L'Hebdo du Vendredi Châlons 547

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L'Alegra se rĂŠinvente

MUSIQUE

Voyages des mots et de l'âme avec Deinos MC p. 4

HISTOIRE

Hommages illustrĂŠs Ă LĂŠon Bourgeois p. 7

AGRICULTURE

Des pâtes made in Marne p. 11

CIRQUE

Faute de pouvoir accueillir le public depuis plus de six mois, l'AlÊgra, l'une des plus grandes discothèques de France, en a profitÊ pour avancer sur son projet de rÊhabilitation. Objectif : rouvrir ses portes en fin d'annÊe grâce à la restauration, le bar et le karaokÊ. P.3

Le chapiteau de Rasposo revient au grand Jard p. 15

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Sculpture à la tronçonneuse !

Soupçonné par ses opposants d’être « le président des riches », Emmanuel Macron leur avait donné du grain à moudre dès son arrivée à l’Élysée. En supprimant l’impôt de solidarité sur la fortune et en instaurant un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus du capital, le huitième président de la Ve République souhaitait encourager l'investissement des plus aisés en direction de l'économie réelle, de la recherche, de la production. L’objectif est loin d’être atteint. Le deuxième rapport du comité d’évaluation des réformes de la fiscalité, publié jeudi, « n'observe aucun effet significatif sur l'investissement » des entreprises, mais il note néanmoins que « plusieurs éléments laissent clairement penser que la forte hausse des dividendes reçus par les ménages en 2018 est en partie causée par la réforme. » La réforme a fait bondir la distribution de dividendes de 62 % entre 2017 et 2018 et ceux-ci sont de plus en plus concentrés aux mains des plus aisés. « Les 0,1 % les plus aisés de 2018 sont un quart plus riche que les 0,1 % les plus aisés en 2017 », a résumé l’un des contributeurs de ce rapport. La bonne idée du président de la République, c'est d’avoir intégré dans la loi cette évaluation annuelle, réalisée par un comité de suivi indépendant, qui permet d’obtenir des données chiffrées et quasiment irréfutables. En sera-t-il de même pour le controversé projet de loi renforçant la laïcité et les principes républicains ? La lutte contre « le séparatisme islamiste » occupe l’actualité depuis le discours d’Emmanuel Macron, il y a une semaine, mais pas seulement. Depuis plus de 20 ans, les gouvernements successifs nous ont habitués à vouloir « renforcer la laïcité » à grands coups de codes, rapports, hauts conseils, observatoires, chartes, lois et autres joyeusetés administratives. À moins de deux ans de l’élection présidentielle, qui nous promet un match retour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il fallait bien que le président sortant aille lui aussi sur ce terrain pour (re)conquérir son électorat le plus à droite. Car celui situé sur sa gauche a rapidement compris de quel côté basculait celui qui se présentait, il y a 3 ans, comme le candidat « ni de droite, ni de gauche ».

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

© DR

La créativité sera à l’honneur le week-end prochain au parc de Champagne de Reims à l'occasion du 18e Championnat de France de sculptures à la tronçonneuse ! Douze sculpteurs venus de toute la France entière utiliseront leur tronçonneuse pour créer à la fois sur un thème imposé, encore tenu secret, et sur un thème libre. Ils auront à leur disposition des billes de sapin de 2 mètres de haut et de 60 centimètres de diamètre. Le juge est un artiste plasticien sculpteur représenté en galerie, Jean-Pierre Vigneau. Ce championnat est organisé conjointement par la ville de Reims et par Denis Clerc, ex-champion de France et vice-champion d’Europe. Rendezvous samedi 10 et dimanche 11 octobre, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30 (port du masque obligatoire).

L'ARS veut sensibiliser les jeunes Alors qu'un tiers des clusters en France proviendraient d’établissements scolaires et universitaires, l'agence régionale de santé du Grand Est (ARS) a lancé, mercredi, une campagne de communication sur les réseaux sociaux à destination des étudiants. Cette opération se décline en quatre actes évoquant autant de moments de la vie estudiantine : « Soirées entre potes », © DR « Week-ends en famille », « Covoiturage » et « Espace de travail partagé ». Pour chacun, une jolie photo et un rappel des gestes barrières indispensables à adopter contre la Covid-19. Une campagne qui se veut, selon l'ARS, « pédagogique et non stigmatisante » et « qui n'interdit pas la vie sociale », mais qui propose « juste de la mener de manière raisonnée ». Suffisant pour être percutant ?

Semaine du « des goûts » à Châlons Comme un pied de nez à la morosité ambiante, la Cantine du 111 (avenue de Paris à Châlons) réinvente la traditionnelle Semaine du goût et propose, du 12 au 16 octobre, des menus thématiques et ludiques pour surprendre les papilles. Au programme par exemple : un repas à l'aveugle ce lundi (apportez de quoi vous bander les yeux), des recettes inversées mercredi ou encore des plats en trompe-l'œil autour de l'illusion gustative mardi. Le tout cuisiné à base de produits locaux et bio, que l'équipe s'est amusée à revisiter. A noter : la formule « à emporter » fonctionne également toujours, pour soi comme pour les proches qui ne peuvent pas se déplacer. Réservations indispensables : lacantinedu111@hotmail.com, 03 26 26 65 03. Infos : lacantinedu111.org.

Orpheline de son Run in, Reims court toujours Le journal « L'Union » organise avec la municipalité, Reims court toujours, une course connectée. Son objectif est d'offrir un événement sportif, ludique et intergénérationnel, tout en étant en adéquation avec les règles sanitaires en vigueur à ce jour. Ainsi, jusqu'au 31 octobre, chaque participant, en échange de cinq euros, se donne pour défi de réaliser l'un des quatre parcours proposés : 2 km, 5 km, 10 km et 21 km. Une épreuve à partager sur les réseaux sociaux et qui est enrichie de divers jeux. A noter que l'intégralité des fonds collectés sera reversée à diverses associations caritatives. Infos : cours-toujours.fr

© l'Hebdo du Vendredi


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À la une

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Commerce

L'Alégra prépare sa réouverture... sans discothèque À la tête de l'Alégra depuis 2006, Elodie et Thierry Fischesser ont entamé une métamorphose complète de l'établissement. Un projet mûri bien avant la crise sanitaire, qui leur permettra de rouvrir leurs portes sans discothèque dans un premier temps, grâce à la restauration.

A

vec environ 3 700 m2 d'exploitation, six salles de danse, plusieurs terrasses et espaces thématiques, 55 salariés et une capacité d'accueil pouvant aller jusqu'à 3 000 personnes sur une même soirée, l'Alégra s'impose comme l'une des plus grandes discothèques de France. Dès le 11 mars, Elodie et Thierry Fischesser ont décidé de fermer leurs portes au public. Avant même l'annonce officielle du confinement pour enrayer l'épidémie de Covid-19. « On ne voulait prendre aucun risque, ni pour nos clients, ni pour notre équipe », explique le couple. D'emblée, 45 employés sont placés au chômage partiel. Et très vite, les mesures gouvernementales se succèdent, interdisant aux boîtes de nuit de rouvrir au moins jusqu'au 30 octobre. « Cette fermeture administrative pourrait se prolonger jusqu'à fin avril. Un décret doit être voté en ce sens. » L'établissement déplore déjà une perte financière d'environ deux millions d'euros. Elle pourrait dépasser les trois millions si la situation n'évolue pas avant le printemps. « Nous avions réalisé un bon premier trimestre. On a pu emprunter via le Prêt garanti par l'Etat et notre trésorerie est saine. Mais on espère relancer une partie de notre activité sous une formule différente. » En 2017, les gérants lançaient en effet une vaste réflexion pour réinventer les lieux et imaginer de nouvelles choses. Cette réhabilitation a débuté il y a un an et le confinement a clairement permis d'accélérer le chantier. Soit 300 000 euros d'investissement. « L'idée, c'est de redonner un coup de jeune à l'Alégra avec de nouvelles am-

Elodie et Thierry Fischesser misent sur de nouveaux espaces bar‐karaoké et restaurant pour rouvrir l'Alégra en fin d'année. © l'Hebdo du Vendredi

biances et des espaces redessinés. » Dont Les adeptes du dancefloor devront encore deux dédiés respectivement à la restauration patienter sans doute jusqu'en avril, mais ils et à un bar-karaoké. « Nous avons obtenu pourront découvrir par la même occasion l'autorisation de la mairie et de la préfecture une nouvelle salle de séminaire privative et pour les ouvrir, mais ça ne se fera pas avant une partie dîner-spectacle. « Toujours sous la mi-décembre. » Le temps pour le duo de réserve que les protocoles sanitaires soient terminer les travaux et de recruter sept per- allégés d'ici là. On ne sera pas dans une amsonnes sur les postes créés (cuisiniers, res- biance cabaret, mais dans quelque chose de ponsables de salles et plus populaire et adapté une serveurs). Sous réserve, éviclientèle régulière. Les gens demment, de l'évolution de Un restaurant et auront d'ailleurs la possibila situation sanitaire. « Pas un bar-karaoké lité d'arriver quand ils le question de reprendre pour souhaitent, même si le specespérés en finalement fermer quinze tacle a déjà démarré. » jours plus tard. On pourra Quant à la programmation décembre aussi faire sortir cinq salaartistique, elle alternera riés du dispositif de chôentre des propositions thémage partiel. » Répartie sur trois salles et matiques le vendredi soir (concerts, hypune terrasse, la restauration se déclinera le nose, chippendales, etc.) et du cirque le midi à travers des menus bistronomiques, samedi. « Nous travaillerons notamment en dans un esprit traditionnel. Des planches à lien avec les équipes du Bois du Roy (lire partager seront également proposées à par ailleurs) pour créer des concepts qu'on l'étage le soir. Le tout agrémenté d'un bar à ne verra nulle part ailleurs, avec les rapaces vin, de quelques jeux (réalité virtuelle, palets et les chevaux du futur parc, par exemple. » et cascades à pièces) et de l'espace karaoké. Autre astuce prévue pour rebondir dès que

cela leur sera offert : une ouverture des espaces hors discothèque dès 20 heures, accessibles à un tarif préférentiel jusqu'à ce que les pistes de danse soient disponibles, vers 23 heures.

