L'Hebdo du Vendredi Châlons 257 by Kilkoa

Environnement

Après la semaine de la pollution aux particules fines, la semaine du développement durable... p.6

Grantil

Ordures ménagères

Pas de conciliation devant les Prud’Hommes, il faudra en passer par un jugement au mois de juin p.8

CAP FLEURISTE BAC PRO ARCU

La grève des salariés du traitement des déchets Châlonnais s’invite dans les municipales p.12

BAC PRO ESTHETIQUE-COSMETIQUE

BAC PRO OPTIQUE-LUNETTERIE

Accueil Relations clients et Usagers

Apparu maintient Châlons à droite

ÉDITION CHÂLONS N°257 du 28 mars au 3 avril 2014

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c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i .

c o m

BAC PRO COMMERCE

Municipales

Gauche: la gifle

Rudy Namur avait réussi à faire l’union des forces de gauche derrière lui, ça n’a pas suffi. Alors qu’il était devant Benoist Apparu aux législatives de 2012 dans les bureaux de vote châlonnais, Rudy Namur et sa liste Un nouveau souffle pour Châlons ont subi le vote de contestation contre le gouvernement, l’abstention et la montée du FN. P.4 et 5

Benoist Apparu et la liste UMP-UDI-MoDem “J’aime Châlons Génération 2014” ont fait mieux que résister à la poussée FN au premier tour. Sauf surprise, le député devrait succéder dimanche à Bruno Bourg-Broc et maintenir Châlons à droite. P.4 et 5

FN: même Erre ne l’avait pas rêvé

Avec 20,50 % des votes, la liste Rassemblement Bleu Marine menée par Pascal Erre a atteint un score jamais vu à Châlons pour le FN. Même Marine Le Pen n’était pas allée aussi haut à la présidentielle de 2012. Le FN devrait entrer au conseil municipal châlonnais, comme à Reims et Epernay. P.3, 4 et 5

N°257 du 28 mars au 4 avril 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO

Le voyage en Chine de la semaine

Les mauvais chiffres des demandeurs d’emplois parus mercredi n’aideront sans doute pas la gauche gouvernementale au second tour des élections municipales dimanche. Comme s’il y avait besoin d’une embûche de plus… Si les élections avaient été organisées une semaine plus tôt, ça en aurait fait une de moins. Normalement, entre le premier et le second tour d’une élection, la participation monte légèrement. Cette fois, ça n’est pas sûr. Après les affaires de toutes sortes, de crise de leadership, d’évasion fiscale, d’écoutes, l’entre deux tours de ces municipales aura été une nouvelle occasion d’entendre tout et n’importe quoi. Des candidats de droite qui appellent à voter pour la gauche, des candidats socialistes qui ne se désistent pas en faveur d’un copain vert ou divers gauche arrivé devant, des politiciens de gauche qui en appellent au « pacte républicain » ou pas, à la carte, ceux de droite qui l’ont rangé définitivement aux oubliettes. Le 21 avril 2002, c’est loin. Parce que pourtant, le 23 mars 2014, en ce qui concerne le Front national, le score ressemble à s’y méprendre à celui de 2002. Plus à Hénin-Beaumont, mais partout. Parce que pourtant, en douze ans, cette sensation que les partis de gouvernement n’ont rien fait pour éviter la montée d’un parti qui s’est dédiabolisé, qui se revendique aujourd’hui ni de gauche, ni de droite, et certainement pas extrême-droite. Parce que pourtant, et même si on a troqué priorité pour préférence, rien ne ressemble plus à un programme du FN qu’un programme du FN, en 2002 comme en 2014. L’opposition appellera, encore, lundi, au changement de gouvernement. Une grande partie de la majorité aussi. Et le Président de la République se rase peut-être en composant son remaniement. Et tout le reste, on le remet sous le tapis, encore ?

Re-maniez-vous

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

Samedi

5° 16°

Dimanche

Lundi

6° 22°

5° 19°

8° 21°

Qualité de l’air

Vendredi 28 mars

Samedi 29 mars

Dimanche 30 mars

Commémoration et salon des vins

Jean-Paul Bachy, le président de la Région Champagne-Ardenne, part passer quelques jours en Chine, à Chengdu, la capitale de la province du Sichuan (27 au 30 mars). Un voyage pour marquer le cinquantenaire de la reconnaissance de la Chine par le général De Gaulle, quelques jours après la visite du président chinois Xi Jinping à Paris. Et surtout pour faire du « business » avec le Sichuan, province avec laquelle la Champagne-Ardenne a signé des accords de coopération en 2010. Un bureau de représentation de la région a d’ailleurs été ouvert à Chengdu. Jean-Paul Bachy participera à Tang Jiu Hui, un salon des boissons alcoolisées où la France aura son propre pavillon pour continuer de promouvoir les vins français, et notamment le champagne.

T.V

En novembre 2010, Jean-Paul Bachy signait des accords de coopération avec la province chinoise du Sichuan à l'Hôtel de Région à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Coup d’oeil sur le monde Bye bye Mercure

A cause de l'effet du refroidissement, chaque planète du système solaire est amenée à se contracter au fil du temps. Mais, même si le phénomène est connu, il prend néanmoins une ampleur assez spectaculaire pour Mercure, la planète la plus proche du soleil. Grâce aux récentes données communiquées par la sonde américaine Messenger, les chercheurs se sont en effet aperçus que la planète tellurique a vu son rayon se rétrécir d'au moins 5 à 7 kilomètres (contre 0,8 à 3 km selon des estimations dans les années 1970) depuis la solidification de sa croûte, il y a quatre milliards d'années. Un particularisme qui s'explique notamment par le fait que Mercure a un très important noyau riche en fer (de quelque 2 020 km de rayon) pour seulement 420 km de rayon pour le manteau et la croûte. Pas de raison de craindre toutefois une disparition de la planète d'ici l'été...

Apéro mortel

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 3 6 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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C'est une affaire qui remonte au mois de juillet dernier mais qui sera jugée au tribunal de police d'Uzès (Gard) dans les tous prochains jours. Quelques temps après le décès de son mari, une veuve sexagénaire, habitante de la commune des Angles, s'est rendue sur la tombe de son

défunt époux avec plusieurs amies, l'un de ses enfants et un petit-fils de trois ans à peine. Tout ce petit monde comptait prendre l'apéritif et pique-niquer ensuite sur la tombe du mort, car telle était sa dernière volonté : « Venez boire un verre sur ma tombe. » Seulement cette attitude a fortement déplu aux personnes présentes à ce moment-là dans le cimetière, qui n'ont pas manqué d'appeler la police municipale. Celle-ci a gratifié la veuve d'une amende de 38 euros en réponse à son comportement festif dans l'enceinte du cimetière. Une amende que celle-ci contestera donc fermement au tribunal...

Course poursuite à la GTA

En voici un qui joue un peu trop aux jeux vidéo. Aux Etats-Unis, dans la banlieue de Denver (dans le Colorado), un jeune homme de 28 ans s'est récemment comporté comme le pire des voyous inconscients du jeu vidéo à succès, GTA (Grand Theft Auto). Après s'être emparé d'un premier véhicule dans une stationessence, l'individu s'est amusé à slalomer à grande vitesse entre les voitures, avant de décider subitement de changer de berline, extirpant les passagers du second véhicule. Et ainsi de suite pendant une heure, jusqu'à ce que

les policiers arrivent finalement à le contraindre à l'arrêt. S'ensuivit encore plusieurs minutes de course-poursuite à pied, dans les rues de la ville, avant de voir le fauteur de troubles enfin immobilisé et emmené dans la foulée au poste. Cette fois donc, le passage au niveau suivant équivalait à la case prison !

Drôle de lois !

Improbables, dépassées et même carrément déroutantes, certaines lois toujours en vigueur dans différents pays du monde nous amusent toujours et les potspourris sont toujours délectables. Ainsi, sachez par exemple qu'il est interdit de donner à un cochon le nom de Napoléon, tout comme il est interdit de s'embrasser sur les quais des gares britanniques et françaises et ce, dans le souci d'éviter les retards. De même, n'oubliez pas que si vous voyagez dans les TGV de la SNCF avec un animal de moins de six kilos, il vous faudra aussi payer sa place, y compris s'il s'agit d'un escargot, d'un ver de terre ou d'un lézard. Enfin, pensez à informer vos amis extraterrestres qu'il leur est interdit de survoler la commune de Châteauneuf-du-Pape et ce, depuis un arrêté du maire en 1954 !

Un an de plus

Le numérique pour tous, doucement mais sûrement…

La rubrique Un an de plus propose de revenir sur un événement traité dans nos colonnes il y a un an, semaine pour semaine, et de regarder comment les choses ont évolué depuis. L’Hebdo du vendredi du 29 mars 2013 évoquait le schéma directeur territorial d'aménagement lancé par le Conseil général en 2011, et à l’époque, encore en pourparlers. En mai, il adoptait l’une des propositions formulées par un cabinet d’expertise pour améliorer le débit des connexions internet sur l’ensemble du département (villes de Châlons, Reims et Epernay exceptées). A savoir : déployer la fibre optique dans les communes de la taille de Vitry-le-François, et prévoir des montées en débits en zones rurales, via le cuivre ou par satellite. Depuis, les collectivités marnaises ont été invitées à contacter le Syndicat intercommunal d'énergies de la Marne, désigné comme maitre d’ouvrage sur ce projet, pour lui confier cette compétence. En mai prochain, le Département devrait seulement entériner ledit schéma.

S.L

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En villes, le Front national partout au second tour

Région

8,74 à 15,83 %. A Charleville-Mézières, pour une première, c’est une réussite (15,87 %). Et globalement, dans les neuf villes de plus de 10 000 habitants où il s’est présenté, le FN a réussi le grand chelem, se qualifiant partout pour le second tour. Ça n’était jamais arrivé jusque-là.

Le premier tour des élections municipales a été marqué, au niveau national, par la forte montée du vote FN, qualifié désormais de vote d’adhésion, et plus seulement de vote protestataire. La Champagne-Ardenne n’échappe pas à cette poussée de fièvre nationaliste.

ors des élections municipales de 2001, le FN avait présenté des listes dans trois des quinzes villes de plus de 10 000 habitants de la région ChampagneArdenne, à Troyes, Châlons-en-Champagne et Vitry-le-François. Le score moyen atteint par les listes soutenues par Jean-Marie Le Pen, alors président du parti, atteignait 13,03 %, la palme revenant à Vitry-leFrançois, avec 16,93 %. A Troyes, le FN arrivait à 11,93 %, à Châlons, 10,22 %. En 2008, deux autres villes, Reims et Epernay, ont rejoint la liste, amputée de Vitry-le-François. Cette année-là, le FN était au plus bas, avec une moyenne, pour les quatre villes, de 6,90 %. Le plus haut score pour Troyes (8,74 %), le plus faible pour Reims (4,32 %). Cette année, Le Front national était présent

21 avril 2002, 23 mars 2014

dans neuf des quinze plus grandes villes de la région, avec une moyenne de 17,08 %. La palme revient, encore, à Vitry-leFrançois (Franck Rivière, 23,70 %), le score le moins élevé à Epernay (Sébastien Durançois, 13,90 %). A Reims, le FN quadruple pratiquement son score de 2008, de 4,32 à 16,01 % (Roger Paris). A Châlons, la

liste de Pascal Erre a multiplié par plus de trois le score de son épouse en 2008, de 6,53 à 20,50 %. Dans la préfecture de la Marne, la tête de liste Bleu Marine a même réussi l’exploit de faire mieux que la patronne, Marine Le Pen, à la présidentielle de 2012 (20,21 %) ! A Troyes (Bruno Subtil), les voix ont presque doublé, de

Les scores atteints dimanche au premier tour des municipales rappellent le 21 avril 2002, et la qualification pour le second tour de la présidentielle de Jean-Marie Le Pen, éliminant Lionel Jospin et le PS. Après cet épisode, la France connut quelques jours de manifestation, une sorte de prise de conscience que l’on ne pouvait pas aller plus loin. La classe politique, aussi, avait sans doute fait des efforts, et l’émergence de Nicolas Sarkozy, à partir de 2004, avait su convaincre des électeurs de Le Pen père de revenir vers la droite de gouvernement. Depuis, Marine Le Pen a pris le pouvoir, lavé l’image du FN en bleu marine, mis en avant des discours socio-économiques à la place des thèses racistes du passé. Pourtant, chez de nombreux candidats FN à ces municipales, rien n’a changé, et, des légères glissades aux gros dérapages, les « accidents de discours » surviennent toujours.

Tony Verbicaro

Et dimanche, un nouveau maire

Une semaine avec les candidats

Rudy Namur proposait une réunion de quartier à la Vallée Saint-Pierre. © l'Hebdo du Vendredi

En cette dernière ligne droite avant le second tour, l’Hebdo a suivi, chaque jour, les trois candidats en lice pour les élections municipales. Organisation, rencontres avec les habitants, état d’esprit, etc. Zoom sur leur stratégie d’entre-deux-tours.

