MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ÉCOLE NATIONALE D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME TUNIS UNIVERSITÉ DE CARTHAGE
L’usage au centre de la conception
Cas du marché hebdomadaire du Bou Selsla
Présenté par : Habib kchaou Directeur de mémoire : Mme Ferdaws Belcadhi
Co-Directeur de mémoire : Mr Zouhaier Abbes
L’usage au centre de la conception
Cas du marché hebdomadaire du Bou Selsla
Que ce travail témoigne mes respects
À mes chers parents pour leur amour inestimable, leurs sacrifices, et leurs appuis
À mes amis pour leur soutien et encouragement
À ma source d'espoir et d’énergie
À tous ceux que j'aime
Je vous dédie ce travail preuve d'amour.
Remerciement:
Je tiens à exprimer en premier lieu, ma profonde gratitude à mon directeur de mémoire Mme Ferdaws Belcadhi et mon co-directeur de mémoire Mr Zouhaier Abbes pour leur patience, et leurs précieux conseils tout au long de ce travail.
Je dois également remercier tous mes enseignements à l'ENAU qu'ont contribué à mon parcours de formation.
Je présente mes plus sincères remerciements pour toute ma famille et mes amis qui m'ont soutenu de près ou de loin.
PARTIE 03 : Conformation vs configurations spatiotemporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
Chapitre 5 : Diagnostic de la conformation spatiale de la place
Chapitre 6 : Diagnostic des configurations spatiotemporelles de la place
PARTIE 04 : Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Chapitre 7 : Méthode de programmation architecturale participative
Chapitre 8 : Vers un marché flexible et polyvalent
CONCLUSION - BIBLIOGRAPHIE - TABLE DES FIGURES - TABLES DES MATIÈRES
Introduction :
De nos jours les enjeux de la planification urbaine se différent. À travers la nouvelle prise en compte de l’usager et le recours à la démarche participative. On remarque que l’interaction entre les usagers et le cadre bâti constitue un enjeu majeur de l’architecture . Ce recours à la démarche participative a un rôle décisif dans la lecture des comportements sociaux et l’épanouissement des usagers dans l’espace.
En Tunisie, après la révolution (2011), la constitution de la 2ème république s’oriente vers la démocratie participative. L’objectif est d’encourager l’intervention active des citoyens dans la gestion des affaires publiques et renforcer la notion de partage et d’échange entre les différents acteurs sociaux.
De nos jours, les questions d’utilisation de l’espace public sont devenues un sujet primordial pour les usagers . Face à ces enjeux, il est donc important pour certains concepteurs de recentrer leur architecture sur l’humain. Ce fondement pour l’usager est un objet central de la réflexion, en vue de l’associer directement à la conception , puis à la réalisation des bâtiments.
La position de l’architecte vis-à-vis des projets participatifs est aujourd’hui au cœur du débat. L’intérêt est de comprendre comment l’architecte peut se placer ou encore comment le métier d’architecte peut évoluer pour redéfinir les liens sociaux crées durant un projet.
Problématique :
Le mouvement moderne en architecture est rationnel, il est le fruit d’un rapport inédit entre architecture et industrie. Selon Luis Sullivan, « la forme suit la fonction ». Cette citation a engendré l’approche fonctionnaliste. Le fonctionnalisme est le principe selon lequel les bâtiments doivent être conçus uniquement en fonction du but et de la fonction du bâtiment. Ces pensées ont produit des prototypes susceptibles de s’appliquer à n’importe quel groupement humain , en n’importe quel temps , en n’importe quel lieu.
Le sujet alimentera les recherches de nombreux architectes et sociologues durant les années qui suivront et aujourd’hui encore. D’ailleurs, selon l’architecte belge Lucien Kroll, « nous construisons nos murs, puis nos murs nous construisent » . De nos jours, on cherche toujours de nouvelles méthodologies de conception qui peuvent prendre en compte l’usager et son vécu par rapport aux lieux de vie , en effet, l’apparition de la démarche participative a recomposé les concepteurs du projet et a repositionné l’architecte pour être un co-concepteur avec les citoyens. Cet aspect social mène la réponse architecturale vers le rôle essentiel joué par l’usager pour que l’architecture réponde à ces ambitions d’émancipation des usagers , il faut que ceux-ci deviennent une ressource. Ce processus permet aux individus de s’identifier aux lieux de vie , de travail, de loisir et leurs intersections , et de se les approprier .
L’approche participative , serait-elle l’ingrédient fondamental à la réussite de l’aménagement de l’espace public ?
Quelles nouvelles relations cela implique-t-il entre l’architecte et l’usager ?
Quelle est la légitimité de l’architecte et de sa culture architecturale, vis-à-vis de celle des citoyens ?
L’architecte, doit-il faire autorité dans le processus participatif ? Par ailleurs, la prise en compte de l’usager et sa participation à l’architecture pure et de prendre en compte des enjeux sociologiques, politiques et environnementaux.
Dans ce travail, en analysant le processus de création architecturale en lien avec les usagers, nous verrons donc comment ouvrir la conception du cadre de vie à ses destinataires.
L’objectif est de préciser les enjeux et les mécanismes de la participation en architecture, de comprendre les différentes manières d’associer les usagers à la conception et les démarches mises au point par les architectes pour appliquer ces principes.
Dans le cas du marché hebdomadaire de Bou Selsla à la Marsa, la place occupée d’une manière temporaire chaque dimanche, présente une diversité des pratiques urbaines.
Ce centre temporaire manque d’organisation au niveau de l’accessibilité, d’implantation des stands de vente, parcours des visiteurs et des espaces de stationnement dû à l’absence des structures adéquates qui affectent l’environnement, il serait intéressant de faire une lecture spatiale et sociale sur l’usage d’un lieu urbain par excellence, en appliquant une démarche participative pour traduire les besoins réels des usagers au cours de l’aménagement de cette place. Ce marché hebdomadaire n’est pas seulement un espace de transactions commerciales, il est aussi un lieu de rencontre d’échange social et interaction entre les différentes catégories d’usagers.
Cette place possède une conformation unique, peut-elle supporter les différentes configurations spatio-temporelles existantes ?
Quelle organisation spatiale pourrait-elle être établie pour avoir un dialogue entre la place et son environnement urbain ?
Méthodologie :
En partant de notre questionnement, nous avons choisi de commencer, en premier lieu, par une comparaison au niveau de la théorie et la méthodologie de conception entre les deux approches fonctionnaliste et participative , par la suite, on confirme l’importance de l’approche participative et son influence sur l’usager et son lieu urbain en présentant les outils conceptuels de participation citoyenne dans un projet urbain. En deuxième lieu, nous présentons les différentes manières d’analyser l’usage et les différentes manifestations d’appropriation de l’espace en identifiant les usagers par rapport à leurs vécus du lieu urbain. Ensuite on entame un corpus référentiel qui annonce les concepts retenus, ce qui nous permet d’avoir une idée sur la relation directe entre la conformation physique d’un lieu et ses différentes configurations spatiotemporelles
En troisième lieu, nous allons présenter le contexte d’étude .
Alors on commence par un diagnostic spatial à trois échelles d’analyse (l’échelle de la ville, l’échelle du quartier, l’échelle de la place), puis on se consacre dans la deuxième partie à l’étude socio-spatiale en observant les pratiques urbaines et sociales avec une identification des profils des usagers de la place du marché hebdomadaire de Bou Selsla . Ceci afin de comprendre les aspects structurels de l‘environnement immédiat et dégager les usages identitaires qui définissent ce lieu urbain à la Marsa. Ensuite, nous allons entamer la méthode de programmation architecturale participative pour comprendre les besoins réels des usagers , ce qui va nous amener vers une concertation d’un avant-programme qui a pour but le retissage du projet au quotidien des usagers . Enfin, en se basant sur les synthèses des parties précédentes et en s’inspirant des notions et concepts tirés , nous proposons une réponse contextuelle, fonctionnelle et innovante pour le marché hebdomadaire de Bou Selsla à La Marsa.
Cette présente partie se déroule en deux phases ; la première phase présente l’approche fonctionnaliste et son influence sur l’usager par rapport à l’espace , la deuxième partie est consacrée à l’étude de l’approche
l’usager
Chapitre.1: L’approche fonctionnaliste : forme vs fonction
1.1.
La notion de la fonction en architecture
On pourrait définir le fonctionnalisme comme une réponse plus ou moins appropriée aux besoins spécifiques d’une époque ou d’une société donnée.
La notion de fonction s’applique aux éléments de l’édifice, elle définit leur rôle dans la logique constructive, leur contribution à la solidité de l’ensemble. La forme doit –ou non– dévoiler, refléter, donner à comprendre la réalité de ce système constructif.
Selon Adolf Loos « L’architecte est un maçon qui a appris le latin »
La fonction
Fig.1: La logique de réflexion du fonctionnaliste , source (auteur).
Pour un fonctionnaliste, le caractère dominant à savoir c’est la fonction de l’édifice et le besoin de l’usager. . En effet son rôle essentiel c’est d’organiser les fonctions dans l’espace architecturale, et cette organisation va pouvoir mener sur deux rubriques principales : les fonctions des espaces architecturaux destinées à l’homme biologique et les espaces destinées aux groupes sociaux ou à la société.
Définit
La logique constructive
La forme
La première règle du fonctionnalisme émane de la conviction que la forme doit refléter la fonction ou plus exactement exprimer celle-ci. Cette règle s’applique non seulement aux espaces architecturaux, mais aussi à tous les éléments constructifs.
Suit
La fonction
Le besoin de l’usager
Fig.2: La forme définit le besoin de l‘usager, source (auteur).
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
purement fonctionnelle
1.2.1. La pensée de Luis Sullivan
L’idée
Le fonctionnalisme est une doctrine ancienne dans l’histoire de la pensée.
Le principe de création : l’efficacité. La notion du bon, du nécessaire met l’accent sur la grande évidence de l’usage de l’œuvre architecturale.
La forme , la beauté
Cette forme d’art et de création n’est pas une nouvelle vision pour la conception, en effet, ce principe a été édicté depuis la renaissance, un art sans fin utilitaires (finalités sans fin) . Alors la résultante de l’idée, c’est la forme et la beauté de l’œuvre, c’est de la subjectivité de l’artiste.
La subjectivité
Fig.3: La vision de la subjectivité du créateur, source (auteur).
Plus tard, la révolution industrielle des 19 siècles, a été un évènement historique clé qui a déclenché un devenir humain, il a influencé l’architecture à travers l’apparition du rationalisme, le développement technologique et la science qui présentent les solutions pour résoudre les problèmes entre le monde en changement et la conscience humaine.
Utilité Beauté Solidité
« L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière ». 1
L’architecture
Fig.4: Le principe de la superposition vitruvienne, source (auteur).
1 LE CORBUSIER, Vers une architecture, éditions Crès et Cie, Paris, 1923
L’usage au centre de la conception
1.2. D’une recherche de l’usage vers une logique
La fonction Mouvement moderne
Le rationalisme
Pour répondre à cette mutation , les acteurs du mouvement moderne proposent de nouveaux stratégies d’intervention pour la modernisation des structures sociales et productives , repensant les espaces , les formes et leurs usages .
A travers la triade vitruvienne qui se base sur les objectifs classiques de l’architecture, on trouve que l’architecture est liée aux idées du socialisme et de l’humanisme moderne . En effet, la fonction détermine la taille, la masse de l’édifice, et la grammaire spatiale avec d’autres caractéristiques du bâtiment.
Fig.5: Prise de la façade du bâtiment Wainwright, source Archdaily
« La loi de tout ce qui est organique, ou inorganique, de toutes les choses physiques et métaphysiques, humaines et surhumaines, de toutes les manifestations effectives de la tête, du cœur et de l’âme, est que la vie est décelable par son expression, que la forme suit la fonction. Et telle est la loi. »2
2 Louis sullivan, The Tall Office Building Artistically Considered, 1896
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative« The Wainwright Building »: le premier gratte-ciel de Buffalo, sous le non de «le plus grand et le meilleur immeuble de bureaux de la ville» Une œuvre architecturale qui exprime la théorie de luis Sullivan, la forme qui suit la fonction, ce prototype d’immeuble bureautique était une traduction de l’expressionnisme de la fonction et la résultante d’une pensée purement utile pour l’architecture
Forme rationnelle
Fonction utilitaire
Luis Sullivan définit la fonction comme l’esprit de l’architecture , alors il présente l’usage de l’espace en tant que aspect normatif , d’où la forme est une synthèse d’une réflexion fonctionnaliste .
Fonction : clairement séparés / hiérarchisées
Sommet : étages nobles , terminer le volume en lui donnant un caractère unique Etages : bureaux / services , mettre en avant l’idée d’égalité dans le travail
Socle : RDC commercial , inviter le passant à entrer Formes : très diverse , volontairement dépouillées Sommet : corniche massive + frise sculptée , apparence « étage noble » Étages : plus lisses , des angles massifs cadrent la façade Socle : sur deux étages , sinon plus ( déséquilibre) , entrée principale souvent centrale
Exemples d’application :
La stratégie commerciale : attirer le regard Sommet : étages nobles , ornement aux angles Étages : bureaux / services , verticales mises en avant , quitte à ajouter des éléments non porteurs Socle : RDC commercial , pour marquer l’entrée / l’opulence du lieu
En plan
Plan en U , cour intérieure / lumière naturelle Deux façades principales : pensées complémentaires bureaux en périphérie
Fig.6: Schéma d’analyse de « Wainwright Building», source (auteur).
L’usage au centre de la conception
« Je ne conçois pas de plans, façades ou coupes, je conçois de l’espace. En fait, il n’y a pas de rezde-chaussée, d’étage ou de soussol, ce ne sont que des espaces communicants, vestibules et terrasses inclus »3
Toutes les réalisations de l’architecte visent en effet à donner une place primordiale à des espaces conçus en fonction des besoins humains. Loos définit cette idée, extrêmement moderne pour l’époque, par sa théorie du Raumplan (« plan d’espace »).
Connue comme un point de repère innovant de l’architecture moderniste primitive, la Villa Müller incarne les idées d’économie et de fonctionnalité de Loos.
La meilleure et la plus impressionnante utilisation du Raumplan se trouve dans la maison Müller, construite en 1930 à Prague. La conception spatiale est évidente dans les parties à plusieurs niveaux des pièces individuelles, indiquant leur fonction et leur importance symbolique.
En se référant à Adolf Loos Toutes les réalisations de l’architecte visent en effet à donner une place primordiale à des espaces conçus en fonction des besoins humains , il était contre les courants décoratifs, au nom de la raison, du goût et de la morale.
3
Le Raumplan de Loos est un plan de volume , il présente une pluralité d’expériences spatiales unifiées , c’est la conception en trois dimensions d’où les unités spatiales composent une seule volumétrie selon les besoins de l’usager
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Fig.8: Schéma explique le principe du Raumplan, Mullervora Vila, interprétation personnelle .
Raumplan
« A travers Loos, une conception plus neuve et plus élaborée de l’espace s’est imposée au monde : le libre jeu de la pensée dans l’espace, la planification d’espaces disposés à différents niveaux et qui ne sont pas rattachés à un étage couvrant toute la surface du bâtiment, la composition des différentes pièces en relation entre elles en un tout harmonieux et indissociable qui est en même temps une structure fondée sur l’économie d’espace. Les pièces ont, selon leur destination et leur signification, non seulement des dimensions mais aussi des hauteurs différentes.» 4
4 H. Kulka, Adolf Loos, Das Werk des Architekten, «Der Raumplan», cité par P. Tournikiotis, Loos, op. cit., p. 204
L’usage au centre de la conception
Unité spatiale Besoin de l’usager
Le Raumplan définit une unité spatiale composé par des entités de différentes configurations , d’où la théorie du raumplan facilite la diversité d’usage d’un espace .
1.2.3. La pensée de le Corbusier
«Une grande époque vient de commencer. Il existe un esprit nouveau. Il existe une foule d’œuvres d’esprit nouveau ; elles se rencontrent surtout dans la production industrielle. L’architecture étouffe dans les usages. Les styles sont un mensonge. Le style, c’est une unité de principe qui anime toutes les œuvres d’une époque et qui résulte d’un esprit caractérisé. Notre époque fixe chaque jour son style. Nos yeux, malheureusement, ne savent pas le discerner encore. »5
« La maison est une machine à habiter » , le Corbusier l’un des principaux fondateurs du mouvement moderne traduit le principe de la conception architecturale en une simplicité des formes et une logique fonctionnelle qui définit le concept de purisme. Cette vision, de créer une architecture rationnelle est l’une des clés de développer les principes du mouvement moderne.
Mouvement moderne
Simplicité des formes
La fonction
Fig.9: Illustration de cité radieuse de Marseille,source Pinterest .
5 535 Le Corbusier, Vers une architecture
Pour le Corbusier, le concept de la machine à habiter est un vecteur de productions des prototypes de constructions qui sert à repenser l’espace architectural, ceci génère des espaces figés qui ne prend pas en considération l’environnement immédiat. Alors à travers cette logique de conception, l’architecte est le principal fondateur du projet architectural à un usage unique pour un espace statique.
Le prototype du ‹ Pavillon de L’esprit Nouveau › a été reconstruit en 1977 à Bologne.
Il a été conçu comme la cellule-type d’un tel bloc. Il était composé d’un appartement de taille minimale.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Fig.10: Prise de la façade principale du pavillon, source Archdaily
Fig.11: pavillon, source Archdaily
Fig.12: Analyse de la notion du module (façade ouest du pavillon), interprétation personnelle .
Fig.13: L’apparition des modules dans la forme extérieur (façade nord du pavillon), interprétation personnelle .
Le principe de conception du Corbusier est de travailler avec des modules qui suivent une trame régulière ce qui nous ramène vers des prototypes d’espace purement fonctionnels.
Un seul usager
à la fois selon une logique de série et de modules.
L’usage au centre de la conception
n Usagers Extension
Fig.14: Illustration du principe de conception du Corbusier, source (auteur).
1.3. Le mouvement moderne, objectif du rationalisme
Le fonctionnalisme est le principe selon lequel les bâtiments doivent être conçus uniquement en fonction du but et de la fonction du bâtiment.
Cette pensée produit des prototypes susceptibles de s’appliquer à n’importe quel groupement humain, en n’importe quel temps, en n’importe quel lieu.
À travers une pensée purement fonctionnelle, la résultante de la conception est liée uniquement à la fonction utilitaire, et la forme indique la fonction unique de l’espace.
La théorie du « Raumplan » produit un espace qui répond à une fonction précise avec une spatialité qui change avec la logique d’appropriation des usagers.
La logique de conception du Corbusier a amené vers des boites, des espaces figés statiques qui ne répond à un usage multiple et les besoins réels des citoyens.
Fig.16: Illustration de critique des principes du modernisme, source (auteur).
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
1.4.
Remise en question de la pensée moderne
Pensée moderne
Fonction
Fig.17: Illustration de la démarche de conception pour le mouvement moderne, source (auteur).
Forme
Fig.18: Synthèse de l’approche fonctionnaliste, source (auteur).
L’avènement de l’approche n’a pas atteint ses objectifs de base qui sont directement à l’usager , pourtant, on trouve que l’architecte fonctionnaliste a dirigé les projets vers des prototypes qui négligent le vécu de l’usager et son rapport immatériel avec l’environnement immédiat
L’usager est le seul pouvant parler précisément de ses attentes et de ses besoins, de ce fait, l’intégrer au processus de conception, l’approche participative serait-elle l’ingrédient fondamental à la réussite de l’aménagement de l’espace ?
Fonction
Prototype Usage
Chapitre.2:
L’approche participative : forme vs usage
2.1. Origine
Le participatif provient d’un terme latin « participare » qui se traduit par la donation d’une partie de soi ou de quelque chose.6
Un projet participatif se définit par son intention de prendre en compte les désirs et besoins des destinataires du projet, sur n’importe quelle échelle, en les intégrant dans la démarche de conception ou de programmation.