Sonia Legendre Le projet du Bois du Roy repoussé en 2023 Autre projet d'envergure que portent depuis plusieurs années déjà Elodie et Thierry Fischesser : le Bois du Roy, un parc d'animations médiéval attendu en avril 2022 au cœur de la forêt d'Argonne. Crise oblige, le voici reporté d'un an. « Nous devions finaliser notre montage financier avec les banques mi-mars et lancer les travaux en juillet, rappelle le couple. Nous avons présenté un nouveau dossier la semaine dernière. On espère un retour d'ici la fin de l'année pour démarrer le chantier en avril prochain. Pas question de faire marche arrière après tout le temps et l'énergie déjà consacrés à ce parc jusqu'ici ! » Patience, donc.

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Société

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Musique

Deinos MC, artiste aux talents multiples Enfant de Châlons et poète dans l'âme, Deinos MC dévoile ce vendredi un quatrième opus, ainsi qu'un nouveau clip vidéo. La suite logique d'un voyage artistique et intérieur que cet auteur, compositeur et interprète a initié voici plus de dix ans

S

es premiers textes datent de 2010. Comme pour coucher sur le papier les maux qui le rongeaient. Trois ans plus tard, Dino Monasse, alias Deinos MC, autoproduit son premier album. Puis un second l'année suivante, et un troisième l'année d'après. « Il fallait que ça sorte, sourit-il. Et il fallait que je partage tout ça, que je l'universalise pour que ça parle à d'autres. » Très vite, il multiplie les concerts à Châlons et ailleurs, sur des péniches, dans des squats et des salles de concert, au beau milieu de la rue, et même en premières parties de Disiz la Peste et IAM. Toujours avec le flow, la poésie et la musicalité des mots dont il a le secret. Et toujours avec cette bienveillance qu'il porte au public. Son slam s'inspire de choses très personnelles, de coups de gueule et de rêves, de ce qu'il a appris en cheminant. Un voyage intérieur et libérateur, riche de questionnements et d'émotions, qu'il poursuit encore aujourd'hui. En octobre 2016, il ressent le besoin d'aller

L'artiste châlonnais Deinos MC invite le plus grand nombre à partager un voyage intérieur surprenant, au fil de son nouvel album. © l'Hebdo du Vendredi

plus loin. « J'avais cette sensation de ne pas ture, du mandala et du posca. « J'ai intégré sur être totalement apaisé. J'ai eu envie de pren- la pochette les photos de personnes qui ont dre une pause, du recul. » Tout en continuant beaucoup compté dans cette aventure. » Parmi à s'exprimer. « J'ai écrit lesquelles le pianiste François Barisaux, avec qui il a cod'un trait tous les morDix morceaux ceaux de mon nouvel construit cet album, enregistré album. » Dix au total, approuvés en live et masterisé au studio La Mine à Reims et intitulé « Enfant déjà éprouvés et approuvés en live, réunis dans un multipiste ». Un clin d'oeil au écrin acidulé aux couleurs d'une œuvre si- logiciel qui permet de superposer et d'arranger gnée... Dino. Car ce jeune auteur, compositeur différentes sources sonores, mais également et interprète excelle aussi dans l'art de la pein- aux multiples cordes que chacun possède à

son arc. « C'est une façon de se dire qu'on a déjà toutes ces pistes en nous. Il faut réussir à les identifier, à les visiter pour ensuite les mixer et mieux se connaître. C'est une démarche, presque une philosophie. » Dans cet esprit, le titre « Pour l'heure » convoque les coups durs de la vie et la notion de résilience. « J'essaie de converser avec tout ce qui ne va pas, d'entrer en relation et même de négocier avec ces choses pour trouver l'apaisement. » En plus du nouveau disque, Deinos MC dévoile ce vendredi le clip vidéo réalisé sur le morceau « Je plonge » avec la complicité d'autres talents locaux. Il garde d'ailleurs de sacrés souvenirs du tournage. « Ce texte nous dit qu'on peut être plus fort dans la vulnérabilité, trouver une sorte d'énergie guerrière qui nous fait avancer. Dans ce clip, je rappe le tête en bas, pendu à une branche d'arbre. Au fur et à mesure, plusieurs personnages fusionnent comme pour représenter les différentes facettes d'un seul. » Joli mélange de métaphores et de sensations fortes, en attendant de retrouver l'artiste sur scène. Tout bientôt, on l'espère.

4 « Enfant multipiste », nouvel album de

S.L

Deinos MC en vente sur www.deinosmc.com, au Sacobri (place de la République) et à la Cantine du 111 (avenue de Paris). Projection des clips vidéos de l'artiste à la Cantine le vendredi 13 novembre de 12 h à 14 h.

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Société

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Commerces

Ils font le pari du centre-ville

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omme d'autres villes de taille moyenne, Châlons a vu plusieurs boutiques du centreville baisser le rideau ces derniers mois. On citera notamment SFR, Saptop ou encore Okaïdi. Evidemment, la crise sanitaire a - et aura - un impact économique sans précédent sur les structures les plus fragiles. Malgré tout, plusieurs entrepreneurs font aussi le pari de s'installer pour proposer des choses nouvelles et séduire une Malgré la crise, la rue de Marne accueille depuis peu de nouveaux autre clientèle. Rue des commerces. © l'Hebdo du Vendredi Poissonniers par exemple, Elodie Laguerre a ouvert en début d'année Chez LeaWis dans l'ancienne cellule de State Shoes. Un concept mis sur pied sans aide publique et baptisé en clin d'oeil aux prénoms de ses enfants, où se mêlent gourmandises faites maison et animations jeune public. « J'avais envie d'un lieu convivial et familial, où les gens se sentent comme chez eux, explique cette Châlonnaise de 30 ans. Les ateliers pour enfants autour des jeux de société ou de la pâtisserie restent en stand-by à cause du contexte sanitaire, mais mes clients reprennent peu à peu leurs habitudes. » Et si les assurances comme les dispositifs de l'Etat lui ont permis de tenir bon pendant le confinement, elle aspire à rebondir rapidement en termes d'activité. Souvent classée au top des rues désertées par les commerces, la rue de Marne compte depuis peu de nouveaux locataires, parmi lesquels le centre d'examen Code'n Go, le fast-food O'Tacos et la boutique de mode et de chaussures Men Street, gérée par Julien Pfund. « Le centre-ville était un choix, précise-t-il. Je suis sur un secteur passant, entre deux magasins qui fonctionnent plutôt bien, c'est l'idéal. Je n'ai pas ou très peu de concurrence car je travaille avec des fournisseurs sur des gammes qui s'adressent aux jeunes. Je me suis installé mi-septembre. » Trop tôt pour faire le bilan donc, même si les premières impressions s'avèrent positives.

EN BREF L'institut planet A recrute pour sa seconde promotion Crise sanitaire oblige, la première session de l'institut planet A, ouverte en septembre, se prolongera jusqu'à la fin du mois de novembre. Elle compte une quinzaine d'auditeurs aux parcours variés, réunis pour aborder l'agriculture de demain. Moins qu'espéré, d'où l'appel d'ores et déjà lancé pour recruter une deuxième promotion attendue en janvier 2021 autour de la thématique suivante : « Engager le développement d'une agriculture durable pour assurer la sécurité alimentaire ». Compter entre 3 500 et 9 000 euros HT pour faire partie de l'aventure. Candidatures à adresser avant le 31 décembre. Infos : planeta-initiative.com.

Appel à la générosité des Châlonnais(es) Pour la 25e année, l'opération « Châlons Solidaire » se déploiera jusqu'en décembre et permettra aux citoyens de soutenir quatre associations œuvrant pour les plus démunis : le Secours populaire, la Banque alimentaire, le Secours catholique et la Croix-Rouge française. Tombolas, théâtre, concours de tarot ou encore ventes d'enveloppes : plusieurs acteurs locaux ont imaginé une quinzaine d'animations pour l'occasion. Nouveauté à noter : une marche solidaire de 3 à 11 km

dans la ville le mercredi 4 novembre (inscriptions au 06 64 27 86 08). L'an passé, cette initiative a permis de collecter 13 900 euros au total. Le record date de 2013 et s'établit à près de 21 000 euros. Gageons qu'il soit battu cette année. Programme complet sur chalonsenchampagne.fr.

