The Italian Touch #16 FR-NL

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De 'paradigmaverandering' De afgelopen 8 tot 10 jaar heeft er in de wereld van de communicatie een ware paradigmaverandering plaatsgevonden. Deze term duidt op de introductie van een technische innovatie of van innovatieve ideeĂŤn waardoor een nieuw kennissysteem ontstaat. Op deze manier hebben de meeste wetenschappelijke vakgebieden zich ontwikkeld, en als we kijken naar welke impact de verspreiding van internet op onze levens heeft gehad, dan is de relevantie van de term meteen duidelijk: er heeft een paradigmaverandering plaatsgevonden in onze opvatting over communicatie en persoonlijke relaties. In onze sector wordt de manier waarop consumenten met cosmetische producten omgaan sterk beĂŻnvloed door beauty bloggers en beauty advisors, tutorials en on-line verkoop: iedereen is beter geĂŻnformeerd en zelfstandiger en het is juist de informatie, of beter, de grote toegankelijkheid tot de informatie, die ervoor heeft gezorgd dat op een andere manier tegen verschillende vormen van handel wordt aangekeken. Omdat de menselijke nieuwsgierigheid nooit volkomen 'bevredigd' raakt, moeten we deze verandering als een ontwikkeling zien en ons snel aan de nieuwe situatie aanpassen: vanaf nu speelt de concurrentie zich namelijk af op een parallel vlak ten opzichte van onze dagelijkse werkelijkheid en met andere regels dan waaraan we gewend waren. Een bepalende factor om succes op het web te hebben is dus om correcte, waarheidsgetrouwe en betrouwbare informatie en inlichtingen te verzamelen (om een gezaghebbende stem te worden onder de duizenden meningen die de ronde doen op internet), en hetzelfde geldt voor de werkelijke markt (om zich te vestigen als erkende specialisten en professionals). De werkelijke markt wordt in dit geval vertegenwoordigd door de salon, wat gelukkig een fysieke plek is en blijft voor uitwisseling en ontmoeting; voor de salon is het dan ook noodzakelijk om een referentiepunt voor professionaliteit en vakkundigheid te worden. Als bedrijf hebben we de professionele verrijking van de kapper tot onze mission gemaakt met veel aandacht voor de communicatie met de klant en met trainingsprogramma's voor kappers om de knowhow van het bedrijf volledig te delen. Deze nieuwe roeping verhuist vandaag on-line met de ingebruikneming van de nieuwe website. Deze site is erop gericht om een lichtend voorbeeld te worden voor design en inhoudelijke artikelen in de wereld van de professionele cosmetica, bijgewerkt met steeds nieuwe en interessante thema's dankzij het online magazine The Italian Touch, en een plek voor directe communicatie met onze klanten. Uiteraard blijven we dicht bij de klant staan, zoals de kapper in zijn dagelijks werk, en blijven we de family feeling houden die ons altijd heeft gekenmerkt en waar we trots op zijn, omdat we hierdoor de wensen van onze markt beter begrijpen en telkens innovatieve oplossingen kunnen aandragen om te helpen om deze markt te doen groeien.

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Editorial Le “changement de paradygme” Ce qui s’est passé dans le domaine de la communication ces 8-10 dernières années peut se définir comme un véritable “changement de paradygme”; avec ce terme on entend l’introduction d’une innovation technique ou d’une pensée en mesure d’établir un nouveau système de connaissances par rapport au précédent. C’est ainsi qu’ont évolué la plupart des disciplines scientifiques ; et en observant l’impact que la diffusion d’internet a eu sur nos vies, la pertinence du terme apparait tout de suite plus claire: il y a eu un changement de paradygme dans notre conception de la communication et des relations personnelles. Dans notre secteur les beauty blogger et conseillers en beauté, les tutoriels et le commerce en ligne ont une profonde influence sur le rapport du public avec la cosmétique : ils sont tous plus informés et plus autonomes, et c’est justement l’information, ou mieux la nouvelle accessibilité à l’information, qui a déterminé ce changement important dans la façon de concevoir l’échange. Dans ce cadre, ne pouvant certainement pas souhaiter que la curiosité humaine se lasse, il convient de vivre ce changement comme une évolution et de s’adapter rapidement au nouvel ordre établi: désormais la concurrence des marchés s’exercera de manière parallèle par rapport à notre réalité quotidienne, avec des règles différentes de celles auxquelles nous sommes habitués. Etre en mesure de procurer des explications ou des informations fondées, vérifiables et fiables devient donc un facteur déterminant du succès sur le web (pour devenir un porte-parole des millions d’opinions qui circulent sur le net), comme sur le marché réel (pour s’affirmer en tant que professionnel reconnu). C’est le cas du salon de coiffure: il aura toujours la chance de rester un lieu d’échange physique et d’interaction humaine incontournable dans notre société ; c’est pourquoi il se doit de devenir une référence pour son professionnalisme et sa compétence. En tant qu’entreprise nous avons fait de la formation professionnelle du coiffeur notre mission, en soignant la communication vers le client final et en mettant au point des plans de formation pour les coiffeurs visant à partager le savoir-faire de notre société. Cette vocation se transmet aujourd’hui en ligne avec l’inauguration du nouveau site internet, qui souhaite devenir un exemple en termes de design et de contenus dans le monde de la cosmétique professionnelle, mis à jour avec des thèmes toujours nouveaux et intéressants, grâce au e-magazine The Italian Touch, et lieu d’interaction directe et immédiate avec nos clients. Tout ceci se fait évidemment sans perdre, comme pour les coiffeurs chaque jour, le lien avec nos clients, et cet esprit de famille qui a toujours marqué notre différence et dont nous sommes fiers, car il nous permet de mieux comprendre les exigences de notre marché et de mettre au point des solutions toujours plus innovantes pour contribuer à sa croissance.

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Index The Modernist Issue

EDITORIAL

L’arricchimento professionale del parrucchiere è la nostra “mission...“

ARCHITECTURALLY FASHIONABLE

Le fotografie di Julius Shulman hanno anticipato i moderni principi del design TOM FORD

Anticipare quello che i clienti si aspettano, essere una sorta di tramite fra il nostro tempo e la gente

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DIRETTORE EDITORIALE

Giuliano Nocentini COORDINAMENTO MARKETING

Aldo Nocentini EDITORIAL CONSULTANT

THE 2015 KEMON COLLECTION

Alessandro Di Giacomo MODERNIST FUTURE

Less esthetics, more ethics... MODERNIST ETHNIC

Only who dares travels... BRUCE CHATWIN

Non riporto impressioni, solo cose viste... GIUSEPPE CAPITANO

L’eterna leggerezza della materia THE KEMON COLLECTION SET

Hotel Straf e il Boscolo Hotel di Milano, i luoghi esclusivi per la nuova Collezione KEMON NEWS

Gli eventi “Wild Beauty” ed i Kemon Days in Riccione

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HAIR CONCEPTS

Gruppo Ricerca Moda Kemon FOTOGRAFIA & DESIGN

Amedeo M.Turello BRAND MANAGER

Annamaria Lipparoni, Ennio Nocentini, Francesca Nocentini CONSULENTI DI PRODUZIONE

Maria Caterina Bianchi, Fabrizio Bisio, Donato Buonvino, Federico Comanducci Dario Donnini, Liliana Farinelli, Andrea Giuliani, Alessandro Guerrieri Stefano Isacchi, Marzia Lonardi, Valentina Monti, Sandra Parma, Angelica Patacca Simona Ragni, Giuseppe Sega, Stefania Santucci, Stefania Sorio, Elena Spapperi

GERMANY / AUSTRIA WILD BEAUTY AG Tel. +49 625750360 www.kemon.de www.kemon.at

SWITZERLAND Listowell GmbH tel. +41-32 392 40 54 www.kemon.ch

BENELUX PRO-DUO Tel. +329-216 30 00

KEMON S.P.A. Via E. Mattei 35 - 06016 San Giustino (PG) Tel. +39 075 861801 info line: 8000 15 496 info@kemon.it KEMON STYLE LAB S.GIUSTINO Via E. Mattei 35 - 06016 San Giustino (PG) KEMON STYLE LAB MILANO via Vitruvio 43 - 20124 Milano

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SLOVENIA / CROATIA TRIMUZIJAT D.O.O. Tel. +386-5 3954280 www.kemon.si

HUNGARY HAIR-LINE Kft Tel. +36-23 332 126107 www.kemon.hu

RUSSIA MONBLAN PROF Tel. +7-343 355 3333 www.kemon.su

IRELAND FLAIR SALON SERVICES TEL. +353-458 564 87

MIDDLE EAST MADI INTERNATIONAL CO.LLC Tel. +971-4 338 27 73

POLAND POLWELL Sp. Z.O.O. Tel. +48-52 325 20 00 www.kemon.pl

USA TNG Worldwide Tel. +1-248 347 7700 www.kemonusa.com


MATHIAS GOERITZ AT HIS HOME WHICH WAS CO-DESIGNED WITH RICARDO LEGORRETA, CUERNAVACA, MEXICO, 1973 JULIUS SHULMAN. © J.PAUL GETTY TRUST

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Architecture tendance... Les images de Julius Shulman appliquant les principes du design ...le regard du maître et une approche géniale introduisent le professionnalisme méthodique dans l’épopée de la critique moderniste Andreas M.Jürgen Regarder un immeuble post-moderne par un après-midi ensoleillé, la lumière frappant la fenêtre juste comme il faut, permet de vivre le divin de la manière dont Dieu ou du moins la sainte trinité Robert A. M. Stern, Frank Gehry et Michael Graves le conçoivent. Une architecture qui compte sur un extérieur représenté de façon unique, se poursuivant souvent à l’intérieur du bâtiment, à cause du désir de créer une surface esthétiquement agréable. Chargé d’ironie, de surprise, de contradiction et d’autodérision, chaque bâtiment, unique, contient un élément d’originalité. La croyance que “l’architecture est de l’art” est le nouveau mantra, qui remplace les idées dépassées des Modernistes qui disent que “le forme suit la fonction”. Frank Gehry, une icône de l’architecture postModerne s’est vu une fois demander s’il avait des idoles ou des mentors dans l’histoire de l’architecture. Sa réponse fut rapide, il saisit une photo de Brancusi sur son bureau... “En réalité, je pense plus en termes d’artistes comme celui-ci. Il a eu plus d’influence sur mon travail que la plupart des architectes. En fait, certains ont suggéré que mon gratte-ciel qui a gagné un prix à New York ressemblait à une structure de Brancusi. Je pourrais citer Alvar Aalto du monde de l’architecture, quelqu’un pour qui j’éprouve le plus grand respect et bien sûr, Philip Johnson.” Clairement structurels et fonctionnels, mais non conventionnels, les éléments de design de ces bâtiments prennent en compte la sensibilité de l’environnement, parfois sans l’approbation de tous. Ce qui est postmoderne et culte, et parfois ironique pour certains n’est qu’un tas de briques et de ciment pour d’autres. Prenez par exemple les Mormons, une société pas tellement connue pour son gout avant-gardiste, quand on a annoncé récemment qu’un temple postModerne serait construit à Lehi, Utah. Outrés à l’idée que leur église ne ressemble plus au bâtiment terne, uniforme, conformiste auquel ils étaient habitués, il n’a jamais été utilisé depuis sa construction, prouvant qu’apparemment on ne peut pas louer Dieu n’importe où.

