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metamorphose du cube par kevin botchar université de montréal
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generic city par kevin botchar université de montréal
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maison pour collectionneur par kevin botchar université de montréal
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logements collectifs par kevin botchar, virginie toutant université de montréal
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réesille solaire par kevin botchar, pierre-olivier jacques, audrey touchette, carlo tadeo, antoine marcheterre, jérôme codère université de montréal
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bibliotheque saul bellow par kevin botchar, pierre-olivier jacques université de montréal
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urbn a==- peel . charrette CCA par kevin botchar, françois-luc giraldeau, philippe laflèche, erick soulière, marc-andré laniel charrette 2012 du CCA
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le bonheur est dans le prée par l’atelier barda (patrick morand, antonio di bacco, cécile combelle, julien pinard), fabien lasserre, kevin botchar, pierre-olivier jacques concours d’idées en design urbain : pôle du quartier latin, montréal ville unesco de design gagnant du prix du public
kevin botchar 48 rue Trottier, Gatineau, Québec, J8R 2K2 kevin.botchar@gmail.com Étudiant en architecture Université de Montréal
etudes
emplois
competences
2012 - 2013 (actuel)
Été 2012
Langues écrites et parlées
Échange étudiant École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville (ENSAPB) Paris, France
2010 à aujourd’hui
Troisième année Baccalauréat en architecture Université de Montréal Graduation: Juin 2013 Moyenne cumulative : 4.0
2007 - 2010
Technologie de l’architecture (option stage co-op) La Cité Collégiale, Ottawa, On Diplôme collégiale avec distinction Moyenne cumulative : 3.9
2007
Diplôme d’études secondaires École secondaire du Versant, Gatineau, Qc 3 ans en art plastique à la Polyvalente Nicolas-Gatineau
Stagiaire en architecture Julien Bélanger Carrière Architectes Montréal, Québec
Co-fondateur de am_wrkshp. Architectural movement workshop est un collectif composé de jeunes étudiants en architecture de l’Université de Montréal explorant le domaine de l’architecture par le biais de concours publics et de petits projets.
Informatique
Relevés de site, dessins préliminaire, dessins d’exécution, details, correction de dessins, diverses tâches administratives et suivi de projets
Word, Excel, Powerpoint, Adobe Photoshop, Adobe Illustrator, Adobe Indesign, Autocad, revit architecture, maxxon cinema 4d, Google Sketchup, Maxwell renderer
Septembre 2011 à decembre 2011
Construction
Assistant au chargé de cours Université de Montréal, École d’architecture Montreal, Quebec Assistance aux étudiants pour les travaux pratiques de design graphique (informatisé ou manuel), dessins techniques à la main (perspectives, plans, coupes, élévations) et les maquettes
Été 2011
Stagiaire en architecture Gordon MacKenzie Architect Vancouver, Colombie-Britannique Design commercial, dessins d’exécutions, details, modélisation, rendus, dessins à la main levée, design intérieur, travail administratif et personnalisation de l’environnement d’Autocad
experience connexe Collectif étudiant
Français (maternelle) et anglais
Lecture de plans, système métrique et impérial, structure et détails en ossature de bois, acier et béton, détails de construction.
Conception
Dessins d’exécution, dessins d’implantation, maquette de travail et de présentation, design graphique et croquis à main levée.
affiliation scolaire Journal étudiant
Designer graphique et journaliste pour #codex à l’Université de Montréal. #codex est un journal étudiant cynico-romantique contenant des histoires comiques de la vie quotidienne annexées à des manifestes graphiques pour divertir et enseigner aux étudiants la culture architecturale.