La piscine olympique de Châlons sélectionnée pour les JO 2024 Comme huit autres sites dans la Marne, la piscine olympique de Châlons figure au catalogue des centres de préparation pour les Jeux olympiques de Paris 2024, dans la catégorie water-polo. À compter de 2021, elle pourra donc accueillir une ou plusieurs délégations étrangères et permettra aux équipes de s'entraîner pour l'événement.

Journée des nouveaux arrivants La mairie de Châlons accueillera les nouveaux arrivants samedi 10 octobre à partir de 14 h à l'Hôtel de ville. Au programme : petit mot de bienvenue, échanges avec les élus, photographie de groupe et visites dans la ville. Sur inscription uniquement et jusqu'à 16 h 30 ce vendredi : 03 26 69 38 38 ou 03 26 69 38 27, dircom@chalonsenchampagne.fr.

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War on Screen

Un festival pour la paix et la liberté de créer Le rideau se baisse sur la 8e édition du festival international War on Screen. Preuve, s'il en était besoin, que les œuvres cinématographiques qui parlent de la guerre et militent pour la paix dépassent les frontières. Même dans le contexte actuel.

en est un. Et il est vital. » La mention spéciale et le prix du public reviennent à « Leçons Persanes », du réalisateur Vadim Perelman. Bonne nouvelle, les spectateurs qui l'ont manqué pourront le voir lors d'une séance spéciale au cinéma de la Comète, mi-novembre.

Sonia Legendre

4 Projection des films « Leçons Persanes » (mention spéciale et prix du public), « La Toile de l'Araignée » (prix de la meilleure mise en scène) et « Vers la Bataille » (prix du jury presse) samedi 14 novembre à partir de 16 h au cinéma de la Comète. Palmarès complet du festival sur waronscreen.com.

O

n l'a fait ! » Avec beaucoup d'émotion lors de la cérémonie de clôture, le directeur de War on Screen, Philippe Bachman, a dressé un premier bilan d'une édition particulière, « presque surréaliste. On a dû s'adapter minute après minute. Mais l'art est plus fort que la guerre. » De 5 000 entrées au commencement à près de 20 000 l'an passé, ce festival s'est imposé dans le paysage local, mais aussi national et international. On l'a vu accueillir des mastodontes du cinéma – Anne Alvaro, Albert Dupontel, Sergi López ou Bertrand Blier pour ne citer qu'eux – ainsi qu'un grand nombre de professionnels, tous métiers confondus, venus parler de leurs œuvres. Cette année encore, le public a pu partager une rencontre avec Michel Hazanavicius, participer à des projections thématiques suivies d'échanges privilégiés avec les équipes et découvrir en avant-première des films d'horizons hyper variés. « En pleine jauge, sans supprimer une partie de la programmation et des rendez-vous comme les concerts, les expositions ou les sessions jeux vidéo, nous serions à environ 22 000 entrées. Dans la

Morceaux choisis du festival Avec un protocole sanitaire strict, le 8e festival War on Screen a réuni environ 8 000 spectateurs en six jours cette année. © l'Hebdo du Vendredi

réalité qu'on connaît, on se situe aux alentours de résonne encore plus fort face au drame que connaît 8 000. » Ce qui, vu le contexte actuel, reste tout à de nouveau Beyrouth aujourd'hui. Dans le même fait honorable. En dévoilant leurs palmarès, les esprit, « The Flying Circus » de Fatos Berisha (grand prix du jury internamembres des différents jurys tional) raconte le périple ont d'ailleurs salué la qualité L'art d'aborder la d'une troupe de théâtre cherdes longs et courts-métrages guerre hors champ chant à rejoindre un festival à l'affiche. Plus que des prix, une reconnaissance de l'engaen Albanie au début de la gement de celles et ceux qui les ont faits. guerre du Kosovo. « Il parle de la guerre mais il Parmi les lauréats, Oualid Mouaness, le réalisateur la traite hors champ, a félicité Damien Bonnard, comédien et membre dudit jury. Au-delà de la de « 1982 » (prix du jury étudiant) a choisi d'aborguerre, ce film évoque les combats que nous meder les conflits au Liban à travers le regard des enfants, sans aucune scène de violence. Et ce film nons tous au quotidien. Le festival War on Screen

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l « The Artist était un film complètement voué à l'échec », Michel Hazanavicius, réalisateur césarisé et oscarisé à plusieurs reprises pour ledit film. l « Notre jury a connu beaucoup de pressions. On a même essayé de nous acheter avec des bouteilles de champagne, mais on a résisté », Jérôme Prieur, écrivain, scénariste et cinéaste. l « Vous avez encore ce désir de cinéma et c'est très important, merci », Philippe Lux, directeur de programmation chez Bac Films Distribution. l « Je n'étais pas allé au cinéma depuis le mois de janvier ! J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir tous ces films », Damien Bonnard, comédien triplement nominé aux César. l « Je me suis rendu compte, en échangeant avec Michel Hazanavicius, à quel point c'était un homme libre », Philippe Bachman, directeur général et artistique du festival.


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Histoire

Léon Bourgeois, conté par Bruno Malthet L'association Nouvelle catalaunie publie deux ouvrages consacrés au parcours émérite de Léon Bourgeois, châlonnais d'adoption, prix Nobel de la paix et fondateur de la Société des nations, l'ancêtre de l'ONU.

B

runo Malthet est de ceux qui n'ont pas vu le temps passer pendant le confinement. Et pour cause, ce passionné d'histoire, président de l'association Nouvelle catalaunie, en a profité pour plancher sur les mémoires de Léon Bourgeois. « J'ai entrepris quelque chose de fou, sourit-il. Je souhaitais collecter les articles le concernant publiés dans la presse locale entre 1889 et 1925. » Un travail fastidieux, d'autant plus que les portes des bibliothèques étaient fermées à cette période. « Je me suis assez vite réorienté sur son action en faveur de la paix, notamment les conférences de 1899 et 1907. J'ai également retracé la période de 1918 à 1920, de l'Armistice et du traité de Versailles, dans lequel était inscrite la création de la Société des nations, jusqu'à la remise du prix Nobel de la paix à Léon Bourgeois. » Toutes ces recherches font aujourd'hui l'objet d'un livre et d'un numéro hors-série du Petit catalaunien illustré, soit respectivement 340 et 76 pages d'articles, de dessins, de photogra-

Bruno Malthet a profité du confinement pour travailler sur deux ouvrages surprenants, dédiés à Léon Bourgeois. © l'Hebdo du Vendredi

phies et d'anecdotes en tout genre. On y revit sor d'Algésiras. » par exemple sa nomination aux postes de dé- Bruno Malthet partage aussi nombre de sujets parus à l'époque dans puté et de sénateur de la Marne puis à la prél'Union républicaine et Deux journaux, sidence de la Chambre le Journal de la Marne. des députés, ou encore deux visions éditoriales « Journal qui n'était pas du tout du bord de la façon dont il dû arbiLéon Bourgeois et qui trer en 1906 le conflit diplomatique opposant la France et l'Alle- s'y opposait, souvent avec une mauvaise foi magne sur la crise du Maroc. « Il était alors évidente. Il lui reprochait entre autres deux ministre des affaires étrangères. Cette carica- grands défauts : être anticlérical et francture le représente avec, dans ses mains, le tré- maçon. Il fumait aussi le cigare, comme en at-

21 rue Grande Étape Châlons-en-Champagne 03 26 64 06 36 chalons@petitcolin.fr

teste cette photo prise à Londres. Nul n'est parfait ! » Même chose pour les portraits dressés de 1888 à sa mort : certains l'encensent, d'autres le critiquent allègrement. « Chacun se fera sa propre opinion, espère l'auteur châlonnais, qui se positionne clairement du côté pacifiste. J'ai été surpris par toutes les caricatures qu'il a pu inspirer. Beaucoup ont d'ailleurs été reproduites sous forme de cartes postales. Il se plaisait à répéter cette phrase : « nous ne sommes pas des rêveurs, mais des réalisateurs de la paix. » Il voulait changer radicalement notre manière de penser. » Autre facette plus personnelle du personnage : la perte tragique de sa fille lorsqu'elle n'avait que 24 ans, emportée par la tuberculose. « En tant que père et quand je regarde sa carrière, son œuvre, je ne peux qu'être en empathie avec lui. » L'association lance une campagne de souscription pour ces deux ouvrages, disponibles mi-novembre.

Sonia Legendre 4 « Léon Bourgeois, portraits & hommages » (hors-série du Petit catalaunien illustré), « Léon Bourgeois, apôtre et prix Nobel de la paix ». Souscription à tarif préférentiel (13 et 22 euros) jusqu'au 5 novembre. Plus d'infos sur www.catalaunien.net. Contact : catalaunien@gmail.com.


