L'Hebdo du Vendredi Châlons 479

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du

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A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

CHÂLONS n°479 du 8 au 14 fÊvrier 2019

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Voir conditions en concession.

En route vers le Grand dĂŠbat

MUSIQUE

Woodstock à Châlons, le tube de l'ÊtÊ ! p. 4 COULISSES

Au coeur du jardin ÊphÊmère p. 6 BASKET-BAL

Gros enjeu pour le CCRB qui reçoit Antibes p. 10

INTERVIEW

Une première rÊunion estampillÊe Grand dÊbat national a fÊdÊrÊ une cinquantaine de citoyens à Châlons. Le collectif des gilets jaunes annonce une marche pacifiste ce samedi et se lance lui aussi dans cette dÊmarche dÊmocratique.

Une appropriation que voit d'un bon oeil le maire, Benoist Apparu. p. 3

Barbara Hendricks, star mondiale de l’opÊra à Châlons p. 15

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Humeurs

ÉDITO

15 ans, l'âge bête

Où étiez-vous, il y a 15 ans ? Pour vous rafraîchir la mémoire, en 2004, la Grèce remportait l’Euro de football, le dernier épisode de « Friends » était diffusé à la télé américaine, le Parti socialiste remportait les élections régionales et européennes et Noël Mamère célébrait le premier mariage homosexuel de France. Tout cela semble bien loin, mais un autre événement intervenu cette année-là nous renvoie à l’actualité d’aujourd’hui : le lancement, le 4 février 2004, du réseau social Facebook.

D’abord circonscrit aux étudiants d'Harvard, le programme s’est rapidement ouvert au monde entier, avec son lot de succès géniaux et d’effroyables déconvenues.

Quinze ans après sa naissance, on ne compte plus le nombre de fautes d’orthographe grossières, d’insultes racistes et homophobes, de cyberharcèlement ou encore de théories du complot nés sur Facebook, malgré une armée de 30 000 modérateurs chargés de scruter attentivement ses contenus. En plus du fait d’individus isolés ou de groupes de pression, il y a le fonctionnement de Facebook lui-même qui est régulièrement pointé du doigt. Collaboration avec les renseignements américains, vente d’infos personnelles de ses utilisateurs à des entreprises privées, collecte illégale de données, évasion fiscale, censure, manipulation des sujets d’actualité…

Le réseau social est critiqué de partout. Heureusement, on peut aussi opposer à ce triste tableau 15 années de partages d’informations, de naissances de communautés ou encore d’amitiés nouvelles et retrouvées… Et comme il n’y a rien de mieux pour se sentir exister que quelques pouces levés sous les photos de son chat, de son dernier resto ou de ses vacances à la mer, Facebook, qui revendique 2,3 milliards d’abonnés, a encore de beaux jours devant lui.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

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Thiéfaine et Skip The Use à La Poule des Champs

Le festival La Poule des Champs vient d'annoncer deux grands noms de sa programmation 2019. Hubert-Félix Thiéfaine sera sur la scène d'Aubérive le vendredi 13 septembre, dans le cadre de sa tournée 40 ans de chansons. « Il fait partie de ces grands messieurs au parcours remarquable, glisse Jérémy Dravigny, le président de l'association Alba Riva. Il jouera aux côtés d'une dizaine d'artistes. C'est une grande fierté pour nous de les accueillir. » Le groupe Skip The Use, reformé depuis 2018, est également attendu le lendemain. « Ce sont deux noms très rock, dans des esthétiques différentes mais complémentaires, qu'on cherchait à faire venir depuis un moment. » Jusqu'au 20 février, l'équipe du festival lance aussi un appel aux artistes du Grand Est pour la scène régionale.

Les candidatures sont à déposer via la page Facebook du festival. La billetterie est déclarée ouverte. Infos : www.lapouledeschamps.com.

Un Cabaret Vert toujours plus durable

Dans le cadre de son projet « Adopte un arbre », le Cabaret Vert a planté, mercredi, une soixantaine d'arbres sur le camping de l’ancienne ferme Dauchy à Charleville-Mézières. « Nous souhaitions végétaliser cet espace afin d'apporter notamment plus de confort à nos festivaliers », indique Jean Perrissin, le responsable qualité et développement durable de l'association Flap. Suite à un appel à financement participatif, 5 800 € ont donc été récoltés grâce à une centaine de donateurs. Les arbres, acquis auprès d'un pépiniériste local, mesure quatre mètres de haut et sont de cinq essences différentes (tilleul, chêne, charme, hêtre et érable sycomore). Les festivaliers profiteront de cet aménagement lors de la prochaine édition du Cabaret Vert qui se tiendra du 22 au 26 août prochains.

Pour les moldus et mordus d’Harry Potter

Originellement organisée dans les librairies Bloomsbury et dans les bibliothèques d’Angleterre, La nuit des livres Harry Potter se décline aujourd'hui dans le monde entier. Si elle a officiellement lieu le jeudi 7 février, à Reims l'événement se tiendra l'après-midi du samedi 9 février, de 14 h à 19 h, au sein de la librairie Guerlin - Rougier & Plé. Tous les fans d'Harry Potter et de l'univers créé par l'auteure J.K Rowling y sont les bienvenus. Pour l'occasion, la librairie sera aux couleurs de « Guerlinard, l’école du phénix » et proposera différentes activités : atelier baguette, chasse aux trésors ou encore grand quizz magique sur les secrets de Poudlard. Entrée libre.

Un grand match de gala mixte à Delaune

Le Variétés club de France, composé d’actuels et d’anciens footballeurs et sportifs et de personnalités issues des mondes des médias et du spectacle, organise une rencontre caritative au stade Auguste-Delaune, le mercredi 20 mars, à 19 h.

Pour la première fois de sa longue histoire, le VCF, fondé en 1971, jouera un match mixte. On retrouvera, notamment, sur la pelouse rémoise, les anciens rémois Cédric Fauré, Franck Signorino et Luis Fernandez, les champions du monde 1998 Laurent Blanc, Robert Pirès et Fabien Barthez, les actuelles et anciennes joueuses Laura Georges, Jessica Houara et Marinette Pichon, les humoristes Ary Abittan et Claudia Tagbo ou encore la journaliste Anne-Laure Bonnet. Brigitte Macron donnera le coup d'envoi de la rencontre. Les bénéfices de cette soirée (5 € l’entrée) seront reversés à la Fondation des femmes et Femmes relais 51.

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À la une

Grand débat national

Chère démocratie...

Parmi les gilets jaunes présents dans la salle, Pascal, jeune retraité, a posé la question suivante : « Si les gilets jaunes ne s'étaient pas mobilisés sur les rondspoints, ce débat aurait-il eu lieu ? » Puis de partager sa vision du mouvement. « Nous n'avons qu'un seul événement à déplorer à Châlons, qui va d'ailleurs se régler devant le tribunal. J'ai pris du recul par rapport aux actions mises en place, mais je reste gilet jaune. Ce qui nous a le plus choqués, c'est le mépris et les provocations du gouvernement à notre égard.

La casse a sali notre image et nous avons manqué d'organisation au sein du mouvement. Aujourd'hui, je m'interroge : comment va-t-on pouvoir sortir de cette crise ? » Réponse d'un autre participant : « Il faut que chacun fasse un pas vers l'autre. Le gouvernement doit vous écouter et les gilets jaunes doivent être raisonnables, en restant dans quelque chose de démocratique. »

Merci les gilets jaunes ?

La réunion publique dédiée au Grand débat a fédéré une cinquantaine de citoyens ce mercredi soir. © l'Hebdo du Vendredi

Cette semaine, une première réunion publique dédiée au Grand débat national s'ouvrait à Châlons.

Au menu : des échanges sereins, constructifs, et plusieurs propositions citoyennes en matière de démocratie et de service public. Quelques gilets jaunes ont aussi joué le jeu.

eprésentants du monde associatif (sportif, culturel et social), élus locaux, acteurs juridiques et économiques, gilets jaunes, etc. Le rendez-vous a fédéré une cinquantaine de citoyens à l'auditorium Pelloutier. Et il a eu le mérite d'être apaisé, construit et respectueux. A l'initiative de cette première réunion publique estampillée « Grand débat national » à Châlons : Patricia Gruson, référente territoriale LREM pour la Marne. Evidemment, les référents et conseillers municipaux socialistes, présents dans la salle, n'ont pas manqué de dénoncer le caractère « politisé » de la démarche. Dans un communiqué envoyé à la presse à l'issue de la

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réunion, Safia Hamla, Rudy Namur et Maximin Gérardin évoquent « un débat orienté au goût amer » et « une utilisation politique de la crise ». Ils s'interrogent aussi sur « l'impartialité des comptes-rendus. Pouvons-nous avoir confiance ? Quelle est la légitimité d'En Marche d'organiser ce débat ? » Cette réaction aurait sans doute été la même si l'initiative venait d'un autre parti. Et rappelons que Rudy Namur a lui aussi souhaité ouvrir le dialogue citoyen ces derniers temps, en créant des « cafés châlonnais » thématiques avec les associations. De son côté, Patricia Gruson est formelle : elle a d'abord agi en tant que citoyenne. « La salle était réservée en mon propre nom. A aucun moment je n'ai cherché à orienter le débat. L'idée, c'était d'ouvrir la discussion sur le plan démocratique et de permettre à chacun de s'exprimer. Dans un climat de confiance, sans prendre parti ou essayer de convaincre. Nous ferons remonter ces échanges. J'ai le sentiment qu'il y a une vraie volonté de s'écouter, d'avancer ensemble, sans perdre de vue le contexte difficile et les situations différentes d'un citoyen à l'autre. » Dont acte.

Pendant près de trois heures, les échanges ont permis de soulever de nombreuses questions, propositions concrètes à l'appui. Certains participants ont suggéré de mettre en place une proportionnelle intégrale pour toutes les élections ou de rendre le vote obligatoire, comme en Belgique et au Luxembourg. D'autres ont évoqué le vote électronique pour fédérer davantage les jeunes. Il a aussi été question des statuts de nos élus et du lobbying pratiqué par les grands groupes, de la reconnaissance du vote blanc et du calendrier électoral. Voter pour les parlementaires avant d'élire le président de la République, notamment. L'immigration s'est également invitée au cœur du débat, parfois maladroitement, tout comme la démocratie participative, le changement climatique ou encore le mille-feuille administratif et territorial. Une seconde rencontre pourrait être organisée avant le 15 mars sur les thématiques de la transition écologique et de la fiscalité.

Sonia Legendre

Une nouvelle marche pacifiste attendue à Châlons

Réunis dimanche dernier pour planifier leurs prochaines actions, les gilets jaunes châlonnais annoncent une marche citoyenne et pacifiste ce samedi 9 février. Le rendez-vous est donné à 13 h près du Capitole et du centre Carrefour Croix-Dampierre, pour un départ à 14 h. A l'heure où nous rédigeons cet article, les discussions se poursuivent avec la préfecture pour définir le parcours précis qu'empruntera le cortège. D'après les organisateurs, environ 2 000 personnes pourraient se réunir à Châlons. Autre rendezvous du collectif : une réunion « publique » sans thématique imposée, mercredi 13 février à 18 h, à la Maison des syndicats.

Pendant ce temps, à Courtisols...

