L'Hebdo du Vendredi Châlons 295

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L'éco-quartier Prévert

Philip Glass, un compositeur

Jean-Paul Bachy parrainé

cherche ses nouveaux propriétaires

EVÉNEMENT

LÉGION D'HONNEUR

d'exception accueilli

par Bernard Cazeneuve

à l'Hôtel de Région

p. 5

par la Comète p. 11

p. 7

6 au 9 février

EPERNAY Le Millesium

GRATUIT

ÉDITION CHÂLONS N°295 du 6 au 12 février 2015

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RÉVISION DE LA CARTE SCOLAIRE

Finie la récré !

La révision de la carte scolaire amorcée par Benoist Apparu et son équipe n'a pas fini de faire parler d'elle. Ces deux prochaines rentrées s'accompagneront de huit fermetures d'écoles, et plus de 600 élèves seront répartis dans les établissements voisins. Mais la municipalité doit encore longuement plancher sur sa copie pour être prête en septembre. Zoom sur les arguments du député-maire et les inquiétudes du corps enseignant. P.3


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ÉDITO

> Cette semaine

Doubs poème

Il était une fois, une belle contrée Des enfants farceurs à l’heure de la récré Celui à l’écharpe rose ne voulait pas Jouer avec son camarade de droite Celui-ci lui dit : si tu ne veux pas de moi Je ne t’aiderai pas quand tu seras ringard

Il était une fois, une belle contrée Des enfants rieurs à l’heure de la récré Celui à l’écharpe bleue tellement se moqua De la fille assise à l’extrême droite Celle-ci lui dit : si tu ne veux pas de moi Je me vengerai lorsque tu seras faiblard

Griffes dehors, en train de se mordre les bras Le premier gamin et la môme de droite Se battent pour prendre la place du roi plus tard

Le second garnement cette scène observa Et quitta la cour en un demi-tour droite Ni touché ni intéressé par ce bazar

Vaincu, le premier garçon silencieux resta Revenu, le second garçon vit à droite La fille tout sourire brandir son poignard

Fanny Lattach

L'info Monte-Carlo 9e place pour le duo Migeo-Dudel

La 18e édition du Rallye Monte-Carlo Historique s'est achevée dans la nuit de mardi à mercredi sur le port de Monaco. Les Italiens Piero Lorenzo Zanchi et Giovanni Agnese, sur VW Golf GTI de 1978, s'adjugent la première place. Le premier des 13 équipages champardenais engagés est sans surprise celui composé d'Hervé Migeo et Philippe Dudel. A bord de leur Porsche 911 SC de 1978, le duo rémois laisse près de 300 concurrents derrière lui pour finalement terminer le rallye à une très belle 9e place. « Cette 11e édition a été très dure avec 80% de la course qui s'est déroulée sous la neige, commente Philippe Dudel. Sur notre 9e place au classement final, mon sentiment, comme celui d'Hervé, est partagé. D'un côté, c'est une belle place car nous n'avons rien à nous reprocher. D'un autre, on aurait aimé accrocher le podium. Maintenant, compte tenu de nos moyens, deux à trois fois inférieurs à certains équipages qui nous devancent, c'est quand même satisfaisant. » Pour rappel, le meilleur classement d'Hervé 19e en 2014, la Porsche 911 du duo rémois Migeo-Dudel a terminé cette année en 9e Migeo et Philippe Dudel au Monte-Carlo Historique reste une 4e place obtenue en 2012. position. © PhotoClassicRacing.com

Julien Debant

Retrouvez-nous au quotidien sur :

Producteurs de fruits et légumes

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Le coup de pouce financier de l’ Etat

L’hebdo du ve ndredi édité par la SARL B2M Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

T él. 03 26 36 50 13 E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Fanny Lattach (fanny.lattach@lhebdoduvendredi.com) Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne.laggia@lhebdoduvendredi.com) Responsable diffusion : Alexandre Percheron (distribution@lhebdoduvendredi.com) Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

Pour soutenir les exploitations productrices de fruits et légumes face aux conditions climatiques difficiles et à l’embargo russe, le ministère de l’Agriculture met en place deux dispositifs dits « de crise » : un Fonds d’allègement des charges financières (Fac) et une prise en charge partielle des intérêts de prêts de trésorerie. Peuvent en bénéficier les agriculteurs, les groupements d’exploitation en commun (GAEC), les exploitations agricoles à responsabilité limitée (EARL) et les personnes morales dont au moins 50 % du capital est détenu par des exploitants agricoles. Conditions pour prétendre au Fac : être spécialisé à hauteur de 60 % de son chiffre d’affaires dans la production de fruits et / ou légumes, avoir un taux d’endettement d’au moins 30 % et présenter une baisse de son chiffre d’affaires 2014 au moins égale à 20 % comparé à la moyenne des cinq années précédentes. Les dossiers de demandes d’aides doivent être déposés à la Direction départementale des territoires (DDT) de la Marne au plus tard le 30 avril 2015. Contact : Jocelyne Vidal au 03 26 70 81 38.

w ww.l hebdo duvendredi.com

S.L

Le ministère de l’Agriculture souhaite soutenir les producteurs de fruits et légumes en difficulté. © DR

L’ opération cargo

Le coup de filet

Des oeuvres d’ art marocaines au départ de Paris-Vatry

La gendarmerie met fin à un réseau de cambrioleurs

Après s’être posé sur le sol de Paris-Vatry, le fameux Antonov 124 s’est envolé vers le Maroc. © Paris-Vatry

Ce mercredi 4 février, l’aéroport de Paris-Vatry a accueilli une cargaison toute particulière : après avoir été exposées au Louvre, des œuvres d’art ont repris l’avion à destination du Maroc, leur pays d’origine. Pour le bon déroulement de l’opération, la compagnie Airnautic, partenaire de Paris-Vatry depuis 2002, a affrété sur le site un Antonov 124. D’une capacité de 120 tonnes, ce modèle représente le deuxième plus gros avion de fret. Poids total des œuvres transportées : une vingtaine de tonnes. D’où la présence, notamment, de spécialistes en logistique d’œuvres d’art et d’un expert marocain. S.L

Depuis décembre 2012, la section de recherches de Reims, renforcée par des enquêteurs des groupements de gendarmerie départementale de la Marne et de l'Aube, de l'office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) et le Groupe d'intervention régional (GIR), mène une enquête sur un vaste réseau de cambrioleurs albanais sévissant sur une vingtaine de départements dans un rayon de 300 kilomètres autour de Paris. Dès décembre 2013, deux individus considérés comme des têtes de réseau, ont été interpellés et écroués, s'ajoutant ainsi aux 21 individus déjà interpellés en parallèle de ce dossier. La semaine dernière, une nouvelle opération a donc été menée dans plusieurs départements afin de permettre le démantèlement de cette organisation criminelle de type mafieuse. Plusieurs individus ont ainsi été interpellés et entendus sous le régime de la garde à vue pour des faits de blanchiment, association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime, vols et recels en bande organisée. Au terme de cette opération, plusieurs véhicules de fortes cylindrées ont été saisis, de même que 140 000 euros sur les comptes des susJ.D pects et à leur domicile.


La municipalité peaufine sa copie

Révision de la carte scolaire

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Les fermetures de plusieurs écoles primaires ont été annoncées par la municipalité aux équipes pédagogiques et aux parents d’élèves. Elles concerneront 360 enfants dès la rentrée scolaire 2015, puis 256 en septembre 2016. Avec un mot d’ordre : ouvrir autant de nouvelles classes que de classes supprimées dans les établissements qui accueilleront les effectifs transférés. Reste à dessiner les contours de cette réorganisation scolaire.

es rumeurs sur d’éventuelles fermetures d’écoles circulaient dans Châlons depuis plusieurs mois déjà. On se souvient des parents inquiets de la maternelle Doulcet, manifestant place Foch en novembre. Finalement, cet établissement ne figure pas sur la liste des « condamnés ». Dès septembre, en revanche, les écoles maternelles Ban de l’Isle, Henri Dunant, Lamairesse et l’école élémentaire Branly cloront bel et bien leurs portes. A la rentrée 2016, l’école primaire – maternelle et élémentaire confondues - La Fontaine sera également fermée. Et à l’horizon 2017-2019, il s’agira de l’école primaire du Mont-SaintMichel. Sauf si, le 28 mars prochain, la majorité des conseillers municipaux vote contre ce projet. Mais rien n’est moins sûr. Huit écoles en si peu de temps, ça soulève le débat. D’autant que Châlons n’avait connu « que » huit fermetures ces vingt dernières années. « Rappelons que la carte scolaire n’avait pas été révisée depuis 1986, argue le député-maire, Benoist Apparu. Et que la ville a perdu 1 000 élèves en vingt ans. L’idée n’est pas, comme on l’a fait jusqu’ici, de fermer une école par-ci et une école parlà sur ces six prochaines années. Mais de remettre à plat notre carte scolaire de façon globale, en s’appuyant sur une étude démographique réalisée par un cabinet spécialisé, et sur les perspectives d’évolution. D’ici à 2024, nous perdrons, en moyenne et tous quartiers confondus, environ 8 % des effectifs scolaires. » Départ des militaires non compris, puisque le nombre exact d’élèves châlonnais concernés n’est pas connu à ce jour.

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148 classes occupées, 88 vides Evidemment, les facteurs logistique et économique entrent en compte. Rénover des bâtiments anciens peut vite coûter cher. Et la fonte des dotations de l’Etat - donc du budget municipal - est certainement passée parlà. « D’un point de vue matériel, nous avons des écoles vieillissantes, d’autres qui ont fait

Finalement, l’école maternelle Doulcet, dont les parents manifestaient en novembre, ne fermera pas ses portes. © l'Hebdo du Vendredi

l’objet de nombreux travaux. La qualité du bâti existant a pesé dans la balance. Mais surtout, sur les 31 écoles actuelles, 148 salles sont occupées et 88 classes restent vides. Nous avons besoin, même si le terme est affreux, de rationnaliser notre bâti scolaire. Et d’optimiser son utilisation. Les établissements fermés ne seront pas réaffectés à d’autres usages. Nous avons également privilégié les sites dotés d’un restaurant scolaire. » Cette réorganisation se fonde aussi sur le critère de proximité. « On souhaite veiller à conserver un maillage de la ville, sur tous les quartiers. » Les élèves d’Henri Dunant seront ainsi scolarisés dans les quatre autres écoles maternelles de la Rive gauche. Ceux de Ban de l’Isle rejoindront Victor Hugo et Prieur de la Marne, ceux de Lamairesse seront réorientés vers Doulcet et Vallée Saint-Pierre. Le site de Lavoisier, lui, accueillera les enfants de l'école Branly.

Le nombre de classes et d’enseignants maintenu

Seule inconnue à l’équation, et non des moindres : la répartition précise de ces effectifs entre leurs différentes écoles d’adoption. « On a souhaité annoncer ces fermetures dès maintenant pour éviter la montée en puissance des inquiétudes ou des rumeurs infondées. Même si nous n’avons pas encore

toutes les réponses aux questions. Effectivement, on ne sait pas combien d’enfants exactement iront à Doulcet, et combien à la Vallée Saint-Pierre. Ou si un enfant qui était dans une classe de 23 élèves le sera toujours l’an prochain. Ce travail d’organisation commence maintenant. Mais ce qui est certain, et nous l’avons acté avec l’Inspection académique, c’est que cette refonte n’aura pas d’impact sur le nombre

de classes et le taux d’encadrement des enfants. Si nous fermons une école de trois classes, par exemple, nous en ouvrirons trois autres ailleurs, en conservant le même nombre d’enseignants. » La formule mathématique ne s’appliquera peut-être pas de la même façon pour les postes de directeurs…

Sonia Legendre

Des « innovations pédagogiques » pour faire passer la pilule ?

