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Le marché de Noël se prépare

Solidarité Un chalet associatif pour les enfants en difficulté

C'est une initiative née en 2019 et qui se développera encore cette année. Laurent Leveugle, gérant du restaurant Le Chaudron Savoyard en centre-ville, s'associe au Kiwanis club de Châlons pour récolter des fonds au profit des enfants en difficulté. « Qu'ils soient défavorisés ou malades, précise Xavier Flot, le président des Kiwanis. On réalise déjà plusieurs actions dans l'année pour les aider, ainsi que leurs familles. » Dès le 26 novembre et jusqu'à la fin du marché de Noël, un chalet mis à disposition par la mairie accueillera des dégustations, des ventes d'objets artisanaux et des animations en tout genre, avec l'aide bénévole d'associations locales et de citoyens. Le tout dans un esprit convivial et solidaire. « Nous prévoyons des toasts chauds et des tartines fromagères cuisinées au restaurant, illustre Laurent Leveugle. Mamie Gaufrette proposera ses fameuses gaufres. L'ASPTT football de Châlons et le Saint-Memmie olympique football féminin ont également répondu présents. » Si le concept permettra aux structures sportives et caritatives de se faire connaître et de valoriser leurs projets, il vise aussi à créer du lien entre celles qui oeuvrent pour l'enfance. « Au fil des rencontres et des échanges qui s'ouvriront grâce au chalet, on repérera peutêtre des personnes qui ont besoin d'être accompagnées », espère Xavier Flot. Les volontaires souhaitant rejoindre l'aventure peuvent prendre contact avec les organisateurs devant le cabanon, rue des Poissonniers.

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Le Chaudron Savoyard et le Kiwanis Club s'associent pour la bonne cause pendant le marché de Noël. © l'Hebdo du Vendredi

Sonia Legendre

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Développement durable L'énergie pour tous au cœur des débats

Le Festival des solidarités - Festisol pour les intimes – fera écho cette année à l'un des objectifs de développement durable des Nations unies : l'énergie durable et abordable pour tous. A Châlons, les douze associations qui constituent le collectif Cités en Champagne pour la solidarité internationale relayeront l'événement ce week-end à l'abbaye de Vinetz, puis le 27 novembre à la Cantine du 111. Avec un leitmotiv : sensibiliser le plus grand nombre à cette thématique. Et plus globalement, à l'importance de l'engagement citoyen et associatif pour lutLes associations du collectif pour la solidarité internationale ani‐meront plusieurs stands pendant le festival. © l'Hebdo du Vendredi ter contre le changement climatique. En ouverture de ce temps fort, une table-ronde réunira l'ONG Electriciens sans frontières et Lagazel, un fabriquant de lampes solaires à destination de l'Afrique. « Nous proposerons aussi un débat autour du film « Nourrir le changement » de Camille Motocchio, détaille Martine Coutier, la présidente du collectif. L'occasion d'aborder les innovations paysannes dans le monde. Le fameux jour du dépassement mondial se situait fin juillet l'an passé. Il y a urgence. » D'autres rendez-vous ponctueront le festival : une rencontre inter-jumelages, des ateliers créatifs à base de matériaux recyclés, des stands animés par les associations du collectif ou encore la projection du documentaire « Malaka », réalisé au Congo par Emmanuel Gras. « Il raconte le quotidien d'un charbonnier dans ce pays. C'est également une façon de nous interroger sur l'avenir de la planète et la surconsommation énergétique qui est la nôtre. » Pour changer les choses, à notre échelle.

4 Festival des solidarités, samedi 20 et dimanche 21 novembre de 14 h à 18 h, abbaye de Vinetz. Entrée libre. Ciné-débat, repas multiculturel et concert samedi 27 novembre à partir de 17 h 30 à la Cantine du 111 (participation de 15 euros pour le repas, sur réservation au 06 03 59 35 38) Programme complet sur la page Facebook « collectifchalons51SSI ». Contact : chalons.solidar.internationale@gmail.com.