Si Le Corbusier a réalisé le lien entre architecture abstraite et expressive, il a vraiment bâti un pont entre l’approche tectonique et sculpturale de la construction. Toutefois, grattez la surface de toute architecture post-moderne et vous verrez qu’elle reflète l’honnêteté si souvent lamentée dans le post-modernisme. Une ironie à la mode pour les concepteurs urbains, car selon les érudits, “Le post-modernisme, par définition ...résiste à la définition”. Le livre Modernism Rediscovered a allumé les projecteurs pour la première fois sur des chefs d’œuvres architecturaux oubliés. Issus des archives personnelles du photographe Julius Shulman’s, le livre est un hommage aux bâtiments commerciaux et résidentiels qui ont échappé à la vision publique. Ses magnifiques photographies capturent une vision rare du modernisme californien; avec un regard acéré sur la forme et le contenu, son timing intuitif et ses angles photographiques si distinctifs, il nous a offert des portraits audacieux de centaines de structures au-delà de Los Angeles. A travers l’objectif de Shulman, les bâtiments deviennent des études uniques de masse, d’ombre et de lumière. Shulman a passé l’essentiel de sa vie à faire la chronique des chefs d’œuvres du modernisme. En tant qu’un des photographes architecture les plus importants du 20ème siècle, l’artiste Julius Shulman a développé une étroite association avec les architectes modernistes de renom des années 1950s and 1960s. Ce que l’on redécouvre dans Modernism Rediscovered, ce n’est pas le travail de Shulman mais une vision particulière de l’architecture moderniste. Provenant d’originaux, ils rendent à la description de LA de Shulman une nouvelle fraîcheur. Cette rétrospective épique en trois volumes sort du catalogue phénoménal de Shulman, des archives contenant plus de 260.000 impressions, négatifs et transparents en couleur. Dirigé et produit par Benedikt Taschen, l’éditeur et ami de longue date de Shulman, il s’agit d’un monument à sa longue carrière, chronologique, complet et merveilleusement produit. Les éléments classiques d’une prise de vue de Shulman sont des modèles poses avec précaution devant des meubles épurés et des vues à couper de souffle des villes ou des paysages écrasé de soleil de la Californie...

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The reason why this architecture photographs so beautifully is the environmental consideration exercised by the architects. It was the sense that here we have beautiful canyons, hillsides, views of the ocean... Everyone loves these photographs because the houses are environmentally involved and this was before the emphasis on what everyone is calling “green... - Julius Shulman Los Angeles, November 2007

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Trendy Architectuur... De foto's van Julius Shulman lopen vooruit op de moderne beginselen van het design ...het oog van een meester met een geniale benadering documenteert en herinterpreteert met methodische professionaliteit het complexe epos van het modernisme.

Een postmodern gebouw bewonderen op een zonnige middag met het licht dat precies op de goede manier op de ruiten schijnt: alsof je het goddelijke ervaart zoals God, of in elk geval de heilige architectonische drie-eenheid gevormd door Robert A. M. Stern, Frank Gehry and Michael Graves het bedoeld heeft. Een architectuur die gebaseerd is op het unieke van de buitenkant, vaak overgebracht op de binnenkant van het gebouw, vanwege de wens om een esthetisch aangenaam oppervlak te creëren. Elk gebouw zit vol ironie, verrassingen, tegenstellingen en zelfironie en bevat zonder twijfel elementen van originaliteit. 'Architectuur is kunst', dat is de nieuwe mantra die de plaats inneemt van de inmiddels achterhaalde ideeën van de modernisten die het idee 'vorm volgt functie' aanhingen. Aan Frank Gehry, een iconische figuur van de postmoderne architectuur, werd eens de vraag gesteld wie zijn idolen of meesters waren in de geschiedenis van de architectuur. Gehry antwoordde door de foto van Brancusi te pakken die op zijn bureau lag... “Eigenlijk denk ik meer aan dit soort kunstenaars. Deze man heeft mijn werk meer beïnvloed dan de meeste architecten. Iemand heeft inderdaad wel eens opgemerkt dat de wolkenkrabber die een wedstrijd in New York heeft gewonnen, leek op een beeldhouwwerk van Brancusi. Uit de wereld van de architectuur kan ik Alvar Aalto noemen voor wie ik veel respect heb, en natuurlijk Philip Johnson.” De design-elementen van deze gebouwen zijn onmiskenbaar structureel en functioneel en toch niet-stereotiep en kijken naar de gevoelige zijde van de omgeving, wat vaak niet ieders goedkeuring kan wegdragen. Dat wat voor sommige postmodern, iconisch en soms ironisch is, is voor anderen niets anders dan een klomp cement en bakstenen. Neem bijvoorbeeld de Mormonen, nu niet direct een gemeenschap die bekend staat om zijn avantgardistische smaak, toen bekend werd dat een postmoderne tempel in Lehi, Utah, zou worden gebouwd. Diep verontwaardigd dat hun kerk niet langer de monotone, uniforme en conformistische lijnen en vormen zou hebben waaraan ze gewend waren, is de tempel ongebruikt maar open gebleven, wat bewijst dat God kennelijk niet overal kan worden aanbeden. Als Le Corbusier het gat tussen abstracte en expressieve architectuur heeft opgevuld, dan heeft hij ook het gat tussen de tektonische en de sculpturale benadering van het gebouw opgevuld. Hoe dan ook als we verder kijken dan het oppervlak van elk postmodern gebouw, dan zien we dat het die 'eerlijkheid' weerspiegeld die zo vaak door het postmodernisme wordt betreurd. Een hippe ironie voor stedenbouwkundigen is dat volgens de geleerden, “Postmodernisme, per definitie ...niet in een definitie te vangen is”. ù

Het boek 'Modernism Rediscovered' liet voor het eerst het licht schijnen over een aantal inmiddels vergeten architectonische meesterwerken. Via de foto's uit het persoonlijke archief van de fotograaf Julius Shulman’s brengt het boek hulde aan de residentiële en commerciële gebouwen die aan de publieke aandacht waren ontsnapt. Zijn verbluffende foto's vangen een zelden geziene kant van het Californische modernisme; dankzij zijn scherpe oog voor vorm en inhoud, zijn intuïtieve timing en onderscheidende camerahoeken, heeft hij stoutmoedige portretten van honderden moderne gebouwen buiten Los Angeles gemaakt. Via de lens van Shulman worden gebouwen unieke studies van massa's, schaduwen en licht. Shulman heeft de meeste tijd van zijn leven besteed aan het vertellen en documenteren van de meesterwerken van het modernisme. Als één van de belangrijkste fotografen van architectuur van de 20e eeuw, onderhield de kunstenaar Julius Shulman nauwe contacten met de belangrijkste modernistische architecten uit de jaren vijftig en zestig van de vorige eeuw. Dat wat 'Modernism Rediscovered' opnieuw wil ontdekken is niet zozeer het werk van Shulman als een aantal bijzondere aspecten van de modernistische architectuur. De afbeeldingen komen van de originele foto's van Shulman en geven de kijk op het modernisme van Los Angeles een verrassend fris tintje. Dit epische, uit drie delen bestaande overzicht vindt zijn wortels in de fenomenale historische catalogus van Shulman, een werkarchief bestaande uit 260.000 afdrukken, negatieven en kleurendia's. Dit schitterende boek, dat is uitgegeven en geproduceerd door Benedikt Taschen, een oude vriend en uitgever van Shulman’s werk, is een uitvoering chronologisch en schitterend vormgegeven monument voor een lange carrière. De klassieke elementen van de kiekjes van Shulman bestaan uit bedachtzaam geplaatste modellen tegen strak, gestroomlijnd meubilair en verbazingwekkende gezichten van stadslandschappen of dorre, door de zon verbrande Californische landschappen... JULIUS SHULMAN. MODERNISM REDISCOVERED BY JULIUS SHULMAN, HUNTER DROHOJOWSKA-PHILP, OWEN EDWARDS PHILIP J. ETHINGTON AND PETER LOUGHREY - COURTESY TASCHEN

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Quand dans le dictionnaire Treccani a la definition de “paillete” on trouve Tom Ford… “L’auteur du case-history et de la success-story la plus éclatante du renouvellement d’une marque de mode” - Michele Ciavarella leiweb.it - Oggi

La clé du succès ? “Anticiper ce que les clients attendent de Gucci, être une sorte de passerelle entre les gens et notre époque. Des personnes qui souhaitent se renouveler, être spéciales, fascinantes, sûres d’elles. Gucci a du succès car il offre un concept de mode, pas la mode pour la mode. Elle n’envoie jamais sur les podiums des vêtements ou accessoires peut être spectaculaires, mais invendables” (à Laura Dubini, Corriere della Sera 9/9/1996). Un crescendo jusqu’en 2004, son dernier défilé en mars, après il quitte le groupe “avec tristesse, mais confiant d’avoir laissé une des équipes les plus fortes du secteur”. En 2005 il annonce le lancement de sa ligne homme personnelle, son partenariat avec le groupe Marcolin et sa collaboration avec Ermenegildo Zegna. C’est encore un triomphe. Des parfums à la mode, au cinéma, quand il créé sa maison de production Fade to black et débute en tant que réalisateur avec A Single Man (tiré du roman de Christopher Isherwood et interprété par Colin Firth et Julianne Moore, il raconte la journée d’un professeur anglais homosexuel qui enseigne en Californie). Depuis 1986 il a une relation avec le journaliste anglais Richard Buckley, et la lettre d’amour que Ford lui dédie dans Vogue Paris dans le numéro consacré à la sortie de son film est entrée dans l’histoire : “La première fois que j’ai croisé son regard j’ai dû tourner la tête. Je ne sais pas si c’est parce que ses yeux sont si fascinants et singuliers, ou s’il y a eu une étincelle entre nous. Les yeux de Richard ont la couleur de l’eau. Ni bleus, ni gris, ni beige. C’est un des êtres les plus beaux que j’ai rencontré de ma vie”. En 2012 ils ont adopté un enfant, Alexander John Buckley Ford, et ils vivent ensemble dans leur ranche de Santa Fe avec Angus et India, deux fox terrier à poils raides qui sont apparus dans le film A Single Man.