Autre annonce du député-maire : ces fermetures d’écoles s’accompagneront de la mise en place d’innovations pédagogiques. Les classes mobiles, par exemple, qui consistent à équiper les élèves de tablettes numériques, en font partie. Et là aussi, la logique mathématique est imparable. « Ces fermetures sont potentiellement des chances pour les écoles qui restent. Aujourd’hui, on investit X milliers d’euros sur 31 écoles. Demain, si cette enveloppe concerne 23 écoles, on pourra les équiper beaucoup plus rapidement et investir différemment. Rien n’est encore chiffré, mais dès la rentrée 2015, nous concentrerons ces innovations sur les écoles où l’on a le moins de mixité sociale. Le futur pôle Lavoisier, par exemple. » Convaincre les parents du bien-fondé de cette nouvelle carte n’est évidemment pas une mince affaire. Certains envisagent d’ores et déjà d’opter pour une école privée. D’autres, comptent faire valoir leur droit de dérogation. « Je comprends ces inquiétudes, et ils sont parfaitement libres de scolariser leurs enfants dans le privé, dixit Benoist Apparu. Sous réserve qu’il y ait assez de place dans les établissements châlonnais. Dans le passé, lors de précédentes fermetures, on a déjà observé des chutes d’effectifs. Deux ou trois ans plus tard, les nouveaux élèves qui arrivent s’approprient leur carte scolaire. Nous allons remettre en place une commission des dérogations – composée notamment d’agents municipaux, d’élus et de représentants de l’Education nationale – pour essayer d’objectiver le processus de dérogation. Et pour éviter les débordements ou les suspicions. »

Une commission dédiée aux dérogations


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Manifestation

Foire aux bonnes affaires

Laissez-les « raver » !

mbiance électro samedi dernier devant la préfecture de Région, à Châlons. A l’appel du collectif des sound systems français, une soixantaine de manifestants a défendu le concept de « free party » : les fêtes libres et gratuites organisées en zones dites autonomes. Chaque année, on en dénombre entre 200 et 300 en Champagne-Ardenne. Au top des revendications des « teuffeurs » : l’assouplissement de la loi Mariani. « En dessous de 500 personnes réunies, nous n’avons pas obligation de déclarer ces fêtes, rappelle Kévin Pyrdziak, le porteparole local. Mais il arrive que les forces de l’ordre saisissent du matériel de musique sans raison.

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Ou qu’elles fassent pression sur les propriétaires qui nous prêtent leurs terrains. Le problème, c’est qu’on ne rapporte rien à l’Etat. Pas de recettes sur les entrées, ni de taxes sur l’alcool puisque nous n’en vendons pas. » Autre objectif du rassemblement : lutter contre les stéréotypes et les amalgames. « Oui, la musique qu’on mixe est bruyante. C’est bien pour ça qu’on se retrouve loin des habitations, en forêt ou dans les champs. Et non, les partisans des fêtes libres ne sont pas tous des drogués ou des marginaux. On accueille des universitaires, des chefs d’entreprises, etc. Et on fait énormément de prévention lors de nos rassemblements. » On se souvient du

Magasin éphémère

Des prix imbattables au Capitole

Les partisans des fêtes libres prônent la culture alternative. © l'Hebdo du Vendredi

Teknival organisé en mai 2014 sur l’ancienne Base aérienne 112 : environ 30 000 festivaliers, et des dégâts considérables après leur départ. « Ce n’est pas représentatif de la free party, protestent Maxence, Mathieu et Guillaume, des habitués. Beaucoup sont venus pour vendre leur drogue, c’était n’importe quoi ! Les fêtes

libres ne réunissent pas des centaines de zombies qui se piquent aux quatre coins du site. On est comme une grande famille, on se retrouve autour de la musique. Evidemment, des produits circulent. Mais on a vu bien pire dans les boîtes de nuit. »

Sonia Legendre

Une nouvelle boutique à la GHV

e vendredi 6 février, la Galerie de l’Hôtel de Ville (GHV) accueille une nouvelle boutique : 9 mois dans ma bulle, spécialisée dans le prêt-à-porter des futures mamans et la puériculture (bébés de 0 à 3 ans). Particularité du magasin, il a opté pour une formule d’implantation éphémère. Soit un bail d’un an, renouvelable ensuite. « C’est une formule tout à fait innovante et une première pour la Galerie, se réjouit Stéphane Delmas, le directeur. Certaines enseignes recherchent la pérennité, d’autres souhaitent tester un concept avant de se lancer définitivement. Ça leur laisse le temps de s’installer, de voir si leur idée plaît, si elle fonctionne. Cette nouvelle boutique propose un projet sympathique, qui répond à une demande de la clientèle. C’est peut-être également le début d’autres expériences éphémères au sein de la galerie. » A découvrir à partir de 10 h 30.

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S.L

ade in Ucia-Les Vitrines, la Foire aux bonnes affaires revient dès samedi au Capitole. Un événement vivement attendu à Châlons, et une sixième édition placée sous le signe de la nouveauté et de la convivialité. Cette année, c’est un record, une vingtaine de commerçants a rejoint le mouvement. Et tous proposeront leurs articles à des prix imbattables. Parmi eux, des exposants historiques comme la famille Godard par exemple (boutiques Au bon diable et A l’est d’Eden), mais aussi de nouveaux arrivants, comme les magasins La Penderie Chic ou encore State Shoes. Vêtements, lingerie, maroquinerie, chaussures, déco, petit mobilier, etc. Le mot d’ordre de cette foire : tout doit disparaître ! Pour répondre aux attentes des plus impatients, l’Ucia a même prévu d’ouvrir une heure plus tôt que les années précédentes. L’occasion pour les commerçants, à l’approche de la fin des soldes, de brader leurs stocks, et pour les clients, de dénicher la perle rare.

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S.L

> Foire aux bonnes affaires – Samedi 7 février de 9 h à 19 h L’enseigne 9 mois dans ma bulle a choisi d’installer sa boutique éphémère dans la Galerie de l’Hôtel de Ville. © l'Hebdo du Vendredi

Après une session contée autour du Québec, les pâtés Nadette proposent un nouveau repas festif sur le thème de la Saint-Valentin. Au menu : de savoureuses spécialités pour voyager en Italie, en Champagne ou encore au Brésil, le tout accompagné de chansons d’amour à la guitare. Samedi 14 février à 19 h à l’Hôtel Le Montréal. Réservations obligatoires : 03 26 64 32 10 ou pate.nadette@laposte.net. Plus d’infos sur http://patesnadette.wifeo.com.

Repas festifs de Nadette : session spéciale Saint-Valentin

Baptisée en hommage au journal satirique de l’humoriste châlonnais Pierre Dac, L’os a Moelle, l’association « Assoce à moelle » appelle à un rassemblement le lundi 9 février place Foch à 12 h. Le cortège se rendra ensuite rue de Marne, devant la maison natale de l’artiste. Objectif : commémorer le 40e anniversaire de sa disparition, avec toute la dérision qui le caractérisait. Les participants sont donc invités à apporter un os à moelle pour défiler dans les rues de Châlons. Contact : lasauceamoelle@gmail.com.

Grand rassemblement en hommage à Pierre Dac

Le prochain stage « 5 jours pour entreprendre » proposé par la CCI de Châlons se tiendra du 16 au 20 février. L’occasion pour les porteurs de projets – créateurs comme repreneurs - de se former aux aspects comptable, juridique, fiscal, commercial ou social de l’entrepreneuriat avant de se lancer. Rendez-vous de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h dans les locaux de la CCI (2, rue de Chastillon à Châlons). Coût de la formation : 150 euros (avec possibilité de prise en charge). Renseignements et inscriptions auprès de Brigitte Sadonnet au 03 26 21 80 85 ou bsadonnet@chalonsenchampagne.cci.fr.

Cinq jours pour monter sa boîte

La Marne, l'Aube, la Haute-Marne adoptent une communication commune

La Foire aux bonnes affaires, encore mieux que les soldes ! © UCIA-Les Vitrines

Les trois Comités Départementaux du Tourisme (CDT) de la Marne, de l’Aube et de la Haute-Marne ont décidé de travailler en 2015 sur une communication commune : « La Champagne ». Afin de lancer cette dynamique, les trois départements sont actuellement présents sous la marque « La Champagne » au Salon des Vacances de Bruxelles qui se déroule jusqu'au 9 février. Un autre temps fort est programmé du 7 au 13 avril avec une campagne d’affichage dans les couloirs du métro parisien. De plus, les trois CDT ont décidé de créer un nouveau site internet www.destinationchampagne.fr en trois langues (français, anglais, néerlandais) qui sera en lien avec leurs sites touristiques respectifs. Une campagne internet sera d’ailleurs lancée à partir du printemps 2015, sur la Belgique, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne.

Secourisme

et dimanche 8 février de 9 h à 18 h au Capitole en Champagne (espace Congrès) Entrée libre – Restauration sur place Infos au 03 26 68 20 44.

Sept nouveaux diplômés à la Protection civile de Châlons

ept nouveaux secouristes - Antoine, Camille, JeanYves, Patrick, Sandrine, Sophie et Valentine - ont réussi leur formation PSE1 (Protection Premiers Secours en Equipe de niveau 1) dans les locaux de la Protection civile de Châlons. Créée en 1965 à la demande du Général De Gaulle, cette association fédère aujourd’hui 23 000 bénévoles en France, dont 50 à Châlons. Elle a pour but d’assurer la protection des populations civiles et peut former les volontaires aux premiers Les bénévoles de la Protection civile de Châlons, toujours prêts à assurer la sécurité de la popula- secours, grâce à des agréments nationaux. Contrairement tion. © Protection civile de Châlons aux idées reçues, le secourisme n’est pas réservé aux personnes travaillant en milieu médical. Informaticiens, chauffeurs routiers, chefs d’entreprise, etc. Les bénévoles viennent d’horizons très différents. « Etre secouriste à la Protection civile, c'est être prêt à prodiguer toutes sortes de soins, confie Siva Mourougane, le président de l’antenne châlonnaise. Du pansement sur un petit bobo jusqu’au massage cardiaque. Mais quel que soit le geste, nous avons le sentiment de nous sentir utiles, c'est très valorisant. Le sourire de la personne soignée est notre plus grande récompense. » La Protection civile, c’est aussi l’histoire d’une formidable aventure humaine. Des destins se croisent, des amitiés se lient. « Le secourisme est une expérience unique dont on sort grandi. Une petite anecdote : lors de la foire de Châlons, nous avons dû soigner un chanteur célèbre. Nous ne citerons pas son nom, confidentialité oblige ! Autre moment inoubliable : le jour où nous avons défilé sur les Champs Elysées avec nos collègues venus de la France entière, pour assister à la cérémonie du ravivage de la flamme de la tombe du Soldat inconnu. » Sandrine Poirier

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> Protection civile de Châlons – Tél. : 03 26 21 08 21

Plus d’infos sur www.protectioncivilechalons51.com.


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Eco-quartier Prévert

Appartements à vendre

pacieux, lumineux et résolument modernes… Les appartements neufs de l’éco-quartier Prévert ont décidément tout pour plaire. Les arguments écolo-nomiques en

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plus. Un éclairage basse consommation géré par un détecteur de présence dans les parties communes permet de faire fondre les charges, les eaux pluviales sont récupérées sur l’ensemble du quartier pour l’arrosage des espaces verts, et les logements sont à la pointe en matière de consommation d’énergie. « On est en moyenne à 65 kWh au m2 par an, chiffre Alain Marjolet, le directeur général de la Renaissance immobilière châlonnaise (Ric), qui porte le projet. Ces constructions sont labellisées Bâtiment de basse consommation (BBC), ce qui implique le respect de nombreux critères environnementaux. On utilise des panneaux solaires pour la production d’eau chaude, un chauffage au gaz par chaudière à condensation,

L’éco-quartier Prévert ouvrira ses portes ce samedi 7 février. © l'Hebdo du Vendredi

de larges baies vitrées orientées sud pour gagner en chaleur, etc. » Mais le concept d’écoquartier ne se résume pas à l’aspect environnemental. Il doit aussi s’intégrer dans une démarche éco-responsable.