Dimanche 23 mars : le (premier) grand jour

La journée de dimanche s’est avérée particulièrement mouvementée pour nos trois candidats. Tous se sont rendus aux urnes le matin, pour se consacrer ensuite à la tournée des bureaux de vote. « J’ai été surpris par le nombre de personnes qui nous ont contactés lorsqu’elles se sont rendues compte qu’elles ne pouvaient pas voter, confie Rudy Namur. Plus de 2 000 radiations suite au nettoyage des listes, la plupart du temps car les gens n’avaient pas déclaré leur nouvelle adresse après un déménagement. » Pascal Erre regrette que dans certains bureaux, ses assesseurs aient été interdits d’utiliser leur téléphone pour lui transmettre quelques tendances avant 18 h. « Aucun texte n’interdit le texto, et ça se fait partout ! » Benoist Apparu, lui, avait déjà, dès les premiers résultats, sa petite idée du final. « En prenant les trois élections municipales précédentes et en regardant les tendances des premiers dépouillements, vous pouvez jauger assez vite la façon dont ça va se finir. A deux ou trois points près. Pas de grosse surprise lors des résultats définitifs, même si je voyais plutôt le FN à 15 % et le PS à 35. » En soirée, seuls Pascal Erre et son équipe ont sorti le champagne pour fêter leur score. « C’est un journaliste qui m’a annoncé la bonne nouvelle quand je suis arrivé sur le plateau de France 3 pour leur direct, vers 20 h. J’ai ensuite retrouvé mes colistiers, et je ne suis rentré chez moi qu’à 2 h du matin. Le jour le plus long de la semaine ! » Ambiance plutôt studieuse pour Rudy Namur et Benoist Apparu. « Un bon premier tour ne signifie pas une victoire, concède ce dernier. Si tout le monde anticipe la victoire, on risque d’avoir une démobilisation assez forte. »

Benoist Apparu a utilisé son expo-quartier pour rencontrer les électeurs. © l'Hebdo du Vendredi

Au lendemain du second tour, les trois candidats déposaient leurs listes en Préfecture. Benoist Apparu et Pascal Erre dans l’après-midi, Rudy Namur en fin de matinée. « Nous avons travaillé très tard la veille pour boucler notre profession de foi et nos tracts, et ne pas perdre une minute sur le terrain, explique-t-il. Notre but, c’était déjà de passer le premier tour, ce qui n’était pas le cas en 2001. Ensuite, il fallait aller chercher tous les abstentionnistes. On a réfléchi à la meilleure stratégie pour faire passer notre message, et on a activé nos réseaux, notamment nos amis syndicalistes et communistes. » Pendant ce temps, Benoist Apparu déposait une vidéo sur Youtube pour remercier les électeurs et appeler à la plus grande mobilisation. « On a également travaillé sur notre tract d’entre-deux-tours et réimprimé quelques affiches, notamment pour annoncer notre réunion publique de jeudi soir. » Le candidat frontiste a accordé plusieurs interview aux médias régionaux puis s’est consacré au porte-à-porte. « J’ai vu Benoist Apparu en centre-ville depuis la fenêtre de notre permanence. Je lui ai fait un petit coucou, mais il ne m’a pas répondu. Ça ne m’a pas empêché de dormir, d’autant que j’étais exténué ! »

Lundi 24 mars : trois listes déposées

Emplois du temps de ministres pour les candidats ! Benoist Apparu a jonglé entre les sollicitations de la presse, sa présence sur le terrain et, en fin de journée, sa casquette de professeur à Sciences Po Paris. Avec un mot d’ordre : rappeler aux électeurs l’enjeu de ce second tour. « Ceux qui ont voté pour nous au premier tour doivent confirmer leur choix au second. » Pascal Erre a joué la stratégie, en allant consulter les listes d’émargement en mairie. « On a pu récupérer les coordonnées des gens qui n’ont pas voté, notamment beaucoup de jeunes. On est allés voir ceux qu’on connaît pour les convaincre. J’ai supervisé l’organisation des équipes pour le tractage, en centre-ville et dans les maisons de retraite, ainsi que dans les quartiers, en étudiant les résultats par bureau de vote. On est aussi allés à la rencontre des éboueurs en grève. Et on a communiqué sur

Mardi 25 mars : stratégie et coup de bluff

Pascal Erre a réuni une petite quarantaine de personnes salle de Malte mercredi soir. © l'Hebdo du Vendredi

notre réunion publique de mercredi. On avait déjà réservé la salle la semaine dernière. » Pour Rudy Namur, priorité était donnée à la livraison en mairie de la profession de foi, et à la distribution du document de campagne. « On a aussi rencontré les agents en grève, et fait la sortie de l’école Clovis Jacquiert, pour faire savoir aux parents que Benoist Apparu souhaite fermer des écoles. J’ai eu un appel de Bernard Namura (ndlr : liste citoyenne « République + », non qualifiée au premier tour), qui m’a adressé son soutien à titre personnel. Certaines de ses propositions seront mises en place si nous gagnons dimanche. » Seulement voilà, ce jeudi, Bernard Namura contactait l’Hebdo pour démentir ces propos. « C’est un monde ! Rudy nous a sollicités à plusieurs reprises pour avoir notre soutien. Ce que nous avons refusé à chaque fois. Et aujourd’hui encore, par texto ! Je n’apporte personnellement soutien à aucun des candidats, et nous préparons d’ores et déjà notre candidature aux prochaines élections régionales. Nous ne donnons aucune consigne de vote pour ce second tour, nous imposant le naturel respect du libre arbitre et de la conscience de chacun. » Dont acte.

Mercredi 26 mars : jour de marché et rencontres en petits comités

Présents sur le marché, Pascal Erre et Benoist Apparu ont découvert mercredi matin l’action coup de poing des ripeurs en grève (lire par ailleurs). Des poubelles renversées, des sacs éventrés, des déchets ménagers et des verres éparpillés partout en centre-ville. Ni une ni deux, Benoist Apparu a contre-attaqué avec un tract intitulé « Respectons les Châlonnais », pour dénoncer cette façon de procéder. « Nous l’avons déposé sur les pare-brises et nous prévoyons d’en photocopier encore 5 000 pour les distribuer ce soir. C’est profondément choquant. Et à trois jours du scrutin, on peut s’interroger sur la démarche… » En soirée, Rudy Namur avait organisé une réunion de quartier à la Vallée Saint-Pierre. En petit comité. Une douzaine de personnes seulement, dont plusieurs de ses colistiers. Thème abordé : l’éducation et l’avenir des écoles, sur fond de

démocratie participative. Une heure plus tard, la réunion publique de Pascal Erre s’ouvrait salle de Malte. Cette fois, une quarantaine de personnes s’était déplacée. Beaucoup de colistiers également, ainsi que des électeurs déjà convaincus par le Rassemblement Bleu Marine. Et une bonne demi-heure plus tard, le candidat frontiste était encore en train de critiquer ses concurrents. « Entre la droite et la gauche, il n’y a que la couleur qui change. Heureusement qu’on est là pour qu’ils puissent piquer nos idées ! »

Ce jeudi matin, France Bleu invitait les candidats châlonnais à débattre sur ses ondes. Invitation poliment déclinée par Rudy Namur, pour des raisons d’organisation a priori. « Nous avons arrêté notre programme d’actions pour la semaine en cours dès dimanche soir, a-t-il répondu par mail à la radio. Et décidé de privilégier le travail de proximité auprès des Châlonnais. Nous sommes tous mobilisés sur le terrain pour convaincre les abstentionnistes d’aller voter. D’autant que nous avons déjà participé, lors du premier tour, à plusieurs débats avec les mêmes interlocuteurs que ceux que vous invitez. » Le candidat est retourné voir les ripeurs en grève, pour tenter de les mobiliser. « C’est bien beau de dire qu’on n’est pas content de la municipalité en place, mais un tiers d’entre eux n’a pas voté au premier tour ! » Le soir, il était en porte-à-porte et à la sortie de plusieurs supérettes dans les quartiers. Benoist Apparu, et c’est ce qui caractérise d’ailleurs sa campagne, n’a pas profité de l’aubaine pour discréditer son concurrent. Et se concentrait davantage sur l’organisation de son meeting de campagne, prévu en soirée à l’auditorium Pelloutier. Pascal Erre, lui, s’en est donné à cœur joie. « L’absence de Rudy Namur me surprend. Je doute qu’on puisse rencontrer beaucoup d’habitants dans les rues à 8 heures du matin. Mais je le remercie, car je souhaitais depuis longtemps débattre seul avec Benoist Apparu. Mon unique adversaire dans cette campagne, d’ailleurs ! »

Jeudi 27 mars : le débat qui fait débat

Sonia Legendre

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Tout le monde descend, sauf le FN

Municipales 2014 - Entre-deux-tours Si Benoist Apparu (43,34 %) des voix est arrivé loin devant les autres au premier tour dimanche, lui assurant, sauf retournement de situation jamais vu, le fauteuil de maire de Châlons, sa liste de droite et du centre (UMP-UDIMoDem), comme la liste d’union de la gauche menée par Rudy Namur (30,91 %), sont en baisse par rapport aux municipales de 2008 et 2001. Celui qui monte, c’est le Front national de Pascal Erre (20,50 %).

t nous commencerons par Bernard Namura et sa liste citoyenne République +. Il a apporté beaucoup de bien, de fraicheur, de sens citoyen à la campagne des municipales, et les Châlonnais, qui l’ont crédité de 5,25 % des voix, l’ont remercié. Recueillant plus de 5 %, ses coûts de campagne seront remboursés, et c’est mérité.

Namur moins bien que Berthiot en 2008

Benoist Apparu héritera donc, sauf surprise inimaginable, du fauteuil et du bureau de maire que Bruno Bourg-Broc occupait depuis 1995. Mais dimanche soir, après les résultats du premier tour, le député de la quatrième circonscription de la Marne avait du mal à se réjouir. Le score du FN, à son plus haut niveau à Châlons, n’y était pas pour rien. A Châlons, depuis les municipales de 1995, le score cumulé des listes de

droite et du centre ne cesse de baisser, continuellement. Bruno Bourg-Broc avait réussi 48,47 % des voix au premier tour en 2001, à rien d’une élection dès le premier tour. Cette année, Benoist Apparu a recueilli « seulement » 43,34 % des bulletins de vote. Assez pour gagner et s’assurer une majorité large au conseil municipal, mais loin des plus de 62 % du voisin François Baroin, à Troyes, réélu au premier tour. Et que dire de la gauche châlonnaise ? Pour une fois, une première depuis 1989, la gauche s’était unie, comme un seul homme, derrière Rudy Namur. La contestation nationale contre le gouvernement a pesé de tout son poids sur Rudy Namur, qui, contrairement à

Retour sur le premier tour

1er tour - Municipales 2014

ans la Marne, l’abstention au premier tour des élections municipales dimanche 23 mars aura finalement été de 39,68 %, soit plus forte encore qu’en 2008 (+2,61 %) et qu’au plan national (36,45 %). Côté résultats, en tenant compte de toutes les communes marnaises, les scores indiquent : Extrême gauche : 1,15 %, Parti de gauche : 1,27 %, Parti socialiste : 16,45 %, Listes d’union de la gauche : 1,52 %, Divers gauche : 14,76 %, Europe Ecologie - Les Verts : 0,94 %, Divers : 3,31 %, MoDem : 0,31 %, UDI : 1,34 %, UMP : 19,87 %, Listes d’union de la droite : 3,07 %, Divers droite : 26,23 %, Front national : 9,79 %.

Si l’on additionne entre elles les listes qui s’allient naturellement, on obtient ces rapports de force, plus lisibles, qui confirment que dans la Marne, la droite est bien ancrée : - Droite et Centre : 50,82 %

Adeline Hazan à Reims, notamment, a pu faire mieux que sauver les meubles, prime à la sortante oblige. Benoist Apparu notait dimanche soir que « la

Les résultats dans les communes de plus de 3 500 habitants Reims Arnaud Robinet (UMP-UDI-MD) 39,63 % Adeline Hazan (Union Gauche) 38,29 % Roger Paris (FN) 16,01 % Karim Mellouki (PDG) 3,41 % Thomas Rose (LO) 2,66 % Abstention : 48,06 % Epernay Franck Leroy (UDI) 48,23 % Sébastien Durançois (FN) 13,90 % Jean-Paul Angers (FDG-PRG) 12,31 % Marc Lefèvre (PS-EELV) 10,08 % Jérémie Thévenin (MRC) 7,83 % Alain L airé (SE) 7,55 % Abstention : 50,33 %

Sainte-Ménehould Bertrand Courot (UDI) 62,22 % ÉLU Olivier Aimont (PS) 37,78 % Abstention : 31,32 % Mourmelon-le-Grand Fabrice Loncol (UMP) 100 % ÉLU Abstention : 47,19 %

Gauche : 34,94 % FN : 9,79 % Divers : 3,31 % Extrême gauche : 1,15 %

T.V

Sonia Legendre

1er tour – Municipales 2014

Vitry-le-François Jean-Pierre Bouquet (PS) 43,42 % Pascal Greenhalgh (UMP) 27,88 % Franck Rivière (FN) 23,70 % Joëlle Bastien (LO) 5 % Abstention : 44,81 %

campagne exclusivement contre moi » n’avait pas fait le jeu de la gauche. Les chiffres, en tout cas sont terribles. Rudy Namur fait moins que Gérard Berthiot en 2008 (32,93 %), qui avait dû faire avec la concurrence de la liste d’Alain Goze (12,06 % en 2008), rangé cette année derrière le numéro un des socialistes châlonnais. Dimanche, au second tour, le seul objectif de la liste Un nouveau souffle pour Châlons sera de faire mieux qu’au premier tour. Enfin le coup de semonce a été porté par Pascal Erre et sa liste Rassemblement Bleu Marine - FN. Avec 20,50 % des voix, Pascal Erre a convaincu 2 803 Châlonnais de voter pour lui. En 2008, son épouse, Edith Erre, n’avait recueilli « que » 6,53 % des voix (905 bulletins). Avec un tel niveau, le Front national fera son entrée au conseil municipal de Châlons, et Pascal Erre a conforté son leadership sur le FN dans la Marne.

