pour vos réponses, à vous vous sur celle-ci ? le mot de la fin ! Ca fait 10 ans maintenant que nous jouons ensemble et je trouve que la scène ne se porte pas trop mal. Les groupes sont là en tout cas.. Les salles et les orgas un peu moins mais bon ça il me semble que c’est partout pareil.
Merci pour cette interview qui tombe en pré-promo.. La première en fait depuis un bout de temps. Ca va nous remettre dans le bain avant la sortie du prochain skeud. On se voit rapidement sur la route.
Vous apparaissez sur une compilation regroupant plus d’une trentaine de groupes. Que faut-il faire pour se démarquer en tant que groupe de grind ?
Ville : Bayonne Le groupe existe depuis 2003 Membres : Sbeu/Batterie • Pat/Basse • Bud/Chant • Flow/Gratte Discographie : (Demo 2005) • Feel the Rage (2007) • Moshroom (2012)
Je ne sais pas trop quoi te dire. La recette est surement un bon titre, un bon son et un bon placement sur la tracklist.. Je pense que le son y fait pas mal quand même sur ce genre de compil.
Interview réalisée par Louis
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faxe "Steven senegal" & ''Amy was a straight edge'' Comment se sont déroulées les sessions d’enregistrement pour la compile?
Qui sont les FAXE? Les créateurs de la boisson? Alors, on a rien à voir avec les créateurs de cette fabuleuse bière danoise. Il faut reconnaitre que lorsque l’on a découvert cette bière on avait pour projet de créer un groupe et comme il s’agissait de punk on a décidé d’adopter le nom de FAXE.Nous sommes 6 mecs de Paris réunis autour d’une musique orientée punk et qui ne se prennent pas au sérieux. On ne revendique aucun message politique. L’objectif premier a toujours été de prendre du bon temps en essayant d’en donner à ceux qui se déplacent pour nous voir.
Revenons un peu sur toutes les affiches que vous avez partagées. Des bons souvenirs? Oui des bons souvenirs c’est certain. On a eu énormément de chance et cela nous a permis de jouer avec des groupes que l’on apprécie beaucoup (MAGRUDERGRIND, YACOPSAE, WORMROT, PLF, LIVSTID ...). FAXE est une véritable aventure et nous avons fait des découvertes musicales et humaines formidables... Je pense notamment à GRUNT GRUNT (avec qui nous venons de sortir un split) et à certaines assos qui nous soutiennent depuis un bon moment (Eastern Blasting Crew et Play Loud Play Fast en premier lieu).
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Avec des bières ! Plus sérieusement ce fut assez confortable car on a eu du temps pour tout préparer. Nous avons décidé de bosser avec Mathieu Guillon (qui a également bossé avec Wlad Sur le prochain skeud de DIE TO DEATH, son autre projet) et de faire un truc plutôt punk dans l’esprit. On a embarqués tout le matos, et on s’est enfermés chez Guillaume pendant toute une journée avec des bières et les délicieux gâteaux de sa mère (oui, bière et gâteaux, c’est aussi ça le crust !! )
Quelles sont les actualités du groupe?
On est super impatients de faire découvrir «IN GRINDO VERITAS» car la scène française est véritablement riche et méritait un projet tel que celui-ci. Pour la suite, FAXE apparaîtra sur un tribute à DISRUPT ( Power It Up rec. ) aux côtés de pas mal de groupes cools. «The Hangover» va être ré-édité sous peu en CD par Inhuman Homicide rec. avec des bonus tracks sympas. Nous finalisons en ce moment même le master. Enfin, nous sommes en pleine composition du 2ème album qu’on va peaufiner au maximum donc je doute qu’il ne sorte avant début 2014. Interview réalisée par D.D.B
Ville : Paris Le groupe existe depuis 2008 Membres : Mathieu-Wladimir/Chant • Mustapha/basse • Guillaume/Batterie • Jean Francois-Gregory/guitares Discographie : The Hangover (LP 2010) • Splits : Ataque Cardiaco (2010) / Grunt Grunt (2012)
THE WASHINGTONIANS "SOTW"
Quel est l’esprit des Washingtonians ? Pour- Vous aviez fait pas mal de bonnes dates quoi ce nom ? avec des grands du grind. Quel est votre Antoine : Quand on a formé le groupe, on voulait meilleur souvenir ? faire un mélange de ce qu’on on écoute (hardcore, punk, grind) sans ligne conductrice « spirituelle » particulière. On voulait se marrer en faisant un truc énergique. On se connait tous depuis longtemps, donc là-dessus on s’est vite trouvés. Tof : Le nom c’est Garth qui l’a suggéré, ça vient de la série des Masters of Horror. L’histoire est débile à souhait !
Antoine : Certainement le Bloodshed, on s’est vraiment marré, on a bien bu, pas trop mal joué et on a pu voir Dropdead en super forme. Tof : Dropdead c’était vraiment un pur concert. Sinon des bons souvenirs, y’en a plein ! Le dernier concert à l’Izidor, un gros hangar squatté sur le port de Brest où on a joué pendant 1h, du grand n’importe quoi !
Votre dernier enregistrement date de 2011, à Le mot de la fin ? quand le prochain ? Pourquoi n’y-a-t-il rien Merci à Kaotoxin, à Florian Department of Correction, aux gens qui nous ont fait jouer, aux personeu depuis ? Tof : On a tous des emplois du temps bien différents. Entre la vie de famille pour certains, le boulot, les répètes, c’est pas toujours facile de se capter. On a aussi changé de guitariste il y a 6 mois. Antoine : C’est quand même aussi parce qu’on est feignants et fauchés comme les blés. Mais on a une vingtaine de morceaux qu’on est censés enregistrer en mars/avril si tout se passe bien.
The Washingtonians en live, en 3 mots ?
Antoine : Aléatoire, bancal, un chanteur qui est mieux dans le public que sur scène. Tof : Pas mal comme définition ! Je dirais rapide, dans tous les sens du terme.
nes qui viennent aux concerts et qui continuent à acheter des disques ! Interview réalisée par Romnin
Ville : Poitiers Le groupe existe depuis 2009 Membres : Garth/chant • Christophe/basse • Antoine/batterie • Flo/guitares • Fred/guitares Discographie : Démo s/t (2009) • Severed Heads (lp 2011) et diverses compiles 17
YATTAI "NEW ORDER"
On ne décèle pas que du «grindcore» à proprement parler dans Yattaï, mais aussi d’autres influences. Est-ce facile de tout combiner? Effectivement nous essayons de nous faire plaisir en allant chercher dans les différents styles qui nous plaisent et que nous essayons ponctuellement d’explorer. Cela n’a rien de calculé, donc ce n’est pas difficile du tout, on balance, ça vient, ça prend ou pas, c’est aussi simple que ça.
Que signifie Yattaï?
Yattaï ne signifie rien en particulier. Nous cherchions quelque chose de facile à retenir, et qui ne ressemble à rien et surtout qui ne sous-entende rien, pour éviter les redites qu’il peut y avoir dans les canons du genre. Il faut Comprendre qu’en s’appelant Morbid Machin ou DisChoses, les gens s’attendent à quelque chose de ta part. Yattaï est venu un soir d’apéro prolongé. Et les vraies origines de ce nom resteront à jamais secrètes.
Quels sont les actualités pour Yattaï?
- La cassette «Alive and Lovin’» (23 titres sur scène donc), qui est sortie officiellement depuis début mars 2013. Le one sided LP «Fast Music means Love», notre petit dernier - Le CD discographique qui reprendra tous nos enregistrements sur la période 20042011, soit 50 morceaux mine de rien. Une autre galette est à prévoir, mais après 3 ans d’arnaque, je préfère rester prudent sur la question. Nous verrons si les personnes impliquées respectent enfin leurs engagements.
On dirait bien que la scène est active à Angoulême? Je pense notamment à vos collègues d’Atara... Oui il y a quelques groupes qui commencent à faire parler la poudre. Tu cites Atara, mais il y a aussi les vétérans foufous de Grunt Grunt avec qui nous avons sortis un split EP. Il y a aussi Vengeance et leur powerviolence très inspirée. Interview réalisée par D.D.B
Parlez moi un peu du morceau de la compile? C’est un morceau un peu spécial. Nous l’avons enregistré avec un pote à nous à la batterie car à cette époque notre batteur s’était barré au Canada. Il a été enregistré à l’arrache aux studios La Nef à Angoulême avec nos potes d’Atara. Super expérience, résultat correct même si je n’aime pas ce que j’ai fait au chant et que le tempo de manière globale et l’exécution du morceau ne ressemblent que peu à ce que nous proposons habituellement. Ce morceau marque aussi le début d’une nouvelle série de textes qui aborderont un sujet qui nous tient à coeur : la paternité.
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Ville : Angoulême Le groupe existe depuis 2004 Membres : Goat/chant • Vian/basse • Will/ guitare • Discographie : Démo (2005) • Teriak Compilation (2008) • Teriak Compilation (2008) • Fast Music means Love (2013) • 50 Love Hymns for Grindheads Disco (2013) • Alive and Lovin’ (Live tape) (2013) • In Grindo Veritas compilation (2013) • Splits : Gastrick Burst / Cakewet / Grunt Grunt / Krupskaya / Fantastikol Hole / Trepan Dead
VENGEANCE "FUCK YOUR GRINDCORE " & ''YOU PISS ME OFF''
Salutations Vengeance! Passez aux aveux, d’où venez-vous et pourquoi ce nom, quelqu’un vous a fait tant de mal que ça? On vient d’Angoulême, coincé entre Bordeaux et Poitiers. Le nom... On se disait qu’il n’y avait pas encore assez de groupes qui s’appelaient Vengeance. donc un de plus!
Donnez- nous au moins 2 raisons qui vous ont fait atterrir sur la compilation In Grindo Veritas... Bert, bassiste du groupe est également guitariste de Grünt-Grünt. Quand Grünt-Grünt a été contacté pour participer à la compile il a proposé Vengeance. Le groupe a plu, et voilà. Quelqu’un de chez vous voulait faire baisser le pourcentage de métal dans la compilation, il fallait des diluants, il s’est dit que Vengeance en était un.
De quelle manière fonctionnez-vous pour faire vivre votre groupe (compos/concerts/ promo...)? On compose majoritairement à trois (guitare, basse, batterie), le chant à la fin, on essaie de se bouger un max pour tourner, et on utilise internet avec un blog :http://vengeanceplease.blogspot.fr/ et bandcamp : http://vengeanceplease.bandcamp. com. Et puis il y a le merch...
mit Yourself !!!). Sinon, le grind est de plus en plus «pro», on ne peut plus dire que ce n’est qu’une bande de branleurs qui ne savent pas jouer (...quoi que), les moyens d’enregistrement y étant certainement pour beaucoup. Après, le problème récurant dans ce pays, est qu’il reste difficile de faire des concerts et que le public n’est pas forcément au rendez-vous. Yattaï, Faxe et Fatal Nunchaku, Chiens, parmi beaucoup d’autres, sont des groupes qui font plaisir.