Démarche éco-responsable et mixité

*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus. Frais de bail négocié : deux mois de loyer hors taxes – T.V.A. 20 % en sus. Frais suivant décret n° 2007.387 du 21 Mars 2007.

Les appartements en vente de l’éco-quartier Prévert, résolument écologiques. © l'Hebdo du Vendredi

LOCATION

03 26 26 21 41

F1 - Rue dʼOrléans, dans copropriété, appt avec balcon, environ 42 m², Chauff. Ind. Elect.,

F1 - Rue Sainte-Marguerite, dans petit immeuble, environ 44 m², parking dans cour fermée,

F2 - Rue des Artisans, dans petit immeuble, environ 39 m², Chauff. Ind. Elect., Loyer : 260,00 € - Prov./Ch. : 55,00 € Frais de bail : 280,00 €* Frais de cautionnement : 20,00 €** Classe énergie : F

F2 - Rue du Fbg St-Antoine, dans petit immeuble, séjour donnant sur Balcon, Chauff. Ind. Gaz, Grenier, Loyer : 350,00 € - Prov./Ch. : 40,00 € Frais de bail : 360,00 €* Frais de cautionnement : 25,00 €** Classe énergie : F

Loyer : 344,00 € - Prov./Ch. : 45,00 € Frais de bail : 355,00 €* Frais de cautionnement : 25,00 €** Classe énergie : E

Loyer : 499,00 € - Prov./Ch. : 70,00 € Frais de bail : 495,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : E

Loyer : 260,00 € - Prov./Ch. : 40,00 € Frais de bail : 280,00 €* Frais de cautionnement : 20,00 €** Classe énergie : F

F2 - rue Grande Etape, dans petit immeuble, appt avec parquet, Chauff. Ind. Gaz,

F2 - Rue Ste-Marguerite, environ 61 m², appt avec balcon, parking dans cour fermée,

F3 - Ruelle Saint-Alpin, dans petit immeuble, Appt avec parquet, environ 62 m², Chauff. Ind.

F3 - Rue Jean Henri Fabre, dans copropriété, cuisine meublée, séjour donnant sur balcon, environ 76 m², Cave, Garage,

F3 - Rue de Choiseul, environ 80 m², grand séjour avec parquet, cuisine équipée, Cave, Parking, Chauff. Ind. Gaz,

Loyer : 460,00 € - Prov./Ch. : 234,00 € Frais de bail : 460,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : D

F4 - Bld Kennedy, dans copropriété, Séjoursalon donnant sur balcon, Cave, Chauff. Collect. Loyer : 450,00 € - Prov./Ch. : 170,00 € Frais de bail : 450,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : E

VENTE

Sonia Legendre

> Portes ouvertes de l’éco-quartier Prévert

Samedi 7 février de 10 h à 17 h rue Jacques Prévert Visites d’appartements et simulations de prêts (frais de notaire offerts ce jour-là) Contact : Renaissance immobilière châlonnaise au 03 26 26 82 60.

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Loyer : 342,00 € - Prov./Ch. : 55,00 € Frais de bail : 350,00 €* Frais de cautionnement : 25,00 €** Classe énergie : E

F3 - Rue du Châtelet, dans petit immeuble, environ 58 m², Chauff. Ind. Gaz. Loyer : 453,00 € - Prov./Ch. : 45,00 € Frais de bail : 455,00 €* Frais de cautionnement : 35,00 €** Classe énergie : E

Faire appel aux entreprises locales pour sa construction, par exemple, et favoriser la mixité. « Tant en termes de type d’habitat que d’habitants. L’éco-quartier rassemble au total 64 logements, à la fois collectifs et individuels. Des logements locatifs, aussi bien sociaux que privés, et des logements en accession à la propriété. » A ce jour, tous les logements à louer sont occupés. Mais 12 appartements (T2 et T3) du dernier bâtiment restent à vendre. Concrètement, les futurs propriétaires achète-

ront leur bien immobilier à la Ric. « Ce qui leur garantit une certaine proximité, puisque nous sommes également un syndicat de copropriété. On reste leur interlocuteur privilégié. » Côté tarifs, comptez environ 149 000 euros pour une surface de 64 m2, et 169 000 euros pour 73 m2. Et si le marché immobilier n’est pas des plus favorables pour les vendeurs actuellement, en revanche, avec la chute des taux des prêts bancaires, c’est clairement le moment d’acheter. A méditer… et à visiter.

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CHALONS, PAS DE TRAVAUX A PREVOIR POUR CETTE MAISON DE 85 M² HABITABLES. SALON SEJOUR DE 25 M². CUISINE EQUIPEE. 3 CHAMBRES. SDB NEUVE. SOUS-SOL COMPLET. GARAGE. TERRAIN CLOS DE 363 M². DPE = F REFS:M3833@ PRIX:155 800 €

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AXE CHALONS EPERNAY, EXCELLENT ETAT GENERAL POUR CETTE MAISON DE CONSTRUCTION RECENTE. ENVIRON 160 M² HABITABLES. VASTE PIECE DE VIE AVEC CUISINE EQUIPEE OUVERTE. 4 CHAMBRES. APPARTEMENT INDEPENDANT, IDEAL ADO OU LOCATION. LE TOUT SUR TERRAIN CLOS DE 810 M² AVEC PISCINE SECURISEE. DPE = C REFS:M3839 PRIX:310 300 €

CHALONS, QUARTIER PRISE ET TRES AGREABLE, MAISON DE 7 PIECES DEVELOPPANT ENVIRON 190 M² HABITABLES. CONSTRUCTION DE QUALITE. PIECE DE VIE CLAIRE ET LUMINEUSE DE 43 M² AVEC ACCES TERRASSE. 5 CHAMBRES. 3 SDB. SOUS-SOL COMPLET. PAS DE TRAVAUX A PREVOIR. TERRAIN DE 1000M². PISCINE. DPE EN COURS. REFS:M3886 PRIX:464 800 €

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ST MARTIN/PRE, ENVIRON 85 M² HABITABLES POUR CETTE CHARMANTE MAISON DE 5 PIECES. HABITATION A L'ETAGE AVEC SALON SEJOUR DE 23 M². 3 CHAMBRES. SDB. SOUS-SOL COMPLET AVEC CUISINE D'ETE. GARAGE.L TERRAIN CLOS DE 680M². REMISE AU GOUT DU JOUR A PREVOIR. DPE =E. REFS:M3890 PRIX:166 100 €

Loyer : 680,00 € - Prov./Ch. : 104,00 € Frais de bail : 655,00 €* Classe énergie : C

F4 - Rue du Camp dʼAttila, dans résidence récente, environ 96 m², appt avec balcon, Garage, Chauff. Ind. Gaz, Loyer : 700,00 € - Prov./Ch. : 105,00 € Frais de bail : 675,00 €* Frais de cautionnement : 50,00 €** Classe énergie : C

CHALONS, CONSTRUCTION BOIS RECENTE POUR CETTE MAISON AVEC HAUTE QUALITE D'ISOLATION. ENVIRON 93 M² HABITABLES. PIECE DE VIE OUVERTE SUR CUISINE. 3 CHAMBRES. BUANDERIE. GARAGE. TERRAIN DE 256 M². DPE EN COURS. REFS:M3891 PRIX:161 000 €

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COMPERTRIX, SPECIAL INVESTISSEUR CAR VENDU AVEC LOCATAIRE EN PLACE. RAVISSANTE MAISON DE 4 PIECES SUR TERRAIN DE 335 M². EXCELLENT ETAT, PAS DE TRAVAUX A PREVOIR. BON RAPPORT LOCATIF. DPE EN COURS. REFS:M3866 PRIX:134 200 €

CHALONS, CROIX JEAN ROBERT, ENVIRON 80 M² HABITABLES POUR CETTE MAISON DE 5 PIECES. PIECE DE VIE DE 26M². CUISINE EQUIPEE. 3 CHAMBRES. CHARMANT TERRAIN CLOS DE 353 M². DPE EN COURS. REFS:M3875 PRIX:150 700 €

SARRY, ENVIRON 80 M² HABITABLES POUR CETTE MAISON ANCIENNE A RENOVER. SALON. CUISINE. 2 CHAMBRES. GARAGE. CHAUFFAGE AU GAZ. PETIT TERRAIN AUTOUR DE LA MAISON + JARDIN INDEPENDANT. DPE EN COURS. REFS:M3892 PRIX:104 300 € APPARTEMENTS

CHALONS, FAUBOURG SAINT ANTOINE. VUE DEGAGEE ET AGREABLE POUR CET APPARTEMENT DE 2 PIECES. ENVIRON 50 M² HABITABLES. SALON SEJOUR AVEC ACCES BALCON. QQUES TRAVAUX A PREVOIR. STATIONNEMENT AERIEN. DPE EN COURS. REFS:A1469 PRIX:46 600 € CHALONS, RIVE GAUCHE, APPARTEMENT DE 61 M² HABITABLES A RENOVER. ENTREE INDEPENDANTE. SURFACE INTERESSANTE. FAIBLES CHARGES. STATIONNEMENT AERIEN. DPE EN COURS. REFS:A1470 PRIX:66 200 €

*Frais effectivement supportés par le locataire indépendamment de ceux supportés par le propriétaire. ** Un cautionnement sera demandé si CDD, si période d'essai, si loyer supérieur à 33 % des revenus. HONORAIRES DE NEGOCIATION 5,00 % HT (5,98 % TTC) sur la partie du prix n'excédant pas 45 734,71 Euros et 2,50 % HT (2,99 % TTC) sur la partie du prix excédant 45 734,71 Euros.

Tout juste livré, le dernier bâtiment de l’éco-quartier Prévert ouvrira ses portes au public ce samedi 7 février. La Renaissance immobilière châlonnaise (Ric) souhaite ainsi promouvoir les avantages de ces logements « tout écolo », et séduire les potentiels propriétaires.


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Salon Maison Passion

Tout pour construire son nid

centrale. On ne se rend pas compte de la perdition d’énergie dans une maison. » L’isolation, les normes thermiques et les matériaux moins énergivores devraient fortement intéresser les visiteurs. Pour que leur habitat soit plus respectueux de l’environnement, ils sont prêts à mettre la main à la poche, sans jeter l’argent par les fenêtres.

Que vous ayez envie de faire bâtir, rénover ou simplement changer la décoration de votre lieu de vie, le salon Maison Passion rassemble dans un même endroit les professionnels du secteur. Objectif : s’adapter aux envies, mais aussi au porte-monnaie de chacun.

ouveautés, conseils, solutions personnalisées : le salon met en avant ses atouts, dans un contexte où la crise économique n’a pas épargné l’habitat. Les permis de construire sont en recul et les ménages préfèrent parfois repousser de coûteux travaux en attendant des jours meilleurs. Malgré une fréquentation en baisse, comme les autres salons dédiés à la maison, Maison Passion pousse entre 6 000 et 8 000 personnes, sur quatre jours, à se rendre au Millesium pour découvrir les nouvelles tendances ou concrétiser un projet. « Le public qui vient est souvent très concerné, analyse Jocelyne Perin, l’organisatrice de l’événement. Ils arrivent avec un budget et déjà une envie, comme changer une toiture ou un crépit. D’autres veulent travailler sur les volumes, changer leur cuisine par exemple. » Dans ce cas, mieux vaut venir équipé d’un plan et de photos, afin d’optimiser son passage auprès des architectes. Plus vous serez

Fanny Lattach > Du vendredi 6 au lundi 9 février,

N

au Millesium à Epernay. Ouverture vendredi de 10 h à 21 h, samedi et dimanche de 10 h à 19 h et lundi de 10 h à 18 h. Entrée : 4 euros, gratuit pour les moins de 12 ans. Les tendances restent les mêmes, mais les matériaux évoluent. Les constructeurs proposent d’allier confort et technicité, comme avec ces pergolas bio-climatiques, à lamelles orientables. Pour un bien-être optimal, l’aménagement extérieur se veut luxueux : faire de l’aquabiking dans son spa ou sa piscine n’est plus impossible grâce aux dernières conceptions. Enfin côté revêtement sol et mural, de nouveaux matériaux durables, issus de matières premières naturelles ou recyclées, s’imposent en 2015.

