Plus de 10 000 personnes ont participé, jeudi 19 janvier, aux manifestations organisées contre la réforme des
dans les villes de la Marne, comme ici, à Châlons. Une mobilisation qu'on n'avait plus vue depuis plusieurs années. p. 3
Plus de 10 000 personnes ont participé, jeudi 19 janvier, aux manifestations organisées contre la réforme des
dans les villes de la Marne, comme ici, à Châlons. Une mobilisation qu'on n'avait plus vue depuis plusieurs années. p. 3
Alors que la région Grand Est regrette « une qualité du service ferroviaire pas au niveau attendu », plusieurs promesses viennent d'être faites « pour redonner confiance aux voyageurs ». Plus de trains, plus de conducteurs, plus de moyens financiers ? Non, rien de tout cela, mais de nouvelles offres promotionnelles : prise en charge de 50 % du prix des abonnements par la SNCF pour les mois de février, mars et avril, mise en vente de 1 500 000 billets « à petits prix » entre février et avril et lancement d'un nouvel abonnement à 29 € par mois, permettant aux jeunes de moins de 26 ans de voyager librement sur tout le réseau TER Grand Est en juillet et août.
Comme attendu, l’année 2022 est un excellent millésime pour les expéditions de bouteilles de champagne. Le Comité Champagne a annoncé, mercredi, que 326 millions de cols avaient été expédiés l'an passé, soit une hausse de 1,6 % par rapport à 2021, qui marquait déjà un fort rebond après la crise sanitaire. Pour la première fois, la valeur des expéditions dépasse les 6 milliards d’euros, record historique. La France, avec 138,4 millions de bouteilles, affiche un léger repli (-1,7 %), tandis que l'export, avec 187,5 millions de flacons, est en progression de 4,3 % en un an. « Malgré un contexte géopolitique et économique mondial qui invite à la prudence quant aux perspectives de 2023, les Champenois restent confiants dans les fondamentaux de leur filière », a fait savoir le Comité Champagne.
Après les rappeurs Gims et Dadju, dont la venue à Châlons le jeudi 7 septembre a été officialisée en fin d'année, d'autres noms de la programmation de Foire en Scène se dévoilent. Sont ainsi attendus l'emblématique chanteur et pianiste Gilbert Montagné (le 11 septembre), l'humoriste Patrick Sébastien et ses tubes mémorables (le 10 septembre) et Michel Jonasz, également auteur-compositeur et interprète (le 5 septembre).
Infos : page Facebook « FoireEnScene »
Si la France est la championne du monde des manifs, il y a bien un sujet de réforme qui cristallise les oppositions, celui des retraites. À l’heure où j’écris ces lignes, on ne sait pas encore si la mobilisation de jeudi aura atteint les sommets de 1995 contre le « plan Juppé » ou de 2003 contre la « loi Fillon », mais les chiffres semblent déjà importants. Parmi les manifestants, on a pu voir quelques jeunes, pas encore en âge de travailler et qui ne seront concernés par la retraite que dans quatre décennies, au moins. Étonnant ? Pas tant que ça. Avec ce projet, le gouvernement a fait le choix de réclamer un effort aux seuls cotisants, ceux d’aujourd’hui et de demain, et de désengager un peu l'État, grevé par les dépenses liées aux crises sanitaire et énergétique. Comme il n’est pas question de répartir la charge sur les retraités les plus aisés et les entreprises, il faut que quelqu’un paye. Un programme dans la droite ligne de la politique actuelle : priorité à la croissance, au plein emploi, à la création de richesses, aux baisses d’impôts et des dépenses publiques. La logique qui sous-tend : travailler plus pour gagner plus, pour consommer plus, pour être plus heureux. Or les années 1970 et la fin des Trente Glorieuses nous ont rappelé la fragilité de notre mode de vie et le réchauffement climatique semble nous dire un peu plus chaque jour que la surconsommation menace notre existence même. Les jeunes d’aujourd’hui, qui vivront sans doute sur une planète à +3° C lorsqu’il s’agira de songer à leur retraite, ont sûrement mieux intégré que leurs parents la nécessité d’être un peu plus sobre à tous les niveaux. On peut donc comprendre qu’ils soient moyennement convaincus par l’injonction à travailler deux ans de plus afin de financer la retraite d’aînés plus insouciants qui, installés de gré ou de force dans un modèle néfaste pour la planète, ont fait peu d’efforts pour contenir le réchauffement climatique et ses effets. Au sortir de la pandémie, tout le monde, ou presque, s’était accordé sur la nécessité d’entrer dans « le monde d’après », mais nous n’en avions pas tous la même définition. La réforme des retraites n’est peut-être pas qu’une question de retraites.