Suippes Jean-Raymond Egon (DVD) 50,86 % ÉLU Jean Huguin (DVD) 49,14 % Abstention : 38,63 % Sézanne Philippe Bonnotte (DVG) 65,98 % ÉLU Elodie Millard (SE) 34,02 % Abstention : 40,22 %

Fagnières Alain Biaux (EELV) 52,83 % ÉLU Gérard Kestler (DVD) 23,03 % Thierry Besson (FN) 14,55 % José Antunes (DVD) 9,59 % Abstention : 37,18 % Witry-lès-Reims Yves Détraigne (UDI) 100 % ÉLU Abstention : 51,45 % Bétheny Alain Wanschoor (PS) 42,42 % Jean-François Ferrando (UMP) 31,54 % Amélie Savart (UDI) 26,05 % Abstention : 38,89 %

Fismes Jean-Pierre Pinon (PS) 100 % ÉLU Abstention : 53,19 % Aÿ Dominique Lévêque ( PS) 100 % ÉLU Abstention : 50,36 % Montmirail Etienne Dhuicq (DVD) 62,58 % ÉLU Yvonne Thimond (DVD) 37,42 % Abstention : 40,01 %

Tinqueux Jean-Pierre Fortuné (DVD) 81,72 % ÉLU Gilles Borck (DVD) 18,28 % Abstention : 44,28 %

Saint-Memmie Sylvie Butin (DVD) 70,47 % ÉLU Jean-Pierre Maïda (DVG) 29,53 % Abstention : 45,32 % Cormontreuil Jean Marx (DVG) 78,56 % ÉLU Cédric Thiry (UDI) 21,44 % Abstention : 37,61 %

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L'agriculture pointée du doigt

Pollution atmosphérique

Après l'important épisode de pollution aux particules fines qui a touché début mars l'ensemble de la Champagne-Ardenne, entraînant des mesures inédites telle que la gratuité des transports en commun à Reims, l'heure est venue d'identifier les responsabilités pour préparer l'avenir. Pas si simple.

lors que la pollution de l'air a causé sept millions de morts* dans le monde en 2012 (3,2 millions en 2008), selon la dernière étude de l'Organisation mondiale de la santé publiée cete semaine, et qu'un nouvel épisode de pollution aux particules fines est annoncé sur

Des composants chimiques en cours d'analyse en laboratoire

Paris, certes bien moins important qu'il y a deux semaines, dans la mesure où il ne s'agit que d'un dépassement du seuil d'information (50 µg/m3 en moyenne sur 24 heures), les responsabilités ne sont pas toujours bien identifiées. En effet, si la circulation automobile apparait comme étant la principale cause de pollution de l'air à Paris et dans ses environs, dans les autres régions l'équation n'est pas toujours aussi simple à résoudre. Et la question

est d'importance si l'on veut d'une part prévenir ce type de pollution et d'autre part agir quand les seuils de risque sont atteints. Ainsi, selon les chiffres datant de 2011 du Centre Interprofessionnel Technique d'Etudes de la Pollution Atmosphérique, le secteur résidentiel/tertiaire était responsable de 45% des émissions totales en France métropolitaine, suivi de l'industrie manufacturière (24%), du transport routier (18%), puis l'agriculture et la sylviculture (9%). Concernant l'important épisode subi entre le 7 et le 15 mars en Champagne-Ardenne, il n'est pas aussi évident de définir quelle part de la pollution est due au transport, au chauffage (combustion du bois) ou aux activités agricoles. Pourtant, cette dernière source a été pointée du doigt ces dernières semaines. On a ainsi lu et entendu, « que plus de 50% des particules fines émises en Champagne-Ardenne proviennent des épandages d'engrais ». Une affirmation semble-t-il un peu rapide selon Emmanuelle Drab-Sommesous, directrice d'ATMO Champagne-Ardenne : « ce que nous pouvons seulement affirmer pour l'instant, c'est que l'augmentation de l'activité agricole a joué, au même titre que d'autres sources, mais nous n'avons pas aujourd'hui en notre possession les éléments pour distinguer qui pollue et dans quelle mesure. Néanmoins, nous en saurons davantage prochainement car nous avons fait appel à un laboratoire pour qu'il étudie les composants chimiques des particules présents dans les filtres mesurant la pollution de l'air. » ATMO Champagne-Ardenne pourra alors indiquer quelle source a contribué le plus à la pollution atmosphérique dans notre

L’agriculture n’échappe pas à une part de responsabilité dans la présence de particules fines dans l’atmosphère. © DR

région au début du mois de mars. Les résultats sont espérés en fin de semaine prochaine.

Julien Debant

> *3,7 millions de personnes sont décédées

en raison d'effets liés à la pollution extérieure

et 4,3 millions en raison de la pollution de l'air domestique, soit concrètement les fumées et émanations liées aux appareils de cuisson, chauffés au bois ou au charbon, ou les instruments de chauffage.

À découvrir près de chez soi

Semaine du développement durable Du 1er au 7 avril, c’est la semaine du développement durable. Voici quelques animations (liste non exhaustive) proposées dans la Marne.

Du 31 mars au 15 avril Office de tourisme de Châlons : exposition Récup’art. Exposition d'œuvres réalisées par les centres sociaux et culturels de la ville de Châlons-en-Champagne. Œuvres d'Art conçues à partir de matériaux de récupération à l'occasion de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets 2013.

Du 1er au 5 avril Châlons-en-Champagne : visitez l’appart’éco. Retrouvez toutes les astuces et conseils pour faire des économies au quotidien en maîtrisant votre consommation d'énergie. Visitez l'appart'éco avec les volontaires d’Uniscité. Entrée libre. Visites en continu tout l'après-midi. 19 rue d’Orléans à Châlons.

Mercredi 2 avril Soissons : visite de l'usine de recyclage des textiles Le Relais. Que deviennent les textiles déposés tout au long de l'année par les habitants du territoire communautaire sur les bennes de collectes mises à leur disposition ? C'est ce que nous vous proposons de découvrir au travers d'une visite étonnante qui nous montre le parcours d'un textile à travers le monde à quelques pas de chez soi. Visite organisée par la Communauté de communes Epernay - Pays de Champagne, en partenariat avec la Ville d'Epernay. 50 places - inscriptions au 03 26 56 47 13.

Samedi 5 avril Reims (Ikea à Thillois) : challenge national entre blogueurs culinaires. Dégustez leurs recettes et voyez leurs astuces pour cuisiner sans déchets. Ikea France souhaite mettre l’accent sur les enjeux du développement durable dans notre quotidien. A travers l’organisation de ce challenge national entre 29 blogueurs culinaires, l’enseigne souhaite sensibiliser ses clients sur le gaspillage alimentaire et la consommation d’eau. Dans le rayon cuisine, les participants seront invités à donner leur avis sur les recettes créées sous leurs yeux mais aussi à découvrir comment les conccurents s’adaptent aux contraintes de l’épreuve : ne produire aucun déchets, utiliser le moins d’eau possible et cuisiner avec des produits imposées. De 15 h à 18 h.

Lundi 7 avril Pontfaverger-Moronvilliers : visite d'une exploitation maraîchère en agriculture biologique (l’Appel du potager, Mathilde Thomas et Nicolas Ferri, maraîchers) proposée aux adhérents de l'Union Départementale CLCV de la Marne. Explications données par le maraîcher sur les critères de l'agriculture biologique, les conditions à respecter pour bénéficier du label bio, ses débouchés. Vendredi 11 avril Mardeuil : visite guidée de la station d'épuration de Mardeuil animée par Véolia Eau. Organisé par la Communauté de communes Epernay - Pays de Champagne, en partenariat avec la Ville d'Epernay et le réseau de transport Mouvéo. Nombre de places limité. Inscriptions au 03 26 56 47 13.

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Un nouveau pilote, mais plus d'avions !

Reprise de Reims Aviation Industries

groupe GECI International, Sky Aircraft, « placée l'année dernière en liquidation judiciaire faute de repreneur ». J.D

ASI Innovation est le nouveau propriétaire de Reims Aviation Industries. Associée au chinois AVC, le nouveau pilote du site de Prunay sauve 31 emplois, mais délocalise la production du fameux F406 aux Etats-Unis.

ernier représentant de l'histoire aéronautique rémoise, Reims Aviation Industries (RAI), désormais ex-filiale du groupe GECI International, est donc toujours vivante après la décision du Tribunal de Commerce de céder la société basée à Prunay à ASI Innovation pour la somme de 300 000 euros. Cette dernière,

« Pas de regret à avoir », pour l'avocate des salariés

fondée en 2010 par des ex-salariés de RAI, est spécialisée dans l'installation de systèmes de surveillance dans les avions. 31 des 61 salariés actuels vont pouvoir continuer à travailler sur le site, mais ils se conten-

La Marne sur BFM TV

Média

7 000 avions en 80 ans

La production du F406 se fera désormais aux Etats-Unis. © l'Hebdo du Vendredi

teront désormais de transformer des appareils construits ailleurs. En effet, si le tribunal a donc privilégié l'offre de ASI Innovation parce qu'elle garantissait une reprise immédiate de l'activité, plus aucun avion ne sera fabriqué à Prunay car la production du modèle F406 s'effectuera désormais aux Etats-Unis dans les usines de Continental Motors, une filiale du géant chinois AVC associée d'ASI Innovation. Cette offre a notamment été préférée à celle de Raydelon General Aviation Company, une société de Hong-Kong qui proposait de sauvegarder 47 emplois et de doter le site de Prunay d'un capital de 3 millions

d'euros et d'une ligne de crédit de 5,5 millions d'euros, mais qui ne possédait aucun vécu dans le domaine de l'aéronautique.

Après la décision prise par le tribunal de commerce de Reims, Isabelle Bony, l'avocate des salariés, a déclaré : « Il n'y a pas de regret à avoir. Le tribunal a joué la carte de la sécurité. Si les départs sont plus nombreux, ceux qui restent ont de réelles perspectives d'avenir. On peut même espérer de nouvelles embauches dès la fin de cette année. » Et l'avocate de rappeler la situation des collègues de RAI en Lorraine, appartenant à une autre filiale du

Trouvant ses origines dans les années 1930, via la société des Avions Max Holste, la production aéronautique sur le territoire rémois n'a jamais cessé depuis. Ainsi, depuis 1933, ce sont 7 000 avions qui sont sortis des usines de Reims Aviation Industries, faisant du constructeur aéronautique rémois une référence en Europe. Mais après une période glorieuse dans les années 60, Reims Aviation Industries a décliné au point d'être menacé de disparition. En 2008, la société basée à Prunay est rachetée par le groupe GECI International, pensant alors retrouver un nouveau souffle ou tout du moins un peu de sérénité. Hélas, il n'en fut rien. Serge Bitboul le nouveau propriétaire s'est embourbé en Lorraine avec son projet Skylander qui s'est finalement terminé en fiasco financier. Et pendant ce temps là, Reims Aviation Industrie accumulait les déficits : 16 millions d'euros lors des trois dernières années.

Le spot sera diffusé pendant 15 jours sur BFM TV. © CDT Marne

u 31 mars au 11 avril, la Champagne, la Marne sera mise à l’honneur sur les écrans publicitaires de BFM TV. Diffusé sur la TNT 160 fois, ce film publicitaire de 30 secondes met en images le slogan de la Champagne en filmant des « instants inoubliables qui font les grands bonheurs ». Destiné à valoriser les atouts touristiques du département auprès des 20 millions de téléspectateurs qui y seront exposés, ce film commandé par le Comité Départemental du Tourisme de la Marne a été réalisé par l’agence Léon Travel & Tourism (DDB).

> www.youtube.com/watch?v= ZEamwPEDR3s

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Pas de conciliation, les prud’hommes trancheront

Grantil - Grandeco

La première étape de l’action prudhommale engagée par les 148 anciens salariés de Grantil contre le groupe Grandeco et son actionnaire principal, la Gimv, n’a pas abouti. Faute d’avoir pu discuter, le dossier passera en jugement au mois de juin.

e mardi, 43 ex-Grantil étaient convoqués au conseil des prudhommes, pour l’une des quatre audiences de conciliation prévues. Sur place, la solidarité qui symbolise depuis le départ le combat de ces salariés licenciés était aussi au rendezvous. On se retrouve, on s’embrasse, et on prend des nouvelles de tout le

Les avocats belges non mandatés pour négocier

monde. Se serrer les coudes dans les moments difficiles, c’est en quelque sorte la marque de fabrique de Grantil. Et l’association Les Grantil,

Les ex-Grantil poursuivent leur combat devant le conseil des prud’hommes. © l'Hebdo du Vendredi

créée il y a un an, ajoute à cet esprit de cohésion. « Nous sommes en contact permanent, précise Franck Leclère, le président. Les courriers notifiant la fin des droits au Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) commencent à arriver. La majorité d’entre nous va désormais basculer dans le schéma classique de l’Aide au retour à l’emploi (ARE). Soit moins de 55 % du salaire brut, contre 87 % jusqu’ici. On prend le temps d’expliquer à tous les salariés le déroulement de notre action en justice, de leur rappeler les

pièces à fournir pour leurs dossiers, le calendrier à venir, etc. Nous sommes aussi le relais de notre avocate. Une dernière audience de conciliation aura lieu le 8 avril. » Seul bémol, les discussions entre les différentes parties, lors de la première audience, n’ont pas pu aboutir. « La holding belge et la Gimv ne se sont même pas déplacées, déplore Maître Caroline Substelny, l’avocate des Grantil. Elles n’ont pas non plus donné mandat à leurs avocats pour négocier. Ils étaient simplement là

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pour représenter leurs clients. Dans ces conditions, malheureusement, le conseil des prud’hommes ne peut pas jouer son rôle de conciliateur. » Autant dire que la dernière conciliation, donc, ne sera qu’une simple formalité. « Sauf à ce que, entre temps, les sociétés décident de venir discuter, mais je n’y crois pas vraiment. » Prochaine étape, en juin : l’avocate ira plaider contre Grandeco, la Gimv, et l’ex-représentante de la société liquidée, Maître Tirmant. « Nous avons toujours considéré que la mise en liquidation judiciaire était un choix, une stratégie pure et dure. Elle a per-

mis au groupe d’échapper à toutes ses responsabilités envers les salariés. Il faut absolument mettre un cran d’arrêt à ce type de pratiques. On ne peut pas utiliser le droit afférant aux procédures collectives comme un moyen de gestion à vil prix, et instrumentaliser le système juridique au détriment des sociétés. Je m’en remets au conseil des prudhommes pour la suite. Evidemment, si jamais nous étions déboutés, nous irions en appel. » La décision du conseil devrait être connue courant octobre.

Sonia Legendre

Deux mois durant, les membres du bureau de l’association Les Grantil ont mené une enquête pour connaître la situation professionnelle des 148 anciens salariés. Verdict mitigé. Ils sont trente à avoir décroché un CDI, mais encore en période d’essai pour la plupart. 52 % d’entre eux sont toujours en recherche d’emploi (soit 77 personnes), et 13 % en formation. Le cas d’Aurélie, qui terminera fin avril un cursus de six mois dans la comptabilité et l’administration du personnel : « Je suis actuellement en stage, et il débouchera sur un CDD jusqu’en septembre. C’est un remplacement de congé maternité. J’ai quelques pistes pour la suite, des CDI notamment, mais pas de temps plein. » Pour d’autres, les missions intérim se suivent, sans offrir la stabilité recherchée. Huit personnes sont en CDD et trois se sont lancées en créant leur propre boîte.