2.1.1. La révolution de l’auto-construction, Walter Segal
L’idée d’une architecture participative est née à partir d’une prise de conscience des problèmes engendrés par la vision réformatrice des architectes d’après-guerre. L’un des pionniers fut Walter Segal qui a conçu lui-même sa maison à ossature en bois, dans le quartier de Highgate, à Londres. Walter a développé une méthode de l’auto-construction emblématique au cours des années 60.
Fig.19: Photo du quartier de Highgate, source Archdaily
L’architecture participative était pour lui un support éducatif et un moyen d’améliorer les conditions de vie des régions pauvres. En effet, le terme « participatif » n’existait pas auparavant, mais le principe était.
https://www.larousse. fr/dictionnaires/francais/ participation/58372
6
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Fig.20: Façade urbaine du quartier Segal, source Archdaily
Segal croyait qu’une maison devait s’adapter à ses occupants, et non l’inverse. La maison conçue permet de déplacer les murs et d’agrandir les maisons plus facilement que dans la plupart des maisons. Dave Dayes7 explique.
La méthode de construction de Segal nous inspire une nouvelle méthodologie autonome de conception ou de l’expérimentation des matériaux ce qui influence le résultat d’une création architecturale.
« Walter Segal a déclaré que la maison devrait pouvoir s’adapter à vos besoins changeants. Cela a fonctionné pour nous, car lorsque nous avons commencé à construire, nous avions deux enfants. Juste après avoir fini, un troisième est arrivé et nous en avons eu un quatrième six ans plus tard. Nous avons donc agrandi la maison par étapes. » 8
Fig.21: Schéma structurel du maison Walter Segal, source Archdaily
Pour lui, la méthode de concevoir l’espace se base sur les citoyens, leur besoin réel en gardant une spatialité mutant selon les scénarios d’usages. Cet aspect éprouve un sentiment d’appartenance et responsabilité au citoyen ce qui renforce son autonomie et son implication au processus de construction.
7 Citoyen de Highgate 8 un architecte britannique pionnier de l’auto construction.
L’usage au centre de la conception
2.1.2. Construire avec le peuple, Hassan Fathi
Hassan Fathy est un architecte qui critique l’organisation traditionnelle de l’espace et invite ses confrères à découvrir le contexte, les lignes préfères de l’architecture d’un peuple.
« Un homme est une créature active, une source d’actions et d’initiatives, et vous n’avez pas plus besoin de lui construire sa maison que les nids des oiseaux. » 9
Il choisit d’abord de connaitre ses futurs usagers de l’espace offert, vivre avec eux, là où il découvre plus tard la simplicité de la méthode paysanne.
Pour construire avec le peuple, il faut d’abord vivre avec le peuple, être homme du peuple, construire avec un esprit qui ne trahisse pas le milieu, devenir un véritable créateur de la collectivité.
« Le paysan ne parle jamais d’art, il produit l’art ; s’il bâtit une maison pour un pêcheur, il regarde le déploiement de son filet, le cours du fleuve, la lumière. Et la maison s’élève. Elle est là. Soudain. Fait naturel » 10 9
Vivre avec les usagers
+
L’essence du contexte
Usager L’espace occupé
Fig.22: Illustration du rapport entre usager et créateur,source (auteur).
Fig.23: Prise montre l’utilisation des matériaux locaux , source (article Lucio Frigo).
L’architecture de Hassan Fathy est solaire et communautaire tout en restant modeste et basique, à l’image du monde arabe traditionnel qui l’a inspiré. La ville de New Gourna, construite à coté de Louxor entre 1945 et 1948.
Les choix des matériaux locaux et faire participer les villageois dans la conception de leur propre maison a permis de conserver une unicité architecturale et refléter le mode de vie des usagers. Pour Hassan Fathy, il faut s’adapter à la réalité d’une communauté en prêtant attention à l’environnement, au valeurs humanistes, aux liens fondamentaux entre l’usager et son espace occupé.
Donc cette dernière action présente une illustration d’une alternative qui sert à penser à l’usager et son vécu par rapport l’espace conçu.
L’usage au centre de la conception
Fig.24: Photo sur
torchis de New Gourma, source (article Lucio Frigo).
les dômes enÉvolution
Patrick Geddes est « l’inventeur d’un urbanisme civique »11 . Ses travaux portent sur la conception de la « pédagogie active »12
L’idéologie de la participation est issue de la pensée démocratique.
Dans l’architecture participative, c’est l’idéalisme, le refus des choses établies, la révolte anarchiste et la spontanéité qui vont guider les architectes et les habitants vers une co-construction de leur environnement.
2.2.1. Patrick Geddes ; un précurseur
En effet, il présente la formule de la citoyenneté telle quelle « il faut que l’éducation soit avant tout une éducation par soi-même, réalisée par les contacts réels avec le milieu et les choses, le travail et l’expérience . « l’éducation est le moteur du changement social et d’une citoyenneté active » .13
L’idée d’une enquête préalable à la conception urbaine pour connaître les demandes des habitants vient des théories de Patrick Geddes 1913, biologiste anglais qui deviendra un spécialiste de la planification urbaine au début du XX siècle sa théorie introduit néanmoins dans la culture des urbanistes le souci des besoins individuels qui conduira un jour à une véritable procédure de concertation
Patrick Geddes fonde son enseignement non seulement sur la lecture, mais aussi sur la pratique, c’est en faisant que l’on apprend. Il a développé une philosophie de l’éducation, qu’insiste sur la combinaison de la main, du cœur et de la tête.
social
Fig.25: Illustration explicatif de la méthode du Patrick Geddes,source (auteur).
11 PAQUOT,THIERRY .Les faiseurs de villes , Gollion (suisse) : Infolio,2010. (Page194)
12 Ibid , (Page 196)
13 https://www.nls.uk/learningzone/politics-and-society/patrickgeddes/
Pour lui, l’enquête régionale précède le diagnostic qui suscite la proposition. Il pense alors que l’éducation est un catalyseur pour le changement social et la citoyenneté active.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Fig.26: Schéma présente l’éducation citoyenne,source (auteur).
« Think global, act local » Cette méthode qui vient en réponse à la nécessité d’une appréhension à la fois locale et globale des lieux. Les jeux d’échelles envisagés par Patrick Geddes répondent avant tout à une nécessité d’ordre biologique, où chaque système se constitue à travers l’association d’entités plus petites qui, par leur interaction permanente, forment un ensemble dont il faut maintenir l’équilibre vital.
Il présente une culture et une éducation citoyenne, nécessaire à la compréhension et à l’engagement du citoyen dans le renouvellement possible de son environnement.
Les travaux de Geddes autour de l’implication des habitants dans la fabrication de la ville ont été reconnus très tardivement. Aujourd’hui, on le considère comme l’inventeur de l’urbanisme civique .
Fig.27: L’implication des habitants dans le processus de conception,source (auteur).
• On peut conclure que les théories de Geddes est une ressource clé pour faire l’ordre de diagnostic à l’échelle urbaine ce qui implique impérativement les citoyens en décortiquant leur environnement .
au centre de la conception
Le citoyen L’inventeur de l’urbanisme civique
2.2.2. L’urbanisme participatif, un développement américain Lewis Mumford
Luis Mumford est un sociologue américain qui s’est inspiré de Luis Kahn et Oscar Storonov et qui a rédigé en 1944 une brochure de l’urbanisme « participatif » 14
C’est à travers la critique du mouvement moderne que la participation prend toute sa dimension sur la scène théorique architecturale.
Louis Khan connu par la composition simple mais poétique de ses mots. Il a participé a élaborer une série de proposition de plans pour « Centre City Philadelphia ».
L’architecture L’urbanisme participatif
Les américains proposent le titre de « Community Planning » pour le premier CIAM 15 d’après-guerre. Alors ils ont développé les théories de Geddes afin d’appliquer une 1ère expérience de l’urbanisme participatif
14 Louis Khan et Oscar Storonov , City planning is your responsibility, New York , 1943
15 Les congrès internationaux architecture modernex
Les pratiques urbaines
Khan n’a vu aucune distinction entre l’architecture et l’urbanisme, pour lui, ces deux disciplines partagent les mêmes principes de réflexion.
Intitulé sous le nom du Mythe de la mégalopole, Mumford présente les origines de développement des villes et le retour à la population pour estimer la superficie réelle occupée matérielle et immatérielle.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
2.2.3. Un contexte social et politique favorable
« L’architecture est constamment en lien avec la politique. Une démocratie participative est comme une école citoyenne »16 « elle combat l’indifférence, éveil aux enjeux politiques et formes aux responsabilités. »17
Comme beaucoup de mouvements de pensée, l’architecture participative trouverait son origine dans une utopie sociale. Elle est considérée comme un débat d’actualité car ce n’est pas une remise en question de la forme architecturale mais une rupture radicale dans la manière de produire les bâtiments.
Fig.29: Croquis du kroll, le projet de la mémé.,Pinterest
Les bâtiments réalisés sous cette pensée peuvent être ressentis comme une provocation envers l’urbanisme traditionnel.
Les recherches et les théories au début du XX siècle vont se concrétiser qu’après la seconde guerre mondiale, d’où en 1941, Bondet développe des enquêtes préparatoires qui anticipent des opérations d’urbanisme participatif, mais il considère comme Geddes que l’urbaniste détient un savoir que ne possède pas l’habitant. Il est donc indispensable pour faire la synthèse des phases d’enquêtes et esquisser le plan avec une imagination créative.
16 Hélène Flatsfeld, Participation ou empowerment, Urbanisme n 392 p 30-67, 2014 p35
17 Ibid., p35
L’usage au centre de la conception
La Mémé / manifeste participatif
Initiateur du Projet : Faculté de Médecine , 1970.
Localisation : Woluwe Saint Lambert
Par contre, Lucien Kroll commence par la représentation des groupes d’usagers dans les débats, défend depuis les années 1950, un droit au développement personnel par l’action de chacun sur son environnement. L’exemple le plus frappant est la maison médicale de l’université du Louvain « La Mémé ».
Fig.30: Photo de la façade du projet de la mémé, Une architecture habitée ,source (Patrick Bouchin).
• 58 réunions : Architecte / Etudiants .
• Outils de participation : Réunions / consultations
Lucien kroll et sa femme Simone pensent à un terme « Utopie Habitée », c’est la relation de l’humain avec le lieu unique actuel , ou le lieu garde son ancienne vie et esprit pour respecter l’histoire du lieu , il est nécessaire de respecter les envies des futures habitants , la diversité d’usage pour un lieu unique .
Les Krolls ont besoin des habitants pour concevoir. Selon une citation de Lucien : « Pas d’habitants, pas de plans ». En effet, c’est l’habitant qui va définir ce qui lui correspond et ainsi faire avancer le projet. C’est pour cela que chaque maison réalisée par les Krolls est unique. Ils réalisent une architecture qui s’adapte et s’inscrit dans l’environnement.
Fig.31: Croquis de kroll, esquisse de la façade du mémé , Une architecture habitée ,source (Patrick Bouchin).
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
La répétition
C’est un crime
La diversité
L’approche de Lucien Kroll est différente de celle des architectes plus classiques en ce sens qu’il cherche à collaborer directement avec les personnes concernées : les utilisateurs. Lucien, architecte du désordre, inscrit sur les murs de l’exposition : « La répétition, c’est le crime. La diversité entraîne la créativité. La répétition l’anesthésie» . À travers leurs textes, le couple va bien plus loin que la simple description d’un projet, ils nous racontent des histoires, par et pour les gens, plutôt que d’imposer la même histoire à chacun.
La créativité
Fig.32: Illustration du Simone et Lucien Kroll, «une architecture habitée»,source (auteur).
Sur la proposition des étudiants, les architectes ont pu développer leurs méthodes participatives. Amplifiant le désordre des lieux, refusant la répétition d’éléments identiques, le bâtiment reflète le désir des étudiants d’aller à l’encontre d’une discipline institutionnelle
Fig.34: Esquisse du Kroll de la façade de projet la mémé, source (auteur).
au centre de la conception
Lieu unique La diversité d’usage
2.2.4. Le retour à une démarche participative ; le contexte actuel
Le mouvement moderne considère l’usager comme un Homme générique réduit à ses besoins primaires, propose des programmes de très grande échelle, de nouveaux facteurs (l’organisation de construction, le développement industriel) ont conduit à une perte de contact entre l’usager et l’architecte.
Pour Kroll « l’architecte a effacé l’habitant, il se convainc lui-même qu’il est le seul acteur ».18
Les bâtiments sont conçus comme des machine sans vie, qui nient l’envie communautaire de l’habitant, face à ce phénomène, il est nécessaire de développer une architecture qui renoue le contact avec l’usager, et pour cela, il faut bien chercher les besoins réels des habitants, qui ne sont pas toujours précisément formulées.
La demande architecturale des clients n’est pas strictement rationnelle et indépendante. Au contraire, leurs attentes sont conditionnées par leur cadre de vie, leur vécus et lieu d’appartenance, on comprend que la conception architecturale a des implications bien plus vastes que la simple réponse aux besoins primaires de l’habitant.
Il faut chercher la demande réelle, accepter les contraintes du projet qui peuvent être mal structuré, en effet le client n’a pas la capacité d’énoncer sa demande précise, car il n’a pas conscience de toutes les intentionnalités de son projet.
Une architecture renoue
Le
contact avec l’usager
18 Kroll, Lucien, Bio psycho socio Eco, Ecologies urbaines, Paris : L’Harmattan, 1995, p6
Dans ce cadre, les allers-retours entre programmation et conception jusqu’à la phase de construction sont très importants pour obtenir une réponse architecturale pertinente qui associe les futurs usagers à l’ensemble du processus de réflexion.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Fig.35: Photo de l’intérieur de l’atelier dans l’espace polyvalent, source atelier kéré
• L’exemple d’étude c’est l’atelier Gando
Ce projet est un amplificateur de savoir et savoir-faire, réalisé par l’architecte Francis Kéré en 2013 au Burkina Faso. L’atelier Gando est un centre d’apprentissage de la construction en utilisant les ressources locales à savoir les matériaux locaux et la population locale.
Fig.38:
• De l’approche holistique
La clé de la conception architecturale est l’utilisation innovante des ressources locales, en s’inspirant des méthodes traditionnelles et en trouvant des applications adaptatives de matériaux durables. Leurs processus de conception sont enrichis et imprégnés de collaborations à plusieurs niveaux, principalement avec les gens de Gando lui-même, qui participent à chaque étape de la réalisation d’un projet. Autour de ce processus, se trouvent plusieurs communautés entrelacées de sympathisants et de collaborateurs locaux et internationaux.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Une participation citoyenne
De la conception Vers la réalisation
Fig.39: Schéma montre le concept de participation du projet de l’atelier de Gando, source (auteur).
Programme fonctionnel : l’atelier Gando est un espace polyvalent qui peut accueillir des ateliers de formation, une exposition, le logement temporaire des visiteurs, un espace de stockage des matériaux et des outils de construction et enfin un espace de débat.
Fig.41: Schéma montre le concept de participation du projet de l’atelier de Gando, source (auteur).
2.3. Principes et stratégie
2.3.1. L’île de Nantes ; Un tremplin pour les mutations
L’île de Nantes a d’abord été une place pour le commerce puis une plate-forme pour la construction navale jusqu’à la fermeture du chantier naval, ce qui a provoqué une grave crise économique à la fin des années 1987.
La ville a dû rénover son image, restaurer l’économie, rétablir son rapport avec le fleuve et accroître l’attractivité nationale et internationale de l’île.
ÉTUDES
DISCUSSION
L’émergence du processus
En 1989, les pouvoirs publics ont décidé de valoriser l’histoire et le patrimoine industriel et maritime de l’île par une volonté de promouvoir le processus de concertation par des comités consultatifs pilotés par a ville.
Le projet est structuré sur trois étapes : la première constitue l’étude préalable de faisabilité, la deuxième est le lancement du projet avec la phase de programmation à l’aide d’un diagnostic déjà fait avec les citoyens finalement la troisième phase présente le développement des projets en projetant l’exécution des travaux des projets urbains.
1999
2000
Les pouvoirs publics ont demandé aux 3 groupes d’architectes de travailler avec les acteurs institutionnels, les associations et les habitants de l’Île durant une année pour élaborer un « plan guide de projet » .
Le lancement du marché , et déclenchement de la programmation participative.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Fig.43: Hangar d’exposition, JeanDominique
L’île de Nantes est un véritable laboratoire urbain à ciel ouvert. Elle est portée par une dynamique d’innovation et une réflexion ambitieuse autour des nouveaux usages et des modes de fabrication de la ville, plus ouverts et plus inclusifs. La réussite du projet de l’île de Nantes est conditionnée par sa capacité à être partagée et appropriée par le plus grand nombre.
La concertation dans cette partie du projet n’a été qu’un outil d’information des habitants par l’exposition, dans le Hangar 32, d’un plan guide qui présente les idées d’aménagement à exécuter.
La Concertation
Phase
• Cette phase vient comme réponse à l’échec du processus de la concertation dans les 10 ans précédentes donc les responsables ont décidé d’aller d’une concertation moyenne d’information à une concertation moyen d’échange et de participation citoyenne. Alors, ils ont relancé le programme de réaménagement de l’île sous-titre « Ma ville Demain, inventons la métropole nantaise de 2030. »
2001 2002 2005
Début des assises de la concertation dans le Hangar 32 qui a été occupé par les friches portuaire, et qui est devenu, ainsi le lieu permanent d’exposition pour ce projet urbain.
Lancement des travaux et livraison d’un plan guide
Inviter les habitants à débattre sur l’île de Nantes dans le cadre d’une séance plénière du comité consultatif de quartier
Un « carrefour des citoyens » donne lieu à des échanges avec les élus, les responsables associatifs et les habitants.
2006
Pour mieux motiver la concertation les responsabilités de ce projet ont multiplier les moyens d’information et d’échange des informations avec le public.
• Les outils de participation :
_Un nouveau magazine, «TRANSFORMATION(S) » l’objectif d’ informer les usagers et les habitants sur l’actualité du projet
_Des affiches publicitaires pour présenter les nouveautés dans le projet d’aménagement.
En plus, ils ont organisé des ateliers citoyens pour discuter avec les habitants et les autres intervenants à propos des plans proposés. L’association des usagers à la conception du projet urbain s’est fortement développée et donne lieu à la création d’un atelier citoyen à chaque grande étape du projet urbain.
_Un site internet pour ce projet ou le public peut toutes les actualités du projet.
_Hangar 32 : un lieu permanent d’exposition et des réunions publiques.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Exposition
Le plan guide
L’atelier citoyen
Avis Citoyen
Fig.45: Illustration de déroulement des ateliers citoyens et leurs rôle dans le processus participatif,source (auteur).
Plan guide
Le processus d’application de l’atelier citoyen peut nous fournir une pré-concertation d’une manière efficace, en fait après une exposition, les acteurs peuvent rédiger leurs avis qui présentent une réponse sur des intentions proposées. Ensuite, on esquisse un plan de transformation qui décrit les choix des citoyens leurs remarques et besoins réels, alors le maître d’œuvre est redevable à répondre à l’avis par un rapport inclus le nouveau plan qui se remet à l’exposition.
Ateliers Thématiques
Avis arbitré
Après avoir validé le plan guide de travail, l’atelier relance un programme d’ateliers de réflexion qui sont partagés par thèmes comme la mobilité, la dynamique urbaine, la rénovation des bâtiments… . Ces ateliers produisent impérativement des avis qui alimentent la concertation enclenchée.
La concertation
• L’utilisation de plus en plus massive des outils de communication aide à développer la dimension de la concertation. Pour cette phase, l’expérience concertée a connu une réussite remarquable, cela est approuvé par les intentions positives des Nantais.
au centre de la conception
2011 2012 2013 2016
Livraison d’un programme définitif et lancement des ateliers de concertation.
Présentation d’un plan des transformations.
La fréquentation du Hangar 32 (espace d’exposition du projet) a atteint près de 25000 visiteurs dans cette année, preuve d’un intérêt croissant pour le projet urbain
Le démarrage des chantiers de réhabilitation dans tout le territoire de l’île de Nantes avec la maintenance des assises de concertation publique.
En 2017 , le projet « Ilotopia » propose une redéfinition de l’espace public à travers des ateliers d’expérimentation en cherchant la volonté des usagers et découvrir leur attachement au patrimoine du faubourg.