Deux réunions citoyennes sont organisées par des habitants de Courtisols à la salle Robert Chaboudé, en écho au Grand débat national. Rendez-vous à 18 h 30 lundi 11 février (fiscalité, services publics et démocratie) et lundi 25 février (transition écologique).

Un espace dédié aux enfants est prévu sur place.

« Se saisir du débat citoyen, ça fait aussi partie du boulot » Le maire de Châlons, Benoist Apparu, évoque l'appropriation du Grand débat national par les habitants. Interview.

Comment percevez-vous le mouvement des gilets jaunes à Châlons et la marche qui se prépare ce samedi ? À ce stade, le mouvement à Châlons présente un visage totalement différent de celui qu'on peut voir tous les soirs à la télé. Et comme souvent, une infime minorité de casseurs porte préjudice à leur démarche. Ici, la mobilisation s'avère sereine, respectueuse de l'ordre républicain et donc, beaucoup plus pertinente. Quant à la marche du 9 novembre, si les choses se confirment, ce serait le rassemblement le plus important à Châlons depuis le début du mouvement. On y prêtera une attention toute particulière, pour que la sécurité des manifestants, des personnes et des espaces publics soit assurée.

De quelle façon la ville accompagne le Grand débat national ? Prévoyezvous d'organiser des réunions publiques d'ici le 15 mars ?

Nous avons décidé de mettre les salles municipales à disposition des citoyens et de communiquer sur ce Grand débat. Des cahiers de doléances sont également accessibles en mairie, dans les centres sociaux et culturels et sur internet. Ils ont reçu une cinquantaine de contributions pour le moment.

A la base, nous ne pensions pas organiser nos propres réunions car nous estimons que cette demande de démocratie vient des citoyens. On sent un ras-le-bol général, on entend souvent que les politiques décident de tout. Cela aurait été contradictoire. Si besoin, on prendra le relais, en proposant des séquences de travail par petits groupes, pour que les gens aillent plus loin dans les sujets abordés et pour obtenir quelque chose de construit. Pour l'heure, on laisse les choses se mettre en place.

Que pensez-vous de l'initiative de Patricia Gruson, référente LREM, à l'origine de la première réunion publique proposée mercredi ?

On ne va tout de même pas interdire aux partis politiques de participer à ce débat public ! Si d'un côté on considère que les citoyens doivent prendre la main et s'approprier cette démarche démocratique, mais que de l'autre, on empêche les politiques d'agir, on peut rendre les clés à Maduro ! Beaucoup pensent que les politiques sont tous des menteurs ou des voleurs. Mais se saisir de ce débat citoyen, ça fait aussi partie de leur boulot.

Propos recueillis par Sonia Legendre

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Société

Animation

L'événement « Châlons c'est Woodstock » pose questions d'affiche internationale pour faire vibrer le centre-ville au rythme du rock'n'roll. Sauf à ce que la partie artistique ait déjà été gérée en dehors du projet global, on imagine mal comment un tel challenge pourrait être relevé en quelques mois seulement, qui plus est à cette période de l'année. Les artistes emblématiques de l'époque Woodstock se font rares. On pense par exemple au groupe The Who, peut-être à Joan Baez, Creedence ou encore Santana. À condition de pouvoir honorer leurs cachets.

Pensé sur le modèle des animations « Châlons c'est », l'événement rock qui se profile au centre-ville du 20 au 22 juin pose beaucoup de questions. Malgré leur expertise en matière de programmation et d'organisation, les acteurs locaux n'ont pas - ou très peu - été concertés. La date limite pour répondre à l'appel à maîtrise d'ouvrage lancé par la municipalité est dépassée.

'article publié par nos confrères de l'Union en a surpris plus d'un. À commencer par les acteurs locaux et régionaux. Châlons pourrait accueillir des « universités du rock » du 20 au 22 juin, en clin d'oeil au 50e anniversaire de Woodstock.

Respect de la procédure juridique oblige, le maire, Benoist Apparu, ne peut pas s'exprimer sur ce dossier, ni échanger avec les candidats.

Pour autant, il souhaite replacer le projet dans son contexte. « Le terme « universités » a peut-être suscité un certain émoi au sein du monde culturel local. Il ne s'agit pas d'une nouvelle programmation artistique, mais bien d'une opération d'animation du centre-ville. » Et une opération gratuite pour le grand public.

Après le Brésil, Las Vegas et la Gaule, place à « Châlons c'est Woodstock », donc. En novembre, pourtant, il était question d'abandonner ce concept pour multiplier les rendez-vous et mieux les répartir sur l'année.

Sonia Legendre

Martine Lizola, adjointe à la culture : « Il n'y a pas de sujet »

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80 000 euros, hors mécénat privé

Comme pour les éditions précédentes, un budget de 80 000 euros sera alloué à ce temps fort, « hors prestation d'accompagnement, mécénat

La mairie de Châlons mise sur le 50e anniversaire de Woodstock pour faire vibrer le centre-ville, du 20 au 22 juin. © l'Hebdo du Vendredi

ou partenariat privé », stipule le cahier des charges. Beaucoup s'interrogent. Cette somme sera-t-elle suffisante pour faire venir sur scène un grand nom du rock et des intervenants tels que Philippe Manoeuvre, comme suggéré dans le document ? Ce dernier, invité à parrainer l'opération, ne s'est d'ailleurs toujours pas engagé pour l'heure. Autre inquiétude légitime : comment faire cohabiter l'événement avec la Fête de la musique, qui propose déjà six scènes aux quatre coins du centre-ville ?

Sur ce point, l'élu se veut rassurant. « Nous allons nous organiser en fonction. Et rien n'interdit aux acteurs locaux de répondre à l'appel à projets qui découlera de l'AMO (ndlr : assistance à maîtrise d'ouvrage). » Seul bémol, ils ont pour la plupart découvert ledit projet grâce au « scoop » de la presse régionale. La mairie n'avait clairement pas prévu de com-

muniquer en amont. Plutôt dommage lorsqu'on sait qu'il existe une véritable expertise sur le territoire et un besoin urgent d'accompagnement pour structurer la scène et les initiatives locales.

Un challenge artistique En matière de programme, tout reste à imaginer. Même si, là encore, le cahier des charges propose déjà bien des choses : inauguration de la place de la République rénovée, série de concerts dans les bars, conférences en présence d'auteurs, de sociologues et de musiciens, expositions, concours Air Guitar, sessions karaoké, etc. Sans oublier, en point d'orgue de l'événement, l'accueil d'une tête

Si le budget alloué à cet événement rock émane de l'enveloppe dédiée au commerce et à l'animation du centre-ville, l'adjointe au maire en charge de la culture, Martine Lizola, rappelle qu'un travail de concert a été mené avec les services culturels. « Tout événement qui concourt à faire rayonner le territoire est le bienvenu, il n'y a pas de sujet. Et tous les acteurs culturels peuvent se positionner sur ce projet. »

Un festival « off » toute l'année ?

L'un des volets du cahier des charges évoque la mise en place d'un festival « off » pour faire vivre cet événement rock et bénéficier de retombées sur le territoire toute l'année. Il propose plusieurs angles de travail avec des objectifs transversaux. Le développement d'une formation musicale dédiée au rock, par exemple, la mise en place d'une structure inter-associative regroupant les acteurs locaux de la musique ou encore la conception d'un pôle technologique qui pourrait rassembler la réparation d'instruments, le développement de studios d'enregistrement, la vente en ligne de produits musicaux, etc. Sur le papier, ce projet vend du rêve, même s'il ressemble beaucoup à certaines propositions suggérées par les acteurs locaux.. Reste à savoir qui le pilotera et comment il associera le territoire châlonnais.

Rénovation urbaine

Le nouveau centre commercial du Verbeau sur les rails

es partenaires de la rénovation urbaine qui s'opère sur le quartier du Verbeau ont posé, le 1er février, la première pierre du futur centre commercial. Ou plutôt du futur « espace » commercial, car il comprendra un ensemble de cellules à louer ainsi qu'un pôle pharmacie – repris par la propriétaire de l'actuelle officine - et un cabinet médical. Une étape phare dans la requalification du secteur, très attendue des habitants. Pour la petite histoire, ces travaux ont été reportés d'un an suite aux fouilles archéologiques menées par l'Inrap sur le site. Parmi les vestiges mis en évidence, ceux d'une villa romaine datée entre le Ier et le IIIe siècle après J.C. et plusieurs éléments de mobilier et de décor, notamment des vases en céramique.

Jugé trop obsolète par les porteurs du projet, l'ancien centre commercial, rue Georges-Barbier, sera tout bonnement démoli. Déployé sur près de 900 m2, le nouveau bâtiment ouvrira ses portes quelques centaines de mètres

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plus loin en février 2020, et l'espace dédié à la santé, en avril. D'ores et déjà, en lien avec l'Etablissement public national d'aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (Epareca), la plupart des cellules ont trouvé preneurs. Orientées au sud, elles réuniront plusieurs boutiquiers déjà implantés dans l'ancien centre, à savoir le salon de coiffure, le bar-tabac-presse et le cabinet d'infirmières, mais aussi trois nouvelles enseignes : une boulangerie, une boucherie et une supérette. Côté architecture, pour garder une certaine continuité avec les années 60-70, le cabinet rémois Thiénot-Ballan-Zulaica mise sur des formes souples, courbées, et laisse une large place au végétal. Le tout doté d'un parvis épuré, avec vue sur un grand parc aménagé à l'horizon 2020-2022.

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Le nouvel espace commercial du Verbeau devrait être opérationnel en février 2020. © Thiénot Ballan Zulaica architectes

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Société

Robotique

EN BREF

Needabot, une belle aventure qui se termine

Casting de figurants à la Comète La Comète accueillera prochainement l'adaptation théâtrale de Virgin Suicides, signée Katia Ferreira. Le 4 avril, un casting permettra de sélectionner vingt jeunes figurants (entre 17 et 20 ans) qui participeront à l'une des scènes majeures de ce spectacle. Ils devront suivre plusieurs ateliers de préparation, mémoriser des chorégraphies simples pour évoluer pendant une trentaine de minutes devant le public, et être présents aux deux représentations, les 22 et 23 mai. Les candidatures peuvent être déposées avant le 27 mars (formulaire d'inscription à télécharger depuis le site de la Comète et à retourner rempli, accompagné d'une photo). Contact : mcayre@la-comete.fr, 03 26 69 50 86.

L'été dernier, après deux ans d'existence sur le territoire châlonnais, la jeune pousse Needabot a tiré sa révérence.

Grâce aux investissements et aux créations d'emploi qu'elle a pu générer, elle faisait partie des entreprises accompagnées par le CRSD.

e 19 juillet dernier, la liquidation de la société Needabot, spécialisée dans la robotique et le service à la personne, était prononcée. Depuis, silence radio. Ni la PDG, ni la mandataire judiciaire n'ont souhaité s'exprimer sur ce sujet. L'ancien président, Jacky Vauthier, également actionnaire de Needabot et fondateur du groupe JVS à Saint-Martin-sur-lePré, n'a pas caché sa surprise. « C'est surréaliste.