Que sont-ils devenus ?

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Rendez-vous majeurs pour la recherche et l'innovation

Forum Innovact 2014 et 9e Assises Recherche & Entreprises Le Centre des Congrès de Reims accueille simultanément mardi 1er et mercredi 2 avril la 18e édition du Forum Innovact et la 9e édition des Assises Recherche & Entreprises en Champagne-Ardenne. Deux événements incontournables et complémentaires pour le développement économique de la région.

'est devenu une habitude depuis deux ans. Le Forum Innovact, rendez-vous européen des porteurs de projets innovants, et les Assises Recherche & Entreprises en Champagne-Ardenne, évènement attendu par toute la communauté scientifique régionale, s'associent pour renforcer les synergies entre partenaires publics et privés et partager une réflexion commune sur

Près de 1 500 participants et 150 start-up sont attendus au Centre des Congrès.

les enjeux de la recherche et de l’innovation. Objectif : stimuler la création d’entreprises innovantes et le développement de PME. Pendant que les Assises Recherche & Entreprises recevront la crème des chercheurs en Champagne-Ardenne, le Forum Innovact va donc accueillir plusieurs centaines de porteurs de projets innovants. Ce rendez-vous met en relation toute la communauté locale, nationale et européenne de

l’innovation autour d’un large panel de projets et start-up venus de toute la France, et des TPE-PME/PMI locales. Pendant deux jours, ces entrepreneurs venus de toute l'Europe iront à la rencontre de ceux qui peuvent les aider à transformer leur bonne idée en véritable entreprise. Dans un Centre des Congrès totalement ouvert, les visiteurs pourront ainsi déambuler librement dans l'un des différents espaces thématiques

mis à leur disposition : « La Fabrique à Entreprendre », « Start-up et porteurs de projets », « Sens de l'innovation » ou encore « Robotique ». Mais le point fort d'Innovact, ce sont des rendez-vous business organisés à la carte. « Les participants ont des besoins et des questions très précises, explique Sabrina Lhomme, chargée de mission animation & promotion de l'événement. En fonction de leurs souhaits, nous leur proposons donc plusieurs rendez-vous personnalisés. » Mais si la mission principale d'Innovact est bien sûr de créer du lien et de favoriser l'émergence d'entreprises innovantes en France et en Europe, l'objectif est aussi de faire en sorte que quelques-uns de ces entrepreneurs choisissent la ChampagneArdenne pour y développer leur projet. « Jusqu'en 2012, Innovact n'était qu'un forum, explique la chargée de mission, mais depuis l'année dernière, nos financeurs ont décidé d'al-

Jusqu'à

CHÂLONS - ZONE

ler au-delà pour créer un écho toute l'année à cet événement européen en créant Innovact Center. » Il s'agit d'une technopole qui vient compléter le réseau de soutien aux entreprises en se faisant en quelque sorte porteparole et porte d’entrée auprès de la communauté et des start-up à l’extérieur du territoire. Mais à la différence de l'agence de développement économique Invest in Reims, à laquelle Innovact est rattachée, qui travaille avec des entreprises déjà existantes souhaitant s'installer dans la région, Innovact Center accompagne seulement celles qui ont des projets véritablement innovants. « Le Forum est à la fois une vitrine qui valorise notre région tout en étant un outil de développement économique au service de la France, tandis que le Center doit permettre une continuité directe sur notre territoire », conclut Sabrina Lhomme.

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Julien Debant

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Indicateurs de l’emploi - février 2014

e chômage (catégorie A) est en léger recul en Champagne-Ardenne sur un mois, entre janvier et février 2014. Et si la donnée se vérifie pour les quatre départements et pour les zones d’emploi de Châlons et Troyes, elle est inverse à Reims et Epernay. Cela dit, la comparaison habituelle est celle que l’on retient sur un an, de février 2013 à février 2014. Et là, tous les signaux sont au rouge, hormis en Haute-Marne et dans les bassins d’emplois de Châlons et de Vitry-le-François / Saint-Dizier. La « palme » revient toujours à Troyes et à l’Aube en général, où, sur un an, l’augmentation du nombre de demandeurs d’emplois frôle les 7 %. La Marne affiche +2,4 %, les Ardennes +0,6 %. Enfin les proportions femmes (46 %) - hommes (54 %) et par tranches d’âge (- 25 ans, 18 % ; 25 à 49 ans, 59 % ; + 50 ans, 23 %) sont stables en Champagne-Ardenne. T.V

> Les chiffres retenus dans cette page proviennent des données du ministère du Travail et tiennent comptent des demandeurs d'emploi de catégorie A, n'ayant exercé aucune activité au cours du mois de référence. Les évolutions exprimées en pourcentage comparent les statistiques des demandeurs d’emplois sur un an glissant, soit de février 2013 à février 2014. Les chiffres concernant la France s’entendent y compris départements et territoires d’outre-mer.

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Le plein de sensations au Capitole

L’E2C et les entreprises signent pour l’insertion des jeunes

Ecole de la 2e chance - Partenariats

Salons de l’auto, de la moto et du quad

l’issue du dernier comité de pilotage de l’Ecole de la 2e Chance, réuni ce mardi dans les locaux de la Banque Postale, à Châlons, trois conventions ont été signées pour renforcer les partenariats liant l’école au monde de l’entreprise. Parmi elles, deux faisaient l’objet d’un renouvellement, celles des groupes EDF et La Poste. Concrètement, elles visent à multiplier les interactions entre les professionnels et les jeunes. En organi- L’E2C (Alexandre Schajer) et ses trois partenaires : la FBF sant des visites de sites, par exemple, en les accueil- (Anne-Catherine Derck), EDF (Alain Phamvan) et La Poste (Alain Gaxotte) © l'Hebdo du Vendredi lant en stage ou en leur proposant des simulations d’entretiens d'embauche, etc. Un échange de bons procédés qui a déjà fait ses preuves par le passé. Certains ont pu réaliser leur contrat d’apprentissage au sein desdites entreprises, d’autres y ont découvert la diversité des métiers qu’elles rassemblent. Une nouvelle structure, et pas des moindres, rejoignait également l’aventure : la Fédération bancaire de France (FBF). « Nous travaillerons ensemble pour l’éducation des jeunes aux problématiques budgétaires, a précisé Alexandre Schajer, le président de l’E2C Champagne-Ardenne. Nous étions déjà fiancés, mais maintenant, on se marie ! »

Sonia Legendre

Le budget primitif 2014 adopté

Conseil communautaire

es arguments de Dominique Vatel (lire l’Hebdo du vendredi 14 mars) n’auront pas suffi à reporter le vote du budget primitif 2014, prévu lors du dernier conseil communautaire. « Un budget marqué par la baisse du concours financier de l’Etat, estimée à 500 000 euros de recettes en moins, a rappelé Jacques Jesson, premier vice-président délégué. Qui prend également en compte la diminution de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), soit 349 000 euros, et la disparition du Fonds de péréquation des ressources intercomLe budget primitif 2014 a été voté par la communauté d’ag- munales et communales (FPIC), puisque notre nouglomération dans sa nouvelle configuration. © l'Hebdo du velle intercommunalité n’est plus éligible, soit une Vendredi perte de 526 000 euros. » Concrètement, ce budget pèse au total 67,7 millions d’euros, dont 47,3 millions alloués au fonctionnement de la collectivité, et 20,3 millions dédiés à l’investissement. Il présente, remboursement de la dette inclus, un autofinancement net dégagé de 5 millions d’euros. Parmi les chantiers qu’il permettra de financer cette année : la deuxième phase des travaux sur le boulevard périphérique nord-ouest (3,6 millions), la construction d’un giratoire à Fagnières (1 million), le pôle aquatique et ludique de la Rive gauche (2 millions investis en 2014 pour un projet global de 11 millions) ou encore la création d’un nouveau groupe scolaire à Condé-sur-Marne (576 000 euros). Le budget annexe des transports, lui, prévoit le déploiement du nouveau réseau de bus à l’ensemble des 38 communes. Et l’acquisition, pour cela, de 18 autocars scolaires, soit une dépense réelle d’investissement de 3,6 millions d’euros supplémentaires. La communauté a donc inscrit un emprunt de 2,8 millions au budget 2014.

S.L

ToutChalons.com a réuni une centaine de fans au Jard

Grande photo de famille

our fêter la barre des 4 000 fans fédérés sur sa page Facebook, le portail internet ToutChalons.com proposait aux Châlonnais de se retrouver au Jard, ce samedi, pour une grande photo de famille. L’appel a été entendu, et l’originalité de l’initiative – lancée sur la toile en cinq jours seulement ! - particuLa grande photo de famille proposée par ToutChalons.com, une réussite ! lièrement appréciée. « Pour une fois qu’il © l'Hebdo du Vendredi y a une manifestation sympa à Châlons, et pas une grève », confie Natacha, 23 ans. Même enthousiasme chez Jocelyne et Claude, Châlonnais de longue date. « L’idée est excellente. Ce n’est pas facile de faire bouger les gens à Châlons, et là, c’est réussi ! ».Sur place, malgré la météo capricieuse, une centaine de personnes s’est rassemblée pour prendre la pose, sourires et bonne humeur de rigueur. Des candidats aux municipales, évidemment, venus avec leurs colistiers et leur casquette de citoyens châlonnais, mais également le maire, et beaucoup d’habitants. Jeunes, moins jeunes, à vélo, à pied, en jogging ou costard, etc. « Merci à tous d’être là, a introduit Renaud Vernet, le fondateur de ToutChalons.com, et celui à qui l’on doit cette bonne idée. Et merci aux nuages de faire un détour vers Reims et Epernay le temps de notre photo ! Le but de cette invitation, c’était de mobiliser tous ceux qui ont l’esprit Châlons. Ce n’est qu’une première, nous pourrons améliorer cet événement ensuite. En créant tous les ans, pourquoi pas, une grande rencontre autour d’un pique-nique ou d’un barbecue. » Rendez-vous au même endroit dans trois mois, donc, et avec le soleil !

S.L

ade in UCIA, le salon de l’automobile, 21e édition, s’invite au Capitole dès vendredi. Et s’ouvrira, pour la première fois, aux véhicules utilitaires. Sur place : une trentaine de marques exposées, les bons conseils des concessionnaires, et surtout, la possibilité de découvrir, en avant-première, de nombreux nouveaux modèles. De la BMW série 2 à l’Opel Astra Berline. De quoi faire le bonheur des férus de carrosseries d’exception, comme des dernières technologies. Les salons de l’auto, de la moto et du quad font leur grand retour au Dans le même temps, se tiendra le 6e salon Capitole. © DR de la moto et du quad, avec plus de 800 véhicules, neufs et d’occasion. Un week-end ponctué d’animations, de conférences et de surprises en tout genre, qu’on vous laisse le plaisir de déguster. Sensations garanties !

> 21e salon de l’automobile – 6e salon de la moto et du quad – Du vendredi 28 au lundi 31 mars (de 10 h à 19 h et jusqu’à 18 h le lundi) au Capitole en Champagne - Entrée 4 € (gratuit pour les moins de 10 ans) – Restauration sur place - Infos au 03 26 68 20 44.

S.L

Printemps en fête : toujours plus de gagnants !

Commerce - Animation

u 2 au 12 avril, l’opération « Printemps en fête » de l’UCIA-Les Vitrines battra son plein à Châlons. « L’animateur sera présent chaque jour en centreville et dans les 70 commerces participants, note Brigitte Provoost, présidente des Vitrines. Il distribuera 2 000 enveloppes surprises, toutes gagnantes. Et sur tirage au sort, 16 personnes remporteront l’un des lots offerts par l’opération. Contre quatre lors des précédentes éditions. » Premier prix : un voyage au soleil au départ de Vatry. « A gagner également, les paniers gourmands des commerçants du marché, un écran plat ou encore des places de spectacles au Capitole. » Les commerçants qui le souhaitent pourront également organiser des sessions déballage du 10 au 12 avril, et prolonger le plaisir grâce à une nocturne festive le vendredi 11, au rythme du Printemps du Jazz.

S.L

En avril, le printemps fête son retour à Châlons. © DR

Comme chaque année, la CCI de Châlons, Vitry-le-François et Sainte-Ménehould organise, en partenariat avec la Chambre des métiers et de l’artisanat, le Printemps de la création. Au programme de cette 9e édition, du 31 mars au 4 avril : des réunions d’information, des rencontres entre porteurs de projets et conseillers, ainsi que le Forum Entreprendre, prévu le vendredi 4 avril de 13 h à 18 h à la CCI. Plus d’infos sur www.chalonsenchampagne.cci.fr.

La CCI de Châlons fait son 9e printemps de la création

Trois habitantes du quartier Madagascar organisent un vide-grenier ce dimanche 30 mars, de 9 h à 17 h rue Jean Talon. Une première qu’elles espèrent pouvoir pérenniser par la suite. Contact : quartiermadagascar@gmail.com.eve (soutien à Haïti). Samedi 15 mars à 20 h 30 salle Pelloutier (place de Verdun). Tarif : 10 euros.

Vide-grenier au quartier Madagascar

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Les ripeurs déversent leur colère sur le centre-ville

Grève

Depuis lundi, des agents intercommunaux en charge de la collecte des ordures ménagères mènent une grève sans précédent à Châlons. Et n’ont pas lésiné sur les moyens pour faire entendre leur colère. Ce mercredi, les habitants découvraient avec stupeur un centre-ville jonché de déchets.

u’il s’agisse de la place Godard, de la rue des Fripiers, ou des places de la République et Foch, un véritable capharnaüm s’était installé mercredi matin en centre-ville. Des poubelles non ramassées, d’autres tout bonnement renversées, des sacs éventrés, des déchets éparpillés, etc. Les commerçants n’ont eu autre choix que de déblayer eux-mêmes leurs trottoirs, et le débat s’est rapidement invité sur le marché. « Ils sont cinglés, regardez-moi ce bordel ! », pouvait-on entendre entre deux discussions. Pour Anita, qui passe par là tous les jours, « c’est inadmissible. C’est un manque total de respect. On a tous des inconvénients dans le travail, mais on ne saccage pas la ville pour autant. Ils doivent nettoyer tout ça ! » Les grévistes n’en avaient nullement l’intention. Ce mouvement a débuté lundi, vers 6 heures du matin, sans aucun préavis. Première étape : bloquer l’accès des ateliers municipaux. Et de ce fait, empêcher les agents qui

Les ripeurs en grève s'en sont donnés à cœur joie place Foch, ce mercredi matin. © l'Hebdo du Vendredi

souhaitaient travailler de sortir les engins de ramassage. De quoi se demander comment cette action a pu prendre une telle ampleur. Et si le calendrier électoral entre en ligne de compte. Benoist Apparu a immédiatement publié et diffusé un tract intitulé « Respectons les Châlonnais ! » pour dénoncer la méthode. Ce qui lui vaudra d’ailleurs, le lendemain, un lâcher de poubelles devant sa permanence de campagne. Rudy Namur et Pascal Erre, eux, soutiennent les grévistes, et pointent du doigt un manque de concertation.