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Tom Ford La clé du succès? Anticiper ce que les clients attendent, être une sorte de passerelle entre les gens et notre époque Alessandro Di Giacomo

Thomas Carlyle Ford, né en 1961, à Austin (Texas). Connu dans le monde entier sous le nom Tom Ford. A 11 ans il déménage avec sa famille à Santa Fe (Nouveau Mexique, où il a fait construire son méga-ranch – maison –mausolée sur un projet de l’archi-star Tadao Ando), à 17 ans il part pour New York. Il étudie à la Parsons School of Design et l’histoire de l’art à la New York University. Ce sont les années où il fréquente Andy Warhol et la mythique discothèque Studio 54 (légende qui veut qu’il se soit inspiré des personnages qui accouraient dans le club puis allaient dessiner des esquisses dans la cafétéria d’à côté). Avant sa dernière année à Parsons, il travaille à Paris pendant 6 mois en tant que stagiaire au service presse de Chloé. En 86 il a son diplôme d’architecte et intègre l’équipe de la designer Cathy Hardwick, en 88 il part chez Perry Ellis comme Directeur du design sous la supervision de Marc Jacobs. 1990 est l’année où débute son aventure avec la marque Gucci, au bord de la faillite, d’abord comme responsable des vêtements femme prêt-à-porter, et dès 1992 comme Directeur du design. Il apporte à l’entreprise florentine la sensualité et une vision de la mode qui reflète la culture populaire, évoque l’hédonisme et veut rompre avec les tabous sur le sexe et la sexualité. Quand en 1994 Gucci est racheté par Investcorp, Ford devient Directeur de la création : c’est la dernière étape qui permet à la marque d’exploser des records. En 1995, en insistant avec son style sexy et élégant, les chemises à la mode, les bottes vernies satinées aux reflets métalliques, des pantalons qui épousent les flancs, des robes décontractées avec talons aiguilles, velours, satin, soie et tissus en maille, Gucci et Ford entrent ensemble dans le gotha de la mode mondiale. Depuis lors, la marque florentine sera associée à tout ce qui est sexy et chic. Surtout par le star system mondial. Un bond incroyable, des 500 millions de 95 le chiffre d’affaires monte à 800 l’année suivante. Coté en bourse, le titre sort en octobre 95 à 22 dollars, triple 11 mois plus tard à 65. Un miracle en termes d’image et de chiffre d’affaires : “Je n’aurai jamais pu faire ce que j’ai fait chez Gucci en Amérique.

Dans votre pays il y a des opportunités multiples et extraordinaires non seulement dans la qualité du travail mais également dans les rapports humains”. Brillant, talentueux, avec une approche esthétique et artistique incomparable, il possède une intuition incroyable pour ce qui plait ou pourrait plaire. Et vendre. Les campagnes de communication de Gucci des années 90 sont fondamentales, il s’en charge personnellement : “Mon rôle depuis 94 est multiple. Je dessine et conçois onze collections avec une équipe d’une dizaine d’assistants. Je m’occupe et contrôle l’image créative de tous les aspects de Gucci, des campagnes publicitaires aux magasins, aux vitrines, au packaging. J’ai une vision globale. C’est un peu comme si je tournais un film ou dirigeais un orchestre”. La collection automne/hiver 1996 est son chef d’œuvre. Smoking de velours rouge, costumes rayés féminins, look androgyne… Une vision très intense, une fusion parfaite du glamour des années 70 et du modernisme italien avec des touches de design classique. Si en 93 Gucci était une marque sur le bord du déclin, en 2000 elle englobe même Yves Saint Laurent et Ford en devient designer en chef : “Historiquement, Gucci c’est Sophia Loren, Yves Saint Laurent Catherine Deneuve. Elles sont toutes les deux sexy, mais Gucci est un peu plus prévisible de Saint Laurent” (Tom Ford, cité dans le British Vogue, février 2001). Pailleté dans le dictionnaire Treccani : “Néologismes (2008), adjectif. Décoré, recouvert de paillettes. Le laïque [Tom] Ford est devenu le prêtre du luxe quand le crédo minimaliste a commencé à faire du prosélytisme. En pervertissant les jeunes filles et les jeunes hommes exsangues dans des vêtements trop essentiels ? Lui répond avec le slip pailleté, les chaussures en crocodile, les jeans à diamants. Pour faire rêver, faire sourire, faire vendre surtout : passer inaperçu ne plait pas à tout le monde (Gian Luigi Paracchini, Corriere della Sera, 30 juin 1998, p. 15, Chroniques)”.

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In het woordenboek van Treccani staat bij de definitie 'bekleed met paillettes' Tom Ford... “De auteur van de case-history en van de sensationeelste success-story van de vernieuwing van een modemerk” - Michele Ciavarella leiweb.it - Oggi

De sleutel tot het succes? “Anticiperen op dat wat de klanten van Gucci verwachten, een soort van doorgeefluik zijn tussen onze tijd en de mensen. Personen die zich willen vernieuwen, speciaal, fascinerend en zelfverzekerd willen zijn. Gucci heeft succes, omdat het een modeconcept biedt, geen mode om de mode. Ik laat nooit kleding of accessoires op de catwalk zien die misschien wel effect hebben, maar die geen verkoopsucces verzekeren” (tegen Laura Dubini, Corriere della Sera 9/9/1996). Een voortdurende groei tot 2004, zijn laatste modeshow in maart, daarna heeft hij de groep verlaten “diep bedroefd, maar met het vertrouwen dat we één van de sterkste teams in de sector achterlaten”. In 2005 kondigde hij zijn persoonlijke herenlijn aan, het partnership met de gruppo Marcolin en de samenwerking met Ermenegildo Zegna. Het is de zoveelste triomf. Parfums, mode, films, met de oprichting van het productiebedrijf Fade to black waarmee hij als regisseur debuteerde met A Single Man (uit de roman van Christophe Isherwood en geïnterpreteerd door Colin Firth en Julianne Moore, over de dag van een Engelse homoseksuele professor die in Californië les geeft). Sinds 1986 heeft hij een relatie met de Engelse journalist Richard Buckley. De liefdesbrief die Ford aan hem schreef in Vogue Paris in het nummer dat gewijd was aan zijn film heeft geschiedenis gemaakt: “De eerste keer dat zijn blik de mijne kruiste, moest ik het hoofd afwenden. Ik weet niet of dit was omdat zijn ogen zo bijzonder en fascinerend zijn, of omdat er een vonk tussen ons oversloeg. De ogen van Richard hebben de kleur van water. Niet blauw, niet grijs, en ook niet beige. Hij is één van de mooiste wezens die ik ook in mijn leven gezien heb”. In 2012 hebben ze samen een kind geadopteerd, Alexander John Buckley Ford, en leven ze op hun ranch in Santa Fe met Angus en India, twee kortharige foxterriërs die ook in de film A Single Man figureerden.

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Tom Ford De sleutel tot het succes...? Anticiperen op dat wat de klanten verwachten, een soort van doorgeefluik zijn tussen onze tijd en de mensen

Thomas Carlyle Ford, 1961, Austin (Texas). In de hele wereld bekend als Tom Ford. Toen hij 11 jaar was, verhuisde hij met zijn familie naar Santa Fe (New Mexico, waar hij zijn mega huis-ranch-mausoleum heeft gebouwd naar een ontwerp van de starchitect Tadao Ando), toen hij 17 was vloog hij naar New York. Hij studeerde aan de Parsons School of Design en kunstgeschiedenis aan de New York University. In deze jaren ging hij om met Andy Warhol en bezocht hij regelmatig de mythische discotheek Studio 54 (een legende vertelt dat hij zich inspireerde op de personen die de club bevolkten, waarna hij naar de naastgelegen cafetaria snelde om zijn schetsen te maken). Nog voor zijn laatste jaar aan de Parsons School ging hij zes maanden in Parijs werken als stagiaire bij het persbureau van Chloé. In 1986 studeerde hij af in architectuur en ging hij deel uitmaken van de staf van de designer Cathy Hardwick, in 1988 stapte hij over naar Perry Ellis als director of design onder het toeziend oog van Marc Jacobs. In 1990 begon hij zijn avontuur bij het op de rand van het faillissement balancerende Gucci, eerst als verantwoordelijke voor de ready-towear dameskleding en vanaf 1992 als director of design. In het Florentijnse bedrijf bracht hij sensualiteit en een visie op de mode die de populaire cultuur weerspiegelde, hedonisme opriep en erop gericht was om elk taboe over seks en seksualiteit te doorbreken. Toen Gucci in 1994 door Investcorp werd gekocht, promoveerde Ford tot creative director: dit was het laatste, essentiële puzzelstukje dat hem de kans gaf om het merk tot een succes te maken. In 1995 traden Gucci en Ford samen toe tot de hoogste klasse van de wereldmode met de steeds sexy en elegante stijl, modieuze overhemden, laarzen met glanslak met metalen weerschijn, pantalons die de heupen omvatten, casual kleding met naaldhakken, fluweel, satijn, zijde en gebreide stoffen. Sindsdien wordt het Florentijnse merk geassocieerd met alles wat sexy en chique is. Vooral door het star-system in de wereld. Een ongelofelijke sprong, van 500 miljoen in 1995 steeg de omzet een jaar later tot 800 miljoen. Het beursgenoteerde aandeel dat in oktober 1995 uitkwam op 22 dollar, was 11 maanden later verdriedubbeld tot 65 dollar. Een wonder wat betreft omzet en imago: “In Amerika zou ik nooit hebben kunnen doen wat ik met Gucci heb gedaan.