concours Novembre 2009 à juillet 2010
Étudiant - Technologue en architecture Patrimoine Canadien, Planification et design Gatineau, Québec Mise-à-jour et entretient des plans d’aménagement, relevés de sites, personnalisation d’Autocad et service à la clientèle
Concours d’idées en design urbain : pôle du quartier latin
Collaboration entre l’Atelier Barda (Patrick Morand, Cécile Combelle, Antonio Di Bacco, Julien Pinard), Fabien Lasserre, Pierre-Olivier Jacques et Kevin Botchar Prix du Choix du Public
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Réflexion et exploration sous la thématique de l’éclatement de la boîte, thème à l’origine des explorations les plus fascinantes de l’architecture moderne. Cet exercice consistant à générer un dispositif temporaire, habitable et appropriable, tant à l’échelle humaine et intime qu’à l’échelle territoriale et publique, par l’entremise d’une décomposition et recomposition formelle. Débutant par une masse cubique de 2.5 mètres d’arête, une série d’opérations telles que le découpage, la soustraction, le glissement et la rotation pouvaient être employées afin de décomposer et déformer le cube. Sans oublier que ces mouvements devaient
MÉETAMORPHOSE DU cube être complètement réversible afin de recomposer le cube une fois ouvert. Pour ce projet, les intentions étaients de créer un espace autant extérieur qu’intérieur en décomposant le cube à son maximum pour s’approprier le site de façon significative. Il était capital de créer un dispositif dynamique et mouvementé. Une intéraction accentuée avec les usagés, où ils pouvaient y laisser leurs traces de personnalité et leur humeur, est au coeur de l’exploration ; une architecture modulaire, parlante, personnalisable et personnalisée où l’usagé est maître de soi et de son expérience architecturale.
axonométrie
élévation
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axonométrie
coupe longitudinale
coupe longitudinale
coupe longitudinale
coupe longitudinale
coupe longitudinale
photo maquette
photo maquette
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Réflexion critique sur la maison de banlieue à travers l’exploration de la typologie de la “maison à patio” organisée autour d’une cour et entourée d’un mur d’enceinte comme alternative à la “maison détachée” déposée tel un objet sur un lot ouvert. L’idée du lotissement générique sur un terrain vague est maintenue comme l’une des conditions caractéristiques liées au mode de développement de la banlieue contemporaine. Dans ce projet, une dis-
generic
city
sociation entre le bâti et le naturel est explorée. Quels sont les impactes d’une architecture qui tente sa libération aux conditions qu’imposent la nature ? Paradoxalement, en dissociant et créant une séparation verticale franche entre le bâti et la nature, quels événements, conditions et espaces interstitiels sont créés ? Le projet tente d’explorer ces phénomènes à l’échelle humaine en créant une disjonction physique entre l’architecture et son contexte, tout en les gardant étroitement liés.
perspective_vue vers l’avant
perspective_vue vers l’arrière
perspective_vue vers l’avant
schémas_principe du projet
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plans_rez-de-chaussĂŠe
plans_premier ĂŠtage
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coupe a-a
coupe b-b
coupe c-c
coupe d-d
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élévation nord-ouest
élévation sud-est
élévation sud-ouest
élévation nord-est
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Continuation personnelle des réflexions critiques sur la disjonction entre l’architecture et la nature. La maison pour collectionneur explore l’idée que l’espace interstitiel physique, le vide, créé par la disjonction du bâti et du naturel peut être au service de l’acte architectural communautaire. Le projet centre l’attention du public et de
maison de collectionneur la communauté sur l’oeuvre de l’artiste, la collection et la collectivité de ce lieu, tout en prônant la mise en valeur de la maison par le contraste formelle que crée l’apesanteur du volume habitable. Ce n’est plus une maison pour un collectionneur. C’est une oeuvre publique habitable.
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perspective_vue vers l’avant
perspective_vue vers l’arrière
perspective_vue vers l’arrière
perspective_vue vers le centre
perspective_vue vers l’arrière
perspective_vue vers le CCA
plan_rez-de-chaussée
plan_premier étage
plan_deuxième étage
plan_toiture
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coupe 1-1
coupe perspective 2-2
coupe 2-2
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perspective_vue vers le centre
perspective_vue de la terrasse
photo maquette_vue vers le centre
photo maquette_vue vers le centre
photo maquette_vue vers le centre
photo maquette_objet
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La vision du projet s’est développée à partir du résultat d’une recherche typomorphologique. La distinction des différentes typologies mises dans un contexte historique évolutif a permis de percevoir un tissage des différents types d’habitations présentes. Ce tissage de façades et de typologies a été défini comme un “patchwork”. Cette première idée est fondatrice pour le logement collectif. Étant donné le besoin grandissant de logements et le désire de la population de se rapprocher des centres actifs qui regroupent tous
logements collectifs les services, par exemple les commerces, le travail et transport en commun, une question surgit : comment aborder la question de densification ? Un programme de densification tel que le “patchwork” est donc le point de départ pour développer un système constructif évolutif qui permettrait une densification continue du quartier. Cette structure permettrait ainsi d’occuper de façon rentable le territoire, tout en offrant un mode de vie agréable.