« C’est la résultante de plusieurs mois sans réponse aux questions posées, lâche Ludovic Tetevuide, membre de la direction du syndicat des communaux à la CGT. Depuis 2007, on attend la revalorisation du régime indemnitaire, mais ce n’est jamais le moment. » Autre revendication : l’avancement des agents. « La communauté d’agglomération de Châlons a mis des quotas en place. Certains ont 32 ans de métier, et leur situation n’a pas bougé d’un iota. On se fout des préavis. Si la ville accepte de négocier sérieusement, on nettoiera. Ça

représente sept heures de boulot montre en main. » Ce mercredi après-midi, Bruno Bourg-Broc, président de Cités en Champagne, recevait une délégation. « Ils proposent de mettre en place trois groupes de travail sur notre régime indemnitaire, l'évolution de nos carrières et la pénibilité de nos missions, dixit le porteparole. Mais nous n'avons aucun engagement chiffré. » Le centre-ville est donc resté en l'état dans la nuit de mercredi à jeudi. « Ceux qui le souhaitent peuvent aller balayer, mais les engins ne sortent pas ! Bruno Bourg-Broc s’était engagé oralement, et dans le mail reçu ce jeudi matin, la revalorisation des indemnités a disparu. » Le service nettoiement a finalement été autorisé à réparer les dégâts place Foch. Jeudi, vers midi, le président de Cités en Champagne rencontrait à nouveau les grévistes. « Et là, il nous confirme qu'il n'est plus question d'intégrer la revalorisation dans le compte-rendu de nos négociations. Les agents sont hyper remontés. C’est du brigandage ! » Il aura fallu l’intervention de Dominique Vatel (conseiller municipal et communautaire PCF) auprès de Bruno Bourg-Broc, pour que celui-ci accepte de reprendre les négociations. Mais après les élections. Ce vendredi matin, le personnel décidera s’il suspend la grève ou s’il la poursuit d’ici là.

Sonia Legendre

Le court-métrage passe le turbo

Festival - Cinéma

Visite G

Dégustation G

Vente directe

Pour sa troisième édition, le festival Turbo Film, inédit à Reims, mettra à l'honneur le court-métrage du 4 au 12 avril prochain avec, point d'orgue de l'événement, un grand concours de réalisation ouvert à tous les étudiants.

éaliser son film en 24 heures chrono, impossible ? C'est pourtant le défi lancé par les organisateurs du festival Turbo Film, dans le cadre de leur concours visant à promouvoir la réalisation de court-métrages dans la cité des Sacres et, d'une manière générale, dans toute la région. Un concours qui est donc ouvert à tous, pas seulement aux étudiants inscrits dans des filières liées à l'image, comme par exemple le BTS Audiovisuel du lycée Saint Jean-Baptiste de La Salle. « On attend des jeunes de l'université, de prépas, de Neoma Business School, de Sciences Po, de l'Esad et même de DUT et BTS, énumère Franck Daudin, directeur du festival, se réjouissant de l'engouement autour du concours. « Sur 25 places disponibles pour participer au concours, 17 inscriptions ont déjà été enregistrées, autant dire que le concept plait ! » Outre la traditionnelle caméra, HDV ou non, le choix du matériel est complètement libre pour les participants qui pourront donc, s'ils le souhaitent, réaliser leur court-métrage en utilisant un appareil photo ou même un bon smartphone pour filmer. Une liberté qui ne peut que séduire les étu-

R Réouverture le Week-end à partir du samedi 29 mars

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diants et qui, selon Franck Daudin, s'intègre en outre parfaitement dans la société, les tendances et les usages d'aujourd'hui : « Avant, il y a quinze ans par exemple, réaliser un film était bien plus difficile que maintenant car il fallait de gros moyens, une grosse production disposant de matériel pour mener à bien un projet. Désormais, la technologie a beaucoup évolué et les moyens de filmer et les outils permettant de le faire se sont multipliés tout en diversifiant leurs coûts. On peut par exemple acquérir gratuitement un logiciel de montage correct. » Seule contrainte toutefois pour les étudiants inscrits au concours : réaliser leur court-métrage en 24 heures seulement, à savoir entre le samedi 5 avril 11 h et le dimanche 6. « En plus de ce délai à respecter, nous imposerons aussi certaines phrases, certaines couleurs de vêtement et autres objets à utiliser, poursuit Franck Daudin. C'est une difficulté supplémentaire mais nous pensons que c'est de la contrainte que nait la liberté. » Pour départager les candidats, un jury de professionnels (ainsi qu'un second, d'étudiants) visionnera les réalisations avant d'attribuer ses prix (meilleur scénario, respect de la contrainte, meilleur acteur, meilleure actrice et bien sûr meilleur film). Un jury pro constitué de vrais connaisseurs, à l'image de son président, l'acteur, réalisateur et producteur Olivier Broche. > Programme complet, renseignements et ins-

Aymeric Henniaux

criptions : turbofilm@univ-reims.fr / www.univreims.fr/turbofilm

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Le voyage de deux Mexicaines en Champagne avait bien mal commencé…

Droit des étrangers

nous a expliqué la situation, qu’elles allaient être retenues quelques jours. Nous avons d’abord cherché à régler le problème à distance, au téléphone, mais il fallait les documents, donc on est vite rentrés dans l’Aube. On s’est débrouillés avec le maire pour qu’il appose tampon et signature afin de rendre les papiers conformes. On a su, au passage, que d’autres avaient eu plus de problèmes à cause des élections municipales. Des maires n’avaient pas de temps à perdre à signer des papiers. On a vu notre assureur aussi, pour l’attestation d’assurance, qui couvre le rapatriement, et on est repartis à Roissy. »

Nathaly et Adriana Cruz venaient rendre visite à leur cousine Marisol à Courtenot, près de Bar-sur-Seine. En arrivant à Roissy, elles ont commencé par quatre jours en zone d’attente des personnes en instance (Zapi), des présentations à l’avion pour retour au Mexique, et un passage devant le tribunal de Bobigny. Récit d’une aventure édifiante.

e suis marié avec une Mexicaine, je pensais m’y connaître un peu… », nous raconte Tony Mayeur, bouquiniste à Courtenot, qui se faisait une joie, avec son épouse Marisol de recevoir les deux cousines de cette dernière, originaires de Mexico. « Il y a quelques années, les parents de mon épouse étaient venus, sans aucun souci. Il n’y a pas besoin de visa pour les ressortissants mexicains qui viennent faire du tourisme en France. Je n’ai pas poussé plus que ça les formalités nécessaires. Et mal nous en a pris… » Les deux jeunes Mexicaines, Nathaly, 22 ans, et Adriana, 21 ans, rêvaient sans doute de tour Eiffel en atterrissant à Roissy-Charles de Gaulle. Pendant quatre jours, placées en Zone d’attente des personnes en instance, elles n’auront vu que la tour de contrôle de l’aéroport. Parce qu’elles n’avaient pas d’attestation d’hébergement ou de

Marisol et Tony Mayeur encadrent Nathaly et Adriana Cruz, qui se souviendront de leur arrivée en France... © DR

réservation d’hôtel, ni de suffisamment d’argent liquide ou encore d’attestation d’assurance « étape Schengen »… « J’ai regardé depuis sur le site du ministère des Affaires étrangères, rien n’est caché, mais bon… Il ne faut pas de visa pour venir du Mexique en France, mais toutes ces démarches, c’est aussi complexe que d’obtenir un visa. » L’accueil à la française, sans même parler de la tradition de terre d’accueil, en prend encore un coup. « Mardi, nous nous sommes présentés à Roissy pour accueillir Adriana et Nathaly, poursuit Tony Mayeur. On ne les trouvait pas. On a rencontré un agent de police qui

« Toutes ces démarches, c’est comme un visa déguisé »

Nathaly et Adriana ont donc été bloquées en Zapi quatre jours. Et pendant quatre jours, elles ont été mises sous pression. Trois heures de cellule par jour, confiscation des téléphones portables, à cause de leur capacité à prendre des photos, comme pour les centres de rétention, même si ces derniers, comme les Zapi, ne sont pas supposés être des lieux de privation de liberté… Et bien sûr présentations à l’avion quotidien en leur « demandant » de repartir d’elles-mêmes, parfois après avoir passé neuf heures à attendre en zone d’embarquement, sans boire ni manger. Elles ont

vite compris, grâce à leurs malheureux compagnons d’aventure, qu’il leur fallait tenir. « Elles ont refusé d’embarquer pendant quatre jours, comme c’est permis, poursuit Tony Mayeur. Au bout de quatre jours, c’est direction le tribunal de Bobigny. Et là, tout est mélangé. Des demandeurs d’asile désarmés, qui ont perdu une partie de leur famille en Syrie, par exemple, des clandestins, ou des touristes comme nos cousines. » Au tribunal, l’avocat commis d’office qui a défendu les deux jeunes Mexicaines a lâché un argument imparable : la France serait le seul pays où on n’a pas le droit de se tromper, et où on ne peut pas réparer son erreur ! « Ça a cloué un peu le bec de la substitut du procureur », sourit Tony Mayeur. Les « victimes » de cet épisode peu glorieux pour les autorités françaises parfois si zélées sont passées par toutes les émotions : « L’incompréhension, l’appréhension, une grande peur, puis l'énervement et la tristesse, nous ont-elles dit. Et l'inquiétude de devoir peut-être perdre tout notre séjour en France, cadeau de nos parents qui ont beaucoup économisé pour ça. » Nathaly et Adriana sont en Champagne jusqu’au 17 avril, jour de leur retour pour Mexico. Quand elles retourneront à Roissy pour rentrer chez elles, leur cœur se mettra sans doute à battre fort. Une fois dans les airs, elles penseront sans doute que la France a un drôle de sens de l’accueil.

Tony Verbicaro

Sortir du flou

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Foot (L1, 31e j.) : Reims - Lorient

Prince Oniangué : « Retrouver notre état d'esprit »

Absent lors de la défaite à Bastia (2-0), en raison d'une petite élongation, le milieu de terrain Prince Oniangué a repris l'entraînement collectif cette semaine. Le meilleur buteur du club en L1 (8 buts) devrait faire son retour lors de la venue de Lorient. « C'était une petite élongation de 14 mm. Le staff ne voulait pas prendre de risque. J'ai repris l'entraînement collectif. On verra bien comment je serai physiquement en fin de semaine. »

Sa blessure

« Je n'aime pas parler du passé. Je préfère me projeter dans l'avenir. Il faut juste en tirer des leçons pour avancer. Nos trois derniers déplacements se sont soldés par trois défaites. Nous devons identifier le problème et corriger nos erreurs. »

La défaite à Bastia

Êtes-vous frustré de ne pas participer pleinement à la belle aventure du Stade de Reims ?

Oui c'est sûr. Malheureusement j'ai enchaîné cinq semaines d'arrêt et quand les bons résultats se sont enchaînés. Mon coeur est avec l'équipe, mais je ne suis pas sur le terrain. Je veux avoir mon mot à dire dans cette fin de saison. « Il n'existe pas de problème de démobilisation. Il y a des choses que je ne peux pas vous dire, mais que nous nous disons dans le vestiaire. Nous allons nous fixer un challenge. Mais le plus important maintenant est de retrouver notre état d'esprit pour remporter des victoires. »

La fin de saison

« On fera les comptes à la fin. L'année dernière à Tours, je jouais au même poste que Grzegorz (Krychowiak), puis le coach m'a demandé d'évoluer un peu plus haut. Ca a fonctionné. Je n'ai pas de talent de buteur. C'est juste une question d'envie. C'est dans la tête que ça se passe. Mais il n'y a pas de secret, je travaille tous les jours à l'entraînement. J'ai encore une grosse marge de progression et je veux franchir un nouveau pallier. »

Sa première saison en L1 Prince Oniangué, Mads Albæk et leurs coéquipiers ont défini un objectif précis afin de bien finir la saison. © l'Hebdo du Vendredi

Auteur d'un non-match à Bastia, le Stade de Reims doit se remobiliser lors de la venue de Lorient, samedi soir, pour ne pas gâcher une saison qui jusque-là est remarquable.

on analyse à froid est la même qu'à chaud, indique Hubert Fournier, nous ne pouvions pas espérer grand chose en jouant sans intensité, sans agressi-

vité, le tout saupoudré de déchets techniques. » La piètre prestation du Stade de Reims sur la pelouse de Bastia (2-0) va-t-elle laisser des traces ? Peut-être, car cela fait trois fois d'affilée que les Rouge et Blanc, toujours 7e au classement, reviennent bredouilles d'un déplacement. Mais contrairement aux défaites concédées à Monaco (3-2) et à Toulouse (3-2), la prestation des Rémois en Corse est de très loin la moins aboutie. A qui la faute ? « L'usure mentale est sans doute une explication, note l'entraîneur du Stade de Reims.