Fig.46: Atelier d’expérimentation, source (site de la municipalité de Nantes).
L’engagement de l’île de Nantes dans des actions innovantes se manifeste également par l’accueil d’expérimentations dans le cadre d’une réflexion métropolitaine sur les rues connectées et espaces partagés. Les architectes associent les citoyens et acteurs économiques pour tester de nouveaux usages liés aux technologies numériques.
Fig.47: Espace d’expérimentation, source (site de la municipalité de Nantes).
Après une absence d’échange et un manque de coordination entre les différents acteurs, cette approche a échoué, car la concertation était un simple outil d’information des citoyens, pas un véritable outil de participation, donc les responsables du projet ont relancé un nouveau programme pour motiver la participation des différents intervenants. Des outils de dialogue améliorés ont développé la dimension de concertation.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
2.3.2. Outils : d’une simple information vers une vraie concertation
• À travers la référence de l’île de Nantes, on peut dégager les outils de dialogue et de participation convenables qui garantit le bon déroulement de la concertation et pas la suite la réussite du projet.
_Les outils d’information
Réunions publiques, lettre d’information, expositions, maison du projet …
_Les outils d’écoute
Questionnaire, interviews, questions réponses, registres, forum
_Les outils de dialogues
Réunion d’échanges, groupes de travail, ateliers de concertation, forums ….
_Les outils de restitution
Le rôle d’échange de communication est essentiel à cette étape.
Fig.48: Illustration des outils de concertation,source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Atelier citoyen
2.3.3. Logiques : vers une expertise d’usage
À partir de cette analyse, on distingue les différentes logiques de l’approche participative qui se complètent pour avoir la bonne concertation.
_LA LOGIQUE DE REPRÉSENTATION :
Le principe démocratique derrière ce processus repose sur le fait de désigner parmi un grand nombre de personnes concernées quelquesunes qui pourront parler ou décider en leur nom.
_LA LOGIQUE RÉFÉRENDAIRE, ARBITRAGE
PAR LE VOTE
Il s’agit d’une forme très spécifique. Elle en diffère cependant de par son caractère d’arbitrage définitif (caractère « décisionnaire ») qui diffère de la consultation qui est généralement préalable à la décision.
_LA LOGIQUE DE CONSULTATION
La démocratie participative vient compléter la démocratie représentative. Il s’agit d’aller recueillir la parole, les idées, l’expertise d’usage de la diversité des personnes concernés par un projet (consultation ciblée) ou par un objet commun (consultation structurelle, exemple conseil de quartier sur un territoire).
_LA LOGIQUE D’ORGANISATION
COLLECTIVE-INTERPELLATION
La logique d’organisation collective (parfois nommée logique syndicale) se constitue par l’agrégation des personnes ayant des intérêts communs pour pouvoir, dans un second temps agir ensemble pour peser sur la décision.
Fig.49: Illustration des Logiques de l’approche participative,source (auteur).
• Donc pour assurer le bon déroulement du processus et garantir une participation plus adaptée, on doit articuler les 4 logiques en ciblant toujours les besoins réels des usagers.
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
2.4. Méthodologie de concertation
L’approche participative est fondée sur l’établissement d’un dialogue permanent entre et agents techniques sur le respect et le principe de partenariat, ainsi que sur la reconnaissance du savoir-faire local. Elle comporte une série d’étapes : 1_ Information : publicité sur les réseaux sociaux (sensibilisation) 2_ Concertation avec les citoyens (créer un lieu de rencontre et d’échange) 3_ Consultation à travers Focus Groupe (programmation architecturale participative) 4_ Codécision avec les usagers de l’espace
Fig.50: Schéma des étapes de l’approche participative,source (auteur).
Soirée de lancement Conférence de presse Visite sur le terrain
Implanter des aménagements Projet pilote ou mesures temporaires
L’usage au centre de la conception
Définir le plan d’action Établir un partenariat avec les acteurs locaux
Comprendre
Réaliser un portraitdiagnostic de l’utilisation de l’espace Documentation existante
Démarrer Explorer
Identifier les possibilités d’aménagement répondant aux besoins et aux enjeux Atelier citoyen
Organiser Agir Inaugurer
Organiser avec la société civile des ateliers thématiques de réflexion.
Décider
Valider, auprès des différents acteurs, les solutions développées
Le besoin de concertation est un phénomène de société. Elle constitue un enrichissement de la démocratie représentative et induit un changement des mentalités et des comportements. Ce changement de comportement découle également d’une prise de conscience des pouvoirs publics et des maîtres d’ouvrages.
La concertation désigne un processus d’organisation d’une réflexion en commun sur un projet par différents acteurs concernés dans le but d’optimiser ce projet dans ces objectifs et dans la réponse qu’il apporte.
Donc la concertation est un processus qui englobe toutes les formes de communication qui contribuent à la participation citoyenne, il vise ainsi le dialogue avec les personnes intéressées, mais implique aussi une information et une écoute des publics les plus larges possibles.
L’information
Le besoin réel des usagers
Codécision
Concertation avec les citoyens
Projet urbain
La concertation est un outil avec lequel l’usager participe à la prise de décision.
Fig.51: Illustration de la méthodologie de concertation,source (auteur).
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
2.5. Vers un réel espace par la prise en compte de l’usager
À travers une lecture des deux approches qui présentent deux méthodologies de conception complètement différente, c’est vrai que l’approche fonctionnaliste est une approche rationnelle qui cherche toujours l’utilité, mais elle produit des espaces figés sans esprit du lieu, des espaces qui peuvent s’appliquer pour n’importe quel usager, dans n’importe quel contexte. Par contre, l’approche participative éprouve que le vécu de l’espace et l’usage est le principal sujet de conception pour avoir répondre aux différents scénarios d’usages et cette pensée ramène l’architecture vers l’adaptabilité et la flexibilité pour avoir un seul espace dynamique, et un usage multiple et pluriel
Fig.52: Illustration de l’importance de l’approche participative,source (auteur).
Une architecture qui produit un usage multiple .
Dégager les besoins réels des citoyens
Observation spatiale par l’architecte
Programmation architecturale participative
Exposition
Une architecture qui répond aux différents scénarios d’usages
Une architecture qui répond aux besoins matériels de l’espace .
Usage + forme = lieu urbain Fonction + forme = espace
Fig.53: Illustration d’une étude comparative entre les deux approches .
De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative
Conclusion :
La manière de penser notre espace urbain change aujourd’hui, en effet l’approche fonctionnaliste sert à créer des espaces purement utiles par une expression rationnelle à des besoins demandés dans le programme. Cette pensée ne prend pas en considération le vécu des usagers ce qui nous ramène à chercher des nouvelles méthodologies de conception dans le but d’identifier le lieu urbain à travers ces usages existants. Néanmoins, l’architecture participative est une illustration du mode de vie, des pensées, des traditions et des coutumes des occupants de l’espace, cela exprime la diversité des réponses architecturales qui respectent la dimension du temps au niveau de l’aménagement. Du coup, la concertation avec les citoyens permet d’atteindre des différents scénarios d’usages qui identifient le lieu urbain.
PARTIE 02: Usages et usagers dans les lieux
Suite à la recherche méthodologique du processus de conception architecturale participative. Nous définissons les usagers à travers les variables et les indicateurs du concept d’usager. Ensuite, on expose les modes et types d’appropriation des lieux urbains pour bien comprendre la phénoménologie et son rôle pour améliorer le processus de l’occupation temporaire dans
entame
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Chapitre.3: L’usage…, signifie un lieu.
3.1. L’usager comme concept
Un usager est une personne qui utilise un service public ou qui a un droit d’usage réel. 19
D’abord, pour en venir à comprendre ce que sont les modes d’appropriation des espaces urbains, il faut connaître qui sont ces gens qui viennent s’approprier, ou pas, ces espaces. Comme l’expliquent Bassand et al. (2001), les usagers sont utiles pour évaluer la réussite ou l’échec d’un lieu urbain ainsi que son impact et ses variations.
C’est pour cela qu’il faut savoir un portrait de ceux qui seront appelés « usagers », soit leur portrait socio-économique, leurs habitudes et leurs préférences.
USAGERS
Préférences Habitudes
de vie
de travail
de scolarité
_Leurs moment favori _Leurs usage préféré _Leurs préférence entre la période estivale et la période creuse
Fig.54: Schéma des paramètres qui définissent l’usager, source (auteur).
C’est par leur humeur (leur présence, leur absence, leur enthousiasme) qu’ils qualifient l’espace. Ces auteurs avancent que les lieux urbains « sont incompréhensibles sans les acteurs qui les utilisent et les produisent » 20 19
https://fr.wikipedia.org/wiki/ Usager 20 Bassand et al. , 2001 , p. 5-6
_La fréquence et la durée de leur venue _S’il viennent seuls ou accompagnés _Si leur venus était planifiée ou improvisée
Usages et usagers dans les lieux urbains
La première étape est d’obtenir des informations socioéconomiques sur ces gens. Cette première variable est indépendante. Alors que l’identité des usagers peut influencer leurs préférences et leurs habitudes. Le portrait socioéconomique ne varie pas en fonction de ces deux variables que sont les préférences et les habitudes.
Ensuite, il sera question de leurs habitudes. Les habitudes représentent une variable dépendante du portrait socioéconomique puisque, selon l’identité des gens (par exemple, avec ou sans travail et avec ou sans enfant), les gens ne viendront pas à la même fréquence ou aux mêmes moments visiter les lieux urbains.
Différents espaces publics n’attirent pas tous des usagers de la même façon et à la même fréquence. Il est donc intéressant de connaître quelque peu les grandes tendances des habitudes des usagers.
Finalement, ce seront leurs préférences qui seront interrogées. Il s’agit d’une variable dépendante puisque celle-ci aussi pourrait être influencée par l’identité de l’usager. Quelqu’un de 20 ans n’appréciera peut-être pas les mêmes activités qu’une personne de 60 ans.
Profil d’usager
L’usage au centre de la conception
Profil socio-économique Interroger les préférences
Observer les habitudes
Fig.55: Processus d’identification de l’usager, source (auteur).
• Les observations in situ, la méthode de E.Goffman
La méthode d’observation de E.Goffman 21 est basé sur l’observation séquentielle des comportements des usagers .
Pour lui la société comme une scène, où les individus jouent leur rôle tel des acteurs. Alors, les comportements humains dépendent également de l’environnement, du contexte, de la culture, de l’espace et de la temporalité. Alors pour nous en tant qu’architectes, on doit avoir l’habitude d’observer le comportement ainsi que l’interaction des gens pour mieux comprendre les usagers.
La méthode est basée sur l’observation selon les différentes situations pour avoir une vue globale sur le lieu et l’interaction des usagers dans les lieux urbains.
1_ Présence sur le terrain d’étude
2_ Faire des rapports sociaux avec les usagers 3_ Schématisation des profils des usagers
Fig.56: Schéma de la méthode d’observation du E. Goffman
En premier lieu, c’est la présence sur le terrain d’étude pour être en position d’observation sans déranger l’ordre social. Pour une observation réussie, il faut être « en position de nous dépouiller à l’extrême » , c’està-dire de rentrer dans la peau d’un enquêteur et non plus être simplement un étudiant.
En deuxième lieu, on se retrouve face à une situation de faire des rapports sociaux pour mieux comprendre leurs besoins habituels et traduire ses besoins en schémas de scénarios pour comprendre les usages.
Finalement, on classifie les usagers selon leur portrait socio-économique, leurs habitudes et leurs préférences, avec un schéma qui définit la logique sociale d’interaction entre les différents types d’usagers.
21 Page Wikipédia Erving Goffman, https://fr.wikipedia.org/ wiki/Erving_Goffman, consulté le 20 Mai 2017
Usages et usagers dans les lieux urbains
« Aux petits gestes ou attitudes pour ne pas perdre toute crédibilité du client. Les gestes ont donc une grande importance dans l’interprétation de notre rôle
C’est grâce aux événements quotidiens que nous pouvons comprendre mieux les us et coutumes des usagers observés. Alors cette méthode permet d’avoir une vue globale pour concevoir des projets qui conviennent à l’identité et la personnalité de l’usager.
3.2. L’appropriation de l’espace et ses apports
L’appropriation de l’espace est « un système d’emprise sur les lieux [qui] englobe les formes et types d’intervention sur l’espace qui se traduisent en relations de possession et d’attachement » 23
o Manifestation de l’appropriation :
L’appropriation est considérée comme la façon dont les gens prennent possession d’un espace, la manière dont ils tentent de l’habiter. Cela peut se traduit non seulement par des actions et des interventions, mais aussi par l’émotion, les perceptions et les sentiments.
_En premier lieu, il identifie le regard comme étant la manifestation minimale d’appropriation. Le regard traduit la familiarité, les émotions esthétiques et la curiosité.
Le regard est aussi un mode de domination de l’espace par lequel l’individu se fixe s’implante, dans son environnement. Ainsi, une personne qui traverse un lieu urbain en ayant un regard fixe, un regard qui ne démontre aucun signe d’exploration ou d’observation, ne s’approprie pas l’espace. Par contre, quelqu’un qui, en traversant, observe ce qui l’entoure et semble conscient de l’environnement dans lequel il se trouve sera considéré en processus d’appropriation.
_ L’exploration comme la seconde expression de l’appropriation. Celle-ci se caractérise par les comportements physiques et la mobilité. Ces derniers expriment l’étendue du champ d’action de l’usager.
22 Gérard Rimbert, “La mise en scène de la vie quotidienne – Tome 1. La présentation de soi par Erving 23 (Fischer, 1997, p.72, cité dans Bonnin, 2003, p.9).
L’usage au centre de la conception
Fig.57: Illustration de l’appropriation à travers le regard,source (auteur).
Fig.58: Illustration de l’appropriation à travers l’exploration,source (auteur).
_ La troisième manifestation est l’aménagement de l’espace par l’individu qui est observable à travers diverses actions ou par la disposition qui est faite de certains objets. En quelque sorte, l’individu marque son territoire. Autant concrètement que psychologiquement, il repère les frontières de l’espace .
_ Finalement, la nidification représente la modification de l’aménagement de l’espace dans le but de mettre en place un chez-soi. Ainsi, l’individu est en réaction contre la structure de l’espace, il s’inscrit dans son territoire autant par ses faits et gestes que par l’usage d’objets.
Fig.59: Illustration de l’appropriation à travers l’aménagement de l’espace,source (auteur).
Fig.60: Illustration de l’appropriation à travers la nidification,source (auteur).
• Traduit la familiarité, les émotions esthétiques et la curiosité Regard
Exploration
• Les comportements physiques et la mobilité expriment l’étendue du champ d’action.
Aménagement de l’espace
Nidification
Fig.61: Schéma des modes d’appropriations,source (auteur).
• Actions et dispositions des objets
• Marquage du territoire
• Modification de l’aménagement de l’espace
• Mise en place d’un chez soi
Usages et usagers dans les lieux urbains
o Les cinq types d’appropriation :
_L’appropriation fonctionnelle se caractérise principalement par la rationalité du processus. Même si l’action semble associée, par exemple, à la détente, la motivation derrière l’usage de l’espace, pour sa part, sera pragmatique. L’individu peut décider de prendre sa pause en lisant au lieu urbain parce que son travail est à proximité. De ce fait, ils s’approprient l’espace plus principalement par l’usage qu’ils font de l’espace que par leur sentiment d’attachement à celui-ci.
Fig.62: Illustration de l’appropriation fonctionnelle,source (auteur).
_ L’appropriation ludique implique que les usages de l’espace soient en lien avec la détente ou le loisir. Les motivations des usagers sont le plaisir et le repos, ils n’ont généralement pas d’autres objectifs précis en s’inspirant de l’idée de Moles et Rohmer indique qu’il y a deux sortes de stratégie d’appropriation ludique soit la forme passive et la forme active. Il les distingue par le degré de participation des individus. Pour ainsi dire, la forme passive sera associée à une position de contemplation alors que la forme active fait appel à un degré d’engagement plus fort comme le fait de modifier l’aménagement de l’espace.
Fig.63: Illustration de l’appropriation ludique,source (auteur).
_ L’appropriation concrète se différencie des formes ludiques et fonctionnelles par les motivations des usagers. D’abord, l’individu montre à travers ses actions, comportements et mouvements qu’il a le désir de s’approprier l’espace. Par exemple, il peut s’agir d’un artiste qui s’y installe pour faire une performance artistique improvisée, d’une personne qui fait un graffiti ou même d’un itinérant qui s’y fabrique un semblant de maison. Puis, le choix de l’espace n’est pas un hasard. L’utilisation d’un espace en particulier est un choix conscient, les gens ont un attachement envers cet endroit et en ont une perception positive.
L’usage au centre de la conception
Fig.64: Illustration de l’appropriation concrète,source (auteur).
_ Pour sa part, l’appropriation symbolique implique un niveau d’engagement aussi intense que l’appropriation concrète, mais sans nécessairement que l’individu le montre physiquement. Cela peut être transposé à un individu puisque ce type d’appropriation existe lorsque l’espace public fait partie de ses repères identitaires et sociaux. La personne peut être simplement assise sur un banc à regarder les enfants jouer dans les jets d’eau, ou peut choisir d’inclure la traversée de cet espace en particulier dans son trajet de promenade quotidienne. Le regard peut donc être un indicateur de l’intensité d’engagement puisque la personne aura une contemplation plus impliquée et plus active que le simple regard.
_ Finalement, l’appropriation passive comprend les actions qui pourraient aussi bien prendre place dans un autre espace puisque le choix de ce dernier est au hasard. Il est possible que les individus ne connaissent pas l’espace public où ils se trouvent, qu’ils aient une opinion négative de celui-ci ou qu’ils y soient totalement indifférents. De cette manière, bien qu’ils y soient assis, qu’ils y lisent un livre, ou qu’ils y déambulent, leur détachement par rapport à l’espace est ce qui différencie l’appropriation passive des autres types d’appropriation.
Fig.65: Illustration de l’appropriation symbolique, source ( auteur).
Attachement à l’espace
Fig.66: Illustration de l’appropriation passive, source ( auteur).
Détente, plaisir et repos
divertissement et détente
Attachement à l’espace
Actions modificatrices: l’usager montre qu’il s’approprie l’espace
Fig.67: Schéma des types d’appropriation, source (auteur).
Motivation fonctionnelle
Actions fonctionnelles
Usages et usagers dans les lieux urbains
Dans ce contexte, l’usage temporaire devient un instrument de mobilisation. Il contribue à la fois à la définition de l’identité du site, au développement social et à la réappropriation des lieux urbains par les citoyens. Il pose aussi les bases d’une future programmation pour les projets urbains.
L’usage temporaire
Fig.68: Schéma explique l’importance de l’usage temporaire dans l’identification d’un lieu urbain, source (auteur).
Future programmation L’identité du lieu urbain
o Les entretiens semi directifs, pour une maitrise d’usage
Donc, pour bien interroger les usagers de l’espace public, on doit avoir des outils scientifiques qui nous aident pour qualifier le mode et le type d’appropriation, cette méthode des entretiens semi-directifs analyse bien le phénomène d’appropriation de l’espace.
De cette manière, on explore alors ensemble la pensée de l’usager et on ne se focalise pas sur un point précis.
Cependant, je pense que lors d’un processus de concertation à l’échelle d’un quartier, recueillir les témoignages des usagers via cette méthode peut s’avérer être une aide précieuse dans la compréhension de ce quartier. Combinés à une analyse urbaine et architecturale, les entretiens semi-directifs
– Permettant une quasi-libre expression des interviewés
– Donnant aux concepteurs du projet le maximum de clés pour comprendre le territoire et s’y intégrer au mieux.
L’usage au centre de la conception
3.3. L’occupation temporaire défini un lieu unique
L’occupation temporaire est l’usage temporaire d’un bien ou d’un terrain inoccupé. Il s’agit d’une occupation d’opportunité qui n’est pas liée à un outil de planification particulier.
L’usage temporaire Processus d’aménagement des lieux urbains
L’usage temporaire en temps de veille fait émerger et expérimente de nouveaux usages et programmes sur les lieux urbains. L’occupation temporaire qui fait partie d’un urbanisme transitoire et alternatif, est un mode d’action relativement inhabituel.