Infographiste : Anne Rogé - Community Management : Dixie Foucher
Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com
Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com
Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414
Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.
L'appel national des huit principales organisations syndicales à manifester contre la réforme des retraites du gouvernement Borne, ce jeudi 19 janvier, a trouvé écho dans la Marne, où plus de 10 000 personnes étaient mobilisées.
La foule des grands jours. Jeudi matin, ils étaient respectivement 6 000 à Reims et près de 4 000 à Épernay et Châlons à avoir bravé le froid pour s'opposer à la réforme des retraites, présentée le 10 janvier par la Première ministre, Elisabeth Borne. Sans oublier Vitry-le-François, Sézanne et Montmirail un peu plus tard. Tous métiers et tous syndicats confondus, chose assez rare pour être soulignée. La veille, la pétition intersyndicale (CFDT, CGT,
FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) contre ladite réforme franchissait la barre des 500 000 signatures en ligne. Bien sûr, le report à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, contre 62 actuellement, figure au top des mesures contestées. Mais la suppression des régimes spéciaux et l'instauration, dès 2027, de 43 années de cotisation nécessaires pour ouvrir ses droits sont aussi au cœur des préoccupations. En particulier dans les professions les plus difficiles, physiquement comme mentalement. « J'ai entendu le ministre de la Santé parler de lève-malade, souligne Karine Balland, représentante syndicale FO au centre hospitalier de Châlons. Il a pourtant été soignant, mais il ne doit pas connaître le terrain pour dire des choses pareilles. Il faut d'abord porter le patient pour le positionner sur le lèvemalade. Qu'on soit infirmière ou aide-soignante, on sollicite notre corps sans arrêt. Beaucoup de soignants présentent des troubles musculo–squelettiques et souffrent au travail. Ils finissent par être reclassés hors de leur service parce qu'ils ne peuvent plus exercer. » Pour l'heure, selon les cas de figure, les aides-soignants peuvent prendre leur retraite à 57 ans, voire 58 ans. « L'âge minimum pour entrer en Ehpad est de 60 ans. Si les soignants qui s'occupent des résidents sont plus vieux qu'eux, c'est le monde à l'envers ! » La Première ministre a toutefois annoncé que les policiers, les pompiers et les aides-soignants conserveraient leurs droits à un départ anticipé. Pas de quoi convaincre les syndicats, qui exigent la réintégration dans la loi des critères de pénibilité liés aux
risques ergonomiques, abandonnés en 2017. Du côté des cheminots, la CGT évoque « un niveau de mobilisation historique » par la voix de Sébastien Neau, l'un des secrétaires régionaux de Champagne-Ardenne. « L'âge moyen de départ est de 59 ans et demi pour nous, expliquet-il. La retraite à taux plein n'est possible qu'à 62 ans, sachant qu'on peut travailler jusqu'à 67. » Lui est aiguilleur à Reims et a commencé sa carrière à 26 ans. Il travaille en 3x8, très souvent les dimanches et jours fériés. « On dit souvent qu'on est des privilégiés. Notre retraite est calculée sur les six derniers mois et un accord de cessation
progressive d'activité propre à notre branche nous permet de gagner neuf mois par anticipation. Mais il sera aussi dans le viseur si la réforme passe. Et nous ne cotisons pas pour une retraite complémentaire, contrairement à d'autres métiers. » Le militant a fait ses calculs. Sans la réforme, il toucherait 1 100 euros bruts par mois en faisant valoir ses droits dès 57 ans et environ 1 500 en partant à 60 ans. « Imposer 43 ans de cotisation à tout le monde, ce n'est pas possible. On est soumis à des tests qui nous interdisent d'exercer en cas de tension, de cholestérol ou de diabète. On voit de plus en plus de collègues à qui on montre la sortie dès 55 ans. » Un aspect parmi d'autres qui, selon lui, n'est pas pris en compte par la réforme.
