TQ MAG 288 by Guillaume B.

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SEPTEMBRE 2010

2,65 €

POUR VIVRE HEUREUX, VIVONS TELS QUELS

UE 3,39€ / CANADA 5,88 CAN$/ USA 5 US$ - MENSUEL - DÉPÔT 1000 BRUXELLES - BELGIQUE / BELGÏE

2. UNE RENTEE PLEINE DE NOUVEAUTES ! 4. TELS QUELS VERVIERS 8. TELS QUELS à TUBIZE 9. DU NOUVEAU à CHARLEROI 10. DERNIERES SOIREE AVANT LA RENTREE à TOURNAI 11. MA PREMIERE PAILLOTTE 12. BRUXELLES MULTIFACETTES 14. UN PIED DEDANS UN PIED DEHORS... HAMEDINE NOUVEAU MEMBRE DE TELS QUELS 16. EGLISE CATHOLIQUE ET PEDOPHILIE 18. LES BREVES INTERNATIONALES 22. RETOUR SUR L’ETE D’OASIS 24. ELOGE DES JOUVENCEAUX, par Charles Adam. Focus sur les “jeux de garçons” pratiqués en afghanistan. 28. CGLN 29. NOS SERVICES

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SEPTEMBRE 2010

30. LES BONNES ADRESSES

Le magazine de Tels Quels asbl ne paraît ni en juillet ni en août • Publié avec l’aide du Ministère de la Communauté française • Tels Quels est une association de gays et de lesbiennes reconnue comme Centre d’éducation permanente par la Communauté française. Agréé par la Commission communautaire française comme Centre d’action sociale globale • Membre de l’international Lesbian and Gay Association (ILGA), de Bruxelles-Laïque, d’Arc-en-ciel Wallonie et de la Commission LGBT d’Amnesty internationnal et du CGLN • Siège social 81 rue Marché au Charbon à 1000 Bxl • www.telsquels.be • Président: Michel Verbruggen Vice-présidents: Gisèle Closset, Angelo Sferrazza, Philippe Artois Rédacteur en Chef: Philippe Artois Rédaction: Alain Bossuyt, Michel Duponcelle, Nathalie, Julie, Clémentine, Guillaume, Philippe, Luzau Basambombo (Correspondant de Tels Quels pour l’Afrique équatoriale), Luc Legrand, Charles Adam, Valérie Dureuil et bien d’autres Graphisme: Guillaume Buquoy Editeur responsable: Luc Legrand – 3/17, Place de la Vieille Halle aux Blés – 1000 Bruxelles Photographie: avec la collaboration bénévole d’Alain Bossuyt et de Michel Verbruggen Publicité et abonnements: les tarifs d’insertion des publicités sont communiqués sur simple demande. Le contenu des encarts publicitaires engage la responsabilité exclusive des annonceurs. Vous pouvez payer vos abonnements au compte bancaire de Tels Quels Magazine 132-5159655-72. Le courrier est à adresser à Tels Quels Magazine 81, rue Marché au Charbon, 1000 Bruxelles • Courriel: mag@telsquels.be • Les articles publiés expriment uniquement le point de vue de leur auteur. Le fait d’être cité ou d’apparaître en photo dans Tels Quels n’implique aucune orientation sexuelle précise. Tous droits de reproduction réservés sauf accord écrit préalable du comité de rédaction.

Notre dossier

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Mouvement

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Mouvement

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Mouvement

Soirée blind test à Tournai Le vendredi 17 septembre, Mélanie et moi organisions une soirée blind-test à la Maison de la Laïcité qui a remporté un franc succès et soudé un peu plus notre groupe naissant… par Christine Leroy | Tels Quels Hainaut-Brabant wallon ___________

ous avons reçu onze candidats venus d’horizons différents et ce groupe, un peu hétéroclite, s’est révélé très joueur et motivé à gagner les quelques cadeaux offerts (t-shirts “Tels Quels” et places pour le Festival Gay et Lesbien de Belgique pour les vainqueurs). Les deux équipes se sont affrontées avec beaucoup de fair-play et de dynamisme. Le jeu s’est déroulé en plusieurs parties dont certaines étaient des épreuves de rapidité.

29.10 Prochaines rencontres à Tournai le vendredi 29 octobre à 19h, pour un atelier d’improvisation

26.11 projection de film à tournai

Nous avons commencé par la reconnaissance de personnalités d’après photos, sur le principe du jeu télévisé “génies en herbe”, il fallait reconnaître une dizaine de personnalités et en citer un maximum en une minute après les avoir observées attentivement quelques secondes. Les candidats ont été très performants sur cette épreuve! Ensuite, il a fallu reconnaître, le plus vite possible, des génériques de séries télé ou de dessins animés. Lors de ce jeu, deux candidats (un dans chaque équipe!) se sont révélés incollables sur le sujet! Nous avons continué avec des paroles de chansons à compléter. Certains ont eu plus de chances que d’autres au tirage au sort… Nous sommes passés de Mylène Farmer à Charles Aznavour, d’Indochine à Renan Luce

et de Jacques Brel à Zazie. Malgré quelques réticences, les joueurs ne se sont pas mal débrouillés. Pour l’épreuve suivante, il s’agissait de reconnaître des affiches de films (récents ou plus anciens) et, si possible, de donner le nom de l’un ou plusieurs acteurs au générique. Là aussi, quelques cinéphiles se sont démarqués et nous ont épatés. L’avant-dernier exercice était une reprise du jeu “Tout le monde veut prendre sa place!” de France 2: les joueurs choisissaient leur questionnaire (culture générale, cinéma, sport, bande dessinée…) et ils avaient la possibilité de répondre “cash” pour 5 points ou de demander des facilités (“duo” pour 1 point et “carré” pour 3 points). Même si Nagui n’était pas le présentateur de la soirée, tout le monde s’est pris au jeu pour marquer un maximum de points. Pour terminer, nous avons tenté l’expérience cruciale du “Burger Quizz”. Le but de ce jeu est de répondre à des questions d’apparence très simples, mais après l’entièreté du questionnaire… il faut, donc, mémoriser toutes les réponses et les restituer dans le bon ordre. Pas facile, néanmoins, deux candidats s’y sont prêtés et on les en félicite! La soirée s’est terminée sur de très bons commentaires: tout le monde y a trouvé son compte, a passé une bonne soirée et a trouvé l’animation très agréable. Ce qui nous encourage pour la suite. Avant de partir, nous avons donc décidé ensemble ce que nous souhaitions faire lors des prochaines activités: le vendredi 29 octobre à 19h, nous organisons un deuxième atelier d’improvisation et le vendredi 26 novembre, une projection de film. Nous espérons que ces activités remporteront autant de succès que la dernière. Alors venez nous y retrouver nombreux !

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Le 10 octobre 2010,

la Marche Mondiale des femmes,

rassemblant des femmes de toute la Belgique, investira le Musée de l’Afrique Centrale de Tervuren. Les droits des femmes en Belgique et dans le monde sont capitaux pour vous ? Vous souhaitez témoignez votre solidarité aux femmes congolaises ? Vous êtes membre d’une association de femmes, féministe ou défendez simplement l’égalité femmeshommes ? Vous voulez retrouver d’autres femmes ? Vous êtes une femme d’action ? Ou vous voulez simplement découvrir le Musée Royal de l’Afrique Centrale sous un autre jour ?

Alors rejoignez-nous le 10 octobre à Tervuren pour la clôture de la troisième édition de la Marche Mondiale des Femmes où nous « missionnerons » la délégation qui représentera la Belgique au rassemblement international le 17 octobre à Bukavu (République Démocratique du Congo). Le Musée de l’Afrique Centrale : un choix symbolique

A priori, le choix du lieu peut surprendre. Pourtant les membres de la Coordination Belge et surtout les femmes d’origines africaines se sont montrées enthousiastes. Pour elles, ce musée fait partie d’une histoire collective qui ne peut être ignorée ! Aujourd’hui, ce lieu nous permet de créer, vers la RDC, un pont basé sur la solidarité et les valeurs de la Marche. Ce sera aussi l’occasion de visiter une dernière fois ce musée, qui existe depuis 100 ans, avant qu’il ne ferme pour une rénovation en profondeur.

L-Week 2010 ! Avec l’automne, reviennent les grands moments de notre année pédagogique, en novembre, nous vous donnons déjà rendez-vous pour la prochaine L-Week qui se déroulera du 15 au 20 novembre. Notez cela soigneusement dans votre agenda, nous y reviendrons en détails dans notre prochain numéro. Par Michel Duponcelle Directeur du Service d’Education permanente ___________

Un programme bien rempli (de 10h à 18h)

Ce 10 octobre, nous vous convions à une journée à la fois riche, dynamique et animée ! Voici un aperçu du programme : • des visites guidées du musée par des femmes congolaises de la Marche • des groupes de discussion et de réﬂexion sur les thématiques de la Marche, des ateliers créatifs, des animations pour les enfants, une exposition de photos, des stands d’information… • une fête de clôture à 16 heures : départ ofﬁciel de la délégation belge pour Bukavu, suivi d’un concert sur les rythmes « swing » de l’orchestre congolais ODEMBA OK ALL STARS • … et pourquoi pas, lors d’une pause, une promenade automnale dans l’immense parc qui entoure les bâtiments. Programme complet sur le site :

ATTENTION !

www.marchemondialedesfemmes.be

L e 1 0 . 1 0 . 1 0 un marathon Participation passera par le parc du musée. aux frais La circulation sera donc perturbée. Un tuyau : le musée est facilement € accessible en transports en commun depuis Bruxelles. A partir de « Montgomery » (ligne de métro 1), prendre le tram 44 jusqu’au terminus « Tervuren station ». Ce beau trajet vert dure +/- 20 minutes. Le musée n’est ensuite plus qu’à 300 m..

Mouvement

27.10 CINé -DéBAT à 19H

29.10 SOIRéE KARAOKé RESERVéE AUX FILLES

ais, après sa brillante inauguration de sa toute nouvelle maison associative (24 de la rue Xhavée à Verviers, 087 33 41 13 ou julie. bierlaire@telsquels.be), Tels Quels Verviers vous propose un programme “OFF” de cette semaine consacrée aux lesbiennes en octobre: Le mercredi 27 octobre Ciné-Débat dès 19h. Cette activité est mixte. Autour du sujet de la psychiatrisation des lesbiennes sous la dictature de Franco dans l’Espagne des années septante. Le vendredi 29 octobre Soirée cocktail et Karaoké. Cette activité est réservée aux filles. Toutes deux organisées dans les nouveaux locaux de la Régionale. Il est important de rappeler que les lesbiennes continuent de souffrir d’une double discrimination, celle d’être femme et celle d’être homosexuelle. Tous les jours, nous avons sous les yeux les effets de ce double handicap dans la société.