L’usage temporaire des lieux est alors une pratique relativement nouvelle dans le processus d’aménagement des lieux urbains.
L’occupation temporaire des lieux urbains crée une valeur ajoutée à l’espace occupé et approprié, c’est l’espace spatialisé à travers ces programmes actanciels, c’est-à-dire les actions et des temporalités où les personnes et les objets entrent en jeu. On parle alors de sujet actant et d’objet actant. Cette appropriation nous ramène vers un espace d’un caractère unique qu’on peut le définir le lieu unique qui peut répondre aux capacités de situations d’usage. Alors en introduisant des usages non planifiés, l’occupation devient un véritable outil de planification cette flexibilité spatiale pour s’adapter aux différentes configurations spatio-temporelles.
Des programmes actanciels Des objets actants
L’espace spatialisé
Fig.69: Croquis explique la naissance d’un espace spatialisé,source (auteur).
Usages et usagers dans les lieux urbains
L’appropriation temporaire
Fig.70: La relation entre le lieu urbain et l’appropriation,source (auteur).
Usage actant
Espace spatialisé
Lieu urbain unique
Cette diversité d’appropriation fait apparaître une diversité piste de réflexion pour l’architecte qui doit qualifier deux dimensions : - la dimension réelle, c’est l’espace mesurable la « conformation physique » - la dimension actancielle qui désigne l’espace vécu lié aux pratiques de l’homme dans l’espace et qui constitue la « configuration spatio-temporelle ».
Lieu urbain
Dimension réelle Dimension actancielle Conformation physique Configuration spatio-temporelle
Fig.71: Les dimensions d’un lieu urbain,source (auteur).
o L’arrêt de Métro Chavant à Grenoble Analyse de la spatialité, entre conception et appropriation
Dans le cadre du cours “ Urbanités et Ambiances de l’espace public”, les étudiants ont exploré de nouvelles méthodes issues des sciences humaines et sociales afin d’aborder les ambiances de la ville.
Fig.72: Photo de l’arrêt de métro Chavant à Grenoble, source (Lisa MARCELJA).
Ils ont expérimenté une observation qui nous permet d’analyser et traiter la masse d’informations que la réalité leur offre en fragments, afin de saisir le rapport entre les intentions du concepteur et la deuxième architecture qui relève de l’appropriation de l’espace qui porte la signature de la société.
La méthode consiste à observer l’espace à travers une grille d’analyse qui permet d’ordonner les données qu’on perçoit visuellement : que se passe-t-il ? Où cela se passe-t-il ? Comment cela se passe-t-il ? Quelle est la configuration spatiale ? Cette observation permet de dégager les actions et les temporalités ou les sujets actant et objet actant.
Que se passe-t-il ? Où cela se passe-t-il? Comment cela se passet-il Quelle est la configuration spatiale ?
Usage Lieu Mode et type d’appropriation Scénarios d’usages
Fig.74: Tableau d’observation in situ, source (auteur).
Alors la première étape est de rédiger cette grille d’analyse pour comprendre l’espace à analyser
La deuxième étape se positionnait in situe et dégager le déroulement des usages dans un ordre chronologique.
La troisième étape consiste à superposer la seule conformation spatiale sur les différentes configurations spatio-temporelle qui permet d’avoir une grande clarté sur l’appropriation des lieux urbains.
1_ Préparer la grille d’analyse
2_ Dégager le déroulement des usages
Fig.73: Schéma d’analyse de l’appropriation , source (auteur).
3_ Superposer la conformation aux configurations spatiotemporelles
Usages et usagers dans les lieux urbains
Fig.75: Croquis de la gare ,illustration de la conformation et configuration de la station de la gare, source (Lisa MARCELJA).
L’idée est de décrire minutieusement les actions qui s’y déroulent, en précisant comment les usagers occupent l’espace et quels sont les objets convoqués dans cette pratique de l’espace. Nous l’avons ensuite retranscrit à travers le récit et la représentation graphique.
« un dispositif permettant, en principe, d’analyser toute action réelle ou thématisée (en particulier, celles dépeintes dans les textes littéraires ou les images) […] en six composantes, nommées actants » 24
En tant qu’étudiant en architecture, cette méthode dans sa globalité me permet de développer un regard critique sur la production architecturale et urbanistique dans nos villes. Lorsque l’on confronte la dimension spatiale à la dimension socio-temporelle, on observe alors l’espace physique comme actant qui a un impact dans la vie et les comportements des gens, on découvre une lecture qui parfois remet en question la conception. Cette méthode d’observation peut aussi amener à percevoir comment les intentions de l’architecte sont reçues et utilisées par les usagers.
24 Louis Hébert. (2006) “Le modèle actantiel” On Ligne http:// www.signosemio.com/greimas/ modele-actantiel.asp, consulté le 20 Mai 2017
L’usage au centre de la conception
L’usager
À travers une observation in situe qui sert à comprendre les différentes manifestations de l’appropriation d’un lieu urbain, on peut conclure les différents profils des usagers selon leurs préférences et habitudes.
L’usage
Au niveau de l’analyse du phénomène de l’appropriation de l’espace public, on constate qu’il s’agit d’un usage temporaire qui génère les différents scénarios d’usages et les pratiques urbaines.
Cet usage devient actant si l’usager devient un sujet actant et modifie l’aménagement de l’espace urbain, ceci explique et redéfinit un caractère unique pour le lieu urbain qui est composé de deux dimensions ; une réelle, c’est la conformation physique de l’espace et une actancielle, c’est la configuration spatiotemporelle
Les observations in situ, la méthode de E. Goffman
L’appropriation Types
Ludique
Présence in situ
Fonctionnelle Concrète
Usage Temporaire
Symbolique
Passive
Les entretiens semi-directifs
Outil de lecture d’appropriation
Usages et usagers dans les lieux urbains
Lieu urbain unique
Sujet actant
Objet actant Fig.76: Schéma de synthèse: l’usage temporaire définie un lieu urbain unique
L’usage au centre de la conception
Chapitre.4: Redonner au lieu urbain son usager
4.1. Conformation et configurations spatio-temporelles du lieu urbain Unité commune de San Pablo Xalpa à Mexique
Architectes : Rozana Montiel | Estudio de Arquitectura. Localisation/Année : Mexique,2016
Présentation :
Il s’agit d’un projet de réhabilitation de l’espace public de l’unité de logement San Pablo Xalpa à Azcapotzalco.
L’unité était divisée par des murs, des clôtures et des barrières que les habitants s’étaient construits euxmêmes au fil du temps d’où la privatisation de l’espace public disponible.
Choix de la référence :
Ce projet a été choisi dans une alternative de penser l’espace urbain à travers les usages existants pour créer une unité commune qui répond aux différentes configurations spatiotemporelles.
«La stratégie du projet était de travailler avec les barrières créées par les habitants : les imprégner, les démocratiser et les resignifier pour générer UNITÉ dans le quartier.»25 25 Archdaily
Des limites crées par les habitants
Une action
Participative
Privatisation de l’espace public Espace public offert à tous
Fig.77: L’image du projet au cœur de l’unité de logement commune Source: Archdaily Fig.78: La logique d’intervention, source (archdaily).
L’objectif principal était de transformer une « unité de logement sectorielle » en une « Unité commune », conçue dans le cadre d’une démarche participative afin d’améliorer la qualité de vie par les citoyens pour les citoyens.
Usages et usagers dans les lieux urbains
• Le processus participatif : un germe de changement
Le point de départ de l’intervention était l’usage actuel des espaces publics au cœur du quartier. À ce propos, les résidents installaient régulièrement des structures temporaires dans des lieux publics pour des événements et des réunions, élargissant ainsi leurs espaces privés. La démarche participative a permis de garder ce concept permettant ainsi le domaine du divertissement et de la coexistence.
Fig.79:
Les modules qui sont plus qu’un toit ont été installés. Les façades des modules sont équipées pour différentes activités (tableaux, murs d’escalade, mains courantes et filets) et une salle polyvalente a été construite. Cette salle est généralement occupée par les enfants comme une bibliothèque. L’espace public récupéré devient une extension de chaque département.
Fig.80: Vues intérieurs de l’unité commune, source (Archdaily).
L’usage au centre de la conception
• D’un espace public vers un lieu urbain. Cette approche participative, qui a favorisé l’implication du citoyen dans la fabrication de son propre quartier, a réussi à rassembler les habitants pour aider à remodeler l’espace. L’intervention consiste en une multiplicité de configurations et de conformations spatiales ce qui favorise un usage optimal par les habitants des différentes unités. Cela a changé le concept d’espace public pour les voisins, ce qui les a encouragées à enlever eux-mêmes les clôtures. Les habitants de l’unité prenaient la décision d’éliminer les barrières et de profiter des espaces extérieurs qui les remplissaient de vie publique et commune.
Fig.82: Les différentes configurations offertes dans l’espace public. Source: Archdaily
Fig.83: Les différentes conformations spatiales, Source: Archdaily
Fig.84: La configuration nocturne, source (Archdaily).
L’usage au centre de la conception
Fig.85: Coupe montre la variété des scénarios d’usage, source (Archdaily), interprétation personnelle.
Enlever les clôtures
Une multiplicité de configurations et conformations spatiales ce qui favorise un usage optimal par les usagers.
Éliminer les barrières et profiter des espaces extérieurs
Lieu de vie commun
Fig.86: Schéma exprime l’ouverture et la suppression des parois, source (Archdaily), interprétation personnelle.
Usages et usagers dans les lieux urbains
Fig.87: Schéma montre la polyvalence d’utilisation des murs, source (Archdaily), interprétation personnelle.
Mur caractérisé par des conformations spatiales différents
Polyvalence d’utilisation
Fig.88: Schéma montre les ambiances spatio-temporelles du projet, source (Archdaily), interprétation personnelle.
À retenir :
À travers ce projet de référence, on constate que l’intervention assez légère et moins dense permet d’avoir le caractère de flexibilité et adaptabilité, d’où cette simplicité de forme répond aux différentes configurations spatio-temporelles de cette unité commune.
L’usage au centre de la conception
4.2.
La mutabilité, une capacité aux changements spatio-temporelles
Place Olympe de Gouges et Allée des Ateliers à Pantin, France
Architectes : Ateliers 2/3/4
« Lieux qui créent des liens, liens qui créent des lieux » Atelier 2/3/4
Choix de la référence :
Ce projet a été choisi dans une alternative de penser l’espace public en tant qu’un lieu mutant qui s’adapte aux changements spatiotemporels.
En addition sur son rôle principal de passage et de repos, la place Olympe de Gouges représente un espace de rencontre et d’achat suite au marché hebdomadaire au weekend. On a choisi d’étudier cette place afin de dégager le passage d’une unicité de l’espace à une multiplicité d’usage.
Présentation :
Aménagé par la boîte d’architecture Ateliers 2/3/4/ spécialisé dans l’aménagement des espaces publics, les travaux sur la Place Olympe de Gouges ont commencé en 2014 avec une superficie de 4341.0 m², à PANTIN, France. Il s’agit d’une intervention sur une place mutant qui répond aux changements des pratiques urbaines de son environnement immédiat.
Localisation/Année : Pantin, France,2014 1 2
Fig.89: La place dans un jour ordinaire, source (Archdaily)
•
Un lieu urbain dynamique et mutant
Il s’agit d’une intervention au service d’une cohérence urbaine, paysagère et architecturale globale Leur philosophie consiste en concevoir l’espace public non pas comme un « espace auxiliaire » ni un espace isolé, mais l’espace lui-même devient un programme qui répond à toutes les exigences et comprend tous les objectifs qu’on cherche dans un espace public.
Usages et usagers dans les lieux urbains
•
La mobilité d’aménagement
La «couture» au sol, traitée comme un sol en granit, rappelle la couture sellier tandis que les arbres et les meubles se glissent dans les espaces entre les étals du marché.1
Fig.91: Plan de la place Source: Archdaily- interprétation personnelle
Aménagement
adaptable aux différentes configurations
Fig.90: La place dans les deux configurations spatio-temporelles différentes, source (Archdaily), interprétation personnelle
Une trame des trous pour l’installation d’une structure métallique temporaire
L’usage au centre de la conception
• La Polyvalence d’aménagement urbain :
Le projet cherche à favoriser les liens sociaux et de créer une identité, une représentation particulière du quartier lui-même.
Les enjeux de cette intervention c’est de mettre en scène les nouveaux Ateliers Hermès, aménager des terrasses pour de nouveaux magasins et de créer de nouvelles continuités.
Fig.92: La place le jour du marché
Source: Archdaily
Temporalité 1 ( 10 h )
Fig.93: La place après la fermeture du marché
Source: Archdaily
Temporalité 2 ( 17 h )
Usages et usagers dans les lieux urbains
•
D’une unicité de l’espace à une multiplicité d’usage.
Une vie communautaire
Un espace commercial
Des structures démontables
Un lieu de rencontre et d’échange
Consommation
Trame d’implantation
La conformation spatiale de la place
Lieu de vie et de sociabilité
Fig.94: Conclusion de la rôle de la place
L’usage au centre de la conception
Une mutabilité spatiale qui sert à toutes les exigences de l’environnement immédiat et présente les objectifs d’un lieu urbain mutant à plusieurs configurations spatio-temporelles, c’est un ensemble des pratiques des usagers
4.3. La flexibilité de l’espace : réponse pour les scénarios d’usages
Halle de la Linière de Sautron, France
Architectes : Ateliers 2/3/4
Localisation/Année : Pantin, France,2014
Présentation :
Implantées en cœur stratégique de la vie de Sautron, les futures halles profitent d’un cadre privilégié urbain et vert. Un lieu riche d’ambiance, un lieu de passage et de rassemblement favorisant l’échange et le rencontre ; un site vivant comme une place. C’est aussi un jardin avec un environnement végétal qui dialogue avec un patrimoine ancien.
Espace de jeux pour enfant Espace d’expression libre
Choix de la référence :
Ce projet a été choisi dans une alternative de conserver les atouts du parc et de s’installer dans sa continuité. La démarche proposée consiste à juxtaposer la végétation et le bâti. Afin de garder un aspect léger et flexible de la construction, il y a eu recours à une structure en métallique.
Fig.95: Configuration 1: Détente Source: Archdaily- interprétation personnelle
Des points de ventes Exposition
Fig.96: Configuration 2: Exposition Source: Archdaily- interprétation personnelle
Usages et usagers dans les lieux urbains
Fig.97: Image du projet
Source: Archdaily- interprétation personnelle
Le jardin réaménagé lui offre un accès périphérique et, au-delà, optimise les cheminements doux du bourg.
• Dualité entre l’ouverture et la fermeture
Un équipement minimaliste et polyvalent. Un sol et un toit tendus à l’extrême. Un lustre de lumière naturelle. Une façade constituée de portes grandes formats en châtaigner. Une posture urbaine en bordure d’une place et d’un parc ainsi requalifiés. Une ouverture totale les jours de marché et une fermeture modulable les jours de fête. Un équipement autonome en énergie via une toiture photovoltaïque.
Fig.98: Le jardin est l’extension du hall, source (Archdaily).
La création d’un équipement public polyvalent peut influencer fortement sur la vie d’un quartier
• Un équipement flexible et événementiel
L’édifice abrite les marchés dominicaux, mais ses caractéristiques architecturales lui permettent également d’accueillir des expositions, des concerts ou des animations, en lien direct avec les voiries et stationnements existants.
Fig.99: La conformation adaptable du hall, source (Archdaily).
• L’adaptabilité
Pour cela, la construction est adaptable : le préau en ossature métallique, à toiture terrasse, se referme par 56 panneaux amovibles, constitués de cadres métalliques munis de bardages de bois. Il devient alors une salle fermée, éclairée par une verrière garnie de panneaux pare-soleil. L’édifice est alors une forme compacte, rassurante.
Fig.100: Plan: configuration: le jour du spectacle,Source (auteur).
Fig.101: Configuration spectacle, source Archdaily
• Une limite traversante
En position ouverte, la halle est complètement traversante, pour le regard comme pour le pas du piéton. Elle est alors une portion de l’espace public.
Son implantation, en bordure du parc et de la place dédiée au stationnement, lui confère un statut de limite urbaine, et participe ainsi à la requalification de l’espace paysager relié à la mairie.
Fig.102: Plan: configuration: le jour du marché hebdomadaire,Source (auteur).
Fig.103: Configuration: le jour du marché hebdomadaire,Source Archdaily
Cet équipement publique présente un lieu urbain par excellence ,sa conformation spatiale présente un repère urbain en tant que lieu des évènements du quartier, espace de rassemblement, et son implantation au cœur d’un parc . Alors la fermeture des portes montre un sentiment d’un espace public privée pour es habitants dont ils pratiquent ses habitudes sans avoir un désordre social.
Fig.104: Conformation spatiale jour estivale ou quotidien, source (auteur).
Fig.105: Illustration des scénarios d’usage le jour d’un évènement, source (auteur).
Usages et usagers dans les lieux urbains
Le jour du marché hebdomadaire l’équipement éprouve une fluidité dans sa conformation pour assurer une circulation fluide des usagers avec une ouverture sur le parc qui donne un espace ouvert couvert , il est complètement différent de l’autre configuration spatiotemporelle.
Fig.106: Conformation spatiale le jour du marché hebdomadaire, source (auteur).
Fig.107: Scénarios d’usage le jour du marché hebdomadaire, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Concepts retenues :
Les projets analysés partagent des raisons communes, c’est de construire des projets flexibles et adaptables et polyvalents qui sont en continuité avec le contexte d’insertion quel que soit à l’échelle urbaine ou architecturale.
• Le participatif un catalyseur des conformations spatiotemporelles
• D’une conformation unique vers une pluralité des temporalités
• La mutabilité spatiale ; un ensemble des pratiques urbaines
• D’une unicité de l’espace à une multiplicité d’usage.
• Dualité entre l’ouverture et la fermeture.
• Une conformation flexible dépend de l’usage
• la continuité urbaine
Usages et usagers dans les lieux urbains
CONCLUSION :
À travers l’étude des notions et l’analyse de la méthode d’identification les usages d’un espace public, on conclut que l’espace devient un lieu urbain si on le rajout le processus participatif, ce lieu devient unique avec ses deux dimensions la spatiale et la sociale ce qui nous ramène vers la dualité entre l’unicité de la conformation spatiale et les configurations spatiotemporelles.
En se référant aux projets précédents, on a dégagé les outils conceptuelles et les concepts retenus qui nous orientent au niveau de notre stratégie d’intervention sur un lieu urbain caractérisé de sa polyvalence d’usages.
Fig.108: Conclusion partie2 , source (auteur).
PARTIE 03: Confo rm ation vs configurations
Dans le cadre de l’atelier de « DEMOPOLIS » qui vise à confronter l’étudiant à la commande réelle par rapport à un contexte. Cet atelier adopte une approche transdisciplinaire de l’espace en tant qu’objet cognitif en prenant en considération les aspects, anthropologique, socio-économique, géographique, climatique, démographique ... .Au niveau de cette partie on procède à l’analyse spatiale et social du contexte d’étude en appliquant les méthodes d’analyse et d’observation des usages d’une place qui possède des différentes temporalités parmi eux un marché hebdomadaire se déroule chaque dimanche à Bou Selsla à La Marsa.
Chapitre.5: Diagnostic de la conformation spatiale de la place
5.1. Lecture à l’échelle de la ville de la Marsa
Fig.109: Carte de la Tunisie, source (auteur).
Fig.110: Situation de la Marsa dans la grande Tunis, source (auteur).
Le site d’étude est la commune de la Marsa située à 18 kilomètres du Nord-est de Tunis, la ville s’étend de la colline de Sidi Bou Saïd à la falaise Cap Gammarth. Elle est constituée de divers quartiers et considérée comme la ville la plus aisée de la banlieue de la capitale.
La Marsa est riche par son histoire et son architecture variée, étant donné qu’elle a attiré les beys, les colons et bien d’autres personnages, depuis des temps très reculé.