Innovations en vue

Les spas et piscines attirent toujours les clients, portés par de nouvelles innovations techniques. © D.R

précis, plus les professionnels vous proposeront des solutions concrètes et des devis adéquats. La force du salon réside sans doute dans la capacité à réunir dans un même lieu les forces vives du bâtiment et de l’aménagement, intérieur comme extérieur. Au total, 80 exposants se partagent les stands. Un pôle conseil regroupe six personnes, pour informer et aiguiller les visiteurs, du financement

Formation et orientation

de leur projet jusqu’à sa réalisation. Cinq conférences sont également organisées pour les accompagner. Jocelyne Perin estime accueillir « en majorité des clients matures, déjà installés, qui souhaitent rénover. Mais nous voyons aussi de jeunes couples voulant bâtir leur maison ou rénover leur appartement sans avoir un gros budget. » Parmi leurs principales préoccupations, « les économies d’énergie sont devenues une question

Lycéens et étudiants ont rendez-vous avec leur avenir au salon Studyrama

senter l'ensemble des formations dispensées sur leur territoire.

Afin de répondre à toutes les questions des jeunes et de leurs parents en matière d'orientation, le salon Studyrama, organisé ce samedi 7 février au Parc des expositions de Reims, donne l'occasion de rencontrer sur un même lieu les acteurs de l'enseignement supérieur locaux et nationaux.

n connaissait à Reims le Forum Avenir Etudiant. Désormais, il faudra aussi compter avec le salon Studyrama. En effet, alors que les lycéens sont en pleine réflexion concernant leur choix d'études supérieures et que les étudiants se demandent dans quelle voie ils vont poursuivre les leurs, Studyrama a forcément des éléments de réponse à leur apporter. Organisé sous le haut patronage du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et en partenariat avec Reims Métropole, la Mairie de Reims et l’Université de Reims Champagne-Ardenne, cette première édition rémoise est donc le rendez-vous incontournable pour les lycéens et les étudiants de Bac à Bac +5, avec plus de 200 formations initial ou en alternance présentées. « Nous sommes spécialistes de l'orientation et de la formation depuis 25 ans, explique Linda Debane, directrice régionale Est chez Studyrama. Si c'est une premère édition à Reims, nous en sommes à la 8e Besançon, ou encore à plus de 10 à Strasbourg, Metz et Nancy. » Cette journée sera ainsi l'occasion de venir rencontrer de nombreux établissements publics et privés du département, mais aussi des régions voisines : Université de Reims, NEOMA Business School, ESC Troyes et Dijon, MAESTRIS

> Salon Studyrama, samedi 7 février, de 9h30

J.D

à 17h30 au Parc des expositions de Reims. Entrée libre. Rens. : www.studyrama.com

- L’Officiel Studyrama des Etudes Supérieures en Région « Est » qui recense toutes les formations supérieures de la région est remis à chaque visiteur à l’entrée du salon. - Un Point Guide Orientation permet à chacun de se procurer le guide thématique de son choix afin d’affiner ses recherches : guides consacrés aux métiers ou à la poursuite d’études. - Des offres de jobs et de stages sont librement consultables sur place. - Quatre conférences thématiques animées par des spécialistes de l’orientation : « Les Etudes à l’Université : toutes les réponses à vos questions » (10h30-11h30), « Procédure APB : mode d’emploi » (11h45-12h45), « Comment intégrer une Grande Ecole de Commerce ? » (14h-15h) et « Etudes en alternance : tout savoir »

Les plus du salon Studyrama

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Studyrama organise des salons étudians depuis plus de vingt ans. © DR

SUP’, ESTA Belfort, Université Franco-allemande, Cours Gallien, Ecole Supérieure d’Optique, Médical Sup, Compagnons du Devoir, Sup Info, CESI, Armée de Terre et de l’Air, Gendarmerie Nationale, etc. Les lycées proposant des BTS et classes préparatoires ne seront pas en reste. L'ensemble des établissements de la Marne seront ainsi réunis au sein d'un même espace. Sous la bannière PrépaReims, c'est l’ensemble des classes préparatoires rémoises (lycées Arago, Jean-Jaurès, Clémenceau et Roosevelt) aux grandes écoles qui sera présenté : économiques & commerciales (ECE, ECS, ECT), littéraires (hypokhâgne) et scientifiques (BCPSTVéto, MPSI, PCSI, PTSI, ATS). Les établissements châlonnais Ozanam et Oehmichen seront aussi de la partie. Ils présenteront plusieurs BTS (transport et prestations logistiques, industrialisation des produits

mécaniques, assistant Manager, commerce international, service et prestations des secteurs sanitaire et social, etc.), mais aussi la prépa aux concours paramédicaux et sociaux. Enfin, afin de répondre à toutes les questions que les futurs étudiants ne manqueront pas de se poser, le CROUS de Reims ChampagneArdenne, Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires qui a pour rôle d’améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants et ainsi de favoriser l’égalité d’accès de tous les étudiants à l’enseignement supérieur, sera présent autour de ses 6 grandes missions : les bourses sur critères sociaux, le logement, la restauration, l’action sociale, la culture et l’international. De même, les Villes de Reims et de Châlons-en-Champagne, respectivement à travers leur programme Reims Campus et Campus 3000, seront sur place pour pré-

Venez vivre un jour à l'université de Reims

Du 23 au 27 février, l'Université de Reims ChampagneArdenne invite les lycéens à venir passer une journée sur les bancs des campus rémois de Croix-Rouge et Moulin de la Housse. Une occasion originale de découvrir la vie à la fac ! Les lycéens intéressés peuvent s'inscrire jusqu'au 6 février sur www.univ-reims.fr Et pour ceux qui ne pourraient pas participer à cette expérience, il y a toujours les traditionnelles Portes Ouvertes organisées samedi 14 février.


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Légion d’Honneur

Jean-Paul Bachy épinglé par le ministre de l’Intérieur

Lundi 2 février, Bernard Cazeneuve s’est déplacé en personne pour décorer Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional de ChampagneArdenne, promu au grade d’Officier dans l’ordre national de la Légion d’Honneur lors de la promotion du 14 juillet 2014.

ecevoir les insignes d’Officier de la Légion d’Honneur de la main du ministre de l’Intérieur n’est pas chose fréquente. Pour la petite histoire, c’est Bernard Cazeneuve qui a proposé à Jean-Paul Bachy de venir le décorer en personne. Et les deux élus n’ont pas feint leur émotion lors de la cérémonie organisée à l’Hôtel de Région. Ce, malgré leurs divergences d’opinion sur certains dossiers. A commencer par la réforme territoriale et sa légitimité pour l’avenir des collectivités, très brièvement évoquée dans leurs discours. Mais l’ambiance était plutôt à la convivialité et aux compliments, tant sur le plan professionnel que personnel. « Je viens ici aujourd’hui en amitié pour JeanPaul, a introduit le ministre de l’Intérieur. Car je tenais à saluer son parcours absolument remarquable et exceptionnel, son très grand sens de l’intérêt général et son engagement sincère dans la vie publique. Ce que j’ai apprécié chez lui, c’est le temps qu’il a passé avec moi pour me dire la façon dont il vivait son territoire, et parfois ses

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Jean-Paul Bachy est revenu sur son parcours personnel, professionnel et politique. © l'Hebdo du Vendredi

désaccords avec les décisions gouvernementales. J’ai aimé qu’il soit aussi direct et déterminé sur les sujets qui concernent la région ChampagneArdenne. Cette manière de dire les choses sans précaution. Certains appellent cela du mauvais caractère. Moi, j’y ai vu de la franchise et de la passion. » Puis de citer, notamment, les mandats de l’élu à Charleville-Mézières, à Sedan et à l’Assemblée nationale « où il a laissé le souvenir marquant d’un député présent, qui a porté haut et loin la parole de son territoire ». Avec une mention spéciale pour sa casquette de parlementaire euro-

péen. « Il a appris au Parlement à aimer profondément l’Europe, et à y croire. C’est un homme de grande expérience, éminemment respecté, qui a su, sur beaucoup de questions, être en avantgarde et dégager des chemins innovants. »

Comme un air de départ en retraite… Après avoir remercié Bernard Cazeneuve d’être son parrain pour cette remise de distinction, JeanPaul Bachy est lui aussi revenu sur sa – longue –

carrière politique. « J’ai commis, sans doute, comme tout le monde, bien des erreurs. Mais au moment de la vie où l’on commence à tirer quelques bilans, pour l’essentiel, je ne regrette rien. Mes parents étaient tous les deux enseignants. Ils ont su me transmettre le sens de la rigueur et du respect des autres. Grâce à eux, à 15 ans, je connaissais toute l’Europe. Mon engagement politique remonte à loin. Il n’avait pas pour objet de faire carrière mais de suivre les hommes qui ont été pour moi des références : François Mitterrand, Robert Badinter, Pierre Bérégovoy, etc. La politique est une dure leçon. Mais ces mandats successifs m’ont donné une vision contrastée et très riche de la mise en œuvre des politiques publiques. Une telle expérience est, je crois, une chance unique en son genre. Elle m’a ouvert les yeux sur beaucoup de réalités et rendu plus humble. » Parmi les souvenirs évoqués par le président de la Région : la commission d’enquête internationale sur la grève des mineurs en Angleterre, qu’il a dirigée sous le gouvernement Thatcher, ou encore ses échanges avec Shimon Peres et Yasser Arafat, anciens présidents de l’Etat d’Israël et de Palestine. Comme un air de départ en retraite, même si Jean-Paul Bachy ne s’est pas encore officiellement exprimé sur sa candidature aux prochaines élections régionales, prévues en décembre. > Plus de photos sur : www.lhebdoduvendredi.com.

Sonia Legendre


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Bilan – War on Screen

Le projet de territoire qui valait 430 000 euros

Le festival international de cinéma War on Screen, deuxième édition, a remporté un franc succès en octobre 2014. Tant en termes de fréquentation que d’attractivité économique. Un bilan encourageant à l’heure des préparatifs du troisième volet.

e pari, lancé à l’initiative du Pays de Châlons, était plutôt audacieux. Créer en Champagne un festival du cinéma de guerre d’envergure internationale. Il faut dire que sur un territoire chargé d’histoire tel que le nôtre, ce projet prend tout son sens. D’emblée, le choix du parrain de War on Screen annonçait la couleur. Albert Dupontel, qu’on a pu croiser à Châlons et à Suippes, a évidemment ajouté à la notoriété de l’événement. Mais pas que. Des pointures comme le réalisateur Mohsen Makhmalbaf, la comédienne Anne Girouard ou encore le photoreporter Patrick Chauvel, membres du jury, et la possibilité pour le public d’échanger avec des pros du 7e art, ont aussi fait le succès du festival. Pas de dépenses supplémentaires pour cette seconde édition, malgré une programmation plus foisonnante et diversifiée. En marge des projections sur grands écrans, les festiva-

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nomiques sur les commerces et les hôteliers locaux. « Difficile de chiffrer avec exactitude ces retours, mais pour le centre-ville, ça a été assez exceptionnel. » Les partenaires et les mécènes ont aussi été particulièrement généreux : 41 000 euros d’apport financier, et une aide logistique évaluée à environ 40 000 euros. Sans compter les subventions publiques des collectivités territoriales qui sont venues compléter le pot commun. Seul bémol observé en 2014 : une presse nationale un peu moins enthousiaste que l’année précédente, lors de la première édition. Rendez-vous du 30 septembre au 4 octobre 2015 pour le troisième volet.