A commencer par nos oasissiennes! Si elles sont moins nombreuses, ce n’est malheureusement pas dû au hasard. Sur les 350 demandeurs d’asile que nous accompagnons, on ne retrouve, en effet, moins d’une cinquantaine de femmes. Les raisons sont multiples, mais toutes sont liées aux discriminations qui frappent les femmes: plus que les hommes, elles sont victimes des traditions qui enferment, du regard social de la famille, des mariages forcés, des manques en termes d’éducation et d’émancipation, elles gagnent moins facilement leur indépendance financière, elles sont moins libres de se créer des connaissances hors du cercle familial au sens large, ne parlons pas de l’énergie et de la réussite professionnelle nécessaires pour payer le passeur… Bref! Elles ont beaucoup plus de mal à partir et à gagner leur liberté. Bien sûr, leur histoire force un peu le trait des destin que nous côtoyons chez nous, mais ces discriminations expliquent aussi la solitude et les difficultés sociales des lesbiennes dans nos régions. Toute raison qui justifie d’organiser une fois de plus cette semaine des femmes de notre communauté.

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Mouvement Prostitution masculine à Bruxelles?

Charleroi, nous voilà !

Deux travailleurs de rue à nouveau sur le terrain

Par Clémentine Sadzot, Animatrice de Namur et de Charleroi.

Il y aura également un espace biblio pour la consultation des livres, des revues du Centre de documentation de Tels Quels, mais aussi des archives de la Régionale carolo. Et grâce à mon collègue Hamedine, vous pourrez y emprunter même les ouvrages et les DVD qui sont habituellement rangés à Bruxelles ou dans une autre de nos maisons.

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L’asbl ALIAS a été créée en mai 2009 en vue de relancer un projet spécialisé de prévention, de réduction des risques et d’accompagnement psycho-médico-social adapté aux hommes qui se prostituent à Bruxelles. Par L’équipe Alias : Marc Purnotte | Coordinateur et travailleur social de rue Katia Senden | Travailleuse sociale de rue ___________

epuis janvier 2009, plus aucun service de première ligne ne prenait en compte spécifiquement la problématique et les besoins des prostitués masculins dans la capitale alors que l’on estime que plus de 500 hommes y sont actifs, plus particulièrement en soirée dans les ruelles et les bars du centre ville. Leurs conditions de vie induisent des prises de risque, en particulier, en matière d’ISTsida, et les laissent souvent sans ressources pour y faire face, vu, notamment, le poids des discriminations liées à l’activité mais également à l’homosexualité, à l’immigration, etc. Grâce au soutien de plusieurs pouvoirs subsidiants et de donateurs, deux travailleurs sociaux ont pu commencer le travail de rue et d’accompagnement auprès des prostitués à Bruxelles, depuis avril 2010. Avec l’appui bénévole d’anciens travailleurs expérimentés qui assurent la transmission d’expertise, l’équipe se rend, chaque jeudi et vendredi soirs, sur les lieux de racolage. La constance de cette présence permet d’initier des contacts avec le public cible et de construire progressivement un lien de confiance.

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Ces premiers mois de travail de rue ont confirmé, s’il le fallait, la nécessité qu’il y a de monter un tel projet. En effet, en moyenne, une quinzaine de contacts sont établis chaque soirée. À cette occasion et dans les premiers temps, les prostitués expriment avec enthousiasme leur soulagement de revoir des travailleurs de rue auxquels ils vont pouvoir s’adresser sans craindre de jugement. Sur cette base, diverses discussions s’engagent qui offrent la possibilité d’échanger des informations sur l’accès aux soins de santé, le dépistage du VIH ou d’une IST, la régularisation d’une situation administrative, la recherche d’un hébergement d’urgence ou d’un logement stable, etc. De plus, des préservatifs et du gel lubrifiant sont systématiquement distribués aux concernés. Dès ses débuts, Alias a été soutenue par un ensemble de partenaires des secteurs concernés par l’image des situations complexes vécues par le public: prostitution bien sûr, mais également santé, prévention du VIH et des IST, “sans-abrisme”, toxicomanie, migration ou homosexualité. Aujourd’hui, l’équipe construit son réseau de partenaires et cherche à faire connaître ses missions et son action à l’ensemble du secteur associatif.

C’est dans ce contexte que l’équipe d’Alias a le plaisir de vous communiquer l’adresse de son nouveau site web, conçu tant pour le public cible en recherche de “bonnes adresses” que pour les intervenants soucieux de mieux connaître la problématique de la prostitution masculine: www.alias-bru.be. Vous y trouverez, entre autres, notre rapport annuel 2009. Pour l’avenir, Alias ne manque pas de projets: consultations médicales, permanences Internet… Mais son principal défi restera de parvenir à pérenniser son action et à obtenir un soutien financier structurel.

info@alias-bru.be

Nouvelle régionale à Charleroi: 9 Boulevard Jacques Bertrand à Charleroi Ouverture: - le lundi après-midi, par Tels Quels Wallonie, pour une permanence sociale; - le mardi, par Tels Quels, pour de l’info et la consultation de centre de documentation en journée, des activités en soirée (voir agenda); - le mercredi, par Tels Quels Jeunes, infos et documentation le matin, activités de groupe dès 15h (voir agenda); - des activités ponctuelles animeront les autres soirs selon un agenda convenu ensemble.

Dans cet espace, nous pourrons également ouvrir des ateliers, donner des formations, accueillir des groupes…

près Verviers et Tubize en septembre, c’est au tour de Charleroi d’inaugurer sa nouvelle maison associative. Avec l’aide de mes collègues et de notre Pierre Mottet national, sans oublier ma super équipe de volontaires, nous allons tout mettre en œuvre pour faire aussi bien (sinon mieux) que nos amis des deux autres régionales. J’en profite pour les féliciter, car ils ont fait de leurs nouveaux locaux respectifs des espaces agréables, conviviaux, fonctionnels et très chaleureux, ce qui, je dois l’avouer, me met une certaine pression… Merci Julie, Christine et vos volontaires! Notre maison communautaire comportera plusieurs espaces: un coin convivial, dès l’entrée, où nous pourrons organiser nos activités collectives, qu’elles soient artistiques (expos, rencontres littéraires, concerts…), festives (spectacles transformistes, karaoké, soirées…) ou plus sérieuses (rencontres, débats, ciné-club…), le tout dans une ambiance chaleureuse. Nous pourrons aussi nous y réunir pour l’un ou l’autre repas communautaire car nous disposerons d’une grande cuisine éclairée à l’arrière ouverte sur le jardin… et oui, nous, nous avons un jardin!

Bien sûr, il y aura mon espace (si je puis dire!), où je pourrai vous accueillir, que ce soit pour avoir des informations sur l’homosexualité en général, sur certains services ou activités particulières, voire en termes de santé, pour accéder au centre de documentation et d’archivage, pour participer aux activités de groupes, pour venir à nos rencontres thématiques, voire, tout simplement, pour être écouté ou discuter. Je serai là le mardi et le mercredi, alors n’hésitez pas à venir frapper à la porte… Mais je ne serai pas toute seule, en effet, je partagerai le bureau avec Fabian qui y tiendra des permanences sociales le lundi après-midi. Il sera là pour aider toute personne à surmonter ses difficultés par rapport à son orientation sexuelle ou son identité de genre, pour l’accompagner dans des démarches administratives ou juridiques, pour l’aider à faire valoir ses droits, à accéder aux services dont elle a besoin et, surtout, pour l’orienter et la soutenir dans l’élaboration d’un projet de vie épanouissant.

Avec tous ces projets, j’espère que nous ferons, de cette nouvelle maison associative, un endroit où vous vous sentirez bien, à l’aise, écouté, soutenu… simplement heureux. Nous avons encore plein de projets dans la tête, les volontaires de Charleroi en imaginent tous les jours pour encore mieux répondre à vos attentes, mais venez découvrir tout cela le jeudi 21 octobre, dès 14h30, pour l’inauguration de votre nouvelle régionale, à 17h, une rencontre avec les autorités communales ouvrira la soirée festive. A vous y rencontrer…

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Mouvement

Centre de documentation de Tels Quels

Le Quizz ___________ Désormais, tous les mois, nous vous proposons un jeu facile et de bon goût: découvrez le titre et l’auteur d’un livre dont nous vous proposons un extrait, envoyez-nous un mail à biblio@telsquels. be pour nous donner votre réponse et – si ça vous chante- une petite présentation du livre. Les deux premières réponses correctes seront récompensées par un abonnement gratuit d’un an au Tels Quels Magazine pour la personne de votre choix. Plus un grand prix annuel dont nous vous ménageons la surprise… vous trouverez la réponse et le nom des gagnants dans le numéro suivant. ___________

Premier texte pour vous faire les dents “Elles hantaient, la nuit, des bars étroits qui n’avaient pas la gaieté fraîche et la candeur des musettes les plus louches. On s’y aimait, mais dans la peur, dans cette sorte d’horreur que nous procure le rêve le plus gracieux. Nos amours ont des gaietés tristes, et, si nous avons plus d’esprit que les amoureux du dimanche au bord de l’eau, notre esprit attire le malheur. Un rire n’éclôt ici que d’un drame. Il est un cri de douleur. Dans l’un de ces bars: comme chaque soir, Divine a sur ses cheveux posé un petit tortil de baronne en perles fausses. Elle ressemble à l’aigle couronné des héraldistes, tendons du cou apparents sous la plume de son boa. Mignon est en face d’elle. Autour, à d’autres tables, les Mimosas, Antinéa, Première Communion. On parle des bonnes amies absentes. Judith entre et, devant Divine, s’incline jusqu’à terre: - Bonjour, Madame! - La conne, clame Divine. - Die Puppe hat gesprochen, dit un jeune Allemand.

PUB BIBLIO Peux-tu y ajouter le logo du Centre de Doc et à cette occasion, refaire aussi un appel aux dons d’ouvrages.

Divine rit aux éclats. La couronne de perles tombe à terre et se brise. Condoléances auxquelles la joie méchante donne des richesses de tonalité: ‘La Divine est découronnée!… C’est la Grande Déchue! La pauvre Exilée!…’ Les petites perles roulent dans la sciure semée sur le plancher où elles sont semblables aux perles de verre que les colporteurs vendent peu de chose aux enfants, et cellesci sont semblables aux perles de verre que nous enfilons chaque jour dans des kilomètres de fil de laiton, avec quoi, dans d’autres cellules, on tresse des couronnes mortuaires (… ) Dans le cabaret, toutes les tantes sont soudain agenouillées. Seuls, les hommes s’érigent droits. Alors, Divine pousse un cri en cascade stridente. Tout le monde est attentif: c’est son signal. De sa bouche ouverte, elle arrache son dentier, le pose sur son crâne et, le cœur dans la gorge mais victorieuse, elle s’écrie d’une voix changée, et les lèvres rentrées dans la bouche: - Eh bien, merde, mesdames, je serai reine quand même.” A vous de jouer!

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Dossier

Homophobie dans les stades?