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Société

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Santé

Le CHU de Reims se dote d'un pôle de biologie dernier cri Jusqu’alors dispersées sur différents sites, les activités de laboratoire du CHU de Reims sont désormais regroupées au sein du pôle biologie.

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resque six ans et 41,2 millions d'euros. C'est le temps et l'investissement qu'il aura fallu au CHU de Reims pour mener à bien son projet de création d'un pôle de biologie médicale. Jusqu'alors, les activités de laboratoire de l'établissement de santé étaient, en effet, dispersées sur plusieurs sites, notamment à Reims, Châlons et Épernay. Désormais, elles sont toutes rassemblées au sein d'un même bâtiment de 13 000 m 2 , conçu par l'agence d'architecture Groupe-6, implanté en plein cœur du CHU rémois. Avec la mise en commun des moyens humains et matériels des laboratoires des centres hospitaliers des principales villes du département, le pôle de biologie du CHU rassemble aujourd'hui plus de 350 collaborateurs qui ont réalisé plus de 4,6 millions d'actes en 2019. Si l'inauguration officielle s'est déroulée il

Le nouveau pôle rassemble près de 350 collaborateurs sur 13 000 m2. © CHU Reims

y a quelques jours, le pôle de biologie est veau pôle de biologie a dû réceptionner et entré en action analyser les prélèvedès février 2020. ments liés à la CovidUne capacité de 1 000 tests Une mise en 19 de l’ensemble PCR Covid-19 par jour route qui a coïndes établissements du cidé avec le Groupement hospitadébut de l'épidémie de coronavirus. Le nou- lier universitaire de Champagne (GHUC) et

de la région. Durant le pic de la crise en mars et avril dernier, le site a ainsi réalisé jusqu'à 350 prélèvements par jour. Presque une paille par rapport à la période qui a suivi immédiatement après. « Le déconfinement a constitué une étape importante avec un nombre d’analyses à réaliser en forte augmentation, indique le CHU de Reims. La filière a une fois de plus su s’adapter pour être en mesure de réaliser jusqu’à 1000 tests par jour, toujours avec un rendu des résultats en moins de 24 heures. ». Une performance possible grâce aux importants moyens humains auxquels s'ajoutent de nouveaux moyens matériels constitués d'automates sans précédent pour l'établissement de Reims. Depuis son ouverture, le nouveau pôle de biologie du CHU de Reims assure, en plus des activités de biologie médicale et de pathologie, le recrutement de professionnels, la formation de tous ses partenaires et permet de développer la participation à la recherche clinique et aux publications scientifiques, le tout 24 h sur 24 et 7 jours sur 7.

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Coronavirus

Coronavirus

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« Circulation importante du virus » au lycée Hessel lutôt épargné jusqu’ici par les foyers de contamination, Épernay connaît néanmoins, depuis la rentrée scolaire, une circulation importante du virus au sein d’un établissement, le lycée Stéphane-Hessel. Chaque semaine révèle son lot de cas positifs qui se concentrent sur les classes de BTS. Concernant la classe de BTS professions immobilières 2, celle-ci est fermée depuis le lundi 28 septembre et la découverte de six cas confirmés L'entrée du site Léon‐Bourgeois du lycée Stéphane‐Hessel. © l'Hebdo du Vendredi de contamination. Vingt-cinq élèves ont ainsi été placés à l’isolement depuis. Suite à une campagne de tests organisée par l’ARS sur environ 57 élèves des deux dortoirs de l’établissement, mercredi 30 septembre, huit nouveaux cas positifs supplémentaires ont pu être identifiés, selon la préfecture de la Marne. « Une telle situation atteste d’une circulation importante du virus », peut-on lire dans l'arrêté préfectoral qui prolonge la fermeture de la classe. L’accueil des élèves du BTS a donc à nouveau été suspendu jusqu’au dimanche 11 octobre inclus.

La contamination chez les plus de 65 ans en hausse près une accalmie qui aura duré moins d'une semaine, la recrudescence de l'épidémie de coronavirus se poursuit dans la Marne. Le département affiche de nouveau des indicateurs en fortes hausses sur une semaine. Selon les chiffres fournis par l'Agence régionale de santé du Grand Est, mercredi 7 octobre, le taux d'incidence (nombre total de Dans la Marne, le taux d'incidence chez les plus de 65 ans a nouveaux cas sur 7 jours glissants presque doublé en une semaine. © l'Hebdo du Vendredi pour 100 000 habitants) s'établit à 76,4, contre 67,8 une semaine plus tôt. Il est de 116,2 au niveau national. Avec 6,4 %, le taux de positivité (part de tests positifs obtenus sur le nombre total de tests réalisés) est lui aussi en hausse (5,3 % le 30 septembre). Mais c'est surtout la situation des plus de 65 ans qui inquiète. Le taux d'incidence de cette population la plus à risque face à la Covid-19 a presque doublé en sept jours, passant de 35,4 à 64,5 ! Sur cette seule donnée, la Marne remplit le critère de passage en zone d'alerte renforcée qui est de 50 cas pour 100 000 habitants, contre 150 cas pour la population globale.

EN BREF Le port du masque s'étend à Dormans...

...et à Dizy

Comme à Épernay, le maire de la commune de Dormans, Michel Courteaux, a pris un arrêté municipal rendant obligatoire le port du masque aux abords des établissements accueillant des enfants, jusqu’au vendredi 16 octobre. Les lieux concernés sont : l’école maternelle les Érables et l’élémentaire du Gault, les lundi, mardi, jeudi et vendredi ; le collège Claude-Nicolas-Ledoux, du lundi au vendredi ; la crèche multi-accueil Les Bouts d’choux, du lundi au vendredi ; le gymnase, du lundi au samedi. Pour les établissements scolaires, l’obligation porte uniquement sur les horaires d’arrivées et de sorties des élèves. Les contrevenants s’exposent à une contravention de deuxième classe de 35 €.

Par arrêté préfectoral, le port du masque est désormais obligatoire, jusqu’au vendredi 6 novembre, pour les personnes de 11 ans et plus, aux abords des établissements scolaires maternelle et élémentaire de Dizy, les jours de classe, dans un périmètre de 50 mètres autour des entrées et sorties. Cela concerne les périodes ou horaires d'entrée et de sortie des élèves, soit de 7 h à 9 h et de 11 h 30 à 12 h 30, de 13 h à 14 h et de 15 h 45 à 18 h 30.


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Agricuture

L'Assemblée dit « oui » aux néonicotinoïdes Mardi après-midi, les députés marnais ont voté pour la réintroduction, pendant 3 ans, des pesticides contenant des néonicotinoïdes. Selon eux, c'est un mal nécessaire pour lutter contre la jaunisse qui sévit dans les champs de betteraves du département et d’ailleurs.

L

a Marne est une terre de betteraves et les députés de notre département l’ont bien compris. Mardi après-midi, ils ont tous les cinq – Valérie Beauvais (LR), Aina Kuric (Agir ensemble), Éric Girardin (LREM), Lise Magnier (AE) et Charles de Courson (UDI) – voté en faveur du « projet de loi relatif aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire ». Un projet de loi qui ne comporte qu’un article unique, mais qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Celui-ci prévoit la possibilité d’accorder, pendant 3 ans, à des cultivateurs, des dérogations pour l’utilisation de pesticides contenant des néonicotinoïdes. Cet insecticide, mis en cause pour sa toxicité pour les abeilles et les insectes en général, les oiseaux, les sols et même pour l’homme, est interdit depuis le 1er septembre 2018. Pour justifier ce retour en arrière, le gouvernement et les 313 députés qui ont voté

Accusés d'être des tueurs d'insectes, les néonicotinoïdes servent néanmoins à combattre les pucerons qui s'attaquent aux betteraves. © l'Hebdo du Vendredi

pour ce projet de loi (158 voix contre, 56 abs- « C’est un constat qu’on a fait sur notre territentions) mettent en avant les attaques de pu- toire : la jaunisse est bien présente dans les cerons verts inédites que subissent les cultures champs de betteraves de la Marne », justifie de betteraves. L’insecte Aina Kuric, la députée en lui-même n’engendre Nocif pour les insectes, de la 2e circonscription, ancienne marcheuse pas vraiment de dégâts, les sols et l'humain restée dans la majorité à mais il transmet la jaula faveur de son rallienisse. Ainsi, la baisse des rendements pour la campagne sucrière ment au groupe de centre droit Agir ensemble. 2020 qui vient de débuter pourrait atteindre La députée de la Marne insiste sur le fait que 20 à 50 % selon les secteurs et les pertes fi- ce projet de loi est temporaire alors qu’en Eunancières sont déjà estimées à 77 M€. rope, onze pays ont déjà autorisé des déroga-

tions du même type. « La dérogation concerne exclusivement la betterave, c’est-à-dire 10 % des cultures françaises. Pour 90 % des autres cultures, l’utilisation des néonicotinoïdes reste interdite. On ne réintroduit pas les néonicotinoïdes dans l’agriculture française, assure Aina Kuric. Il n’y aura pas de pulvérisation, uniquement de l’enrobage, pendant 3 ans. On reconnaît que les néonicotinoïdes ne sont pas bons pour l’environnement, mais on ne peut pas tuer toute une filière. » Si les députés ont répondu aux demandes des agriculteurs, c’est parce que la France est le deuxième producteur mondial de sucre de betterave. Et le Grand Est représente près d’un quart de cette production tricolore. Et dans 3 ans ? Pour trouver des solutions alternatives, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) et l'Institut technique de la betterave (ITB) ont présenté un plan national de recherche et d’innovation pour trouver des solutions alternatives aux néonicotinoïdes. Celui-ci bénéficiera d’un financement public de 7 M€ sur 3 ans. « La dérogation est temporaire, car la recherche avance. On s’est donné suffisamment de temps et de moyens pour interdire définitivement, à terme, les néonicotinoïdes », promet la députée Aïna Kuric. En attendant, le pesticide a trois belles années devant lui.