Actuellement, nous sommes un peu dans le flou. Il est grand temps de nous fixer un nouvel objectif clair et précis. » Demeurer dans le top 10 de la L1 semble donc une quête trop vague pour des joueurs dont le maintien était la priorité. « Nous devons être ambitieux, mais sans prétention », insiste-t-il. Le staff et les joueurs se sont donc fixés cette semaine des challenges à atteindre, « sans parler d'Europe pour éviter trop de pression ». Néanmoins, l'idée conductrice est bien de remettre les têtes des joueurs à l'endroit pour ne pas finir en roue libre ce championnat. Il est vrai que terminer au-delà de la 10e place pourrait, au vu de la saison, être vécu comme un échec et surtout plomber la prochaine. « C'est important de voir les comportements de chaque joueur en ce moment, explique Hubert Fournier. Nous avons la chance de jouer pour un club qui évolue et qui avance. Les joueurs doivent

donc afficher cette même volonté de progresser. Si certains ont encore besoin de gagner en maturité, d'autres doivent sans doute prendre davantage de responsabilités. Une chose est sûre, ceux qui sont déjà en vacances vont être en danger. » Les joueurs rémois sont prévenus : il n'est pas question de brader cette fin de saison. Une réaction est donc attendue samedi soir lors de la réception de Lorient, 12e au classement, une équipe aussi séduisante qu'imprévisible qui reste sur deux défaites de rang à Sochaux (2-0) et face à Paris (1-0). > Reims - Lorient (31e j.), samedi 29 mars

à 20h, stade Auguste Delaune, Reims.

J.D.

> Prochaine journée (32e j.) :

Paris - Reims, samedi 5 avril à 17h, Parc des Princes, Paris.

Le rallye d’Epernay - Vins de Champagne sur la grille de départ

Sports mécaniques

es 4, 5 et 6 avril, la 18e édition du rallye national Epernay - Vins de Champagne proposera trois épreuves aux amateurs de rallye : une manche de la Coupe de France des rallyes de 1re division pour les véhicules modernes, une « Classic » pour les véhicules historiques de compétition (VHC), et enfin une compétition réservée aux véhicules historiques de régularité sportive (VHRS), qui bénéficieront cette année d’un matériel de chronométrage dernier cri qui permet les changements de moyennes sur le parcours. Comme chaque année, le parc fermé et la zone de départ seront installés sur l’esplanade Charles de Gaulle à Epernay, et les spéciales seront disputées en partie sur les routes du vignoble environnant. Le rallye sparnacien, organisé par l’AsacChampagne, proposera à 150 véhicules et 300

pilotes et co-pilotes 350 km, dont 150 chronométrés en 14 spéciales, dont deux nocturnes. Enfin pour cette édition 2014, trois spéciales inédites sont au programme.

T.V.

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Comprendre pour rebondir immédiatement

Basket (Pro B, 36e j.) : Rouen - Châlons-Reims

Dépité après la défaite face à Orchies, Nikola Antic attend une réaction d'orgueil de ses joueurs à Rouen. © l'Hebdo du Vendredi

Battu à la surprise générale par Orchies (75-77), le Champagne Châlons-Reims Basket a laissé la place de leader à Boulogne. L'équipe de Nikola Antic n'a pas d'autre choix que de gagner à Rouen.

uelques jours après la claque infligée par Orchies à domicile, Nikola Antic avait « encore du mal à digérer ». Il faut dire que cette défaite était même « impensable » selon l'entraîneur du CCRB. « Il n'y avait aucune raison d'y songer après deux matches difficiles gagnés (contre Aix-Maurienne et à Evreux) et alors qu'on avait battu cette équipe d'Orchies à trois reprises cette saison. C'est vraiment difficile à accepter. » Pas abattu pour autant, « car il y a encore neuf journées à jouer » et « que tout ne peut pas être tout noir après une semaine où tout était blanc », Nikola Antic aimerait simplement comprendre pourquoi ses joueurs ont donné « l'impression de lâcher ». « Nous avons manqué de lucidité et de confiance après seulement quelques minutes de jeu. Pourtant, Orchies n'a pas proposé un jeu extraordinaire. Ce n'est pas la première que nous jouons mal, mais d'habitude un ou plusieurs joueurs prennent leurs responsabilités et réveillent les autres. Mais là, trop de joueurs n'ont pas joué à leur niveau. » La semaine a donc débuté par de longues discussions avec les joueurs, « afin de partager les sensations et de comprendre ». Souhaitons que cette approche psychologique soit efficace car le cham-

pionnat n'est pas encore terminé même si Boulogne, vainqueur dans le même temps de Fos-sur-Mer, a pris seul les commandes de la Pro B. Et c'est sur le parquet de Rouen, vendredi soir, qu'il faudra immédiatement réagir. La partie promet d'être particulièrement difficile face à l'équipe entraînée par Laurent Sciarra, 14e du classement. Celle-ci reste en effet sur trois succès de rang (face à Boulazac, Nantes et Poitiers) et lors de la phase aller, elle était même venue s'imposer dans la Marne (9689). « Quand Rouen nous a battu, cette équipe était dernière, fait remarquer Nikola Antic. Je préfère la jouer dans les conditions actuelles. Nous avons su gagner à Bourg, Poitiers, Aix-Maurienne et Evreux. Alors pourquoi pas à Rouen ? » Désormais au pied du mur, Châlons-Reims n'a de toute façon pas d'autre choix que de rattraper ses errements à domicile loin de ses bases, s'il ne veut pas définitivement hypothéquer ses chances de terminer à la première place du championnat.

J.D. > Rouen - Châlons-Reims (36e j.), ven-

dredi 28 mars à 20h, Kindarena, Rouen.

> Prochaines journées : Châlons-Reims -

Boulazac (37e j.), mardi 1er avril à 20h et Châlons-Reims - Bourg-en-Bresse (38e j.), et vendredi 4 avril à 20h. Les deux rencontres se dérouleront au Complexe René Tys à Reims.

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magazine

Puzzle, le nouveau Barcella à s’emboîter dans les oreilles

Musique

L’ au te ur-co m po si te ur-i nte rprète rémois sort avec le printemps son troisième album, Puzzle (Sony) et démarre en même temps une tournée, en commençant à Lyon (2 avril) et Reims (5 et 6 avril).

« C’est la troisième pièce du puzzle que je construis depuis maintenant huit ans, une pièce importante, raconte Barcella. C’est un carnet de bord, qui va relater les chemins qu’a pris ma sensibilité ces dernières années. » Sur la Route, pour ceux qui sont allés écouter le premier titre disponible à l’écoute sur le web de Barcella, est déjà bien rentré dans les têtes. Les autres morceaux risquent bien de suivre, et c’est agaçant d’imaginer son voisin en machine à tubes (pour oreilles attentives). Sourires. Puzzle offre des sons plus « urbains, modernes » que les précédents albums. Un pari tenu en faisant appel à des instruments… vintage. Sur cet album figurent des textes écrits très récemment, et d’autres couchés sur le papier il y a déjà plusieurs années. « Mon regard n’est plus tout à fait le même, c’est celui d’un homme de 32 ans. Mon regard sur le temps, sur les autres, sur la solitude, les ruptures, a

changé. Je ne pense pas perdre quelque chose dans cette évolution. Je laisse des choses que j’ai réellement rencontrées, mon goût pour le piano-chant par exemple, c’est quelque chose que j’ai vraiment traversé. Aujourd’hui, je suis dans des sonorités plus urbaines, plus modernes, et c’est une exploration qui me convient tout autant. Mon

De Palmas, de la nostalgie au rêve éveillé…

Capitole - Concert

Gérald De Palmas et ses musiciens seront sur la scène du Capitole samedi 5 avril pour présenter le « nouveau De Palmas » toujours plus tonique au service de ses intonations issues des musiques pop rock, reggae, ska et new wave. Travailleur infatigable De Palmas sur scène avec ses grands classiques et en solitaire, cherchant aussi son nouvel album. © DR sa voie musicale dans diverses formations et styles, c’est en 2000 l’heureuse rencontre avec Jean-Jacques Goldman qui décèle ses talents, l’encourage fortement et lui écrit les paroles de J’en rêve encore. À l’automne 2000, son nouvel album Marcher dans le sable lui vaut enfin la consécration aux Victoires de la musique, NRJ Music Awards et 1 500 000 disques vendus. Les tournées s’enchaînent alors avec plus de 180 concerts, notamment en France et au Québec. Les singles suivront avec principalement Elle danse seule ou Au paradis puis en 2012, la superbe chanson L'Étranger tiré du best-of Sur la route. En 2013 : nouveau single avec Serait-il ? issu de son septième album. Et enfin cette année, Gérald De Palmas apparaît dans l’émission The Voice sur TF1 parmi les coaches de l’équipe de Garou. Flora Bar > De Palmas au Capitole, samedi 5 avril à 20 h 30. Tarif : 39 euros.

amour des mots, des textes, celui des histoires à raconter, est intact. Mais je pense que je gagne en chaleur. J’appréhende les maux de la vie avec moins de fatalité. Je les vois comme des conditions du chemin que je dois prendre pour continuer à écrire. Je pense à la solitude par exemple. Dans Puzzle, j’ai une chanson qui parle de la solitude du

AGENDA AGENDA AGENDA EXPOSITIONS JUSQU’AU DIMANCHE 30 MARS

PEINTRES EN CHAMPAGNE grand-père, L’Épouvantail, c’est l’une des chansons tristes de l’album, mais je la traite avec beaucoup de pudeur. » Puzzle pose les questions que se pose Barcella, apportant sans doute quelques réponses. Ou d’autres questions. « Puzzle, c’est l’idée de la quête, explique l’artiste. On est tous un peu des chercheurs dans nos vies, à la recherche de l’autre, de soi-même, de ce qui nous manque, et parfois on n’arrive pas à mettre les mots dessus. » Barcella commence une tournée d’un an et demi, deux ans, par des dates à Lyon et Reims, évidemment. Et s’il est bien sûr ravi de voir sortir un nouvel opus, la scène, et sa façon toute théâtrale de la considérer, c’est encore plus le pied. « Je fais avant tout des albums pour défendre mes chansons sur le spectacle vivant, sur scène. Un album, c’est quelque chose qu’on fige un jour, on ne revoit pas sa copie, c’est fait comme ça et c’est bien comme ça. Sur scène, on peut se réinventer tous les jours. » Allons donc écouter. Et voir. Tony Verbicaro

> Barcella - Puzzle (Sony) sortie officielle le 31 mars. En concert à la Cartonnerie à Reims samedi 5 avril (20 h) et dimanche 6 avril (18 h). Internet : www.barcella.fr et barcella.sonymusic.fr.

La princesse de la pop urbaine en concert

Capitole en Champagne – Tal

Révélée en premières parties d’Alicia Keys à Bercy ou de Christophe Maé au Casino de Paris, Tal s’est également distinguée grâce au phénomène Génération Goldman. Et notamment la fameuse reprise de Envole-moi, en duo avec M. Pokora. A seulement 24 ans, la chanteuse franco-israélienne a vu son premier album, Le droit de rêver, se vendre à 400 000 exemplaires. Elle a aussi prêté sa Primée « révélation francophone de l’année » voix au film québécois La aux NRJ Music Awards 2013, Tal multiplie les Grande Aventure Lego, sorti en février, et dévoilait ce concerts à guichets fermés. © DR week-end un documentaire autobiographique, à l’occasion du lancement de sa tournée « A l’infini tour ». En live, qu’elle soit seule, avec sa guitare ou accompagnée de danseurs, la simplicité et la fraîcheur de l’artiste touchent le plus grand nombre. Sonia Legendre

Exposition de l’association Peintres en Champagne. À 15h00. Renseignements au 03 26 69 38 90 Galerie Clémangis, rue Nicolas Durand. JUSQU’AU DIMANCHE 30 MARS

CHRISTIAN BILLET Christian Billet est une personnalité incontestable du monde des Arts. Grand Prix de l’Institut, de la Fondation Taylor et Médailler d’or des Artistes Français, il considère l’art comme étant avant tout un véritable moment de rencontre, de partage et d’échange avec le public. Une exposition proposée par l’association Peintres en Champagne. À 15h00. Renseignements au 03 26 69 38 90 Galerie Clémangis, rue Nicolas Durand. JUSQU’AU LUNDI 31 MARS

LA CAMPAGNE DE FRANCE DE 1814 Présentation des collections des musées municipaux relatives à la Campagne de France de 1814. À 8h30. Entrée libre - Galerie Lallement, Hôtel de Ville de Châlons-en-Champagne. JUSQU’AU 31 MARS 2014

SUR LA ROUTE DES INDES – UN INGÉNIEUR FRANÇAIS DANS LE TAMINALDU Reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture, Sur la route des Indes est bien plus qu’une simple exposition, mais toute une saison consacrée à l’Inde. Au fil des prochains mois, le public pourra ainsi savourer des spectacles de musique et de danse indiennes à la Comète, découvrir une animation visuelle et olfactive à la bibliothèque Pompidou, ou encore participer aux ateliers du conservatoire et des archives municipales. Musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Châlons. Programme complet des animations sur www.chalons-en-champagne.net. JUSQU’AU DIMANCHE 6 AVRIL

PRINTEMPS D’ART VIVANT Cette 17ème biennale internationale de printemps, organisée par Art Vivant, réunira une soixantaine d’artistes peintres et sculpteurs régionaux et internationaux. À 14h00. Entrée libre de 14h à 18h Prieuré de Vinetz, 2 rue du Prieuré.

CONFÉRENCES MARDI 1ER AVRIL

LES DESTRUCTIONS D’ŒUVRES DURANT LA GUERRE La Première Guerre mondiale, aux terribles conséquences humaines, causa également de très graves dommages patrimoniaux. Conférence présentée par Yann Harlaut, docteur en histoire de l’Université de Reims. À 18h30. Entrée libre - DRAC Champagne-Ardenne, 3 Rue du Faubourg Saint-Antoine.