J'ai eu vent d'un projet de reprise par les salariés, mais cela n'a pas abouti. En général, les ingénieurs de cette filière n'ont pas de mal à retrouver du travail. » L'aventure avait pourtant bien démarré, à l'été 2016. D'abord sous le nom d'Hocaro - comme Home Care Robotics -, cette entreprise travaillait sur le développement d'un modèle semi-humanoïde à la pépinière de l'Ensam. Elle a ensuite pris le nom de Needabot et cherché à se

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Des commerçants jouent le jeu pour la Saint-Valentin

Zeli, un modèle féminin de robot semi-humanoïde sur lequel travaillait l'équipe de Needabot (anciennement Hocaro). © l'Hebdo du Vendredi

diversifier. Fin 2017, elle créait le centre de formation Robot Xpert. En 2018, elle a suivi une incubation de trois mois au ThincLab pour imaginer un nouveau robot, en lien avec une homologue espagnole. D'après le registre en ligne du Tribunal de commerce, les comptes annuels

En novembre 2018, la start-up Vitibot, spécialisée dans la robotique agricole, quittait Châlons pour Reims.

Un déménagement qui lui a valu de rembourser l'aide de 40 000 euros versée par le CRSD jusqu'ici. « Là encore, nous n'avons rien à dire sur leur choix, dixit Jean-François Hesry. L'idée n'était pas non plus de les mettre dans une position délicate. Ils sont totalement en règle et poursuivent leur développement. »

Vitibot a remboursé les aides du CRSD

Réuni fin janvier, le comité de pilotage du Contrat de redynamisation de site de défense (CRSD) a accordé un coup de pouce global de 2,9 millions d'euros à six nouveaux projets, parmi lesquels la requalification de la place de la République (1,5 million), la création d'une maison de santé rue de Marne (plus de 290 000 euros) et l'aménagement d'un parking sur le site de l'IUT (682 000 euros). Trois sociétés bénéficieront également du dispositif : la Blanchisserie châlonnaise (restructuration financée à hauteur de 330 000 euros et création de neuf emplois), Champagne Thermolaquage (près de 54 000 euros d'aides pour la création d'une nouvelle usine et de trois emplois) et Transport Dauphin (nouvelle implantation, 36 000 euros d'aides et deux créations d'emploi).

Le CRSD finance six nouveaux projets

Saint Valentin

Jeudi 14 février

n'ont pas été déposés en 2017 et l'année 2016 s'est achevée avec un résultat de négatif de 29 000 euros.

Grâce aux créations d'emploi induites, la société était éligible aux aides prévues par le Contrat de redynamisation de site de défense (CRSD). Soit un coup de pouce de 200 000 euros sur l'ensemble des nouveaux contrats et des investissements programmés. À condition de rester sur le territoire châlonnais au moins trois ans. « La somme de 48 000 euros a été effectivement versée, chiffre Jean-François Hesry, qui dirige la mission CRSD à l'Agglo. Nous attendons de voir si cela peut être remboursé. » Quant à l'issue malheureuse de cette jeune pousse, il ne la commente pas. « Nous n'avons pas vocation à interférer sur les choix et les stratégies des entreprises que nous accompagnons. Le CRSD est un levier. Il permet de sécuriser ou d'accélérer le démarrage d'une activité, mais il n'est pas garant de sa pérennité. Actuellement, nous ne déplorons que 3 % de défaillances sur l'ensemble des projets soutenus. »

Sonia Legendre

Jusqu'au 16 février, les Vitrines de Châlons renouvellent leur opération commerciale en clin d'oeil à la Saint-Valentin et proposent un tirage au sort pour tenter de gagner de nombreux cadeaux (dessin signé Frédélo, week-end en amoureux, balades en barque, etc.) dans les boutiques partenaires. Plus d'infos sur www.vitrinesdechalons.com.

Vincent Lambert : la justice valide l'arrêt des soins Nouvelle étape judiciaire dans l'affaire Vincent Lambert, patient atteint de lésions cérébrales irréversibles depuis un accident de la route survenu en 2008. Le 31 janvier, le Tribunal administratif de Châlons s'est prononcé sur la légalité de la procédure d'arrêt des soins souhaitée par le CHU de Reims, jugeant le maintien des traitements comme constituant une « obstination déraisonnable ». Les parents de Vincent Lambert ont d'ores et déjà annoncé leur volonté de faire appel devant le Conseil d'Etat. En juillet 2017, pour rappel, ledit Conseil, qui s'impose comme la plus haute autorité administrative, avait approuvé la décision de la Cour administrative d'appel de Nancy et validé la reprise de la réflexion sur l'arrêt des soins apportés à Vincent Lambert.

Bablin-Carbot Dites-le ave c des fleurs...

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Société

Jardin éphémère

Les agents municipaux dévoilent leurs secrets de fabrication

Le jardin circassien de la place Foch se visite jusqu'au 4 mars prochain. © l'Hebdo du Vendredi

Imaginé sur le thème du cirque, le jardin éphémère installé place Foch rassemble une trentaine d'espèces végétales différentes. Un sacré défi pour les agents municipaux, surtout en cette période hivernale.

e mercredi, place Foch, quelques habitants curieux sont venus à la rencontre du service municipal des espaces verts. Histoire d'en savoir plus sur la conception du fameux

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Chaque jour, les agents des espaces verts bichonnent le jardin éphémère. © l'Hebdo du Vendredi

jardin éphémère, tout en glanant les précieux sultat. » Un peu plus loin, le fusain apporte une conseils des agents. « Et ces plantes, qu'est-ce jolie touche de jaune et fait le lien avec la thémaque c'est ? », interroge une passionnée en phototique circassienne. graphiant de part et d'auEt si la structure garde tout son charme tre l'écrin circulaire. les caprices du mercure, c'est Fait « maison » malgré « C'est de l'helix, une grâce à l'intervention quotidienne des et récupération jardiniers. « Nous sommes une quinsorte de lierre grimpant très robuste, explique le zaine sur le pont au total. Chaque matin, responsable du fleurissement et des décors végéon remplace les plants abîmés par le gel si betaux, Pascal Déon. On utilise aussi du mobilane, soin. Les primevères, les cyclamens et les pensées qui permet d'obtenir ces murs de verdure. Il faut poussent dans nos serres. Ces espèces résistent compter trois ou quatre ans avant d'avoir ce rémal à la différence de température entre l'inté-

Vente de livres - Fagnières

Sonia Legendre

EN BREF

Adiflor donne des ailes aux bouquins

epuis bientôt 34 ans, l'Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues (Adiflor) œuvre en faveur de projets humanitaires et éducatifs à l'étranger. Elle compte une vingtaine de bénévoles, parmi lesquels Marie-Dominique, Francis, Georges et Philippe, basés à Châlons. « On ne le sait pas toujours, mais le stock national d'Adiflor se trouve à Fagnières, expliquentils. Nous avons entre 200 000 et 300 000 ouvrages dans cet entrepôt de 1 200 m2. » Leur mission, et ils la remplissent avec beaucoup d'abnégation : trier, référencer et conditionner ces livres à destination de l'Europe, des pays de l'Est ou encore de l'Afrique. « Ces deux palettes partiront à New York dans la semaine et celles-ci, à Djibouti et au Cameroun. Nous avons beaucoup de manuels scolaires, de la maternelle à l'université, mais aussi des BD, des romans, de la littérature jeunesse, des ouvrages historiques et même des dictionnaires de médecine. Les éditeurs nous envoient régulièrement des livres neufs lorsqu'ils renouvellent leurs collections.

On reçoit également des dons des bibliothèques d'hôpitaux ou de la SNCF. » À raison d'environ 200 000 ouvrages expédiés chaque année, ces volontaires ne chôment pas. « On sait qu'on leur donne une deuxième vie. Le transport reste à la charge du porteur de projet, souvent avec l'aide des ambassades. On fait parfois appel à des

rieur et l'extérieur. » Jeu-concours oblige, l'expert ne dévoilera pas le nombre exact de fleurs et d'arbustes qui ornent la place. « Mais nous réutiliserons l'ensemble dans les massifs de la ville. Tout est fait « maison » et à partir de récupération.

Nous travaillons avec plusieurs partenaires locaux. La société Art'craft, par exemple, a fabriqué cette roue russe et les panneaux d'acrobates que vous voyez ici et là. » Tout un univers donc, à explorer jusqu'au 4 mars.

De l'amour et des célibataires au Sacobri

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Pour fêter la Saint-Valentin, le Shop & Bières Sacobri (place de la République) a concocté une soirée spéciale « we love ! » dédiée aux amoureux, et surtout, aux bons vivants célibataires. Au programme : quelques animations surprises, un buffet et du champagne (20 euros par personne). A découvrir jeudi 14 février à partir de 19 h, sur réservation au 06 08 07 43 04.

Plus de 900 photos en compétition à Chepy

Les bénévoles d'Adiflor accueilleront le grand public dans l'entrepôt national de l'association, à Fagnières. © l'Hebdo du Vendredi

containers capables d'emmener plus de 26 000 livres. » La grande vente de ce week-end leur permettra de financer d'autres convois au profit des enfants démunis. « On travaille aussi sur projet de liseuses électroniques préprogrammées avec les grands classiques de la littérature française. » Une belle façon d'encourager la lecture aux quatre coins du globe.

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4 Vente-destockage de livres (à partir d'un euro), vendredi 8 et samedi 9 février de 10 h à 18 h dans l'entrepôt d'Adiflor (77 route d'Epernay à Fagnières, derrière Nissan). Entrée libre.

Infos : www.adiflor.org.

Comme l'an passé, le club Images Châlons-en-Champagne (ICC) s'est vu confier l'organisation du concours « National 1 » de la Fédération française photographique, section « Nature ».

Trois jours durant, plus de 900 clichés (sur papier et en couleurs) en lien avec la zoologie, la botanique et les paysages naturels seront présentés à un jury expert. Avec la possibilité, pour le grand public, d'assister à l'événement.

Rendez-vous du vendredi 8 (à partir de 20 h 30) au dimanche 10 février (annonce des résultats dès 10 h) à la salle Roger Robert de Chepy. Entrée libre.

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Société

Champagne

Boizel, une affaire de famille La maison de champagne fondée en 1834 à Épernay a toujours été dirigée par la famille éponyme.

Depuis le début de l'année, une sixième génération est aux commandes avec les frères Lionel et Florent. Deux profils différents et complémentaires.

orsque les époux Auguste et Julie Boizel ont fondé la maison de champagne homonyme en 1834, imaginaient-ils que leurs descendants continueraient à faire vivre leur nom de famille, 185 ans plus tard ? Sans doute pas.