Simon Ksiazenicki

Transport

Projet

A

rojet de longue haleine imaginé par la ville d’Épernay pour transformer l’ancienne friche SNCF en un tout nouvel espace de vie, le futur quartier des Berges de Marne doit se doter d’une passerelle aérienne qui le reliera à la gare d’Épernay. Cette étape est la plus avancée puisque l’architecte a déjà été choisi en mars 2020. Néanmoins, le projet de Rudy Riciotti a récemment dû être modifié. Dans son concours, la ville avait deLe quartier des Berges de Marne doit être aménagé d’ici mandé aux architectes que les dix ans. © l'Hebdo du Vendredi quais numéro 2 et 3 soient desservis par des ascenseurs, une demande validée par la SNCF. Or, quelques mois plus tard, la ville d’Épernay a dû abandonner cette idée. L'entreprise ferroviaire assure aujourd’hui que les quais sont trop anciens, étroits et limités pour imaginer l’installation d’ascenseurs. « On a de bonnes raisons de ne pas être satisfait de la SNCF qui a validé le projet pour nous sortir ensuite des règles ferroviaires qui rendent cette installation impossible. C’est un contretemps préjudiciable, mais le projet reste d’une grande limpidité », a expliqué le maire d’Épernay, Franck Leroy, lors du dernier Conseil municipal. De fait, la future passerelle ne desservira pas les quais qui seront accessibles uniquement par le passage souterrain existant. Celui-ci sera prochainement adapté aux personnes à mobilité réduite, étant donné que des travaux d’accessibilité de la gare sont prévus pour 2022. En effet, aujourd’hui, les fauteuils roulants sont encore obligés de traverser sur les passages en planches au milieu des voies…

Un contretemps pour la future passerelle de la gare

La SNCF satisfaite de son plan de relance l'arrêt quasi complet au printemps dernier en raison de l'épidémie de coronavirus, la SNCF s'est attelé durant l'été, avec la région Grand Est, à reconquérir les voyageurs. La compagnie ferroviaire a ainsi proposé pendant la période estivale plusieurs produits et tarifs plus attractifs qu'à l'accoutumée. Des initiatives qui ont permis, selon la SNCF, « de relancer le trafic et de faire découvrir à La SNCF revendique la vente de 215 000 billets à petits prix certains les atouts du transport durant l'été. © l'Hebdo du Vendredi ferroviaire ». Parmi les offres ayant le mieux fonctionné, les cartes Primo et Presto, qui donnent droit à des réductions toute l'année, se sont écoulées comme des petits pains avec près de 40 000 exemplaires vendus. Autre exemple significatif, le nombre de billets TER vendus à petits prix, soit à moins de 10 euros, qui se monte à 215 000 rien que dans le Grand Est. Joli succès également pour le Pass jeune TER France, qui pour 28 euros pas mois, a permis aux 12-25 ans de voyager librement sur l'ensemble du réseau TER français. 11 200 de ces pass ont trouvé preneur dans le Grand Est sur les 68 000 vendus sur tout le territoire national. Ce plan aurait aussi permis de séduire plus de 1 000 nouveaux abonnés. Hélas, l'été est bel et bien terminé et il faudra patienter jusqu'au début de l'hiver pour trouver une suite à ce plan estival. La SNCF promettant pour décembre, « de nouvelles offres attractives permettant aux clients de conforter leur choix du train pour leurs déplacements quotidiens. » Un peu plus d'un mois après la rentrée, le Grand Est et la SNCF peuvent déjà être satisfaits d'avoir retrouvé 75 % des clients d'avant la crise sanitaire (90 % chez les jeunes) dans les trains.

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Agriculture

Couple sézannais cherche testeurs pour ses pâtes Installés à Sézanne, Caroline Payen et Jean-Baptiste Vervy souhaitent lancer en 2021 leur propre gamme de pâtes, issue de l'exploitation familiale et d'une agriculture responsable. Ils lancent un appel aux citoyens pour les aider à élaborer leurs recettes.

B

aptisé « Papote » en clin d'œil aux liens qu'ils souhaitent tisser avec les consommateurs, le projet que portent Caroline Payen et Jean-Baptiste Vervy pourrait se concrétiser au printemps 2021. Elle a longtemps travaillé dans le marketing alimentaire, il reprenait il y a 13 ans l'exploitation familiale, à Sézanne. Ensemble, ils espèrent créer leur propre production de pâtes sèches tout en y associant le grand public. « On a aussi envie de communiquer sur les métiers de l'agriculture qui pâtissent trop souvent d'une mauvaise image », précise Jean-Baptiste. Depuis cinq ans, il développe dans ses champs des techniques d'agroécologie pour limiter le recours aux produits phytosanitaires et le travail du sol. « L'idée étant de stimuler les défenses naturelles des plantes grâce aux vertus biologiques de la terre. » En optant pour des couverts végétaux et le semis direct, par exemple. « Nous utilisons également des

Caroline et Jean‐Baptiste souhaitent co‐construire leurs recettes de pâtes avec les consommateurs. © Papote / DR

préparations à base de purin d'ortie et de d'hectares au blé dur pour les futures consoude, une plante médicinale, pour pré- gammes de pâtes. « La récolte s'est avérée très bonne cet été. On venir les maladies au printemps. Et nous asne fera pas des pâtes Près de 400 000 euros juste pour faire des socions d'autres cultures, comme les pâtes. On veut propod'investissement ser un produit de qualégumineuses. Elles atlité, d'un point de vue tirent les insectes grâce gustatif mais aussi nutritionnel. » Ce qui à leurs fleurs et protègent ainsi le colza. » Le céréalier consacre désormais une dizaine impose un procédé artisanal particulier, loin

du modèle industriel. Le couple confiera son blé à un meunier de la région pour le transformer en farine, puis il élaborera ses pâtes dans un laboratoire spécialement aménagé au cœur de l'ancienne ferme de l'exploitation, en redonnant au passage toutes ses lettres de noblesse à ce patrimoine bâti. « Les travaux débuteront d'ici quelques semaines. Grâce à cet outil, on pourra réaliser un séchage lent de 24 heures à température basse à l'issue de chaque production. L'objectif, à terme, c'est de sortir environ trente tonnes de pâtes par an. » Moyennant un investissement global de près de 400 000 euros. Et si l'appel au financement participatif lancé par les entrepreneurs devrait permettre de réunir 10 000 euros d'ici la fin du mois, il vise surtout à fédérer autour de la marque. « On a besoin de « pasta testeurs » pour co-construire avec eux les recettes, les formes des pâtes, le packaging, etc. On peut imaginer des pâtes aromatisées au citron ou à l'encre de seiche, mais on doit d'abord savoir si ça plaira aux gens. » Gageons qu'ils répondent présents.

Sonia Legendre 4 Infos : miimosa.com/fr/projects/lancons-lespates-eco-friendly

Semaine du goût

Menu 100 % bio pour les petits Rémois

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J.D

* Un repas 100% bio constitué de betteraves au vinaigre de cidre, de sauté de bœuf aux oignons et riz de Camargue, d'un fromage Vache qui rit et d'une poire.

SAMEDI 10 OCT.

20H30

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réparer un menu exclusivement bio pour 9 200 personnes, tel est l'immense challenge relevé par la cuisine centrale de Reims à l'occasion de la 31e semaine du goût. En effet, lundi 12 octobre, toutes les cantines de la ville serviront un repas*, qui de l'entrée au dessert, ne sera constitué que de produits issus de l'agriculture biologique et, qui plus est, en provenance quasi exclusivement de la région, principalement des Ardennes : « C'est un véritable défi, confie Laurent Coulmy, chef de la cuisine centrale et parrain de l'opération à Reims qui précise, que seul le riz Philippe Mille et Laurent Coulmy, ici en train de goûter le riz bio vient du sud de la France, de bio qui sera servi à 9 200 élèves de Reims, lundi 12 octobre. Camargue. » © l'Hebdo du Vendredi Sous le regard de Philippe Mille Un lourd travail débuté il y a plusieurs semaines déjà et qu'est venu observer, jeudi 8 octobre, Philippe Mille, le chef doublement étoilé du Domaine Les Crayères. « Avec Laurent, nous faisons le même métier et nous sommes tous les deux attachés à la provenance des produits que nous utilisons, note Philippe Mille, mais lui doit préparer des menus pour plus de 9 000 couverts à la journée contre 400 pour moi et c'est bien plus compliqué et très intéressant, d'autant plus que Laurent et ses équipes ont pour mission d'éduquer au goût et à l'importance d'une nourriture équilibrée nos enfants qui seront demain les clients des restaurateurs. » Des mots qui traduisent le respect mutuel que se vouent les deux hommes. D'ailleurs, les deux chefs ont promis de se revoir très bientôt, mais cette fois dans la cuisine du restaurant étoilé.