La Vengeance étant un plat qui se mange froid, quelles choses nous mijotez vous pour l’avenir? Un split avec Striver (du Québec, comme ça ce sera bien froid), un album et des concerts. BONOBO STOMP, notre label qu’on vient de monter, faudra checker ça, il y aura certainement des surprises si on est pas trop feignants....
Interview réalisée par Bastardator
Ville : Angoulême Le groupe existe depuis 2010 Membres : Marie/chant • Tom/chant • Bert/ basse • Romain/guitare • Tibo/batterie Discographie : Vengeance (demo CDR)
Vos impressions sur la scène Grind en général?
En France: il y en a beaucoup de scènes : grind débile, grind politique, death grind, porno, gore, powerviolence, metallique et crust/punkisant...difficile de parler de scéne. Mais une chose est sûre, tout est de mieux en mieux et nous somme de plus en plus acceptés (internationalement ) et acceptables ( d’un point vu qualitatif). Et il y a toujours eu des groupes grind qui butent tout en France, depuis longtemps ( Vo
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unsu "save the planet, kill yourself" des morceaux «live» (du Winter Grindfest) en bonus, afin de sortir un 1er E.P pour marquer la signature. L’E.P a bien marché en Angleterre notamment, même si il est un peu court et le son des «live» pas terrible, mais l’album arrive dans peu de temps.
Où avez-vous enregistré l’album?
M: On a enregistré quelques pistes, d’ailleurs celles présentes sur la compile sont aussi enregistrées Si on commençait pas un petit historique de par un Lillois, Olivier. Pour le mix/mastering on verra l’histoire d’UNSU? bien, on est en pleine composition. A la base ce sont Manu (Instru) et Franck (TREPAN’DEAD) qui cherchaient à monter un projet de Y’a-t-il un message véhiculé par UNSU? groupe de grind plus sauce «suédoise», et il cher- M: On boit des bières, on fait la fête, les textes ne chaient un batteur donc j’y suis allé, ça c’est bien sont pas ce qu’on met en avant, plutôt la musique en passé, puis il a fallu trouver un chanteur, je connais- fait, mais sinon je parle souvent de schyzophrénie, sais Micky qui est venu et on s’est dit qu’on pouvait problèmes mentaux, des histoires de tarés... ramener un autre pote, Gerbe à la guitare et ça a commencé comme ça, à 5. Après Franck s’est bar- Ville : Lille Le groupe existe depuis 2008 ré... M : Il pouvait pas assumer deux groupes vu qu’il Membres : Dam/Chant • Micky/Basse • avait Trepan à la base. Et après on a continué à 4, Adrien/Batterie • Gerbe/Guitare • Manu/Guiet ce depuis 2009. C’est pas faute d’avoir cherché tare des bassistes, mais cela ne s’est jamais présenté. Discographie : Moral Distorsion (EP 2010) • (ndlr: Depuis début Juin, c’est Dam (Goryptic) qui a The Filthy (EP 2012) repris le chant, et Micky est passé à la basse, comVous pensez quoi de cette idée de compilame quoi...)
tion de groupes Français?
M: Ca défonce ! Ca permet de connaître des groupes et d’en découvrir d’autres, ou tout du moins avec Manu est un grand fan de karaté (2e dan), d’ailleurs qui on a pas encore partagé la scène, histoire de je crois même qu’il a fait des championnats du monfaire se faire des contacts un peu partout, y’a du de... En fait «unsu» est le nom d’un kata, le plus diftrès très bon dedans, et on est super contents de ficile, qui signifie «la mort nuage». retrouver des amis, et j’espère des futurs collègues de scène !
Et que veut dire UNSU?
«The Filthy» est sorti il y a 2 ans maintenant, vous en gardez des bons souvenirs? Quoi de prévu prochaînement?
En fait, l’enregistrement s’est fait en même temps M: L’album, on tourne au mois de Septembre, noque le split avec Atara, on avait trop de titres donc tamment en Allemagne, en festival. Mais l’album on voulait faire un autre split, mais entre temps on reste la grosse priorité pour l’avenir proche. a signé chez Kaotoxin, et Nico s’est dit qu’on pouInterview réalisée par D.D.B
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GRIND-O-MATIC "Poseidon's wrath"
Grind-o-matic existe depuis plusieurs années et a connu quelques changements de line-up. La formation est-elle stabilisée ? En quelque sorte, disons qu’on aimerait bien se dégoter un petit bassiste quand même, mais c’est denrée rare... Enfin on ne va pas se plaindre, après quasiment 2 ans de pause, Cyril débarque derrière les fûts, et nous tenons enfin le successeur de notre ermite auvergnat, Clément. Et même si on s’était chacun trouvé quelques palliatifs pendant cette longue attente pour faire passer la pilule, ça fait sacrément plaisir de s’y remettre !
«Flower Power», votre nouvel album, est sorti au printemps 2013. Si vous deviez le En tout cas, voilà un nom d’album quelque décrire en quelques mots, que nous diriez- peu atypique dans le milieu grind, vous nous expliquez ce choix ? vous ? Pour la petite histoire, nous avions fait une session d’enregistrement avec Clément fin 2010, juste avant son départ, et de cette session sont tirés «Cosmic Comics» et «Flower Power». Et en gros, les morceaux les plus mélodiques ont atterri sur «Flower Power». On attendait de retrouver un batteur pour le sortir, car sortir un album sans pouvoir profiter des opportunités qu’il nous crée, on l’avait déjà fait pour le premier, et on s’en est mordu les doigts ! Musicalement on ne peut pas vraiment parler d’un changement de style, mais peut-être plus d’une progression. Enfin, les auditeurs peuvent en juger par eux même!
Depuis nos «Washing Sessions», on donne dans le concept album, en mettant en situation notre mascotte l’ami Bob. Après un petit tour chez les super héros, on l’a fait revenir sur terre, et même en terre. L’occasion de nous rappeler les rudiments de la survie en milieu naturel, un peu à la manière du film «Into the Wild». Un petit étalage de plantes plus ou moins puissamment toxiques. «Flower Power» coulait alors de source. Ça sonne bien, c’est politiquement hype, et dans un milieu plutôt anti-hippie ça nous faisait marrer !
Ville : Paris Le groupe existe depuis 2003 Membres : Grind-o-Manu/chant & guitare • Grind-o-Roger/Chant • Cyril-o-matic/batterie Discographie : Flower Power (2013) • Cosmic Comics (2011) • Welcome to Grind-o-Land (2009) • The Washing sessions (2007) • 9 Ways to Use a Meatgrinder (2006) • Demo (2004)
L’année du renouveau, ça c’est sûr. Les tournées, ça l’est moins, mais pas pour des raisons de volonté ! Comme on le disait plus haut, la promo, c’est pas notre fort. Et la recherche de concerts c’est en gros le même topo... Donc à moins d’un coup de pouce d’un label (message subliminal !) on continuera probablement notre petit bonhomme de chemin avec quelques concerts à Paris et en province de temps à autres. En plus d’un bassiste (oui, on insiste !) on se dénicherait bien un petit tourneur !
2013 est donc l’année du renouveau, est elle également synonyme de tournée ?
Interview réalisée par Kila
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LOVGUN "ELLA" & ''NATALIE''
Faites nous une petite présentation de votre groupe pour ceux et celles qui ne vous ne connaissent pas, êtes-vous fan de Kiss?
Ola ! Lovgun officie dans un genre quelque peu bâtard, allant du Crust Grind, au Punk Crasseux. Nos paroles sont en français, elles parlent de filles. Celles qu’on aime plus que tout, celles qu’on déteste C’est une sorte de concept débile, mais ça aide à écrire des paroles. Pour Kiss c’est plus un message subliminal pour eux, ils nous doivent dix balles. Paul Stanley, on aura ta peau !
Votre titre sur la compilation In Grindo Veritas sera le premier gravé sur CD, pourquoi évitez vous ce support? Rectification, nous avons sorti un titre sur la compilation Peace&Noise 6 en format mini cd sérigraphié. Le format CD c’est sympa, mais c’est trop petit pour faire du frisbee. On aime foutre nos mains dans la peinture on a donc choisi de sortir ‘Bisou’ en 7» Rouge avec des pochettes et fresques sérigraphiées main.
Vous vous revendiquez DIY, que signifie ce terme pour vous?
Au delà de l’implication dans la scène en général, notre vision du DIY se réfère surtout a nos enregistrements, on essaye de faire du mieux qu’on peut avec nos moyens, de la première prise au mastering. Pour les visuels c’est pareil, on a des ami(e)s très doué(e)s donc on fait appel a leur services en échange d’invitations gratuites dans des
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concerts prix libre. On est pas des monstres non plus.
Vos impressions sur la scène grind française en général?
Y’a sûrement plus de cons qu’à l’étranger mais on ne s’en sort pas si mal finalement...
Ville : Lyon Le groupe existe depuis 2011 Membres : Jerem/chant • Le commissaire/ Guitare • Ugo/basse • Nico/batterie Discographie : Bisou (2012) Quand pourrons nous vous voir sur scène et de manière plus générale, quels projets sont à venir? On a un projet commun qui s’appelle Dirty Seven Conspiracy, ce n’est pas un label, ce n’est pas une chaînette et ce n’est pas une gourmette, c’est pour les jeunes. On organise des concerts sur Lyon pour des copains et/ou nous même, pour se tenir au courant, checkez notre blog/site/etc... On a le projet de collaborer avec Stazma The JungleChrist, un pote qui donne dans la violence électronique. Egalement de nouveaux titres a mettre en boite très vite et le successeur de ‘Bisou’ sera sur vos platines prochainement. Bref, on est pas prêt de retirer nos cagoules sales et de jouer encore plus vite. GRIND OR DIE ! Interview réalisée par Bastardator
GRUNT GRUNT "Sammy's japanese world cup"
Quel est l’esprit de Grünt-Grünt ?
& ''Holydays in syria''
J’ai lu que vous ne faisiez que 5 ou 6
Bon… « L’esprit »… On dirait un truc de marketing concerts par an, mais pourquoi donc ? pour du parfum. Cela peut se résumer en quelques Et bien tout simplement pour des problèmes d’emmots : Rock’n’Roll, blast-beat, hystérie, propos am- ploi du temps. bigus et bon goût graphique.
Un petit bilan après plus de 10 ans d’exisDe quel album/split sont tirés les morceaux tence ? de la compile ? Nous avons largement dépassé les objectifs initiaux. «Sammy’s japanese world cup» est tiré de notre der- Le succès international et les profits record sont au nier split avec Faxe, «Holiday in Syria» est inédit. rendez-vous. Cela nous est apparu si facile que nous ne comprenons pas pourquoi des groupes minables Pourquoi avoir choisi ces titres pour la com- comme Faxe, Yattaï ou Gojira n’y arrivent pas.
pile ?
Pour le premier, c’est parce qu’il est très «esprit Grünt-Grünt», pour le second, on ne l’avait jamais sorti nulle part, on l’aime bien et on pouvait respecter le quota d’inédits demandé pour la compile.
Vos projets pour la suite ?
On a un split de prévu avec le groupe [P.U.T], qui font un genre de sludge noise indus de très bonne facture et qui sont des gens formidables. On aimerait sortir ça vers septembre ou octobre.