LOISIRS VENDREDI 11 AVRIL

INITIATION AU UKULÉLÉ > Concert de Tal – Vendredi 4 avril à 20 h au Capitole en Champagne – Tarif 39 € - Billets en vente à l’Office de Tourisme, Carrefour Croix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et en ligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet).www.lecapitole-en-champagne.fr

Pour apprendre, parfaire, progresser ! Avec prêt d’instrument. À 20h30. Entrée libre l’Orange Bleue à Vitry-le-François.

magazine

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Erik Truffaz et Gregory Maqoma, comme une évidence

La Comète – Danse et jazz

L’histoire de Kudu - en clin d’œil au grand Koudou, une antilope africaine - commence en 2012, en Afrique du Sud. Elle s’est écrite au fil des rencontres entre Gregory Maqoma et Erik Truffaz. Deux artistes prodigieux, deux univers singuliers, et un final étonnant, qui unit à merveille leurs talents respectifs de chorégraphe et de trompettiste. Faut-il encore présenter Erik Truffaz ? De renommée internationale, ce jazzman et compositeur franco-suisse est connu pour ses nombreuses collaborations autour de la musique. Avec un mot d’ordre : mélanger les courants les plus divers et donner vie à des projets ludiques, populaires. Et c’est, une fois de plus, la vocation de ce spectacle, où deux cultures évoluent à l’unisson. Kudu, ou quand le jazz flamboyant de Truffaz rencontre la Révélé notamment aux côtés d’Akram Khan – déjà acclamé à la danse puissante de Maqoma. © Paul Bourdrel Comète par le passé -, Grégory Maqoma symbolise à lui seul la nouvelle génération de danseurs africains. Son style jongle subtilement entre puissance, souplesse et agilité. Le tout servi d’une technicité et d’une spiritualité inouïes, marques de fabrique du chorégraphe. Vu le niveau de ces deux virtuoses, on imagine aisément le résultat de leur travail en commun. Un moment intense, magique, inoubliable. Sonia Legendre > Kudu - Mardi 1er avril à 20 h 30 à la Comète – Durée 1 h 15 - Infos et réservations au 03 26 69 50 99. www.la-comete.fr

La culture asiatique, d’hier et d’aujourd’hui

La Comète – Musique, théâtre et arts numériques

En ce moment, les spectacles mêlant traditions et nouvelles technologies se suivent à la Comète. Mais ne se ressemblent pas. Avec, à chaque compagnie accueillie, un nouvel univers. Cette fois, le collectif Möbius Strip Theatre fait le pari audacieux de marier deux piliers de la culture traditionnelle asiatique : les grands tambours chinois et les chants spirituels de Taïwan. Le tout rythmé de danses et de musiques propres aux aborigènes austronésiens, mais aussi de sons électroniques et d’arts numériques. Et peu à peu, la scène se transforme en une véritable cité de la distorsion. Les projections de silhouettes viennent peupler cet espace théâtral, tandis que les images numériques et la musique électronique sont générées en temps réel par les mouvements L’art asiatique traditionnel et les nouvelles et les voix des interprètes. technologies s’inviteront prochainement à Au-delà de l’aspect esthétique et de l’ambiance envoûtante du moment, se glisse le la Comète. © DR message des artistes à la société : malgré l’évolution fulgurante de la technologie, il existe, aujourd’hui encore, des traces de la sagesse des civilisations d’antan. A voir pour le croire, et à méditer… S.L > La cité de la distorsion – Par la compagnie Möbius Strip Theatre - Vendredi 4 avril à 20 h 30 à la Comète – Durée 1 h 20 - Infos et réservations au 03 26 69 50 99..

Une 17e biennale dans l’art du temps

Exposition – Prieuré de Vinetz

Concoctée par l’association Art Vivant, la biennale internationale de printemps figure, dans le paysage des expositions champardennaises, parmi les incontournables. Et pour cause. Elle foisonne d’œuvres et d’univers hauts en couleurs, tous plus atypiques les uns que les autres. Pas moins de 49 artistes, de neuf nationalités différentes, ont répondu présents à cette 17e édition. Peintres, photographes, plasticiens, sculpteurs, etc. Autant d’invitations au voyage et à la méditation. « Tous les styles et toutes les techniques sont représentés, c’est ce qui fait la richesse de cette biennale », soulignait lors du vernissage Daniel Jacquin, le président de l’association. Les formes, les matières et les couleurs se multiplient, l’abstrait s’invite Avec près de 50 artistes exposés et neuf naçà et là, tout comme l’actualité et les messages dénonçant les grands maux de notre tionalités différentes, cette 17e biennale de société. printemps s’annonce riche en couleurs et en L’une des toiles exposées, par exemple, représente la station Concorde du métro pabelles surprises. © l'Hebdo du Vendredi risien et les sans-abris qui y trouvent refuge. Plus loin, un photographe japonais rend hommage à ses origines grâce à une technique du clair-obscur parfaitement maîtrisée. Chacune des œuvres émerveille, intrigue ou interroge. Et c’est bien là la vocation de ces artistes : entrer en communion avec le grand public et lui faire partager une vision, une démarche, un univers. Une exposition à visiter - et à revisiter ! - sans modération. S.L > 17e Biennale internationale de printemps – Par l’association Art vivant - Jusqu’au dimanche 6 avril de 14 h à 18 h 30 au Prieuré de Vinetz (2, rue du Prieuré) – Entrée libre.

Les Sarrybiens débarquent à Châlons

Théâtre – Complexe du Mont-Bernard

Connue pour ses spectacles hilarants et sa bonne humeur communicative, la troupe des Sarrybiens poursuit sa tournée théâtrale à Châlons. Les comédiens serviront au public leurs deux dernières pièces : Tata Rillette et Prend pas froid. Au menu, des histoires rocambolesques, des personnages improbables et des retournements de situations jubilatoires. A consommer sans ordonnance ! Rendez-vous ce samedi 29 mars à 20 h 30 au complexe agricole du Mont-Bernard (route de Suippes). Plus d’infos sur www.sarrybiens.blogspot.fr. S.L > www.sarrybiens.blogspot.fr Du théâtre et une bonne dose d’humour ce samedi, en compagnie des Sarrybiens. © Les Sarrybiens

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA SPECTACLES CONCERTS DIMANCHE 30 MARS

VENDREDI 28 MARS

DANSE : ULTRA

CHANSON/ROCK : PIGALLE+CARNAVAL TRISTE

Ultra nous emporte dans la matière de la danse contemporaine. Créé au contact des enfants de maternelle lors d’ateliers, il en conserve le travail des matières, l’importance de la relation au public, l’insolence et l’audace de l’enfance. À 10h30. Dès 2 ans et demi Tarifs : de 3 à 8 euros – Médiathèque François Mitterrand à Vitry-le-François. MARDI 1ER AVRIL

DANSE JAZZ : KUDU Quand la danse explosive du chorégraphe sud-africain Gregory Maqoma rencontre le jazz joyeux du trompettiste Erik Truffaz, cela donne «Kudu» : une pièce étonnante, poétique et épique, douce et violente, calme et tempétueuse. À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros La Comète. MERCREDI 2 AVRIL

JEUNE PUBLIC : STOPLICHT L’histoire d’un petit bonhomme blanc lumineux qui cherche à rencontrer son ami le petit homme du feu rouge. Mais un long voyage à travers un pays plein de lumières les attend. A partir de 2 ans, dans le cadre du festival Méli’Môme. À 11h00. Renseignements au 03 26 69 38 90 - Centre Social et Culturel municipal de la Vallée Saint-Pierre, 1 rue Jean-Sébastien Bach. VENDREDI 4 AVRIL

DANSE/THÉÂTRE : LA CITÉ DE LA DISTORSION Grâce à un jeu subtil de projection de silhouettes, la scène sobre et dépouillée devient un espace 57 théâtral magique, où se marient les grands tambours chinois traditionnels et les chants spirituels puissants des aborigènes taïwanais. À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros La Comète.

Depuis toujours, Pigalle touche des publics divers avec ses univers nouveaux sans jamais se laisser submerger par les clichés musicaux. Inspiré par l’irrévérencieuse élégance de Gainsbourg, nourri par la mystique subversion de Léo Ferré ou encore le spleen frondeur d’un Bashung, Carnaval Triste traverse les frontières du rock. À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros – Salle Simone Signoret à Vitry-le-François. SAMEDI 29 MARS

ROCK/CHANSON : LES FATALS PICARDS+LA VILLA GINETTE Les Fatals Picards de retour à l’Orange Bleue avec un septième album au nom évocateur de Septième Ciel... Toujours aussi rock, aussi festif, avec toujours autant d’humour ravageur. Dur à définir ! Entre le swing, la musette, une façon de chanter hip hop, une teinte rock’n’roll, de l’humour, on a de quoi s’y perdre. Mais que nenni, la Villa Ginette excelle dans son art et nous propose des ambiances bien énervées ! À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros – l’Orange Bleue à Vitry-le-François. MARDI 1ER AVRIL

APÉRO MUSIQUE : DÉCOUVERTE FLÛTE ET GUITARE

En partenariat avec l’École municipale de musique Jean-Michel Schaefer : présentation d’un instrument, mini-concert suivi d’un apéritif. La guitare et la flûte traversières se marient à merveille. La polyphonie intimiste de la première, complète parfaitement la douce sonorité mélodique de la seconde. À 19h30. Tarifs : de 3 à 8 euros – l’Orange Bleue à Vitry-le-François. VENDREDI 4 AVRIL

POP : TAL

Depuis la sortie de son 1er album, Tal est restée discrète sur la scène live, choisissant des moEn avant-première du festival ments forts pour construire son d’Avignon et avant sa tournée dans les salles parisiennes, venez expérience scénique. «A l’infini Tour» permettra enfin à cette ardécouvrir la nouvelle comédie tiste complète d’exprimer tout intitulée «Soirée Pyjama» par son talent à travers un spectacle l’auteur des «Colocs». à son image : authentique et À 20h30. Tarifs : de 1,50 à 6,50 euros Renseignements et réservations au 03 26 66 musical. VENDREDI 4 AVRIL

COMÉDIE : SOIRÉE PYJAMA

99 77 - Centre culturel Napoléon III, rue du Général Gouraud, Mourmelon-le-Grand. VENDREDI 4 AVRIL

DANSE : ENVELOPPES TIMBRÉES Plus que jamais d’actualité, cette chorégraphie nous amène à réfléchir sur tout ce que l’on fait subir à notre peau pour apparaître autrement aux yeux de nos contemporains : le maquillage, la chirurgie esthétique et autres piercings sont des apparats qui semblent nous en dire long sur les conflits que vivent nos congénères entre leur peau et celle qu’ils espèrent. À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros Salle Simone Signoret à Vitry-le-François.

À 20h00. Tarif : 39 euros Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne. SAMEDI 5 AVRIL

POP ROCK : GÉRALD DE PALMAS Fort d’un nouvel album en Septembre 2013, de Palmas et ses musiciens attaquent une tournée marathon faisant la part belle à ses nouveaux titres ainsi qu’à ses nombreux classiques. À 20h30. Tarif : 39 euros Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

N°257 du 28 mars au 3 avril 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

MODE Le grand retour du jean flare

En mode rebel soixanthuitarde ! Le jean pat d'ef réapparaît pour le bonheur des amoureux de combi Volkswagen. La collection de la marque Frame est à adopter avec du plat ou en talons, de quoi allonger votre ligne et vous donner le style baba cool qui va énerver Marine and Co.

Où le trouver ? http://frame-denim.com/ et dans toutes les boutiques de la région qui vendent du jean. Le jean flare, c'est avant tout un état d'esprit ! Peace and love.

Anne-Laure Beaudoin

LA CLCV VOUS INFORME Que va changer la loi Alur pour les locataires ?

La loi Alur prévoit, pour les locaux loués situés dans un immeuble collectif, la possibilité pour le bailleur de retenir une provision dans la limite de 20 % du montant du dépôt de garantie jusqu'à l'arrêté annuel des comptes de l'immeuble. La restitution du solde devra s'effectuer dans le mois suivant l'approbation définitive des comptes. (à suivre...) CLCV de la Marne – Reims. Tél. : 03 26 05 03 88. E-mail : marne@clcv.org.

CINÉMA

J'AI TESTÉ POUR VOUS... Le soin démêlant Beauty Protector

Mon obsession ? le Beauty Protector en vente sur l’e-shop de Birchbox. Depuis que je l'ai reçu en miniature avant la Saint-Valentin, j'en suis raide dingue ! Ce soin démêlant et nourrissant est un must have. Il s’agit d’un produit qui assouplit et protège nos cheveux secs ou mouillés. Laissez-vous séduire par l'odeur de marshmallow/barbe à papa, une senteur unique signée Beauty Protector qui tient extrêmement bien tout au long de la journée. Cette huile non grasse est efficace et fait briller nos cheveux en plus de les rendre soyeux.

Serait-ce donc le produit miracle avant l'été ? A-L B

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER SAMEDI 29 MARS Reims - 3e Salon du Tissu - 10h-17h Entrée libre - Parc des Expositions Clamanges - Bourse aux vêtements 9h-17h - Salle des fêtes DIMANCHE 30 MARS Reims (Châtillons) 63e Bourse aux poissons, oiseaux et plantes - 10h-17h Salle des Phéniciens Bouy - Vide-greniers - Rues du village

LES HORAIRES

CINÉMA Le Palace

Semaine du 26/03 au 01/04

33 Bld Motte - 51200 Epernay

Captain America : Le Soldat de l'Hiver VF 3D Mer 17h30; jeu lun 20h30; ven 18h30; sam 17h, 22h30; dim 15h, 17h30; mar 14h30. VF Mer 14h30, 20h30; jeu lun 14h30; ven 14h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 20h; mar 18h, 20h30. De toutes nos Forces VF Mer 14h30, 17h30, 20h30; jeu lun 14h30, 20h30; ven 14h30, 18h30, 21h; sam 14h30, 17h, 20h, 22h30; dim 10h30, 15h, 17h30, 20h; mar 14h30, 18h, 20h30. 3 Days to Kill VF Mer lun 20h30; jeu 14h30; ven 18h30; sam 17h, 22h30; dim 20h; mar 18h. Situation Amoureuse : C'est Compliqué VF Mer 14h30, 17h30; jeu 20h30; ven 14h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h, 17h30; lun 14h30; mar 14h30, 20h30. Fiston VF Mer 17h30, 20h30; jeu 14h30, 20h30; ven 18h30, 21h; sam 17h, 20h, 22h30; dim 15h, 17h30, 20h; lun mar 20h30. Monuments Men VF Mer 20h30; jeu lun 14h30; ven 18h30; sam 17h, 22h30; dim 20h; mar 18h. Se Battre (Documentaire) VF Mer mar 20h30; jeu lun 14h30; ven 18h30; sam 17h, 22h30; dim 17h30, 20h. The Grand Budapest Hotel VO Mer 14h30, 17h30; jeu lun 20h30; ven 14h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 10h30, 15h; mar 14h30, 18h. Supercondriaque VF Mer 14h30, 17h30; jeu lun mar 20h30; ven 14h30, 21h; sam 14h30, 20h; dim 15h, 17h30, 20h30. Le Piano Magique VF Mer sam 14h30; dim 10h30; mar 18h.

