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Législatives 2022 Ces candidats marnais qui ont joué le jeu de La fresque du climat

Répondant à l'appel de l'association La fresque du climat, 16 candidats au poste de député ont participé, mercredi, à un atelier permettant de mieux comprendre les causes et conséquences du dérèglement climatique.

Mercredi 1er juin, la délégation départementale de l'association nationale La fresque du climat organisait, à Reims et Châlons, deux ateliers autour du jeu éponyme, basé sur le rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), à destination des candidats marnais aux législatives. Sur 49 prétendants, seuls 16 ont répondu présents. « Au-delà du nombre, la bonne surprise, c'est que tous les bords politiques sont représentés, ce qui est rarement le cas », souligne Catherine Stein, ingénieur de métier et bénévole dans la Marne pour La Fresque du climat. En effet, depuis le 23 mai et une première du côté de Bordeaux, ce type de rendez-vous se multiplie un peu partout en France. « Les enjeux climatiques ont des conséquences économiques, sociales, sanitaires, alimentaires que de plus en plus de Français commencent à subir et à prendre en compte dans leur vote. Ces enjeux sont également géopolitiques et impacteront d’ici 2030 la France très concrètement et très profondément. Il s’agit donc de s’y préparer pour ne pas les subir. C’est pourquoi l’association propose aux candidats de participer à la réalisation d'une fresque du climat, atelier permettant de mieux comprendre les causes et conséquences du dérèglement climatique. » A la sortie de cette matinée de travail collectif, les candidats rencontrés semblaient satisfaits de l'expérience. « J'ai appris des choses, mais surtout, j'en comprends mieux les enjeux, indique Florian Benadassi, candidat de Reconquête dans la première circonscription de la Marne, qui précise cependant, que son regard sur la problématique n'a pas changé. Nous partageons tous le constat, ce qui nous différencie, ce sont les solutions. » Pour Sonia D'Orgeville, candidate dans la 3e circonscription pour Ecologie au centre, ce type d'atelier était aussi une première : « c'était très pédagogique et ça nous

a permis notamment de mieux identifier les causes du dérèglement climatique et ses conséquences. » Représentant de l'Union pour la France, qui regroupe Les Patriotes, Debout la France et Génération Frexit, dans la 1ère circonscription, Corentin Dejoie a, lui aussi, apprécié l'exercice : « J'ai toujours été sensibilisé à cette problématique, ça fait partie du quotidien. Néanmoins, on ne pense souvent qu'au réchauffement, alors que le dérèglement climatique a bien d'autres conséquences ». Du côté de la Nupes, Chantal Berthelemy, qui se présente dans la 3e circonscription, va plus loin : « Participer à une fresque du climat, ça ouvre les esprits. Toute la problématique déroule de manière logique en s'appuyant sur des données scientifiques. A la fin de la séance, on ne peut que prendre conscience qu'il faut vraiment changer sinon ce sera bientôt16 des 49 candidats dans la Marne ont répondu à l'invitation de l'association La fresque du climat. © l'Hebdo du Vendredi trop tard. » Même engagement pour Évelyne Bourgoin, candidate également pour la Nupes, mais dans la 1ère circonscription. « Ce n'était pas tout à fait une première pour moi, avoue-t-elle, mais participer à un tel atelier amène toujours quelque chose de Florian Benadassi (Reconquête) : « Nous partageons tous le plus. Le constat, on le connaît, mais on en visualise bien constat, mais pas les solutions » mieux les causes, les conséquences et les remèdes. Si nous ne changeons pas radicalement, c'est la base de notre vie qui est en péril. »

J.D

Le RN en ordre de bataille dans la Marne

S'il n'en possède aucune pour l'heure, le Rassemblement national est candidat sur les cinq circonscriptions de la Marne pour les prochaines élections législatives. Avec un mot d'ordre : surfer sur la vague du fameux « troisième tour » et du score historique de Marine Le Pen à la présidentielle.