Matthieu Daele (Député régional wallon ECOLO) a interrogé le Ministre Antoine, chargé des sports en Communauté française. C’était le 26 mai dernier.

elon l’Union belge de football, la question de l’homophobie dans les stades ne se pose pas. En effet, l’Union dit avoir une charte sociale défendant la diversité. Cette dernière précise que le football est ouvert à tout le monde. Comme Mme Pary-Mille vient de le rappeler, l’URBSFA “n’exclut personne et interdit toute forme de discrimination sur la base du sexe, de la race, de la nationalité, de la religion ou du handicap”. Selon la charte, l’Union belge entend défendre “des valeurs positives: fair-play, passion et ambiance”. À la suite d’un reportage effectué dans le milieu, Le Soir et De Standaard tirent des conclusions identiques à celles du Centre pour l’égalité des chances: l’homophobie sévit et l’homosexualité constitue un véritable tabou dans le milieu. En Belgique, aucun joueur professionnel n’a jamais fait son coming out. De l’avis des dirigeants, entraîneurs et journalistes spécialisés, celui qui le ferait, prendrait d’énormes risques. Se taire, vivre son homosexualité

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dans le secret ou quitter le milieu: tel est le dilemme des footballeurs gays dans notre pays. Dans le football, les valeurs dominantes sont la puissance, l’ego, la confiance en soi. Le football reste très conservateur. Paradoxalement, ce sont pourtant ces mêmes machos qui portent des chaussures… roses! Ceux qui osent braver la loi du silence sont rares. Différentes campagnes sont organisées sur le plan international contre l’homophobie dans le monde du sport. Au Québec, par exemple, la Fondation Émergence, soutenue par le Gouvernement canadien et des dizaines d’associations lesbiennes, gayes, bisexuelles et transsexuelles, organise des campagnes et dénonce un silence érigé en système. À Vienne, le réseau Fare a initié une campagne sur le thème: “Le football au service de l’égalité: combattre le racisme et l’homophobie à travers l’Europe”. Dans sa Déclaration de politique communautaire, le Gouvernement entend promouvoir l’éthique et le fair-play dans le sport. La Communauté française a-t-elle déjà entrepris des campagnes de prévention contre l’homophobie dans le sport? Dans la négative, en prévoyez-vous? Sinon, comment comptez-vous lutter contre ce type de discrimination? Quelles mesures envisagez-vous?

Réponse du Ministre André Antoine Petit rappel historique: Justin Fashanu, un footballeur anglais doué, se donne la mort en 1998 après avoir révélé la nature de sa sexualité. En 1990, son coming out avait signifié l’arrêt brutal de sa carrière. Comme en témoigne le dossier paru dans Le Soir, d’autres osent et se dévoilent, à l’instar de l’ancien capitaine de rugby du Pays de Galles, Gareth Thomas qui, à la fin de sa carrière, avait reconnu son homosexualité et avait bénéficié – effet contraire – du respect de ses coéquipiers et de leur considération sincère. Il s’agit de quelques précurseurs qui ont eu le courage et le mérite de briser l’omerta actuelle telle qu’elle subsiste encore dans un sport dont certains veulent valoriser à l’extrême une image “virile”. Vous avez fait référence à un article paru dans Le Soir du15 mai dernier. Cet article faisait état de l’heureuse initiative du Centre pour l’Egalité des Chances qui a mis en évidence le renforcement de la négation de l’existence de l’homophobie dans le milieu du football. Par souci de vérité, permettez-moi de corriger le taux de 68% d’homophobes parmi nos joueurs professionnels calculé par un magazine sportif. L’association “Arc en Ciel-Wallonie” a montré un biais

dans les questions posées aux joueurs. Ces 68% de joueurs ne considéraient pas que l’homosexualité n’eût pas sa place dans le football mais qu’elle y reste un tabou. C’est extrêmement différent et n’aurait pas dû permettre au magazine de donner une image aussi négative de ce milieu sportif. L’Union belge de Football s’est retranchée derrière sa charte qui dit clairement qu’elle n’exclut personne et interdit toute forme de discrimination sur la base du sexe, de la race, de la nationalité ou de la sousnationalité, de la religion ou du handicap. Je voudrais rendre hommage à mes prédécesseurs qui nous ont dotés, en 2005, d’une charte éthique dont l’une des recommandations est le respect de l’autre comme de soi-même et le rejet de toute forme de discrimination. Cependant, il est vrai que, lorsque nous avons adopté cette charte, nous n’avons probablement pas veillé suffisamment à nous donner les moyens de sa diffusion, de sa reconnaissance, de son adoption par l’ensemble des fédérations et des sportifs. C’est la raison pour laquelle j’ai pris plusieurs initiatives. Dès l’automne, nous organiserons une campagne sur le thème du respect. J’aurais pu dire «la garantie du respect», mais d’aucuns ont déjà utilisé cette formule ces derniers temps. La campagne débutera donc à l’automne

qui coïncide bien avec les calendriers de compétitions. Cette campagne de respect sera centrée sur quelques valeurs. La violence est probablement le plus grand fléau qui touche le monde sportif. Reconnaissons du reste que les parents participent à son maintien, poussant parfois leurs enfants à réagir et à devenir violents envers d’autres joueurs, l’arbitre ou ses coéquipiers. Les propos sur les «races» tenus à l’occasion de certaines compétitions sont totalement inacceptables. Un spectateur ne peut faire de différence selon la couleur ou la morphologie des pratiquants. La campagne en faveur du respect portera évidemment aussi sur l’orientation sexuelle. Il est hors de question de tolérer la moindre discrimination fondée sur l’un de ces trois éléments. Nous ajouterons à ce dispositif une démarche de sensibilisation sur le dopage et la drogue. Une somme de 500.000 euros a été réservée pour cette campagne. Nous nous appuierons, par ailleurs, sur l’association Panathlon, organisatrice d’une magnifique exposition photographique itinérante invitant les jeunes, les parents et les techniciens à réfléchir au respect dans le sport. M. Housiaux, qui accompagne cette campagne est disposé à donner des conférences et à accomplir des démarches didactiques.

Enfin, tous les jeunes qui s’inscriront aux stages de l’opération “Eté sports” devront signer la charte éthique. Ils auront l’occasion de la lire, ce qui ne pourra qu’être bénéfique car j’ai le sentiment qu’elle est plus souvent consultée dans la bibliothèque du Parlement que dans les vestiaires des clubs sportifs. Il faut absolument éradiquer tous les raccourcis malheureux et dévastateurs. Il faut que l’image du sport renvoyée aux jeunes cesse d’être déformée et empreinte d’une virilisation absurde. Les fédérations sportives me donnent l’impression d’être mal à l’aise sur la question. Lors de notre prochaine rencontre au Moulin de Beez, je ne manquerai pas d’attirer leur attention sur le fait que les formations pour lesquelles elles sont subventionnées, ne doivent pas seulement porter sur la technique et les performances. Il leur incombe aussi d’insister sur les valeurs du sport. Je suis bien conscient qu’il s’agit d’une contribution modeste mais le pire serait d’abdiquer, d’en sourire, de dire “À quoi bon? Cela a toujours été ainsi; laissons faire”. Je voudrais que, tous ensemble, nous réagissions dans nos communes et dans nos clubs car de tels comportements, de tels propos ne sont plus acceptables.

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International

USA

Porteur de bagages: le plus vieux métier du monde… Par Dragan Grcic

elon le “HuffingtonPost”, l’activiste américain anti-gay George Alan Reker a été pris les doigts dans le pot de confiture ou plutôt la main dans la culotte d’un zouave, pour reprendre une ancienne expression.

Bulletin publié par Causes: Soutien à la dépénalisation de l’homosexualité par l’ONU

La majorité des Irlandais sont favorables au mariage gay traduction : Christian Cabassot Un sondage réalisé sur les comportements sociaux des Irlandais montre que la plupart acceptent l’égalité des droits pour le mariage et n’accordent pas moins de valeur à une personne du fait qu’elle soit gay ou lesbienne. Cependant, plus d’un tiers se prononcent contre l’adoption d’enfants par les couples gays et contre la modification de l’acte de naissance des trans.

’enquête démographique du Irish Times portant sur 1.006 personnes a révélé que 67 pour cent seraient d’accord pour que l’on autorise le mariage des couples homosexuels et 60 pour cent conviennent que la nouvelle législation sur le partenariat civil ne remet pas en cause le mariage hétérosexuel. Quatre-vingt-un pour cent des sondés précisent qu’ils n’accordent pas moins de valeur à une personne qui s’avère être gay ou lesbienne. L’opinion serait légèrement moins favorable à l’adoption des enfants par les couples gays, avec seulement 46 pour cent des sondés favorables. Trente-huit pour cent déclarent que les gays et les lesbiennes ne devraient pas être autorisés à adopter, tandis que 16 pour cent sont indécis. Lorsque l’on a posé la question de savoir si on devait autoriser les personnes transgenres à faire correspondre leur extrait d’acte de naissance pour que celui-ci

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reflète leur nouveau genre, on a constaté le même niveau d’acceptation. Quarante-huit pour cent des sondés ont exprimé que cela devrait être autorisé, tandis que 39 pour cent y sont opposés et 13 pour cent n’ont pas d’opinion, ne se prononcent pas ou ne savent pas.

ou lesbiens ne sont à ce point tabous. Le peuple irlandais est clairement prêt à cela, de sorte que la question qui doit être vraiment posée, ne serait-elle pas plutôt la suivante: pourquoi le Gouvernement irlandais persiste-t-il à nier un des droits humains fondamentaux, celui du mariage?”

L’Irlande est en passe d’introduire une législation pour permettre aux personnes transgenres de modifier leur certificat de naissance suite à la victoire, en juin, de la trans Lydia Foy, consécutive à une combat juridique de plus 13 ans.

Les premiers partenariats civils en Irlande devraient être conclus dans le courant du mois de janvier, néanmoins, les groupes de défense des droits des gays ont exprimé leur inquiétude concernant le manque de reconnaissance et de soutien des enfants de parents homosexuels.

Moninne Griffith, Directrice du groupe irlandais «Marriage Equality group», a déclaré: «Le public irlandais est pleinement conscient que l’exclusion actuelle des couples gays et lesbiens du mariage civil constitue une injustice flagrante qui n’a pas sa place dans l’Irlande d’aujourd’hui».

Selon un gigolo, Reker aurait passé 10 jours en sa compagnie, à l’étranger, après l’avoir recruté via le site, seul site où ce monsieur propose ses services et où l’on apprend, selon le “New Times”, qu’il est sensuel et doté d’un pénis non circoncis de 8 pouces (20cm). Selon Reker, la version est tout autre: il n’a appris qu’en cours de route que «Lucien» est prostitué, il l’avait tout bonnement engagé pour porter ses bagages car, depuis une opération chirurgicale, le professeur a besoin d’aide pour les porter. Et, bien sûr, il n’y a pas eu de «contact intime»! On ne peut s’empêcher, dès lors, de sourire devant la photo volée prise à la sortie de l’aéroport de Miami où “Lucien” attend, debout devant l’ascenseur, alors que Reker se charge des bagages... Quelqu’un a été plus vache encore et a transmis à la presse copie d’un mail de Reker, très satisfait d’avoir trouvé un très bon assistant, proposant à Lucien de l’accompagner pour un voyage: «C’est tellement excitant d’avoir un agréable assistant et un compagnon de voyage! Wow! Je suis tellement content de te connaître. J’ai appelé et parlé au gars de la réservation à Londres et j’ai réservé une chambre avec deux lits jumeaux».

Le site du professeur Reker: www.professorgeorge.com.

La législation prévoit des protections et des obligations, notamment, en matière de protection du domicile conjugal, de violence domestique, de bail de location résidentiel, de succession, du droit des réfugiés, des pensions de retraite, de la fiscalité, de la protection sociale et de l’immigration.