Comment abordez-vous la composition ? Le mot de la fin ? L’enregistrement ? Généralement il y a un riff de guitare, on le bosse avec la batterie, on étoffe, on joue en boucle et Vincent, le chanteur, prend du recul, écoute et propose des arrangements. Tous les titres sont composés à trois, il n’y a pas de leader. Pour l’enregistrement, on a beaucoup bossé avec Mez, ami ingénieur du son, qui nous a fait les prises sur les trois dernières sessions (Panzer Division Taliban, Grünt-Grünt et Merguezbollah from Hell). La méthode est simple : une première base guitare/batterie, plusieurs prises secondaires de guitares seule avec différents sons si possible et le chant à la fin. Très classique.
A cette même question, dans un vieux magazine de l’époque, Euronymous avait répondu : « Surtout, n’oubliez pas d’acheter nos t-shirts ». Authentique. Difficile de relever le niveau depuis…
Interview réalisée par Romnin
Ville : Angoulême Le groupe existe depuis 2002 Membres : Vincent/chant • Bertrand/Guitare • Laurent/batterie Discographie : Grünt-Grünt • Splits : Faxe
/ Yattai
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warfuck "la gloire"
&
''mesphisto''
Warfuck, c’est quoi ?
Nous sommes un groupe de Grindcore venant de Lyon. Nous existons depuis août 2011 et nos influences sont la scène rock/métal des années 90 ainsi que la scène extrême suédoise. Nos intentions sont simples, jouer de la musique rapide, groovy et tout donner sur scène. Au niveau des paroles, nous portons un œil critique et totalement subjectif sur les choses qui nous entourent, que ce soit de mauvaises/bonnes expériences ou encore des coups de gueule divers et variés.
ses et on se marre bien! C’est surtout contraignant pour porter le matos, mais ça laisse a Nico plus de place pour sauter de partout. Bien entendu sur des grosses scènes ça peut faire un peu vide, mais quand le public suit ça ne pose aucun problème.
Comment s’est déroulé l’enregistrement de «The Weak & the Wicked» ?
Très simplement, sûrement parce que nous ne sommes que deux justement. Nous avons attaqué le groupe en août et nous avons enregistré l’album courant décembre. De manière très classique, les prises batterie chez moi, ensuite on a enchaîné sur la guitare puis les voix de Nico. Le mix et le mastering ont étés réalisés par le chanteur de Lovgun; Mister Pach.
Vous avez d’autres projets (Obnoxious, Lovgun), qu’est-ce qui vous a poussé à Vos projets pour la suite ? Un nouvel album à enregistrer, un 4 ways split encréer Warfuck ? Tout simplement l’envie de jouer du grindcore. Personnellement cette idée me travaillait depuis plusieurs années ayant déjà joué dans ce style de groupe, donc quand Nico m’a demandé si j’étais intéressé j’ai tout de suite dis oui. En ce qui concerne Obnoxious et Lovgun, ce sont deux groupes très différents de Warfuck. Obno est bien plus death métÔl (avec Nico à la basse) et dans Lovgun c’est bien plus crust (et Nico est à la batterie). Nous n’avons donc pas de «doublons» dans nos groupes.
Est-ce par choix que vous ne restez que 2 ? Ce n’est pas trop contraignant en live ? Oui c’est par choix, ça simplifie énormément de cho
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core surprise à sortir. Nous sommes à l’affiche de plusieurs festivals cet été tels que le Grind The Nazi Scum, le Tapette Fest, l’Obscene Extreme ou encore le Bloodshed, et encore des concerts et des tournées en prévision jusqu’en fin 2013, donc on est ravis. Interview réalisée par Romnin
Ville : Lyon Le groupe existe depuis 2010 Membres : Nico/Guitare et Chant • Mak/ Batterie et Samples Discographie : The Weak and the wicked (2012)
atara "Better screwed cold..." -pains sur une seule et même galette, et ça donne une bonne idée de ce qui se fait actuellement en Grind français. C’est pas exhaustif, il manque quand même quelques noms, mais pour une niche musicale comme le Grind, 40 groupes je trouve ça super encourageant.
Ville : Angoulême Grind City Le groupe existe depuis 2008 Membres : Antoine/Blasts&Moshs • Hugo/6 strings ov hell • Benoît/Infra-basses SChopenhauriennes • Fred/Cris diversifiés Discographie : Let it Beast (EP 2009) • Human Balltrap (2010) • Split : Unsu
Faudra-t-il s’attendre avec un titre de la trempe de «Better Screwed Cold» à une quelconque évolution au sein de la prod’ ou de la manière de composer ?
La prod’, j’ai tendance à vouloir te dire que cela dépendra des moyens que l’on aura de mettre dedans. Pour ce qui est de la manière de composer, on n’a jamais changé depuis nos débuts. On essaie de faire de la manière la plus spontanée possible. On vient en répète, on compose, si ça nous plaît on garde, si ça nous plaît pas on garde quand même. Et on attend 6 mois pour se dire « putain c’est vraiment de Tout a l’air de bien se passer pour ATARA en la merde, pourquoi on l’a pas viré plus tôt ? »
ce moment, je me trompe?
Oui, on peut dire ça, on fait notre petite vie, et ça roule pas mal. On fait les choses à notre rythme, avec juste la volonté de bien les faire. Et on est assez content de ce qu’on fait avec ATARA, surtout vu le peu de temps qu’on a pour s’y consacrer.
Aura-t-on le plaisir de vous (re)voir quelque part cette année?
On a des emplois du temps bien chargés, et on bosse tous dans des domaines bien différents avec des disponibilités bien particulières, et bien sûr, absolument pas synchronisées. Alors oui, il y a quelques Qu’en est-il de l’éventuelle suite à «Human idées de concerts qui se profilent, mais si tout se Balltrap»? passe bien, 2013 sera plus l’année d’un nouvel enToi, t’as pas révisé tes fiches, haha ! Après «Human registrement. Wait and See ! Balltrap», on a fait le split 7’’ avec les UNSU, sorti chez Douchebag , Rewolucja et Witch Bukkake ReInterview réalisée par D.D.B cords en 2011. Et depuis on a rien foutu ! On a juste fait quelques dates, et un mini-tour l’été dernier avec nos buddies de NOLENTIA.
Le titre issu de la compile en fait partie?
Non, « Better Screwed Cold » est un inédit ; C’était le deal pour figurer sur IN GRINDO VERITAS. Ce morceau était à la base prévu pour un futur enregistrement, mais comme il était moins bien que les autres on s’est dit « Tiens on va le foutre là haha !» En vrai c’est juste qu’il nous semblait le plus approprié. On avait qu’une demi-journée pour l’enregistrer, alors on a pris le plus simple et le plus percutant.
Que pensez-vous de cette idée de compil’ ? Que c’est VRAIMENT de la merde, et que si on a accepté, c’est juste par politesse. Évidemment qu’on en pense que du bien haha ! C’est la fête des co-
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DEFECAL OF GERBE ''Ass of ped’’
Ca fait un moment maintenant que DxOxG existe, et seulement une démo et deux splits à votre actif, vous êtes plutôt un groupe de scène ?
Ville : Orléans Le groupe existe depuis 2005 Membres : Mike/Basse et Chant • Dave/ Guitare • RV/Batterie et Chant Discographie : Discolocaust (Demo 2007) • Splits Ebanath / Vulvulator / tremor (2008) • Grind your life (2009) Vaginal Chicken / Bestial Devastation
Oui tout a fait ça fait presque 10 ans que nous avons debuté ; Pour la scène, on va dire ça, nous jouons toujours en concert et on ne se laisse pas oublier! Nous sommes justement en train de bosser sur le «vrai» 1er albu, il sera dispo normalement cette année !
Chaque riff va nous dire de suite comment placer le chant, par rapport à avant, nous innovons dans le sens où le chant est vraiment moins bordélique au jour d’aujourd’hui.
Comment le groupe a t’il vu le jour ?
Oui le titre de la compile est bien inedit, je pense qu’il figurera sur le prochain CD de DxOxG. Mais à chaque répète les morceaux évoluent, donc il sera surement un peu différent !
A la base c’est l’ancien chanteur de Savage Annihilation (Mon autre groupe de Death Metal) qui a voulu créer Defecal of gerbe, que par la suite, mon frangin et moi avons intégré. Au début on était dans le délire «Disco» Grind, mais depuis le départ des 3 chanteurs (Nous étions 6 à la base) nous avons decidé de se balancer vers le Groovy, Power, Trash, Punk et Gore grind! Je dirais que DxOxG est un mélange de tout ça !
Mélanger tout ces styles ça ne doit pas être facile, comment procédez-vous pour composer les morceaux ?
Oui c’est sur mais finalement on s’en sort. A vrai dire on commence par les compos et généralement le placement du chant se fait automatiquement, selon comment nous le sentons.
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Est ce que le titre choisi pour la compilation est un inedit ?
On parle de DxOxG, mais avez-vous d’autres projets en parallèle ? L’entente est-elle bonne entre les différentes formations ?
Dave et moi avons 3 groupes au total! DxOxG / SAVAGE ANNIHILATION / BRENNKELT Ce sont tous des bons potes et on se connaît depuis longtemps. D’ailleurs nous avons tournée pas mal avec BRENNKELT et c’était toujours la bonne éclate !
Quels sont les projets pour 2013 ?
Des concerts en prévision déjà et bien sur l’album, l’album , l’album !
Interview réalisée par D.D.B
gronibard ''morceau sans titre’’ A part le grind, quelles sont vos principales pire (pour moi en tout cas) c’est celui ou cet enculé influences musicales (celles qui datent de de p’tite bite a passé tout le concert à me cracher à la gueule. 5 min c’est drôle, un concert complet c’est votre adolescence comptent aussi!)? Ahhhhh enfin des questions intéressantes… alors comme influences, en vrac : le fist de l’espace (il est parti dans une fusée en forme de bite), Stronf à les bras longs, les artichauts, Beast Of Damnation de Beherit, Jean Meyrand, j’ai lu tous les livres (faut qu’ça soit l’chouk), l’accordage de Phil Anselmo dans Necrophagia, You know Bertrand Cantat, Fnuh, Claude Nougaro, Joe Dassin, Coldplay, Aaaafrica, Krux, Pierre Bellemare, Tom Berenger, Atmen Bougaga et Severe Torture
relou…Ah si sinon j’ai bien aimé la dernière fois où on a joué à Lille et tout le monde s’est mis à frapper p’tite bite, ça c’était super cool.
Quels sont les labels que vous affectionnez en France comme à l’étranger? Les quoi ?
Si vous deviez faire un split album, ce serait avec quel groupe? On ferait bien un split avec Banana, ça ferait un
Hors des frontières françaises, est-ce que banana split et ce serait super drôle en plus d’être vous avez des fans du genre du Japon, du marrant. Turkménistan ou même en Angola? Un jour suis tombé sur une vidéo d’un groupe japo- Seriez-vous prêts à donner vos âmes à un nais qui avait eu la remarquable idée de faire une re- Necromonicon pour qu’il ressuscite Lolo prise de nous en jouant à poil…par contre forcément Ferrari? vu qu’ils étaient japonais ils étaient moins bien dotés que nous donc c’était un peu ridicule…mais sur le principe c’était chouette. Sinon je crois qu’on est bien placés dans les charts au Togo.