Fig.111: Carte de la commune de la Marsa, source (auteur).
vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
Fig.112: Situation de Bou Selsla dans la commune de la Marsa, source (auteur).
Le quartier de Bou Selsla contenant notre site d’intervention est cerné au nord du quartier de Gammarth supérieur , au sud-est par la cité Ettabak et au sud-est par la quartier de La preseverance Par ailleurs , on note une accessibilité de plusieurs coté au terrain du marché hebdomadaire ce qui lui donne une grande importance et un centre d’intérêt dans la commune de la Marsa.
Fig.113: Zoom sur l’emplacement du souk par rapport à la Marsa, source (auteur). Boulevard de La Marsa
L’usage au centre de la conception
Carrefour Express
5.2. Lecture à l’échelle du quartier de Bou Selsla
N
Le marché hebdomadaire de cité de Bou Selsla , situé entre deux quartiers de caractère différents Gammarth supérieur et quartier Bou Selsla .
Le marché hebdomadaire est un centre d’animation essentiel dans la société urbaine .
Fig.115: L’emplacement du souk , source (auteur).
5.2.1. Forme urbaine N
Fig.114: Trame viaire,parcellaire,bâti du quartier de Bou Selsla , source (auteur). Le quartier comprend plusieurs sortes d’îlots du fait de la diversité des constructions, de la superposition des trames et l’irrégularité des voiries qui se définissent par la disposition des différents types d’habitations . Ceux-ci ont donnée diverses formes d’îlots (rectangulaires, triangulaire et irrégulière), cependant ces formes définissent en général le type et la densité d’habitat dans le site.
_L’habitat social : ce type d’habitat est plus présent à l’ouest et au sud du quartier. Il se caractérise par une occupation illégale du sol, les surfaces des parcelles allant de 60 à 120m2.
_L’habitat individuel : ce type d’habitat se localise dans la zone nord du quartier, la zone en question se caractérise par des habitats individuels sous forme de villas organisées selon une trame plus ou moins régulière. Les parcelles des terrains ont des surfaces qui varient entre 150m2 et 400 m2.
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla 83
Fig.116: Plan masse du quartier de Bou Selsla, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
5.2.2.
Accessibilité et voiries
1
Fig.118: Plan séquence 1 (rue de bizerte), source (auteur).
1 2 3 N
À travers une analyse urbaine du quartier, on dégage les différentes caractéristiques urbaines des principaux accès de la place du marché hebdomadaire du Bou Selsla alors on trouve que l’avenue de Hedi Chaker présente une un axe très important qui contient un trafic véhiculaire marquant ainsi que la circulation piétonne. Il comporte diverses activités, principalement les commerces. Par contre la route de Baghded présente l’accès piétonnier principal vue qu’elle présente une ramification de l’avenue de Hedi Chaker ce qui lui transforme une rue marchande le jour du marché hebdomadaire.
Fig.119: Coupe sur la rue de Bizerte, source (auteur).
Fig.120: Vue sur la rue de Bizerte, source (auteur).
Fig.121: Plan séquence 2 (rue de Baghded), source (auteur).
Fig.124: Plan séquence 3 (avenue Hedi chaker), source (auteur).
Fig.122: Coupe sur la rue de Baghded, source (auteur).
Fig.125: Coupe sur l’avenue hedi chaker, source (auteur).
Fig.123: Vue sur la rue de Baghded, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Fig.126: Vue sur l’avenue de Hedi Chaker, source (auteur).
5.3. Lecture à l’échelle de la place du marché hebdomadaire
5.3.1. Situation et topographie
N 1 km
Fig.127: Carte du quartier de Bou Selsla, source (auteur).
Le terrain a une surface de 4.1 hectares, il a une forme irrégulière qui est issue du développement urbain spontanée de quartier de Bou Selsla Cette place est en aval de la colline de Gammarth, comportant une légère pente. Le terrain est traversé par une voie crée pour desservir le lycée cette voie a le niveau supérieur du terrain.
Le marché hebdomadaire permet de mettre en relation différents acteurs et usagers Bou Selsla, un quartier de la Marsa, vit à travers son marché hebdomadaire une forte activité tous les dimanches, cette dynamique induit une mixité sociale et une grande interaction entre les différentes acteurs sociaux.
Mais en cours de la semaine, on remarque l’absence de cette forte fréquentation, d’où il serait intéressant d’intervenir sur cette place, en cherchant les différents besoins des citoyens, les marchands, les acheteurs et faire une étude sur les différentes appropriations de l’espace pendant des différentes temporalités en s’appuyant sur la démarche participative.
2
Fig.128: Vue sur rue de Baghded, source (auteur).
Coté EST, on trouve le lycée de Bou Selsla et côté OUEST on trouve une rue caractérisée par des commerces de quartier comme une café, un restau, une pépinière, un mécanicien et une salle de sport. On est dans un site en pente qui arrive jusqu’à 2 mètres et demi coté Gammarth supérieur.
+2.50 m +0.00 m +0.00 m +1.00 m
Fig.129: Coupe A-A, source (auteur).
vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
Lycée Marsa Riadh
Fig.130: La place du souk , accessibilité et fonctions , source (auteur).
Fig.131: Vue sur le lycée Marsa Riadh, source (auteur).
5.3.2. Limites de la place
Fig.132: Panorama rue Baghded, source (auteur).
Fig.133: Axonométrie sur la limite de la place et quartier Bou Selsla, source (auteur).
Au niveau de la rue de Baghded, on trouve la présence des différents commerces de quartier qui s’étalent au niveau du RDC en créant une rue commerciale pour les différents services de proximité avec la présence des habitats à forte densité.
Fig.134: Vue sur la limite de place et quartier Bou Selsla, source (auteur).
Fig.135: Panorama rue de Bizerte, source (auteur).
Fig.136: Axonométrie sur la limite de la place et quartier Gammarth supérieur, source (auteur).
Par contre, on trouve une ligne végétale au niveau de la rue de Bizerte avec une densité plus moins que la rue commerciale. Cet espace devient un espace de détente pour les habitants du quartier.
Fig.137: Vue sur la limite de place et quartier Gammarth supérieur,source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Au niveau de ce chapitre, l’analyse de la conformation physique de la place permet d’observer les différentes composantes de l’environnement immédiat du quartier. En effet, l’emplacement du marché présente un repère urbain et lieu de convergence des différentes activités commerciales et sociales.
En se référant aux méthodes d’observation d’Egoffman in situe, on s’intéresse aux pratiques urbaines,leurs différents usagers et configurations spatio-temporelles.
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla 91
Introduction :
À travers le diagnostic spatial, on a dégagé les différentes conformations spatiales existants de la place du marché hebdomadaire, dans ce stade d’analyse, on doit voir les différents scénarios d’usages existants pour bien comprendre les différents comportements des usagers. Alors on doit dégager les différentes configurations spatio-temporelles qui présentent le besoin réel de l’espace.
• Démarche de la lecture du phénomène
Pour avoir une lecture détaillée du phénomène, on va procéder à une lecture spatiale en 1er lieu pour dégager les différentes temporalités de la place, puis en 2 éme lieu une lecture sociospatiale va m’orienter vers le vécu des citoyens et l’usage existant de l’espace en se référant par la méthode d’observation et analyse des usages annoncée dans la partie II. À travers cette lecture, on procède vers un constat qui nous ramène vers des questions pour bien choisir les concepts à adapter au cours de la conception.
Phénomène
Lecture selon deux variables scientifique et social
Constat
Une synthèse pour le phénomène
Lecture spatiale
Diagnostic et analyse des différentes temporalités
Lecture socio-spatiale
En se référant à la démarche PAP programmation architecturale participative, on synthétise l’avant programme
Questions orientées
Concepts
Outil de planification
Fig.138: Schéma de méthodologie d’analyse, source (auteur).
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
6.1. Temporalité 1 (le jour du marché)
6.1.1.
Lecture spatiale
6.1.1.a. La genèse du marché hebdomadaire
Fig.140: Morphogenèse du marché hebdomadaire , source (auteur).
Le marché a vu un étalement très croissant pendant plusieurs années, ce qui marque un développement économique pour le quartier de Bou Selsla . Cette évolution a touché de plus en plus près le marché hebdomadaire avec une grande ampleur au niveau de ses activités. Ce Souk, qui était au début destiné à satisfaire les besoins des habitants du quartier, s’est développé pour qu’il soit fréquenté par plusieurs catégories de visiteurs qui arrivent de plusieurs endroits du grand Tunis.
Étalement du marché hebdomadaire
Fig.139: Carte d’étalement du marché hebdomadaire, source (auteur).
6.1.1.b. Flux véhiculaire et piétonnier
Fig.141: Carte de flux piétonne , source (auteur)
Après avoir étudié le flux véhiculaire, on s’est focalisé sur la circulation piétonne dans la place du marché hebdomadaire. Où on a relevé des passages à forte densité des usagers et d’autres a une faible densité, dont l’organisation spatiale des stands est pensée en fonction des produits d’où on trouve une concentration des acheteurs à côté du groupe des stands.
Fig.142: Une prise qui montre la forte fréquentation , source (auteur)
100 m
Circuit des marchands d’alimentation
Implantation des camions des marchandises Circuit des vendeures des vêtements nouveaux Implantation des stands de vêtements nouveaux
Fig.143: Carte de flux véhiculaire pendant 6h , source (auteur)
Pendant 6 h du matin, on remarque l’arrivée des marchands des produits d’alimentation qui s’implantent au coté «EST» de la place et l’arrivée des vendeurs des vêtements nouveaux qui sont des habitants du quartier. Ce qui génère un flux important des camions de légumes et fruits.
100 m
L’usage au centre de la conception
100 m
Flux des vendeurs de fripe Implantation des stands de fripe Flux des vendeurs de brocante Implantation des stands de brocante Circuit des marchands d’alimentation Implantation des camions des marchandises
Fig.144: Carte de flux véhiculaire pendant 9h, source (auteur).
En 2ème lieu , on observe l’arrivée des vendeurs de fripe et de brocante qui s’implantent coté Gammarth supérieur ce qui génère un flux important pour la rue commerçante de Baghded. Par contre les marchands des produits d’alimentation qui arrivent en retard s’implante dans les ramifications du quartier de Bou Selsla.
Fig.145: Une prise qui montre la fréquentation des usagers, source (auteur)
100 m
Flux des vendeurs de fripe Flux des vendeurs de brocante Circuit des marchands d’alimentation
Implantation des stands de vêtements nouveaux Implantation des stands de fripe
Fig.146: Carte de flux véhiculaire après midi, source (auteur).
Finalement, pour l’après-midi, on trouve une grande convergence vers la rue de Baghded qui sert à la sortie des véhicules vers la Marsa, d’où on remarque la présence d’un flux très important.
6.1.1.c. Plan d’implantation temporaire
Fig.147: Plan d’implantation des stands, source (auteur).
On trouve une logique d’implantation au site, avec une certaine organisation spatiale le marché hebdomadaire présent des différents produits principalement l’alimentation et la friperie et différentes Brocante. Le plan ci-dessus présente les zones établies des produits, mais cet étalement n’est pas strict d’où trouve quelques étales qui vendent des produits différents de ce que propose la majorité.
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
6.1.2. Lecture du vécu
• Méthodologie :
La méthode d’analyse socio-spatiale dépend d’une lecture claire des usagers, en se basant sur les observation in situe, on utilise ici, « la méthode d’E.Goffman »
1_On identifie les usagers selon leur préférence et habitudes.
2_Ensuite, on illustre les scénarios d’usages qui dépend des différentes temporalités.
3_ Finalement, on identifie le type d’appropriation existant selon les modes d’occupation temporaire de ce lieu urbain.
IDENTIFICATION DES USAGERS
DÉGAGER LES BESOINS
CLASSIFIER LES MODES D’APPROPRIATION
Fig.148: Méthodologie d’analyse socio-spatiale, source (auteur)
L’usage au centre de la conception
Fig.149: Plan d’implantation des stands, source (auteur).
1
Fig.150: Zoom sur la séquence 1 , source (auteur).
N 100 m
Séquence 1 : Au niveau de la rue de Baghded , on remarque un encombrement des visiteurs , la présence des marchands de brocante qui s’étalent au sol . 1 2
Scénario 1: Une exposition sur sol pour les produits de brocante, ce mode d’exposition peut influencer la circulation piétonnier .
Identification d’usager
Les vendeurs de brocante, c’est la catégorie la moins aisée, ils s’approprient les limites de la place avec des stands au sol, ce qui pose des problèmes de circulation et d’organisation spatiale
Profil du vendeur
Préférences Habitudes
AGE : 17-40ans
Les vendeurs de brocante
• Taux de présence
Fig.151: Illustration des habitudes et préférences des vendeurs de brocante , source (auteur).
• Type de l’appropriation :
• Concrète
Scénarios d’usage
Typologie 1 : Étalage des produits par terre :
• Manifestation de l’appropriation :
• Nidification
• Nous pensons que, par rapport aux typologies 2 et 3, les vendeurs ambulants de la typologie 1 sont l’une des principales sources de congestion du flux sur le trottoir, car cela peut apparait au soi et perturber la circulation des piétons.
• Le type 1 est le moins présent sur place Surfaces moyenne d’un module : 3.6m2 dimensions : (1.2m/3m)
Fig.152: Schématisation de la scène de vente sur sol,source (auteur).
L’usage au centre de la conception
N 100 m
Séquence 2 : Cette séquence explique bien le mode d’exposition des marchands des produits d’alimentation. L’organisation spatiale des produits d’alimentations se détermine par sa diversité de mode d’exposition et de vente, au niveau de cette séquence. On étudie chaque scénario de vente en cherchant le profil des usagers et leurs interactions.
Fig.153: Plan d’implantation des stands,source (auteur). 1
Identification d’usager
b. Les marchands des produits d’alimentation sont les plus part des marchands qui exposent leurs marchandises dans les marchés hebdomadaires donc ils se déplacent chaque jour, ce qui les oblige à arriver le plus tôt possible pour avoir déchargé leur produit et réserver une place de vente.
Profil du vendeur
AGE : 30-50ans
Les marchands des produits d’alimentation
• Taux de présence
• Manifestation de l’appropriation :
• L’aménagement de l’espace
• Type de l’appropriation :
• Fonctionnelle
Fig.157: Vue sur l’organisation spatiale du marché des légumes et fruits, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Fig.155: Illustration d’habitudes des vendeurs des produits d’alimentations, source (auteur).
• Exposent leurs produits au bord de la rue et réservent des grandes surfaces pour leurs stands.
• Circulent avec leurs camions en cherchant le meilleur endroit d’exposition.
Habitudes Préférences
• Avoir une organisation des stands selon leurs situation d’arrivée .
Fig.156: Illustration de préférences des vendeurs des produits d’alimentations, source (auteur).
Scénarios d’usage
• Les marchands d’alimentation qui vendent un produit d’alimentation spécifique, s’implantent et occupent la surface de leurs stands par leurs camions ce qui cause des problèmes de circulation au sein de la place du marché.
Typologie 2 : exposition à travers les camions
Scénario 2 : D’une autre part pour les vendeurs qui s’implantent rapidement, ils exposent leurs marchandises à travers camions ce qui génère des problèmes de circulations véhiculaire et présente une source d’insalubrité.
Fig.159: Illustration d’un scénario de vente à travers un camion d’un marchand,source (auteur).
Fig.158: Schématisation de la scène de vente à travers un camion,source (auteur).
Fig.160: Photo d’un scénario de vente à travers un camion d’un marchand,source (auteur).
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
Fig.161: Photo montre l’insalubrité à cause de cet typologie de vente des marchandises d’alimentations, source (auteur).
À travers ce mode d’exposition, on détecte que les marchands occupent un espace plus grand qu’un simple stand de vente.
Fig.163: Illustration d’un scénario de vente à travers des camions des marchands, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Fig.162: Plan d’un scénario de vente à travers un camion, source (auteur).
Scénarios d’usage
• Les marchands (typologie 3) exposent une variété de produits on trouve par exemple même la consommation. Ils sont caractérisés par la flexibilité d’implantation et la fluidité de circulation.
• Surface moyenne d’un module 4.5 dimensions (1.8*2.5)
Typologie 3 : exposition à travers les caisses à légumes
Fig.165: Photo de la scène de vente sur les caisses à légumes, source (auteur)
Fig.164: Schématisation de la scène de vente sur les caisses à légumes, source (auteur)
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
Scénario 3 :
Pour les vendeurs d’alimentation, on trouve une logique d’exposition qui est facile à mise en place, d’où à travers les caisses à légumes on trouve que les vendeurs tracent une trame pour délimiter leurs surfaces de stands, alors cette appropriation fonctionnelle marque un vécu de vente chez c=ses vendeurs.
Fig.166: Plan d’un scénario de vente dans le marché, source (auteur).
Fig.167: Illustration de la configuration spatio-temporelle du scénario d’exposition sur les caisse à légumes, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Caisse à légumes 50cm/30cm
Caisse à légumes en bois 25cm/35cm
Séquence 3 : Au niveau de cette séquence, on s’intéresse à la manière d’occupation la rue qui mène vers le lycée le jour du marché hebdomadaire, on trouve une exposition dans la rue de divers produits.
1
Fig.169: Zoom sur la séquence 3, source (auteur).
Fig.168: Plan d’implantation des stands, source (auteur). 2
Identification d’usager
c. Les vendeurs des produits artisanales, occupent la rue qui mène vers le lycée d’une manière linéaire, ces vendeurs qui arrivent dés le matin pour avoir réserver leurs places de vente, ils sont pratiquement des habitants du quartier. Au niveau de cet rue on trouve une diversité de produits,ce qui marque un flux important pendant toute la journée.
AGE : 20-40ans
•
Taux de présence
Fig.170: Illustration d’habitudes des vendeurs des produits artisanales, source (auteur).
• Ils exposent les produits sur des chariots en cherchant toujours un emplacement stratégique entre les stands fixes déjà implantés.
• Manifestation de l’appropriation :
• Type de l’appropriation :
• Avoir une organisation des stands et une séparation entre les produits exposées.
Fig.171: Illustration de préférences des vendeurs des produits artisanales, source (auteur).
Fig.172: Vue sur l’organisation spatiale au niveau de la rue qui mène vers le lycée, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Scénarios d’usage
Typologie 4 : Exposition sur des tables et planchers :
• La surface moyenne des tables et planchers est 1.26m2 et est généralement utilisée par les commerçants qui vendent des produits électroniques, cosmétiques ou artisanales.
• C’est un type qui est utilisé pour l’exposition des produits divers comme l’alimentation, l’habillement et les vêtements nouveaux.
• Surface moyenne d’un module 1.26m2 dimensions : (0.7m*1.8m)
Ce type de stand est utilisé souvent par les vendeurs qui habitent prés du marché hebdomadaire il se déplacent pour avoir plus d’acheteurs.
Scénario 4 :
Exposition et vente au bord de la rue causse des problèmes de circulation et accessibilité.
Fig.174: Schématisation de la scène de vente sur Table,source (auteur).
Fig.173: Illustration d’un scénario d’exposition sur la rue,source (auteur).
Typologie 5 : chariot de vente
• Les marchands (typologie 3) expose une variété de produits on trouve par exemple même la consommation. Ils sont caractérisés par la flexibilité d’implantation et la fluidité de circulation.
• Surface moyenne d’un module 4.5 dimensions (1.8*2.5)
Fig.175: Schématisation de la scène de vente avec un chariote,source (auteur).
Dans certaine situation on trouve que le stand de vente se situe au bord de la rue et ce phénomène cause un problème de circulation. Mais les vendeurs cherchent toujours aux pratiques qui facilitent leur manière d’exposition.
Fig.176: Photo sur un stand de vente des différentes produits,source (auteur).
Fig.177: Illustration d’un scénario de vente avec un chariote,source (auteur).
L’usage au centre de la conception
d. Les vendeurs de fripe sont de plus en plus les habitants de la ville de la Marsa ce qui les permet d’avoir réserver leurs place le samedi (avant le jour du marché) .
• Exposent avec des structures métalliques sur la limite de la place en s’éloignant des vendeurs d’alimentation
Fig.178: Plan d’implantation des stands, source (auteur). 1 2
Fig.179: Zoom sur la séquence 4, source (auteur).