“En termes simples, ni être gay ou lesbienne, ni le mariage des couples gays

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International

Tourisme lesbien

Lundi 20 septembre 2010 - Communiqué de presse

Le Festival pour femmes de Lesbos

Sida: le compte n’y est pas!

Des centaines de lesbiennes ont afflué durant ce mois de septembre, dans le village d’Eressos, sur l’île de Lesbos, pour participer à un Festival international de femmes sans équivalent en Europe et qui fête ses 10 ans d’existence. par RelaxNews

Les «nordistes», Allemandes, Britanniques ou Scandinaves sont majoritaires, aux côtés des Grecques et des Italiennes. Interdit aux hommes, le programme comprend minicroisières, ateliers de percussions ou de contrôle de respiration, cours de danses grecques et projection de films lesbiens. «Je suis soufflée, il n’y a aucun malaise», s’émerveille Lauren, une Écossaise de 20 ans, que des articles lus avant sa venue avaient préparée à des frictions avec les habitants. «Je suppose que le tourisme est une industrie puissante», avance-telle. Au lancement du festival, la tension était pourtant montée en flèche dans ce petit village du bord de mer, qui vit naître la poétesse Sappho au VIIe siècle, figure tutélaire de l’homosexualité féminine. Aux premières affiches apparues sur les murs, le maire avait menacé de traîner

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Par Act Up-Paris, AIDES, Coalition PLUS, Sidaction, Solidarité Sida ___________

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ans un pays aux mœurs encore très conservatrices, sous l’influence, notamment, de l’Église orthodoxe grecque, cette fête lesbienne a tranquillement gagné en ampleur, attirant désormais près d’un millier de participantes contre quelque dizaines à sa création.

Les militants antisida investissent le Parlement: la France doit tenir ses promesses!

les organisatrices en justice et d’interdire la manifestation. Dix ans plus tard, la municipalité prête ses locaux pour une exposition et la plage pour la fête d’ouverture. «Il y avait un enjeu économique, les lesbiennes l’ont relevé en lançant le message qu’il y avait de l’argent à se faire pour quiconque le voulait», résume Marianthi Lianou, une sociologue grecque quinquagénaire, installée depuis six ans à Eressos. «C’était assez effrayant au début», mais les efforts des autorités locales pour bouter hors du village le tourisme lesbien qui avait démarré dans les années 1970, «n’ont pas marché», ajoute-t-elle. Les lesbiennes comptent pour 60% des visiteurs à Eressos, 90% même en septembre, pour le festival, selon l’agence de voyage Sappho. «Tout est plein pendant 15 jours, pour nous septembre n’est pas l’arrière-saison, mais un pic», se félicite Andreas qui tient le café Sappho et loue des chambres en bord de mer. «Les gens d’ici sont habitués, surtout les jeunes, les vieux évidemment en discutent encore entre eux», ajoute-t-il. Les plus réticents sont, désormais, les touristes grecs qui affluent en août, selon Lena, une Athénienne installée à Eressos

depuis 15 ans. Elle y tient un bar sur la place principale ornée d’une grande statue en bronze de Sappho, une des trois érigées dans le village ces dernières années. «Des Athéniens en famille sont choqués par la vue des femmes entre elles, mais pour les locaux, un couple de femmes se tenant la main ou s’embrassant n’a plus rien d’extraordinaire, même si évidemment il y a une limite», affirme-t-elle. Mais hors d’Eressos, l’homosexualité n’a pas encore conquis droit de cité en Grèce, en l’absence de reconnaissance légale des unions du même sexe ou de protection efficace contre les discriminations au travail en dépit d’une loi les bannissant depuis 2005 et Il aura aussi fallu attendre cette même année pour que la communauté gaye et lesbienne sorte de sa coquille avec l’organisation d’une première gay pride à Athènes. Les études d’opinion attestent cependant d’une décrispation: en 2008, un sondage national recensait 48,3% de Grecs opposés aux mariages homosexuels, contre 84% deux ans plus tôt dans une enquête de la Commission européenne.

ujourd’hui, alors que s’ouvre à

New York le sommet de l’ONU pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement, les associations de lutte contre le sida ont manifesté ensemble devant l’Assemblée nationale pour rappeler que la France peut et doit tenir ses promesses financières contre cette pandémie meurtrière. Les militants se sont couchés devant l’Assemblée pour symboliser les 25 millions de morts qu’a faits le sida depuis le début de la pandémie. Ils ont étendu une banderole flanquée du slogan «sida: le compte n’y est pas», brandi des pancartes «pas d’argent, pas de traitement», et accroché, aux grilles de l’Assemblée, une gélule de 10 mètres de long marquée du slogan «stop sida». Nicolas Sarkozy présentera aujourd’hui à New York son action en faveur des pays pauvres et de la fracture mondiale. Il va, en particulier, annoncer le montant de la contribution française au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, principal système

d’acheminement de l’aide antisida des pays riches vers les pays pauvres. Afin de continuer les progrès accomplis ces 10 dernières années et de tenir leurs engagements internationaux, les pays riches sont censés doubler leur contribution au Fonds mondial. Pour la France, cela implique de passer de 900 millions à 1,8 milliard d’euros, en 3 ans (soit 600 millions par an). Le compte n’y est pas! Selon nos informations, loin du doublement nécessaire, Nicolas Sarkozy va annoncer une augmentation de 30%, à 1,2 milliard sur 3 ans (400 millions par an).Cela n’est pas suffisant. Selon les propres chiffres du Fonds mondial, la différence avec un doublement se compte en millions de vies: 3 millions de malades du sida laissés sans soins (qu’on pourrait pourtant traiter) et 3 millions d’orphelins du sida qui ne seront pas pris en charge.

boursiers nationaux comme le fait déjà la Grande-Bretagne, cela lui rapporterait près de 5 milliards d’euros par an. Et, à titre de comparaison, les 600 millions annuels demandés pèsent moins de 10% des profits d’une seule entreprise comme Sanofi ou d’une banque comme BNP-Paribas. Un monde sans sida est possible. Des chercheurs ont démontré qu’en permettant l’accès aux trithérapies à tous les séropositifs, on peut mettre un terme à cette pandémie. Mais plus on attend, plus il y aura de personnes à traiter et plus cela coûtera cher! Economiquement, investir dès aujourd’hui à la hauteur de l’enjeu s’impose donc comme la meilleure stratégie à long terme. Par cette action devant l’Assemblée nationale, les militants antisida appellent la Présidence de la République et le Parlement à inscrire, dans le budget 2011 de la France, le doublement de la contribution française au Fonds mondial.

Malgré la crise, la France conserve les moyens de tenir ses engagements financiers. Si la France taxait ses titres

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Suite à l’action menée par Thomas pour la mention du Pacs sur l’acte de décès (voir TQM 287), Act Up-Paris adresse une lettre ouverte à la Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie.

Lettre ouverte à la Ministre de la Justice: PaCS : inégalités criantes face à la mort! ___________

Madame la Garde des Sceaux, Le 4 juin 2010, vous répondiez par courrier à Thomas qui avait attiré votre attention sur sa situation. Ayant perdu son compagnon et partenaire de PaCS, Thomas est en litige avec la famille de ce dernier quant à la récupération de l’urne funéraire contenant les cendres de l’homme qu’il aimait et qui partageait sa vie. Votre courrier se contente d’évoquer un des (nombreux) dysfonctionnements du Pacte Civil de Solidarité - pas d’apposition de la mention “PaCSé” sur l’acte de décès - et de le justifier pas le fait que “l’acte de décès n’a pas pour objet de retracer l’ensemble des éléments relatifs à l’état de la personne”. Pourtant, il est bien prévu que ce même document fasse mention du mariage, du divorce ou du veuvage. Vous ne vous prononcez pas sur le fond de cette question et vous justifiez votre «neutralité» par le principe de séparation des pouvoirs. Pourtant, vous vous êtes exprimée contre la proposition d’amendement d’Alain Vidalies, Député des Landes, portée le 23 juin 2010 par les Députés Clément et Vuilque, suggérant de modifier l’article 79 du Code civil en y intégrant la mention du PaCS sur l’acte de décès. Vous étiez, ce jour-là, solidaire du Député UMP Yves Nicolin, signataire, dès 1997, de

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la «pétition Pinton» du CMPMR (Collectif des Maires Pour le Mariage Républicain) qui alertait les maires sur le CUS (Contrat d’Union Civile) et son principal danger, son caractère de «véritable mariage homosexuel»! Ce jour-là, vous réitériez votre proposition de faire enregistrer le PaCS à l’office notarial; alors même que des élus de l’opposition attiraient encore votre attention sur le fait que le PaCS est, comme le mariage, au-delà d’un simple contrat, un engagement humain. A cet instant, le lieu du débat vous semblait opportun, parce qu’il s’agissait une fois de plus de minimiser ce contrat d’union en officialisant une procédure ayant un coût plus élevé. Dans votre courrier, vous vous interdisez donc toute prise de position. Pourtant, l’inégalité de droit dans laquelle reste cantonnée la population homosexuelle en France, en 2010, est bien le fruit de positions idéologiques et électoralistes immuables de la part de votre famille politique; positions que vous, Madame la Garde des Sceaux, avez personnellement toujours soutenues.

éventuellement de ne pas être dépouillé de tout ce qu’il lui reste de son partenaire de vie. La «considération distinguée et très cordiale» dont vous daignez vous fendre envers Thomas masque mal votre mépris de la détresse de nos couples que vous, le Gouvernement auquel vous appartenez, et votre famille politique maintiennent sciemment dans une condition de souscitoyenneté, jusque dans le deuil, jusque dans la mort. La France accuse un retard criminel sur ces questions et vous en êtes responsable. Vos considérations bassement électoralistes, vos promesses non tenues sont insupportables et relèvent de l’homophobie la plus éculée. Nous en avons assez que nos vies, notre citoyenneté, nos cadavres, nos veufs et nos veuves soient de seconde zone. Rendez-nous nos urnes et rendez-vous dans les urnes! (NDLR: et dire que certains rêvent d’une annexion de nos régions par la France…)

Vous savez très bien que l’apposition de la mention “PaCSé-e” sur l’acte de décès permettrait au partenaire d’être partie prenante dans les décisions relatives aux obsèques, qu’elle donnerait – enfin – des prérogatives au survivant et lui permettrait

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e champ de la géographie des sexualités a connu de multiples développements en Amérique du Nord et en Europe, surtout à partir des années 1990. Ces développements ont été régulièrement nourris par des réflexions épistémologiques (Binnie J et Valentine G, 1999). Ils ont aussi bénéficié d’un dynamisme certain en termes d’agendas de recherches (Bell, 1991; Binnie J et Valentine G 1999; Blidon 2008), de sorte que chaque décennie pose ses propres questions, la principale tendance, depuis les années 1980, étant de s’intéresser de plus en plus aux minorités les moins visibles et, dans une moindre mesure, aux espaces plus périphériques. Cette tendance fera préférer souvent, dans le monde anglo-saxon, une approche qualitative (basée sur des interviews et une revue de la littérature existante) et postmoderne à une approche quantitative et cartographique.