CINÉ Le Majestic

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

3 days to kill Mer, Sam : 11h00 | 15h45 | 20h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h00 Dim : 15h45 | 20h00 300 : la naissance d'un empire – 3D Mer, Jeu, Sam, Dim : 16h00 | 20h00 | 22h15 Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h15 Captain america: le soldat de l'hiver – 3D Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Clochette et la fee pirate – 3D Dim : 11h00 Dark touch Tous les jours : 22h15 De toutes nos forces Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 15h45 | 18h | 20h | 22h Fiston Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 La grande aventure lego - 3D Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 La legende d'hercule – 3D Tous les jours : 18h00 | 22h15 Les gazelles Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 M. peabody et sherman : les voyages dans le temps - 3D Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 Monuments men Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 20h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h00 Non-stop Mer, Sam, Dim : 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 18h00 | 22h15 Pompei - 3D Tous les jours : 18h00 Rio 2 – 3D Dim : 13h45 Situation amoureuse c est complique Mer, Sam : 13h30 | 18h00 | 20h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 16h | 18h | 20h Dim : 18h | 20h Supercondriaque Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h0 | 20h | 22h15

Châlons-en-Ch. (Madagascar) Vide-greniers - 9h-17h - Rue Jean Talon Clamanges - Bourse aux vêtements 9h-17h - Salle des fêtes St-Martin d'Ablois - Vide-greniers Salle des fêtes Sézanne - Vide-poussettes et jouets 10h-17h - Salle du prétoire Soulanges - Vide-poussettes 9h-17h - Salle des fêtes

LE GROS PLAN Capitaine America le Soldat de l’hiver Genre: Super Héros Pays: USA Durée: 2h16 Réalisateur : Anthony et Joe Russo Acteurs: Cullum Andrews, Eric Lee Huffman, Chris Evans. Nous retrouvons Capitaine America après sa lutte avec les Advengers pour sauver le monde d’une menace venue d’ailleurs. Il réapprend à vivre dans cette nouvelle société, bien loin de son monde et des caves enfumées où s’égrenaient les notes de jazz. Une ombre refait surface, un ancien souvenir venu du pays de l’hiver, de la guerre froide, une nouvelle menace. Le soldat de l’hiver, un homme, rappelle à notre Capitaine les souvenirs anciens, quand la folie d’un homme voulait dominer le monde. Il pensait avoir un temps de répit, mais le Shield est menacé dans ses retranchements et dans son âme par ce soldat venu du froid et ses commanditaires. Le crâne rouge est mort. Qui tire désormais les ficelles de cette nouvelle menace ? Qui se cache dans les ténèbres pour porter de nouveau ce rêve de ténèbres de dominer l’humanité ? Le Shield démantelé, le Capitaine America et Natasha Romanof plus connue comme Black Widow devront trouver de nouveaux alliés. Ils ne comptent que sur eux-mêmes pour sauver le monde de la nouvelle menace. Le faucon rejoint l’équipe en quête d’une hydre ne possédant pas de visage. Poursuivis par leur propre gouvernement, ils n’ont qu’une solution, trouver qui tire les ficelles. Plus dans la veine du film d’action, avec deux réalisateurs venus de la télévision, ce deuxième opus tient la promesse d’un beau spectacle avec un fond de réflexion sur notre société. Ils mélangent avec talent, le film d’espionnage des années 70, Les trois jours du Condor et le film de super héros, alternant scènes de batailles épiques et infiltration plus intimiste. Cela lui donne un ton particulier et une réflexion sur la trahison et les organismes chargés de protéger nos sociétés. Dans ce brouillard, ce jeu de dupe, le Capitaine America et ses amis restent fidèles aux valeurs issues de la Seconde Guerre mondiale. En bonus, les spectateurs découvriront un Robert Redford surprenant, et surtout un film très moderne par la question qu’il soulève sur les choix de société de notre civilisation. Retrouvez les sorties, interviews, reportages sur l’actualité cinéma de la semaine sur www.cine-region.fr, et nos chroniques chaque matin à 8h40 et le mercredi 18h/18h30 sur France bleu Champagne Ardenne 95.1.

CINÉ La Comète

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Gloria VO Jeu dim 18h; sam 20h30; lun 14h30. Only Lovers Left Alive VO Mer 20h30; ven sam 18h.

Ida VO Jeu 20h30; lun 20h. Dallas Buyers VO Mer 18h; ven dim 20h30.

N°257 du 28 mars au 4 avril 2014 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

« Le Baclofène a coupé mon envie de boire »

François, guérit de son alcoolisme grâce au Baclofène

Le 14 mars, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a délivré une recommandation temporaire d'utilisation du Baclofène, censé traiter la dépendance à l'alcool. Ce médicament était déjà prescrit en France par de nombreux médecins, à la demande de leurs patients généralement. François est l’un d’entre eux. Depuis plus de deux ans, il ne boit plus, et considère que ce traitement est l’une des clés de sa stabilisation. Il témoigne.

rançois est un homme nouveau. Il y a deux ans et demi, après sa troisième rechute, il demande à son médecin de lui prescrire du Baclofène, censé faire disparaître le phénomène de craving, l'envie irrésistible de s’alcooliser. « Durant un an, je n’ai pas eu envie de boire. Mes crises d’angoisse ont également disparu pendant le traitement. Je sais que chez certains les effets secondaires sont nombreux, mais pour moi cela n’a été que bénéfique. » François ne considère pas pour autant que ce médicament est un remède miracle. « L’accompagnement médico-social que j’ai reçu en parallèle est aussi important que cette molécule », assure-t-il. À ce jour, François ne prend plus de Baclofène. « À un moment j’ai ressenti des douleurs articulaires, je ne sais pas si cela était lié à ce médicament, mais je n’ai pas voulu prendre de risques. Nous n’avons pas assez de recul sur ce traitement, qui à l’origine était prescrit pour soigner la sclérose en plaque. J’ai donc souhaité diminuer les doses de Baclofène petit à petit pour pouvoir vivre

sans. » Malgré l’arrêt de son traitement, François est stabilisé. « Je ne prends plus aucun médicament, mon seul remède ce sont les groupes de parole mis en place tous les jeudi par l’association Revivre, l’amitié sans alcool. » Sur le chemin de l’abstinence, François a fait quelques haltes. En 2004, il prend conscience de son problème d’alcoolisme, après plusieurs phases de déni. Pour lui, le constat est sans appel : « L’alcool a flingué mon couple, ma vie de famille, ma vie sociale…», explique-til. Il entre alors en cure au centre Jean Schiffer

Repères L’avis du Dr Martinot, addictologue à Troyes Avant la recommandation temporaire d'utilisation (RTU) délivrée par l'Agence nationale de sécurité du médicament, plus de dix mille médecins avaient déjà prescrit ce médicament en France. Le docteur Martinot, addictologue au sein de l’association Revivre, nous confie son grand soulagement. « Nous allons enfin pouvoir le prescrire légalement, et être accompagnés dans cette pratique. » La RTU autorise désormais la prescription de Baclofène de manière progressive : au-delà de 120 mg par jour, le médecin devra prendre l'avis d'un confrère. Au-delà de 180 mg, il devra organiser une discussion collégiale. Le Baclofène est contre-indiqué pour les malades atteints d'épilepsie grave ou de pathologies psychiatriques sévères (schizophrénie, bipolarité et certaines dépressions...), du fait de ses possibles effets secondaires. Le Dr Martinot insiste sur les conditions de prise de ce traitement : « Ça ne peut être qu’une solution de dernier recours, en cas d’échec thérapeutique ». Il estime néanmoins que seuls 30 % de ses patients ne présentent pas d’effets secondaires (somnolences, vertiges, insomnies, épilepsie, symptômes dépressifs) nécessitant l’arrêt du médicament. « Ce traitement s’inscrit dans une prise en charge médicale et psycho-sociale globale. Rien n’indique pour l’instant que l’alcoolisme pourrait se régler à l’aide d’un seul médicament. Il nous faut prendre davantage de recul. »

à Pont-Sainte-Marie pendant quinze jours. « La première semaine paraît très longue… On fait un bilan de santé complet ainsi qu’un bilan psychologique. Une assistante sociale est également présente pour trouver des solutions à nos autres problèmes, et on nous explique les multiples conséquences sur notre santé de notre consommation d’alcool, ses méfaits sur le cerveau, sur le squelette. Durant la seconde semaine, on nous donne des outils pour nous confirmer dans l’abstinence. On nous livre des ficelles en quelque sorte : ne pas avoir d’alcool à la maison, changer nos habitudes en achetant de nouveaux verres par exemple, modifier la disposition de nos meubles, acheter de nouveaux habits et surtout, changer d’amis… Étonnamment, cette dernière recommandation n’est pas la plus compliquée à appliquer. Les copains de boisson, une fois que vous n’avez plus que de l’eau à leur proposer pour l’apéro, ils ne viennent plus vraiment vous voir. » François a repris du poil de la bête après cette première cure, a continué son travail de mécanicien et a même retrouvé une compagne. « C’est dans ces moments-là qu’on pense qu’on est guéri. J’étais tellement bien qu’un soir, pour accompagner ma copine qui prenait l’apéro, j’ai ouvert une bouteille de

whisky. Au début, je me limitais à un verre, et puis très rapidement, je suis retombé dans mes travers. J’ai recommencé à boire une bouteille par jour. » François considère avec le recul qu’il ne faut jamais baisser la garde, même dans les instants de quiétude : « les personnes abstinentes pensent souvent que la rechute survient dans des moments de déprime… Je vous assure que cela peut arriver n’importe quand… » Après cette première rechute, François ressent une grande honte à l’idée de demander à nouveau de l’aide, lui qui criait à qui voulait l’entendre qu’il était définitivement guéri : « Ma fierté en a pris un sacré coup… ». Il décide finalement de retourner au sein de l’unité d'addictologie Jean Schiffer où « personne ne m’a jugé contrairement à ce que j’imaginais ». Après sa troisième rechute, François prend le taureau par les cornes et part à Migennes en Bourgogne pour une post-cure de sept semaines. « Là bas, on vous apprend à vous réalimenter, à vous lever le matin, à vous laver chaque jour, et à travailler le bois, les plantes, la ferraille. » Il entame également un traitement à base de Baclofène, encore peu connu à l’époque. De nouveau, son patron accepte de lui donner du temps pour solutionner son problème d’alcoolisme, et François reprend son activité de mécanicien à son retour de cure. En parallèle, le quinquagénaire abstinent rencontre un premier puis un deuxième thérapeute. Ensemble, ils s’interrogeront sur les origines de sa maladie. François n’a pas eu de révélation pendant ces séances… Pour lui, « une somme de raisons m’a poussé à boire. Chaque histoire est différente, et il y a autant d’alcoolismes que de personnes alcooliques. » Selon lui le travail thérapeutique, bien qu’important, ne remplacera jamais les groupes de parole : « Un psychologue ne comprendra jamais ma maladie comme les gens qui participent aux sessions de partage mises en place par Revivre. Quand vous êtes en souffrance, seuls des personnes ayant eu des problèmes avec l’alcool peuvent comprendre votre niveau de détresse. » Aujourd’hui, François témoigne dans les différentes structures gérées par l’association Revivre, ainsi qu’au centre Schiffer. « On m’a tellement aidé, j’ai eu envie de renvoyer l’ascenseur », conclue-t-il, les yeux brillants… François est un homme nouveau.

Cécile Moffroid

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Aujourd’hui, la chance vous aidera à forger des liens solides. Qu'il s'agisse d'une rencontre sentimentale, amicale ou même professionnelle. C’est le bon moment car vous êtes prête(e).

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Même si votre avenir vous préoccupe, détendez-vous et assumez vos tâches au quotidien sans angoisser en pensant sans arrêt au long terme. C’est ainsi que vous mettez toutes les chances de votre côté.

CANCER du 22.06 au 22.07

BALANCE du 23.09 au 22.10

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous en avez assez de ce que vous faites ? Vous avez besoin de renouvellement et de changement ? Alors la période est faite pour vous ! C’est le moment de saisir les occasions au vol voire même de les créer.

Quelle que soit l’évolution des évènements, gardez un moral d'acier et ne vous découragez surtout pas. La chance tournera en votre faveur.

Cette semaine vous aurez mangé du lion et vous aurez le courage et la hardiesse pour assumer n'importe quel challenge. Oui, vous avez le droit de vous emballer, mais… n’en faites pas trop !

LION du 23.07 au 22.08

Changez un peu votre manière de voir, d’aimer ou de vivre au quotidien. Ne vous laissez pas aller aux appréhensions, on vous aime, alors adoptez une attitude plus adulte.

Vous serez la superstar et vous aimerez faire impression. Vous saurez ce que vous voulez et comment l'obtenir, mais comme toujours vous pesez le pour et le contre pendant des heures au lieu de foncer.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

VIERGE du 23.08 au 22.09

Aujourd’hui, votre potentiel amoureux sera intact. Célibataires, fini l'isolement que vous avez pu connaître. En ce début de printemps un renouvellement est dans l’air, alors faites-vous plaisir.

Vous avez passé beaucoup de temps à résoudre les conflits des autres, mais maintenant l'attention est sur vous ! Alors, si vous avez à prendre des décisions importantes, osez être égoïste avant tout.

SCORPION du 23.10 au 22.11

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 La période est riche d’occasions : une augmentation de vos finances, un avancement social etc... Pour que tout cela se matérialise, allez au bout de ce que vous avez commencé !

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Arrêter de vous poser mille questions sur votre devenir. Prenez du recul et arrêtez de vous faire du souci et vous réaliserez à quel point votre situation est satisfaisante.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Le changement arrive, alors ne vous mettez pas la pression ! Vous allez enfin pouvoir atteindre certains de vos objectifs.

B. MELVHILLE

Tél. 03 26 47 52 62

17, bd St Marceaux - 51100 REIMS

51430 TINQUEUX Tél. 03 26 49 71 47

6, imp Felix Eboue - ZAC du Champ Paveau (en face de Bâtidel)

EPICIER MILITANT

NATUREVA