Sonia LegendreDéputé du secteur d'Épernay, Éric Girardin (Renaissance) estime que repousser l'âge de départ à la retraite est nécessaire pour sauver le régime par répartition.
Pour le député Éric Girardin, fidèle à Emmanuel Macron depuis la première heure, la réforme des retraites de la Première ministre Élisabeth Borne est nécessaire d’un point de vue économique. « Elle pose le problème de la pérennité du système de répartition tel qu’il a été mis en place au sortir de la Seconde Guerre mondiale, avance-t-il. À l’époque, il y avait six à sept salariés pour un retraité, dont la durée de vie moyenne était de cinq ans. Aujourd’hui, les choses ont totalement évolué avec 1,7 cotisant pour un retraité et un allongement de l'espérance de vie. Cette réforme est faite pour sauver le système par répartition, qui va vers un déficit important. »
Le député est sur la même longueur d’onde que le Comité d’orientation des retraites (Cor), plus pessimiste qu’auparavant dans son avis rendu en septembre, dans le sillage d'une « crise géopolitique et énergétique ayant pris le relais de la crise
sanitaire » et d'« interrogations sur les perspectives de croissance ». Aujourd’hui, la France est l’un des pays qui consacrent la plus importante part de son PIB aux retraites, à savoir 13,8 %, mais celle-ci pourrait atteindre jusqu’à 14,7 % en 2032, avant de diminuer. Si le système est excédentaire en 2022, à hauteur de 3,2 milliards d’euros, c’est en grande partie lié au rebond post-covid et « audelà 2032, le Cor prévoit un déficit quel que soit
le scénario économique retenu ». Conséquence, c'est chez nous que le niveau de vie des seniors est le plus élevé (102,8 % de l’ensemble de la population) et le taux de pauvreté des plus de 65 ans parmi les plus faibles (3,6 %).
Éric Girardin voit également dans cette réforme des retraites une gestion plus rigoureuse des finances publiques. « Nous venons de vivre deux crises majeures, le covid et la guerre en Ukraine,
on ne peut pas toujours mettre la main à la poche. Ce qu’on est en train de faire, comme pour la réforme de l’assurance chômage, participe à l’effort de guerre. Si on ne fait rien, on ne pourra plus boucher les trous et on ira vers un système assurantiel qui ira au détriment de ceux qui ont le plus besoin de protection. »
Néanmoins, il estime que ce sera « une réforme douce ». « On ne partira à 64 ans qu’en 2030, c’est-à-dire dans sept ans. » L’élu marnais met en avant que cette réforme prévoit aussi « une pension minimale équivalente à 85 % du Smic net pour les retraités actuels et ceux qui y arriveront » ou encore l’ouverture « d’un fonds d'un milliard pour prévenir la pénibilité et permettre aux salariés les plus exposés de partir à la retraire dans des conditions non dégradées ».
« Les garanties sont importantes », assure Éric Girardin.
Malgré les oppositions nombreuses, le député a confiance dans ce projet. Il fustige ceux « qui défendent un système de retraite à 60 ou 62 ans ».
« Qu’ils nous disent comment on finance un tel système pour qu’il soit pérenne. S’il faut augmenter les cotisations ou baisser les prestations de retraités, je ne pense pas que ce soit ce que les Français attendent…
Simon Ksiazenicki« Imposer 43 ans de cotisation à tout le monde, ce n'est pas possible »
Le conseil d'administration de l'aéroport de Vatry s'est prononcé favorablement quant à la vente de cette infrastructure marnaise, déficitaire depuis des années. Avec à la clé un plan social et plusieurs dizaines d'emplois menacés.