Depuis janvier dernier, la sixième génération Boizel, plus précisément les frères Florent (38 ans) et Lionel (41 ans), ont pris les rênes de la vénérable maison de champagne. Ils succèdent ainsi à leurs parents Evelyne et Christophe RoquesBoizel qui dirigeaient l’entreprise familiale depuis 1973. Une suite logique mais pas forcément inéluctable. « Ça n’a jamais été une obligation de reprendre la maison », assure Lionel qui fait remarquer que leur grande sœur, Céline, a trouvé sa voie ailleurs que dans le champagne. Celui-ci est bien placé pour le savoir puisqu’il a commencé comme commercial chez Bonduelle avant de créer son entreprise de service à la personne. « J’avais envie de me prouver que je pouvais trouver du travail par moi-même et créer ma société. Mais je ne pouvais pas abandonner cette pépite qui était dans notre famille », confie celui qui a ensuite travaillé aux États-Unis et dans plu-

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Lionel et Florent Roques-Boizel ont repris les rênes de la maison de champagne du même nom au début de l'année 2019. © l'Hebdo du Vendredi

sieurs maisons de champagne avant de revenir dans le giron familial, en 2011. Son frère, Florent, a, lui, appris le métier auprès d'importateurs et distributeurs de vins français en NouvelleZélande, diplôme de l’école de management de Grenoble en poche. « Ça m’a permis de visiter des domaines différents et de découvrir une autre façon de travailler. » De retour dans l’Hexagone, Florent rejoint la maison Chapoutier, un producteur de la vallée du Rhône réputée pour sa culture

En 1834, le jeune Auguste Boizel, issu d’une vieille famille champenoise d’Etoges, et Julie Martin, descendante de vignerons d'Aÿ, fondent la maison Boizel-Martin à Épernay. L’histoire est en marche mais tout n’est pas rose : à l’époque, les récoltes et l’élaboration du champagne sont encore aléatoires. En 1865, la maison donne naissance à son premier millésime. Le fils Édouard prend la succession de ses parents en 1871, les millésimes s’enchaînent et Boizel grandit : elle décroche, en 1887, une exclusivité de distribution au RoyaumeUni. Les relations amicales avec l’Angleterre se poursuivent pour Jules et Louise, issus de la troisième génération, qui développent d'autres marchés étrangers. Après la Seconde Guerre mondiale, René et Érica sont chargés de remettre sur pied une maison ébranlée. Le développement européen et le rapprochement opéré auprès de grands restaurants, hôtels et stars de l’époque permettent à Boizel de retrouver son lustre. En 1961, la cuvée spéciale Joyau de France voit le jour. À partir de 1984, sous l’impulsion de la cinquième génération Boizel, la maison s’installe avenue de Champagne. Dix ans plus tard, Evelyne et Christophe rejoignent le groupe Boizel Chanoine Champagne, qui devient, en 2010, Lanson-BCC, troisième groupe mondial de champagne. La famille Roques-Boizel en possède 17,14 %. Enfin, début 2019, la sixième génération, représentée par les frères Lionel et Florent, prend la tête de Boizel.

Un peu d'histoire...

en biodynamie. De ces deux expériences germe bilité écologique nouvelle, l'œnotourisme est un l’idée de développer l’œnotourisme en Chambon exemple du changement de génération en pagne. « Que ce soit en Nouvelle-Zélande ou Champagne, estime Lionel. Nos ancêtres ont dans la vallée du Rhône, les domaines étaient parcouru le monde pour expliquer la spécificité souvent très ouverts et l’œnotourisme beaucoup du terroir champenois sans jamais s’ouvrir locaplus poussé. » lement. Aujourd’hui, les gens ont envie de venir Au début des années 2010, les deux frères sont à la source. On se doit d’expliquer au grand pude retour chez Boizel : Florent est chargé de l’exblic notre façon de travailler. » Après l’ouverture port, Lionel du marché français. Épaulés par leurs d'un atelier de dégustation, la maison a inauguré, parents, ils apprennent à gérer la maison fami- l’an passé, un parcours de visite œnotouristique. liale, petit à petit. « On travaille ensemble depuis Une opération qui aura nécessité plus d’un an de 8 ans et dans une maison comme travaux et environ 1,5 million Boizel, qui n’a qu’une quinzaine d’euros. Heureusement, Boizel a Objectif de salariés, on est amené à faire pu compter sur le consortium Lanœnotourisme son-BCC, auquel elle est intégrée beaucoup de choses différentes.

Avoir deux personnes de la famille depuis 1994. « Le gros avantage qui s'aident, c'est un vrai atout », estime Florent. d’appartenir à un groupe, c’est qu’on a son sou« On a une vision commune mais nos sensibilités tien en matière d’investissement », explique Flodifférentes nous permettent d’avoir de la contrarent. « Au quotidien, on ne ressent pas du tout la diction, complète Lionel. C’et rassurant d'être à pression du groupe », assure, de son côté Lionel. deux quand on prend des décisions engaUn groupe composé de sept maisons de chamgeantes ». pagne et qui pèse 277,5 M€ de chiffre d'affaires Désormais aux commandes, la sixième généraen 2018. Une chose est sure, la famille Boizel est tion affiche un objectif clair : l’ouverture. Comme bien entourée. d’autres maisons en Champagne, Boizel a pris le Simon Ksiazenicki virage de l’œnotourisme. « En plus d'une sensi-

Patrimoine

Appel à projets pour le Séjour des réconciliations

n vue des festivités du quatrième Séjour des réconciliations qui se tiendra du 24 au 30 juin à Reims, la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne lance un appel à projets ouvert à tous : collectivités, vignerons, associations, entreprises et habitants. L’objectif est d'encourager l’organisation de manifestations et d’actions partout sur le territoire champenois, autour des valeurs portées par l’Unesco. « Notre souhait, explique Pierre-Emmanuel Taittinger, président de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, est que chacun s’approprie le Séjour des réconciliations en organisant une manifestation de manière autonome. Ça peut être un pique-nique dans les vignes, un spectacle mis en place par un enseignant dans une école, un concert initié par une association de jazz, mais aussi une initiative en faveur de l’environnement, une innovation viticole ou encore une visite pédagogique dans un village. » Les meilleures propositions seront sélectionnées par la Mission. La principale limite est que les projets

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doivent avoir lieu entre le 24 et le 29 juin, pour que la journée du dimanche 30 juin soit exclusivement consacrée à la Marche des réconciliations. À noter que la priorité sera donnée aux projets en accès gratuit ou à un prix attractif afin que chacun puisse en bénéficier. « Nous souhaitons vraiment mettre un coup de projecteur sur celles et ceux qui auront imaginé une action innovante, originale, que ce soit individuellement ou collectivement. Nous avons envie d’être surpris en découvrant de nouveaux regards sur les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne ! », insiste le président de ladite Mission. Pour répondre à cet appel à projets, il suffit de télécharger le dossier d'inscription sur le site champagne-patrimoinemondial.org et de le renvoyer avant le 31 mars 2019.

4 Infos : http://champagne-patrimoinemondial.org/

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Pour la première fois, Reims sera au coeur du Séjour des réconciliations en juin prochain. © l'Hebdo du Vendredi

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Société

Sécurité

Dix millions d’euros pour les pompiers marnais

D'ici 2020, un vaste chantier d'aménagement et de modernisation s'installera au Service départemental d'incendie et de secours (Sdis), à Fagnières. Soit un investissement d'environ dix millions d'euros, financé par le Département de la Marne.

haque année, grâce aux coups de pouce des collectivités, le Sdis de la Marne investit environ trois millions d'euros dans l'entretien de son matériel et le renouvellement de ses véhicules. Dès son arrivée à la présidence, Pascal Desautels a souhaité faire du site de Fagnières une priorité. « Pour remettre cet outil à plat, lui permettre de gagner en performance et améliorer les conditions de travail du personnel, expliquet-il. Nos pompiers ont réalisé 34 000 sorties sur l'ensemble de la Marne en 2018, soit une sortie toutes les douze minutes. Elles sont en progression de 14 %. »

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Remise aux normes et extensions

Bonne nouvelle : le Conseil départemental a

voté l'attribution d'une enveloppe supplémentaire de dix millions d'euros sur son budget. De quoi financer dans son intégralité la rénovation bien méritée du Sdis. « Ces bâtiments ont été construits dans les années 70 puis restructurés en 1998 par le Département. Le SDIS y est installé depuis 99 et réunit actuellement 93 personnes. » Concrètement, ce chantier s'articulera autour de plusieurs étapes : l'aménagement de l'informatique, la construction d'un nouveau pôle adapté à la pharmacie, l'optimisation et l'agrandissement du bâtiment mécanique, la remise aux normes du secrétariat et des bureaux administratifs. « Nous louons également des bungalows pour nos espaces de travail depuis une dizaine d'années. On les réintégrera au bâtiment existant en l'agrandissant d'un étage. » Une extension est aussi prévue pour le garage technique des pompiers.

Recherche nouvelles recrues

En amont, une procédure administrative et juridique doit être respectée. D'abord un appel à concurrence pour désigner les architectes, d'ici le mois de juin, ensuite un appel d'offres pour missionner les entreprises qui interviendront sur les différents lots. Les travaux pourraient démarrer en début d'année

Travaux

Conclusions attendues pour le pont SNCF

u mois d’août dernier, SNCF Réseau annonçait qu’elle allait procéder à cinq mois d’études sur le pont de la rue de Reims. La ville publiait alors un arrêté municipal portant sur des restrictions de circulation : passage de quatre à trois voies de circulation sur le pont et déviation imposée aux bus, autocars et poids lourds en amont. Alors que l’étude menée sur cet ouvrage devait se terminer le vendredi 28 décembre, la ville a récemment La voie de circulation fermée depuis cet été sur le pont SNCF prolongé l’arrêté de circula- ne devrait pas rouvrir de sitôt. © l'Hebdo du Vendredi tion jusqu’au dimanche 30 juin. Celle-ci assure n’avoir « aucun retour de la part de la SNCF concernant ce diagnostic » et a donc préféré prolonger d’office l’arrêté de circulation de six mois. « Dès qu’on aura plus d’informations, on ajustera l’arrêté », complète le responsable des services techniques de la municipalité.

Du côté de l'entreprise ferroviaire, on assure que la présentation du rapport a été faite, en interne, le mercredi 6 février, et que des conclusions seront prises très prochainement, de concert avec la collectivité, concernant « la suite des travaux à effectuer ». L’été dernier, celle-ci nous avait confié que des prélèvements étaient en cours sur l’ouvrage afin d'en connaître l'état. Le diagnostic tant attendu permettra d’évaluer la résistance de ce pont-route construit en 1934 et d'envisager d’éventuels travaux de maintenance, qui, s'ils avaient lieu, affecteraient profondément la circulation sur cet axe très passant d’Épernay. Pour le moment, les restrictions de circulation continuent de s'appliquer. Jusqu'à quand ?

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S.K

Un investissement de dix millions d'euros permettra d'améliorer l'outil de travail des pompiers de la Marne. © SDIS de la Marne

prochaine. Ils dureront un an et demi. Le personnel ne déménagera pas, mais il s'organisera en fonction de l'avancée du chantier.

A bon entendeur, enfin, le Sdis est toujours à la recherche de nouvelles recrues, pompiers professionnels et volontaires confondus.

Sonia Legendre

Un nouveau colonel pour les pompiers

Nommé directeur départemental du Sdis de la Marne en fin d'année, le colonel Jérôme Vincent a pris son commandement le 24 janvier dernier.

A 52 ans, il a déjà « fait ses classes » dans plusieurs centres et directions d'incendie et de secours : Nord-Pas-de-Calais, Meuse, Aisne et Yonne. Il succède au colonel Pascal Colin, heureux retraité.

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SociĂŠtĂŠ

Salon de l'agriculture

Le Grand Est installe son village Ă Paris

pour le dĂŠveloppement de la mĂŠthanisation.