Les candidats RN et leurs suppléants pour les élections législatives dans la Marne ont été présentés lors d'une conférence de presse dédiée, à Châlons. L'enjeu pour ce parti est d'autant plus de taille cette année vu le résultat de Marine Le Pen (41,45 %) lors des présidentielles face à Emmanuel Macron. « Un président impopulaire, lâche d'emblée Thierry Besson, positionné sur la 4e circonscription et délégué départemental du RN. Ce troisième tour sera l'occasion de ne pas donner les pleins pouvoirs à Macron et d'avoir une opposition responsable contre ce qu'il a mis en place : rouleau compresseur social, laxisme judiciaire, submersion migratoire, etc. » Puis d'évoquer le vote « utile et patriote », sans épargner ses adversaires. « Mélenchon est un islamo-gauchiste et un anti-police. Cette coalition de la gauche, pour moi, c'est contre nature. » Pas question, donc, de se rallier au mouvement Reconquête ! d'Eric Zemmour. « Qui a trahi une fois trahira toujours », résume Thierry Besson. Quant à Lise Magnier, députée sortante et élue avec

Les candidats RN aux législatives et leurs suppléants, réunis à Châlons pour les présentations officielles. © l'Hebdo du Vendredi

66,88 % des voix en 2017 dans la 4e circonscription, il ironise : « Ils ont appelé leur parti Renaissance. Est-ce parce qu'ils étaient déjà morts ? » Le RN a pourtant lui aussi investi certains candiUne candidate de l'Avenir français dats issus d'autres horizons pour la Marne. Roger Paris (1re circonscription), par exemple, a d'abord milité au RPR puis à l'UMP avant de rejoindre le sur la 2e circonscription parti lepéniste en 2002. Déjà postulant aux élections municipales à Reims en 2014 et aux départementales en 2015, ce retraité se présente pour la première fois aux législatives. Anne-Sophie Frigout, 31 ans, brigue également un premier man-

Evelyne Bourgoin (Nupes) : « Si nous ne changeons pas radicalement, c'est la base de notre vie qui est en péril »

dat sur la 2e circonscription. Enseignante au collège de Fismes et conseillère régionale, elle a été vice-présidente de Debout la France jusqu'en 2020. Elle arbore un second logo, outre celui du RN, sur ses affiches de campagne et revendique son appartenance au mouvement politique l'Avenir français, dont elle est la coordinatrice nationale adjointe. « Nicolas Dupont-Aignan nous conduisait dans une impasse, analyse-t-elle. Il pense surtout à sauver sa circonscription, on a vite déchanté. Le RN est le plus à même de combattre la politique néfaste de Macron. » Sur la 3e circonscription, Jennifer Marc, 36 ans, viticultrice et conseillère municipale de Romery, entend faire valoir son expérience de candidate aux élections départementales et régionales. La 5e circonscription sera convoitée par le plus jeune des candidats RN, Pierre-Romain Thionnet (lire par ailleurs). Sans surprise, le parti frontiste mise sur les villages pour mener campagne, en continuité avec la stratégie nationale. « Les plus gros scores, c'est dans la ruralité qu'on les fait, ajoute Thierry Besson. On arpentera cette campagne qui souffre, alors qu'elle fait la richesse de notre pays. On ira à la rencontre de la France des oubliés. » La suppression des régions au profit des départements et des communes figure d'ailleurs parmi les propositions du RN.

Œnotourisme Un salon dédié aux vins et spiritueux à Reims en 2023

La société Wine & spirit ITF prépare la toute première édition du WST : un rendez-vous dédié aux professionnels de l'œnotourisme qui se tiendra à Reims, du 12 au 14 mars 2023.

Cité des sacres et du champagne, la ville de Reims sera l'hôte de la première édition du salon mondial du tourisme dédié aux vins et spiritueux, du 12 au 14 mars 2023. Baptisé WST, pour Wine & spirit tourism, ce rendez-vous international a pour objectif de promouvoir l’offre touristique du secteur du vin et des spiritueux de chaque région du monde. « WST mettra en lumière un large panel d'exposants internationaux spécialisés dans ces domaines, qui répondront aux besoins des tour-opérateurs, agences de voyages et acheteurs du marché MICE (acronyme anglais qui signifie meetings, incentives, conferences, exhibitions), en provenance des quatre coins du globe », détaille la société Wine & spirit ITF, organisatrice de l'événement. Soutenu notamment par Hervé Novelli, président du Conseil supérieur de l'œnotourisme et ancien secrétaire d'État chargé du Tourisme, le WTS a pour