Sonia Legendre

La seconde édition de War on Screen a enregistré près de 10 000 entrées sur cinq jours. © l'Hebdo du Vendredi

liers ont pu visiter des expos, suivre des conférences, participer à des sessions jeu vidéo ou à une soirée DJ, et déguster en pre-

Le nombre de festivaliers en hausse de 71 % mière mondiale le ciné-concert de Michael Nyman. « Le budget 2014 est du même ordre que l’an passé, entre 430 et 440 000 euros, précise Philippe Bachman, délégué général

Elections départementales

et artistique de War on Screen. On a rempli notre contrat, et on est à l’équilibre avec les recettes. » Côté recettes, si la billetterie ne représente qu’une partie de ce que rapporte le festival, elle a connu une embellie certaine avec une moyenne de 1 885 entrées par jour et 9 436 au total. « Les gens sont venus voir beaucoup plus de films, et les pass pour l’intégralité du festival se sont mieux vendus. » Soit une augmentation de 71 % de la fréquentation, et autant de répercussions éco-

War on Screen 2014 en chiffres :

7 salles de projection réparties sur 3 communes (Châlons, Suippes et Mourmelon) 99 films et 34 pays représentés 44 professionnels du cinéma invités, dont 22 réalisateurs 20 avant-premières françaises et 12 avant-premières européennes 92 bénévoles, 15 intermittents du spectacle et 25 prestataires externes 9 436 entrées sur cinq jours 63 mécènes et partenaires du festival 196 nuitées dans les hôtels du centre-ville et 1 125 repas servis dans les restaurants

La droite rassemblée autour de Barbara Naveau et Jonathan Rodrigues

fédérer les énergies autour de projets ambitieux. » Si les candidats ne veulent pas dévoiler la totalité de leur programme tout de suite, Jonathan Rodrigues donne le ton. « C’est par le travail, le développement économique, la formation et les richesses qu’on s’en sort. » Exit la politique du tout-social, la priorité ira au soutien des acteurs économiques et à la synergie entre territoires, chère au premier magistrat sparnacien. Un canton connecté au département, pour un département qui pèse au sein de la future grande région : à ce jeu de poupées russes, ne pas brûler les étapes. En route pour les départementales, Barbara Naveau et Jonathan Rodrigues sont désormais attendus sur le fond de leur programme.

Un nouveau tandem se lance dans la course pour les départementales, qui se tiendront les 22 et 29 mars prochains. Barbara Naveau et Jonathan Rodrigues veulent l’emporter dans le canton Epernay I. Les deux candidats de terrain bénéficient du soutien des élus de la droite.

ls affichent une bonne entente, souriants et détendus à l’heure des présentations, vendredi 30 janvier. Le binôme de « Rassemblement ensemble pour la Marne », qui estime « représenter une nouvelle dynamique », n’est pas inconnu de la politique locale. La divers droite Barbara Naveau, 49 ans, est maire de Dizy depuis 2008 et viceprésidente de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM). « Avec Jonathan Rodrigues, nous sommes dans le même bassin de vie. Nous nous retrouvions déjà sur des positions et une vision communes du territoire. » L’adjoint au maire d’Epernay de 32 ans, chargé du développement durable et de la citoyenneté, est rompu à l’exercice politique. Depuis 2008, il siège à la communauté de communes d’Epernay Pays de Champagne (CCEPC) en tant que conseiller. Sa famille politique le positionne davantage au centre droit, à l’UDI. Mais Jonathan Rodrigues comme

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Fanny Lattach De g. à d. : Eric Lamaille, Barbara Naveau, Jonathan Rodrigues et Rachel Paillard. © l'Hebdo du Vendredi

Barbara Naveau voient par-delà les étiquettes, préférant les défis d’une élection aux querelles intestines.

Au-delà du canton, la grande région Preuve que la lune de miel est consommée, leurs suppléants sont tous deux UMP : Rachel Paillard, maire de Bouzy et conseillère régionale ainsi que Eric Lamaille, responsable de service au Syndicat général des vignerons, candidat aux cantonales de 2011.

La stratégie du rassemblement prend tout son sens, surtout lorsque les ténors de la droite locale poussent le binôme sur le devant de la scène. Le député de la 3ème circonscription de la Marne Philippe Martin se « félicite de réunir toutes les sensibilités pour gagner », tandis que le président du Conseil général René-Paul Savary, note, pragmatique, que « les conseillers départementaux doivent avoir une vision du développement du territoire pour peser face à Strasbourg », réforme territoriale oblige. Quant au maire d’Epernay Franck Leroy, il juge que « la candidature montre l’envie de

Nouvelle formule pour les élections

Depuis la loi du 17 mai 2013, les cartes cantonales ont été redessinées. La Marne passe ainsi de 44 à 23 cantons. Au mois de mars, les électeurs éliront pour chaque canton un binôme mixte de deux conseillers, désormais appelés départementaux. Au total, 46 conseillers seront répartis sur l’ensemble du département. Le canton Epernay I regroupe un tiers de la ville d’Epernay, la CCGVM et trois villages, à savoir Mardeuil, Cumières et Magenta.


L’école qui valait 100 millions

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Sciences Po

Alors que la 3e phase des travaux du projet Sciences Po Reims vient de s'achever, le nombre d'élèves accueillis comme le budget consenti par les collectivités publiques cristallisent toujours le débat. Pourtant, l'avenir semble prometteur du côté de l'ancien collège des Jésuites. ifficile de trouver du côté des acteurs politiques et économiques locaux des voies discordantes sur l'implantation de Sciences Po à Reims, même quand on évoque l’investissement public consenti qui s'élève globalement à 100 millions d'euros ! Normal, car ce projet colossal est né d'un accord quadripartite entre Sciences Po, la région Champagne-Ardenne, le département de la Marne et la Ville de Reims. Qu'ils soient de droite ou de gauche, tous ont donc dit oui. C'était en novembre 2009, Richard Descoing, alors directeur de Sciences Po, aujourd'hui disparu, Jean-Paul Bachy, René-Paul Savary et Adeline Hazan signaient une convention pour la création d'un campus au sein de l'ancien collège des jésuites de Reims. Un cadre magnifique, alors totalement à restaurer et à adapter en lieu d'enseignement, qui a bien sûr achevé de convaincre la prestigieuse école de sa venue dans la cité des sacres.

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Un campus rémois plus important que celui de Paris

Les collectivités promettent alors de mettre chacune 25 millions d'euros pour réaliser ce projet, auxquels il faut ajouter des subventions de fonctionnement pour un total d'un peu plus de 30 millions d'euros sur 20 ans. Au total, ce sont donc bien un peu plus de 100 millions d'euros qui sont investis pour 1 600 étudiants. Et encore, cinq ans après la rentrée de la première promotion, ils ne sont pour l'instant que 500. Selon Nathalie Jacquet, directrice du campus rémois, il faudra attendre en effet 2017 ou 2018 pour voir le campus rémois faire le plein. Quand on sait que l'Université de Reims peine à trouver 220 millions d'euros pour son projet Grand campus qui doit rassembler quelque 20 000 étudiants,

A gauche une galerie qui permet de déambuler d'un bout à l'autre du campus. A fond à droite, la bibliothèque. © l'Hebdo du Vendredi

le dossier Sciences Po fait un peu désordre. Mais en fait, même pas, à en croire Gilles Baillat, président de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, qui tique simplement sur le montant de la subvention de fonctionnement : « Sciences Po et l'URCA n'évolue pas dans la même catégorie. Cette école est une opportunité pour Reims et son Université. D'ailleurs, nous allons prochainement signer une convention de partenariat. » Il y a bien le contribuable lambda qui ne comprend pas bien pourquoi ce dossier suscite un tel engouement, d'autant plus que dans le même temps on lui parle d'économies à tout bout de champ, ce que le maire de Reims fait d'ailleurs à l'envi en stoppant le projet de Grand musée au Boulingrin (55 millions d'euros) ou celui d'équipement multifonctions à Croix-Rouge (6,6 millions d'euros).

Retombées économiques pour Reims

Mais s'arrêter au seul montant de la dépense publique serait une erreur. L'implantation de Sciences Po à Reims ne doit pas se résumer à ses 1 600 étudiants, qui en feront tout de même le plus important campus en France, loin devant les 900 inscrits de Paris, ou à ses fameux 100 millions d'euros. Le projet

Sciences Po n'est pas une simple dépense, mais un investissement dont profite déjà le territoire rémois. Pour le directeur d'Invest in Reims Jean-Yves Heyer, à qui on doit les premiers contacts avec Richard Descoing en 2008, le jeu en vaut largement la chandelle : « Premièrement, Science Po répond à une demande des décideurs économiques qui, avant de s'implanter sur un territoire, cherchent à savoir s'ils vont trouver une main d'oeuvre bien formée. Deuxièmement, Sciences Po ne cannibalise pas les autres établissements d'enseignement supérieur de la région. Ses étudiants viennent du monde entier exprès pour y étudier. Troisièmement, ses mêmes étudiants seront demain des ambassadeurs de Reims et sa région. Quand ils occuperont des postes importants dans leur pays et qu'il leur faudra réfléchir à l'implantation de leur entreprise en France, ils se diront "Pourquoi pas le faire à Reims ? ". Quatrièmement, les retombées économiques pour la ville sont réelles. Un étudiant de Sciences Po dépense en moyenne près de 9 00 euros par mois pour se loger, se nourrir et se divertir. Dès 2017 ou 2018, ce sont ainsi 16 millions d'euros qui seront réinjectés chaque année dans l'économie locale. La barre des 100 millions d'euros sera ainsi atteinte dès 2020. » Véronique Marchet, 1ère adjointe au maire de Reims précise, « que cette implantation est comparable à celle de l'ENA à Strasbourg. Elle permet de rééquilibrer l'attractivité du territoire au sein de la région Grand Est ». Et la première adjointe d'ajouter : « le projet Sciences Po a permis de rendre à ce site historique sa vocation première qui est l'enseignement, ce que la Ville de Reims n'a pas pu faire ces 30 dernières années. »

La renaissance de l'ancien collège des Jésuites

Dans la bibliothèque, un patio a été spécialement aménagé afin de conserver l'in des arbres du site. © l'Hebdo du Vendredi

En effet, il y a dans ce projet Sciences Po un point qui n'est peut-être pas encore suffisamment mis en avant : la réhabilitation de l'an-

cien collège des jésuites qui reste la propriété de la Ville de Reims. Sur les 100 millions d'euros dépensés, 75 sont ainsi consacrés au renouveau du monument historique. « Quel autre projet aurait permis de valoriser ce monument du patrimoine rémois ? », demande le directeur d'Invest in Reims. Sans doute aucun. Il faut en effet se rappeler dans quel état étaient les bâtiments avant Sciences Po. Une toute petite partie du site était utilisée par des expositions, le planétarium, les ateliers du patrimoine et le FRAC, quand la majeure partie était laissée à l'abandon. Le FRAC va d'ailleurs retrouver sa place en juin prochain. Mais parlons de cette réhabilitation dont la 3e phase, sur 4, vient d'être achevée. Le résultat est tout simplement spectaculaire. Les murs gris et défraîchis, les planchers menaçant de s'écrouler, les huisseries abîmées et craquelées ont disparu. A la place, d'un côté une restauration dans les règles de l'art pour les éléments classés et les plus remarquables et de l'autre, une rénovation contemporaine claire et épurée. Le tout forme un ensemble remarquable. La chapelle, qui fait office désormais de hall d'accueil, en est le meilleur exemple. Vitraux et statues témoignent d'un riche passé tandis qu'accolée sur son flanc une galerie constituée de fer et de verre évoque l'avenir. Cette 3e phase, qui marque l'achèvement de la restauration des bâtiments existants, a aussi vue naître une vaste bibliothèque et un amphithéâtre de 200 places. Et le chantier n'est pas terminé. La dernière phase qui doit s'achever fin 2016 comprend la construction d'un bâtiment totalement neuf, côté rue Eugène Wiet. D'une hauteur de cinq étages, il accueillera notamment en sous-sol un nouvel amphithéâtre d'une capacité de 600 places. Cet équipement qui viendra clore le projet de restructuration de l'ancien collège sera d'ailleurs mis à disposition des collectivités territoriales qui pourront y organiser diverses manifestations. Si un jour Sciences Po venait à disparaître, l'ancien collège des Jésuites serait, lui, toujours là.