In Italië liggen buitengewone en vele kansen, niet alleen in de kwaliteit van het werk, maar ook in de menselijke relaties”. Hij is briljant, getalenteerd, heeft een unieke benadering van de esthetiek en de kunst en een ongelofelijke intuïtie voor dat wat men leuk vindt of leuk kan gaan vinden. En hij kan verkopen. Fundamenteel waren de communicatiecampagnes van Gucci in de jaren 90 waar hij zich persoonlijk over ontfermde: “Mijn rol is sinds 1994 veelvoudig. Ik teken en ontwerp elf collecties met een team van ongeveer tien assistenten. Ik verzorg en controleer het creatieve imago van alle aspecten van Gucci, van de reclamecampagnes tot de winkels, de etalages en de verpakkingen. Ik heb een globale visie. Het is een beetje alsof ik een film maak of een orkest dirigeer”. De herfst/wintercollectie van 1996 was zijn meesterwerk. Smoking van rood fluweel, vrouwelijke streepjespakken, androgyne look.... een zeer intense visie, een perfecte fusie tussen de glamour van de jaren 70 en het Italiaanse modernisme, met hier en daar een klassiek tintje. In 1993 stond Gucci nog aan de rand van de afgrond, in 2000 nam het zelfs Yves Saint Laurent over en werd Ford er Chief designer: “Historisch gezien is Gucci Sophia Loren, Yves Saint Laurent Catherine Deneuve. Beide zijn sexy, maar Gucci is voorspelbaarder dan Saint Laurent” (Tom Ford, geciteerd in British Vogue, februari 2001). Lustrinato, Italiaans voor 'bekleed met paillettes’ in het woordenboek Treccani: “Neologisme (2008), bijvoeglijk naamwoord. Versierd, bedekt met paillettes. De leek [Tom] Ford is de onbetwiste priester van de luxe geworden toen het minimalistische credo bekeerlingen begon te maken. Wemelde het van bleke meiden en jongens in al te eenvoudige kleding? Hij antwoordde met de slip met paillettes, schoenen van krokodillenleer, jeans met diamant. Omdat hij mensen wil laten dromen, laten glimlachen, maar vooral om te verkopen: niet iedereen houdt ervan om onopgemerkt te blijven (Gian Luigi Paracchini, Corriere della Sera, 30 juni 1998, p. 15, Cronache)”.

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The 2O15 Modernist Collection

MODERNIST FU photographed by Amedeo M.Turello


TURE 15


LESS ESTHETICS MORE ETHICS...


Explorer le passé et toute la beauté qu’il a su créer pour magnifier le présent et le rendre extraordinaire. Voici la tendance de la collection basée sur un hédonisme qui transmet stabilité et sécurité. Le style et la beauté restent pour toujours, comme les règles d’or du passé peuvent se transformer en un élégant retour vers le futur. C’est la célébration d’un style sophistiqué au genre années soixante-dix, qui rappelle une élégance essentielle, raffinée et conceptuelle, avec pour but de récupérer un concept de luxe fait de détails élégants mais simples, et une richesse jamais ostentatoire. Londres célèbre également la mode italienne lors de l’exposition The Glamour of Italian Fashion au Victoria & Albert Museum, symbole indiscuté de l’art, de la culture et du lifestyle dans le monde. De la femme androgyne et managériale de Giorgio Armani (qui a habillé Richard Gere dans American Gigolo et aujourd’hui Leonardo Di Caprio dans Le loup de Wall Street), au revers de l’avocat Gianni Agnelli, les boutonnières de Mastroianni, les sandales de Capri de Jackie Kennedy, jusqu’au néo-smoking de Dolce & Gabbana… “La mode italienne est fondamentale dans l’évolution du costume. Il ne s’agit pas seulement du passé. Elle est présent et aussi demain” (Sonnet Stanfill, commissaire de l’exposition). Un retour vers le futur qui est la nouvelle tendance et le futur des collections des griffes italiennes et étrangères. Une simplicité raffinée de lignes strictes, de géométrie et d’androgynie dans des vêtements typiquement masculins marqués par des lignes simples et absolument élégantes, et toujours sensuelles. Dans la collection Gucci Automne/Hiver 2014/2015 revient un total-look à la touche très années 70. Des manteaux à la coupe tailleur et des pantalons skinny, un style androgyne doux qui gomme encore plus les différences entre les sexes. Une femme moderne et lus vouée à l’éthique qu’à l’esthétique, “Pour plaire à elle-même plus qu’aux autres”, confirme le Directeur créatif Frida Giannini. C’est aussi le retour de la marque florentine vers les années 60 et 70, comme l’avait fait Tom Ford il y a dix ans, en s’inspirant des icônes masculines et féminines de rupture (comme Marianne Faithfull) ou bourgeoises (comme Jackie Kennedy). La même récupération élégante qui propose avec succès Hedy Slimane pour Yves Saint Laurent cet hiver : une malice sensuelle de formes lisses, d’ensembles slim, de pantalons cigarette, de minirobes coupe tailleur. C’est le retour du mythique tuxedo féminin mais avec des leggins noirs et un top pailleté. Des couleurs aux tons uniformes, saturés et brillants : noir, bleu, rouge et orange prédominent sur les textures brillantes. C’est un sursaut de simplicité riche de sensualité et de raffinement même dans la mode capillaire. Style austère et rigoureux, des têtes au volume réduit, des lignes nettes et des formes compactes. Des coupes presque mixtes rappellent elles aussi l’androgynie et se caractérisent par des longueurs sur la nuque, malgré une concentration des volumes sur la zone avant et les mèches latérales. La couleur des nuance varie du cuivré rouge au blond très clair en passant par le châtain, à la redécouverte également de la saturation des couleurs. Redécouvrir, rappeler, mettre en valeur. Voici les commandements pour un retour vers un passé immortel qui continue à renouveler tout un siècle.

“Depuis l’après-guerre et l’érosion progressive du dogme selon lequel pour être élégante une femme devait s’habiller à la française et un homme distingué à l’anglaise, le style italien a changé le concept d’élégance” - Gian Luigi Paracchini Style, avril 2014

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Color: NaYo 1007- NaYo 8.33 / Mechès: Lunex Ultra Cream Styling: AND Liss Spray 15 / Finishing: AND Heat Spray 25 - AND Vamp Spray 44 - AND Shine Spray 06


Sinds de naoorlogse periode en de geleidelijke afbrokkeling van het dogma volgens welke een elegante vrouw zich Frans moest kleden en een gedistingeerde heer de English-style moest volgen, heeft de Italiaanse stijl het concept van elegantie gewijzigd... - Gian Luigi Paracchini Style, april 2014





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Color: NaYo 6.5 - Mechès: Lunex Decap Super / Tonalizzazione: YoGreen 7.4 - Lunex Colorful Arancio Styling: AND Magic Serum 26 - AND Liss Spray 15 / Finishing: AND Heat Spray 25 - AND Satin Paste 32 - AND Vamp Spray 44


Color: NaYo 6.3 / Mechès: Lunex Decap Super / Tonalizzazione: YoGreen 7.2 Styling: AND Soft Cream 23 - AND Liss Spray 15 - AND Vol Foam 43 / Finishing: AND Heat Spray 25



De ontdekking van het verleden en al het moois dat het heeft weten te creëren om het heden te roemen en speciaal te maken. Dat is de mood van een collectie die gebaseerd is op een hedonisme dat stabiliteit en zekerheid overdraagt. Stijl en schoonheid blijven voor altijd en net als de gouden regels van het verleden kunnen ze veranderen in een elegante terugkeer naar de toekomst. Het is de viering van een elegante stijl met een jaren-70-tintje die doet denken aan een eenvoudige, chique en conceptuele elegantie om een idee van luxe terug te vinden bestaande uit stijlvolle maar eenvoudige details en een nooit opzichtige rijkdom. Ook Londen heeft zojuist de Italian style aangeprezen in de tentoonstelling The glamour of italian fashion in het Victoria & Albert Museum, een onomstreden symbool van kunst, cultuur en lifestyle in de wereld. Van de androgyne managementvrouw van Giorgio Armani (die in het verleden Richard Gere in American Gigolo kleedde en nu Leonardo Di Caprio in The wolf of Wall Street), tot de revers van advocaat Gianni Agnelli, de knoopsgaten van Mastroianni, de sandalen uit Capri van Jackie Kennedy en de neo-frak van Dolce & Gabbana… “De Italiaanse mode is van fundamenteel belang in de ontwikkeling van het kostuum. Het is niet alleen verleden. Het is heden en toekomst" (Sonnet Stanfill, curator van de tentoonstelling). Een terugkeer naar het verleden is de nieuwe trend en de toekomst van de collecties van Italiaanse en buitenlandse merken. Een chique eenvoud van strakke lijnen, vormen en androgynie in typisch mannelijke kleding, gekenmerkt door eenvoudige en beslist elegante en altijd sensuele lijnen. In de Gucci-collectie van de herfst/winter 2014/2015 keert een total-look terug die sterk aan de jaren 70 doet denken. Overjassen met een kleermakerssnit en skinny pantalons, een softe androgynie die de verschillen tussen de seksen nog kleiner maakt. Een moderne vrouw is trouwer aan het label dan aan de esthetiek, "Om meer in de smaak bij zichzelf te vallen dan bij anderen", zo bevestigt de creatief directeur Frida Giannini. En ook het Florentijnse merk gaat terug naar de jaren 60 en 70, zoals tien jaar eerder Tom Ford al deed door zich te laten inspireren door mannelijke en vrouwelijke iconen die een breuk met het verleden vormden (zoals Marianne Faithfull) èn die de bourgeoisie vertegenwoordigden (zie Jackie Kennedy). Dezelfde elegante terugkeer die Hedy Slimane voor Yves Saint Laurent deze winter met succes laat zien: sensuele en ondeugende gladde vormen, slanke pakken, sigaretpantalons, mini-dresses met kleermakerssnit. En de terugkeer van de mythische vrouwelijke tuxedo maar over zwarte leggings met een met paillettes beklede top.

Egale, volle en glanzende kleuren: zwart, blauw, rood en oranje overheersen op glanzende texturen. En ook in de haarmode zien we de terugkeer van een met sensualiteit en elegantie verrijkte eenvoud. Strenge en strakke stijl, kleine volumes, strakke lijnen en compacte vormen. De snits zijn bijna unisex en ook deze doen denken aan androgynie en worden gekenmerkt door 'lange nekken', ondanks een concentratie van de volumes aan de voorkant en lokken aan de zijkant. De kleur van de nuances gaat van koperrood, via bruin, naar zeer lichtblond en ook hier worden de volle kleuren opnieuw ontdekt. Herontdekken, terughalen, opwaarderen. Dat zijn de geboden voor een terugkeer naar een onsterfelijk verleden dat een hele eeuw blijft vernieuwen.