Ce salon a pour objectif de promouvoir l’offre touristique du secteur du vin et des spiritueux de chaque région du monde. © l'Hebdo du Vendredi

ambition d'accueillir 300 exposants issus de 25 pays producteurs, tous acteurs de l'industrie du tourisme, tels que des offices du tourisme, hôtels, spas, musées et, bien sûr, des domaines et distilleries, proposant une offre dédiée. Côté visiteurs, ce sont 1 000 professionnels du secteur du tourisme en provenance d'une cinquantaine de pays qui sont attendus lors de cette pre-

mière édition. « L'idée phare étant de positionner le salon comme LE rendez-vous annuel des partenaires touristiques du secteur du vin et des spiritueux. » Durant les trois jours de ce rendez-vous conçu pour allier business et convivialité, les exposants auront l'occasion de mettre en avant leur terroir et leur identité, tout en valorisant leur offre d'expériences autour du vin et des spiritueux afin d'attirer et de fidéliser une nouvelle clientèle. Les organisateurs promettent un salon dynamique, rythmé par de nombreux échanges et animations. Un calendrier de rendez-vous pré-programmés sera établi pour assurer des contacts privilégiés entre exposants et visiteurs et des conférences seront organisées pour aborder les dernières actualités du marché et les stratégies mises en place afin de valoriser les offres œnotouristiques et spiritouristiques des entreprises. A noter que deux soirées de prestige sont également prévues, les 12 et 13 mars, au sein de maisons de champagne. A un peu moins d'un an de son lancement, le WST indique avoir déjà séduit 32 exposants 300 exposants venus nationaux et internationaux.

de 25 pays attendus

4 Infos : wst-internationalfair.com

Animation Les Vignerons indépendants invitent au pique-nique

Comme chaque année depuis 12 ans, les Vignerons indépendants profitent du week-end de la Pentecôte pour ouvrir les portes de leurs exploitations et inviter le public à venir y pique-niquer pendant trois jours. Du samedi 4 au lundi 6 juin, chacun pourra rendre visite aux professionnels du vin participant à l'opération, muni d’un bon repas, ou non, et découvrir le métier de ses hôtes du jour. Dans l’appellation Champagne (Marne, Aisne et Aube comprises), treize vignerons participeront à l’événement et proposeront des animations annexes, telles une chasse au trésor dans Damery avec le champagne Blaise Lourdez, une visite des caves du cham- Quelques flutes pourraient accompagner les repas... pagne Jacques Rousseaux de © l'Hebdo du Vendredi Verzenay ou encore une randonnée dans les coteaux avec le champagne Alain Mercier et fils de Passy-sur-Marne. Un rendez-vous qui séduit chaque année des milliers de participants… à condition que le temps soit de la partie. En plus de proposer un événement convivial, la fédération des Vignerons indépendants, qui rassemble 7 000 adhérents en France répartis dans 10 fédérations régionales, profite de ce moment convivial pour faire la promotion de ses produits et ses métiers. La philosophie de ces professionnels, possédant souvent de petites exploitations, est qu’ils assurent euxmêmes la production et la commercialisation de leurs bouteilles, dans le respect du terroir.

Champagne Christine Sévillano présidente des Vignerons indépendants

Christine Sévillano, nouvelle présidente des Vignerons indépendants de la Champagne. © Véronique Montané

Le conseil d’administration de la fédération régionale des Vignerons indépendants de Champagne a récemment élu à sa tête Christine Sévillano, vigneronne à Vincelles (Marne). Administratrice depuis 8 ans et précédemment responsable de la communication, elle succède à Yves Couvreur, qui passe le flambeau après six ans de services. Les priorités de la nouvelle présidence seront les questions environnementales et techniques, la communication, l’œnotourisme et le travail avec les entreprises partenaires et les prestataires. C’est la première fois qu’une femme prend la tête de la fédération champenoise qui regroupe plus de 400 exploitations, pour 3 000 hectares de vignoble et près de 16 millions de bouteilles produites chaque année.

Festival Vign'Art s'installe en Champagne

Les 18 œuvres du troisième festival dédié au land art et à l'art contemporain ont poussé depuis la mi-mai autour d'Épernay et de la Montagne de Reims. Pendant tout l'été, elles seront visibles à tout moment, en plein air. Extraits.

Mailly-Champagne « Les Billes »

Au cœur des vignes de Mailly-Champagne, commune la plus proche de Reims retenue pour cette édition de Vign’Art, le Tchèque Hynek Skotak interroge l’homme sur sa consommation, sa production de déchets et le recyclage, à travers trois « billes » monumentales remplies de rebuts de plastiques et de papiers.