Quel est votre meilleur souvenir de scène? Et aussi le pire, tant qu’on y est?
C’est pas un bouquin le Necronomicon ??? Donner son âme à un bouquin c’est un peu ballot non ?? Quitte à le faire, je donne mon âme aux pages lingerie du catalogue des 3 Suisses (turbolol). Interview réalisée par Elsa
Le meilleur souvenir pour tout le groupe c’est sûr que c’est la meuf qui a montré ses nichons sur scène il y a environ 10 ans au Mondo Bizarro à Rennes. Victorine, nous te serons à jamais reconnaissants. Le
Ville : Lille Le groupe existe depuis 1998 Membres : Anal Capone/Chant • Necronembourg/Chant et Guitare • P’tite Bite/Chant et Guitare • Albatard/Basse • Godemichel/Batterie Discographie : Prendez-moi! (Demo 1998) • Gronibard (2001) • Satanic Tuning Club (MCD 2004) • We are french fukk you (2008) • Satanic Tuning CLub Turbo! (LP 2012) • + Split, compiles...
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COAG "We mean war"
Dans quel esprit as-tu créé Coag ?
Oldschool. Il n’y a pas de but à part toucher les gens qui savent pour qu’ils agissent, et de foutre une baffe à ceux qui ne savent justement pas. COAG c’est complètement antisocial et en même temps, ça prône l’union et l’acte, par la violence s’il le faut.
Pourquoi as-tu choisi de tout faire seul ?
Sincèrement? Je ne supporte pas travailler avec des gens. Mais je rajouterai surtout que c’est pas forcément simple de trouver des gens avec qui travailler dans un esprit bien particulier. Mais qui sait, ça peut changer.
Photo de Grigor Mishov http://www.facebook.com/pages/Grigor-Mishov-Photography
Il n’y a pas de titres sur la démo, mais y-aAucun live pour le moment, mais j’en prépare un petit t-il des textes ? Si oui de quoi traitent-ils ? Comment ça se passe pour les live ?
set tout de même, seul, avec projections et samples. Mais il ne faudra pas s’attendre à une mauvaise imitation d’un GG Allin. Personne ne touche au maître.
Comment s’est déroulé l’enregistrement de Sociopath ?
Je me suis enfermé en studio pendant 2 semaines complètes : une pour travailler le son et les textes, une autre pour enregistrer la totale. Ca s’est très bien passé, dans une ambiance assez apocalyptique.
Ville : Mons (Belgique) Le groupe existe depuis 2007 mais n'a rien sorti avant 2012 Membres : D (tous instruments & voix) Discographie : Sociopath (Demo 2012) 28
Ca traite du monde moderne, de la merde qui déborde de partout et ça montre ces problèmes en donnant des solutions. Pourquoi «Sociopath»? Parce que grâce à ce monde, j’en suis devenu un. Les textes ne seront jamais divulgués, mais oui, il y a des textes concis et censés.
Tes projets pour la suite ?
Sociopath devrait sortir d’une manière très oldschool, je prépare donc une extension live pour COAG, ainsi qu’un prochain album, ou un EP, je ne sais pas encore.
Le mot de la fin ?
Merci beaucoup pour ton temps. J’aimerais faire un bigup la famille à Nico, Kaotox, les EoS & Dan, Fox et les gens qui sont toujours là. Sinon : Agissez ou fermez la. Interview réalisée par Romnin
HAUT&COURT "COLLISION" Ville : Strasbourg Le groupe existe depuis Juin 2012 Membres : Ravind/Batterie • Bernard/Guitare • Arnaud/Chant • Merko/Basse Discographie : La vie (EP)
Comment est né Haut&Court. ?
Haut&Court. c’est un peu ma rencontre avec Arnaud. On avait jamé avec Bernard durant l’été 2011 sans réelle finalité. Suite à des problèmes avec The Pledge Of Cain, je me suis retrouvé sans groupe. L’envie de réessayer un projet avec Arnaud s’est alors fait sentir. Un premier riff sort, un autre, une première compo... ça va vite et surtout on prend notre pied ! On y croit alors on s’en donne les moyens : on enregistre un EP et on démarche au culot. Début 2013, le bassiste de TPOC nous rejoint, apportant une touche plus lourde et malsaine aux compos grâce à sa voix bien sludge.
Des projets pour la suite ?
On aimerait enregistrer un truc cet été. On avance doucement mais sûrement car on est très exigeants sur les compos. On espère aussi faire une sortie physique et/ou vinyle via un label sinon ce sera en DIY, ça prendra juste plus de temps ! Pour l’instant on trace ! Des dates un peu éparpillées sont également au programme.
A peine 6 mois d’existence et déjà un ep de Haut&Court. en live, ça donne quoi ? très bonne facture, quels sont les facteurs Ca, c’est à vous de nous dire ! qui ont permis ça ? Je crois que c’est juste une très bonne cohésion musicale. Faut dire que Bernard et moi avons quand même un petit bagage derrière nous. Qui plus est on a financé. Tout se paye ainsi que la qualité. Pour le studio, c’est un petit truc local (le KidStudio) mais on a eu un coup de coeur pour Jonathan Allard qui nous a fait un super boulot. Le master a été fait par Christoph Noth, relativement connu dans le milieu (The Ocean, Abraham). Qui veut peut !
Le mot de la fin ?
Ma foi, merci à toi, à ToxicKaos et à la chance donné par «In Grindo Veritas». On vous souhaite longue vie et on se dit a bientôt de quelque manière que se soit ! Interview réalisée par Romnin
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ESSEN MEIN SCHEISSE ''fUCKA 'N SHIT’’
Vos impressions sur la scène grind française en général?
Bien le bonjour Essen Mein Scheisse! Faites nous une petite présentation de votre groupe pour ceux et celles qui ne sont pas coprophages!
Le message de ESSEN MEIN SCHEISSE serait : faire de la merde et vous la faire manger, ç’est un peu limitatif, il faudrait plutôt dire que le monde étant de la merde on ne fait que perpétuer et continuer l’oeuvre humaniste, la porter à son paroxisme pour mettre sur un piédestal le fait que l’on est le reflet de la société merdique. Merde tu es, merde tu seras, merde tu resteras. et que la merde retourne à la merde. Il y beaucoup de gens qui ont peur de déféquer alors qu’ils ne veulent que péter un coup. Sinon a la base, on voulait faire du rock garage mais comme on joue dans un chalet et que du rock chalet ça sonne mal on fait du grindcore-punk ou comme on dit du grunkcore (chalet) !
C’est une fable animalière, une satire de révolution. Elle conserve cependant l’espoir. Elle fixe un objectif inaccessible, elle promet une vie meilleure avec plein de caca et de guts, et maintient les amateurs de cette musique dans cette utopie. Les années passent et plus rien ne semble distinguer Ernesto Guevara des personnes qui portent un tee shirt à son effigie fabriqué par des enfants asiatiques.L’occident a encore beaucoup trop de tabous pour s’en rendre compte. En gros, c’est d’la merde ! Et comme nous, on aime bien la merde... sans vouloir trop répéter une thématique contenue dans le nom du groupe. Quand pourrons-nous vous voir sur scène et quels projets sont à venir? Je cours demander à mon agent artistique mon planning et je vous tiens au courant, vous avez un fax ? Un pigeon voyageur ? Et pour les projets à venir, et bien aller faire caca déjà! (haha, on l’avait pas encore faite celle là) et conquérir l’audimat international cet été en faisant le nouveau tube de l’été : «Viens chier sous les cocotiers» Interview réalisée par Bastardator
De quelle façon avez vous atterri sur la compilation In Grindo Veritas? Bonne question ! En avion, car l’Hélico c’est trop cher... Ou sur un malentendu... surement un bigleux qui nous a joint a la mail-list par erreur...
Mais quelles sont donc vos sources d’inspiration? Je crois que c’est clair! Le sexe, les animaux morts, la merde, le dégoût des gens, la vie quoi, on inspire et on expire 43200 fois par jour donc on a énormément d’inspiration !!! En fait on a tous des inspirations variées qui tourne nt toutes autour du rock’n’roll en général, quelque soit le style de rock!
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Ville : Chalet sur Canche Le groupe existe depuis 2007 Membres : Tang/Chant • Luc/Guitare-Backing • Mo’/Basse • Alex/Batterie Discographie : Meconium (Demo)
EATING SHIT ''Psychomenteus’’
Racontez nous un peu votre parcours après 13 ans de coprophagie!
Alors on a formé ES en duo au départ, on voulait faire un projet bien bourrin et aussi plus délire que le black metal que l’on faisait à l’époque. On a tourné pendant 4 ans avec batteur et on a fait nos 2 premiers cds a cette époque («Eating Shit» et «World of Shit»). Puis après un break de plus de 3 ans, on a rattaqué en trio avec cette fois la boite à rythme (playstation 2) . Ça devait être juste pour dépanner mais on a très vite su que l’on allait rester dans ce style «éléctrogrind» et on a enregistré nos 2 autres cds, «Paradox» et «Bon appétit». On eu la chance de jouer avec d’excellents groupes comme Agathocles, Yacopsae, Injuria, L.A.R.D.O.N. etc...
Blytch (https://www.facebook.com/Blytch1) qui nous aide gentiment, sans contrepartie financière (ainsi que d’autres groupes et en plus de ses multi-activités), en faisant notre promo, en diffusant notre son ou encore en nous écrivant des textes. On en profite pour lui passer le bonjour...
Vos impressions sur la scène Grind et son évolution? La scène est de plus en plus riche, avec pleins de formations dans tous les sous-genre (gore, crust etc). En revanche, je trouve dommage que l’aspect «engagé» du grind qui lui était intimement lié ne représente plus qu’une minorité du style. Bien sur chacun fait ce qu’il veut, mais je vibre plus au son de la révolte et de la revendication que celui du porno cracra ou de l’ultragore.
Comment avez-vous atterri sur «In Grindo Des rêves, des projets, des fantasmes? 2 cds en cours de mixage (un éléctroblack-grind et un Veritas»? Et bien grâce à Flo de Département of Correction qu’on a rencontré l’année dernière à l’Underground Blast Fest 3 (Bordeaux). On s’est reparlé sur FaKebook et il nous a proposé de participer au projet et mis en contact avec Nico de Kaotoxin, ce qui nous a tout de suite motivés. On a fait un morceau bien comme on les aime : bourrin.
Vous êtes autoproduits mais vous avez un manager, est ce très DIY comme fonctionnement? Ah ah, je peux t’assurer que nous sommes un groupe DIY, depuis nos débuts. Je ne sais plus où est mentionné ce délire de manager mais il s’agît de
5 titres « retour aux sources » avec un pote batteur ) ET on a AUSSI filé des morceaux a plein de gens différents (batteur, DJ, programmeur etc.) pour nous faire des parties rythmiques originales et délires. Interview réalisée par Bastardator
Ville : Annecy Le groupe existe depuis 2000 Membres : L’anguille/Chant • Freud/Guitare • Braack /Basse-Programmation/ Backing Discographie : Eating Shit (2003) • World of Shit (2004) • Paradox (2010) • Bon Appétit (2011) 31
MULK ''Bucco rectal’’ Comment décrirais-tu ta musique à un noninitié ? Pour un non-initié, je dirais que ma musique s’inspire du brutal death, du grindcore, du breakcore, des influs hardcore metal ou tek, du goregrind... Pour faire plus simple, je m’inspire de tout ce qui me donne des sensations puissantes et essaye de faire le son le plus brutal possible.