Identification d’usager
Profil du vendeur
Habitudes
AGE : 20-55ans
Les vendeurs de fripe
•
Taux de présence
Fig.180: Schématisation de la scène de vente sous les tentes, source (auteur).
• Stands mobiles et flexibles plus facilement pour avoir une organisation spatiale plus évolutif .
Préférences
• Type de l’appropriation :
• Fonctionnelle
Scénarios d’usage
Typologie 6 : exposition sur des planchers à tréteaux sous des tentes
• Il s’agit généralement d’un type dédié pour les vendeurs de Fripe, qui ont besoin des planches de longues surfaces.
• Pour ben faciliter le déplacement des gens, les vendeurs occupent souvent les extrémités de la place.
• Ces marchands utilisent souvent une surface moyenne de 30m2. (5m*6m).
• Pouvoir manipuler la manière d’exposition de vente des produits.
Fig.181: Illustration de préférences des vendeurs de fripe, source (auteur), source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Fig.182: Schématisation du type de stand de fripe , source (auteur).
• Manifestation de l’appropriation :
• L’aménagement de l’espace
Fig.183: Vue de la scène de vente sous les tentes, source (auteur).
Fig.184: Plan d’implantation des stands,source (auteur).
Fig.185: Zoom de la séquence 5,source (auteur).
Au niveau de cette séquence, on s’intéresse aux scénarios d’appropriations de la place par les visiteurs. Ces visiteurs s’approprient la place d’une manière différente selon leurs besoins, on trouve un stationnement spontanée des voitures ce qui génère des problèmes d’accessibilité.
Identification d’usager
Profil du visiteur
Les visiteurs occasionnellement qui arrivent de plusieurs autres quartiers, d’où la circulation véhiculaire est de plus en plus importante ce qui les oblige de placer leurs voitures au bord de l’avenue Hedi Chaker pour circuler entre les stands.
AGE : 10-60ans
Occasionnellement
AGE : 10-65ans
Les visiteurs habituées
Les visiteurs habitués qui sont les habitants du quartier, ils traversent le marché rapidement vu qu’il connaît bien l’emplacement des produits
• Manifestation de l’appropriation :
• Regard
• Type de l’appropriation :
• Symbolique
• Taux de présence
• Manifestation de l’appropriation :
• Nidification
• Type de l’appropriation :
• Concrète
• Taux de présence
Fig.186: Vue sur le stationnement spontanée le jour du marché hebdomadaire ,source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Habitudes
Les visiteurs habituées arrivent plus tôt que les autres visiteurs il se caractérisent par la rapidité de circulation entre les stands vue qu’il sachent bien l’organisation actuel du marché .
Par contre les visiteurs occasionnellement accèdent de plusieurs voies qui ramifient de a place du marché ce qui produit une circulation dans ces voies vue qu’il parquent d’une manière anarchique.
Fig.187: Illustration des habitudes des visiteurs, source (auteur).
Préférences
Parmi les principaux préférences pour les visiteurs et les riverains c’est d’avoir un circuit bien définie à eux . Avoir une aire de stationnement séparé par rapport aux camions des marchands.
Fig.188: Illustration des préférences des visiteurs, source (auteur).
vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
Scénarios d’usage
Fig.189: Illustration d’un scénario de visiteur qui stationne sa voiture dans la rue, source (auteur).
Rôle économique
Régulateur des prix
Générateur des recettes Créateur d’emplois
Espace de socialisation
Lieu d’échange
Lieu d’intégration Symbole de convivialité Lieu pour communication
Un moteur de structuration urbaine
Cœur des politiques de planification Processus d’urbanisation
Un repère urbain
Intégré dans son environnement
Fig.190: Schéma de conclusion du rôle du marché hebdomadaire, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Une animation pour le quartier
Un lieu social dans la ville
6.2. Temporalité 2 (le jour quotidien)
6.2.1. Lecture spatiale
100 m
Terrain foot
Extension pour les commerces
Espace de pratiques de sport Espace de détente et jeu pour enfants
Pétanque
Fig.191: Carte d’occupation temporaire pendant un jour quotidien, source (auteur).
La place du marché présente un centre économique très important pour le quartier de Bou Selsla par contre le jour hors marché, on trouve un usage différent d’habitants du quartier qui est à caractère ludique. Alors cette appropriation de la place se diffère d’un temps à un autre on trouve que les commerces de quartier occupent rationnellement la place pour avoir plus d’espace pour la consommation ou l’exposition de leurs services. D’autre part, la place contient un tracé d’un terrain de foot, utilisé par les jeunes de quartier durant différentes périodes, on trouve même des gens qui occupent l’espace sous les arbres pour se balader et se reposer.
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
Circulation des élèves
Circulation des riverains
Fig.192: Carte du flux piétonnier pendant un jour quotidien, source (auteur).
100 m
Cette place est parfois marquée par une absence d’activités, elle n’est qu’un lieu de passage pour les riverains. La place constitue un espace de circulation desservent le complexe scolaire. Elle est essentiellement parcourue par les élèves.
Fig.193: Panorama sur la place de Bou Selsla (un jour quotidien)
6.2.2. Lecture du vécu
Les usagers quotidiens ; présentent les besoins quotidiens des riverains alors on les classifie selon les scénarios d’usage pour bien dégager leurs préférences on trouve :
a. Les enfants
b. Les jeunes et les lycéens c. Les adultes
d. Les seniors
e. Les commerçants de proximité
1
Fig.194: Emplacement de la séquence 1,source (auteur).
Fig.195: Zoom sur la séquence 1,source (auteur).
Identification d’usager
a. Les enfants , qui cherchent toujours les espaces ouverts et libres, en jouant avec les vélos, et leurs skates
Profil d’usager
AGE : 5-12ans
Les enfants
Habitudes Préférences
• Taux de présence
• Manifestation de l’appropriation :
• Nidification
• Type de l’appropriation :
• Ludique
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
Identification d’usager
Profil d’usager
AGE : 15-30ans
Les jeunes
Scénarios d’usage
• Taux de présence
• Manifestation de l’appropriation :
• Exploration • Ludique
• Type de l’appropriation :
Fig.196: Panorama sur la place de Bou Selsla (un jour quotidien), source (auteur).
Fig.197: Illustration sur la place de Bou Selsla (un jour quotidien), source (auteur).
Habitudes
b. Les jeunes et les lycéens, ils occupent le terrain foot temporairement, avec des rencontres de groupes qui sont souvent devant l’entrée du lycée.
Préférences
Avoir un terrain de foot bien aménagé avec des espaces de rencontres et d’échange pour les lycéens
Fig.198: Illustration des habitudes des jeunes, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Fig.199: Illustration des préférences des jeunes,source(auteur).
Fig.200: Emplacement de la séquence 2,source (auteur).
Fig.201: Zoom sur la séquence 2,source (auteur).
Identification d’usager
Profil d’usager
AGE : 30-45ans
Les adultes
c. Les adultes , qui sont passionnées par la pétanque, ils tracent deux terrains de pétanque pour y faire des compétitions.
• Taux de présence
• Manifestation de l’appropriation :
• Aménagement de l’espace
• Type de l’appropriation :
• Concrète
Habitudes Préférences
Fig.202: Illustration des habitudes des adultes, source (auteur).
Fig.203: Illustration des préférences des adultes,source(auteur).
Scénarios d’usage
Fig.204: Vue sur la place pendant un jour quotidien,source(auteur).
Profil d’usager
AGE : 50-75ans Les seniors
d. Les seniors , qui occupent toujours les espaces sous les arbres en regardant les différentes ambiances de la place.
• Taux de présence
• Manifestation de l’appropriation :
• Regard
• Type de l’appropriation :
• Symbolique
Habitudes
Préférences
Fig.207: Illustration du scénario d’usage des seniors,source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Fig.205: Illustration des habitudes des seniors,source(auteur).
Fig.206: Illustration des préférences des seniors,source(auteur).
Fig.208: Emplacement de la séquence 3,source (auteur).
Fig.209: Zoom sur la séquence 3,source (auteur).
Identification d’usager
Profil d’usager
e. Les commerçants de proximité , qui occupent toujours les limites de la place, parmi les activités existantes on trouve un café qui s’étale au bord du trottoir et un atelier mécanique qui expose les voitures sous quelques tentes, en effet la place présente un espace extensible pour quelques commerçants.
Les commerçants de proximité • Manifestation de l’appropriation : • Type de l’appropriation : • Taux de présence • Nidification • Fonctionnelle
AGE : 10-65ans
Scénarios d’usage
Fig.210: Photo sur les activités des commerçants de proximité ,source (auteur).
Habitudes
Préférences
Fig.211: Illustration des habitudes des commerces,source(auteur).
Fig.212: Illustration des préférences des commerces,source(auteur).
Les commerçants préfèrent des kiosques flexibles et extensibles pour avoir plusieurs configurations spatio-temporelles .
L’usage au centre de la conception
6.3. Temporalité 3 (un jour événementiel)
100 m
« Rahba » ( vente des moutants)
Parking Stands des produits saisonniers
Fig.213: Carte d’occupation le jour de Aid El Adha,source (auteur).
Cette place présente l’espace vide animé par les évènements annuelles tel le mois de ramadan ou on organise à chaque fois un tournoi de football . Pendant le Aïd El Adha la place devient un souk temporaire appelé « Rahba » .
Fig.214: Panorama pendant une organisation d’un tournoi de football à Ramadan, source (auteur).
Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bou Selsla
CONCLUSION :
La place du marché hebdomadaire présente un espace de socialisation par excellence vue son emplacement sur la limite de Bou Selsla et Gammarth supérieur, et son rôle hebdomadaire unique le jour du marché, on constate que ce repère urbain, est un catalyseur économique du quartier vu la diversité de service qu’il propose.
Toutefois, cette place ne répond pas aux différentes configurations au cours de la semaine ce qui génère un manque d’activité pour les riverains. On trouve d’autres problèmes de stationnement, d’infrastructure le jour du marché avec l’absence de parcours clair pour les visiteurs généré par le mal organisation spatiale des stands de vente. Finalement, on note aussi l’absence d’aménagement et d’infrastructure : la protection contre les intempéries, hygiènes.
Cette pluralité des temporalités oriente la réflexion vers un projet flexible, polyvalent pour répondre aux différents besoins des usagers.
Fig.215: Conclusion de la pluralité des configurations spatiotemporelles de la place, source (auteur).
Le marché de Bou Selsla d’une Conformation unique à une configuration plurielle
Dans cette partie, nous allons entamer la méthode de programmation architecturale participative pour comprendre les besoins réels des usagers , ce qui va nous amener vers une concertation d’un avantprogramme qui a pour but le retissage du projet au quotidien des usagers . Enfin, en se basant sur les synthèses des parties précédentes et en s’inspirant des notions et concepts tirés , nous proposons une réponse contextuelle, fonctionnelle et innovante pour la place du marché hebdomadaire de Bou Selsla à La Marsa.
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Démarche adopté pour la programmation :
Dans une démarche globale participative annoncée dans le chapitre 2 qui présente la méthode pratique et professionnel adopté pour les projets participatifs, on va s’intéresser aux interfaces suivantes ; comprendre, explorer, décider, agir. Dans un cadre pédagogique, l’application de ces étapes va nous ramener à concerter un avant-programme avec les usagers de la place.
Avoir une idée sur l’avis des usagers Arbitrage des avis selon les scénarios demandés Codécision d’un avant programme Établir la manière d’intervention
Fig.216: Schéma présente le processus adopté de programmation architecturale participative,source (auteur).
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
7.1. Le rencontre avec les usagers
Dans cette partie, il s’agit de se fier aux témoignages/suggestions des gens qui fréquentent la place du marché hebdomadaire pour comprendre les attentes de chacun et proposer une programmation adaptée.
7.1.1. Mise en place : information
Au cours de cette étape, on annonce le titre du projet, et on suggère aux usagers de la place l’idée de faire une intervention, leurs témoignages nous aident à comprendre quelle serait l’intervention la plus adéquate menée à l’échelle du quartier ainsi qu’à l’échelle de la ville.
Vu que notre place vie plusieurs rythmes, on propose deux enquêtes pour des différents usagers selon leur mode d’appropriation et taux de fréquentation de la zone d’intervention.
1_ la première va offrir pour les habitants du quartier différentes temporalités pendant toute la semaine
2_ la deuxième va viser les problèmes d’organisations et implantation des marchands le jour du marché hebdomadaire.
Les deux questionnaires vont servir : _ d’étudier la manière d’organisation spatiale des stands de vente
_ de voir les différentes méthodes de gestion du marché _ de programmer les éventuelles mesures transitoires.
_ de penser de nouvelles fonctions injectées dans la place.
7.1.2. Les questions posées
Questionnaire 1 ( les habitants du quartier ) :
1. Que représente cette place pour vous ?
Questions
qualitatives
Questions quantitatives
Questions fermées
2. Si on va organiser le souk quel serait la première chose à faire ?
3. Est ce que vous fréquentez cette place pendant la semaine ?
4. Quelle activité préférez-vous pratiquer ?
5. Est ce qu’êtes avec le déplacement du souk vers Bhar lazreg ?
6. Est ce que vous êtes d’accord avec le projet de maison de jeunes à cet endroit?
L’usage au centre de la conception
Questions quantitatives
Questionnaire 2 (les marchands) :
1. Selon vous, pour exposer vos produits, vous aurez besoin de combien de m2 ?
2. Pourquoi vous avez choisi cet emplacement dans ce souk hebdomadaire ?
3. Quel est votre circuit pour importer vos marchandises à ce souk ?
Questions fermées
4. Est ce qu’êtes avec le déplacement du souk vers Bhar lazreg?
5. Est ce qu’il y a des problèmes de commercialisation ?
6. Est ce que la fréquentation des visiteurs change durant toute l’année ?
7.1.3. Témoignages
Questionnaire 1 ( les habitants du quartier ) :
Fig.217: Tableau des résultats des témoignages des habitants du quartier,source (auteur).
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Fig.218: Tableau des résultats des témoignages des marchands,source (auteur).
Questionnaire 2 ( les marchands ) :
7.1.4. Les pratiques du lieu
Il est nécessaire de noter que les observations élaborées se focalisent surtout sur l’environnement immédiat de la place, comme cette place présente un espace vécu, par les usagers durant plusieurs temporalités.
Les usagers
L’emplacement de la place du marché au cœur du quartier de Bou Selsla présente un point de convergence de plusieurs usagers, alors on remarque la présence d’une composition d’usagers relativement hétéroclite ; des jeunes des adultes, des lycéens, des étudiants, des commerçants, des marchands, des enfants, des seniors. Il existe deux catégories principales pour cette composition :
• Des usagers quotidiens : principalement les habitants du quartier, les lycéens, les commerçants de proximité
• Des usagers occasionnels : les marchands, les visiteurs
L’usage
L’usage d’un espace-temps explique la mutation de place selon les besoins des usagers, ce changement spatiale et social présente un potentiel pour un lieu urbain fréquenté en fonctions de plusieurs facteurs.
Le matin, la fréquentation est importante vue que la place présente l’accès principal pour le lycée de La Marsa Riadh.
À midi , la place est moins fréquenté , vue qu’ il n y a pas plusieurs zones ombrés .
Après midi, la fréquentation devient plus importante à la sortie des lycées, les commerçants de proximité occupent les limites la place pour exposer leurs produits, les enfants jouent un match foot, les adultes jouent la pétanque ce qui rend la place un espace de socialisation.
Le soir, la place se trouve en état de déserte et manque des problèmes d’insécurité.
7.2. Programme prévisionnel avec les acteurs
7.2.1. Consultation à travers «Focus groupe»
Cette étape consiste à classifier les usagers selon la thématique de préférences et leur proposition des pôles d’intérêts.
Toutefois, cette place présente un lieu de rencontre pour les différentes catégories d’acteurs.
Fig.219: Les usagers de la place selon leurs pôles d’intérêts,source (auteur).
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
N
Habitat
Emplacement du marché
Fig.220: La localisation des habitants qui se dérange de l’emplacement du marché,source (auteur).
Manque d’infrastructure du marché
Problème de commercialisation
Pour certains habitants, le marché hebdomadaire les dérange à cause de son insalubrité et sa nuisance sonore.
Alors il faut prévoir des écrans végétaux pour l’isolation sonore entre la place du marché et les zones d’habitat.
La fréquentation diminue pendant l’hiver
Manque des espaces couverts d’exposition
Accessibilité
Les marchands ont besoins des espaces couverts ouverts pour l’exposition et un espace de vente spécifique pour chaque stand, même, ils ont des problèmes de stationnements et de circulation de leurs camions.
Encombrement des camions de marchandises Exposition au bord des rues
Fig.221: Les différents problèmes retenus le jour du marché hebdomadaire,source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Il Faut dégagé l’entrée du marché et réorganiser accessibilité , prévoir un circuit d’alimentation des produits concevoir des stands mobiles et flexibles par thématiques , réfléchir à un autre mode d’implantation temporaire .
7.2.2. Schéma directeur
À travers l’étude sociale, on remarque la multiplicité des scénarios proposés par les acteurs sociaux. Après la classification des réponses et le tri selon l’ordre d’importance, on prépare la rédaction du programme du projet, les scénarios de schéma directeur proposent des solutions cohérentes sur l’ensemble du site.
Ils intègrent dans leur élaboration l’ensemble des scénarios de pôles , en effet, on conclut que notre projet se compose de trois pôles importants , un espace de vente dédié au marché en premier lieu ,un espace réservé comme lieu d’événement pour avoir la possibilité d’aménagement et répondre aux différentes configurations , et un lieu de loisir pour les habitants du quartier répond aux vécus des usagers et leurs usages existants .
Fig.222: Schéma directeur de programmation,source (auteur).
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
7.3. Concertation de l’avant-programme
Après une hypothèse des entités principales du programme, on propose aux habitants une organisation spatio-temporelle des 3 pôles. On suit l’usage existant selon les temporalités, alors on prévoit l’espace événementiel coté Gammarth supérieur selon l’emplacement du terrain existant, l’espace de vente s’implante au centre de la place pour créer un vide flexible et polyvalent selon les configurations et l’espace de loisir est organisé selon l’appropriation des habitants du quartier.
Fig.223: Pôles d’activités proposées aux usagers,source (auteur).
Classification selon l’ordre d’importance :
_ Organisation spatiale de l’espace de vente
_ Prévoir un espace événementiel flexible et polyvalent
_ Concevoir des espaces de loisir selon les différents usages existants
_ Mise en valeur des pratiques et du quotidien des gens
_ Répondre aux attentes des habitants à l’échelle de la ville
L’usage au centre de la conception
On conclut que notre programme se compose de trois entités qui s’organisent entre eux selon plusieurs configurations qui dépendent de chaque temporalité choisie.
L’espace de vente se compose d’un parvis du marché, une place publique, la hall du marché, un parking et des stands mobiles qui s’implantent d’une manière temporaire.
Le lieu d’événement est constitué d’un terrain de foot entouré par des gradins publics qui peuvent nous servir lors d’un événement en plein air, la hall du marché peut accueillir des expositions et des animations qui nécessitent un espace couvert ouvert..
L’espace de loisir est composé d’un jardin public avec un espace de détente, un espace pour le jeu de pétanque, une aire de jeux pour enfants et un parking qui sert d’un skate-parc. L’organisation de la place à plusieurs scénarios permet de créer un lieu de sociabilité par excellence, un lieu d’échanges et d’attraction entre les différents acteurs sociaux.
Fig.224: Programme fonctionnel du projet,source (auteur).
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
7.4. Codécision des choix directeurs du programme
7.4.1. Vision d’intervention
_ Rétablir le rapport entre l’usage et son lieu urbain
_ Réanimer la place à travers l’intégration des fonctions de détente et de loisir permanentes
_ Réorganiser l’implantation des stands selon les besoins réels des marchands
_ Re-tissage avec la ville et les habitants.