perspective_vue de la rue Berri
perspective_vue de la rue Pontiac
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typologies système structural
assemblage des typologies
adaptation du système
agglomération
noyau de circulation
accès
espaces collectifs extérieurs
collage_patchwork
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plan_rez-de-chaussĂŠe
plan_premier ĂŠtage
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plan_deuxième étage
plan_troisième étage
plan_quatrième étage
plan_cinquième étage
plan_sixième étage
plan_septième étage
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coupe transversale
coupe longitudinale
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coupe longitudinale
coupe longitudinale
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élévation nord
élévation sud
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perspective_vue de l’intérieur vers le Mont-Royal
perspective_vue d’un espace collectif extérieur
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Dispositif modulaire assemblé verticalement pour former une résille solaire. Par sa forme rhomboïdale issue d’un pliage, il réfléchit la lumière, la capte et la diffuse vers l’intérieur. Inversement, l’effet est dupliqué la nuit. L’été, la lumière est filtrée et l’hiver elle pénètre directement. Un contrôle accentué est obtenu par des
resille
solaire
modules plus opaques. À l’échelle humaine, l’ensemble de coquilles crée une interaction stimulante entre l’intérieur et l’extérieur, ne laissant apercevoir qu’en partie l’autre côté. Si le lightshell est un dispositif fixe, sa forme génère toutefois une paroi mouvementée aux perceptions changeantes.
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Une visite sur le terrain permet de comprendre que celui-ci sert de chemin de traverse aux nombreux piétons du quartier, reliant transports en commun, commerces et habitations. L’implantation d’une bibliothèque municipale à cet emplacement doit interagir avec le caractère social piétonnier du terrain, du quartier et avec la vocation du lieu créé. Le bâtiment est alors un obstacle à la circulation piétonnière, à la végétation et à la continuité visuelle pouvant être créée entre le parc et l’univers social de l’intersection. Le soulèvement de la bibliothèque dans les airs semble être la meilleure solu-
Bibliotheque
saul---
bellow
tion pour répondre aux différents problèmes que pose le bâtiment. La bibliothèque n’est plus un obstacle. Le terrain est à nouveau un lieu de passage et de raccourci pour les piétons. Le bâtiment ne trouble pas la fonction de libre circulation, c’est-à-dire le déambulement humain. L’espace en dessous, parsemé d’une forêt de colonnes, devient une place publique dialoguant avec la bibliothèque comme troisième lieu. La bibliothèque est un lieu de rassemblement, de partage : un condensateur social, une bibliothèque troisième lieu.
perspective_vue de la rue saint-antoine vers la bibliothèque et sa sixième façade
perspective_vue vers l’accueil et les espaces intérieurs
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Terrain = raccourci
Une visite sur le terrain permet de comprendre que celui-ci sert de chemin de traverse aux nombreux piétons du quartier, reliant transports en commun, commerces et habitations
Soulever = solution
Le soulèvement de la bibliothèque dans les airs semble être la meilleure solution pour répondre aux différents problèmes que pose le bâtiment. La bibliothèque ne sera plus un obstacle.
Troncation = organisateur social
Les différents usages de la bibliothèque sont organisés et compartimentés par les suppressions de matière. Ils permettent aussi des points de vue direct entre le bâtiment et la place publique, le parc, etc.
Bâtiment = bibliothèque
L’implantation d’une bibliothèque municipale à cet emplacement doit interagir avec le caractère social piétonnier du terrain, du quartier et avec la vocation du lieu créé.
Terrain = raccourci
Le terrain est à nouveau un lieu de passage et de raccourci pour les piétons. Le bâtiment ne trouble pas la fonction libre de circulation, c’est-à-dire le déambulement humain.
Flottement = problème
Mais comment ça tient ? Le bâtiment (la boîte) emploiera les stratégies structurelles des poutres vierendell, bref la bibliothèque sera une grosse poutre rigide et compact.
Bibliothèque = obstacle
You shall not pass! Le bâtiment est définitivement un obstacle à la circulation piétonnière, à la végétation et à la continuité visuelle pouvant être créé entre le parc et l’univers social de l’intersection.
Terrain = place publique
L’espace en dessous devient une place publique dialoguant avec la bibliothèque comme troisième lieu. La bibliothèque est un lieu de rassemblement, de partage, bref un condensateur social.
Gravité = réalité
En contraste avec cette rigueur, la bibliothèque repose par la suite sur une forêt de colonnes posées aléatoirement sur une trame commune aux deux système structuraux.