Géographie des homosexualités Une invitation à sortir du placard urbain Par Koessan GABIAM | Agrégé en Sciences géographiques | IGEAT-Université Libre de Bruxelles

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S’inspirant des travaux de Grimmeau (1988), des réflexions menées par Blidon (2008) dans le cadre franco-français et observant une certaine “diffusion” des approches postmodernes anglo-saxonnes dans le monde(francophone), cette partie de l’article se propose de dresser un état des lieux des recherches en géographie des sexualités en se centrant sur la littérature anglo-saxonne et francophone. Cet état des lieux permettra d’identifier plus aisément des vides épistémologiques ainsi que des nouvelles questions de recherche pour la prochaine décennie. Afin de dégager les principaux courants de recherche en géographie des sexualités, il a été entrepris de considérer 60 articles, ouvrages ou mémoires portant sur notre propos. Il s’agit de contributions de langue anglaise (USA, Canada, Grande-Bretagne, Australie), de langue française (France, Suisse, Belgique, Canada) et espagnoles (Espagne uniquement). Un tableau reprend les divers auteurs par rapport au courant de recherche du travail considéré, à l’échelle d’analyse et par rapport aux sources mobilisées (symboles ponctuels).

De plus, trois milieux d’études ont été mis en évidence, il s’agit du milieu urbain, périurbain ou rururbain ainsi que du milieu rural. Enfin, les divers travaux ont été résumés en prenant en compte leurs objectifs, leurs sources ainsi que leurs méthodologies de recherches. Tout ceci facilite la comparaison entre les divers travaux repris, leurs apports spécifiques et nous aide à déterminer les principaux courants épistémologiques. Bien que résumés, certains articles (Bell D, 1991; Binnie J et Valentine G 1999) n’ont pas été positionnés dans l’espace du tableau épistémologique. Il s’agit, en effet, de travaux de revues de la littérature ou de réflexions épistémologiques, qui ne s’inscrivent pas dans un courant de recherche en particulier. Des résultats L’analyse des positionnements épistémologiques indique clairement que certaines approches sont plus prisées que d’autres (voir tableau n°1). Dans l’espace urbain investi par 47 des 58 travaux (81%), citons les études sur les rapports entre homosexualité et tourisme, sur la transformation de l’espace urbain et la gentrification, et surtout, sur l’approche normative et l’approche intégrant les apports du féminisme, des théories queer et des réflexions de Michel Foucault. Le domaine rural, quant à lui n’est considéré que dans 5 études sur 58 (8,6%), ce qui nous signale d’emblée la minorisation de ce champ de recherche en géographie des sexualités. Les groupes thématiques de recherche comprennent l’étude des rapports entre l’homosexualité et la religion, les approches queer et spatio-temporelle étant également usitées. Les domaines intermédiaires périurbains et rururbains totalisent 6/58 (10,4%) des études localisées dans ce tableau épistémologique biaxe et égalisent quasiment le domaine rural en termes d’espace de recherche. L’approche normative est autant mobilisée que des démarches qui s’intègrent dans le champ plus vaste de la géographie de la population.

En somme, le centre de gravité épistémologique actuel se situe dans le domaine urbain et les questionnements spatiaux privilégient le tourisme, la gentrification et surtout les approches normative et queer. Des glissements récents s’opèrent légèrement vers les espaces suburbains et, dans une moindre mesure, vers le milieu rural. Le deuxième axe: celui de l’échelle d’analyse La seconde variable de l’espace épistémologique est l’échelle d’analyse des différents travaux. Là encore, c’est l’échelle des villes et communes qui est la plus prisée, au contraire de l’échelle individuelle, événementielle ou centrée sur le quartier. Ces micro-niveaux ne sont pris en compte que dans les dernières années, dénotant une évolution postmoderne des recherches récentes sur la question considérée. Les échelles nationales et internationales sont de plus en plus analysées, essentiellement, à partir de la seconde moitié des années 1990. Elles constituent le second pôle des niveaux d’investigations 9/58 (16%), loin derrière l’échelle urbaine 35/58 (60%). La modulation inter-échelles n’est pas en reste puisqu’elle est mise à contribution dans 7/58 des travaux à quasi égalité avec les échelles nationales et internationales. Le reste des travaux s’inscrit dans un espace régional. Il s’agit encore d’une approche minoritaire n’incluant que 3 des 58 travaux répertoriés. Au vu de ces constats, la géographie des (homo)sexualités semble difficilement se détacher d’un ancrage urbain, malgré un intérêt croissant vers des niveaux macroscopiques et microscopiques d’analyse. Ceci, serait-il lié à une réelle volonté des chercheurs de privilégier l’espace urbain ou au manque de données disponibles dans les échelles de recherches non urbaines? Pour tenter de répondre à ce questionnement, une étude des sources mobilisées par les divers chercheurs a été entreprise.

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Tableau épistémologique de la géographie des homosexualités

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Relations sources et courants de recherche L’une des grandes limites de la géographie des sexualités est celle de la rareté des sources disponibles. L’on pourrait alors se demander s’il n’y a pas de relation entre l’étroitesse des sources et des matériels utilisables et les questionnements posés comme pertinents en géographie des sexualités. L’hypothèse à vérifier dans ce cadre serait, alors, que les récents développements de la géographie des (homo)sexualités, se nourrissant des apports des perspectives queer et du tournant postmoderne de la géographie humaine dans son ensemble et privilégiant le qualitatif, fonderaient également son succès sur la mobilisation plus aisée des données qualitatives plutôt que quantitatives. Ce manque de données quantitatives s’explique par l’absence de questionnaires liés à l’orientation sexuelle dans

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les recensements ou les enquêtes démographiques, exception faite des EtatsUnis où les données de l’US Census de 1991 et de 2001 permettent des estimations du nombre de ménages homosexuels à l’échelle nationale (encore qu’il faudrait se poser la question des unités spatiales de comptabilisation et d’agrégation de ces données - Brown M et Knopp L, 2006). Gardons aussi à l’esprit qu’il n’est pas, non plus, spécialement aisé de séparer les couples mariés gays ou lesbiens des autres dans les pays où le mariage homosexuel est reconnu et intégré dans les statistiques (du moins au niveau des unités spatiales d’analyse les plus fines). Etude des sources La première source utilisée demeure les revues des sciences humaines, de la sociologie en particulier (22/58 soit 38%). D’autres sources sont les interviews, enquêtes, questionnaires (10/58 soit

17%), des relevés de terrain (4/58 ou 7%), des recensements (7/58 ou 12%); la dernière catégorie reprend les diverses autres sources (15/58 soit 26%). Il s’agit bien souvent, dans ce dernier cas, d’avoir recours à des guides (qui constituent une source incontournable quand il s’agit de cartographier des lieux), à des romans, à des photographies, voire, éventuellement, à des programmes de télévision. Au regard de ces statistiques, la géographie des sexualités formule et teste ses hypothèses à l’aide d’une large variété de sources même s’il semble y avoir une certaine préférence pour la réalisation de revues scientifiques (sans faire appel à d’autres sources). Mais, si variété de sources il y a dans ce champ de recherche, observe-t-on la même diversité au sein des sous-groupes thématiques de recherche? La considération de l’espace tridimensionnel “groupes thématiques

de recherche-échelle d’analyse-sources” fait ressortir deux tendances lourdes: celle de l’approche normative à privilégier les interviews, les enquêtes et les questionnaires (c’est le cas pour la moitié des huit travaux), d’un côté, celle des perspectives queer à ne mobiliser qu’une seule revue de littérature (c’est le cas dans 6 des 7 travaux considérés), de l’autre. Par ailleurs, les trois travaux en géographie de la population privilégient les données du recensement. Tenant compte de l’effectif des travaux, la catégorie “hiérarchies et diffusions” privilégiant l’échelle macroscopique demeure le champ de recherche qui prend en compte les sources les plus variées. Au niveau des espaces d’analyses, il est intéressant de constater que les études menées en milieu urbain privilégient les interviews, les enquêtes et les questionnaires ou les revues scientifiques à hauteur de 60% (9 études basées sur des interviews, des enquêtes et des questionnaires et 19 sur des revues sur 47 travaux) alors qu’aucune source n’est dominante dans les études menées dans les deux autres espaces. Serait-il plus aisé de mener des enquêtes liées à la sexualité en milieu urbain ou bien serait-il plus facile aux chercheurs «urbains» d’obtenir des réponses d’autres «urbains» plutôt que des «ruraux» (ce qui supposerait que les chercheurs s’intéressant à ces questions seraient issus des villes)? Ou encore, les chercheurs d’origine «rurale» - ou issus de petites et moyennes villes (mais vivant dans «une grande ville» lors de leurs recherches) - «préfèreraient» étudier la question dans une grande ville puisqu’ayant précédemment constaté «d’expérience» qu’il n’y avait pas matière d’étude à la campagne (auquel cas, pourrait s’expliquer l’absence du milieu rural dans la littérature de la géographie des sexualités)? Une invitation à sortir du «placard urbain». L’analyse des courants de recherche en géographie des (homo)sexualités nous indique une surreprésentation du milieu urbain, des approches normatives et queer, ainsi que l’utilisation d’interviews, d’enquêtes et de questionnaires pour comprendre les rapports entre les sexualités (et leurs corollaires) et l’espace géographique.

Loin d’avoir épuisé la question de la projection des sexualités sur l’espace urbain, les études considérées s’intéressent relativement peu aux intersections entre sexualité et espaces périurbains, rururbains et surtout ruraux.

Plus d’infos :

Ce vide épistémologique est de plus en plus criant d’autant que certaines propositions de recherches actuelles insistent toujours et d’abord sur l’espace urbain (Blidon M, 2008) aux détriments du milieu rural.

koessan.gabiam@gmail.com

Toutefois, la sortie du “placard urbain” est amorcée par l’utilisation des données issues des recensements nord-américains qui permet de dépasser le cadre urbain, ainsi que par l’étude des lieux de drague ou des plages et par un intérêt croissant pour la globalisation des sexualités concomitamment aux développements des études sur la mondialisation dans les sciences humaines de manière générale (il faudrait alors veiller à ne pas reproduire la même dissymétrie urbano-rurale dans cette étude sur la globalisation des sexualités). Le travail qui vient d’être présenté, nous pousse à trouver d’autres points de repères spatiaux en géographie des sexualités, en confrontant les études urbaines aux études du domaine rural, tout en maniant la modulation inter-scalaire, afin de tenter de saisir la “valeur spatiale” de la variable sexuelle. La prise en compte des réalités circulatoires guidant les trajectoires identitaires des minorités sexuelles devrait aider les chercheurs à mieux rendre compte des espaces d’homosexualité qu’ils soient urbains, périurbains, rurbains ou ruraux. Par ailleurs, le cyberespace ainsi que sa projection dans l’espace réel (au niveau des rencontres) devrait être systématiquement intégré à ces études.