Objectif : fÊdÊrer et co-construire une stratÊgie rÊgionale autour de cette filière.  On constate une vraie prise de conscience sur la nÊcessitÊ de structurer la bioÊconomie, dixit Jean Rottner, qui prÊside le Conseil rÊgional. Notre prÊsence au SIA nous permettra de mener un travail pÊdagogique avec les organisations syndicales et consulaires sur ce sujet.  Plus globalement, cet ÊvÊnement s'impose comme une rÊponse au phÊnomène d'agribashing dont souffre la profession.  Il reste beaucoup de dÊfis à relever. Mais faire le choix des circuits courts et promouvoir nos produits, c'est aussi une responsabilitÊ citoyenne. 

Pour la quatrième annÊe consÊcutive, le Grand Est se taille une place de choix au Salon international de l'agriculture.

Du 23 fÊvrier au 3 mars, deux espaces dÊdiÊs rÊuniront près d'une centaine de producteurs rÊgionaux, de nombreux acteurs du territoire et un vaste programme d'animations.

haque annÊe, près de 700 000 visiteurs arpentent les allÊes du Salon international de l'agriculture (SIA), porte de Versailles.

Une vitrine d'exception pour ses exposants et l'endroit idÊal pour nouer de nouveaux partenariats. Il y a quatre ans, les Chambres d'agriculture et la RÊgion Grand Est relevaient le pari audacieux d'y rÊunir, sous une même bannière, les acteurs et les producteurs du territoire. La formule a fait ses preuves.  Nous sommes cette annÊe la troisième rÊgion de France en termes de superficie, annonce Jean-Luc Pelletier, le prÊsident de la Chambre d'agriculture rÊgionale. Nous disposerons de 22 Îlots rÊpartis sur 1 000 m2 dans le Hall 3 pour promouvoir l'excellence et la diversitÊ de nos produits.  Cet espace se divisera en plusieurs pôles : un village regroupant plus de 90 producteurs, un stand  prestige  sur lequel se succÊderont les dÊgustations et les dÊmonstrations, un restaurant pour valoriser la gastronomie rÊgionale. Avec à chaque journÊe sa thÊmatique

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Cette annÊe encore, le Salon de l'agriculture accueillera près d'une centaine de producteurs du Grand Est. Š l'Hebdo du Vendredi

et ses animations. Jeux de piste touristiques, parlĂŠs se rencontreront, notamment dans le cadre du cours olfactifs autour des vins et des bières, dĂŠ- partenariat entre les Ardennes et la Wallonie.  couverte des cocktails rĂŠgionaux, spĂŠcialitĂŠs des Le Syndicat gĂŠnĂŠral des vignerons (SGV) propodiffĂŠrents terroirs, sera pour la première dĂŠambulations artisfois des dĂŠgustations PrĂŠsence du SGV et tiques, etc. avec le chef aubois rencontres professionnelles Patrick Gublin et le Le Hall 1 du SIA, plutĂ´t institutionnel, traiteur MOF Jeanaccueillera quant Ă lui un chalet de 50 m2 et un François Deport, installĂŠ Ă Châlons. stand privatisĂŠ pour les rencontres professionAu-delĂ de l'aspect convivial, le SIA sera l'occanelles. ÂŤÂ Le bien manger et le bien vivre sont au sion d'aborder de nombreux dossiers, Ă commencĹ&#x201C;ur de ce rendez-vous, concède Pascale Gaillot, cer par la bioĂŠconomie, thĂŠmatique Ă l'honneur vice-prĂŠsidente du Conseil rĂŠgional en charge de pour cette ĂŠdition. C'est Ă Paris que les partenaires l'agriculture et de la ruralitĂŠ. Plusieurs chefs ĂŠtoidu Grand Est signeront officiellement la charte

Sonia Legendre

4 Plus d'infos sur www.grandest.fr.

Un budget de 400 000 euros et des tarifs prĂŠfĂŠrentiels

Tous espaces confondus, le budget consacrÊ par la RÊgion Grand Est au Salon de l'agriculture s'Êlève cette annÊe à environ 400 000 euros. De quoi rÊduire considÊrablement les tarifs d'exposition, respectivement fixÊs à 180 euros, 290 euros et 380 euros le m2 pour les agriculteurs, les artisans et les viticulteurs.

Sans ce soutien, le coĂťt de revient avoisine les 750 euros, charges comprises. Certains regrettent nĂŠanmoins l'ĂŠpoque de l'ex-Champagne-Ardenne, qui proposait aux agriculteurs d'exposer gratuitement au SIA.

EXPERIENCE POMMERY #14 LÂ&#x2019;ESPRIT SOUTERRAIN

COMMISSAIRE : HUGO VITRANI

EXPOSITION DÂ&#x2019;ART CONTEMPORAIN AU DOMAINE VRANKEN-POMMERY

Un choix important parmi les plus grandes marques

ESPACE ESPACE MURIGNY RUE JA JACQUES CQUES MARIT MARITAIN TAIN AIN

Š Pablo Valbuena, Kinematope, 2016

JUSQUÂ&#x2019;AU 15 JUIN 2019

51100 R REIMS EIMS Simmons, Lila Beausonge, Epeda...

03 26 85 67 43

Lâ&#x20AC;&#x2122; A B U S D â&#x20AC;&#x2122; A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T Ă&#x2030; , Ă&#x20AC; C O N S O M M E R A V E C M O D Ă&#x2030; R A T I O N

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Sport

Basket-ball Jeep Elite (20e j.) : Châlons-Reims (14e) - Antibes (18e)

La victoire ou la crise

Accumulant les mauvaises sorties, le CCRB voit fondre sur lui les mal classés. L'équipe marnaise doit absolument profiter de la venue d'Antibes pour se donner un peu d'air dans sa lutte pour le maintien.

es semaines se suivent et se ressemblent pour Châlons-Reims. En s'inclinant lors de la dernière journée sur le parquet du Mans (89-74), Gédéon Pitard et ses coéquipiers en sont à trois défaites de rang en championnat. S'ils ont déjà connu pire série cette saison, concédant cinq échecs d'affilée entre la 11e et 15e journée, aujourd'hui, la manière inquiète comme le niveau en hausse de ses adversaires directs. Les rêves de batailler pour une place en play-offs sont bien loin. La réalité du terrain est bien l'objectif maintien, d'autant que c'est Antibes, le dernier de la classe qui se présente à Coubertin. « C'est une rencontre importantissime, acquiesce le coach Cédric Heitz, tout en estimant, que ce n'est pas un match couperet car il reste encore beaucoup de journées. » Cependant, pendant que le CCRB enchaîne les désillusions, ses poursuivants se sont réveillés. Cholet (15e) Le Portel (16e) et Fos-sur-Mer (17e) ne comptent désormais plus qu'un succès de retard sur Châlons-Reims. Même Antibes (18e) a démontré ces dernières semaines qu'il n'avait pas

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En grande difficulté, Blake Schilb et le CCRB doivent absolument battre Antibes, vendredi à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

abdiqué. Enterrée par nombre d'observateurs, ainsi dû apprécier les retours au bercail du l'équipe entraînée par Julien Spinosa s'est fait pivot Chris Otule ou, tout récemment, du meces dernières neur Jerel Blassinannées une « Antibes, c'est une rencontre game. Près de spécialité des 40 % de l'équipe a importantissime, mais pas sauvetages changé depuis le sucun match couperet », miracles.

Le cès du CCRB sur les week-end derbords de la Méditerselon Cédric Heitz nier, sa victoire ranée (78-86), le 2 aux dépens du Portel (78-63) a prouvé que les novembre dernier. « Si le fond de jeu reste le changements effectués au sein de l'effectif même, cette équipe a progressé défensivement, avaient été salutaires. L'éternel Tim Blue a juge Cédric Heitz. Elle possède un bel équili-

bre et joue bien ses derniers temps. À nous de ne pas tomber dans le piège de leur défense et de leur jeu rapide et d'avoir la bonne approche. » Sur le papier, Châlons-Reims semble pourtant avoir largement les moyens de battre la lanterne rouge. « Les joueurs se rendent compte du décalage entre ce qu'ils montrent à l'entraînement et en match, insiste l'entraîneur marnais. Quand on est dans une telle situation, c'est qu'il y a un problème mental qui commence individuellement puis se propage au niveau de l'équipe, conduisant à un manque de cohésion. Tout le monde doit avoir la volonté d'avancer ensemble. » Si l'arrivée d'un renfort n'est pas à exclure dans les prochains jours ou semaines, Cédric Heitz n'entend pas modifier sa manière de faire. « Peut-être que ça ne se voit pas, mais il y a un gros travail qui est effectué dans l'ombre.

On met tout en œuvre pour arriver à obtenir des résultats. On a pointé du doigt les carences collectives et individuelles. Certains en ont pris pour leur grade, mais j'essaie d'alterner les recadrages et les encouragements. » Et le coach de conclure avec lucidité : « On est le dos au mur et on doit tout mettre en oeuvre pour gagner ce match. Tout le monde en est conscient, moi le premier et les joueurs également. » 4 Châlons-Reims - Antibes, vendredi 8 février,

Julien Debant

à 20 h, palais des sports Pierre de Coubertin, Châlons-en-Champagne.

Volley-ball Ligue des Champions

LA FORMATION À L’EMPLOI

Chaumont s'offre un sommet à René-Tys

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Chaumont reçoit le Zenit Saint-Pétersbourg, mercredi 13 février, à René-Tys. © l'Hebdo du Vendredi

près quatre journées jouées, le club de Chaumont est en passe de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, la plus prestigieuse des compétitions en Europe. Le CVB peut même prétendre terminer cette phase de poule à la première place.

Pour cela, il lui faut absolument battre son rival russe, le Zenit Saint-Pétersbourg, qui le devance d'un point au classement, lors de sa venue au complexe René-Tys, mercredi 13 février (20 h).

Au match aller, les Chaumontais s'étaient inclinés au terme d'un match particulièrement accroché (25-22, 20-25, 25-22, 20-25, 16-14). Il restera ensuite une dernière rencontre à disputer pour le club haut-marnais, le 27 février, sur le terrain de Ljubljana, dernier de la poule avec quatre défaites.

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Sport

Football L1 (24e j.) : Toulouse (14e) - Reims (8e)

Toujours plus haut ?