Ville : Lyon Le groupe existe depuis 2006 Membres : Vinz’ Discographie : Putr&Fact 1 (Ep 2006) • Pur&Fact 2 (Ep 2007) • Putrilogie (FL 2009)
La sortie de ce titre sur la compil’ « In GrinLa musique que tu proposes est tout de do Veritas » augure-t-elle un futur album de même plutôt complexe. Comment se dérou- Mulk ? le la composition d’un titre ? Avec MULK je crois ne jamais avoir arrêté de comJ’écris d’un bloc une musique avec la batterie, les guitares et peu de sons electros pour avoir une idée à peu prêt finie. Après, je commence à tout enregistrer, une drum qui complète la batterie, des gros breaks electro, la voix, des effets d’orchestre et pas mal de samples. Il y a beaucoup d’éditions, et un morceau ne ressemble pas toujours à l’idée de départ.
La volonté de la compil’ « In Grindo Veritas » est de promouvoir la scène grindcore française. Quel regard portes-tu sur cette dernière?
poser depuis «La Putrilogie». Je suis sur le «Cyber Vermin Split» avec l’EP «Mamectron» et j’ai finalisé l’album Testo(y)sterie fin 2012 et cherche à le produire. Pour l’avenir, je suis sur la compo de nouveaux titres pour un prochain album et prépare un set live bien ficelé.
Voilà, à toi le mot de la fin, merci pour tes réponses !
Merci à tous les groupes qui participent à ce projet et à tout ceux qui l’ont monté ! Cette compil’ est une super initiative, c’est une musique particulière et puissante qui mérite d’être mieux La scène grindcore et plus généralement la musique diffusée, la scène française fait du très bon son ! extrême bouge en Europe, et la scène française a de quoi se faire une bonne place. Interview réalisée par Louis
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BLUE HERPS ''gills’’ ‘’teratome’’
Blue Herps, c’est quoi ?
C’est une sale maladie qui te pourrit la peau et tout ton système respiratoire et digestif. Suite à toute cette merde de radiations et d’armes bactériologiques qui polluent nos airs et nos océans, on s’imagine qu’après le déclin, la montée des océans, des bestioles inspirées d’ADN humain recomposé ressortiront du gros bouillon de culture bactériologique qui nous servira d’océan pour repeupler la planète. Le groupe s’est formé dans un bunker antiradiation.
Peux-tu me parler un peu de votre 1er album «Nodul» dont sont extraits les 2 titres de la compile ? Cette album est le premier jet du groupe, une vingtaine de compos ultra efficaces, simples et mélodiques qui filent a plus de 300bpm ou qui groovent plus comme sur le titre «FlowBeat» ou «Gills». L’album a été quasiment composé par Gino et arrangé un peu en groupe. On a ajouté des ambiances avec des interludes mutantes et post-apocalyptiques. L’album est en téléchargement sur notre page bandcamp (http://blueherps2012.bandcamp.com)
Qu’est-ce qui a porté votre choix sur ces 2 On a monté le projet entre Gino et Mulk suite au morceaux ? Comment est né le projet ?
brutal fest de Cuba en septembre 2010 ou on s’est vraiment rencontrés, une super expérience où on a pu découvrir nos groupes respectifs un peu plus en profondeur que ce qu’on connaissait dans nos régions. Gino m’a contacté pour former un groupe, il avait quelques compos et j’avais pas mal d’idées et l’envie de vomir dans un micro. Ensuite, le line up s’est figé un an plus tard quand on a commencé à voir ce qui ressemblait a un album. Cyril jouait déjà avec Gino dans Deadly Sin Orgy, il s’est proposé naturellement, les compos et le concept lui parlait bien. Ensuite on connaissait un peu Daïgoro et son putain de batteur, on lui a proposé, pareil, le projet l’a emballé.
Quelles sont vos influences ?
Nos influences sont assez variées mais restent au sein du métal. Gino écoute un peu de tout , pas mal de black et de death, de mon côté, je suis plus deathgrind, slamdeath, goregrind…
Ils sont assez représentatifs des compos qu’on retrouve dans l’album, soit rapides, plutôt grind, soit plus lentes et brutales.
Vos projets pour la suite ?
On travaille sur un nouvel album et aussi un split avec un groupe qui devrait nous reprendre version musette (haha), mais c’est pas encore fait.
Si vous aviez une question à poser à notre(nos) lecteur(s) ?
Quand pensez-vous que l’humanité suffoquera d’elle même ? Interview réalisée par Romnin
Ville : Genève / Lyon Le groupe existe depuis 2011 Membres : Mulk/Chant-Mix-Ambiances • Gino/Guitare-Compo • Cyril/Basse-Artwork • Max/Batterie Discographie : Ep (2011) • Nodul (2012) 33
DEVOUR THE FETUS ''six months after’’ Ville : Paris Le groupe existe depuis 2011 Membres : Renan/chant • Zyigh/guitare • Cyril/guitare • François/basse • Virgile/batterie Discographie : 3.5 (Demo 2011) • Promo 3 titres (2012) • 1 single (2013)
«Six Months after» est le morceau que vous avez choisi pour «In Grindo Veritas», pourquoi ?
On ne l’a pas choisi pour la compil’, on l’a composé POUR la compil’. Totale exclue ! D’ailleurs on l’a jamais rejoué avec Virgile depuis (message subliminal)... On l’a voulu bien groovy baby, avec une touVotre groupe n’existe que depuis 2011, et che rock’n roll comme notre bon Zyigh aime et des pourtant vous êtes déjà pas mal reconnus, parts breetal groovy comme on aime tous. Du coup on a mis tout ça dans un shaker et BIM. comment ressentez-vous ça ? Ça fait plaisir de voir que des gens soutiennent le groupe. La scène extrême n’est pas très grande mais très fidèle ! Le spam intensif sur internet fonctionne pas mal aussi : on nous supporte sur les réseaux sociaux et ça c’est classe. Sinon ça donne juste envie de continuer, et de bosser toujours plus. Le groupe est jeune, on a encore beaucoup de chemin à parcourir.
De quoi traîtent vos textes ?
«Six month after», parle d’un mec qui rentre ivre chez lui et il a tellement faim qu’il fait l’amour à son frigo. 6 mois après il en sort des trucs pas nets... Sinon Renan chante rarement les paroles, c’est plus une aide pour caler les parties voix. La thématique du groupe c’est la cuisine à base de foetus, d’oignons (pour le croquant) et de carottes (pour adoucir).
Deux démos à votre actif, un album serait-il Un petit mot pour conclure ? dans les projets ? On a sorti un single 2 titres en mars avec notre promo 2012 remasterisée. Histoire de faire un peu de promo et de patienter jusqu’à l’album initialement prévu pour 2012. Le truc c’est qu’un batteur nous a trouvé, et vu qu’il tape vite et bien on l’a gardé. De ce fait l’album a pris du retard mais il est toujours d’actualité. On passe en studio cet été logiquement.
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On est super contents d’être sur la compil’, de faire partie de cette grande famille française de dégénérés musicaux. Personnellement (Renan), je suis également content car j’ai découvert plein de groupes qui envoient à fond ! Bravo donc pour cette initiative et vivement la suite.
Interview réalisée par Kila
Comment qualifiez-vous la musique de SATANIC MORPHINE?
SATANIC MORPHINE ''CORONER’’
C’est le glamour et le chic parisien.
Les mêmes personnes se retrouvent souvent dans différents projets, c’est le cas aussi chez vous? Non.
Ca fait bouger du monde le grind à Paris?
Le grind n’est pas vraiment un style qui ramène beaucoup de monde. Il y a des assos, des concerts et des putains de groupes qui viennent jouer à Paris. Après, si t’aimes ça, viens voir, tu sauras, et ça fera une personne de plus !
Comment se sont déroulées les sessions d’enregistrement pour la compile? Coroner était déjà enregistré. A l’époque, il s’agissait du seul morceau que nous pouvions proposer qui n’était pas sur internet.
Qu’évoquez vous dans ces titres?
Des histoires de zombies, de possession, d’animaux vengeurs, de conduits gastriques, de bateaux échoués, de grand-mères armées jusqu’aux dents, de gorilles aux cerveaux humains, et bien entendu de l’interaction entre un téléphone portable, du tabasco et un anus.
Ville : Paris Le groupe existe depuis 2010 Membres : Julien/Basse • Pris/Chant • Max/ chant et programmation • Rémi/guitare Quelles sont les actualités du groupe? Une deuxième démo pour l’été 2012... Bon, elle va Discographie : Terrorizer Ep (2011) arriver bientôt (ou pas...) !
Interview réalisée par D.D.B.
work) DON (Art
LUIS SAN
ARE
DAN O’H
LUIS SANDON (Artwork)
DANS LE PROCHAIN
(Mastering)
DAN O’HARE
TAS - 37
DO VERI
IST ●
XE TED T ● FA ÜNT ● INFES
INFEC
IN ● GR LISM interviews N ● GRVERITAS L IN GRSPECIAL HORS INTIO GRINDO 100%●GRINDCORE NNIBA - 37 VGUN EC ECIASERIE CORR SP TIM CA COAG IC ● LO
● RIE H VIC -MAT NT OF IBARD ● INFECTED S ● SOCIETY ● TREIND-O RTME ● DEPARTMENT NOLENTIA OFGR CORRECTION ● GRIST ● CRAS HERP GRON DEPA ARGE SU ● BLUE A RBE ● NTIA ● PAN’DEAD IVE CH LK ●CANNIBALISM AI ● UN MEST ● INFEST ● FAXE ● ● MASSIVE CHARGE ●GE CRASH VICTIM NOLE MASS ● YATT DEFECAL OF G SHIT ● MU ADED ● TE T EAD ● GR NIANS DIKTA DEGRIND-O-MATIC PAN’D TOWASHINGTONIANS THE ●EYATTAI ● LOVGUN ● GRÜNT ● EATIN● UNSU ARA ● D ●● THIA ● SHING TAME K ● AT YOPA HEISS UN UC BR SC ● THE WA WA RF GRÜNT ● WARFUCK ● ATARA HINE ● DEFECAL Y ● EMOF GERBE ● GRONIBARD ● COAG ● N MEIN T ● MORP INJUR ESSE ● GRÜN AL NIC ET RT TA HAUT&COURT FO SCHEISSE ● EATING SHIT ● MULK ● BLUE HERPS ● ●MEIN ● SA ● ESSEN &COU ROSIS HAUT FETUS E FIB Y TH THE AR FETUS ● SATANIC MORPHINE ● UNTAMED ● DEGRADED ● TEMESTA UR DEVOUR ON DEVO ● PULM ST ● INCRUST ● PULMONARY FIBROSIS ● FOETAL INJURY ● EMBRYOPATHIA ● DIKTAT ● INCRU D.O.N. ● L.A.R. ● L.A.R.D.O.N.