Articles cités BELL DJ, 1991, “Insignificant Others: lesbian and gay geographies”, Area 23(6), 323329. BINNIE J and VALENTINE G, 1999, “Geographies of sexuality – a review of progress”, Progress in Human Geography 23, 2(1999), 175-187. BLIDON M, 2008, Jalons pour une géographie des homosexualités, Espace géographique 2008/2, Tome 37, 175-189. BROWN M, KNOPP L, 2006, “Places or Polygons? Governmentality, scale and the census in the gay and lesbian atlas”, Population, Space, Place 12, 223-242. GRIMMEAU, JP, (1988), “Main Trends of Human Geography in Belgium. A survey”, Revue belge de géographie, 112-1/2, 93-103. Site internet sur la mondialisation de l’homosexualité http://www.ub.es/geocrit/xcol/428.htm, de Víctor Fernández Salinas, le 23/08/2010. http://hal.archives-o

Enfin, des espaces événementiels, comme ceux des lesbian and gay pride, bien que temporaires, peuvent se révéler être des supports décisifs de constitution identitaire pour les gays et les lesbiennes de tous les domaines géographiques ainsi que pour les réfugiés sexuels qui y trouvent un support spatial d’action politique. La dernière pride bruxelloise de mai 2010 en est d’ailleurs la parfaite incarnation avec des minorités sexuelles ouest-africaines qui ont pu sensibiliser l’opinion publique à la situation de l’homosexualité dans leur pays d’origine.

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La TTO - Télé est lancée. La saison aussi. La saison du TTO a commencé ! On vous propose d’ajouter à vos programmes la chaîne “TTO-TÉLÉ” sur laquelle vous pourrez consulter toutes les vidéos relatives au premier spectacle :

Antoine Guillaume Assume De Antoine Guillaume et Sébastien Ministru Mise en scène Nathalie Uffner Jusqu’au 09 octobre 2010 à 20h30 . > La Bande-Annonce Antoine Guillaume est une star. Non seulement, il est le premier prince de la planète ayant épousé une (un ?) Cendrillon gay, mais en plus il sait tout faire. Jouer juste, danser juste, chanter juste. Il adore tout particulièrement les chanteuses improbables et inconnues. Venez donc découvrir ce spectacle musical live entrecoupé d’inédits co-écrits par Sébastien Ministru et Antoine Guillaume. Un spectacle total: c’est Broadway au TTO !

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Tels Quels•nos services TELS QUELS

SERVICE D’EDUCATION PERMANENTE

asbl

SECRETARIAT GENERAL

T. 02 512 45 87 • F. 02 511 31 48 www.telsquels.be info@telsquels.be 81, rue Marché au Charbon, 1000 Bruxelles Président: Michel Verbruggen Vice-présidents: Gisèle Closset, Philippe Artois, Angelo Sferrazza Comptabilité: Martial Kairet martial.kairet@telsquels.be

CENTRE GAY ET LESBIEN DE NAMUR a.s.b.l

Le Centre gay et lesbien de Namur, 13 rue des Brasseurs Renseignements auprès de Clémentine au 081.22.85.52 clémentine.sadzot@telsquels.be Le centre est ouvert: Le lundi, le mardi et le vendredi, par Tels Quels, de 9h à 16h, pour toute information et toute documentation concernant l’homosexualité ou l’identité de genre. Tous les mardis à 15h, rencontre du Club de Tels Quels Namur avec Lena. Les 1ers et les 4es mardis du mois, à 18h, Table interculturelle, à 20h, rencontre conviviale de Tels Quels Namur. Le mardi de 14 à 16h, par Tels Quels Wallonie pour sa permanence sociale – RDV et renseignements au 02.502.00.70.

Le mercredi de 10 à 17h, par Tels Quels Jeunes pour un accueil des jeunes gays et lesbiennes, activités de groupe dès 14h. Le mercredi à 19h, par le CHEN avec une rencontre d’étudiants gays et d’étudiantes lesbiennes, au programme, soirées à thème, projections-débats, conférences, activités de groupe (voir pg. sur www.chenamur.be). Le 1er vendredi du mois à 20h, avec Activ’elles, pour une rencontre des femmes qui aiment les femmes. Accueil, activités de convivialité… (voir pg. sur www.activelles.org). Contact: Thérèse sur thamtilou@hotmail. com Les 2e et 4e samedis du mois, à 19h45, avec la rencontre conviviale de Tandem, soirées à thèmes, rencontres informelles, soupers… (voir pg sur www.tandemasbl. org)

02 275 06 06 • mag@telsquels.be Rédacteur en chef: Philippe Artois Direction: Michel Duponcelle. Comité de rédaction, le premier mardi du mois à 20h. à la Maison associative de Bruxelles Production: Guillaume Buquoy

CENTRE DE DOCUMENTATION ET D’ARCHIVES

02 275 06 03 • biblio@telsquels.be Dans la Maison associative de Bruxelles. Prêt du livre et consultation d’archives : Lundi : 17h > 19h Mercredi : 16h30 > 17h30 ou sur rendez-vous Décentralisation dans les autres maisons associatives sur rendez-vous Contact: Nathalie Slongo

SERVICE SOCIAL

(CENTRE D’ACTION SOCIALE GLOBALE)

T. 02.502.00.70 service.social@telsquels.be 81 rue Marché au Charbon 1000 Bruxelles

Direction: Valérie Dureuil Accueil du lundi au vendredi de 9h à 13h. L’après-midi sur rdv jusqu’à 19h Accueil individuel pour toute question d’aide sociale ou administrative, écoute et soutien psychologiques, accompagnement à la parentalité et des candidats réfugiés gays, lesbiens ou trans.

PARENTS d’ENFANT HOMO

02 502 00 70 • d.delande@skynet.be Responsable: Danielle Delande Rencontres à Bruxelles ou en province sur rendez-vous.

OASIS

02 502 00 70 • oasis@telsquels.be (Groupe des candidats réfugiés gays & lesbiennes) Rencontre tous les mois sur invitation

Direction: Michel Duponcelle Le service est ouvert de 9h. à 17h. du lundi au vendredi, accueil dans les quatre maisons associatives de Tels Quels. Activités de groupes, rencontres thématiques, conférences, ateliers créatifs.

FESTIVAL GAY & LESBIEN de BELGIQUE

MAGAZINE

Six associations actives en province de Namur vous proposent un lieu de convivialité, d’accueil, d’écoute, d’aide sociale, d’activités collectives et de débats…

T. 02 512 45 87 michel.duponcelle@telsquels.be

02 512 45 87 www.fglb.org • info@fglb.org Contact: Michel Duponcelle : Coordinateur: Michel Verbruggen Réunions périodiques durant le 2e semestre.

AU FEMININ

02 512.45.87 (ou 02 512 32 34 le lundi de 19h30 à 21h) tellesquelles@telsquels.be Responsable: Gisèle Closset. Rencontres hebdomadaires de femmes dans les différentes régionales

TELS QUELS BRUXELLES

T. 02 275 06 03 ou 02 512 32 34 bruxelles@telsquels.be Coordinateur: Pierre Mottet. Contact: Nathalie Slongo Accueil tous les jours de 9h à 17h à la Maison associative de Bruxelles.

Maison associative de Bruxelles 81 rue du Marché au Charbon Salle de réunion Suzan Daniel. Groupes de parole pour les femmes: tous les lundis de 18 à 20h. Table interculturelle: tous les 2e et 4e mardis du mois de 18 à 20h. Atelier artistique: transformisme, Le Club: rencontres conviviales et culturelles, tous les jeudis à partir de 15h. Projections / Débats périodiques

Tels Quels Café Ouvert tous les jours de 17h à minuit. Vendredi et samedi jusqu’à 2h. Expositions, table de jeux conviviale Table de paroles de femmes: mercredi et dimanche à partir de 18h

TELS QUELS HAINAUT

T. 065 36 35 40 clementine.sadzot@telsquels.be christine.leroy@telsquels.be Coordinateur: Angelo Sferrazza Contact: Clémentine Sadzot et Christine Leroy Permanences à la Maison associative de Mons. tous les jours, sauf le jeudi, de 10h. à 17h. Prêt du livre, documentation, infos, animation de groupes.

Maison associative de Mons 4, Place du Parc

065 36 35 40 • mons@telsquels.be http://telsquelsmons.skyblog.com Responsable: Jonathan Dubuisson Activités de groupe, convivialité: tous les mercredis à 18h et vendredis à partir de 20h

Activités à Charleroi charleroi@telsquels.be Rencontres mensuelles CAL, 31 rue de France • voir agenda.

Activités à Tournai 065 36 35 40 • tournai@telsquels.be A la maison de la laïcité, 13 rue des clairisses

TELS QUELS TUBIZE 02/202 09 22 •

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christine.leroy@telsquels.be

125, rue de Mons

TELS QUELS PROVINCE DE LIEGE

T. 087 33 41 13 julie.bierlaire@telsquels.be Coordinateur: Pierre Nanoux Contact: Julie Bierlaire Permanences à la maison associative de Verviers, le lundi, le mercredi et le vendredi de 10h à 17h - Prêt du livre, documentation, infos, animation de groupes.

Maison associative de Verviers 24, rue Xhavée 087 33 41 13 • verviers@telsquels.be http://telsquelsverviers.skynetblogs.be Responsable: Samuel Lelarge Contact: Julie Bierlaire Permanences tous les jours, sauf le jeudi, de 10h. à 17h. > Rencontres thématiques: le 2e mercredi du mois à 20h, > Atelier d’écriture & prêt du livre: le 4e lundi du mois, de 19 à 21h > Rencontres conviviales: mercredi et vendredi de 17 à 21h, > Le Club, pour les gays et les lesbiennes plus âgés: Les 2e et 4e mercredis du mois, de 17 à 19h, > Table de parole au Féminin: le 2e vendredi du mois, de 19 à 21h. > Rencontre avec le secteur parents d’enfant homo: le mardi de 14 à 17h sur rendez-vous.

TELS QUELS LOTHARINGIE (Namur, Luxembourg, Brabant wallon)

T. 081 22 85 52 julie.bierlaire@telsquels.be Coordinateur: Michel Verbruggen Contact: Julie Bierlaire Permanences au Centre gay et lesbien de Namur, tous les jours, sauf le jeudi, de 10h. à 17h. Prêt du livre, documentation, infos, animation de groupes.

Maison associative de Namur 081.22.85.52 • namur@telsquels.be 13 rue des Brasseurs Tels Quels est membre du Centre gay et lesbien de Namur où est établi désormais son centre d’activités pour la Lotharingie (voir promotion du centre). Soirées thématiques: les 1er & 4e mardis du mois à 20h. (le centre est également ouvert lors des permanences de Tandem, de Tels Quels Jeunes, d’Activ’elles, de Tels Quels Wallonie et du CHEN)

Tels Quels Luxembourg 063 41 34 10 • Luxembourg@telsquels.be Responsable: Marie-Ange Cornet Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 19h30 à 20h30 Activités-rencontres mensuelles sur agenda

Rencontres Brabant wallon 02 512 45 87 nathalie.slongo@telsquels.be Contact: Nathalie Slongo Activités de groupes, échange des expériences et prêt du livre à Tubize.

TELS QUELS JEUNES

asbl

SECRETARIAT GENERAL

T. 0496 33 41 66 www.tqj.be jeunes@telsquels.be 81, rue Marché au Charbon 1000 Bruxelles Président: Philippe Artois Vice-présidente: Nathalie Slongo Secrétaire: Julie Bierlaire Trésorier: Michel Duponcelle. Animation scolaire, formation d’intervenants des milieux d’accueil de la Jeunesse Rencontre tous les mercredis de 15 à 19h. (à Ottignies le lundi de 16h à 19h). Accueil individuel, activités de groupe, conférences. Voir l’agenda pour d’autres activités.