Julien Debant


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Basket Pro A (20e j.) : Châlons-Reims (13e) - Dijon (4e)

Le CCRB aime les gros

our le Champagne Châlons-Reims Basket l'objectif du week-end est très simple : face à Dijon, il lui faut valider sa victoire pleine de maîtrise acquise à l'extérieur, la 6e de la saison, sur le parquet du Mans (88-79). Un but à atteindre clair et précis mais qui sera difficile à atteindre face à une équipe des meilleures de Pro A où évolue l'ancien marnais Kévin Jauss-Rauze. Surtout qu'à domicile, le CCRB ne brille pas, avec seulement deux succès, tous obtenus dans sa salle rémoise, et surtout une dernière défaite au bénéfice de Boulogne qui a laissé un goût particulièrement amer. « Dijon ne possède pas l'histoire de l'ASVEL, Limoges ou Pau, mais c'est une équipe qui joue très bien et qui est en confiance, prévient Nikola Antic. Surprenant en début de saison, la JDA a en effet confirmé en championnat et en coupe d'Europe qu'elle était capable de rivaliser avec les meilleurs. » Bien installée à la 4e place de la Pro A, la formation entraînée par Jean-Louis Borg a d'ailleurs déjà eu raison de l'union marnaise à deux reprises cette saison, en championnat (78-57) et en Coupe de France (66-63). « En championnat, nous avions été largement battus. C'est d'ailleurs le seul match qu'on a vraiment raté cette saison. En Coupe, on a eu la possibilité de gagner », se remémore le coach du CCRB. Qualifiée en début de saison d'équipe défensive, Dijon a prouvé depuis qu'elle était capable aussi d'hausser son niveau de jeu en attaque, grâce notamment à ses tireurs d'élite US que sont Walker (16,8 points), Gray (15,5 pts) et Harris (11,9 pts). De la capacité à maîtriser le premier d'entre eux pourrait dépendre la rencontre. « Walker est très bon joueur qui n'est pas pour rien dans les résultats de Dijon, note Nikola Antic. On verra

P

Dans sa salle rémoise, le CCRB a prouvé qu'il était capable de battre de gros adversaires, à l'image de Limoges en décembre dernier. © l'Hebdo du Vendredi

ce que peut faire notre meneur Sharaud Curry qui n'est pas beaucoup plus grand. J'ai mon idée, mais pour l'instant personne n'a trouvé la clef pour l'arrêter. » Dijon est sans aucun doute un adversaire redoutable, mais les joueurs du CCRB ont prouvé lors des victoires face à Limoges et à Strasbourg qu'ils étaient particulièrement motivés face aux meilleures équipes de Pro A.

Julien Debant

> Châlons-Reims - Dijon, vendredi 6 février,

à 20h, complexe René Tys à Reims.

Foot L1 (24e j.) : Reims (12e) - Lorient (17e)

Le Stade n'a plus d'excuse

n a l’impression de revivre notre début de championnat ». Ces mots sont ceux de Mickaël Tacalfred, capitaine du Stade de Reims convié à parler à la presse cette semaine, alors que son équipe enchaîne les déceptions. Redescendu à la 12e place du classement, avec seulement 6 points de plus à son compteur que le premier relégable, Evian, alors qu'il était 8e début décembre, le club rémois vient donc de vivre un mois de janvier catastrophique. Son bilan : en Coupe de France, un succès face à une formation de CFA (3-1) vite effacé par l'élimination, trois semaines plus tard, à Rennes, et en championnat, un seul point pris en quatre journées. Les absences de 4 joueurs partis jouer la Coupe d'Afrique des Nations et les blessés ne peuvent pas expliquer seuls ces échecs répétés. « Il ne faut pas s’en servir comme d'excuse car j’estime qu’on avait une équipe compétitive, assure d'ailleurs Mickaël Tacalfred. Il nous a manqué un peu de tout, de la solidarité. Peut-être qu’inconsciemment on s'est un peu relâché à cause du fait d'être bien classé. » Tous les voyants ne sont pourtant pas au rouge. Les internationaux africains sont de retour, comme les blessés, tels Conté et Diego. C'est même un effectif quasi au complet qui sera à la disposition de Jean-Luc Vasseur lors de la venue de Lorient,

O

modeste 17e de L1, samedi soir à Delaune. L'autre bonne nouvelle pour l'entraîneur rémois, c'est bien sûr la pelouse flambant neuve qui a été installée cette semaine. Lanterne rouge du championnat des pelouses de L1, le rectangle vert d'Auguste Delaune s'est donc refait une beauté au profit des joueurs du Stade de Reims mais aussi de ses adversaires. « C’est une bonne chose, on va pouvoir mieux s’exprimer, en espérant qu’elle nous porte bonheur. On va pouvoir jouer au ballon. On avait modifié un peu notre style de jeu sur l’ancienne, car on a forcément dû s’adapter au terrain, mais après, la pelouse est la même pour les deux équipes donc il n’y a pas forcément d’excuse par rapport à ça », commente lucidement le capitaine rémois. Avec cette nouvelle pelouse et un effectif presque au complet, le Stade de Reims semble posséder les bons ingrédients pour inverser sa spirale négative. Dès samedi lors de la venue de Lorient ? Pourquoi pas, si les joueurs rémois ont la bonne idée de jouer de manière appliquée et solidaire.

J.D > Reims - Lorient, samedi 7 février, à 20h,

stade Auguste Delaune.

Lors de leur dernier match à domicile, le 23 janvier à Châlmons, pendant que les joueurs du CCRB prenaient la marée face à Boulogne-sur-Mer, trois de leurs supporters ont été expulsés. Un fait rarissime décidé par l'arbitre principal de la rencontre Mehdi Difallah. Ce dernier, dans son rapport transmis à la ligue nationale de basket, a justifié cette décision estimant que la sécurité des acteurs de la rencontre n'était pas assurée. La sienne ? Alors certes, comme tous les supporters, les trois personnes concernées ont chambré l'arbitre, lui faisant comprendre avec leurs mains qu'il était zéro, suite à des décisions litigieuses comme il y en a toujours lors d'un match de basket. A la vue des faits et connaissant les personnes incriminées, dont le président de l'association des supporters du CCRB, Mehdi Difallah a semble-t-il fait un excès de zèle en choisissant de les expulser. Les trois hommes se sont d'ailleurs immédiatement exécutés sur le champ pour ne pas pénaliser leur équipe. L'affaire qui est aujourd'hui dans les mains de la ligue ne devrait guère aller plus loin tant le public et le club marnais sont connus pour leur sobriété. Finalement le CCRB n'a qu'un souhait, éviter si possible de retrouver Mehdi Difallah sur son parquet.

Expulsés contre Boulogne, les supporters seront là contre Dijon

La nouvelle pelouse posée en début de semaine suffira-t-elle à stopper la mauvaise série du Stade de Reims ? © l'Hebdo du Vendredi

Après Aliran Atar, dont le contrat a été résilié à l'amiable, et qui a depuis rejoint le Maccabi Tel Haviv, c'est Gaëtan Courtet qui est parti trouver du temps de jeu du côté de Brest. L'attaquant de 25 ans a été prêté au Stade Brestois jusqu'à la fin de la saison, avec une option d'achat en cas de montée en ligue 1. En revanche, pas de prêt pour Bocundji Ca. Le milieu relayeur a en effet lui aussi résilié son contrat avec le Stade de Reims à l'amiable. Très utilisé cette saison, le joueur de 28 ans va tenter de se relancer en L2 du côté de Châteauroux. Et à défaut d'enregistrer de nouvelles recrues, le club rémois s'occupe de prolonger ses cadres. Johny Placide pourrait s'engager jusqu'en 2018, tout comme Nicolas de Préville. Quant à Franck Signorino et Antoine Devaux, en fin de bail en juin prochain, des discussions de prolongation sont en cours.

Mercato : trois départs et aucune arrivée


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Philip Glass : deux concerts uniques à Châlons

Evénement – La Comète

C ’ es t u n é vé nemen t maj eu r d ans l’ his toi re cu ltu re ll e d e Châ lo ns . Le temp s d e d eu x s oi ré es ex cep ti onne ll es , l a Co mète a ccu ei ll er a le co mp os ite u r amér ica in Phi li p Glass. Et en p rime, le public au ra le p rivilè ge de pou voir échanger avec l’artiste. Ce mercredi, il ne restait qu’une trentaine de places pour les représentations de Philip Glass à Châlons, prévues les 12 et 13 février prochains. Et pour cause. Les concerts du célèbre compositeur américain sont plutôt rares dans l’Hexagone. Ces deux dates sont d’ailleurs annoncées par la Comète, Scène nationale, comme des dates uniques en France. D’après le site web de l’artiste et son agenda en ligne, il semblerait qu’il fasse un crochet par Paris après son passage dans la ville-préfecture. A moins qu’il ne s’agisse que des musiciens de son ensemble… Peu importe à vrai dire, sa venue en Champagne reste un événe-

ment exceptionnel. Né en 1937 à Baltimore, Philip Glass s’impose aujourd’hui comme l’un des plus grands acteurs de la scène musicale internationale. En quarante ans de carrière, il a insufflé vie à des chefs-d’œuvre devenus source d’inspiration pour bon nombre d’artistes. On citera par exemple

Paris, à la Belle-Epoque. En cette fin de 19ème siècle, les hommes font des affaires, dirigent des revues, animent des débats, tandis que les femmes servent encore de faire-valoir. Au mieux, elles sont belles, inspirantes, rebelles sans trop le montrer. La pianiste Misia – Alexandra Lamy – fait partie de celles-là. Modèle de Lautrec, Vuillard et Renoir, le Tout-Paris la courtise. Désirée elle l’est, mais le s yeux des hommes se posant sur elle n’ont pas tous les mêmes bonnes intentions. Misia se heurte à sa condition de femme, définie jusqu’alors par ces messieurs, au détour d’une dispute avec son mari, Thadée Natanson. Le di-

recteur de la Revue Blanche publie en représailles un article de Strinberg qui traite ni plus ni moins « De l’infériorité de la femme ». Puis lors de la représentation d’Ubu Roi – joué quelques jours seulement avant cette pièce au Salmanazar, cela ne s’invente pas – Misia rencontre Alfred Edwards, un homme aussi riche que répugnant. Lui, le phacochère, n’aura qu’une obsession. Il veut que Misia lui appartienne et quand Monsieur désire, Monsieur obtient. Prise au piège entre Thadée et Edwards, les idées et la fatuité, l’intellectuel et le goujat, Misia tente de trouver sa place sans devenir un Alexandre Lamy joue Misia, une belle pianiste convoitée par la gente masculine. objet de convoitise. Les prémices © Pascal Chantier

Le compositeur américain Philip Glass se produira à la Comète. © Fernando Aceves

Théâtre – Le Salmanazar

The Civil Wars, une œuvre créée pour l’ouverture des Jeux Olympiques de Los Angeles, en 1984. Ou encore la bande originale du film The Truman Show, avec Jim Carrey. Maestro dans l’art de revisiter et d’innover, il a aussi collaboré avec des virtuoses tels que David Bowie, Woody Allen et Lucinda Childs. « C’est avec Einstein

on the Beach, un opéra qu’il a écrit et mis en musique en 76, que j’ai découvert Philip Glass, se souvient Philippe Bachman, directeur de la Comète. Il a également composé la musique du film Kundun, de Martin Scorsese. La façon dont il a travaillé et fait travaillé Scorsese sur son film est remarquable ! Ça a révolutionné notre manière d’envisager la relation entre musique et cinéma. C’est vraiment un artiste emblématique de toutes les musiques qui ont émergé ces quarante dernières années. Il fait le lien entre une multitude d’univers. Musique contemporaine, indienne, traditionnelle, savante ou populaire, musique de film, rock, pop, opéra, etc. »

« Sa venue à Châlons s’est faite presque naturellement » Et comment fait-on venir une pointure de cette envergure à Châlons ? « Depuis une dizaine

Alexandra Lamy, une Vénus dans un monde d’hommes

d’années, la Comète accueille des artistes de premier plan international. On s’est construit une légitimité, une crédibilité par rapport à d’autres lieux culturels internationaux. On a contacté sa compagnie, et sa venue s’est faite presque naturellement. » Deux occasions uniques de voir Philip Glass à Châlons : le spectacle A forty-year retrospective, qu’il a spécialement imaginé avec son ensemble, puis une rencontre privilégiée autour de son parcours musical, ses talents de pianiste et ses plus belles créations.