HORS SE
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(Mastering)
INDCORE s 100% GR SOCIETY ● TRE-●
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UNTAMED ''fish not born’’
Pourriez-vous revenir rapidement sur l’his- nous avec beaucoup de monde présent, mais nous apprécions également nos épopées à l’étranger qui toire du groupe ? UNTAMED, à la base sans batteur.. Suite à une annonce passée à la radio le groupe s’est vu au complet en 1998. Depuis ce jour UNTAMED a vu son line-up beaucoup évoluer pour être stable depuis 2006. Nous avons partagé la scène avec des groupes comme NAPALM DEATH, BENIGHTED, INHUMATE etc... Le groupe évolue dans un style grindcore avec des touches de punk et de hardcore parfois bien présentes.
Un troisième album serait-il dans vos projets ? Effectivement nous pensons sortir un 3ème album, mais nous ne voulons pas nous presser. Nous aurions aimé le sortir en 2013 mais rien n’est certain, même si c’est toujours possible. En ce moment nous répétons moins qu’avant, avons nos vies de famille, nos travails... moins de temps à consacrer au groupe... Pour l’enregistrement ça peut aller très vite car nous passons par Vince (guitariste de MASSIVE CHARGE) qui fait du très bon boulot en un temps minime.
sont souvent enrichissantes.
Vous êtes signés chez Meat 5000 Records, comment se passe cette collaboration ?
Nous étions « signé » chez Meat5000Records… En fait j’ai connu Grégoire (Wiande) de Meat5000Records quand il est arrivé sur Nancy et recherchait des mecs afin de remonter SERGENT SLAUGHTER. Etant devenu guitariste de ce groupe nous nous sommes beaucoup côtoyés et étant le gérant de Meat500Records je lui ai demandé s’il était partant pour sortir le 1er album UNTAMED et il a accepté. Suite à ça il a distribué notre 1er album un peu partout dans le monde et lorsque nous avons eu le plan pour sortir un split avec AGATHOCLES il était partant pour le sortir de nouveau sur son label. Par contre notre 2ème album « Grindcore prescription » nous avons décidé de le sortir en autoprod’ histoire de changer un peu et voir ce que ça donnait.
Comment en êtes-vous venus à participer à «In Grindo Veritas» ?
Le groupe existe depuis 1997, quel est vo- Bonne question, comme la majorité (voir tous les groupes je pense) nous avons reçu un mail directetre meilleur souvenir live? Je ne sais pas si on peut parler d’UN meilleur souvenir, il y a eu à coup sûr la date avec NAPALM DEATH à Nancy qui fût un superbe souvenir pour
Ville : Nancy Le groupe existe depuis 1997 Membres : Jean Philippe/chant • Nicolas/ basse • Jérémy /batterie • Emeric/guitare/ backing vocals • Discographie : Demo (2000) • Fuck the Fucking Fuckers (2006) • Split avec Agathocles (2008) • Grindcore Prescription (2009) 36
ment de KAOTOXIN mettant en avant ce projet. J’avoue ne pas être fan de ce genre de compilations, mais j’ai lu le mail jusqu’au bout et le projet semblait bien construit et surtout bien défini avec des partenaires et des personnes du monde du métal reconnues (Luis Sendon, Dan O’Hare…) Sur le papier ça tenait la route alors nous avons décidé de nous lancer.
Un petit mot pour la fin peut être ? Grind !
Interview réalisée par Kila
DEGRADED ''Antispeciesist action’’ Ville : Bordeaux Le groupe existe depuis avril 2012 Membres : FX-Gratte/Chant • Jérôme/Batterie • Paul/Chant • Matt/Basse Discographie : Generalized Oppression (2013)
en tant que musiciens on peut effectivement dire que c’est un aboutissement de longues années de pratique et d’investissement. Par contre si on a en tête que le groupe n’a même pas un an d’existence, alors on s’aperçoit que tout est allé très vite. Ce qui n’est pas pour nous déplaire car à nos yeux la spontanéité est l’essentiel de notre démarche.
On vous sent bien au delà des apparences Une tournée est-elle prévue ou à prévoir et vous semblez vouloir dégager un messa- suite à cette sortie ? Pour l’instant rien de prévu concrètement. Mais c’est ge fort via votre musique, quel est-il ? Notre message est multiple et varié, il est avant tout le reflet de notre colère, ce pour quoi nous avons voulu créer Degraded. Au travers de cette colère nous tentons de pointer du doigt ce qui nous ont fait chier dans notre quotidien et par extension dans celui de tous. Nous traitons de la cause animale, du monde du travail, des médias corrompus, du rejet de l’Etat, du désespoir en Grèce et partout en Europe, de la crise Syrienne, des gangsters de banquiers, des exactions policières, de la ZAD, des fascistes au pouvoir en Israël, du mensonge sécuritaire, de la révolte comme moyen d’action, du totalitarisme libéral en Chine, et de ne pas participer à cette mascarade qu’on nomme le vote …
DEGRADED serait-il une sorte d’exutoire ?
Degraded est clairement la soupape qui nous permet de libérer notre trop plein de rage. C’est une tribune libre que nous nous sommes délibérément octroyé. Si tu ne prends pas la parole, alors personne ne te la donne.
Votre premier album «Generalized Oppression» sortira bientôt grâce à l’appui de plusieurs labels, l’aboutissement d’une course de longue haleine ? Oui et non. Si on considère nos parcours respectifs
bien sûr un passage obligé vers lequel on se doit de mettre toute notre énergie pour que devienne possible le partager notre musique et nos points de vue. Actuellement nous en sommes qu’aux balbutiements et la route est longue au sens propre comme au figuré.
«In Grindo Veritas» est un tour de force. Pourquoi était-ce important pour vous d’y participer ? Nous avons trouvé cette démarche très pertinente car en France bon nombre de petits groupes de grind existent et gagneraient à se faire mieux connaître. Ce n’est pas la qualité qui manque. C’est un tremplin parfait pour dépasser la barrière du petit cercle amical. Dès l’info à notre connaissance, nous avons tout de suite réalisé l’impacte que pourrait avoir notre présence sur cette compile.Ca explique donc pourquoi y figurer nous tenait vraiment à cœur. Il y a aussi la fierté d’apparaitre aux côtés de groupes que nous admirons particulièrement. Je pense entre autre à The Washingtonians, Atara ou encore Massive Charge. Interview réalisée par Kila
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TEMESTA ''BOUC ET VISCEREs’’ Si vous deviez décrire le grind de Temesta en quelques mots, que diriez-vous ? Le Grind pour Temesta c’est « une guerre avec pour seules victimes, les feuilles ! »
«Temesta»... Pourquoi ce choix de nom ? Une petite anecdote à nous raconter ? Le choix du nom est très simple, un jour on était en repas de famille avec mon cousin (Nico le chanteur) et on a entendu une discussion a l’autre bout de la table : notre grand-mère prenait du Temesta pour dormir. On s’est dit que ce nom irait pas mal pour un projet grind ! Du coup on s’est lancés à la recherche d’un bassiste et d’un guitariste, j’ai acheté une ptite batteuse bas de gamme et feu !!!
«Bouc et viscères» est le titre présent sur la compilation, vous nous racontez un peu son histoire?
En gros «bouc et viscères» est un morceaux qui parle de la société de consommation, du consumérisme et de l’obsolescence programmée. L’argent rend les gens fous, car ils veulent tout et tout de suite, même si ça doit les mettre dans la merde.
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Quels sont vos projets pour les mois à venir ? Pour les mois à venir c’est simple, composer et bosser toujour plus brutal et rapide, continuer les lives et surtout enregistrer un vrai petit skeud, pour pouvoir se faire entendre comme il faut et faire partager notre son !
Un petit mot à rajouter peut être ?
Pour finir un grand merci a toi, Nico et tous les autres responsables de ce putin de projet, c’est vraiment très respectable et génial. La scène grind en France mérite vraiment qu’on s’arrête dessus au moins le temps d’un « IN GRINDO VERITAS » !! Encore merci et Grindcore jusqu’à la mort ! Interview réalisée par Kila
Ville : Clermont Ferrand Le groupe existe depuis fin 2007 Membres : Nico/chant • Flo/Guitare • Tony/ Basse • Julien/Batterie • Discographie : Split 7» avec Remorse (2010)
Ville : Genève Le groupe existe depuis 2010 Membres : Tom/Chant • Fred/Guitare • Diego/Guitare • Yan/Basse • Pipo/Batterie Discographie : A hate named revolt (2012)
INCRUST ''Nameless’’
Quel est le concept de INCRUST?
« Pourquoi faire autant de notes alors qu il suffit de mettre plus fort ! » nous correspond assez !
Comment est né le projet ?
On a monté le groupe en 2010 avec Dam, notre ancien bassiste (actuellement remplacé par Yan), Pipo et Fred. Ce dernier avait quelques compos en stock, on a essayé, et ça a collé. Par la suite le groupe s’est étoffé d’un deuxième gratteux (Diego), et d’un chanteur indépendant (Tom) Et on s’est surtout dit qu’il nous fallait un alibi pour boire des bières gratuites !
De quoi traitent vos textes en général ?
Il n’y en a pas sur la démo, car lors de l’enregistrement nous n’en avions pas encore. Mais le thème général serait plutôt d’exprimer tout ce qui nous fait vomir dans ce monde de merde ! (Fascisme, sexisme, nationalisme, corruption, guerres a but « lucratives », etc… La liste pourrait durer longtemps…)
Comment décririez-vous la scène grind Suisse ? La scène grind suisse regorge de perles telles que Mumakil, Kess’khtak, Tojimbo et pas mal d’autres moins connues comme Blue Herps qui sont aussi sur la compil’. Par rapport à la taille du pays, il y a un assez bon ratio de groupes qui chient. C’est « la qualité suisse » (faut le dire avec l’accent) ?
Vos projets pour la suite ?
Pour l’instant, on se contente de faire des concerts
Comment s’est passé l’enregistrement de et de composer des nouveaux morceaux. On en a votre 1er album «A Hate Named Revolt» ? déjà assez pour un nouvel album mais on préfère On a enregistré au Terrier V Studio avec Jéjé qui a notamment produit les albums de Mumakil, Blockheads, Sedative, Kess’khtak, et pas mal d’autres énervés ! Ca c’est super bien passé, une journée pour les instruments, et on s’est revus deux heures pour les voix.
en avoir en plus histoire de pouvoir faire un CD de qualité.
Le mot de la fin ?
Connaissez-vous la différence entre un musicien et un toxicomane ? Le toxicomane ne fait pas de musique !
Interview réalisée par Romnin
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PULMONARY FIBROSIS ''Fermenting juices of hepatic secretion’’ Ville : Lureuil (Centre) Le groupe existe depuis 1998 Membres : Guyome/Batterie-Chant-Guitare • Renaud/Basse • Yanosh/Guitare • Adrien/ Chant Discographie : Organ Maggots (2007) • Interstitial Lung Diseases (2011) • Etc... Pulmonary Fibrosis a connu plusieurs changements de line-up depuis son existence, diriez-vous que la formation est stabilisée ? Et bien comme beaucoup de formations, avoir un line-up stable n’est pas évident, il y a eu aussi le suicide de notre chanteur et meilleur ami Pascal en 2006. Mais depuis automne 2008, le line-up est stable et on s’entend à merveille.