Vainqueur de l'Olympique de Marseille, samedi dernier, à Delaune, le Stade de Reims poursuit son bon parcours inattendu. Afin de revoir ses ambitions à la hausse, le club champenois devra se montrer aussi bon face aux adversaires de moindre standing, comme Toulouse, avec qui il a rendez-vous dimanche.

e match est encore présent dans toutes les têtes des supporters rémois. Samedi dernier, dans un stade Auguste-Delaune rempli de 20 536 spectateurs, en prime time et en clair à la télévision, le Stade de Reims s’est offert le scalp de l’Olympique de Marseille (2-1). Un nouvel adversaire prestigieux qui vient enrichir un tableau de chasse auquel figuraient déjà l’OGC Nice, l’Olympique Lyonnais, le Stade Rennais et l’AS Monaco. Voir les ouailles de David Guion triompher face à une tête d’affiche du championnat n’est donc pas si étonnant, tant son équipe sait mettre l’envie et la détermination nécessaires dans ce genre de rencontres. « On a subi, mais l’équipe a fait preuve de beaucoup de solidarité, analysait l’entraîneur rémois à l’issue de la rencontre face à l’OM. Sur un match, on est capable de se mettre à un niveau intéressant face à un adversaire prestigieux qui, il y a six mois,

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Simon Ksiazenicki

Buteur 27 secondes après son entrée en jeu face à Marseille, Hyunjun Suk a marqué des points. © l'Hebdo du Vendredi

Guion lorsqu’il a été questionné sur les ambitions était finaliste de l’Europa League. C’est une très de son équipe. On verra à la trêve internationale belle performance de mon équipe. » Un succès du mois de mars si on est touqui permet au Stade de Reims jours positionné dans les dix de se positionner à une inatten« Avec 34 points, premiers. » due 8e place et d'envisager un maintien serein. Avec déjà 16 on s’approche de Pour y arriver, il conviendra de points de plus que Monaco poursuivre cette bonne dynanotre objectif » mique, alors que trois adver(18e) et Amiens (19e), les Résaires coriaces s’avancent en ce mois pourraient être tentés de mois de février : deux déplacements à Toulouse plus regarder vers le haut que vers le bas. « On progresse, on avance bien. Avec 34 points, on (10 février) et Montpellier (23 février) et la rés’approche de notre objectif, a répondu David ception de Rennes (17 février). Dimanche, les

EN BREF Water-polo Elite : Reims défie Marseille Après la défaite honorable dans le bassin de Strasbourg (10-4), leader de la division et champion en titre, le Stade de Reims Natation (9e sur 10) enchaîne ce samedi 9 février (à 20 h, 30, piscine olympique de Châlons-en-Champagne) avec la réception d'un autre géant du championnat de France : Marseille. Actuels dauphins des Alsaciens, les Marseillais n'ont connu pour le moment qu'une seule défaite en championnat cette saison, chez leur voisin Aixen-Provence (12-4). Au match aller, le Stade de Reims avait perdu à Marseille sur le score de 16 à 6.

Roller hockey Elite : séance de rattrapage pour Épernay Sévèrement battus à Rethel (11-3), les Bombardiers d'Épernay (6es) reçoivent un adversaire plus à leur portée, ce samedi 9 février, à 20 h, au gymnase Maigret.

Septièmes avec 12 points, les Hawks d'Angers sont à deux longueurs de leurs adversaires sparnaciens. Les deux équipes boxent dans la même catégorie et cette rencontre de la 12e journée de Ligue Élite promet d’être équilibrée.

Rugby Fédérale 2 : Épernay se déplace en Alsace Neuvième sur douze de sa poule de Fédérale 2, le Rugby Épernay Champagne a déjà engrangé suffisamment de points

Rémois seront sans doute animés par un sentiment de revanche face au TFC, une équipe qui ne leur a pas réussi cette saison. D’abord battus en championnat, en décembre dernier, à l’issue d’une rencontre frustrante (0-1), les Rémois ont été sortis de la Coupe de France par ces mêmes Toulousains, le 22 janvier. Une défaite encore plus rageante puisque les coéquipiers d’Édouard Mendy – qui a prolongé son contrat (voir par ailleurs) – tenaient leur qualification à quelques minutes de la fin des prolongations (défaite 4-4, 4 TAB à 3). De retour au Stadium ce dimanche, les Rémois auront à cœur de montrer qu’ils peuvent être aussi bons contre Marseille que face au 14e du championnat.

pour s’assurer un maintien confortable. Ce dimanche 10 février, en Alsace, les Sparnaciens tenteront de se jauger face à une belle équipe de ce championnat, Strasbourg (4e).

Basket-ball LF2 : les Rémoises font le métier Opposées aux jeunes pousses du Centre fédéral, mercredi dans le cadre de la 13e journée de championnat, les joueuses du Reims Basket Féminin se sont imposées avec sérieux, sans trembler mais aussi sans briller. Score final : 78-62. Partageant la 3e place du classement avec Angers, Montbrison et Toulouse, l'équipe entraînée par Marie-Julie Levant jouera son prochain match de championnat le 16 février. Le RBF se déplacera sur le parquet de Chartes, leader de la division.

Basket-ball N1 : l'Eveil reste dans la course À quatre journées de la fin de la première phase et malgré une dernière défaite face à Saint-Vallier (78-88), l'Eveil Recy-SaintMartin reste en course pour un maintien direct. Onziémes du classement les Recyots devront pour cela vaincre deux adversaires immédiats : Charleville (10e) le 16 février et Get Vosges (13e) le 2 mars. Mais avant, les joueurs de Damien Pastrès se déplacent, samedi 9 février, sur le parquet de Feurs (7e) qui reste sur deux succès de rang face à des équipes mal classées : Aubénas (86-75) et Andrézieux (77-85).

4 Toulouse - Reims, dimanche 10 février, à 15 h, au Stadium de Toulouse et sur beIN Sports.

Deux ans de plus pour Édouard Mendy

À nouveau excellent, samedi dernier, face à Marseille, le gardien de but Édouard Mendy a prolongé son contrat de deux ans, soit jusqu’en 2022, avec le club champenois. Une excellente nouvelle pour le Stade de Reims qui a recruté l’international sénégalais de 26 ans à l’été 2016, alors qu’il évoluait avec la réserve marseillaise. Le portier du Stade de Reims et sa défense ont réalisé dix clean sheets (match sans prendre de but) en championnat depuis le début de la saison.

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Sorties

Interview - Barbara Hendricks

« Faire plus génial que Mozart, c’est difficile ! » Cantatrice américaine de 70 ans, Barbara Hendricks est l'une des chanteuses d'opéra les plus célèbres au monde.

Elle offrira, le samedi 2 mars, au Capitole de Châlons, un voyage unique dans le monde de la musique sacrée.

Rencontre avec une artiste profondément engagée, notamment auprès des réfugiés.

Vous avez chanté dans les plus grands opéras du monde, mais ça ne vous empêche pas de vous produire sur de plus petites scènes...

J’ai toujours fait ainsi depuis le début de ma carrière. Quand j’ai commencé aux ÉtatsUnis, j'ai chanté dans de petites salles et même dans des écoles. J’ai toujours trouvé important de conserver ce contact avec le public et pas seulement celui des grandes villes. Il faut aller à la rencontre des gens, c’est aussi à ça que sert la musique et j'ai beaucoup de plaisir à le faire.

Comment expliquez-vous que l’opéra Vous avez fait vos débuts il y a près et la musique classique soient toujours aussi populaires ? de 45 ans. Qu’est ce qui vous pousse La musique classique est un art universel, une à continuer la scène ?

Officiellement, je suis une retraitée car j’ai conversation qu’on entretient avec chaque génération. La discussion 70 ans (rires) ! Ce matin, continue et se renouj'étais par exemple dans « La musique classique velle. Ce serait tragique mon potager, chez moi, de jeter ce qui a été fait en Suède et je m’occupe est un art universel » avant nous. Personne également beaucoup de n’a arrêté de lire Victor mes petits-enfants. Mais je continue aussi à chanter sur scène, car Hugo ou Molière et faire plus génial que Moj’aime ce que je fais et j’ai la chance d’être zart, c’est très difficile (rires) ! Si nous en toujours en bonne santé. Ça reste un énorme sommes ici, c’est grâce à ceux qui étaient là plaisir de partager ma musique avec mon pu- avant nous. L’histoire ne commence pas et ne finit pas avec nous. blic.

La cantatrice Barbara Hendricks est également connue pour son engagement humanitaire auprès de l'ONU. © Mats Backer

Depuis 1987, vous êtes ambassadrice du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). En quoi cela consiste-t-il ?

Je rends compte de la situation des réfugiés qui ne sont pas en première page des journaux.

On parle beaucoup de la Syrie, et ces réfugiés ont besoin d’aide, mais de nombreuses autres personnes ont aussi besoin de nous. On peut citer les Rohingyas, en Birmanie, mais aussi l’Afrique, qui est confrontée au problème du virus Ebola, notamment en République démocratique du Congo. Il y a une hiérarchie établie par les médias dans les tragédies et je demande donc au HCR de m’envoyer dans les endroits qui ont besoin d’aide, mais qui n’ont pas la couverture médiatique nécessaire pour les soutenir. En mars, je serai par exemple au Tchad (qui accueille 450 000 réfugiés, majoritairement Soudanais).

moment de grande nécessité, il faut aider les autres êtres humains, les regarder comme nos frères, nos sœurs, nos enfants, mais pas n’importe comment. Il faut une vraie politique d’immigration et d’intégration, juste et humaine. Cela manque en Europe. Pour comprendre cette crise, je demande à chacun d’imaginer de quitter son pays en une demiheure en laissant tout derrière soi. Après avoir nagé, vous arrivez sain et sauf, mais affamé et traumatisé. Quel accueil souhaiteriez-vous recevoir ?

Que pensez-vous de la politique menée par Donald Trump, le président des États-Unis, votre pays natal ?

J’ai peur que les institutions, très fortes aux États-Unis, soient en train d’être diminuées par le président Trump. Les personnes qui se trouvent dans son camp sont au courant, mais n’ont pas le courage de lui en faire part. Il faut Quel regard portez-vous sur la crise dire la vérité et ne pas laisser un dictateur ou des réfugiés ? À l’occasion du 60e anniversaire du traité de quelqu’un comme Trump détruire les instituRome (en mars 2017), tions. Si on ne croit plus j’ai donné un discours en nos institutions, la En mars au Tchad pour démocratie est détruite. devant le Parlement européen, le suppliant de Tout est imparfait, car soutenir les réfugiés retourner aux sources de l’Homme est imparfait, la dignité humaine, des mais nous devons aller droits et de la raison. Après la Seconde Guerre vers ce qui est le plus juste. mondiale, Robert Schuman (l’un des pères fondateurs de l’Union européenne) avait asPropos recueillis par Simon Ksiazenicki suré que l’Europe n’aurait plus à se faire la guerre, car elle baserait son union sur les 4 Barbara Hendricks, samedi 2 mars, droits humains et sur l’amour de l’autre. Ces au Capitole de Châlons. Tarifs : 45 à 59 €. valeurs font ce que nous sommes. Dans un Infos : lecapitole-en-champagne.fr.

Véritable citoyenne du monde, Barbara Hendricks est particulièrement attachée à la France. Née en Arkansas (États-Unis) en 1948, elle a, depuis, obtenu la nationalité suédoise par mariage et se rend régulièrement en Suisse, où vit une partie de sa famille. La France, dont elle parle couramment la langue, l'a faite commandeur des Arts et des Lettres en 1986 avant que, quatre ans plus tard, le titre de chevalier de la Légion d'honneur lui soit remis par François Mitterrand. Elle chanta sa Messe de Requiem, en 1996. Hendricks a également reçu le prix de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), en 2015, des mains de François Hollande.

Une histoire d'amour avec la France

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Clown – Square Antral

Concerts – Shop & bières Sacobri

Éteignez la télé et allez voir Foucade !