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Color: NaYo 6.3 / Mechès: Lunex Decap Super / Tonalizzazione: YoGreen 7.2 Styling: AND Soft Cream 23 - AND Liss Spray 15 - AND Vol Foam 43 / Finishing: AND Heat Spray 25


Color: NaYo 1007- NaYo 8.33 / Mechès: Lunex Ultra Cream Styling: AND Liss Spray 15 / Finishing: AND Heat spray 25 - AND Vamp Spray 44 - AND Shine Spray 06


Styling: AND Soft Cream 23 - AND Liss Spray 25 / Finishing: AND Satin Paste 32




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Styling: AND Soft Cream 23 - AND Liss Spray 25 / Finishing: AND Satin Paste 32


Styling: AND Soft Cream 23 - AND Liss Spray 25 / Finishing: AND Satin Paste 32



Styling: AND Magic Serum 26 - AND Liss Spray 15 / Finishing: AND Gelwax 45 - AND Shine Spray 06


Color: NaYo 6.3 / Mechès: Lunex Decap Super / Tonalizzazione: YoGreen 7.2 Styling: AND Soft Cream 23 - AND Liss Spray 15 - AND Vol Foam 43 / Finishing: AND Heat Spray 25




Styling: AND Soft Cream 23 - AND Body Fluid 14 / Finishing: AND Hairshaper 63


Stylist : Antonio Bardini Hair Stylist : Pierre Baltieri, Luigi Martini Andrzej Kawulok and Primoz Kersic for Kemon Color Concept : Kemon Technical Team Make-Up Artist : Fabrizio Bertoneri Models : Carlo Barassi, Alessandro Dell’Isola Gus Drake, Ginevra Pardi, Eugeniya Vasina and Liliya Zalunina Location : Studio P12 and Boscolo Hotel - Milano



The Making-Of The Kemon Collection : Modernist Future and Modernist Ethnic 2015

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The 2O15 Modernist Collection

MODERNIST ET photographed by Amedeo M.Turello


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...ONLY HE W H O D A R E S T R AV E L S


Des couleurs et atmosphères de la nature, littérature de voyage et nomadisme des appartenances. En une seule définition : futurisme ethnique. Dans la deuxième tendance de la collection The Italian Touch des touches archaïques et presque primordiales se mêlent en un style qui a le goût de la tradition revisitée sous une clé moderne : des rappels afro-asiatiques, centroaméricains et zen élégants et recherchés sont l’expression d’un nomadisme qui rappelle le voyage et le sentiment de liberté. Une tendance qui peut sembler en contraste avec le contexte contemporain 2.0, et pourtant un mix parfait de l’aspect matériel et introspectif du passé avec celui plus moderne et public du présent. Pour affirmer de façon solennelle que nous sommes aux prémices d’un futur dont nous sommes les pionniers et l’avant-garde. Un retour contemporain vers l’archaïque, avec l’Asie et l’Afrique comme protagonistes. Comme dans les dernières créations de Chanel et dans les collections classiques comme Hermès et Yves Saint Laurent: monsieur Yves a lui-même séjourné plusieurs fois au Maroc et en contact avec les tribus berbères; un amour véritable qu’était le sien pour le continent africain, jusqu’à donner vie à un Musée berbère au jardin Majorelle de Marrakech et en collectant avec son compagnon Pierre Bergé une incroyable collection d’antiquités, bijoux, photos, il y a quelques mois de cela au centre de l’exposition parisienne Femmes Berbères du Maroc proposée par leur fondation. La même Afrique choisie comme toile de fond pour ses espaces infinis et “ ce mix tribal si chargé en stimuli” dans la dernière campagne publicitaire du photographe Steve McCurry pour la ligne de lunettes Etnia Barcelona : un triomphe d’imprimés animaliers, des gros plans d’aborigènes avec des lunettes de soleil avec la savane en fond : “L’Afrique est le futur” dit McCurry, en choisissant comme décor à ses photographies la réserve naturelle de Lindberg Lodge, en Afrique du Sud. La cruise de Chanel pour le Printemps/Eté 2015 est emblématique du lieu choisi par Karl Lagerfeld : The Island à Dubaï est du pur futurisme ethnique. Tous assis par terre sur des coussins pour rappeler les campements nomades du désert, le tout dans une structure ultramoderne et dominant l’horizon spectaculaire de l’émirat. Des détails originaux et excentriques calibrés à des détails de style, motifs floraux, accessoires, formes amples et couleurs chaudes dans un orient toujours présent. Même dans le maquillage de princesse arabe. “Romantique, sans folklore, mon idée de l’Orient du 21ème siècle”, explique Lagerfeld, qui continue ainsi à développer la collection précédente de cet hiver, cruise présentée par Kaiser Karl dans un supermarché, et particulièrement riche au niveau des coiffures, avec différentes textures et applications de style sauvage, tresses et rastas. Même tendance pour la collection cruise Louis Vuitton Printemps/Eté 2015 signée pour la deuxième fois par Nicolas Ghesquière (et décrite comme un retour aux origines du luxe associé au voyage). Encore plus accentué chez Givenchy, où les formes, les couleurs et les imprimés ont une saveur ethnique forte : large utilisation de cuir et fourrures et propositions capillaires utilisant les tresses croisées sont un voyage inter culturel entre Japon, Afrique et Amérique. Une mode à la recherche d’influences et de styles de différentes cultures fuyant une mondialisation sauvage. Des robes aux coiffures, aux accessoires. Comme Olivier Rousteing pour Balmain la prochaine saison Printemps/Eté : détails en corde, colliers ethniques inspirés des Masai, maxi-ceintures et boucles d’oreilles de style hip-hop (avec Rihanna comme égérie). Design sculptural et voyage, couleurs de la terre mêlées à des nuances organiques, tonalités brillantes mais foncées à l’aspect naturel et une tendance au marron foncé, noisette, crème ou rouge foncé, les nuances les plus évidentes. Même les accessoires, utilisés de façon presque excessive, sont un mix de matière brute et de surfaces chromées ou à miroirs, capables de synthétiser l’âme ethnique et futuriste de la tendance. Tout comme le make-up, grâce à une large utilisation de bronze, or et argent. La mode capillaire dans ce sens représente un style moins strict et avec une plus grande liberté d’expression et des formes plus libres. Les têtes créent plus de volume ou sont allongées, proposant presque des turbans de cheveux ou des crêtes de mohicans, et dans certains cas les coiffures arborent des tresses et des textures alternatives, presque sauvages, mais toujours élégantes. Les nuances de référence sont les blonds cendrés ou glacés, les dorés et les tons de châtain. Un retour constant vers les origines qui regarde vers le futur, non sans s’être avant confronté au monde qui nous entoure. Surtout la beauté libre et intacte qui perdure.

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Color: NaYo 7.81 / Mechès: Lunex Ultra Cream / Toning: YoGreen 10.7 Styling: AND Liss Spray 15 / Finishing: AND Heat Spray 25 - AND Vamp Spray 44


Color: YoGreen 6.3 / Mechès: Lunex Ultra Cream / Toning: YoGreen 8.3 Styling: AND Magic Serum 26 - AND Haishaper 63 - AND Vol Foam 43 / Finishing: AND Vamp Spray 44


Styling: AND Body Fluid 14 / Finishing: AND Gelwax 45 - AND Shine Spray 06



Stylist : Antonio Bardini Hair Stylist : Angelo Labriola, Fabrizio Pandolfi Federica Trerè and Renè Wagner for Kemon Color Concept : Kemon Technical Team Make-Up Artist : Fabrizio Bertoneri Models : Silvia Bella, Annalisa Blaha Ivany Guzman, Kinga Mikos Valeria Sardone and Zach Vickers Location : Studio P12 and Straf Hotel - Milano

Color: Lunex Ultra Cream / Mechès: NaYo 10.78 / Toning: YoGreen 10.1 + 10.7 Styling: AND Magic Serum 26 - AND Liss Spray 15 / Finishing: AND Heat Spray 25 - AND Satin Paste 32



