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La Clé Pour Répondre à Votre Appel
par Gloria Copeland
« Ne cherchez pas à comprendre tout ce que vous aurez à faire et de quelle manière vous devez le faire. Soyez tout simplement à l’écoute un jour après l’autre, faites un pas l’un après l'autre, et vous arriverez là où Dieu vous veut »
Combien d'entre vous ont le sentiment que Dieu les a appelés à faire quelque chose d'absolument impossible ? C'est la question que j'ai posé un jour à un groupe de serviteurs de Dieu. De nombreuses mains se sont levées en réponse à cette question. Presque chacun d'entre eux avait le sentiment que Dieu l'avait appelé à faire quelque chose qu'il n'avait pas la capacité de faire.
Il y a de fortes probabilités que si vous avez recherché la volonté de Dieu et si vous Lui avez demandé de vous montrer en quoi consistait Son plan pour votre vie, vous avez été confronté à la même situation. Que vous soyez appelé à exercer un des cinq ministères ou à servir dans un autre domaine du Corps de Christ, la vision que Dieu vous a donnée est très probablement quelque chose de complètement hors de portée. Quelque chose de plus grand que ce que vous n’auriez jamais pu imaginer.
Si tel est le cas, aujourd'hui, je veux vous encourager. Je veux partager quelque chose que Dieu m'a dit il y a de nombreuses années et qui a permis d'alléger considérablement la pression qui pesait sur moi en ce qui concernait le ministère. Voici ce qu'Il m'a dit : Tout ce que Dieu nous appelle à faire est impossible aux hommes.
C’est rassurant, n’est-ce pas ? En tout cas, cela l’a été pour moi. Quand Dieu m'a dit cela, tout à coup, j'ai réalisé que pour Lui je n’étais pas censée savoir comment faire ce à quoi Il m’appelait. Il ne s'attendait pas à ce que j'aie la capacité ou la force de l'accomplir.
Quoi qu’il en soit, une fois que j’ai pris conscience qu’il m’était impossible de faire ce à quoi Dieu m’appelait, cela m’a libéré de la pression qui pesait sur moi. S'Il ne l’accomplit pas par mon intermédiaire, cela ne se fera pas.
Impossible aux hommes
Réfléchissez-y un peu. Si l'onction de Dieu ne repose pas sur nous, on ne peut pas imposer les mains aux malades afin qu’ils soient guéris. À moins que l'Esprit de Dieu n’agisse en nous, on ne peut pas chasser les démons. On ne peut même pas parler en langues à moins que l'Esprit ne nous donne de nous exprimer.
Tout ce que nous sommes appelés à faire pour Dieu est impossible aux hommes. Une fois que je l'ai compris, cela m’a libérée de la pression qui pesait sur moi et je l'ai placée sur Dieu. Je ne me suis plus préoccupée de mes compétences, ni de mon manque de compétences, mais j’ai fixé mon attention sur celles de Dieu.
Quand Dieu nous confie une mission, Il ne compte pas sur notre intelligence et notre puissance pour la mener à bien. En fait, la Bible dit qu'Il nous a choisis en tenant compte de notre manque d'intelligence et de puissance. 1 Corinthiens 1:26-29 dit :
Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.
Quand Dieu vous a appelé, Il savait que vous n’étiez ni assez intelligent ou assez fort pour accomplir cette œuvre. C'est la raison pour laquelle Il vous a appelé. Il savait que vous devais dépendre de Lui. Et, croyez-moi, Il sait exactement comment faire pour accomplir la tâche.
Je me souviens, il y a bien longtemps, alors que nous vivions à Tulsa, dans l'Oklahoma, et que Ken était étudiant à l'université Oral Roberts. Un jour, il est allé prier près de la rivière derrière notre maison et Dieu lui a parlé d’exercer le ministère auprès des nations.
À cette époque, nous avions à peine les moyens d’aller d'un bout à l'autre de la ville. Néanmoins, Dieu avait dit : Tu vas exercer le ministère auprès des nations. C'était impossible. Personne ne nous connaissait. Nous n'avions pas d'argent. Le simple fait de se rendre au Texas pour rendre visite aux parents de Ken était déjà toute une affaire - et Dieu parlait de nations !
Cela fait maintenant cinquante-sept ans que nous sommes dans le ministère. En janvier 1990, Dieu a de nouveau parlé à Kenneth et Il lui a dit : Maintenant, tu es en mesure d'accomplir la mission principale à laquelle Je t'ai appelé. À présent, des choses se passent dans les nations. Les nations continuent à s'ouvrir à nous. Nous passons à la télévision dans le monde entier. Des portes se sont ouvertes partout.