Une importante tournée anniversaire (15 ans, ça se fête!), est prévue pour 2013. Comment faîtes vous pour concilier vie musicale et vie professionnelle, personnelle ? Oui effectivement, 15 ans ça se fête un minimum, on a quelques dates en europe, puis la tournée en Angleterre/Irlande fin septembre, début octobre. Embryopathia, qui est un autre de nos projets, sera sur la plupart de nos dates pour promouvoir deux nouvelles prods sorties chez Satanath records, donc ça va être sport. Pour concilier nos vies musicales et professionnelles, c’est du boulot mais c’est une grande passion donc on fait le maximum. Ayant pas mal de groupes, je fais principalement de la musique depuis un moment maintenant, que se soit avec mon studio, avec mes groupes, etc. Les autres sont davantage occupés avec leur boulot, mais le peu de vacances sont réservées aux tournées.
Depuis toutes ces années, la liste de concerts doit être longue, quel est votre meilleur souvenir ?
A en juger par votre discographie, j’imagine les collaborations splits/compilations sont importantes pour vous ?
Oui effectivement, on adore faire des splits et partager des productions avec des groupes. La plupart sont des potes de longue date et d’autres de nouvelles connaissances. Ca nous permet aussi de caler des morceaux qu’ont ne veux pas forcément mettre sur un album.
Effectivement, on a fait pas mal de concerts depuis 1998. On a beaucoup de bons souvenirs, mais je dois dire qu’après 3 tournées en Amérique du sud, on a passé beaucoup de bons moments là-bas. On est d’ailleurs très attachés au Brésil depuis nos débuts. Donc je dirais quand même que notre tournée de plus d’un mois au Brésil, Argentine et Chili en 2011 est notre meilleur souvenir.
Un petit mot pour conclure ?
Merci à toi Kila pour cette petite interview, merci à tout ceux qui soutiennent la scène et puis à très vite sur les routes.
«Intersitial Lung Diseases» est sorti en 2011, un 3ème album fait-il partie de vos projets ? Bien sur, on a toujours beaucoup de titres d’avance, mais vu le nombre de splits à sortir en ce moment, on fait du tri. Puis à la vue de «Interstitial» qui est notre meilleur enregistrement jusqu’à ce jour, on se doit de proposer un 3ème album qui tienne la route, ça demande de la préparation.
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Interview réalisée par Kila
FOETAL INJURY "Evangelists of weakness"
Le groupe existe depuis 2010, et vous jouez et il m’ à indiqué que cette compile était en cours du slamming death/grind. Qu’est ce qui vous de préparation... Donc j’ai envoyé des morceaux qui venaient d’être mixés et Doc Grind m’a dit que c’était a motivés à faire ce style ? C’était l’idée dés le départ. Quand on à commencé on s’est vite rendu compte qu’on se retrouvait sur des groupes essentiellement slam et grind, même si on écoute pas forcément tous la même chose. Donc c’était naturel qu’on se dirige vers ça.
En parlant de style, on ressent quand même une influence brutal death comme Disgorge (US), Vomit Remnants, Soils of Fate... Vous sentez-vous également proche de cette scène qui avait une grosse influence fin 90, début 2000 ?
d’accord pour avoir une petite place sur cette compile pleine de finesse. Après ça à été assez vite.
Quels sont vos projets futurs à court et long terme ?
C’est pas compliqué on va continuer à jouer et à chercher des dates. Sinon on sera présents sur la compile «Goreruption vol. 3» à paraître en fin d’année. C’est une compil’ qui regroupe pas mal de bons groupes de slam.
Votre mot de la fin pour les lecteurs ?
Merci à toi pour l’interview. Un grand merci aussi à Oui complètement et à titre perso c’est celle que je Kaotoxin ! Sinon soutenez la scène et bougez vous préfère! Après c’est surtout vrai pour Vomit Remaux concerts! nants ou Soils of Fate. Alors on à pas la prétention Interview réalisée par Chris de faire du son comme eux mais c’est clair que ça fait partie des groupes sur lesquels on se retrouve et qui font partie de nos influences.
Comment est venu cette collaboration pour la compilation “In Grindo Veritas” ? On est super contents d’être dessus ! Et bien il me semble avoir contacté Nico pour un concert,
Ville : Loches (Indre et Loire) Le groupe existe depuis Juin 2010 Membres : Jean/Chant • Guyome/Batterie • Ben/Guitare • Flo/Guitare • Renaud/Basse Discographie : Newborn Porn (Promo 5 titres)
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EMBRYOPATHIA ''Fetid putrefactive brains’’ Embryopathia, c’est quoi ?
Et bien après avoir fait quelques dates avec Inopexia & Purulent Jacuzzi en Russie et en France, on voulait faire un projet dans le même style, remplit de blast et un peu groovy.
Quelles sont vos principales influences ?
Inopexia, Purulent Jacuzzi, Eternal Suffering, Internal Suffering, Disgorge, Brodequin, Obituary, Last Days Of Humanity, en gros.
De quel album est tiré le morceau de la compile ?
C’est un titre inédit qu’on a composé il y a peu de temps, une autre version sortira sur Puis au BUTCHERY AT CHRISTMAS TIME FEST un prochain split ou sur notre 1er album. au Portugal avec CARNIVORE DIPROSOPUS, GRUESOME STUFF RELISH et HAEMORRHAGE. Pourquoi avoir choisi ce morceau en parti- Donc que de bons souvenirs pour le moment.
culier ?
C’était le 1er de nos nouveaux titres qu’on Vos projets pour la suite ? maitrisait le mieux, puis il résume bien ce On va partir avec Pulmonary Fibrosis sur les qu’on fait dans Embryo. routes cette année. Ils fêtent leurs 15 ans d’existence donc il y aura des concerts en FranEmbryopathia en live, ça donne quoi ? ce, Espagne, une tournée en Angleterre et C’est brutal et groovy, pas de répit. puis on bosse toujours sur des nouveaux titres.
Votre meilleur souvenir sur scène ?
Votre avis sur la scène goregrind française
On a la chance de faire que de bonnes dates, ? avec CEREBRAL BORE il y a peu de temps, Inexistante est le mot je crois, y’a vraiment CLITEATER, DESECRATOR, RDB, GROG, HOUR pas grand chose et on est dedans depuis un OF PENANCE... moment. Il y a bien 2/3 trucs qui trainent mais ça ne circule pas trop, d’ailleurs la scène goregrind en Europe n’est pas non plus immense, c’est bien dommage.
Le mot de la fin ?
Merci à toute l’équipe qui travaille sur cette compilation et aux groupes présents dessus. Interview réalisée par Romnin
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Ville : Lureuil (Centre) / Loches / Chinon Le groupe existe depuis 2010 Membres : Adrien/Guitare • Sebos/Basse • Yanosh/Chant • Guyome/Batterie Discographie : Split cd avec Inpexia • Split cd avec Purulent Jacuzzi,Coprobaptized Cunthunter, Sickcunt.
diktat ''Revenge of the nebulae’’
Ville : Paris Le groupe existe depuis 1997 Membres : Alex/Guitare • Jérémie/Guitare • Mathieu/Chant • Romain/Batterie • Michaël/ Basse Discographie : Diktat (Demo tape 2000) • II (2007)
16 ans d’existence et une biographie chargée en difficultés niveau line-up, pensezvous avoir trouvé et stabilisé la bonne formation ? On espère... Effectivement, on a longtemps eu des
Si on vous demandait de décrire votre mu- galères avec les bassistes dans un premier temps, sique avec seulement quelques adjectifs, puis avec les batteurs. Pas faciles de trouver des gens capables de jouer ou motivés par notre style quels seraient-ils ? Brutal, rapide, violent, technique, torturé, déstruc- particulier. Ça nous a beaucoup ralentis et retardés. turé.
Vous semblez être plus adeptes du live que De quoi traitent vos textes ? Voulez-vous des passages en studio, un premier album faire passer un message en particulier à ou une nouvelle démo feraient-ils partie de travers vos compositions ? vos projets ? La thématique commune a toutes les paoles est la folie sous toutes ses formes, paranoïa, schizophrénie etc... Plus précisément des fous, de leur points de vue et de leurs reactions violentes au monde qui les entoure. L’anarchie a aussi une place prepondérante dans l’orientation politique des textes. «Revenge Of The Nebulae» qui figure sur la compilation In Grindo Veritas, parle précisément d’un schizophrène qui exprime sa folie de maniere punitive et mystique.
On prépare actuellement de nouvelles compos pour enregistrer un ep dès que possible. «Revenge Of The Nebulae» est l’un de ces nouveaux morceaux.
En parlant de live, j’imagine qu’en 16 ans, vous avez-pu faire de nombreuses rencontres. Y en a t’il une qui vous a marquée en particulier ? Oui, on a joué avec pas mal de groupes, connus ou moins connus. Le concert qui nous a marqué c’est en première partie de YATTERING en 2002 à Colombes, en banlieue parisienne. Les gars étaient cools et on avait bien déliré avec eux. On avait fait un super concert ce soir là et à la fin de la soirée les gars nous ont félicité et dit qu’on avait été les meilleurs.
Interview réalisée par Kila
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L.A.R.D.O.N. ''FREE ULTRA BEDAINE’’ Ville : Saint Omer Le groupe existe depuis 2005 Membres : Gary/Chant • Antoine/Guitare • Meidhi/Batterie Discographie : Dechets Sales (Demo 2005) • Special Barbecue (FL 2011) • Noise Penetration (2012)
Y a t-il quelques dates prévues pour le défendre ? Meihdi : La plus part des titres de NOISE PENETRATION ne sont pas tellement rejouables en répète ou même en live car ils expriment réellement quelque chose sur l’instant, les reproduire une seconde fois n’a presque aucun sens.
Vous avez rejoint le projet «In Grindo VeriPremier album en 2011, «Noise Penetration» tas» sur le tard, parlez-nous du titre choisi en 2012... Pourquoi avoir choisi de sortir un pour la compilation ? deuxième album si rapidement ? Antoine : On a choisi de rejoindre la compile sur le Meihdi : Sans doute un besoin compulsif de partager. SPECIAL BARBECUE est notre album de 2011, avec des compositions créées pour la plus part entre 2010 et 2011, il est toujours disponible. NOISE PENETRATION est quant à lui issu d’un projet d’improvisation sur le thème noise grindcore enregistré en 2012. Antoine : c’est un délire qui nous trottait dans la tête depuis un moment, on a branché les micros, on a improvisé tout en appuyant sur la touche REC ! En ce moment on compose et on enregistrera pour un nouvel album ou pour un split.
Cet album est en téléchargement libre via votre site web, pourquoi ce choix ?
Antoine : parce que la fin du monde était annoncée et on s’était dit le temps qu’on sorte les pochettes, les CDs et tout le bordel il serait trop tard ... Au final on a merdé on l’a sorti après la fameuse date de l’apocalypse. Mais c’est vraiment l’originalité de cet album qui nous a fait prendre ce choix.