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Sport

Huit sites rémois retenus pour les JO de 2024

Focus sur les métiers de l'uniforme L'Onisep organise son premier « Mercredi avenir » de la saison sur le thème des métiers de l'uniforme. Il se déroulera le mercredi 14 octobre, de 16 h à 18 h, à l'atelier Canopé 51, situé au 17, boulevard de la Paix à Reims. Réservation conseillée au 03 26 40 32 63. Infos : www.onisep.fr

La liste officielle des 619 sites retenus pour accueillir les centres de préparation aux Jeux olympiques 2024 a été dévoilée. Reims place huit de ses équipements parmi les 619 retenus.

Neoma dans le top 5 France selon le Financial Times

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epuis lundi, on connaît les sites susceptibles d'accueillir des délégations sportives étrangères dans le cadre de leur préparation aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le comité d'organisation a en effet communiqué la liste des centres de préparation,« véritable base arrière, permettant aux athlètes de s’imprégner de l’ambiance du pays hôte et de se projeter dans l’aventure des Jeux trois ans à l’avance, les Centres de préparation aux Jeux jouent un rôle déterminant dans la préparation des performances sportives ». Au total, celle liste rassemble 619 sites, tous labellisés Terres de Jeux 2024, dont huit se trouvent dans la cité des sacres : l’UCPA Sport Station Grand Reims (natation et water-polo), le complexe René-Tys (badminton, basketball, basketball fauteuil, boxe, escrime, gymnastique artistique et rythmique, handball, judo, lutte, taekwondo et tennis de table), le Creps (athlétisme, escrime et judo), le gymnase GéoAndré (cyclisme sur route), le stade GeorgeHébert (athlétisme), le stade Auguste-Delaune

EN BREF

Parmi les sites retenus figure la future Arena dont la livraison est espérée fin 2021. © l'Hebdo du Vendredi

(football), le stade Louis-Blériot (football) et délégations étrangères. En effet, celle-ci se la Reims Arena (basketball et basketball fau- verra mise à la disposition des 206 comités nationaux olympiques teuil). « C’est la reconnaissance de la et des 182 comités Les délégations feront nationaux paralymqualité de nos équileur choix à partir de 2021 piques dans le coupements sportifs, de rant du premier l’engagement des clubs rémois et de la politique sportive de la trimestre 2021, ce sont bien ces derniers qui ville de Reims », s'est félicité Arnaud Robinet, choisiront ensuite les lieux les plus adaptés pour leurs équipes. maire de Reims. Reste que figurer dans cette liste des Centres J.D de préparation n'assure en rien de la venue des

Fin septembre, le Financial Times, quotidien britannique économique de référence en Europe, a publié son traditionnel classement « Masters in Management 2020 ». Neoma Business School y occupe le 28e rang, parmi 90 institutions répartis dans le monde entier, soit une progression de 15 places par rapport à l'an dernier (43e rang en 2019).

Bientôt deux terrains de baseball à Reims Site accueillant à Reims le plus de terrains de football, les Églantines seront prochainement dotées aussi de deux terrains de baseball. La ville aménage un terrain en terre battue, comme aux États-Unis, pour les seniors, et un autre en terre battue et gazon cette fois, pour les juniors. La fin du chantier est attendue en novembre.


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Sport

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Football L1

Croire aux lendemains qui chantent Après le bon point ramené de chez le leader rennais, dimanche dernier, le Stade de Reims goûte à la trêve internationale. Toujours 19e, le club champenois conserve néanmoins quelques certitudes.

Ensuite, ses partenaires devraient revenir au compte-gouttes durant toute la semaine suivante. Pas l'idéal pour préparer un match face à un adversaire qui connaît lui aussi un début de saison délicat, Lorient (17e), que les Rémois recevront samedi 17 octobre. Une rencontre déjà décisive compte tenu de l'état de forme des deux équipes.

Simon Ksiazenicki

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n point peut parfois changer beaucoup de choses. En arrachant le match nul (2-2), dimanche dernier, à Rennes, solide leader du championnat, les Rémois ont retrouvé une confiance que l'on croyait perdue après quatre défaites consécutives en championnat. Certes, le Stade de Reims est toujours cloué à la 19e place, avec seulement deux unités, mais la performance réalisée en Bretagne a redonné le sourire à tout un groupe. « Compte tenu de notre début de saison, venir prendre un point chez le leader, c'est très valorisant. Tout le monde, surtout les joueurs, voulait casser cette spirale de quatre défaites d'affilée et montrer aussi un autre visage après l'élimination en Coupe d'Europe, a commenté David Guion, en conférence de presse, à l’issue de la rencontre. La confiance revient, ce qui j'espère, amènera aussi plus de justesse technique. J'ai trouvé en tout cas sur ce match que l'équipe avait retrouvé des certitudes. »

Mercato : les attaquants sont restés

Annoncé sur le départ, l’attaquant grec Anastasios Donis est finalement resté en Champagne. © l'Hebdo du Vendredi

Un résultat positif sur lequel le technicien rémois pourra s'appuyer lors de ses prochaines journées d'entraînement, qui seront néanmoins fortement perturbées par la trêve internationale. En recrutant des éléments talentueux, et notamment plusieurs internationaux espoirs, le Stade de Reims se retrouve désormais en effectif réduit lorsque ses joueurs sont convoqués par leur sélection. Ce sont ainsi pas moins de 14 Rémois qui participeront prochainement à des amicaux,

des rencontres qualificatives pour l'Euro, des matches de Ligue des Nations et des qualificatifs pour l'Euro U21. De quoi fatiguer quelques organismes et sans doute engendrer quelques blessures… En revanche, cette trêve internationale permettra au milieu malien Moussa Doumbia, éloigné des terrains depuis le mois de juin après avoir été opéré de la clavicule, de disputer une rencontre avec la réserve rémoise, ce samedi 10 octobre, face à celle du RC Lens.

Basket-ball - Jeep Elite

EN BREF

Le Champagne Basket défie Nanterre

Football : les Rémoises doivent confirmer

Après avoir rivalisé avec Lyon- Villeurbanne, Châlons-Reims reçoit, samedi soir, un autre redoutable adversaire : le Nanterre de Pascal Donnadieu.

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ne nouvelle fois au repos forcé, le Champagne Basket a eu une semaine complète pour préparer la réception de Nanterre. Pas à cause de la Covid-19, qui avait obligé le report de son match face au Portel lors de la première journée, mais en raison des performances sur le front européen de son adversaire. Cédric Heitz et ses joueurs auraient en effet dû jouer mardi 6 octobre leur match comptant pour la 3e journée de championnat en Bourgogne. Un calendrier cependant impossible à respecter, car Dijon a enchainé trois rencontres dans le cadre de la phase finale de la Basketball Champions League, dont le dernier, joué et gagné dimanche 4 octobre. Châlons-Reims, qui jouera son match en retard au Portel le 21 octobre, devrait finalement se rendre sur le parquet dijonnais le 27 octobre. C'est donc avec une seule opposition en Jeep Elite dans les jambes, perdue face à l'ASVEL (73-85), que l'union marnaise s’apprête à recevoir l'excellente Après avoir bien résisté face à l'ASVEL, formation de Nanterre, samedi 10 octobre à Châlons. Tou- Jalen Adams et ses coéquipiers reçoivent jours dirigée par son coach emblématique, Pascal Donnadieu, la toujours spectaculaire équipe de Nan‐ cette équipe possède cette année encore un jeu spectaculaire terre. © l'Hebdo du Vendredi et à haut risque. Battue d'entrée par Bourg-en-Bresse (82-95), valeur montante de Jeep Elite, Nanterre a su réagir dans l'antre de Limoges (85-76). Parallèlement, en Eurocup, elle a vaincu les Slovènes de l'Olympija (80-76) mais a perdu, mercredi 7 octobre, chez les Espagnoles de Gran Canaria (94-82). Pour cette partie, Cédric Heitz devrait pouvoir compter sur un effectif plus riche que lors de la venue de l'ASVEL grâce au retour de l'expérimenté intérieur Ekene Ibekwe. En revanche, l'Américain Travis Leslie était, lui, toujours positif à la Covid-19 à l'issue des tests réalisés en milieu de semaine.