Nous n'essayons pas de faire en sorte que cela arrive. Dieu s'occupe de tout. Cela m’enthousiasme vraiment de penser à cela !
Il ne s'attendait pas à ce que Ken et moi sachions comment atteindre les nations. Il savait que nous n'avions pas quinze dollars en poche pour nous rendre d'un état à l'autre alors qu'Il nous disait d'aller dans le monde entier pour prêcher l'Evangile. Quoi qu’il en soit Dieu n'est pas fauché. Il avait l'argent. Il savait où il se trouvait.
Pendant toutes ces années, Il a réglé les factures. Nous n'avions pas besoin d'argent à la banque. Il disposait de tout l’argent nécessaire !
Dieu n'attend pas de nous que nous ayons les ressources ou le savoir-faire nécessaires en vue d’accomplir Son œuvre. Savez-vous ce qu'Il attend de nous ? Il attend simplement que nous passions à l’étape suivante.
Tout ce qu'Il veut, c'est que nous passions du temps avec Lui, que nous priions et que nous découvrions en quoi consiste l’étape qu’Il veut que nous franchissions par la suite. Il vous le révèlera toujours. Il ne vous montrera peutêtre rien de plus, toutefois vous pouvez être sûr qu'Il vous dira en quoi elle consiste.
Marcher sur l’eau !
J'aime comparer cela au fait de marcher sur l'eau, comme l'a fait Pierre en Matthieu 14. Vous savez, marcher sur l'eau, c’est une chose impossible à faire ! Pierre n'en avait absolument pas la capacité. Pourtant, Jésus lui a simplement dit : « Viens », et Pierre a sauté par-dessus bord et il s'est mis à marcher. Ce faisant, la puissance de la parole de Jésus l’a envahi et l'a maintenu au-dessus de l’eau.
Quoi qu’il en soit, quelque chose est arrivé. Le verset 30 dit : « Mais, voyant que le vent était fort, il [Pierre] eut peur ; et, comme il commençait à s’enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! » Prenez bonne note de cela. Pierre marchait sur l'eau sans problème jusqu'à ce qu'il détourne les yeux de Jésus et qu’il commence à regarder ailleurs. Il a commencé à observer la taille des vagues, à fixer son attention sur les circonstances. Et il s’est mis à couler.
Tous les échecs que vous avez connus dans votre vie chrétienne sont arrivés exactement de cette manière. Tout cela est arrivé parce que vous avez cessé de regarder à Celui qui vous a appelé, vous avez cessé de faire confiance à Sa Parole et vous avez commencé à fixer votre attention sur les problèmes qui vous entourent.
C'est ce qui empêche le peuple de Dieu d’aller de l’avant. Ce n'est pas le manque de puissance de Dieu. Ce n'est pas qu'Il ne veuille pas agir et accomplir des choses surnaturelles en notre faveur. Ce qui nous empêche d’aller de l’avant, c'est le fait de détourner notre attention de Jésus et de la porter sur nos circonstances.
« Oh, mais Gloria », diriez-vous peut-être. « Vous ne comprenez pas à quel point mes circonstances sont catastrophiques. »
Peu importe la gravité de la situation ! Pendant des années, l'Apôtre Paul a été confronté aux pires circonstances qui soit. Il a été emprisonné, fouetté, il a fait naufrage et il a été maltraité de toutes les manières imaginables pour avoir prêché l'Évangile. Néanmoins, cela ne l'a pas arrêté. À la fin de sa vie, il a pu dire : « J'ai achevé ma course ».
Paul a répondu à un appel impossible en dépit de circonstances impossibles. Comment a-t-il fait ? Il nous le dit dans Philippiens 3:13-14 : « Je fais une chose : oubliant ce qui est derrière et me portant vers ce qui est devant, je cours vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ ».
Paul avait les yeux fixés sur le prix. Il regardait vers l'avenir. Il ne regardait pas au moment présent. Il ne fixait pas son attention sur ses problèmes. Paul avait les yeux fixés sur Jésus et sur l'objectif que Jésus lui avait fixé. Un tel comportement lui a permis de remporter la victoire.
Ce qui était vrai pour Paul, l’est également pour nous. Si nous voulons accomplir l'impossible, nous n’avons qu'une seule façon à faire : garder les yeux fixés sur Jésus, le Seigneur de l'univers.
Ce n'est pas le manque de puissance de Dieu. Ce qui nous empêche d’aller de l’avant, c'est le fait de détourner notre attention de Jésus et de la porter sur nos circonstances.