Sonia Legendre > A forty-year retrospective – Philip Glass Ensemble – Jeudi 12 février à 20 h 30 à la Comète – Une soirée avec Philip Glass - Vendredi 13 février à 20 h 30 à la Comète Infos et réservations au 03 26 69 50 99.

de l’émancipation féminine se jouent dans ces années de bouillonnement artistique. Alexandra Lamy, énergique et charmante, incarne la déesse de l’amour, imaginée par Christian Siméon et mise en scène par Christophe Lindon, une Vénus tiraillée entre ses sentiments et son envie de liberté.

Fanny Lattach > « La Vénus au phacochère »,

jeudi 12 février à 20h30. Tarifs : de 24 à 35 euros. A partir de 14 ans.

Jazz - Chouilly

Swinguez, c’est la recette du bonheur !

Prenez deux chanteuses, un pianiste chanteur, un contrebassiste chanteur et un batteur, tous professionnels expérimentés, ajoutez un jazz populaire aux harmonies vocales sophistiquées, à l’énergie communicative, incorporez une pincée de costumes vintage, froufrous, coiffures d’époque et borsalinos, saupoudrez le tout d’un zeste d’humour et de beaucoup de bonne humeur, vous obtiendrez le «Doo Wap Rendez Vous», un cocktail pétillant de swing, de joie et de légèreté. Lancement des Jazzpéro's-concerts, nouveau rendez-vous mensuel chaque deuxième mercredi, lancé à l'initiative du mouvement sparnacien Jazz hors d'âge et l'association artistique P.A.R.C.A. Ce premier épisode réunira le jazz et le champagne. Si cette alliance n’est pas nouvelle, elle n'en est pas moins toujours aussi savoureuse pour les oreilles comme pour les papilles ! Pour le

collectif Jazz hors d'âge, l'objectif est de proposer des animations musicales attractives qui, sous différentes formes, traversent les mouvances du jazz depuis ses origines jusqu’à la période be-bop ; elles s'adressent tant à un public d'amateurs avertis qu'à de simples nostalgiques du swing. Jazz hors d'âge nous invite au partage musical intergénérationnel et dispense du plaisir, sans se prendre au sérieux. > Mercredi 11 février à 19 h, au Centre vinicole-champagne Nico-

Patricia Coradel

Le jazz n'a pas d'âge et ces cinq joyeux lurons sont là pour le prouver ! © D.R.

las Feuillatte à Chouilly. Entrée : 12 € réservation conseillée au 03 26 52 02 44 ou à l'Office de tourisme d’Epernay.


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Humour – Bords 2 scènes

Fellag : « On devrait s’efforcer de rire de tout »

Connu pour ses talents d’écrivain, de comédien et de cuisinier, Fellag servira vendredi son dernier spectacle au public, baptisé Petits chocs des civilisations. D’un naturel pragmatique et poétique, l’humoriste dissèque avec brio les préjugés qui subsistent dans notre société. Entre le Nord et le Sud, la France et l’Algérie, l’Islam et l’Occident, etc. Quels principaux ingrédients avez-vous utilisé pour concocter ce spectacle ? L’humour et la semoule fine ! Depuis son écriture en 2011, ce spectacle a fait l’objet d’environ 250 représentations partout en France. Il raconte quelque chose, il parle de ce qui est complexe dans nos rapports avec la société française « de souche ». C’est une sorte d’exutoire pour tous les sujets qui fâchent, et qui ne fâcheront plus à la fin du spectacle. Il vise à désamorcer les retenues, les peurs, les préjugés. Parallèlement, je prépare un vrai cous-

cous sur scène. Et tout en expliquant cette recette au public, je traite de nombreux sujets sociétaux. Je suis pour ainsi dire comme un poisson dans l’eau. Ou plutôt comme un agneau en sauce ! En général, ce sont les techniciens qui dégustent le couscous en fin de soirée. Et ils se régalent ! Les événements tragiques de janvier ont-ils eu une incidence sur votre spectacle ? J’ai recommencé à jouer en région parisienne le 15 janvier, quelques jours seulement après la grande marche pour Charlie Hebdo et les victimes des attentats. Je n’ai eu ni le temps ni l’envie d’ajouter des choses en lien avec l’actualité tragique dans mon spectacle. D’autant que je traite déjà de ces thématiques. Mais j’avais tout de même quelques appréhensions, en me demandant si ces événements, cette sorte de tsunami populaire et politique, allaient donner un autre sens à mon spectacle. Certains auraient pu trouver audacieux le fait de jouer de façon aussi ouverte et li-

Théâtre d’objets - La Comète

bérée après cela. Mais le public l’a très bien accueilli, les gens rient beaucoup. Et aujourd’hui, peut-on encore rire de tout ? Eternelle question ! Comme le disait Desproges, on peut certainement rire de tout, mais pas avec n’importe qui. Cette petite phrase est l’une des plus grandes et des plus justes jamais inventée à propos du rire. Je pense qu’on devrait s’efforcer de rire de tout, même quand c’est difficile. Et c’est d’ailleurs la cuisine de l’humour, la façon dont on aborde ce dont on rit, qui peut faire la différence. Ce spectacle n’a rien de manichéen, il est plutôt amoureux. Mais ma critique, elle, se rit de tout.

Propos recueillis par Sonia Legendre > Fellag – Petits chocs des civilisations

Vendredi 6 février à 20 h 30 Espace Simone Signoret (1, rue Maugras à Vitry-le-François) – Tarif : 20 euros Réservations au 03 26 41 00 10 Plus d’infos sur www.bords2scenes.fr.

Fellag, maestro dans l’art de traiter avec humour des sujets sociétaux. © Denis Rouvre

L’univers poétique de Mila Baleva

Mystérieux univers que celui de Mila Baleva. Sans aucune parole, fait de peinture, de papiers découpés et autres éléments pop-up, il embarque petits et grands enfants dans un périple bariolé où tout est possible. Et où le mouvement, la couleur, la musique, la vidéo et la lumière sont autant de partenaires de jeu. Formée sur les bancs de l’Ecole nationale supérieure des arts de la marionnette, à Charleville-Mézières, la jeune artiste signe ici sa première création. Sur scène, elle incarne avec brio monsieur M, un personnage surprenant aux allures clownesques qui guide le public au fil du voyage. Entre réel et ima-

ginaire. Entre ville, air et mer. Depuis son plus jeune âge, Mila Baleva s’inspire notamment du peintre et sculpteur espagnol Joan Mirò, fervent représentant du mouvement surréaliste. Et dont le génie s’invite volontiers au spectacle, semant çà et là des notes de poésie, tout en revisitant notre vision de l’espace. On y savoure également, grâce au théâtre d’images, toute une flopée d’émotions et de sentiments. De quoi laisser vagabonder notre imagination. A partager en famille !

S.L

> M c’est comme aimer Interprétation et mise en scène de Mila Baleva Mercredi 11 février à 15 h à la Comète Spectacle familial à partir de 3 ans Durée 30 min Infos et réservations au 03 26 69 50 99. Mila Baleva, magicienne du théâtre d’objets et d’images. © Véronique Lespérat-Héquet

Furies – Entre-sort clown & marionnette

L’art de croquer la vie

Avec le nouvel Entre-sort clown & marionnette de l’association Furies, une déferlante d’humour et d’arts vivants s’apprête à envahir Châlons. Et après un début d’année particulièrement tragique, cette bouffée d’oxygène culturelle tombe à point nommé. Oui, le rire reste une arme redoutable – et indispensable ! – contre l’ignorance. Tout comme la caricature. Pour l’occasion, Furies accueillera Pascal Regnauld et Czek, deux dessinateurs BD du cru. Leur mission : croquer, tout au long de l’événement, les spectacles et le public. La salle Rive gauche se transformera en un espace d’expression libre, et chacun – pro comme amateur – pourra y partager ses œuvres. Du côté des marionnettes, Emmanuel Audibert (alias Lorem Ipsum) ouvrira les portes de son étrange laboratoire, où fourmillent des Véronique Tuaillon, une maman clown pas comme les autres à découvrir créatures et objets en tout genre. Des pianos fous, des poupées déjantées, des pependant l’Entre-sort de Furies. © Ian Grandjean

luches désenchantées, etc. A voir pour le croire. Tout aussi hilarant, le Tof Théâtre associera le public à un atelier pas comme les autres, pour lui apprendre les ficelles du métier. Ou comment construire sa propre marionnette grâce à la sculpture de la frigolite (le polystyrène belge). Dans la série « créations artistiques de haut vol » : Boris, un clown barbu façon ZZ Top, contera son quotidien en chansons et en acrobaties. A l’issue de leur résidence artistique chez Furies, Véronique Tuaillon et ses acolytes présenteront la première de leur nouveau spectacle, baptisé Maure Aura (prononcer à voix haute). « A quatre ans, il paraît que je voulais devenir clowniste acrobatique, sourit l’artiste, ancienne enseignante au Centre national des arts du cirque (Cnac). J’ai toujours adoré faire rire les gens. » Seule sur scène avec son frigo, Véronique incarne un personnage décalé, à qui le cancer a enlevé

un enfant. Esteban, 7 ans. « Ce spectacle n’a rien de morbide. Il parle surtout de la vie. De la façon dont elle peut continuer même après la perte d’un être cher. Je suis moi-même maman et j’interviens dans les hôpitaux, auprès des enfants et de leurs parents. C’est un peu leur faire honneur que d’évoquer cette thématique dans mon spectacle. »

S.L > Entre-sort clown & marionnette

de Furies - Du 12 au 14 février - Salle Rive gauche à Châlons (15, rue de Fagnières) Tarifs : de 3 à 7 € (pass deux spectacles à 10 euros pour certains rendez-vous) Restauration possible sur place Infos et réservations au 03 26 65 90 06 ou billetterie@furies.fr Programme complet sur www.furies.fr.


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Visite accompagnée

EN BREF

Saint-Jean, la convivialité incarnée

Dans la lignée des « visites rares » concoctées par l’Animation du patrimoine, Christiane Jacquin propose une excursion au cœur du quartier SaintJean. Un quartier chargé d’histoire, qui a su conserver, au fil des siècles, toute sa convivialité. « A l’époque, raconte la guide conférencière agréée, Saint-Jean faisait partie de ce qu’on appelait le ban Saint-Pierre, un très grand quartier qui s’étendait de la rue Pasteur jusqu’à SaintMemmie. Il rassemblait beaucoup d’artisans du textile. Les rues du Général Compère et Jean-Jacques Rousseau étaient baptisées rues Haute et Basse à cause de leur aspect pentu. Puis au XVIIIe siècle, lors de la restructuration de l’entrée de ville, on a aplani ce coin de Châlons. Si bien que l’église se trouve aujourd’hui rehaussée. » Impossible, évidemment, de ne pas explorer le quartier sans visiter son église, édifice emblématique de l’art roman. « C’est l’une des plus anciennes églises de Châlons. Elle a été construite aux alentours de 1 100. On a ensuite transformé le transept, le chœur, et reconstruit des chapelles. » L’histoire ne dit pas si, d’antan, les boulistes se donnaient déjà rendez-vous à Saint-Jean pour papoter et échanger quelques parties de pétanque, mais il semblerait que la place publique ait accueilli bon nombre d’événements par le

The Blunks, le groove à l’état pur

Made in Châlons, le groupe The Blunks se situe à la frontière du funk, du blues et de la soul. Un concentré de guitares, des notes cuivrées et une bonne dose d’improvisation en live : voici la recette de ces six musiciens passionnés. Le tout porté par une rythmique groovy, aux accents parfois cosmiques. En concert ce samedi 7 février à partir de 21 h au Comptoir de la Licorne (place Foch). Entrée libre.