Soirée très rock avec la scène locale

ans la série des « interviews improbables » accordées à l'Hebdo, celle de Foucade, artiste clown déjantée accueillie par Le Palc. Elle nous a reçus au square Antral, confortablement installée dans un frigo, lui-même installé à l'horizontale sous une petite tente. Avec, au cœur de son antre, tout un panel d'objets déco et de gadgets sonores hilarants. Parce que le rire, c'est la vie. Petite, Foucade rêvait de de- Le personnage impayable de Foucade s'installe sous le venir chanteuse, archéologue, chapiteau du Palc vendredi soir. © l'Hebdo du Vendredi voire « institutrice à mi-temps. » Le destin en a décidé autrement. « Je dessinais énormément de clowns à l'époque. Finalement, ce métier m'apporte une immense liberté. » Et pour cause. Il lui permet d'incarner une multitude de figures en faisant fi des règles de la bienséance. « Foucade, c'est à la fois une créature mère, un bouffon, une vieille dame, un homme de 90 ans dans un corps d'enfant, etc. Tout m'inspire, surtout ceux qui ont de vrais rires et de vraies colères. Ce spectacle, c'est un « bordelos » d'humanité. Il s'adresse aux adultes consentants, aux vieux avec ou sans sexualité apparente, aux enfants sauvages, aux chiens, aux poules, etc. » Sans pour autant porter de jugement, l'artiste aborde à sa manière les cadres que nous impose parfois la société. « Et surtout nos propres barrières, la façon dont on s'auto-censure, comme pour contenir nos angoisses. Prenez les repas de famille qui durent des heures par exemple : même si on en a envie, on ne s'allonge pas subitement par terre ou dans le canapé. » Un brin provocatrice, elle interpelle aussi son public quant à la nécessité d'être curieux. « Curieux de soi et des autres, du monde, de la nature. Moimême, je suis ouverte à tout le monde. Je suis un bon divertissement, un peu comme un bon barbecue entre amis. Et je suis très heureuse d'être une alternative à TF1. » Le mot de la fin.

epuis quelques mois, les concerts se suivent mais ne se ressemblent pas au Sacobri. Ce samedi, deux groupes made in Châlons et Epernay se partageront la scène. Dans un univers pop-rock indé, Maidz possède déjà trois EP à son actif. « Nous testerons deux nouvelles compositions en live, glisse Sébastien Brady, le batteur. Un morceau instrumental, dans un esprit rock Les rockeurs d'Alma Encriada ont de l'énergie à revendre. progressif, et un titre avec du © Philippe Jacquemin chant qu'on a voulu un peu plus épuré, mais très efficace en termes de rythmique. Nous n'avions pas joué depuis longtemps avec Alma, ça nous fait vraiment plaisir. » Alma comme Alma Encriada, un collectif de stoner rock formé en 2006 par quatre potes musiciens, qui dévoilaient en fin d'année leur quatrième opus : Alien, un EP de six titres bichonné à souhait. « Il a été enregistré en deux temps, à l'automne puis au printemps, détaille le chanteur et claviériste, Olivier Sirot. On a marqué un vrai tournant dans nos compositions et notre travail en studio. On développe davantage les mélodies, on aborde beaucoup plus de thèmes à travers nos textes. Au fur et à mesure, on s'est rendu compte que toutes les paroles avaient pour fil conducteur les migrants et la peur de l'autre. D'où le titre de l'EP. » Et si les images diffusées sur les chaînes d'info ont parfois influencé le groupe, le quotidien de ses membres a également pesé dans la balance.

Côté atmosphère, les notes funky et groovy distillées çà et là par le passé laissent place à des arrangements plus équilibrés entre les instruments. « On recentre aussi la voix, avec des refrains qui sonnent bien. » Cerise sur le gâteau, le visuel de la pochette est signé Hervé Saladé, un dessinateur de Sedan plein de ressources. Prochaines étapes : deux concerts en avril (à l'aérodrome de Prunay) et en mai (au Dropkick bar à Reims). Il n'est pas impossible que les musiciens improvisent un petit bœuf ensemble samedi soir...

Etape et Kellermann). Tarif unique : 5 euros. Infos : 03 26 65 90 06, billetterie@lepalc.fr, furies.fr.

au Shop & bières Sacobri (place de la République), accès libre.

Ce week-end

Cinéma

D

4 Foucade, vendredi 8 février à 20 h 30, chapiteau du square Antral (à l'angle des rues Grande-

Sonia Legendre

SPECTACLES VENDREDI 8 FÉVRIER CLOWN – FOUCADE

Dans le cadre des 400 coups, le Palc accueille Foucade, une artiste clown aussi attachante que dérangeante.

De 18 h à 20 h, sous les halles du marché couvert Accès libre (produits en vente à déguster sur place).

SAMEDI 9 FÉVRIER VISITE DES CAVES JOSEPH PERRIER

À 18 h, auditorium de la bibliothèque Pompidou Accès libre.

MINUSCULE - LES MANDIBULES DU BOUT DU MONDE Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h50 |

À 10 h 30, maison Joseph Perrier Tarif : 12 euros avec dégustation (3 euros pour les moins de 18 ans) – Réservations obligatoires au 03 26 65 17 89 ou sur www.chalons-tourisme.com.

Le Sacobri met la scène locale à l'honneur avec Maidz (pop rock indé) et Alma Encriada (rock, grunge et stoner).

Soirée mouvementée en perspective.

DIMANCHE 10 FÉVRIER PATRIMOINE LES GUIDES VOUS RACONTENT...

À partir de 21 h, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.

... les Châlonnais d'adoption et leurs parcours remarquables.

CONFÉRENCES SAMEDI 9 FÉVRIER LES RENDEZ-VOUS DE LA SACSAM

À 15 h, espace Ville d'art et d'histoire Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) Réservations conseillées au 03 26 69 98 21.

SOCIÉTÉ HORTICOLE

À 14 h 30, espace Roger-Bertrand de Saint-Martin-sur-le-Pré Tarif : 5 euros (gratuit pour les adhérents) Inscriptions au 03 26 68 01 62.

LOISIRS VENDREDI 8 FÉVRIER APÉRO GOURMAND SOUS LES HALLES

Une rencontre gourmande et conviviale concoctée

2 Rue A. Fresnel - Châlons Du 6 février au 12 février 2019

Dans le cadre du cycle d'animations dédié au Japon, la bibliothèque Pompidou propose une rencontre autour du film Les délices de Tokyo, réalisé par Naomi Kawase.

CONCERTS SAMEDI 9 FÉVRIER ROCK – MAIDZ + ALMA ENCRIADA

La Société horticole de Châlons reçoit Roger Delevaque, responsable en fleurissement de la Société nationale d'horticulture. Il animera une conférence sur les bulbes annuels pour floraison estivale.

MEGA CGR MAJESTIC A CAUSE DES FILLES Mer, Ven : 16h00 | 18h00 Jeu, Dim : 14h00 | 18h10 Sam : 18h10 Lun : 17h50 Mar : 14h00 | 16h00 ALITA BATTLE ANGEL - 3D Mar : 13h45 | 19h45 ALL INCLUSIVE Lun : 20h00 AQUAMAN Tous les jours : 22h20 CREED II Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 20h00 | 22h30 Jeu, Ven : 20h00 | 22h30 DRAGONS 3 : LE MONDE CACHE Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h30 | 15h40 Jeu, Ven : 13h30 | 15h40 DRAGONS 3 : LE MONDE CACHE - 3D Tous les jours : 17h50 | 19h50 | 21h50 GLASS Mer : 11h00 | 14h00 | 19h50 | 22h20 Jeu, Sam, Lun : 16h30 | 19h50 | 22h20 Ven, Dim : 14h00 | 19h50 | 22h20 Mar : 14h00 | 20h00 | 22h30 GREEN BOOK SUR LES ROUTES DU SUD Mer, Ven, Dim, Mar : 16h30 | 19h50 | 22h20 Jeu, Sam, Lun : 14h00 | 19h50 | 22h20 LA MULE Mer, Sam, Dim : 11h00 | 14h00 | 16h30 | 19h40 | 22h00 Jeu, Ven : 14h00 | 16h30 | 19h40 | 22h00 Lun : 11h00 | 14h00 | 16h30 | 20h00 | 22h00 Mar : 11h00 | 13h30 | 16h30 | 20h00 | 22h00 LA PAT PATROUILLE AU CINEMA Sam, Lun : 11h00 | 16h00 Dim, Mar : 11h00 LES INVISIBLES Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 13h40 | 15h50 | 18h00 | 20h10 Lun : 13h40 | 15h50 | 18h00 Mar : 15h50 | 18h00 L'INCROYABLE HISTOIRE DU FACTEUR CHEVAL Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h40 | 15h45 | 17h50 Jeu, Ven : 13h40 | 15h45 | 17h50 L'INTERVENTION Tous les jours : 20h00 | 22h10 MIA ET LE LION BLANC Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15

Zoom sur la seule maison champenoise à posséder des caves de plain-pied, son savoir-faire et ses traditions.

À partir de 14 h 30, salle de Malte – Entrée libre.

4 Maidz + Alma Encriada, samedi 9 février à 21 h

S.L

par la bière Chat Long et ses partenaires.

À 20 h 30, chapiteau square Antral Tarif unique : 5 euros Infos et réservations au 03 26 65 90 06 ou billetterie@lepalc.fr.

La Société d'agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne tient son assemblée générale (à 14 h 30) suivie d’une conférence sur la commission municipale de Châlons-sur-Marne en 1940 par Bruno Bourg-Broc, à 15 h 30.

D

JUSQU'AU DIMANCHE 24 FÉVRIER FOIRE DE LA SAINT GLIN-GLIN

Manèges pour enfants, palais des glaces, maison hantée, auto-tamponneuses, chenilles, confiseries, stands de tir et autres manèges à sensation s'installent au grand Jard pendant un mois.

Mercredi, samedi et dimanche de 14 h à 19 h, grand Jard.

CINÉMA VENDREDI 8 FÉVRIER CINÉ-RENCONTRE LES DÉLICES DE TOKYO

16h00 | 18h00 Jeu, Ven : 13h50 | 16h00 | 18h00 NICKY LARSON Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 |

13h50 | 15h50 | 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven : 13h50 | 15h50 | 18h00 | 20h00 | 22h00 QU'EST-CE QU'ON A ENCORE FAIT AU BON DIEU ?

Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h10 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h10 | 22h15 THE PLACE - VO Mer, Ven, Sam, Lun : 13h45 Jeu, Dim : 16h00 Mar : 18h00

LA COMÈTE 5 Rue des Fripiers - Châlons Du vendredi 8 au jeudi 14 février 2018 BORDER VOST Ven 8 : 18h Dim 10 : 20h30 Jeu 14 :

20h30 COLETTE VOST Ven 8 : 20h30 Sam 9 : 18h Jeu 14 :

18h ASAKO I & II VOST Sam 9 : 20h30 UNE AFFAIRE DE FAMILLE – SÉANCE DE RATTRAPAGE VOST Dim 10 : 18h BIENVENUE À MARWEN VOST Lun 11 : 14h30 DOUBLES VIES Mer 13 : 18h CONTINUER Mer 13 : 20h30 NOS RENDEZ-VOUS CÉSAR DES LYCÉENS - LES 6, 7 ET 8 FÉVRIER

7 films en compétitions, sélectionnés par les élèves du Lycée Bayen. Séances ouvertes au public. Chaque séance est suivie d’un échange en salle de cinéma ou au Bar-La Comète.