J.D

4 Châlons-Reims - Nanterre, samedi 10 octobre, à 20 h, Palais des sports Pierre de Coubertin à Châlons.

À quelques jours de la clôture du mercato, l'entraîneur rémois David Guion espérait encore l'arrivée d'un défenseur et le départ d'un élément offensif dans un secteur de jeu embouteillé (neuf joueurs). Boulaye Dia ou Anastasios Donis, pour des raisons différentes, semblaient sur le départ. Las, le coach champenois n'a finalement vu aucun de ses souhaits réalisés. Avant la fermeture du marché des transferts, lundi 5 octobre à minuit, deux éléments sont venus renforcer le club mais ils évolueront avec le groupe Pro 2, la réserve rémoise. Il s'agit de l'international U19 Alexis Flips, ancien ailier de Lille, et du milieu sénégalais Dion Lopy, également international chez les jeunes, arrivé en provenance de l'Oslo football academy (Sénégal). A contrario, le Stade de Reims a perdu l'expérimenté Tristan Dingomé, qui est retourné à Troyes (L2). Le milieu n'avait disputé que 19 minutes cette saison.

Victorieuses le week-end dernier d’une rencontre importante face à un candidat au maintien, le GPSO 92 Issy (7-1), les joueuses du Stade de Reims (10es) ont un nouveau match décisif à jouer, ce samedi 10 octobre, à 14 h 30, face au Havre (8e), à l'occasion de la 6e journée de Division 1. Une semaine après leur large victoire, les Rémoises devront confirmer, à l’extérieur, en affrontant à nouveau un promu.

Footgolf : les 27e et 28e journées de championnat à Bezannes Le golf de Reims-Bezannes (15, rue Louis-Victor de Broglie) accueillera les 27e et 28e journées du championnat de footgolf, les samedi 10 et dimanche 11 octobre. Plus de 100 participants sont attendus pour ces deux étapes qui permettront de récolter des points pour le classement général, en simple et en dou-

ble, en vue de la course à la finale du championnat national qui se tiendra à Nice les 14 et 15 novembre. Le Reims Champagne crew footgolf, champion en titre et actuel leader au classement par équipes, présentera 15 joueurs. À partir de 8 h 30. Infos : footgolf-france.fr

Basket-ball : les Pétillantes deux fois à René-Tys en quatre jours ! Alors que les féminines du Champagne Basket n'ont pas manqué leur entrée sur le parquet de Calais (victoire 87-66), elles recevront, samedi 10 octobre, leurs homologues de Rezé, qui restent sur une défaite à domicile face à Chartres (57-65). Le calendrier ayant été chamboulé par la crise sanitaire, les Rémoises joueront encore sur le parquet de René-Tys, dès le mardi 13 octobre. Ce sera cette fois face à Toulouse, un match initialement programmé lors de la toute première journée.

Coupe de France : réception de Saint-Quentin, mardi à Châlons Vainqueur de Kaysersberg (N1) au premier tour, le Champagne Basket affrontera en 32e de finale Saint-Quentin (Pro B), mardi 13 octobre, à partir de 20 h, sur le parquet du Palais des sports Pierre de Coubertin de Châlons.


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Sorties

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Théâtre - La Comète

Exposition – Office de tourisme

L'épopée du foot féminin sur les planches

Monstres et fantaisies

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crite et mise en scène par Pauline Bureau, de la compagnie La part des anges, la pièce « Féminines » est un joyeux mélange de théâtre et d'histoire(s) vraie(s). Grâce aux différents témoignages recueillis, elle retrace l'épopée des onze Françaises qui ont remporté la première Coupe du monde de football féminin, en 1978. Surtout, elle croise les parcours, les doutes, les joies de ces sportives engagées et place sous les feux des projecteurs leur évolution peu médiatisée, qui marquera pourtant un Avec sincérité et humour, Pauline Bureau et sa compagnie tournant décisif dans l'histoire du retracent l'épopée de l'équipe nationale de football féminin. © Simon Gosselin ballon rond. Au commencement, dans les années 60, il ne s'agissait que de relever un défi loufoque lancé par le journal l'Union à l'occasion de sa kermesse annuelle : créer un tournoi de foot destiné aux femmes. La belle idée. Très vite, elles décident de faire de cette blague l'aventure de leur vie et fondent l'équipe qui portera les couleurs de l'Hexagone à l'international. C'est d'ailleurs, bien au-delà de la compétition, l'esprit du collectif et du partage que ce spectacle donne à voir. Le tout porté avec humour et ponctué de jolis pieds de nez aux clichés.

Sonia Legendre 4 Féminines, lundi 12 et mardi 13 octobre à 20 h 30 à la Comète. Tarifs : de 6 à 24 euros. Infos : 03 26 69 50 99, la-comete.fr.

Cinéma MEGA CGR MAJESTIC 2 Rue A. Fresnel - Châlons

30 JOURS MAX

Dim : 15h45 ANTEBELLUM

Mer, Lun : 16h00 | 19h45 Jeu, Dim : 17h40 | 19h50 Ven : 17h40 | 19h50 | 22h00 Sam : 15h50 | 19h50 | 22h00 Mar : 19h50 BIGFOOT FAMILY

Mer, Sam : 14h00 | 15h50 Dim : 14h00 | 16h00 BLACKBIRD

Mer, Dim : 13h50 Jeu, Ven, Mar : 17h50 Sam : 13h50 | 20h00 Lun : 13h50 | 15h50 BOUTCHOU

Mer : 16h00 | 20h00 Jeu, Mar : 20h00 Ven : 17h45 | 20h00 Sam : 14h00 | 18h00 | 20h00 Dim : 11h15 | 16h00 | 20h00 Lun : 14h00 | 16h00 | 20h00 J’IRAI MOURIR DANS LES CARPATES

Mer, Lun : 17h50 Jeu : 18h00 Ven : 17h50 | 21h50 Sam : 21h50 Dim : 13h45 LA DARONNE

Mer : 13h40 Jeu, Dim, Mar : 17h50 Ven, Sam : 17h50 | 22h00 Lun : 16h00 | 17h50

Sam : 16h00 | 18h00 Dim : 11h00 | 13h50 LUPIN III : THE FIRST

Mer : 13h50 | 15h50 | 19h45 Jeu, Ven, Mar : 17h50 | 19h45 Sam : 13h50 | 15h50 | 17h50 | 19h45 Dim : 11h00 | 13h50 | 15h50 | 17h50 Lun : 15h50 | 19h45 MON COUSIN

Mer : 15h40 | 17h50 | 20h00 Jeu, Mar : 17h50 | 20h00 Ven : 17h50 | 20h00 | 22h10 Sam : 13h40 | 15h50 | 20h00 | 22h10 Dim : 11h00 | 15h50 | 18h00 | 20h10 Lun : 13h45 | 17h50 | 20h00 MON GRAND-PERE ET MOI

Mer, Lun : 13h40 | 15h45 | 20h00 Jeu, Ven, Mar : 18h00 | 20h00 Sam : 13h50 | 15h50 | 20h00 Dim : 11h00 | 13h50 | 15h50 | 20h00 PARENTS D’ELEVES

Mer, Sam, Lun : 14h00 | 16h00 | 19h50 Jeu, Ven, Mar : 17h50 | 19h50 Dim : 11h15 | 14h00 | 16h00 | 19h50 RELIC

Mer : 13h45 | 17h50 | 19h50 Jeu, Ven : 19h50 Sam, Lun : 13h45 | 19h50 Dim : 16h00 | 19h50 Mar : 18h00 | 20h00 TENET - VO

Mar : 19h30

Mer : 17h50 | 20h00 Jeu, Mar : 20h00 Ven : 20h00 | 21h50 Sam : 17h50 | 21h50 Dim : 11h00 | 20h00 Lun : 13h45 | 17h50 | 20h00

TENET

Sam : 18h00 Dim : 11h15 | 14h00

Mer, Lun : 13h30 | 16h30 | 19h30 Jeu : 19h30 Ven : 19h30 | 21h45 Sam : 13h30 | 16h30 | 19h30 | 21h45 Dim : 10h50 | 13h30 | 16h30 | 19h30

LES NOUVEAUX MUTANTS

UN PAYS QUI SE TIENT SAGE

Ven : 21h50 Sam : 18h00 | 21h50 Dim : 18h00 | 20h00 Mar : 17h50

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n 2001, un « petit nouveau » rejoignait le vivier des acteurs culturels châlonnais : le collectif Ô Z’arts Citoyens, né pour rassembler et valoriser les talents d'ici, débutants comme avertis. Depuis, ces artistes évoluent ensemble, tout en accueillant régulièrement d'autres membres dans leur groupe. Et si l'année 2020 a contrarié la fréquence de leurs ateliers, elle s'est aussi avérée très inspirante à en juger les œuvres qu'ils dévoilent aujourd'hui à l'Office de tourisme. Avec leurs propres regards, leurs sensibilités et les conseils avisés du peintre Laurent Navarre, ils ont travaillé sur les univers fantastiques de Jérôme Bosch et Odilon Redon. Résultat, environ 25 créations – peintures, compositions mixtes et autres arts plastiques – alternent entre voyages oniriques ou représentations ésotériques dans des styles complètement différents, mais tous surprenants. Certains partagent leur vision effrayante des bons vieux monstres du placard, quand d'autres leur font incarner des maux de la société tels que l'ubérisation ou les dégâts causés par l'homme sur l'environnement. Araignées, diablotins, souris, et même poissons-volants (!) : qu'elles soient perçues comme plutôt sympas ou carrément méchantes, ces créatures illustrent l'imagination débordante du collectif et la façon dont il a su s'imprégner de l'œuvre de Bosch et de Redon. Bel hommage.