Kleuren en sferen van de natuur, reisliteratuur en nomadisme. In twee woorden: etnisch futurisme. Bij de tweede mood van de collectie The Italian Touch worden een archaïsche en quasi-primitieve stijl gemengd tot een bijna traditionele stijl in een modern jasje: elegante en chique Afro-Aziatische, Midden-Amerikaanse en zen-achtergronden geven uiting aan een nomadisme dat doet denken aan reizen en het vrijheidsgevoel dat daarbij hoort. Een mood die op het eerste gezicht in tegenstelling lijkt met de moderne context 2.0, maar die een perfecte mix is die het meest materische en introspectieve aspect van het verleden met het moderne en openbare van het heden mengt. Alsof het ons plechtig wil meedelen dat we ons aan het begin van de toekomst bevinden en dat we er voorhoede en pioniers van zijn. Een moderne terugkeer naar het archaïsche, met Azië en Afrika in de hoofdrol. Een voorbeeld vormen de laatste creaties van Chanel en de collecties van de klassieken zoals Hermès en Yves Saint Laurent: juist monsieur Yves verbleef meerdere malen in Marokko waar hij contact onderhield met de Berbers; hij voelde echte liefde voor het Afrikaanse continent, zo veel dat hij een Musée berbère oprichtte in de tuin Majorelle van Marrakech en met zijn levensgezel Pierre Bergé verzamelde hij een ongelofelijke collectie oude handwerken, juwelen en foto's, die slechts enkele maanden geleden het centrum vormde van de laatste belangrijke Parijse tentoonstelling Femmes Berbères du Maroc, georganiseerd door hun stichting. Datzelfde Afrika dat als achtergrond is gekozen vanwege zijn oneindige ruimte en “de stimulerende tribale mix” in de laatste reclamecampagne van de fotograaf Steve McCurry voor de brillenlijn Etnia Barcelona: een triomf van animalier - patronen, inheemsen op de voorgrond met zonnebrillen en de savanne op de achtergrond: “Afrika is de toekomst” zegt McCurry als hij als locatie voor zijn foto's het natuurreservaat van Lindberg Lodge in Zuid-Afrika kiest. De cruise van Chanel voor de lente/zomercollectie 2015 is emblematisch voor de door Karl Lagerfeld gekozen locatie: The Island in Dubai is puur etnisch futurisme. Gezeten op kussens op de grond wat doet denken aan een nomadenkamp in de woestijn, maar in een ultramoderne structuur met uitzicht op de spectaculaire skyline van het Emiraat. Originele en excentrieke details afgestemd op stijlvolle elementen, bloemmotieven, accessoires, wijde vormen en warme kleuren in een steeds aanwezig Oosten. Ook bij de truc met Arabische prinsessen. “Romantisch, zonder folkloristische trekjes, dat is mijn idee van het Oosten van de 21e eeuw”, zo zegt Lagerfeld, die op deze manier de vorige collectie van afgelopen winter voortzet en ontwikkeld, cruise door Kaiser Karl gepresenteerd in een supermarkt, en die zeer rijk is aan aanknopingspunten voor kapsels met verschillende texturen en toepassingen in de primitieve stijl van vlechtjes en rasta. Dezelfde mood wordt opgepakt in de cruise-collectie van Louis Vuitton voor de lente/zomer 2015 voor de tweede keer verzorgd door Nicolas Ghesquière (en beschreven als een terugkeer naar de oorsprong van de luxe in combinatie met het reisconcept). Givenchy is nog duidelijker: vormen, kleuren en motieven hebben een sterke etnische achtergrond. Het veelvuldige gebruik van huiden en bont en haar met onderling gekruiste vlechten zijn een interculturele reis tussen Japan, Afrika en Amerika. Mode die op zoek is naar invloeden en stijlen uit verschillende culturen die ontsnapt zijn aan de wild om zich heen grijpende globalisering. Kleding, kapsels en accessoires. En ook Olivier Rousteing voor Balmain de komende lente/zomer: details met koorden, etnische colliers die geïnspireerd zijn op de Masaï, maxiriemen en oorbellen in hiphopstijl (met Rihanna als testimonial). Strak design, reizen, aardekleuren met organische kleurschakeringen, glanzende, maar donkere en natuurlijk uitziende kleuren: de trend is donkerbruin, hazelnoot, crèmekleur of donkerrood, dat zijn de meest duidelijke nuances. Ook de op een bijna overdreven manier gebruikte accessoires vormen een mix van ruwe materialen en verchroomde of spiegelgladde oppervlakken die de etnische en futuristische ziel van de mood samenvatten. En ook de make-up, dankzij het veelvuldige gebruik van bronzen, gouden en zilveren schijnsels. De haarmode presenteert in deze zin een minder strakke stijl met meer vrijheid voor expressie en vrijere vormen. Het hoofd creëert meer volume aan de zijkant of is langer gemaakt, bijna als een tulband van haar of een Mohikaanse hanenkam. In sommige gevallen worden de kapsels gekenmerkt door vlechtjes en alternatieve texturen, bijna primitief, maar altijd elegant. De referentienuances zijn asblond of ijs, goudtinten en bruine kleuren. Een constante terugkeer naar de oorsprong die naar de toekomst kijkt, maar niet voordat we ons hebben geconfronteerd met de ons omringende wereld. Vooral met de vrije en zuivere schoonheid die ervan overblijft.

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Color: Lunex Ultra Cream / Mechès: NaYo 10.78 / Toning: YoGreen 10.1 + 10.7 Styling: AND Magic Serum 26 - AND Liss Spray 15 / Finishing: AND Heat Spray 25 - AND Satin Paste 32


Styling: AND Tonic Cream 33 / Finishing: AND Vol Powder 42 - AND Vamp spray 44


Color: YoGreen 6.3 / Mechès: Lunex Ultra Cream / Toning: YoGreen 8.3 Styling: AND Magic Serum 26 - AND Haishaper 63 - AND Vol Foam 43 / Finishing: AND Vamp Spray 44


Styling: AND Tonic Cream 33 / Finishing: AND Vol Powder 42 - AND Vamp spray 44



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Styling: AND Magic Serum 26 / Finishing: AND Vamp Spray 44


Styling: AND Body Fluid 14 / Finishing: AND Gelwax 45 - AND Shine Spray 06


Styling: AND Magic Serum 26 / Finishing: AND Vamp Spray 44


Color: NaYo 7.81 / Mechès: Lunex Ultra Cream / Toning: YoGreen 10.7 Styling: AND Liss Spray 15 / Finishing: AND Heat Spray 25 - AND Vamp Spray 44



Styling: AND Body Fluid 14 / Finishing: AND Gelwax 45 - AND Shine Spray 06


Color: YoGreen 6.3 / Mechès: Lunex Ultra Cream / Toning: YoGreen 8.3 Styling: AND Magic Serum 26 - AND Haishaper 63 - AND Vol Foam 43 / Finishing: AND Vamp Spray 44



Styling: AND Tonic Cream 33 / Finishing: AND Vol Powder 42 - AND Vamp spray 44


PHOTO COURTESY MARIO TRAVE

Ma carrière a suivi un parcours inverse par rapport à la norme car j’ai démarré comme petit capitaliste désagréable dans une grande entreprise où je me suis affirmé avec énergie, en faisant le lèche-bottes et d’un côté, arrivé à 25 ans, je me suis rendu compte que je détestais cette vie. Je devais trouver un autre chemin... - Bruce Chatwin

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Bruce Chatwin Je ne raconte pas d’impressions, juste des choses que j’ai vues... Alessandro Di Giacomo

“Le vrai domicile de l’homme n’est pas une maison mais la route, et la vie elle-même est un voyage à faire à pied”. Bruce Chatwin est né en 1940, en pleine Deuxième Guerre Mondiale, dans une famille aisée de Sheffield, Angleterre. Déjà enfant il manifeste un grand intérêt pour la géographie et la littérature. A la fin du lycée il arrête ses études et commence une carrière à succès chez Sotheby’s. C’est ainsi que Bruce Chatwin abandonne son travail d’expert en art expressionniste et commence à faire le tour du monde avec son calepin Moleskine et un appareil photo. “L’unique véritable voyage vers la découverte ne consiste pas en la recherche de nouveaux paysages, mais d’un nouveau regard” (Marcel Proust). Presque frappé de cécité par un syndrome de Stendhal, un matin il se réveille aveugle à cause de tout cet art, et un oculiste le rassura : il n’y avait aucun problème avec ses yeux, il lui conseilla d’arrêter de regarder les tableaux de si près mais plutôt de regarder l’horizon”. En 1973 il est embauché au Sunday Times et commence à faire le tour du monde. Sans jamais s’arrêter. “Pourquoi est-ce que je deviens agité après un mois au même endroit, insupportable après deux ?” (Dans L’alternative nomade – Lettres 1948-1989). Le mal-être provoqué par l’immobilisme et la routine opposés à sa légèreté inédite dans la description de lieux et de personnes. “Ne m’appelez pas écrivain de voyage, je ne raconte pas d’impressions, uniquement des choses que j’aie vues”. En racontant leur âme et essence, avec son visage de Che Guevara blanc, le charme du vagabond et sa mort jeune, il devient immédiatement un mythe. Et avec lui revient la mode de la littérature de voyage : Afghanistan et Afrique, Australie, Tibet, Chine, Union Soviétique… Il va de par le monde en démontrant une grande facilité et un bonheur de l’écriture : ses reportages sont à la fois des réflexions intérieures, des journaux de bord et des analyses anthropologiques. Explorateur, ethnologue, anthropologue, photographe, archéologue et journaliste, Chatwin s’est fait aimer pas seulement pour ce qu’il a écrit, mais pour la joie avec laquelle il l’a fait. Quand il interviewe à Paris l’architecte Eileen Gray il remarque dans son bureau une carte de la Patagonie. “J’ai toujours souhaité y aller”, lui dit-elle. “Moi aussi”, répond-il, “Allez-y, à ma place”. Il part aussitôt et après six mois passés en Amérique du sud il revient avec son récit-symbole de tous les voyages, En Patagonie, son premier livre, roman, essai philosophique et compte-rendu à la fois, encore aujourd’hui un best-seller (depuis des centaines de rééditions et des millions d’exemplaires vendus dans le monde entier). Une écriture puissante, un récit, une histoire, une anthropologie et un reportage photographique. Dandy et mystique, son existence reste errante et calquée sur les nomades, presqu’une obsession : “Ce qui m’intéressait le plus était les individus hors de la classification archéologique, les nomades, qui avaient laissé des traces sur le terrain et n’avaient pas construit de pyramides”. Amoureux d’une vie errante et diseur d’histoire moderne, dans ses récits il utilisait les traditions et le passé pour créer des mythes futurs. Jusqu’aux titres de ses œuvres : Le chant des pistes, Anatomie de l’errance, Qu’est-ce que je fais là?... “Oxymore vivante: un gay qui se maria, un nomade très lié à Londres, fils aîné d’un petit avocat de Birmingham qui voulut être citoyen du monde, collectionneur de tout et propriétaire de rien, austère et excessif, solitaire et sociable, indifférent au peu de confort du désert et pourtant fou de robes de chambre en soie, tranquille avec un sac à dos ou parfois accompagné de bagages que Murray Bail comparait à ceux de Greta Garbo, poète des oubliés de la terre et pourtant ami des Guggenheim, travailliste passionné par l’héraldique” (Francesco Battistini, Sette). Atteint du sida à la fin des années 80, il passe ses derniers mois de vie à Nice où il meurt à 48 ans. Voici comment l’écrivain iranien Salman Rushdie se souvient de lui à son enterrement, le jour même où il est frappé d’une fatwa de Khomeini pour ses versets sataniques : “Nous avons traversé l’Australie ensemble, je lui enviais cette idée de lire les sentiers une partition, des spaghettis d’Iliade et d’Odyssée”. “Ce n’est pas un écrivain mais un état d’esprit qui s’est fait un sac à dos en cuir, pieds, yeux et vision du monde” (Marcello Veneziani, il Giornale). Seul celui qui ose voyage.

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PHOTO COURTESY MARIO TRAVE

Mijn carrière heeft een omgekeerd traject gevolgd ten opzichte van de norm. Ik ben namelijk als kleine, akelige kapitalist begonnen in een groot bedrijf waar ik voortreffelijk naam heb gemaakt door de hielenlikker uit te hangen en opeens, toen ik vijfentwintig was, bedacht ik dat ik elk moment van dat leven haatte. Ik moest een andere weg vinden... - Bruce Chatwin

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Bruce Chatwin Ik beschrijf geen indrukken, alleen maar dingen die ik gezien heb...