Marché de Noël Les premiers chalets se construisent à Châlons

Si les motifs lumineux ont fait leur apparition il y a déjà plusieurs semaines dans les rues de Châlons, les chalets du marché de Noël commencent à se construire depuis ce lundi au centre-ville. Les agents municipaux en installeront une cinquantaine au total, de la place Foch à la rue de Marne (côté Galerie de l'hôtel de ville), en passant par les rues des Poissonniers et des Fripiers ou la place de la République. A retrouver également en cette période de fin d'année : le théâtre du Père Noël, les spectacles jeune public de Goloso et Yara Lune, la patinoire, le Carillon de lumière, les déambulations et bien d'autres animations. Lancement des festivités le 26 novembre.

L'installation du marché de Noël a débuté au centre‐ville de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Commerce Les antiquités Pierrejean déménagent

Historiquement implantés rue Gobet-Boisselle, Maguy et Patrick Pierrejean cohabitaient depuis début octobre avec les travaux engagés devant l'église SaintAlpin. Mais l'accès restreint à leur boutique d'antiquités depuis la rue des Lombards a rapidement pesé sur leur activité. « Nous n'avions presque plus de passage, déplorent-ils. On a anticipé en demandant à la mairie, il y a quatre mois, si elle pouvait nous louer une autre cellule vide. Elle a d'abord proposé la boutique éphémère, à côté du chantier, mais on aurait manqué de place. » Après une semaine intense de déménagement, les voici donc établis dans l'ancienne cellule de Sapman, à l'angle des rues Lochet et des Poissonniers. Et ce, moyennant un loyer de 1 200 euros pour trois mois. « Il a fallu transporter puis réagencer une centaine de cartons rien que pour les bibelots, sans compter tout le mobilier. On dispose d'environ 200 m2, le double de notre magasin. Ça permet de mieux valoriser nos collections, avec une belle visibilité en cœur de ville. Certaines personnes nous découvrent ! » Ce nouvel écrin se dotera prochainement des décorations de Noël installées tous les ans par le couple, qui espère prolonger son bail. « Les travaux dureront jusque fin 2022 dans notre rue. » Seul bémol, la boutique en question, rachetée par la municipalité, fait l'objet d'un appel à projets pour y accueillir, après la mi-février, un ou plusieurs commerces en priorisant l'équipement multi-marque de la personne. Le cahier des charges fixe le loyer mensuel à 2 400 euros. De quoi peut-être décourager certains candidats dans le contexte actuel, sauf à ce qu'ils se réunissent pour partager les frais...

Les antiquités Pierrejean sont joliment valorisées dans leur nouvelle boutique, au centre‐ville. © l'Hebdo du Vendredi

Sonia Legendre

Distinction Un Marnais doublement primé pour la solidarité rurale

Né en 1993, le prix régional des solidarités rurales récompense les initiatives qui visent à redynamiser nos campagnes et à apporter de nouveaux services aux habitants. Le palmarès 2021 du Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional) et de ses partenaires réunit cinq lauréats du Grand Est dont un Marnais, Benoît Jacquinet. Co-gérant de l'Auberge des Moissons avec ses sœurs à Matougues, il a également lancé, fin 2019, Le Fournil des Moissons. Cet établissement labellisé « Boulanger de France » lui a valu deux prix spéciaux de 7 000 euros chacun, respectivement financés par le groupe La Poste et la Foire de Châlons.

Le créateur du Fournil des Moissons, Benoît Jacquinet, distingué pour son initiative en milieu rural. © l'Hebdo du Vendredi

Service public La Poste Cathédrale retrouve sa boîte aux lettres

Il aura fallu attendre six ans pour que La Poste Cathédrale soit de nouveau dotée d'une boîte aux lettres extérieure. Après plusieurs mobilisations visant à interpeller les acteurs locaux et le grand public sur ce sujet, la section châlonnaise du Parti communiste français inaugurait, samedi dernier, l'équipement tant attendu. Pour rappel, depuis 2015, les usagers ne pouvaient plus poster leur courrier en dehors des horaires d'ouverture de l'agence. C'est chose réglée. Plus globalement, les militants dénoncent la paupérisation des services publics dans la ville-préfecture et réclament la réouverture de tous les bureaux de poste supprimés ces dernières années. Un vœu pieux ?

Les usagers peuvent de nouveau poster leur courrier lorsque le bureau Cathédrale est fermé. © l'Hebdo du Vendredi

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