7.4.2. A l’échelle urbaine
Loisir
Terrain de foot Jeu de pétanque Skate-parc Espaces de jeux Aires de restauration
Détente Événementiel
Espace couvert ouvert de vente
Lieu de rassemblement Gradin urbain Galerie commerciale Déambulation
7.4.3. A l’échelle architecturale
Permanent
Espace couvert de vente Administration
Espace de stockage des structures temporaires Bibliothèque Café culturelle Sanitaires Parking
Temporaire
Place publique pour l’implantation des stands temporaires Espace événementiel Module du stand vente
Belvédère urbain La place publique Jardin public Kiosques
L’usage au centre de la conception
Chapitre.8: Vers un marché flexible et polyvalent
8.1. Plan de la stratégie d’intervention
Pour avoir une réponse cohérente et contextualiser , on a préparé un plan de la stratégie d’intervention répartie sur un ensemble de séquences qui ont pour but la restructuration urbaine de la place selon les différentes configurations spatiotemporelles et se basant sur les pratiques sociales .
Fig.225: Plan de la stratégie d’intervention,source (auteur).
Séquence 1
• Réaménager l’accès le plus fréquenté
• Ajouter des mobiliers urbains
• Réfléchir un aménagement adapté le jour du marché hebdomadaire
Séquence 2
• Introduire une limite végétale entre la place et le quartier
• Concevoir un jardin public
• Prévoir des aires de jeu pour enfants
• Ajout d’un terrain de skate-parc
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Séquence 3
• Réaménager l’accès au lycée
• Concevoir une place centrale flexible adaptable pour les différentes configurations spatio-temporelles ( marché hebdomadaire, jour quotidien , événement.....)
• Repenser la circulation des camions le jour du marché
• Promouvoir un espace vide plein d’activités
• Promouvoir plus de zones ombragées
• Ajouter des mobiliers urbains
• Concevoir une implantation des stands temporaires
Séquence 4
• Concevoir une halle couverte ouverte permanent d’une conformation spatiale flexible .
• Prévoir un terrain de pétanque
• Réfléchir l’emplacement du terrain de foot existant
• Prolonger la place centrale jusqu’à la halle
• Ajout d’un gradin urbain
• Implanter des aires de consommations temporaires
Séquence 5
• Ajout d’un parking pour les visiteurs du marché hebdomadaire
• Prévoir une zone de stationnement pour les camions des marchands
• Promouvoir un espace de décharge des produits des marchands
Alors cet ensemble d’actions nous permet d’avoir à réfléchir les différentes entités qui composent ce lieu urbain.
En se référant aux outils conceptuels, on introduit un plan stratégie d’interventions concerté par les usagers, ensuite, on explique la genèse du projet urbain.
8.2. Intervention à l’échelle urbaine
Fig.226: Schéma de la fragmentation de la place ,source (auteur).
La place flexible
Halle du marché
Fig.227: Schéma du vide centrale de la place,source (auteur).
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Fig.228: Schéma du gradin urbain et la halle du marché,source (auteur).
Kiosques
Fig.229: Schéma de l’aménagement générale de la place,source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Espace de détente
8.2.2. Accessibilité
Accès lycée
Accès marché hebdomadaire
Fig.230: Schéma de l’aménagement générale de la place,source (auteur).
Parking
Implantation des camions
Selon le plan existant, on remarque que l’accessibilité des marchands et leur implantation n’est pas bien étudiée ce qui nous ramène vers des problèmes d’encombrement et des zones nonaccessibles dans la place à cause du stationnement anarchique des marchands. Coté Gammarth, le stationnement habituel des visiteurs présente l’accès véhiculaire le plus important par rapport à la place du marché hebdomadaire.
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Accès lycée
Accès marché hebdomadaire
Fig.231: Schéma de l’aménagement générale de la place,source (auteur).
Parking Implantation des camions
Selon les problèmes d’accessibilité dégagés le jour du marché hebdomadaire, il faut prévoir un accès pour le lycée et le collège qui sépare la place en deux fragments la place du marché hebdomadaire et l’espace semi-public pour les habitants du quartier.
8.2.3. Plan masse (scénarios proposé) :
Prévoir un gradin urbain rétractable qui s’ouvre sur la place limité par deux entités intégré par rapport à la pente existant. Aménager la limite de la place côté Bou selsla par des kiosques en structures légères. Prévoir des terrains de pétanque qui suit le même emplacement des anciens tracés.
Restauration
Bibliothèque
Fig.232: Plan masse proposé de la place,source (auteur).
Pétanque
La halle polyvalente Kiosque
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Détente
La place flexible
L’usage au centre de la conception
Skate parc
Concevoir des aménagements mobiles et flexibles coté lycée avec la possibilité de manipulation par les lycéens.
Prévoir un écran végétal et des zones d’ombrages qui entourent un terrain de skateparc et un espace de jeu pour enfants.
Fig.233: Emplacement de la séquence 1 et 2 ,source (auteur).
Aménager la limite de la place côté Bou selsla par des kiosques en structures légères. Prévoir des terrains de pétanque qui suit le même emplacement des anciens tracés.
Conception d’un module de kiosque en profitant d’un mobilier urbain et un aménagement paysager qui entoure les kiosques avec des espaces de détente sous les arbres.
Fig.234: Plan de la séquence 1 ,source (auteur).
Fig.236: Photo avant l’intervention ,source (auteur).
Fig.235: Coupe sur un module de kiosque,source (auteur).
Fig.237: Photomontage après l’intervention,source (auteur).
Fig.238: Schéma des modules flexibles selon l’usage,source (auteur).
Prévoir un aménagement flexible et facile à manipuler par les lycéens ; des modules en bois qui monte à travers des vérins pour avoir des différents scénarios d’usage même des banquettes mobile sur des rails pour avoir la configuration souhaitée.
Fig.239: Plan de la séquence 2 ,source (auteur).
Fig.240: Schéma du mobilier urbain mobiles sur des rails, source (auteur).
Fig.241: Photo en face du lycée avant l’intervention, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Fig.242: Photomontage après l’intervention, source (auteur).
Fig.243: Emplacement de la séquence 3 et 4 , source (auteur).
Fig.244: Schéma de la configuration d’u jour ordinaire, source (auteur).
Prévoir une trame d’implantation 5 m sur 5 m pour implanter les stands temporaires avec un circuit de circulation piétonne, cette flexibilité est assuré par une trame des trous en sol pour fixer les stands le jour du marché.
Fig.245: Plan de la séquence 3 pendant un jour ordinaire , source (auteur).
Fig.246: Schéma de la configuration du jour du marché hebdomadaire , source (auteur).
Fig.247: Plan de la séquence 3 pendant le jour du marché hebdomadaire, source (auteur).
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Concevoir un aménagement des espace verts et des aires de jeux pour enfants, ainsi un terrain de skate-parc qui est l’un des éléments du programme concerté par les habitants, ce terrain est entouré par des mobiliers urbains et un espace de pratiques de sport pour les jeunes, alors cet espace présente un lieu semi-public dédié aux habitants du quartier et présente un isolant entre une place publique très fréquenté et un quartier résiduel.
Fig.248: Plan de la séquence 4, source (auteur).
Fig.251:
L’usage au centre de la conception
Fig.252: Emplacement de la séquence 5, source (auteur).
Fig.253: Plan de la séquence 5, source (auteur).
Concevoir un aménagement d’un gradin urbain paysager qui s’ouvre sur la place et le terrain de foot en gardant l’aspect de flexibilité du gradin à travers l’intégration des parties dans le gradin rétractables selon les scénarios d’usages.
Fig.254: Schéma du gradin rétractable, source (auteur).
Fig.256: Photomontage après l’intervention, source (auteur).
8.3. Esquisse de l'intervention à l’échelle architecturale
Au niveaux de l'intervention architecturale, on s'intéresse à la flexibilité de la halle et la polyvalence d'usage d'un espace qui répond aux différentes configurations spatio-temporelles.
Fig.257: Maquette du projet (configuration jour événementiel), source (auteur).
Fig.258: Maquette du projet (configuration jour du marché hebdomadaire), source (auteur).
L’usage au centre de la conception
+ 13 m
+ 3.5 m
Fig.259: Façade principale (configuration la halle ouverte,échelle 1/500, source (auteur).
Fig.260: Coupe A-A sur le projet,échelle 1/500, source (auteur).
Fig.261: Coupe B-B sur le projet,échelle 1/500, source (auteur).
+ 13 m
+ 3.5 m
+ 13 m
+ 3.5 m
Il s'agit d'une halle du marché polyvalente qui joue le rôle d'un élément permanent et flexible aux niveau de sa conformation à travers une dualité' ouverture/ fermeture.
Cette mutabilité assure l'alternance des différentes configurations: -Le jour du marché hebdomadaire -Le jour d'un spectacle -Jour quotidien.
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
Fig.262: Plan RDC, échelle 1/500, source (auteur).
+ 0.0 m + 0.0 m + 0.0 m + 3.8 m
Fig.263: Plan étage,échelle 1/500, source (auteur).
L’usage au centre de la conception
Fig.264: Ambiance du projet, configuration halle semiouvert le jour d'un spectacle,source (auteur).
Fig.265: Ambiance du projet, configuration halle ouvert le jour du marché hebdomadaire,source (auteur).
Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant
CONCLUSION GÉNÉRALE :
À travers ce travail de mémoire, nous pourrions conclure que le lieu urbain est structuré par différentes composantes sociales et spatiales ce qui marque un caractère unique de l’espace en rapport avec l’homme. Ainsi, au niveau du processus de conception, l’approche participative présente un outil concret de réflexion sur les besoins réels des usagers.
Dans cette optique, ce travail de mémoire montre un essaie de traduction des usages spontanés des individus en séquence architecturale structurée spatialement par les configurations spatio-temporelles existantes.
La confrontation de ses différents paramètres a permis de situer notre réponse en cohérence avec la phénoménologie du lieu et l’attente de ses usagers.
Bibliographie : Ouvrages :
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-Sullivan Louis H., « Autobiographie d’une idée », Paris : Allia, traduction :Christophe Guillouet, 228p.
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Webographie :
Le rôle de l’usager-client dans la construction d’une décision publique. Le cas des services de transport des communautés urbaines | Cairn.info
Kéré | domicile (kerearchitecture.com)
https://www.nls.uk/learning-zone/politics-and-society/patrick-geddes/
Le rôle de l’architecte évolue, entre technique et méthodes participatives (designinnovation.be) http://patrimoine.brussels/news/site-de-la-meme-a-woluwe-saint-lambert
L’usage au centre de la conception
Table des FIGURES
Fig.1: La logique de réflexion du fonctionnaliste , source (auteur). 9
Fig.2: La forme définit le besoin de l‘usager, source (auteur). ....................................................................... 9
Fig.3: La vision de la subjectivité du créateur, source (auteur). ................................................................... 10
Fig.4: Le principe de la superposition vitruvienne, source (auteur). 10
Fig.5: Prise de la façade du bâtiment Wainwright, source Archdaily 11
Fig.6: Schéma d’analyse de « Wainwright Building», source (auteur). ......................................................... 12
Fig.7: Prise de la façade cubique blanche du maison Müller, source Archdaily .............................................. 13
Fig.8: Schéma explique le principe du Raumplan, Mullervora Vila, interprétation personnelle . 14
Fig.9: Illustration de cité radieuse de Marseille,source Pinterest . 15
Fig.10: Prise de la façade principale du pavillon, source Archdaily .............................................................. 16
Fig.12: Analyse de la notion du module (façade ouest du pavillon), interprétation personnelle . ................... 16
Fig.11: Photos des détails du pavillon, source Archdaily 16
Fig.14: Illustration du principe de conception du Corbusier, source (auteur). 16
Fig.13: L’apparition des modules dans la forme extérieur, interprétation personnelle . ................................. 16
Fig.15: Photos des détails du pavillon, source Archdaily ........................................................................... 16
Fig.16: Illustration de critique des principes du modernisme, source (auteur). 17
Fig.17: Illustration de la démarche de conception pour le mouvement moderne, source (auteur). 18
Fig.18: Synthèse de l’approche fonctionnaliste, source (auteur).18
Fig.19: Photo du quartier de Highgate, source Archdaily .......................................................................... 19
Fig.20: Façade urbaine du quartier Segal, source Archdaily 20
Fig.21: Schéma structurel du maison Walter Segal, source Archdaily 20
Fig.22: Illustration du rapport entre usager et créateur,source (auteur). ..................................................... 21
Fig.23: Prise montre l’utilisation des matériaux locaux , source (article Lucio Frigo). .................................... 21
Fig.24: Photo sur les dômes en torchis de New Gourma, source (article Lucio Frigo). 22
Fig.25: Illustration explicatif de la méthode du Patrick Geddes,source (auteur). 23
Fig.26: Schéma présente l’éducation citoyenne,source (auteur). ............................................................... 24
Fig.27: L’implication des habitants dans le processus de conception,source (auteur). ................................. 24
Fig.28: Photo d’un atelier participatif à Philadelphia, source (Journal LISC) 25 Fig.29: Croquis du kroll, le projet de la mémé.,Pinterest .......................................................................... 26
Fig.30: Photo de la façade du projet de la mémé, Une architecture habitée ,source (Patrick Bouchin). .......... 27 Fig.31: Croquis de kroll, esquisse de la façade du mémé , Une architecture habitée ,source (Patrick Bouchin). 27 Fig.32: Illustration du Simone et Lucien Kroll, «une architecture habitée»,source (auteur). 28 Fig.34: Esquisse du Kroll de la façade de projet la mémé, source (auteur). .................................................. 28 Fig.33: Illustration de la méthode de réflexion du Kroll, source (Archdaily).................................................. 28 Fig.35: Photo de l’intérieur de l’atelier dans l’espace polyvalent, source atelier kéré 30 Fig.36: Esquisses des Kéré ,recherche formelle du projet, source (atelier Kéré) 31 Fig.37: Schéma réalisé par l’architecte kéré , (Atelier KÉRÉ) ...................................................................... 31 Fig.38: Plan et coupe de l‘atelier Gando,source (atelier Kéré), interprétation personnelle. ............................ 31
Fig.39: Schéma montre le concept de participation du projet de l’atelier de Gando, source (auteur). 32 Fig.40: Photo du chantier participatif de l’atelier de Gando , ArchDaily 32 Fig.41: Schéma montre le concept de participation du projet de l’atelier de Gando, source (auteur). ............. 32 Fig.42: Structure du projet ,source (auteur). ............................................................................................ 33
Fig.43: Hangar d’exposition, Jean-Dominique 34
Fig.44: Photo d’un atelier citoyen, source (site de la municipalité de Nantes). 34
Fig.45: Illustration de déroulement des ateliers citoyens,source (auteur). ................................................... 36
Fig.46: Atelier d’expérimentation, source (site de la municipalité de Nantes). ............................................. 37
Fig.47: Espace d’expérimentation, source (site de la municipalité de Nantes). 37
Fig.48: Illustration des outils de concertation,source (auteur). .................................................................. 38
Fig.49: Illustration des Logiques de l’approche participative,source (auteur) 39
Fig.50: Schéma des étapes de l’approche participative,source (auteur). ..................................................... 40
Fig.51: Illustration de la méthodologie de concertation,source (auteur). ..................................................... 41
Fig.52: Illustration de l’importance de l’approche participative,source (auteur). 42
Fig.53: Illustration d’une étude comparative entre les deux approches . ..................................................... 43
Fig.54: Schéma des paramètres qui définissent l’usager, source (auteur). ................................................... 47
Fig.55: Processus d’identification de l’usager, source (auteur). ................................................................... 48
Fig.56: Schéma de la méthode d’observation du E. Goffman .................................................................... 49
Fig.57: Illustration de l’appropriation à travers le regard,source (auteur). ................................................... 50
Fig.58: Illustration de l’appropriation à travers l’exploration,source (auteur). .............................................. 50
Fig.61: Schéma des modes d’appropriations,source (auteur). .................................................................... 51
Fig.60: Illustration de l’appropriation à travers la nidification,source (auteur). ............................................ 51
Fig.59: Illustration de l’appropriation à travers l’aménagement de l’espace,source (auteur). 51
Fig.62: Illustration de l’appropriation fonctionnelle,source (auteur). 52
Fig.63: Illustration de l’appropriation ludique,source (auteur). ................................................................... 52
Fig.64: Illustration de l’appropriation concrète,source (auteur). ................................................................. 52
Fig.67: Schéma des types d’appropriation, source (auteur). ....................................................................... 53
Fig.65: Illustration de l’appropriation symbolique, source ( auteur). 53
Fig.66: Illustration de l’appropriation passive, source ( auteur). 53
Fig.68: Schéma explique l’importance de l’usage temporaire dans l’identification d’un lieu urbain, source (auteur). ............................................................................................................................................... 54
Fig.69: Croquis explique la naissance d’un espace spatialisé,source (auteur). 55
Fig.70: La relation entre le lieu urbain et l’appropriation,source (auteur). 56
Fig.71: Les dimensions d’un lieu urbain,source (auteur). .................................................................. 56
Fig.72: Photo de l’arrêt de métro Chavant à Grenoble, source (Lisa MARCELJA). ......................................... 56
Fig.74: Tableau d’observation in situ, source (auteur). 57
Fig.73: Schéma d’analyse de l’appropriation , source (auteur). ................................................................... 57
Fig.75: Croquis de la gare ,illustration de la conformation de la station de la gare, source (Lisa MARCELJA). .. 58
Fig.76: Schéma de synthèse: l’usage temporaire définie un lieu urbain unique ........................................... 60
Fig.77: L’image du projet au cœur de l’unité de logement commune,Source: Archdaily 61
Fig.78: La logique d’intervention, source (Archdaily). ............................................................................... 61
Fig.79: L’état avant l’intervention source (Archdaily). ............................................................................... 62
Fig.80: Vues intérieurs de l’unité commune, source (Archdaily). ................................................................. 62
Fig.81:L’espace public ouvert sur les différentes unités Source: Archdaily 63
Fig.82: Les différentes configurations offertes dans l’espace public. Source: Archdaily ................................ 64
Fig.83: Les différentes conformations spatiales, Source: Archdaily............................................................ 64
Fig.84: La configuration nocturne, source (Archdaily). ............................................................................. 64
Fig.85: Coupe montre la variété des scénarios d’usage, source (Archdaily), interprétation personnelle. 65
Fig.86: Schéma exprime l’ouverture des parois, source (Archdaily), interprétation personnelle. ................... 65 Fig.87: Schéma montre la polyvalence d’utilisation des murs, source (Archdaily), interprétation personnelle.66
Fig.88: Schéma montre les ambiances du projet, source (Archdaily), interprétation personnelle 66
Fig.89: La place dans un jour ordinaire, source (Archdaily) 67
Fig.91: Plan de la place? Source: Archdaily- interprétation personnelle ....................................................... 68 Fig.90: Les deux configurations spatio-temporelles, source (Archdaily), interprétation personnelle .............. 68 Fig.92: La place le jour du marché, Source: Archdaily 69 Fig.93: La place après la fermeture du marché, Source: Archdaily 69 Fig.94: Conclusion de la rôle de la place .................................................................................................. 70
Fig.95: Configuration 1: Détente , Source: Archdaily- interprétation personnelle .......................................... 71 Fig.96:Configuration 2: Exposition, Source: Archdaily- interprétation personnelle 71
Fig.97: Image du projet, Source: Archdaily- interprétation personnelle 72
Fig.98: Le jardin est l’extension du hall, source (Archdaily). ....................................................................... 72
Fig.99: La conformation adaptable du hall, source (Archdaily). .................................................................. 72
Fig.100: Plan: configuration: le jour du spectacle,Source (auteur). 73
Fig.101: Configuration spectacle, source Archdaily 73
Fig.102: Plan: configuration: le jour du marché hebdomadaire,Source (auteur). .......................................... 74
Fig.103: Configuration: le jour du marché hebdomadaire,Source Archdaily ................................................. 74
Fig.104: Conformation spatiale jour estivale ou quotidien, source (auteur). 75
Fig.105: Illustration des scénarios d’usage le jour d’un évènement, source (auteur). 75
Fig.106: Conformation spatiale le jour du marché hebdomadaire, source (auteur). ...................................... 76
Fig.107: Scénarios d’usage le jour du marché hebdomadaire, source (auteur) .............................................. 76
Fig.108: Conclusion partie2 , source (auteur). 78
Fig.109: Carte de la Tunisie, source (auteur). 81
Fig.110: Situation de la Marsa dans la grande Tunis, source (auteur). ......................................................... 81
Fig.111: Carte de la commune de la Marsa, source (auteur). ....................................................................... 81
Fig.112: Situation de Bou Selsla dans la commune de la Marsa, source (auteur). 82
Fig.113: Zoom sur l’emplacement du souk par rapport à la Marsa, source (auteur). 82
Fig.115: L’emplacement du souk , source (auteur). .................................................................................... 83
Fig.114: Trame viaire,parcellaire,bâti du quartier de Bou Selsla , source (auteur). ........................................ 83
Fig.116: Plan masse du quartier de Bou Selsla, source (auteur). 84
Fig.117: Plan du quartier de Bou Selsla, source (auteur). 85
Fig.118: Plan séquence 1 (rue de bizerte), source (auteur). ........................................................................ 85
au centre de la conception
Fig.119: Coupe sur la rue de Bizerte, source (auteur). ................................................................................ 85
Fig.120: Vue sur la rue de Bizerte, source (auteur). .................................................................................... 85
Fig.121: Plan séquence 2 (rue de Baghded), source (auteur). ...................................................................... 86
Fig.122: Coupe sur la rue de Baghded, source (auteur). 86
Fig.123: Vue sur la rue de Baghded, source (auteur). ................................................................................. 86
Fig.124: Plan séquence 3 (avenue Hedi chaker), source (auteur). ................................................................ 86
Fig.125: Coupe sur l’avenue hedi chaker, source (auteur)............................................................................ 86
Fig.126: Vue sur l’avenue de Hedi Chaker, source (auteur). 86
Fig.127: Carte du quartier de Bou Selsla, source (auteur). .......................................................................... 87
Fig.129: Coupe A-A, source (auteur). ....................................................................................................... 87
Fig.128: Vue sur rue de Baghded, source (auteur). .................................................................................... 87