Ce sont les plaisirs, pas les problèmes !
Quoi qu’il en soit, il faut être conscient d'une chose : ce ne sont pas toujours les problèmes de la vie qui détournent notre attention. Dans certains cas, ce sont les plaisirs. Parfois, nous laissons les choses naturelles de la vie nous détourner de la trajectoire. Si vous voulez courir votre course avec efficacité, vous devez rejeter certaines choses.
Hébreux 12:1 dit : « C’est pourquoi, voyant que nous aussi, sommes environnés d’un si grand nuage de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si aisément, et courons avec patience la course qui est devant nous ».
Les fardeaux et le péché, ce n’est pas la même chose. La plupart d'entre nous sont tout disposé à renoncer au péché. Néanmoins, nous sommes réticents à abandonner ces choses "inoffensives" qui nous encombrent. Des choses auxquelles nous consacrons le temps que nous devrions consacrer à la prière et à la Parole, par exemple. Des choses qui nous encombrent et qui nous cantonnent dans le domaine naturel au lieu que nous nous élevions dans l'Esprit.
De tels fardeaux ne disparaissent pas d'euxmêmes. Il faut les rejeter de façon délibérée. Dieu ne les rejettera pas à votre place. C'est à vous de le faire.
Il n'est pas facile de terminer votre course. Il est plus facile de tomber le long du chemin, de laisser les circonstances détourner votre attention ou de laisser un démon menteur vous convaincre de renoncer parce que vous avez l’impression d’être incompétent et livré à vous-même.
Si cela vous est déjà arrivé, permettez-moi de vous dire quelque chose aujourd'hui. Par vos propres forces, vous n'êtes pas à la hauteur. Quoi qu’il en soit, vous n'êtes pas livré à vousmême! Et ça change tout.
Quand Dieu s'adressait aux héros de la foi de l'Ancien Testament, des hommes comme Moïse et Josué, il leur disait toujours : « N'ayez pas peur, car Je suis avec vous. Peu importe qui vous êtes. Ce qui compte, c'est qui est avec vous ! »
Dieu ne s'attendait pas à ce que Josué se charge de faire s’écrouler les murailles de Jéricho par ses propres forces. Les murailles allaient s'écrouler de manière surnaturelle. Tout ce que Josué avait à faire, c'était de faire confiance à Dieu et de passer à l'étape suivante. Dieu lui a dit : « Fortifie-toi et prends courage. Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car L'ÉTERNEL, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles » (Josué 1:9 SG21).
Aujourd’hui, Il vous dit la même chose. « Ne crains pas. Sois fort. Sois courageux car Je suis avec toi ! » Voilà ce dont nous devons nous rappeler. Dieu est en nous. Il est avec nous.
Si Dieu vous a confié une mission impossible, ne vous inquiétez pas. Il sait exactement comment l’accomplir. Et Il a l’intention de le faire par votre intermédiaire.
C'est Celui qui est Oint en vous qui va faire le nécessaire. C'est l'Esprit de Dieu qui accomplira ce qui est impossible. Tout ce que vous avez à faire, c'est de passer à l'étape suivante. Bien sûr, vous aurez certaines choses à faire en vue de découvrir en quoi consiste cette prochaine étape. Vous devrez passer du temps dans la Parole, prier dans l'esprit, écouter et vous attendre à recevoir Sa direction.
Toutefois, ne vous attendez pas à ce qu'Il vous dévoile dix étapes en une seule fois. Il le fait rarement. Il vous dit simplement ce que vous pouvez faire aujourd'hui.
La clé, c’est d'être confiant et humble, de vous présenter comme un petit enfant devant le Seigneur et d'écouter ce qu'Il a à dire chaque jour. N'essayez pas de deviner tout ce que vous aurez à faire et de quelle manière vous devez le faire. Soyez tout simplement à l’écoute un jour après l’autre, faites un pas l’un après l'autre, et vous arriverez là où Dieu vous veut. Vous achèverez votre course.
Dans le même temps, ne vous laissez pas appesantir par la nécessité de tout faire tout de suite. Ne vous débattez pas en essayant d'accélérer le processus. Apprenez à obéir et, jour après jour, laissez Dieu faire les choses selon Son échéancier.
Il y a bien longtemps, Kenneth Hagin a prophétisé que les temps de préparation ne sont jamais du temps perdu. Alors, si vous avez l'impression d’avoir encore du chemin à parcourir, détendez-vous. Vous n’êtes pas encore arrivé ! Toutefois, si vous marchez sur l'eau en fixant votre attention sur Jésus, un pas après l'autre, vous êtes en bonne voie.