Hautvillers

© Benoist Laroche

Ludes « I believe I can fly »

© Benoist Laroche

Dans le parc centenaire du domaine Canard-Duchêne, le Danois Gleb Dusavitskiy a dressé deux gigantesques ailes, séparées d’un espace vide où le visiteur pourra s'installer et dire, comme le titre de l’œuvre, « J’y crois, je peux voler ».

« Cloud tree »

© l'Hebdo du Vendredi

Sur le point de vue d’Hautvillers, l'œuvre du sculpteur bulgare Rumen Dimitrov a élu domicile. Un imposant « Arbre nuage » de 5 mètres de haut, composé de branches de bois et de tiges en métal, qui semble accueillir le souffle de la Champagne.

4 Infos : vignart.fr

Épernay « Mikros »

Dans le bassin du musée d’Épernay, la plasticienne Marion Orel a construit ce dodécaèdre en inox miroir, une forme géométrique complexe possédant au moins 18 arêtes. L’œuvre reflète la nature qui l’entoure, mais lui donne également un nouveau visage grâce à son effet kaléidoscopique géant.

© l'Hebdo du Vendredi

Parc naturel régional de la Montagne de Reims Une résidence d'architecture et de paysage à imaginer

Dans le cadre du programme « Pour de nouvelles ruralités », qui regroupe les six parcs naturels de la région Grand Est et dont l’ambition est de dynamiser les milieux ruraux, un appel à candidatures est lancé pour la réalisation de sept résidences d’architecture et de paysage, avec pour chacune un budget de 9 500 €. L'une d'elles prendra place au sein du parc de la Montagne de Reims, sur la commune de Trépail. Portant sur des thématiques comme le réinvestissement du patrimoine vacant (résidentiel, commercial, indusUn appel à candidatures est lancé pour la réalisation d'une résidence d’architecture et de paysage à Trépail. © PNR Montagne de Reims triel ou agricole), la valorisation des espaces publics et des limites de village, l’intégration des mobilités douces ou le traitement des cœurs d’îlot, ces résidences doivent participer à la construction d'un nouveau « récit rural ». Ainsi, chaque résidence d’architecture et de paysage doit être un projet culturel créant les conditions d’une rencontre entre des architectes et paysagistes et des élus, habitants sur un territoire et dans un contexte spécifique. Alors si vous êtes de jeunes professionnels de l’architecture et du paysage et si vous êtes convaincus que la ruralité constitue un terreau d’exploration exceptionnel, n’hésitez pas à vous porter candidat.

Animations Retour de Regalia jusqu'à la fin de l'été

Après des séances données dans le cadre des Fêtes johanniques, le week-end dernier, les spectacles Regalia, qui invitent petits et grands à replonger dans l’histoire et à voyager au cœur de l’héritage matériel et immatériel rémois, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, sont de retour chaque semaine jusqu'à la fin de l'été. Sur la façade de la basilique Saint-Remi, la création lumineuse proposée par les Canadiens de Moment Factory donne rendez-vous au Rémois et aux touristes chaque jeudi et vendredi, à 22 h 45, jusqu'au 30 septembre. Baptisé « Nuit de célébration », il met en lumière l’euphorie et les festivités de l’après-sacre. Du côté de la cathédrale, les projections sont programmées tous les samedis et dimanches, également à 22 h 45, jusqu'au 2 octobre. Intitulé « Jour du sacre des rois », ce spectacle mélangeant vidéo et jeux d’éclairage Sur la façade de la cathédrale, Regalia est désormais projeté tous les samedis et dimanches, à 22 h 45, jusqu'au 2 octobre. © Ville de Reims avec l’architecture sur une bande-son réalisée par le groupe rémois The Shoes propose aux spectateurs de revivre l’émotion et la ferveur de la cérémonie du couronnement.