S.L

LES TROLLS 2 TOURNEE MONDIALE

LE BONHEUR DES UNS...

LES BLAGUES DE TOTO

Monstres gentils et créatures inquiétantes cohabitent dans l'exposition du collectif. © l'Hebdo du Vendredi

Mer, Sam, Dim, Lun : 18h00

4 10e exposition du collectif Ô Z’arts Citoyens, jusqu'au 17 octobre à l'Office de tourisme. Entrée libre.

EN BREF La Société chorale en concert à Saint-Loup La Société chorale de Châlons et l'Orchestre de Paul Kuentz proposent un concert en l'église Saint-Loup ce dimanche 11 octobre à 17 h. Musiciens et solistes rendront hommage à des compositeurs de renom tels que Bach, Caccini ou encore Haendel. Tarif : de 16 à 20 euros (gratuit pour les moins de 12 ans). Billetterie à l'Office de tourisme (quai des Arts) et sur place le jour J (à partir de 16 h). Infos : 03 26 65 17 89.

7 000 ouvrages en vente à Fagnières Pour sa prochaine vente de livres d'occasion, l'association Lire et délires en stock déballera l'intégralité de son stock. Soit environ 7 000 ouvrages à petits prix (0,50 euro le livre de poche et 1 euro le grand format) dans des genres très variés : romans, polars, science-fiction, documentaires, jeunesse, etc. Hormis les encyclopédies, les dons sont également les bienvenus à condition d'être placés dans des sacs en papier ou de petits cartons. Rendez-vous ce samedi 10 octobre de 10 h à 18 h à la salle Jean Gabin de Fagnières (place des Collines). Port du masque obligatoire, entrée régulée pour limiter le nombre de participants simultanés. Contact : bouquineriesolidaire@gmail.com.

Sortie de résidence au Temps des Cerises À la suite d’une semaine de résidence sous le chapiteau du Temps des Cerises (30, rue de la Cerisaie à Reims), le collectif Toter Winkle présente une étape de travail de son prochain spectacle « La Chaise », ce vendredi 9 octobre à 19 h 30, suivi d’un temps d’échange avec l’équipe. Information et réservation : 03 26 86 05 72 ou jonglissimo.trac@free.fr


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Cirque et théâtre - Châlons

Oraison, ou l'espoir d'un monde meilleur Associée au Palc, la compagnie Rasposo accueille le public sous son chapiteau pour partager avec lui sa dernière création, Oraison. Un fascinant mélange de cirque, de musique et de théâtre pour renouer avec le spectacle vivant en ces temps tourmentés.

blic. En piste, les tableaux métaphoriques se succèdent, la musique jouée en live, le chant et les instruments explorés – guitare électrique et orgue de Barbarie notamment – offrent une ambiance rythmique atypique, et les jeux lumineux embarquent les spectateurs dans des voyages tantôt poétiques, tantôt mystiques. « Nous développons aussi le personnage du clown blanc et sa présence fantomatique. Comme s'il était le sauveur du monde face à ce chaos. » Mais contrairement à sa définition première, Oraison n'a rien de funèbre. « C'est une prière, et même une prise de parole, éclaire Marie. On propose toute une lecture sur le cirque de divertissement et son avenir un peu trop commercial à notre sens. Une façon, peut-être, de rallumer nos lumières intellectuelles dans un monde perturbé, voire apocalyptique. » Expérience intense en perspective...

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l est grand temps de rallumer les étoiles ». Cette phrase, empruntée au poète Apollinaire par Marie Molliens, directrice artistique de la compagnie Rasposo, illustre joliment la résilience du monde culturel dans le contexte qu'on connaît. « Nous avons pu partir en Italie fin août et notre tournée d'automne continue, explique-t-elle. On revit. On sait pourquoi on fait ce métier. Il y a toujours des gens, des structures comme le Palc, qui croient en la nécessité absolue de la culture. Alors qu'il est beaucoup plus simple d'annuler une représentation, eux résistent. C'est très important pour nous et pour le public, dont on sent un véritable besoin de retour au spectacle vivant. » Ironie du hasard, la création écrite, mise en scène et en lumière par ses soins l'an passé fait complètement écho à la situation socio-sanitaire d'aujourd'hui. « Oraison est un spectacle prémonitoire, assez étrange et mystérieux. Lorsque je l'ai conçu, je sentais comme un

La compagnie Rasposo dévoile une nouvelle création poétique et mystique au cœur de son chapiteau forain, à Châlons. © Ryo Ichii

chaos mondial à venir, même si je ne l'identi- Quick alias « Zaza »... lanceuse de couteaux. fiais pas forcément comme quelque chose de « Je cherchais un geste de cirque très puissant dans sa connotation à la sanitaire. A l'époque, je faisais du fil avec un mort. » Bien vu... Cirque forain et masque pour parler de la Autre parti pris, à l'image approche intimiste pollution. C'est devenu un de la compagnie : mêler le cirque traditionnel au objet du quotidien. » Imaginé en solo au commencement, ce spectacle cirque contemporain en y intégrant une apréunit finalement trois artistes et interprètes à proche théâtrale, résolument intimiste. Et le ses côtés : le jongleur Robin Auneau, la mu- chapiteau forain spécialement acquis pour sicienne Françoise Pierret ainsi que Nathalie cette création ajoute à la proximité avec le pu-

Sonia Legendre 4 Oraison, par la compagnie Rasposo, vendredi 9 et samedi 10 octobre à 20 h 30, dimanche 11 octobre à 17 h, grand Jard, Châlons. Tarifs : de 5 à 14 euros (conseillé à partir de 8 ans). Infos : 03 26 65 90 06, billetterie@lepalc.fr, lepalc.fr.

Loisirs L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Le secteur affectif ne sera pas celui qui sera le plus en avant, mais il ne vous en réserve pas moins de satisfactions. Au bout du compte, l’amour vous donnera des ailes…

La voie devant vous est désormais dégagée et le temps de la reconstruction s’ouvrira devant vous. Quelque peu laborieuse encore au début, elle pourrait évoluer rapidement.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Le changement est au programme et c’est à pas mesurés qu’il faudra avancer, et clôturer certaines affaires. Cela vous ouvrira le champ de futurs développements.

La semaine vous donnera des occasions de vous distraire, mais cela pourrait facilement s’entendre aussi dans le mauvais sens du terme, s’agissant de gestion et de finances…

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Votre signe sera le plus favorisé de la semaine et vous permettra de réaliser de beaux exploits. Mais ne laissez pas trop de soucis en suspens : ils pourraient vous rattraper.

Les difficultés ont renforcé votre résistance et rien (ou presque !) ne semble en mesure de vous atteindre. Vous bénéficierez d’appuis dans les moments où vous en aurez besoin.

CANCER du 22.06 au 22.07 Un peu comme si vous deviez ronger votre frein ou que de nombreuses questions en suspens avaient tendance à vous rattraper, la semaine vous incitera à reculer pour mieux sauter !

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

LION du 23.07 au 22.08 Aujourd’hui, la question de votre vocation se posera de façon assez aiguë et vous aurez donc intérêt à vous concentrer plutôt qu’à vous disperser : un défi d’envergure pour votre signe !

VIERGE du 23.08 au 22.09 Une semaine de challenge et d’action : vous aviez besoin de nouveaux repères. Ce sera comme un levier qui se débloquera enfin et vous pourrez ainsi à nouveau aller de l’avant !

Une belle intensité sera au rendez-vous au cours de cette semaine, qui devrait d’ailleurs se confirmer au fil du temps. Que ce soit en amour ou au travail, donnez-vous sans compter.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Vous ne manquerez pas de rigueur et de discipline dans vos entreprises, mais veilliez à ne pas adopter une attitude trop austère, qui finirait par exclure les moindres plaisirs !

POISSONS du 20.02 au 20.03 Une semaine relativement calme, mais certaines questions fondamentales devraient commencer à se profiler : dans cette perspective, des réorganisations semblent s’imposer.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

13° 16°

8° 12°

Lundi

5° 11°

7° 12°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Coup de pouce « Thermostat avec régulation performante » Un nouveau dispositif intitulé « Thermostat avec régulation performante » est applicable depuis le 25 juin 2020 et jusqu’au 31 décembre 2021. Il vise à stimuler l'usage par les propriétaires ou gestionnaires de logements, des dispositifs de pilotage des consommations d'énergie. Les bénéficiaires sont, selon les cas, des ménages propriétaires de logements, des organismes d'habitations à loyers modérés ou d'autres gestionnaires de logements. Les logements doivent être équipés d'un système de chauffage individuel. Les primes sont versées par les signataires de la charte « Coup de pouce Thermostat avec régulation performante », principalement les vendeurs d'énergie et leurs délégataires. Le montant de la prime unique s’élève à 150 € par logement, quels que soient le type de bénéficiaire et la zone climatique. Infos : ecologie.gouv.fr CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com



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