LA DOULEUR Ven 8 : 13h30 3 FILMS DE… XAVIER DOLAN LAURENCE ANYWAYS

Lun 11 : 20h FESTIVAL TÉLÉRAMA ENFANTS

Du mercredi 13 au dimanche 24 février 2019 PADDY, LA PETITE SOURIS DÈS 3 ANS

Mer 13 : 14h30 MARY ET LA FLEUR DE LA SORCIÈRE DÈS 8 ANS Mer

13 : 16h LA CHASSE À L’OURS DÈS 3 ANS Jeu 14 : 14h30 CRO MAN DÈS 7 ANS Jeu 14 : 16h

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Bande dessinée

Exposition – Bibliothèque Pompidou

Les idées noires de Pascal Regnauld

Le manga, tout un art...

Dans « Balle tragique pour une série Z », Pascal Regnauld a opté pour une colorisation bien particulière, tout en contraste. © l'Hebdo du Vendredi

à la chaleur de Los Angeles, où se déroule l'intrigue. Après avoir soumis un synopsis d'une trentaine de pages, le duo réussit à séduire Glénat, poids lourd de l’édition qui revendique 800 nouveautés par an. « Balle tragique pour une série Z », sorti lundi dernier, est de celles-là. « Roger m’a envoyé un découpage page par page de l'album, avec les dialogues et les actions. Je n'ai pas toujours respecté ses recommandations, il m'arrivait d'ajouter, 57 ans, le dessinateur Pascal Regnauld a de supprimer ou de changer le mouvement des récemment pris un virage dans sa carrière. cases. J’avais sa confiance pour modifier la mise Grâce à une rencontre, comme souvent en scène. Mais je ne touchais jamais aux dialogues. » Pour créer ses planches, Pascal Regnauld dans le milieu artistique. C’est en 2015 que le Marréalise à la main tous ses croquis qu'il scanne ennais, collaborateur de Benoît Sokal pendant près suite pour les coloriser sur ordinateur. « La palette de 15 ans sur la série « Canardo », croise le chemin est quasiment infinie et permet de faire des tas de du prolifique scénariste Roger Seiter avec qui il détests », estime-t-il. Il envoie enfin les pages, dix par cide de mettre sur pied « Trou de mémoire », un dix, à son scénariste, qui les valide au fur et à mepolar en deux tomes racontant l’histoire d’un type, sure. « Je travaille une dizaine « un peu salopard mais vrai d’heures par jour et à la fin, héros infaillible », qui se réPublié chez Glénat quand il faut respecter la veille sur le port de San Frandeadline, je n’ai plus de weekcisco, frappé d'amnésie, blessé à la tête, un flingue et le cadavre d'une fille ends. C'est un peu un travail de moine », confie-tquelques mètres plus loin. La série, estampillée les il. Le résultat a séduit son nouvel éditeur qui a tiré Éditions du Long Bec, petit éditeur alsacien qui l’album à 15 000 exemplaires. « C’est pas mal et monte, connaît un joli succès et amorce le virage en même temps, ça me fout un peu la trouille car je n’ai jamais connu ça ! », commente l’artiste né pris par Pascal Regnauld. « On a la même passion pour le polar Roger et moi. J’en lis beaucoup », à Vitry-le-François. Le chiffre est en effet conséconcède celui qui puise notamment dans le cinéma quent. Si la BD en France se porte bien avec ses et la littérature pour donner vie à ces « gueules » si 500 M€ de chiffre d’affaires en 2018 et environ caractéristiques de l’Hollywood d’après-guerre. Le 5 000 sorties par an, tout le monde n’a pas la chance de s’appeler Astérix, Titeuf ou Lucky Luke. coup de crayon sans trait de contour et la monochromie des planches imitent ainsi l'esthétique du « Il y a une surproduction sur le marché et les éditeurs veulent de moins en moins payer les profesfilm noir.

Après le succès de « Trou de mémoire », les deux sionnels, constate Pascal Regnauld, néanmoins très satisfait de sa collaboration avec Glénat. Jusqu’ici, compères décident de récidiver dans un nouveau la BD seule ne me suffit pas et je fais toutes sortes polar à l’américaine. Roger Seiter élabore, en 2016, de choses liées au dessin pour gagner ma vie. » Le une nouvelle histoire, celle d’un petit cascadeur minable des années 1950, embourbé dans ses démêlés succès annoncé de « Balle tragique pour une série Z » pourrait-il changer la donne ? sentimentaux, financiers et professionnels. Des cartouches, qui prennent la forme d’une voix off, perSimon Ksiazenicki mettent au lecteur de s’imaginer, une nouvelle fois, dans un vieux film policier américain. On y re4 « Balle tragique pour une série Z » trouve cette monochromie si efficace, avec une de Roger Seiter et Pascal Regnauld, teinte de brun déclinée du clair à l'obscur, qui colle Glénat, 64 pages. Tarif : 17 €.

Originaire de Vitry-le-François, le dessinateur installé à Épernay vient de sortir un nouvel album qui rend hommage aux vieux polars américains, son nouveau terrain de jeu.

À

'il s'impose comme un pilier de la culture japonaise, le manga est aussi un phénomène sociétal qu'a souhaité décrypter Pierre-Stéphane Proust à travers son exposition. Elle se compose des collections personnelles de ce passionné, mais aussi de documents anciens issus des bibliothèques et des archives municipales. Et elle retrace, biographies, recueils et illustrations à l'appui, l'épopée de la BD nipponne. Depuis les premiers emaki - ou rouleaux narratifs peints - du VIIIe siècle jusqu'à l'apparition des journaux satiriques et autres dessins animés inspirés du manga.

On y découvre aussi le parcours de Katsushira Hokusaï, maître Astro le petit robot, héros des mangas modernes. © l'Hebdo dans l'art de l'estampe et des cro- du Vendredi quis, ou encore celui d'Osamu Tezuka, le père du manga moderne. C'est d'ailleurs à lui que l'on doit la naissance d'Astro boy, puis son adaptation à la télévision (souvenez-vous, Astro le petit robot !).

Grâce à des schémas explicatifs, l'exposition aborde les révolutions graphiques qui ont marqué ce mouvement. Ses secrets et ses codes de lecture sont révélés aux visiteurs, tout comme l'utilisation de la couleur, les onomatopées et la forme de certains traits des personnages. Avec, pour ajouter au côté folklorique du voyage, un focus sur les légendes et les monstres nourris par les mangas. Les yokai, notamment, des créatures surnaturelles tantôt espiègles, tantôt malveillantes, capables de se métamorphoser à leur bon gré. Fascinant.

S

Sonia Legendre

4 Exposition « L'histoire du manga », jusqu'au 28 février à la bibliothèque Pompidou (du mardi au samedi et le dimanche 17 février après-midi. Entrée libre.

Exposition – Atelier 18

La galerie d'art éphémère fait durer le plaisir

epuis son ouverture début décembre, l'Atelier 18 a accueilli environ 230 visiteurs. Sa vocation : offrir une vitrine aux artistes marnais et permettre au grand public de découvrir leur travail.

Bonne nouvelle, cette galerie d'art éphémère joue les prolongations. « Au moins jusqu'à fin février, dixit Brigitte Foucher, créatrice de la micro-entreprise Art Home Champagne, elle-même Parmi les œuvres exposées : les natures mortes contemporaines peintre et sculpteure. Nous d'Anita Jacquet. © l'Hebdo du Vendredi présentons les œuvres de 22 artistes, dont huit nouveaux. L'idée, c'est de renouveler régulièrement les collections. » Et le pêle-mêle qui se dévoile actuellement dans cet écrin lumineux illustre avec brio la diversité des univers réunis. Ici, les natures mortes ultra-contemporaines d'Anita Jacquet, plus loin, les toiles figuratives et rafraîchissantes de Claudie Laforest. À contempler également sur place : les images saisissantes d'oiseaux châlonnais capturées par le photographe Jean-Loup Foucher. « Le peintre Laurent Navarre expose aussi, et voici les poèmes de Gérard Regnauld. Nous proposons une animation thématique chaque samedi pour faire vivre les lieux. » Paysages colorés, personnages espiègles, scènes de vie et éclats de rire se partagent cet espace d'environ 50 m2. À explorer sans hésiter.

D

4 Atelier 18, ouvert du mardi au samedi (rue Croix-des-Teinturiers).

Dédicaces et présentation de l'oeuvre originale « Un matin d'été » par Brigitte Foucher, samedi 9 février de 16 h à 18 h. Entrée libre.

S.L

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Du 8 au 14 février 2019 >> www.lhebdoduvendredi. c o m

Loisirs

L’horoscope BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Il y aura peut-être quelques blocages dans votre vie professionnelle et personnelle, mais ne les vivez pas négativement, car cela pourrait servir avantageusement vos objectifs et vos intérêts.

Il vous faudra mener de front et tambour battant vos activités habituelles et vos obligations familiales. Côté cœur, votre ardeur communicative devrait vous valoir de brillants résultats.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Sous l’influence astrale, vous joignez l'utile à l'agréable en étant performant. C’est une période riche de perspectives diverses et positives favorisant les négociations à long terme.

Sous la houlette de Mercure, vos projets avanceront, soutenus par de solides amitiés. Vous retomberez toujours sur vos pattes ! Le temps vous donnera raison, plus que vous ne l’imaginez.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Il est possible que certaines questions financières soient considérées de votre part comme un obstacle, un frein à votre réalisation. Ce n'est pas tout à fait juste, changez votre façon de voir.

Cela devrait bouger pour vous côté professionnel.

Grâce à Vénus, vous saurez nouer des alliances prometteuses avec des personnes influentes. Toutefois, ne pêchez pas par excès de confiance.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Même si vos finances sont en nette amélioration, essayez d'être prudent(e). N'accordez pas votre confiance à la légère et sans avoir pris de garanties au préalable.

Si vous envisagez d'entreprendre quelque chose de nouveau, c'est le moment d'amorcer certaines démarches, ce sera fructueux. Côté cœur, célibataire, tout vient à point à qui sait attendre.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

La semaine sera très tonique sur le plan des échanges. Soyez à la fois souple et déterminé(e) dans vos arguments, notamment si vous travaillez dans le domaine de l'éducation.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Il faut parfois remettre les pendules à l’heure et c’est ce qu’il conviendra de faire au cours de cette semaine. Cela débloquera la situation, car vous serez aussi davantage dégagé(e).

Même si les astres soutiennent vos projets, il y a encore quelques mises au point nécessaires pour les mener à bien. C'est le moment d'oser, car la conjoncture astrale est idéale.

POISSON du 20.02 au 20.03 Aujourd’hui, le temps jouera en votre faveur. Vous parviendrez enfin à lever le voile sur vos incertitudes pour continuer à avancer et faire des projets plus sereinement.

Benoît Melvhille

Météo 6° 10°

Samedi

6° 11°

Dimanche

7° 9°

Lundi

3° 6°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe

Le crédit affecté est lié à la conclusion d’un contrat de vente ou de prestation de services. Le montant emprunté est affecté exclusivement au bien ou à la prestation de services mentionné sur le contrat, par exemple l’installation de panneaux photovoltaïques.

Deux contrats différents sont conclus : un contrat de vente entre l'acheteur et le vendeur et un contrat de prêt entre l'emprunteur et l'organisme de crédit, mais ces deux contrats constituent une opération commerciale unique et sont indissociables (articles L.312-44 à L. 312-56 du Code de la Consommation).

Cette interdépendance protège l'emprunteur. Son obligation de rembourser le crédit ne commence qu'avec la livraison du bien ou l'exécution de la prestation ; inversement, la non-obtention du crédit annule d’office la vente.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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