Le grand retour de Rodin au Musée

L’église Saint-Jean, joyau du patrimoine châlonnais. © l'Hebdo du Vendredi

passé. « Il existait un marché à la poterie au XVe ou XVIe siècle. Le collège des Bons Enfants fut construit sur la place Saint-Jean au XIIIe, et les arbalétriers s’entraînaient régulièrement sur un terrain non loin. Le fameux jardin de l’Arbalète. » Pour le côté « people », enfin, rappelons que Nicolas Appert est né à l’auberge du Cheval Blanc que tenait son père, juste devant l’église.

Mais d’autres anecdotes étonneront les curieux pendant cette visite.

Sonia Legendre > Visite accompagnée – Le quartier Saint-Jean -

Samedi 7 février à 14 h 30 - Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) – Inscriptions obligatoires auprès de l’Office de Tourisme au 03 26 65 17 89.

Parmi les œuvres phares du Musée des Beauxarts et d’archéologie : trois pièces sculptées par Rodin au début du XXe siècle. De retour dans la galerie de peintures après plusieurs années d’absence, elles illustrent le génie de l’artiste. Unique en son genre, la tête de Saint Jean-Baptiste a été directement conçue dans le marbre. La sculpture Je suis belle a été baptisée par Rodin en clin d’œil à un poème de Charles Baudelaire. L’Eveil de l’humanité, enfin, est un tirage offert en 1907 à Léon Bourgeois, et spécialement imaginé pour lui. A admirer sans modération.


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LES HORAIRES

Du 4 au 10 fĂŠvrier 2015

CINÉ Le Majestic

Asterix et le domaine des dieux – 3D Mer, Sam, Dim : 18h00 Bis Mar : 20h00 Cops: les forces du dÊsordre Mer, Sam, Dim : 15h45 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun : 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Mar : 15h45 | 18h00 | 22h15 Invincible Tous les jours sauf Jeu : 19h30 Joker Mer, Sam, Dim : 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 22h15 Jupiter le destin de l'univers – 3D Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 La dame en noir 2 : l'ange de la mort Tous les jours : 22h15

ZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La famille bÊlier Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 La grande aventure de maya l abeille – 3D Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 15h45 | 17h30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 15h45 | 17h30 La nuit au musee : le secret des pharaons Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 16h00 | 18h00 | 20h15 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 16h00 | 18h00 | 20h15 | 22h15 Les aventures de peter pan Mer, Sam : 14h00 Dim : 11h00 Les pingouins de madagascar – 3D Mer, Sam : 11h15 Dim : 11h15

CINÉ La Comète

| 13h45 Les souvenirs Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 18h00 | 20h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 Paddington Mer, Sam : 11h15 | 16h00 Dim : 16h00 Papa ou maman ? Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Taken 3 Mer, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Toute premiere fois Tous les jours : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h15 | 22h15

5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

FIDÉLIO, L’ODYSÉE D’ALICE De Lucie Borleteau | France | 2014 | 1h35 Sam 7 à 20h30 ZOUZOU De Blandine Lenoir | France | 2014 | 1h22 Ven 6 à 20h30 Lun 9 à 14h30 WHIPLASH De Damien Chazelle | USA | 2014 | 1h45 | VOST Dim 8 à 18h00 THE CUT, LA BLESSURE De Fatih Akin | France Allemagne | 2015 | 2h18 | VOST Sam 7 à 18h00 Lun 9 à 20h00 Jeu 12 à 20h30

A MOST VIOLENT YEAR De J.C. Chandor | USA | 2014 | 2h05 | VOST Ven 6 à 18h00 Dim 8 à 20h30 BÉBÉ TIGRE De Cyprien Vial | France | 2015 | 1h27 Mer 11 à 18h00 LA RANÇON DE LA GLOIRE De Xavier Beauvois | France | 2015 | 1h54 Mer 11 à 20h30 LES NOUVEAUX SAUVAGES De Damian Szifron | Argentine-Espagne | 2015 | 2h02 | VOST Jeu 12 à 18h00

MĂŠtiers de la Coiffure, de lĘźEsthĂŠtique, du Sanitaire et Social s #!0 #/)&&52% s #!0 %34(Âł4)15% s 02/4(Âł3)% /.'5,!)2% s #/5452%

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LES SORTIES Papa ou maman

Genre: ComÊdie Pays: France DurÊe: 1h24 RÊalisateur : Martin Bourboulon Acteurs: Marina Foïs, Laurent Lafitte, Alexandre Desrousseaux.

Florence et Vincent commencent leur histoire d'amour dans la violence des sentiments comme un orage ĂŠclatant dans le cĹ“ur. Entre fureur et douceur, bris informatique et emportement des sentiments, elle ressemble Ă un TGV lancĂŠ Ă pleine vitesse. Sauf qu'il faut bien rentrer en gare un jour ou l'autre. Ce jour-lĂ Ă la roulette de la vie, rien ne va plus ! Les enfants, l'habitude nous joue des tours, allez savoir ! Au grand jeu de la vie, le temps de la sĂŠparation s'impose. Leurs carrières avancent Ă grands pas, et chacun se voit proposer une promotion Ă l'ĂŠtranger en pleine procĂŠdure de divorce. Se pose la grande question existentielle : qui gardera les enfants ? Tout Ă coup, ils deviennent un colis encombrant qu'il faut fourguer fissa Ă l'autre. Leur divorce commençait sous les meilleurs auspices, et le voilĂ qui prend l'eau et devient une guerre de tranchĂŠes. Papa ou maman est une bonne comĂŠdie pour se dĂŠcomplexer et dĂŠcompresser des semaines difficiles de ces derniers temps. Martin Bourboulon, pour son premier film, trouve la bonne idĂŠe, il ĂŠvite soigneusement le jeu des caricatures. Il construit autour de ses personnages, assez lâches somme toute, un univers s'appuyant sur un quotidien qui dĂŠrape et s'emballe. Dès la première sĂŠquence, le spectateur comprend que les codes du genre volent en ĂŠclats, et que le bouchon est poussĂŠ assez loin. Patrick Vanlanghenhoven

EN BREF

Les acteurs de Kaamelott Ă Mourmelon

Ecrite par Jacques Chambon (alias Merlin dans la sĂŠrie Kaamelott), la pièce de thÊâtre ÂŤ Un petit coup de blues ? Âť s’invite au Centre culturel NapolĂŠon III de Mourmelon-leGrand vendredi 13 fĂŠvrier Ă 20 h 30. Sur scène, Damien Laquet et Nicolas Gambion (alias Bohort dans cette mĂŞme sĂŠrie) rendent hommage Ă Elvis. Ou plutĂ´t, Ă sa rĂŠincarnation. Une comĂŠdie dĂŠlirante et dĂŠjĂ culte ! Tarif : 6,50 â‚Ź (1,50 â‚Ź pour les moins de 12 ans). RĂŠservations au 03 26 66 99 77.

L’art du 7e art, par Guillaume Legrand

Un nouveau cycle de confĂŠrences autour du cinĂŠma s’invite dans le rĂŠseau des bibliothèques municipales. Premier rendez-vous ce samedi 7 fĂŠvrier Ă partir de 15 h Ă l’auditorium de Pompidou, sur la thĂŠmatique ÂŤ Le film noir, rĂŠvĂŠlateur de notre sociĂŠtĂŠ ? Âť. En prĂŠsence du rĂŠalisateur châlonnais Guillaume Legrand.


N°295 du 6 au 12 février 2015 >> w w w. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER CHINER l Samedi 7 février Champfleury - Bourse aux capsules 9h-19h - Galerie commerciale E.Leclerc

Reims Bourse aux vêtements et puériculture 10h-18h - Maison de Quartier Val de Murigny, 48, rue de Turenne

l Dimanche 8 février Mourmelon - Bourse aux vêtements, jouets et puériculture 9h-15h Salle des fêtes de la Pomme d'Or, 54, rue du 11 novembre 1918

Reims - Marché aux livres 9h-17h - Place du Forum

LA CLCV VOUS INFORME Pas d'aide juridictionnelle en cas d'assurance de protection juridique

A compter du 14 février 2015, un justiciable ne pourra demander l'aide juridictionnelle que s'il présente une attestation de refus de prise en charge de son procès, et notamment de la rémunération des auxiliaires de justice, par son assurance de protection juridique. Cette dernière est souvent incluse dans la multirisque habitation. En cas de prise en charge partielle, il devra fournir un justificatif précisant le montant des plafonds de garantie et de remboursement de frais, émoluments et honoraires couverts.

CLCV de la Marne – Reims Contact : 03 26 05 03 88 ou par mail à marne@clcv.org

La qualité de l’air

La météo

Vendredi

-5° 1°

Dimanche

-4° 4°

Samedi

Lundi

-5° 1° -2° 4°

4

Vendredi 6 février

Samedi 7 février

Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Dimanche 8 février

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

N’ayez pas peur de prendre des initiatives, même au risque de commettre quelques erreurs. N’attendez pas que quelqu’un fasse pour vous la démonstration de vos qualités, pourtant bien réelles.

Il est nécessaire d’exprimer davantage vos émotions. Laissez donc parler votre sensibilité, ce qui améliorera vos relations. Votre cœur serait-il devenu muet ou auriez-vous peur de vous dévoiler ?

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Au plan sentimental, tous vos actes seront plus parlants que tous les mots que vous exprimerez. Evitez donc de trop agir par impulsivité en cultivant le plus possible la diplomatie.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Aujourd’hui, deux voies s’ouvrent à vous : celle de faire fructifier vos acquis en évitant au mieux les mauvaises surprises. Ou celle de choisir de prendre des risques en repartant sur des bases nouvelles.

CANCER du 22.06 au 22.07 La conjoncture actuelle vous portera et vous donnera des ailes. Vous serez capable de convaincre, de susciter la confiance et l’engagement parmi vos proches. Profitez-en pour prendre des initiatives.

LION du 23.07 au 22.08 C’est le moment de mettre les bouchées doubles et d’assumer vos responsabilités. Surtout, évitez d’aller à contre-courant et ainsi vous parviendrez à vous sortir des situations les plus délicates.

SCORPION du 23.10 au 22.11 Au plan professionnel, vous serez sollicité(e) de toutes parts et les rendez-vous se multiplieront. Il faut dire que vous serez très déterminée pour parvenir à vos fins, quels que soient les efforts à fournir. SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Natif du premier décan, Février sera pour vous une période de plénitude sur le plan professionnel et sentimental. Au travail, vous aurez à gérer le pilotage de projets importants et structurants.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Les plans d'actions mis en place en début d’année sont porteurs de résultats tangibles. Tous les obstacles ne s’effaceront pas pour autant, mais vous trouverez les moyens de les surmonter.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Au travail, il est impératif de faire preuve d'un peu de patience. Un nouvel horizon s’ouvre à vous, ne regardez plus en arrière mais devant vous, et initiez de nouvelles actions.

POISSONS du 20.02 au 20.03 VIERGE du 23.08 au 22.09 Si vous vous donnez les moyens de relever les défis qui se présenteront sur votre route, le mois en cours vous apportera de belles satisfactions personnelles. Sachez prendre les risques nécessaires.

Que ce soit au plan social et affectif, tout ce qui parle d’action à mener est facilité et débouchera sur un résultat positif. Soyez simplement honnête avec vous-même, et juste envers les autres…

B.M


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