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fil parce que Nico nous avait relancé et qu’il pensait que rajouter un peu de L.A.R.D.O.N dans la recette ajouterait un peu de saveur ! ;) Et puis c’est toujours un plaisir de collaborer avec Kaotoxin et avec des groupes Français dont certains avec lesquels on a partagé des dates ! Sinon le titre on l’a enregistré en une après-midi mixé en 2 jours et on a envoyé ça à Nico dans la foulée. Le titre est une nouvelle compo qui a était enregistré exclusivement pour la compile et qui figure dans notre nouveau setlist.
Interview réalisée par Kila
ARTWORK / LUIS SENDON
www.sendonluis.com www.facebook.com/luissendonart
dan o'hare / mastering
Hey Dan ! J’espère que tout se passe bien pour toi. Nous allons donc parler de ton travail de mastering pour la compilation « In Grindo Veritas », mais chaque chose en son temps. Donc tu es ingé son et producteur aux Studios Mark-it-Zero. Peux-tu nous parler un peu de ton travail ? Mark-it-Zero Music est un petit studio privé dans la région de Philadelphie, où je travaille depuis quelques années. J’ai bossé sur quelques disques pour Relapse Records, aussi bien que pour de nombreuses formations locales. N’hésitez pas à visiter le site www.markitzeromusic.com pour jeter une oreille sur quelques-uns de ces étonnants groupes.
Quels groupes, venus au Mark-it-Zero, n’oublieras-tu jamais ?
dan o'hare
le master-man Dan O’Hare est ce que l’on appelle «un homme de tous les fronts», guitariste de TOTAL FUCKING DESTRUCTION et de BRUTAL TRUTH, le monsieur en question est également ingénieur son au Mark-it-Zero studio (USA). Les collaborations TFD/Kaotoxin étant nombreuses (prochaine en date, sortie d’un split cet automne «Monsters: five of a kind» avec UNSU, WARFUCK, INFECTED SOCIETY et DEPARTMENT OF CORRECTION), c’est tout naturellement que la tâche du mastering de la compilation «In Grindo Veritas» lui a été confiée. 46
J’ai enregistré Brutal Truth il y a quelques années pour « the Evolution in One Take : Live in New Jersey ». C’était avant que je ne rejoigne le groupe, donc j’étais vraiment très excité à l’idée de travailler sur la réalisation de cet enregistrement de Brutal Truth. C’était inhabituel, car ils voulaient enregistrer intégralement en condition live, en une prise. Le but était de capturer un vrai enregistrement live, dans un environnement de salle de répétition. C’était un challenge pour moi, car je ne travaillais pas de cette manière normalement. Mais ce fut génial... Je n’ai rien retravaillé, ce que tu entends est à 100% du pur Brutal Truth.
Tu es le guitariste de Total Fucking Destruction, est-ce que ton travail d’ingé-son amène un plus à ton rôle de guitariste ? Quand tu entres en studio, les choses sont-elles totalement différentes pour toi, pour toute personne qui connaît le travail d’un ingé-son ? Être musicien m’aide à être un meilleur ingé-son comme être ingé-son m’aide à être un meilleur musicien. La plupart du temps, je n’essaie de ne pas trop m’imposer avec l’oeil d’un producteur. Je ne veux pas changer le son des groupes ou les pousser à modifier leurs morceaux... ce n’est pas une position dans laquelle je veux être. Mais m’enregistrer en train de jouer de la guitare est la meilleure situation pour moi... Je sais quel son je veux et comment l’avoir, et je peux rapidement obtenir les performances que je veux sans passer du temps à expliquer les choses aux autres.
Quand as-tu rejoins Total Fucking destruction ? Comment cela s’est-il passé ? J’ai rejoint TFD en 2007. Avant d’intégrer le groupe, j’ai travaillé avec eux sur pas mal de projets d’enregistrement, notamment deux albums. Donc quand ils ont eu besoin d’un nouveau guitariste, ils sont venus me voir car j’étais déjà très familier de leur musique. Je n’avais pas joué dans un groupe depuis un bail, donc j’ai été encore plus heureux de rejoindre TFD et de « grinder » autour du monde !!!
Quelle est l’actu de TFD ? As-tu une exclusivité à nous confier ?
Total Fucking Destruction, c’est de la créativité pure. Nous nous en foutons de pré-concevoir des idées de ce que le grindcore doit être, où de quel métal il doit être, ou même de ce que la musique doit être. Nous écrivons le genre de chansons que nous aimons écrire, et nous ne retenons pas. Nous mélangeons du grind, du thrash, du punk, et du rock afin de pousser nos idées dans le cerveau de nos auditeurs. Notre message est fait de paix, d’amour, de liberté et de puissance... Nous sommes contre le fascisme, le racisme et l’homophobie. Nous espérons que toute personne puisse venir faire la fête avec nous jusqu’à ce que le monde explose en une boule de feu géante. C’est de cela que TFD est fait.
Et au sujet de Brutal Truth ? Peux-tu nous en dire plus sur cette collaboration ? En 2012, on m’a demandé de rejoindre Brutal Truth en tant que nouveau guitariste... Le guitariste précédent, Erik Burke, a arrêté pour se concentrer sur son autre groupe Sulaco, mais également pour passer plus de temps avec sa famille. Pour moi, jouer dans Brutal Truth est une situation idéale. Je connais déjà les mecs du groupe et j’ai déjà une grosse expérience dans la pratique du grind avec Rich, donc c’était le scénario parfait, et la seule réponse que je pouvais donné était YES ! Nous avons une tournée européenne de Juillet à Septembre et nous jouerons beaucoup de morceaux de notre prochain LP avec Bastard Noise… Ce sera pour sûr une tournée mémorable.
Donc, ingé-son, producteur, guitariste dans TFD, des collaborations avec Brutal Truth, le moins que l’on puisse dire est que tu es un « activiste » ! comment fais-tu pour concilier tout cela ? Je suis très occupé tout le temps, haha. Mais lors-
que tu aimes jouer de la musique et que tu as toutes ces superbes opportunités, il n’y pas d’autre choix que de t’y consacrer de toutes tes forces.
Tu vis dans le New Jersey, c’est loin ! Qu’est-ce qui t’as donné envie de bosser sur une compilation de grind française ?
Kaotoxin a organisé des concerts pour TFD dans le passé et je discute souvent avec Nico sur Facebook... J’adore les compilations de grind, donc bien entendu, je voulais travailler sur celle-la. Il y a beaucoup de bons groupes sur cette compile, ce fut un plaisir de travailler dessus.
As-tu un regard particulier sur cette scène ?
J’ai expérimenté cette scène la première fois lorsque j’étais en tournée avec TFD en 2008 et je l’ai aimée instantanément. Les fans Français de grind sont complètement barjots !
Quelle est la difficulté dans le fait de faire le mastering de tant de groupe pour une seule et même compilation ?
C’était en fait un sacré challenge... tant de groupes, sonnant chacun très différemment. Les enregistrements qui varient en qualité... Des sons excellents, et d’autres qui sonnaient plus comme des cassettes démos. Ils ne sonneront jamais de la même manière, donc l’idée a été de les faire tous sonner comme s’ils sonnaient tous ensemble. Ils avaient besoin de sonner comme s’ils se complimentaient les uns et les autres, travaillant ensemble pour faire de la compilation quelque chose de super.
Est-ce un exercice que tu fais souvent ?
J’ai masterisé quelques compilations avant, et je sais quoi attendre d’une compilation de grind... Beaucoup, beaucoup de morceaux... C’est facile d’être débordé avec autant de groupes et autant de chansons, mais je comprends le grind. Cela m’a rendu les choses plus naturelles.
Je te laisse le dernier mot...
Venez voir Brutal Truth cet été et boire des bières avec moi ! Attendez-vous à de nouveaux titres de Brutal Truth et TFD très vite…. And never stop grinding !
Interview réalisée par Kila
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NOLENTIA nolentia.bandcamp.com facebook.com/nolentianoise nolentia@hotmail.com DEPARTMENT OF CORRECTION departmentofcorrection.bandcamp.com facebook.com/departmentofcorrection brutalblastik@hotmail.com GRIST grist-grind.bandcamp.com facebook.com/grist.grindcore gautiertubbs@hotmail.fr INFECTED SOCIETY infected-society.com facebook.com/infected.society infectedsocietybooking@gmail.com TREPAN’DEAD trepandead.free.fr facebook.com/trepandead trepandead@orange.fr
THE WASHINGTONIANS thewashingtonians.bandcamp.com facebook.com/pages/thewashingtonians/145749345486574 gowashingtonians@gmail.com
ATARA atara.bandcamp.com
YATTAI yattai.bandcamp.com facebook.com/yattaigrind gautiertubbs@hotmail.fr
facebook.com/pages/defecal-of-gerbe/8683755655
VENGEANCE vengeanceplease@blogspot.com vengeanceplease@hotmail.fr UNSU facebook.com/unsugrind unsugrindcore@hotmail.fr GRIND-O-MATIC grindomatic.com facebook.com/grindomatic contact@grindomatic.com
MASSIVE CHARGE
LOVGUN lovgundiy.com
massivecharge@live.fr
lovgundiy@gmail.com
CRASH VICTIM CANNIBALISM facebook.com/crashvictimcannibalism crashvictimcannibalism@hotmail.fr
GRUNT GRUNT grunt-grunt.bandcamp.com facebook.com/infected.society bert.poulain@gmail.com
facebook.com/pages/massive-charge/37646469999 facebook.com/pages/lovgun/114465488633510
INFEST infestbaiona.tumblr.com L.A.R.D.O.N. facebook.com/pages/infest/42317094348 crustgrind.wix.com/lardon infest666@hotmail.fr facebook.com/lardon.grindcore antoine.dourlent@laposte.net FAXE faxe.bandcamp.com WARFUCK facebook.com/faxecrust warfuckgrindcore.com mathieuoudry@hotmail.com facebook.com/pages/warfuck/313532442036191 contact@warfuckgrindcore.com
CONTACTS TOXIC KAOS Le magazine Toxic Kaos sera disponible tous les trois mois (#1 le 6 Janvier 2014), au format PAPIER, et sera GRATUIT. Il sera également accompagné d’une compilation CD, gratuite elle aussi. Tirage prévisionnel : 5000 copies, distribuées gratuitement en concerts dans tous les pays francophones. Vous avez un groupe ? Un label ? Vous voulez faire un peu de pub et avoir un titre sur la compilation, une interview ou une chronique ? Contactez nous à l’adresse toxickaos@kaotoxin.com Vous êtes un organisateur de concerts, un bar Metal, un disquaire indépendant ou un label underground, dans un pays francophone et vous voulez des copies GRATUITES pour les distribuer ? Contactez nous à l’adresse info@kaotoxin.com Bien entendu, en plus de la version papier, le magazine sera toujours disponible au format digital. Pour être au courant des dernières actualités, suiveznous via facebook !
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Le #1 de TOXIC KAOS sortira sur papier le 6 Janvier 2014, et sera accompagné d’une compilation. Avec : EYE OF SOLITUDE / WE ALL DIE (LAUGHING) ANTROFAGO / NEPHREN KA TOTAL FUCKING DESTRUCTION et beaucoup d’autres...
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