“Het echte huis van de mens is geen huis, maar de straat. Het leven zelf is een reis die te voet moet worden afgelegd”. Bruce Chatwin werd geboren in 1940, tijdens de tweede wereldoorlog, in een welgestelde familie in Sheffield, Engeland. Als kind al toonde hij grote interesse voor aardrijkskunde en literatuur. Na het college zette hij zijn studie niet voort en begon hij met succes te werken bij Sotheby’s. Zo liet Bruce Chatwin zijn werk als kunstkenner van impressionistische kunst achter zich en begon hij door de wereld te reizen met een Moleskine-notitieboekje en een fototoestel. “De ware ontdekkingsreis is geen speurtocht naar nieuwe landschappen, maar het waarnemen met nieuwe ogen” (Marcel Proust). Het was bijna als een Stendhal-syndroom van blindheid, toen hij nog bij Sotheby’s werkte en op een ochtend blind wakker werd door zo veel kunst. Een oogarts stelt hem gerust: hij had geen probleem aan zijn ogen, maar hij werd geadviseerd om de schilderijen niet meer van zo dicht bij te bekijken, maar liever naar de horizon te kijken”. In 1973 werd hij door de Sunday Times aangenomen en begon hij de wereld rond te reizen. Zonder ooit nog te stoppen. “Waarom word ik onrustig na een maand op dezelfde plek en is het onverdraaglijk na twee maanden?” (in L’alternativa nomade - Lettere 1948-1989). De malaise van kalmte en routine in tegenstelling tot een ongekende lichtheid in de beschrijvingen van plaatsen en personen. “Noem me geen reisschrijver, ik beschrijf geen indrukken: alleen maar dingen die ik gezien heb”. Met zijn gezicht van een witte Che Guevara vertelt hij over de ziel en de essentie ervan, waardoor de charme van het zwerversbestaan en het jong sterven meteen een mythe worden. En met hem keert de reisliteratuur weer sterk terug: Afghanistan en Afrika, Australië, Tibet, China, de Sovjet-Unie… Hij trok door de wereld en liet het grote gemak en de blijdschap van zijn schrijven zien: zijn reportages waren tegelijkertijd gedachten, dagboeken en antropologische analyses. Ontdekker, etnoloog, antropoloog, fotograaf, archeoloog en journalist, er werd niet alleen van Chatwin gehouden om dat wat hij schreef, maar ook om de vreugde waarmee hij schreef. Toen hij in Parijs de architect Eillen Gray interviewde, zag hij in haar studio een kaart van Patagonië. “Daar heb ik altijd al naartoe willen gaan”, zei hij haar. “Ik ook”, antwoordde zij, “Ga er in mijn plaats heen”. Hij vertrok in een impuls en uit de zes maanden in Zuid-Amerika is het symbool-verhaal van alle reizen voorgekomen, In Patagonië, zijn eerste boek, dat tegelijk een roman, filosofisch essay en een samenvatting is en dat tot op de dag van vandaag een bestseller is (sindsdien zijn honderden herdrukken verschenen en miljoenen exemplaren in de hele wereld verkocht). Een krachtige schrijfstijl, tegelijk verhaal, geschiedenis, antropologie en fotografische reportage. Zijn dandy, mystieke bestaan blijft onrustig en gemodelleerd naar de nomaden, bijna een obsessie: “Dat wat me het meest interesseerde, waren de individuen die aan de archeologische indeling ontsnapt waren, de nomaden die sporen hadden achtergelaten en geen piramides hadden gebouwd”. Hij hield van een zwerversbestaan en was een moderne straatzanger. Zijn verhalen haalde hij uit de tradities en het verleden om toekomstige mythen te scheppen. Dat begon al met de titels van zijn werken: De gezongen aarde, Anatomie van de rusteloosheid, Wat doe ik hier?... “Hij was een levende oxymoron: een gay die trouwde, een nomade die erg aan Londen gehecht was, eerstgeborene van een kleine advocaat uit Birmingham die een wereldburger wilde zijn, verzamelaar van alles en eigenaar van niets, sober en excessief, solitair en sociaal, onverschillig voor het ongemak van de woestijn, maar ook gek op zijden kamerjassen, comfortabel met zijn rugzak en soms in het gezelschap van bagage die Murray Bail vergeleek met die van Greta Garbo, dichter van de laatsten van de aarde en ondertussen vriend van de Guggenheimers, aanhanger van de Labourpartijj en tegelijk liefhebber van heraldiek” (Francesco Battistini, Sette). Aan het eind van de jaren 80 kreeg hij AIDS en in de laatste maanden van zijn leven verhuisde hij naar Nice waar hij op 48-jarige leeftijd stierf. Zo herinnerde de Iraanse schrijver Salman Rushdie hem op zijn begrafenis, dezelfde dag dat Khomeini een fatwa tegen hem uitsprak voor zijn Satanische verzen: “We hadden samen Australië doorkruist, ik beneed hem om het idee om de paden als een partituur te lezen, heel veel spaghetti van de Ilias en de Odyssee”. “Hij is geen schrijver, maar een gemoedstoestand die een leren rugtas, voeten, ogen en een visie op de wereld is geworden” (Marcello Veneziani, il Giornale). Alleen de moedigen reizen.

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De eeuwige lichtheid van de materie

“De beeldhouwer Giuseppe Capitano beheerst zijn gereedschappen met zijn gedachten, maar zonder er de interne ademhaling van te onderdrukken. De jonge kunstenaar heeft begrepen dat het huis van het beeldhouwwerk zijn omtrek vindt in het frontale oppervlak. Hier komen diepgang, interne ogen, spleten en geheime hoeken samen die de ruimte en tijd van het huis van de kunst aangeven” (Achille Bonito Oliva).

Giuseppe Capitano werd geboren in Campobasso in 1974. Hij werkt vooral met natuurlijke materialen en technieken, modelleert schitterende beeldhouwwerken van hennep, soms samen met steen of marmer, en hij tekent vaak op papier. Een duidelijk kenmerk van zijn persoonlijkheid is dat hij altijd op een emotioneel vlak en echt wil blijven: “Als iets je raakt, dan staat het dicht bij je”. Onder de vele tentoonstellingen, een persoonlijke expositie in het Mart - Museum van de Moderne Kunst van Trento en Rovereto, en een collectieve expositie bij de 54e Biënnale van Moderne Kunst van Venetië voor de 150e verjaardag van de eenheid van Italië. De kunstenaar heeft zijn studio in Rome waar hij werkt in de wijk San Lorenza. Aanvankelijk was het een 'kapsel', daarna kwam de rest: “Hennep is een materiaal dat ik in het begin als haar gebruikte op een beeldhouwwerk van een hoofd, zo ben ik begonnen om het als oppervlak te behandelen”. De grote kunstcriticus Achille Bonito Oliva definieert zijn werken, “Een onbepleisterd huis, het psychomentale beeldhouwwerk van Capitano ziet er niet van af om erin te wonen en ontdoet zich niet van de materie”. De papegaai, de wolf, hoofden, haardossen, de hand die de draden van het lot vasthoudt, het blad... Metalen structuren bekleed met hennep, het echte leer van zijn werken, die nooit standaard zijn, omdat “Elk werk op zich staat. De uniekheid is fundamenteel, omdat alleen de uniekheid de handeling behelst. Een herhaalde handeling is gedegradeerd, leeg”. In zijn beeldhouwwerken is de touch altijd harmonieus, beheerst maar licht.

Licht als in Qualcosa di giallo, zijn tentoonstelling in het Mart van Rovereto, beeldhouwwerken en installaties die vorm krijgen door de vereniging van twee elementen, “het ene vertegenwoordigt een bredere, niet menselijke tijdschaal, het marmer; het ander, de citroen, een seizoensvrucht, als de onzekerheid van de toekomst. De vereniging van deze twee elementen werpt een elementaire tijdelijkheid omver, namelijk die van de duurzaamheid. Alleen dat wat hard is blijft; en daarmee wil ik het feit symboliseren dat het leven het wint van het niet-leven, het organische van het anorganische”. De waarde van het bestaan brengt hij met zachtheid in herinnering: “We wegen de dingen op basis van het niet-leven, maar het leven en de tijdelijkheid zijn een waarde”. De betovering van een kunstwerk als noodzaak voor de kunstenaar ontstaat in zijn geval “uit een utopische behoefte om onbezielde voorwerpen leven in te blazen. Elke kunstenaar is een alchimist, ook de schilder die de pigmenten aanraakt, achter elk kunstwerk bevindt zich altijd een veranderingsproces. En deze verandering is nog interessanter wanneer dit geen verhaal is, maar wanneer het zich manifesteert als effect, resultaat, en niet als een traject met een finish”. Giuseppe Capitano beleeft op deze manier de genesis en het werk van zijn kunstwerken. De eenvoudige materialen die hij gebruikt en die een oude en tegelijk moderne wereld oproepen, worden door hem met lichtheid gemodelleerd en in harmonie gebracht met zijn ziel en met onze tijd. “Alles is met de hand gemaakt, met de afstanden van één hand die de blik kan vangen. Symmetrie en proportie dragen de installatie en leggen zo de nadruk op het bestaan van een delicaat ontwerp dat het uitvoeringsproces begeleidt. Het lichaam en de geest vormen het voetstuk van dit beeldhouwwerk. Dat een lichaam en een concept heeft” (Achille Bonito Oliva). Vorm en inhoud, in de perfecte harmonie die ontstaat tussen de werken en de omgeving waarin ze zijn geplaatst. Daar neergezet om te worden bewonderd.

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Giuseppe Capitano L’éternelle légèreté de la matière Alessandro Di Giacomo

“Le sculpteur Giuseppe Capitano contrôle ses outils avec son esprit mais sans réprimer la respiration interne qui en règle le fonctionnement. Le jeune artiste a compris que la maison de la sculpture exerce son périmètre dans la frontalité des surfaces. Ici toutes les épaisseurs se condensent, les yeux internes, les interstices et les coins secrets qui dénotent la spatialité et la temporalité de la demeure de l’art” (Achille Bonito Oliva). Giuseppe Capitano est né à Campobasso en 1974. Il travaille surtout en utilisant des matériaux et des techniques naturelles, modèle de superbes sculptures de chanvre, parfois avec de la pierre ou du marbre, et dessine souvent sur papier. Un trait évident de sa personnalité et l’importance de toujours conserver un aspect émotionnel et vrai : “Si une chose te touche elle t’est proche”. Parmi ses nombreuses expositions, une personnelle au Mart – Musée d’art contemporain de Trente et Rovereto, et une collective à la 54ème Biennale d’Art contemporain de Venise pour le 150ème anniversaire de l’Unité italienne. Artiste, il a son atelier à Rome, où il habite dans le quartier de San Lorenzo. Au départ c’était “une coiffure”, puis tout le reste est arrivé : “Le chanvre est une matière que j’ai commencé à utiliser comme des cheveux sur la sculpture d’une tête, et c’est ainsi que j’ai commencé à la travailler comme surface”. Le grand critique Achille Bonito Oliva définit ses œuvres, “Une maison avec vue, la sculpture psycho-mentale de Capitano ne renonce pas à l’habiter et n’évacue pas la matière ”. Le perroquet, le loup, les têtes, les chevelures, la main qui tient les fils du destin, la feuille… Des structures métalliques revêtues de chanvre, la véritable peau de ses œuvres, qui ne sont jamais des séries car “Chaque œuvre suffit à elle-même. La singularité est fondamentale car elle seule contient le geste. Le geste répété est annihilé, vidé”. En revanche, dans les structures la touche est toujours harmonieuse, contrôlée mais légère.