Fig.130: La place du souk , accessibilité et fonctions , source (auteur). 88
Fig.131: Vue sur le lycée Marsa Riadh, source (auteur). .............................................................................. 88
Fig.132: Panorama rue Baghded, source (auteur). .................................................................................... 89
Fig.133: Axonométrie sur la limite de la place et quartier Bou Selsla, source (auteur). 89
Fig.134: Vue sur la limite de place et quartier Bou Selsla, source (auteur). 89
Fig.136: Axonométrie sur la limite de la place et quartier Gammarth supérieur, source (auteur). .................. 90
Fig.137: Vue sur la limite de place et quartier Gammarth supérieur,source (auteur). .................................... 90
Fig.135: Panorama rue de Bizerte, source (auteur). 90
Fig.138: Schéma de méthodologie d’analyse, source (auteur). 93
Fig.140: Morphogenèse du marché hebdomadaire , source (auteur). ................................................................... 94
Fig.139: Carte d’étalement du marché hebdomadaire, source (auteur). ............................................................... 94
Fig.141: Carte de flux piétonne , source (auteur) 95
Fig.142: Une prise qui montre la forte fréquentation , source (auteur) 95
Fig.143: Carte de flux véhiculaire pendant 6h , source (auteur) ............................................................................ 96
Fig.144: Carte de flux véhiculaire pendant 9h, source (auteur). ............................................................................. 97
Fig.145: Une prise qui montre la fréquentation des usagers, source (auteur) 97
Fig.146: Carte de flux véhiculaire après midi, source (auteur). 98
Fig.147: Plan d’implantation des stands, source (auteur). .................................................................................... 99
Fig.148: Méthodologie d’analyse socio-spatiale, source (auteur) ....................................................................... 100
Fig.149: Plan d’implantation des stands, source (auteur). 101 Fig.150: Zoom sur la séquence 1 , source (auteur). 101 Fig.152: Schématisation de la scène de vente sur sol,source (auteur). ....................................................... 102
Fig.151: Illustration des habitudes et préférences des vendeurs de brocante , source (auteur). ........................ 102 Fig.153: Plan d’implantation des stands,source (auteur). 103 Fig.154: Zoom sur la séquence 2,source (auteur). 103 Fig.157: Vue sur l’organisation spatiale du marché des légumes et fruits, source (auteur). ..........................104 Fig.155: Illustration d’habitudes des vendeurs des produits d’alimentations, source (auteur). .....................104 Fig.156: Illustration de préférences des vendeurs des produits d’alimentations, source (auteur). 104 Fig.160: Photo d’un scénario de vente à travers un camion d’un marchand,source (auteur). 105 Fig.159: Illustration d’un scénario de vente à travers un camion d’un marchand,source (auteur). ................ 105 Fig.158: Schématisation de la scène de vente à travers un camion,source (auteur). ................................... 105 Fig.161: L’insalubrité à cause de cet typologie de vente des marchandises d’alimentations, source (auteur).106 Fig.163: Illustration d’un scénario de vente à travers des camions des marchands, source (auteur). 106 Fig.162: Plan d’un scénario de vente à travers un camion, source (auteur)................................................. 106 Fig.165: Photo de la scène de vente sur les caisses à légumes, source (auteur) .......................................... 107 Fig.164: Schématisation de la scène de vente sur les caisses à légumes, source (auteur) 107 Fig.167: Illustration de la configuration spatio-temporelle du scénario d’exposition sur les caisse à légumes, source (auteur). ................................................................................................................................... 108
Fig.166: Plan d’un scénario de vente dans le marché, source (auteur). ...................................................... 108
Fig.168: Plan d’implantation des stands, source (auteur). 109
Fig.169: Zoom sur la séquence 3, source (auteur). 109
Fig.172: Vue sur l’organisation spatiale au niveau de la rue qui mène vers le lycée, source (auteur). ............. 110
Fig.170: Illustration d’habitudes des vendeurs des produits artisanales, source (auteur). ............................ 110
Fig.171: Illustration de préférences des vendeurs des produits artisanales, source (auteur). 110
Fig.173: Illustration d’un scénario d’exposition sur la rue,source (auteur). 111
Fig.174: Schématisation de la scène de vente sur Table,source (auteur). ................................................... 111
Fig.175: Schématisation de la scène de vente avec un chariote,source (auteur). ........................................ 112
Fig.176: Photo sur un stand de vente des différentes produits,source (auteur). 112
Fig.177: illustration d’un scénario de vente avec un chariote,source (auteur). 112
Fig.178: Plan d’implantation des stands, source (auteur). ......................................................................... 113
Fig.179: Zoom sur la séquence 4, source (auteur). .................................................................................... 113
Fig.180: Schématisation de la scène de vente sous les tentes, source (auteur). 114
Fig.182: Schématisation du type de stand de fripe , source (auteur). 114
Fig.183: Vue de la scène de vente sous les tentes, source (auteur). ........................................................... 114
Fig.181: Illustration de préférences des vendeurs de fripe, source (auteur), source (auteur). ....................... 114
Fig.184: Plan d’implantation des stands,source (auteur). 115
Fig.185: Zoom de la séquence 5,source (auteur). 115
Fig.186: Vue sur le stationnement spontanée le jour du marché hebdomadaire ,source (auteur). ................ 116
Fig.187: Illustration des habitudes des visiteurs, source (auteur). .............................................................. 117
Fig.188: Illustration des préférences des visiteurs, source (auteur). 117
Fig.189: Illustration d’un scénario de visiteur qui stationne sa voiture dans la rue, source (auteur). 118
Fig.190: Schéma de conclusion du rôle du marché hebdomadaire, source (auteur). .................................... 118
Fig.191: Carte d’occupation temporaire pendant un jour quotidien, source (auteur) ................................... 119
Fig.192: Carte du flux piétonnier pendant un jour quotidien, source (auteur). 120
Fig.193: Panorama sur la place de Bou Selsla (un jour quotidien) 120
Fig.194: Emplacement de la séquence 1,source (auteur). ........................................................................ 121
Fig.195: Zoom sur la séquence 1,source (auteur). ................................................................................... 121
Fig.196: Panorama sur la place de Bou Selsla (un jour quotidien), source (auteur). 122
Fig.197: Illustration sur la place de Bou Selsla (un jour quotidien), source (auteur). 122
Fig.198: Illustration des habitudes des jeunes, source (auteur). ............................................................... 122
Fig.199: Illustration des préférences des jeunes,source(auteur). .............................................................. 122
Fig.200: Emplacement de la séquence 2,source (auteur). 123
Fig.201: Zoom sur la séquence 2,source (auteur). 123
Fig.202: Illustration des habitudes des adultes, source (auteur). .............................................................. 123
Fig.203: Illustration des préférences des adultes,source(auteur). ............................................................. 123
Fig.204: Vue sur la place pendant un jour quotidien,source(auteur). 124
Fig.207: Illustration du scénario d’usage des seniors,source (auteur). ...................................................... 124
Fig.205: Illustration des habitudes des seniors,source(auteur). ............................................................... 124
Fig.206: Illustration des préférences des seniors,source(auteur). ............................................................ 124
Fig.208: Emplacement de la séquence 3,source (auteur). 125
Fig.209: Zoom sur la séquence 3,source (auteur). ................................................................................... 125
Fig.210: Photo sur les activités des commerçants de proximité ,source (auteur). ...................................... 126
Fig.211: Illustration des habitudes des commerces,source(auteur). ......................................................... 126
Fig.212: Illustration des préférences des commerces,source(auteur). 126
Fig.213: Carte d’occupation le jour de Aid El Adha,source (auteur). ........................................................... 127
Fig.214: Panorama pendant une organisation d’un tournoi de football à Ramadan, source (auteur). ........... 127
Fig.215: Conclusion de la pluralité des configurations spatio-temporelles de la place, source (auteur). ........ 128
Fig.216: Le processus adopté de programmation architecturale participative,source (auteur). 131
Fig.217: Tableau des résultats des témoignages des habitants du quartier,source (auteur). ........................ 133
Fig.218: Tableau des résultats des témoignages des marchands,source (auteur). ....................................... 134
Fig.219: Les usagers de la place selon leurs pôles d’intérêts,source (auteur). 135
Fig.220: La localisation des habitants qui se dérange de l’emplacement du marché,source (auteur). 136
Fig.221: Les différents problèmes retenus le jour du marché hebdomadaire,source (auteur). ...................... 136
Fig.222: Schéma directeur de programmation,source (auteur). ................................................................. 137
Fig.223: Pôles d’activités proposées aux usagers,source (auteur). 138
Fig.224: Programme fonctionnel du projet,source (auteur). 139
Fig.225: Plan de la stratégie d’intervention,source (auteur). .................................................................... 141
Fig.226: Schéma de la fragmentation de la place ,source (auteur). ........................................................... 143
Fig.227: Schéma du vide centrale de la place,source (auteur). 143
Fig.228: Schéma du gradin urbain et la halle du marché,source (auteur). 144
Fig.229: Schéma de l’aménagement générale de la place,source (auteur). ................................................ 144
Fig.230: Schéma de l’aménagement générale de la place,source (auteur).................................................. 145
Fig.231: Schéma de l’aménagement générale de la place,source (auteur). 146
Fig.232: Plan masse proposé de la place,source (auteur). 147
Fig.233: Emplacement de la séquence 1 et 2 ,source (auteur). .................................................................. 149
Fig.236: Photo avant l’intervention ,source (auteur). .............................................................................. 149
Fig.234: Plan de la séquence 1 ,source (auteur). 149
Fig.235: Coupe sur un module de kiosque,source (auteur). 149
Fig.237: Photomontage après l’intervention,source (auteur). .................................................................. 149
Fig.238: Schéma des modules flexibles selon l’usage,source (auteur). ...................................................... 150
Fig.241: Photo en face du lycée avant l’intervention, source (auteur). 150
Fig.239: Plan de la séquence 2 ,source (auteur). 150
Fig.240: Schéma du mobilier urbain mobiles sur des rails, source (auteur). ................................................ 150
Fig.242: Photomontage après l’intervention, source (auteur). ................................................................. 150
L’usage au centre de la conception 164
Fig.243: Emplacement de la séquence 3 et 4 , source (auteur). 151
Fig.244: Schéma de la configuration d’un jour ordinaire, source (auteur). ................................................. 151
Fig.246: Schéma de la configuration du jour du marché hebdomadaire , source (auteur). ........................... 151
Fig.245: Plan de la séquence 3 pendant un jour ordinaire , source (auteur). 151
Fig.247: Plan de la séquence 3 pendant le jour du marché hebdomadaire, source (auteur). 151
Fig.249: Photo avant l’intervention en face du collège, source (auteur).
................................................... 152
Fig.251: Coupe sur le terrain de skate-parc, source (auteur). .................................................................... 152
Fig.248: Plan de la séquence 4, source (auteur). 152
Fig.250: Photomontage après l’intervention, source (auteur). 152
Fig.252: Emplacement de la séquence 5, source (auteur). ........................................................................ 153
Fig.255: Photo coté Gammarth avant l’intervention, source (auteur). ....................................................... 153
Fig.253: Plan de la séquence 5, source (auteur). 153
Fig.254: Schéma du gradin rétractable, source (auteur). 153
Fig.256: Photomontage après l’intervention, source (auteur). ................................................................. 153
Fig.257: Maquette du projet (configuration jour événementiel), source (auteur). ....................................... 154
Fig.258: Maquette du projet (configuration jour du marché hebdomadaire), source (auteur). 154
Fig.259: Façade principale (configuration la halle ouverte,échelle 1/500, source (auteur). 155
Fig.260: Coupe A-A sur le projet,échelle 1/500, source (auteur). ............................................................... 155
Fig.261: Coupe B-B sur le projet,échelle 1/500, source (auteur). ............................................................... 155
Fig.262: Plan RDC, échelle 1/500, source (auteur). 156
Fig.263: Plan étage,échelle 1/500, source (auteur). 156
Fig.264: Ambiance du projet, configuration halle semi-ouvert le jour d'un spectacle,source (auteur). .......... 157
Fig.265: Ambiance du projet, configuration halle ouvert le jour du marché hebdomadaire,source (auteur). .. 157
TABLE DES MATIÈRES :
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION GÉNÉRALE PROBLÉMATIQUE MÉTHODOLOGIE
Partie I : De l’approche fonctionnaliste à l’approche participative ...........................................7
CHAPITRE 1 : L’approche fonctionnaliste : forme vs fonction ...................................................9
1.1 La notion de la fonction en architecture...........................................................................9
1.2 D’une recherche de l’usage vers une logique purement rationnelle..................................10
1.2.1 La pensée de Luis Sullivan....................................................................................10
1.2.2 La pensée de Adolf Loos......................................................................................13
1.2.3 La pensée de le Corbusier.....................................................................................15
1.3 Le mouvement moderne, objectif du rationalisme..........................................................17
1.4 Remise en question de la pensée moderne.......................................................................18
CHAPITRE 2 : L’approche participative : forme vs usage .........................................................19
2.1 Origine...........................................................................................................................19
2.1.1 La révolution de l’auto-construction, Walter Segal...............................................19 2.1.2 Construire avec le peuple, Hassan Fathi................................................................21
2.2 Évolution.......................................................................................................................23
2.2.1 Patrick Geddes ; un précurseur.............................................................................23 2.2.2 L’urbanisme participatif, un développement américain Lewis Mumford................25 2.2.3 Un contexte social et politique favorable...............................................................26 2.2.4 Le retour à une démarche participative ; le contexte actuel...................................29
2.3 Principes et stratégie....................................................................................................33
2.3.1 L’île de Nantes ; un tremplin pour les mutations....................................................33 2.3.2 Outils : d’une simple information vers une vraie concertation................................38 2.3.3 Logiques : vers une expertise d’usage...................................................................39 2.4 Méthodologie de concertation.......................................................................................40 2.5 Vers un réel espace par la prise en compte de l’usager....................................................42 CONCLUSION ..........................................................................................................................44
Partie II : Usages et usagers dans les lieux urbains ...............................................................45
Chapitre 3 : l’usage…, signifie un lieu ..................................................................................... 47 3.1 L’usager comme concept...............................................................................................47 Les observations in situ, la méthode de E. Goffman........................................................49 3.2 L’appropriation de l’espace et ses apports.........................................................................50 Manifestation de l’appropriation.....................................................................................50
L’usage au centre de la conception
Les cinq types d’appropriation........................................................................................52 Les entretiens semi directifs, pour une maitrise d’usage.................................................54
3.3 L’occupation temporaire défini un lieu unique.................................................................55 L’arrêt de Tram Chavant, Analyse de la spatialité, entre conception et appropriation.......56
Chapitre 4 : Redonner au lieu urbain son usager ......................................................................61
4.1 Conformation et configurations spatio-temporelles du lieu urbain...................................61 Unité commune de San Pablo Xalpa à Mexique...............................................................61
4.2 La mutabilité, une capacité aux changements spatio-temporelles...................................67 Place Olympe de Gouges et Allée des Ateliers à Pantin, France........................................67
4.3 La flexibilité de l’espace : réponse pour les scénarios d’usages.........................................71 Halle de la Linière de Sautron, France..............................................................................71 CONCLUSION ...........................................................................................................................78
Partie III : Conformation vs configurations spatio-temporelles du marché hebdomadaire de Bouselsla ..79
Chapitre 5 : Diagnostic de la conformation spatiale de la place ...............................................81
5.1 Lecture à l’échelle de la ville de la Marsa.........................................................................81 5.2 Lecture à l’échelle du quartier de Bou Selsla....................................................................83 5.2.1 Forme urbaine......................................................................................................83 5.2.2 Accessibilité et voiries..........................................................................................85 5.3 Lecture à l’échelle de la place du marché hebdomadaire..................................................87 5.3.1 Situation et topographie......................................................................................87 5.3.2 Limites de la place................................................................................................89 Conclusion .91
Chapitre 6 : Diagnostic des configurations spatio-temporelles de la place .............................93
6.1 Temporalité 1 (le jour du marché)...................................................................................94 6.1.1 Lecture spatiale..................................................................................................94 6.1.1.a La genèse du marché hebdomadaire........................................................94 6.1.1.b Flux véhiculaire et piétonnier....................................................................95 6.1.1.c Plan d’implantation temporaire................................................................99 6.1.2 Lecture du vécu................................................................................................100
6.2 Temporalité 2 (le jour quotidien)...................................................................................119 6.2.1 Lecture spatiale.................................................................................................119 6.2.2 Lecture du vécu.................................................................................................121 6.3 Temporalité 3 (un jour du marché événementiel)...........................................................127 CONCLUSION ........................................................................................................................128
Partie IV : Le marché hebdomadaire Bou Selsla, un lieu de vie mutant ..............................129
Chapitre 7 : Méthode de programmation architecturale participative ...................................131
7.1 Le rencontre avec les usagers.........................................................................................132
7.1.1. Mise en place : information .................................................................................132
7.1.2. Les questions posées.........................................................................................132
7.1.3. Témoignages ....................................................................................................133
7.1.4. Les pratiques du lieu..........................................................................................134
7.2 Programme prévisionnel avec les acteurs.......................................................................135
7.2.1. Consultation à travers « Focus groupe ».............................................................135
7.2.2. Schéma directeur................................................................................................137
7.3 Concertation de l’avant-programme..............................................................................138
7.4 Codécision des choix directeurs du programme.............................................................140
7.4.1. Vision d’intervention..........................................................................................140
7.4.2. A l’échelle urbaine..............................................................................................140
7.4.3. A l’échelle architecturale....................................................................................140
Chapitre 8 : vers un marché flexible et polyvalent ..................................................................141
8.1. Plan de la stratégie d’intervention.................................................................................141
8.2. Intervention à l’échelle urbaine......................................................................................143
8.2.1. Genèse du projet urbain.....................................................................................143 8.2.2. Accessibilité.......................................................................................................145
8.2.3. Plan masse (scénarios proposés).........................................................................147
8.3. Esquisse de l’intervention à l’échelle architecturale........................................................154
CONCLUSION GÉNÉRALE.......................................................................................................158 BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................159 TABLE DES FIGURES...............................................................................................................161 TABLE DES MATIÈRES............................................................................................................166
L’usage au centre de la conception 168