CONTACTS REGIONAUX Bruxelles 02 275 06 03 nathalie.slongo@telsquels.be Charleroi 0496 33 41 66 clementine.sadzot@telsquels.be Mons 065 36 35 40 christine.leroy@telsquels.be Namur 081 22 85 52 nathalie.slongo@telsquels.be Ottignies 0496 33 41 66 clementine.sadzot@telsquels.be TUBIZE 02/202 09 22 christine.leroy@telsquels.be Verviers 087 33 41 13 jonathan.bovy@telsquels.be

TELS QUELS WALLONIE

asbl

SECRETARIAT CENTRAL

T. 087 33 41 13 service.social@telsquels.be 24 rue Xhavée, 4800 Verviers Présidente: Gisèle Closset Secrétaire: Philippe Artois Trésorier: Michel Verbruggen. Direction: Valérie Dureuil

PERMANENCES SOCIALES EN REGION WALLONNE. Rendez-vous pour toute la-Région au :

02 502 00 70

service.social@telsquels.be Bastogne: uniquement sur rendez-vous au planning familial, rue P. Thomas, Contact: Valérie Dureuil. Charleroi: uniquement sur rendez-vous à la Maison de la Laïcité, 31 rue de France Contact: Fabian Giliard Mons: les lundis de 14h à 16h 065 36 35 40 durant la permanence à la maison associative, 4 Place du Parc Contact: Fabian Giliard Namur: les mardis de 14 à 16h, 081 22 85 52 durant la permanence au CGLN, 13 rue des Brasseurs Contact: Fabian Giliard Verviers : Sur rendez-vous 087 33 41 13 durant la permanence à la maison associative, 24, rue Xhavée Contact: Valérie Dureuil

Tels Quels 287

NATIONAL ASSOCIATIONS AIDE INFO SIDA Ecoute-Accueil 45, Rue Duquesnoy 1000 Bruxelles. Vendredi de 20h à 23h. Permanence de 18h à 21 h au 0800/20120 T. 02 514 29 65.

ILGA EUROPE (gay/lesbien) 17, rue de la Charité 1210 Bruxelles M. info@ilga-europe.org www.ilga-europe.org T./F. +32 (0)2 502 24 71

ARC-EN-CIEL WALLONIE Fédération wallonne des associations LGBT 7, Rue Hors-Château 4000 Liège www.arcenciel-wallonie.be T. 04 222 17 33

MSC BELGIUM Club Cuir SM. Réunion tous les premiers vendredis du mois à partir de 22h au Duquesnoy T. 02.203.08.48 • BP 6991000 Bruxelles 1

CHRETIENS ET SIDA En Wallonie BP 22, B-5500 Dinant T. 082 21 37 32 F. 082 21 37 28

SOS INCESTE asbl Groupe de paroles pour lesbiennes ayant vécu un inceste. les jeudis de 10h à 16h 65A, rue Jean Pacquot 1050 Bruxelles. T. 02.646.60.73

la COMMUNAUTE Groupe de chrétiens gays, BP 104 -1000 Bruxelles. Réunions à namur et à Liège. www.ccl-be.net T. 0478 35 19 03 EGALITE Equality for Gays And Lesbian in The European institutions. Contact Bernard Lonnoy Bemard.lonnoy@cec.eu.int T. 02 296 93 29 ENGLISH SPEAKING GAY GROUP (EGG) M. tomhoemig@skynet.be T. 02 537 47 04

TELS QUELS Voir page “Nos services”

MEDIA BANG BANG Emission sur PureFM tous les dimanche de 21 à 24h. www.purefm.be GUS magazine (gay/lesbien) T. 02.539.21.59 • F. 02.538.8150 www.gusmag.com TELS QUELS magazine (gay/lesbien) Voir page “Nos services”

SHOPPING

EX AEQUO Information et prévention du sida auprès des gays. Rue Locquenghien 1000 Bruxelles wwv.exaequo.be T. 02 736 28 61

JUWELEN POELMAN (mixte) Bijouterie, sur rendez-vous T. 04965 28 29 27

GIRTH - MIRTH Les gros et ceux qui les aiment BP 1014, 6000 Charleroi www.biggerworid.com 071 56 05 80

SHOWTIME (mixte) (Artist management; événements, graphie design, photos) Congostraat 6 3500 Hasselt www.show-time.be T. 011 23 55 85

HOLEBIFOON Elke dag van 18 tot 22u - Woensdag van 14 tot 22u op 09.238.26.26, de lijn van de doven en de slech-thorenden via Deaftel op 09 238 35 26 HOMOPARENTALITES BP 5,1040 Bxl homoparentalité@ hotmail.com

RAINBOW ACCESSORIES Shopping gay via Internet 24h/24 www.rainbowac.com

VOYAGES TOUR OPERATOR ARC-EN-CIEL (gay/lesbien) Camping et possibilité de logement Langouhem, F-56500 Bignan T. +33 2 97 46 71 38

BED & BREAKFAST (gay) B & B central et chaleureux (gay/lesbien) Chambres d’hôtes à Paris www.apinkfroggy.org T. +33 6 32 71 66 70 le CASSINI (mixte) Hôtel de ski entre les 2 Alpes et l’Alpe cfHuez, Chambres en demi-pension. Hôtel Le Cassini, 38142 Le Freney d’Oisans M. info@hotel-cassini.com www.gayski.fr T. +33 476 80 0410 GAY PLANET HOLIDAYS (gay/lesbien) 11, ArmeDuivefetraat 2000 Antwerpen www.gayplanetholiday.com T. +32 3 231 15 55 F. +32 3 231 17 77 a GAY ROOM PARIS B&B (gay) Ch. d’hôtes GL à Paris www.agayroomparis.net T. +33 6 07 31 45 24 HOLIDAY PRIDE (gay) Agence de voyage: 53, Rue du Midi 1000 Bruxelles Lundi au vendredi de 10h à 19h. Samedi de 12h à 16h. Réservation à l’agence ou www.holidaypride.be T. 02 502 73 77 F. 02 502 73 11 JOY DREAM (gay/lesbien) Camping naturiste, domaine de la Serquière, 81140 Vieux (entre Toulouse et Albi) T. +33 5 63 33 96 02 SFERA TOURS ANVERS (mixte) ArmeDuivelstraatll à 2000 Antwerpen sferatours@antwerpen.be T. +32 3 231 15 55 F. +32 3 231 17 77 SFERA TOURS BXL (mixte) Agence de voyage spécialisée 22, Rue Grétry 1000 Bruxelles sferatours@skynet.be T. 02 223 49 48 SFERA TOURS SINT-AMANDS (mixte) Heidestraat 109 à 2890 Sint-Amands-a/d-Schelde T. 02 523 34 52 02 F. 02 52 34 52 03

ANVERS ASSOCIATIONS het ROZE HUIS VAN ANTWERPEN Maison associative Draakplaats 1, 2018 Anvers wvw.hetrozehuis.be

BOUTIQUES FIFTIE-FIFTIE (mixte) Librairie KJoosterstraat 156 & 187 à Anvers T. 03 237 43 72 WASE FLORA (mixte) Fleuriste. Keskstraat 51 9120 Vrasene-Beveren. T. 03 775 90 61

DISCOTHEQUES SOIREES THE BOOTS (GAY) Van Aerdstraat 22 à 2060 Anvers. De 22h30 à 5h du ven au sam www.theboots.com T. 03 233 21 36 NUTSVILLE (gay) Nutsville Dance club. Sudermanstraat 20 2000 Anvers. Vendredi, samedi et dimanche de 23h à 7h. RED&BLUE (gay) Tous les samedis Schipperskapelstraat 11 2000 Anvers. www.redandblue.be T. 03 213 05 55 le CACHET DE CIRE (gay/lesbien) Grote Maria 12 2300 Turnhout Restaurant (nouvelle cuisine bio) avec terrasse, galerie d’art au 1 er étage et un magasin d’antiquités au 2ème étage. Fermé le mercredi T. 014 42 22 08. De FOYER (mixte) Hanswijckstiaat 65 2800 Mechelen, dès 10h30 en semaine, dès 18h le samedi, fermé le dimanche. T. 015 43 43 31 KOUROS (gay) Botermelbaan 50 900 Schoten, de13h à 01h T. 03 658 09 37 SAUNAPARK (gay) Florisstraat 10 à 2000 Anvers, de 13h à 24h. T. 03 226 03 93

BRUXELLES BRABANT ASSOCIATIONS ACTIV’ELLES Groupes de lesbiennes, BP 1450 Chastre www.activelles.be T. 0475 42 5015 BRUSSELS GAY SPORTS (BGS) 32, Rue du Midi 1000 Bruxelles www.bgs.org T. 02 514 50 88 F. 02 514 51 09 Centre ELISA CHU Saint-Pierre Site César De Paepe 11, Rue des Alexiens 1000 Bruxelles Tous les lundis de 8-13h15 les jeudis de 16h30-19h15 T. 02 535 30 03 CHE (Cercle Homosexuel Etudiant) 38, Avenue Jeanne 1050 Bruxelles. Réunion tous les jeudis à 20h www.che-ulb.be GENRES d’A COTE asbl Association culturelle 42, Rue Marché au Charbon lOOO Bruxelles. www.gdac.org MAGENTA Lesbiennes, bisexuelles ou transgenres. (Aide et accompagnements spécifiques, formation, recherche) T. 047254.15.71 MAISON ARC-EN-CIEL (MAC) Rue Marché au Charbon 44, 1000 Bruxelles T. 02 503 59 90 www.rainbowhouse.be

BORIS BOYS 95, Rue du Midi B-1000 Brussels - Belgium Mer-Dim : 12 -19h Dim-Lun: 14 - 18h www.borisboy.com T. 070 35 00 62 F. 02 502 66 28 DARAKAN (mixte) Librairie spécialisée. 9, Rue du Midi 1000 Bruxelles Du lundi au samedi de 11 h à 18h30 T. 02 512 20 76 EROT’X (gay) Vidéo 28, Rue de Malines 1000 Bruxelles Lundi au samedi de 11 è 20h. Dimanche & jours fériés de 12 à 18h T/F: 02 217 77 37

CAFE / BAR BELGICA (gay/lesbien) 32, Rue Marché au Charbon 1000 Bruxelles Du jeudi au samedi de 22h à 3h, de18 à 3h le dimanche www.lebelgica.be BOYS BOUDOIR (gay) 25, Rue Marché au Charbon 1000 Bruxelles Tous les jours dès 20h wvw.leboysboudoir.be LE BAROQUE 44, Rue Marché au charbon, 1000 Bruxelles LE CANCAN (gay) Rue des pierres 55 à 1000 Bruxelles www.lecancan.be DOLORES Rue Marché au Charbon 40 à 1000 Bruxelles.