Légère comme dans Quelque chose de jaune, son exposition au Mart de Rovereto, sculptures e installations qui prennent forme de l’union de deux éléments, “l’un qui représente une échelle de temps plus large, non humaine, le marbre ; l’autre le citron, un fruit de saison, comme la précarité du devenir. L’union de ces deux éléments souligne une temporalité élémentaire qui est celle de la permanence. Seul ce qui est dur résisterait ; c’est comme si avec ça je voulais symboliser le fait que la vie l’emporte sur la non-vie, l’organique sur le non-organique”. Pour rappeler en douceur la valeur de l’existence : “Nous pesons les choses en fonction de la non-vie, mais au contraire la vie et la temporalité sont une valeur”. La magie de l’œuvre d’art comme nécessité pour l’artiste, dans son cas “nait d’un besoin utopique de donner vie à des objets inanimés. Chaque artiste est un alchimiste, même le peintre qui touche les pigments, derrière une œuvre il y a toujours un processus de transformation. Et cette transformation est encore plus intéressante quand elle n’est pas racontée, mais se manifeste comme un effet, un résultat et non comme un parcours”. Giuseppe Capitano vit ainsi la genèse et la réalisation de ses œuvres, et en utilisant des matériaux simples qui rappellent un monde archaïque et moderne à la fois, il modèle avec légèreté en les harmonisant avec son âme et notre époque. “Tout est fabriqué à la main, avec les distances d’une main capable d’impliquer le regard. Symétrie et proportion régissent l’installation, mettent en avant l’existence d’un projet doux qui accompagne le processus exécutif. Le corps et l’esprit président la fondation de cette sculpture. Ce qui a un corps est un concept” (Achille Bonito Oliva). Forme et substance, dans l’harmonie parfaite qui se créé entre ses œuvres et l’environnement où elles se trouvent. Exposées là pour être admirées.

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Hotel Straf La fusion élégante de design italien et l'art contemporain

“Se détacher du sérieux habituel et impersonnel des hôtels”, une des exigences qui ont mené l’architecte et designer d’intérieur Vincenzo De Cotiis dans la conception et la réalisation du Straf Milano. Le lieu de la séance photographique de la deuxième tendance de la collection The Italian Touch n’est pas seulement un espace élégant et futuriste, mais la fusion parfaite entre art et design contemporain avec une structure hôtelière de luxe. “J’imagine le Straf presque comme une installation, un concept d’où je suis parti pour le choix des matériaux aux références multiples à des courants artistiques contemporains comme l’Arte povera, tandis que la façon de les traiter appartient à une méthodologie de conception profondément liée à l’éthique/esthétique qui découle de l’utilisation et de la mise en situation de nouveaux contextes, d’objets et de composants de récupération”, c’est ainsi que De Cotiis en décrit l’atmosphère particulière. Intérieurs minimalistes, ambiances avec peu d’éléments mais qui font beaucoup d’effet et espaces et ameublements réalisés de manière artisanale, le Straf est proche d’une œuvre d’art pour son côté unique et exclusif. Les matériaux associés selon deux fils conducteurs principaux, en ardoise ou bien en ciment associé au laiton bruni, avec la présence de parois et de miroirs qui multiplient de façon virtuelle les espaces servent de fond idéal au style ethnico-futuriste de la collection. Ainsi, le ciment utilisé pour les sols et les escaliers, le laiton oxydé, l’ardoise coupée brute, la gaze vieillie et déchirée à la main qui rappelle presque l’œuvre d’Alberto Burri, offrent une atmosphère chaude malgré les matériaux durs et de provenance industrielle. Car chaque détail, chaque finition subit une élaboration sophistiquée. Un joyau dont tous peuvent profiter, un espace avec le Bar Straf encore plus ouvert sur la ville, fenêtre des tendances milanaises et européennes, avec les expositions, installations et dj-set. Des objets de récupération comme le grand lampadaire en plexiglas vert pomme des années 70, les panneaux profilés en fibre de verre recyclée avec lentilles optiques incrustées, les tabourets et le divan vintage en cuir marron cohabitent dans une atmosphère toujours vivante et vibrante, à vocation clairement internationale et avec des touches de style sublimes. Une œuvre d’art qui correspond parfaitement au besoin d’une utilisation évoluée et qui veut se trouver à son aise dans un environnement sophistiqué : chaque lumière, couleur, matière du Straf Milano est conçue pour créer une atmosphère unique. Les personnes et les espaces, les volumes, les ambiances. Comme dans une installation d’art contemporain.

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Boscolo Milano Cinq étoiles de naissance et devenu tendance...

“Une simple histoire d’amour dans la ville des rêves”. Comme le réalisateur David Lynch décrit son chef d’œuvre Mulholland Drive, voici le lieu choisi pour la première tendance de la collection The Italian Touch sert d’écrin à un élégant shooting photographique dans un autre espace, qui mêle élégance, art et style italien. On dirait qu’on se trouve à dans le Los Angeles de David Lynch et pas à Milan ou retirés dans une œuvre de Cheyco Leidman. Boscolo Milan – Autograph Collection by Marriott dicte un nouveau rapport entre luxe et contemporain, conçu comme une référence et un lieu de rencontre, 50% de ses espaces sont publics, tout comme si la métropole se fondait à l’intérieur. Il n’y a pas deux chambres identiques. Style, art et design italien sur le corso Matteotti et dans le cœur du quadrilatère de la mode milanaise, à deux pas de la via Montenapoleone et de la via della Spiga, Boscolo n’est pas un hôtel 5 étoiles classiques : cuisine chic ouverte 24 heures sur 24, Spa jusqu’à minuit, une zone consacrée à des expositions d’art. Des lignes recherchées, des couleurs chaudes, une atmosphère cool. Né d’un plan de restructuration par Italo Rota d’un bâtiment des années Vingt, sa vocation de contemporary hotel qui amplifie la perfection classique d’un espace de luxe en exprimant une conception innovante du rapport entre beauté et contemporain. Lieu de rencontre et de communication, ses deux grandes baies vitrées donnant sur la rue sont une porte ouverte sur la ville comme lieu où l’on trouve les plus prestigieuses initiatives culturelles et tendance du Milan de la mode et du design, des lignes strictes d’Armani et sexual-chic de Gucci. On peut lire sur la page d’accueil du site, “Cinq étoiles de naissance”. Et devenu tendance.

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Kemon et Wild Beauty AG Le professionnalisme au style italien qui plait aux allemands

Wild Beauty AG, entreprise allemande qui distribue en Italie les marques leader dédiées au marché professionnel des coiffeurs, est depuis quelques années le partenaire de l’Association Centrale des Coiffeurs allemands. Cette collaboration s’est enrichie quand Kemon est allée s’ajouter aux marques prestigieuses qui font partie du portefeuille de Wild Beauty AG. Le choix d’intégrer Kemon à ses partenaires commerciaux a été dicté par le fait qu’ils ont reconnu dans l’entreprise italienne le mérite de développer et produire des produits professionnels possédant un niveau de qualité élevé, en termes de performances aussi bien que de durabilité. Mais pas seulement, Wild Beauty AG a également choisi de collaborer avec Kemon car en Allemagne ils sont certains que ce nouveau partenariat garantira aux coiffeurs allemands une possibilité de développer leur professionnalisme, grâce à ce qui a été défini comme un excellent système de formation stylistique, technique et de gestion du salon. Noah et Reinhold Wild ont communiqué à Rainer Röhr (président de de l’Association Centrale des Coiffeurs allemands), leur enthousiasme à l’idée de poursuivre la collaboration avec cette association importante, forts de ce que Kemon apporte en termes de professionnalisme et de style. M. Röhr s’est déclaré très satisfait, considérant Kemon comme un partenaire stratégique, capable d’offrir des normes élevées de qualité et d’innovation: un mélange parfait en mesure de garantir un soutien spécial à tous les coiffeurs allemands.

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Kemon Days Le professionnalisme dans le style italien qui fait appel aux Allemands Kemon Marketing

Des spectacles, de la musique, des défilés et des nouvelles tendances entre le Palais des Congres de Riccione et la discothèque Altromondo. Les 30 et 31 mars derniers la riviera romagnole a de nouveau accueilli les Kemon Days, un événement unique en son genre depuis près de vingt ans: deux journées à thème avec les shows de grands hair-stylist italiens et internationaux annoncés et invités surprise, pendant la fête, la présentation atypique de la Evolution Collection The Italian Touch avec laquelle a été approfondi pour le printemps /été 2014 la tendance Grunge déjà présentée dans la Master Collection en septembre dernier. Mille personnes entre les spectateurs, le staff, les spectacles et les organisateurs ; invités venus d’Europe, d’Asie, du Moyen et extrême orient ; presque dix show sur la scène du Palais des congrès de Riccione avec la soirée à la discothèque Altromondo Studio’s. Voici certains chiffres de la 19ème édition des Kemon Days, un succès public et des spectacles qui ont à nouveau exposé sur la riviera romagnole l’excellence du hair styling italien de Kemon devant le monde entier, l’événement le plus important de l’année pour la société, qui nous donne rendez-vous en 2015. Il s’agira de l’édition des vingt ans : deux décennies de Kemon Days, de l’excellence du hair styling italien dans le monde.

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Events www.kemon.it

FORUM DEL PARRUCCHIERE ECCELLENTE

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COSMOPROF

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KEMON DAYS

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NOVEMBRE 2014

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Programma indicativo suscettibile di possibili modifiche ed aggiornamenti. Please note that this program is subject to changes with-out prior notice.

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10 nuove nuances

10 new cool shades



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