Football D1F Les Rémoises finissent en beauté

Pour un dernier match, la fête fut presque totale. Les choses avaient pourtant mal commencé, cinq jours plus tôt, lors de la conférence de presse précédant le match de la 22e journée de D1 opposant le Stade de Reims au Paris SG, lorsque les joueuses rémoises étaient apparues pour lire un communiqué. Elles dénonçaient la décision de jouer cette partie sur leur terrain synthétique du centre de vie Raymond-Kopa, alors qu'elle aurait pu se tenir au stade Auguste-De- Kessya Bussy et ses partenaires terminent 7es. © Malo Leclerc laune. Ce dernier aurait plutôt eu les faveurs des 100 ans du district Marne, qui a réuni des centaines de jeunes pratiquants lors du week-end précédant la rencontre... Qu'à cela ne tienne, les joueuses d'Amandine Miquel ont fait preuve du plus grand des professionnalismes, mercredi soir, lorsqu'elles ont reçu l'ogre parisien, champion en titre, détrôné cette saison par son rival lyonnais. Les Rémoises sont allées chercher une victoire de prestige (1-0), à l'envie et au talent, face à une équipe parisienne remodelée et sans doute un peu la tête ailleurs. Finalement, ce synthétique a eu du bon... Le Stade de Reims boucle ainsi sa troisième saison en D1 à la 7e place, avec 33 points, soit trois de plus que l'an passé. De bon augure pour la saison prochaine, lors de laquelle sera livré le nouveau centre de vie de l'équipe féminine.

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Basket-ball Grismay Paumier, nouveau pivot du Champagne Basket

Tourné vers la Pro B et donc obligé de reconstruire un effectif à même de lutter pour remonter le plus vite possible en Betclic élite, le Champagne Basket a annoncé la signature du Cubain Grismay Paumier (2,04 m, 33 ans). Quelques jours après l'officialisation de la prolongation de JeanPhilippe Dailly (2 m, 26 ans), c'est donc un autre intérieur qui débarque dans la Marne, lui aussi pour un contrat de deux ans. Cet intérieur très expérimenté sort d'une saison réussie collectivement sous les couleurs du Limoges CSP (4e au classement final et éliminé en quart de finale des play-offs par Dijon), mais aussi individuellement : 8,1 points à 67 % et 4,4 rebonds pour 11,2 d'évaluation avec un temps de jeu moyen de 22 minutes. Grismay Paumier retrouvera à la rentrée un championnat qu'il connaît bien pour y avoir joué avec Boulogne-sur-Mer et surtout Saint-Chamond. En effet, après avoir quitté Cuba à l'âge de 20 ans pour l’Espagne, où il a évolué un temps au niveau régional, il a rejoint la France, intégrant d'abord le club de Berck (NM2) en 2011, puis Saint-Chamond en 2013 où il a grandement participé, cette année-là, à la montée du club ligérien en Pro B. Devenu un joueur majeur de cette division, l’intérieur cubain a rejoint le CSP et l'élite sur le tard, en 2020. Décrit par le staff champenois comme un partenaire exemplaire et un joueur intense, rugueux et adroit au shoot, Grismay Paumier semble posséder toutes les qualités pour devenir l'un des leaders du Champagne Basket version Pro B.

Grismay Paumier a joué ces dernières saisons sous les couleurs du CSP Limoges. © Limoges CSP ‐ Champagne Basket

Basket-ball LF2 Julien Pincemin rejoint l'élite et Saint-Amand

Alors que le Champagne Basket Féminin a annoncé fin avril le retour d'Aurélie Lopez en tant que coach principal, Julien Pincemin, qui a entraîné le club champenois ces trois dernières années et qui était en fin de contrat, a trouvé un nouveau banc. Ses bons résultats avec les Pétillantes ont en effet séduit Saint-Amand, 9e de la Ligue Féminine cette saison. Pour le natif de Rethel, âgé de 38 ans, ce sera une première à ce niveau.

Julien Pincemin a entraîné les Pétillantes durant les trois dernières saisons. © l'Hebdo du Vendredi

ENBREF Water-polo : le Stade de Reims finalement 8e du championnat élite

10e et dernier de la saison régulière qui s'est achevée début avril, le Stade de Reims a profité de la phase de play-down, qui rassemblait les quatre derniers du classement (Reims, Douai, Nice et Sète), pour assurer sa présence en élite une année supplémentaire. Après avoir remporté leur duel face à Douai (11-9 à domicile et 8-8 à l'extérieur), validant ainsi leur maintien, les Rémois ont en revanche été dominés ensuite par Nice. Bien que vainqueurs du match aller (10-9), ils ont en effet cédé au retour, joué mercredi soir sur la Côte d'Azur, sur le score de 15 à 8. Au final, le Stade de Reims s'en sort donc plutôt bien en terminant la saison à la 8e place.