MERHABA (gay/lesbien) Gays du Maghreb, de Turquie et d’Orient 42, Rue marché au Charbon, 1000 Bruxelles www.merhaba.be

DUQUESNOY (gay) Bar + backroom. 12, Rue duquesnoy 1000 Bruxelles De 21 h à 3h. dim. après midi à thèmes de 15h à 18h T. 02 502 38 83 www.duquesnoy.be

TELS QUELS, TELS QUELS JEUNES, TELS QUELS WALLONIE Voir page “Nos services”

EXKEET (gay/lesbien) Nerviërstraat, 3000 Louvain T. 016 22 30 42

BOUTIQUES ARGOS (gay/lesbien) Vidéo 13, Rue des Riches Claires 1000 bruxelles Ouvert tous les jours de 12 à 22h www.argosvideo.be T. 02 502 92 49 ARLEQUIN (mixte) Disquaire. 7, Rue du Chêne 7 1000 Bruxelles F. 025143064 arlequin@brutele.be

FONTAINAS (mixte) Rue Marché au Charbon 91 à 1000 Bxl. L’HOMO ERECTUS (gay) 57, Rue des pierres 1000 Bruxelles. 7J/7 dès 15h. T. 02 514 74 93 www.lhomoerectus.com

CHEZ MAMAN (mixte) 7, Rue des Grands Carmes 1000 Bruxelles. Spectacles travestis jeu, vend, et sam. www.chezmaman.be Nexx (mixte) “Mademoiselle reçoit” 8, chaussée de Boondael (Place flagey) Tous les dimanches de 21h à 1h, dans un lieu cosy pour prolonger le week-end le PLATTESTEEN 41, Rue Marché au Charbon 1000 Bruxelles la RESERVE (gay) 12, Petite rue au beurre 1000 Bruxelles SAINT-NICOLAS (gay/lesbien) 8, Petite rue au Beurre 1000 Bruxelles TELS QUELS CAFE (gay/lesbien) 81, Rue Marché au Charbon 1000 Bruxelles Tous les jours de 17h à minuit Ven & Samedi jusqu’à 2h Happy hours tous les jours de 17 à 18h. Tables de jeux les mercredis et dimanches dès 18h www.telsquels.be T. 02 512 32 34 WIND SURF 14, Rue des Pierres 1000 Bruxelles De midi à l’aube T. 02 511 63 22

DISCOTHEQUES SOIRÉES le BOX 7, Rue des Riches Claires 1000 Bruxelles Bar lounge 22-24h (entrée gratuite), Dance club 24-8h. www.boxclub.be T. 0475 70 79 00

NAUGHTY PARTY (gay) 25, Rue des Chartreux 1000 Bruxelles. Tous les 3e samedis du mois au Steel Gâte www.naughtyparty.com

SAUNAS Club 3000 9, Boulevard Jamar 1060 Bruxelles www.club3000.net la GRIFFE 41/43, Rue de Dinant 1000 Bruxelles le MACHO SAUNA Rue du marché au charbon, 106 1000 Bruxelles www.machosauna.com l’ OASIS Rue van Orley, 10 1000 Bruxelles www.oasis-sauna.be T. 02 218 08 00 SPADES 4 BRUXELLES 23/25, Rue Bodeghem 1000 Bruxelles www.saunaspades4.be

HOTELS AMAZON 59 B&B (gay/lesbien) Infos et réservations: T. 02 479 54 4136 de 10 à 17h www.amazon59.com

RESTO / SNACKS l’ACHEPOT (mixte) 1, Place Sainte-Catherine l000 Bruxelles Fermé le WE T. 02 511 62 21 la CANTINA CUBANA (gay/lesbien) 6, Rue des Grands Carmes à 1000 Bruxelles. De 19h à 23h30 Fermé le lundi T. 02 502 65 40 KOKOB Cuisine Éthiopienne Réservations uniquement par téléphone au T. 02 511 1950 (sauf pour les groupes) l’ELEMENT TERRE (mixte) Ch. de Waterloo 465 1050 Bruxelles T. 02 649 37 27 ESTAMINET DE STER (gay/lesbien) 169, Herdebeekstraat 1701 Dilbeek Fermé le lundi et le samedi midi T. 02 569 78 08 le FILS DE JULES (mixte) 35, Rue du Page 1050 Bruxelles www.filsdejules.be T. 02 534 00 57

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COORDINATION LGBT Amnesty International 9, rue Berckmans, 1060 Bruxelles M. lgbt@aibf.be T. 02 5388177

ILGA (Inter. Lesbian and Gay Association) 17, rue de la Charité 1210 Bruxelles www.ilga.org T./F. +32 (0)2 502 24 71

www.holidaypride.be

Rue du Midi 53 - 1000 Bruxelles Tél. : 02/502.73.77 info@holidaypride.be

BRUXELLES MA BELLE Bruxelles chambres d’hôtes www.bruxellesmabelle.com T. 0496 93 92 52 les ECRINS (mixte) 15, Rue du rouleau 1000 Bruxelles T. 02 219 36 57 RAINBOW GUEST HOUSE 8, Avenue de la Métairie 1420 Braine l’Alleud

la DEMENCE (gay) 208, Rue Blaes 208 1000 Bruxelles Soirées mensuelles dès 23h www.lademence.com T. 02 511 97 89 GAY TEA DANCE gay/lesbien) Au You 18, rue Duquesnoy 1000 Bruxelles Dimanche dès 17h www.leyou.be L PARTY (lesbien) 1 vendredi par mois www.lparty.be

L’HOMO ERECTUS CLASSICUS (gay) 5, Rue Marché au Charbon 1000 Bruxelles 7J/7 de 17h à 3h www.lhomoerectus.com

Tels Quels 287

PROVINCE DU HAINAUT ASSOCIATIONS CENTRE SIDA IST CHARLEROI-MONS Boulevard Zoé Drion complexe Gailly, 1 6000 Charleroi T. 071 92 54 11 TELS QUELS Voir page “Nos services”

DISCOTHEQUES SOIREES BAHAMAS 13, Rue Vauban 6000 Charleroi www.groupe-babylon.eu l’ECLIPSE 18-20 Boulevard de l’Yser 6000 Charleroi www.groupe-babylon.eu NEW HALF AND HALF Rue de la poterie, 2 7000 Mons www.halfandhalf.be le STARMANIA 12, Rue de la place 7604 Braffe (Perwez) www.groupe-babylon.eu

CAFE BAR BAD BOYS Place de la digue, 20 6000 Charleroi le GOSSIPY 9, Rue de France 6000 Charleroi www.legossipy.com LOS CHICOS 69, Rue de la régence 6000 Charleroi www.groupe-babylon.eu QUESTION DE GENRES 79, Rue d’Havré 7000 Mons www.questiondegenres.com LA TAVERNE DU PIRATE 10, Rue des Maux 7500 Tournai la.taverne.du.pirate @hotmail.com TETE SAINT JEAN 9, Rue de la clef 7000 Mons l’ENTR’2 14, Rue Dorez 7500 Tournai

BIEN-ÊTRE INSTIUT POUR L’HOMME 9, rue Pierre Hennebert 7030 MONS info@lespe.be www.instituthomme.be T. 065 33 88 45

PROVINCE DE LIEGE ASSOCIATIONS CHEL-JEUNES HOMOS LIÉGEOIS Groupe de jeunes liégeois. Rue Soeurs de Hasque 9,4000 Liège. Jeudi de 17h à 19h T. 04 222 33 76 F. 04 222 33 76 ALLIAGE ASBL En hors château, 7 4000 Liège www.alliage.be T. 0422 365 89 LALUCARNE.ORG ASBL 7, Rue Hors-château, 7 4000 Liège T. 0486 732 764 SPORTY LIEGE www.sportyliege.be CENTRE DE REFERENCE SIDA CHU Liège polyclinique Bull 45, Quai Godefroid Kurth 5ème étage 4020 Liège T. 04/270.31.90 CENTRE SIDA CHLPT Rue du parc hôpital de jour G2 4800 Verviers T. 087 21 23 20 TELS QUELS Sur rendez-vous 087 33 41 13 durant la permanence, à la maison associative, 80 rue des Raines. Verviers

CAFE BAR CHEZ DANY Place Xavier Neujean, 15 4000 Liège

Tels Quels 285

LE MOUSTACHE Rue de la casquette, 31 4000 Liège OPEN BAR Rue des mineurs, 19 4000 Liège le Petit Paris Place du marché, 31 4000 Liège le RELAX CAFE 22, Rue pont d’Avroy 4000 Liège le SPARTACUS 12, Rue Saint Jean en isle 4000 Liège THE CHAPS 68, Rue bonne femme 4020 Liège

DISCOTHEQUES SOIREES LA MAMA ROMA 16, Rue des célestines 40O0 Liège CAVES DE CORNILLON 8b, Route de Robermont, 4020 Liège

SAUNA L’AQUARI’HOM Rue d’Arscamp, 20 4020 Liège

RESTO / SNACKS

PROVINCE DE NAMUR

ETRANGER FRANCE

ASSOCIATIONS

ACTIV’ELLES Association lesbienne Au CGLN www.activelles.be

POLYCHROMES Espace des Associations 45, Promenade du paillon 06000 NICE

CHE NAMUR Carrefour Homosexuel Etudiant de Namur. Au CGLN www.chenamur.be

FACE À FACE 8, rue de la valse 42100 SAINT-ETIENNE

Centre Gay & Lesbien de Namur (CGLN) Rue des brasseurs 13 5000 Namur COORDINATION SIDA ASSUETUDES NAMUR Rue Château des Balance 3, bte 12 - 5000 Namur. Tel: T. 081 721621 TANDEM (gay/lesbien) Au CGLN www.tandemasbl.org

GAY KITSH LAMP 49, rue Faidherbes 59260 Hellemmes

CONGO ASSOCIATIONS S.J.S asbl “SI JEUNESSE SAVAIT” 25, avenue Benseke Quartier Joli Parc Kinshasa / Ngaliema T. +243(0)818 120 350 T. +243 151 626 33 francoise@mwasi.cd www.mwasi.cd

TELS QUELS les lundis de 15h30 à 17h30 065 36 35 40 durant la permanence à la maison associative, 4 Place du Parc Namur

CAFE BAR

BIJI Esplanade, 2 4050 Chaudfontaine

L’ENTRE NOUS 71a, Chaussée de Namur, 5070 Sart-Saint-Laurent

LE BRUIT QUI COURT Boulevard de la sauvenière, 142 40O0 Liège

BABY BOY BAR Rue des brasseurs, 112 5000 Namur. www.chenamur.be.tf

LE RIQUET Rue Goffart, 37 41O0 Seraing

LE GROOVE CAFE Rue de la halle, 5 5000 Namur www.groovecafé.be

Tels Quels 287

Tels Quels présente

‘JEUX ‘JEUX INTERDITS’ INTERDITS’ UNE EXPOSITION DE ‘LO & ADA’

VERNISSAGE LE MERCREDI 22.09 À 20H PRÉSENCE LES MERCREDIS DE 19 À 21H

AU TELS QUELS CAFÉ RUE DU MARCHÉ AU CHARBON, 81 1000 BRUXELLES TELS QUELS CAFE WWW.TELSQUELS.BE

81, RUE DU MARCHE AU CHARBON 1000 BRUXELLES

ÉDITEUR RESPONSABLE : LUC LEGRAND, 3/17 PLACE DE LA VIEILLE HALLE-AUX-BLÉS - 1000 BRUXELLES

15.09 > 22.10