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plan_implantation/site
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plan_premier étage
plan_deuxième étage
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dĂŠtail en coupe de la structure et de la double enveloppe
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perspective_vue de la sixième face et de l’espace public sous la bibliothèque
coupe longitudinale
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Montréal étant une île, une grande partie de sa population tend à oublier l’importance du réseau hydrographique. Le urbn a-peel correspond à un geste spontané selon lequel le citoyen s’approprie librement les ressources en eau que Montréal a à offrir. Cet exercice nous permet d’explorer l’expression de l’eau et de son impact sensoriel dans le contexte montréalais et ce, à diverses échelles. Ce projet rend en image une vision idéalisée de la présence de l’eau au sein de l’île. À la suite d’une seule et unique action, l’usager arrive désormais à entretenir une relation directe et singulière avec l’eau. Le urbn a-peel a comme principal objectif de redonner à la population de Montréal un accès privilégié à un point d’eau et permet également une redynamisation de certains espaces en friche. Ce concept participe à la création d’espaces d’échanges et de rencontre tout en étant en contact avec l’eau des nappes
urban a --_peel . charrette cca phréatiques se retrouvant sous l’île de Montréal. Ces interventions immersives autorisent les utilisateurs à ressentir le climat qu’on retrouve sur les berges du fleuve Saint-Laurent. Par l’entremise des sens, il est possible de réaliser la forte présence de cette installation de nature liquide, accessible à un large éventail de population sur l’ensemble du territoire montréalais. De plus, cette dernière réussi à mettre la population en relation avec l’eau de manière quotidienne et la sensibiliser à ses qualités. Il s’agit finalement d’opérations ponctuelles permettant d’annoncer un espace public ou un point de repère ravivant la vie de quartier. La proximité de l’eau devrait pouvoir se ressentir non seulement dans le quartier Griffintown, mais à l’échelle de la ville de Montréal. - Montréal est une île, Montréal est un fleuve.
perspective_vue vers l’installation
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perspective_vue à volle d’oiseau de l’installation
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L’an dernier, Montréal a perdu une vingtaine de milliers de ses habitants au profit d’autres villes. Si l’on en croît l’exode des jeunes familles pour la banlieue, c’est donc dire que le paradigme de la maison individuelle est toujours attrayante. L’occasion de ce concours nous semble, dès lors, trop belle pour se contenter de répéter les typologies qui semblent ne plus satisfaire sa clientèle. La ville, par définition, nécessite l’installation d’une forme de compromis social. Ainsi, nous proposons de tirer profit du regroupement volontaire d’individus en collectivités pour améliorer les aspects fondamentaux de leur vie; nourriture, transports, habitat, travail, jardinage, consommation… Notre proposition, loin d’être utopique, récupère ainsi les avantages de l’habitat suburbain : espace d’habitation, terrain de fonction et terrain de représentation; pour les condenser dans un ensemble partagé, acquis et géré collectivement. L’immeuble se composerait donc d’habitations, de dimensions variées : s, m, l, xl; devant lesquelles serait installée une double peau de coursives vertes et poreuses;
le bonheur est dans le préée terrain de représentation. À chaque étage une grande surface serait dédiée au jardinage communautaire, au jeu et au repos; terrain de fonction. Enfin, la province étant réputée pour ses pme, il nous semble alors indispensable de réserver, à chaque étage, des espaces de bureau individuels avec services partagés pour travailleurs autonomes. Il va sans dire que l’ajout de ces espaces à valeur ajoutée (jardins, coursives vertes, espaces de jeu, bureaux…) ne doivent pas faire exploser les prix. C’est pourquoi, l’implantation de ces lieux de vie en plein centre du Quartier latin et des spectacles permet l’implantation de stationnements souterrains, générant les profits servant à réduire les coûts d’achat des habitations. Finalement, nous croyons que la ville doit être pensée et façonnée par ses habitants, dans un souci de développement durable et que de cette façon les familles retrouveront le plaisir de vivre au coeur de leur métropole. “Ce sont les individus et les collectivités qui façonnent leur milieu.” Équiterre
paradigme suburbain :
paradigme urbain :
changement de paradigme : l’équation
changement de paradigme : recomposition
changement de paradigme : faisabilité économique
pictogramme des usages d’un étage type
axonométrie_forme générale et pictogramme des usages
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perspective_vue du boulevard de Maisonneuve E
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