Avant même de soumettre officiellement cette piste au conseil d'administration de l'établissement public qui gère l'aéroport de Vatry, son président Christian Bruyen, également à la tête du Département de la Marne, principal financeur de l'infrastructure, annonçait à plusieurs médias son intention de vendre. En l'espace de quatre jours, pas moins de sept offres de rachat lui ont été adressées. « Ce sont des contacts qui resteront évidemment confidentiels, assure-t-il. Une seule de ces propositions est française. Les autres émanent d'investisseurs étrangers, notamment de la Chine et du golfe arabo-persique. Je n'ai donné suite à aucune d'entre elles et je ne sais pas combien sont vraiment sérieuses. » Si un accord était passé, il n'aboutirait de toute façon pas avant plusieurs années. Le temps de formaliser juridiquement la
C OLLÈGESUne nouvelle subvention d'1 à 2 M€ pour combler le déficit
vente et d'évaluer la valeur du bien en question, sachant qu'il est déficitaire depuis sa création en 2001, malgré les subventions publiques allouées chaque année pour combler les trous.
Rien qu'entre 2010 et 2016, la Chambre régionale des comptes a établi à 42 millions d'euros la part d'argent public consacrée à Vatry, évoquant dans son rapport le « risque financier » que représentait l'aéroport. Ses propriétaires successifs ont
C'est un chantier d'envergure qui débute près du collège Louis-Grignon, à Fagnières, après moult reports liés à la crise sanitaire. D'abord parce que cette nouvelle construction nécessitera 16 mois de travaux, ensuite parce qu'elle représente un investissement évalué à 3,27 millions d'euros, principalement financés par le Département de la Marne. La municipalité fagniérote lui a cédé à l'euro symbolique les terrains à bâtir et l'Etat apportera une pierre de 500 000 euros à l'édifice. Au printemps 2024, sous réserve d'impondérables, élèves et professeurs disposeront d'un gymnase flambant neuf de 1 600 m² avec une salle incluant un mur d'escalade, un terrain multisport, quatre vestiaires et des sanitaires, des locaux pour stocker le matériel, un bureau et un parking. Le tout dessiné par l'agence rémoise Philippe Gibert Architecte, à qui l'on doit, entre autres, la conception des équipements sportifs du lycée Libergier. Son parti pris : intégrer le futur bâtiment au paysage existant et optimiser sa performance énergétique, notamment en le dotant d'une chaudière biomasse et d'une toiture végétalisée. Si la démarche s'inscrit logiquement dans le contexte de sobriété actuel, elle permettra aussi au collège de réaliser de sacrées économies de chauffage. La vétusté du gymnase d'origine, voué à terme à la démolition, s'accompagne de factures astronomiques depuis plusieurs années déjà, sans compter l'envolée récente des prix de l'énergie. Les premiers coups de pioches, donnés le 9 janvier, concernent pour l'heure le terrassement.
tous fait le pari d'un redémarrage, y compris le Conseil départemental. En vain. L'année 2021 s'est pourtant soldée par des résultats prometteurs en matière de fret : 30 000 tonnes de marchandises traitées, contre 12 000 en 2020 et 3 000 en 2019. Mais ils restent en deçà des 40 000 tonnes enregistrées en 2008. A l'époque, Vatry s'était fendu d'un communiqué de presse annonçant l'objectif ambitieux d'atteindre les 75 000 tonnes fin 2023. Seules 18 400 tonnes de fret ont transité par le tarmac marnais en 2022. Objectif rapidement revu à la baisse, donc, compte tenu des prévisionnels et du contexte international. « On tablait plutôt sur 45 000 tonnes en 2023 puis 75 000 en 2025, précise Christian Bruyen. C'est difficilement réalisable, même si je reste convaincu que notre stratégie de recentrer l'activité sur le fret était la bonne. La direction a recruté pour faire face à la demande. » L'aéroport compte désormais 116 salariés, contre environ 70 avant la crise covid. « Dont une partie importante d'intérimaires, de CDD et de contrat de professionnalisation. »
En novembre dernier, le Département abondait les caisses de l'infrastructure grâce à une subvention exceptionnelle de 3 millions d'euros. « Nous avions initialement prévu de verser 1 million par an de 2023 à 2025. Il a fallu les regrouper pour faire face à une situation financière complexe. » Seul bémol, ce coup de pouce ne suffira pas à enrayer le déficit attendu sur l'exercice 2023 et une fois de plus, la collectivité devra mettre la main à la poche. « Cette rallonge pourrait aller de 1 à 2 millions d'euros. Si nous faisons cet effort, c'est parce que l'établissement en fait aussi pour diminuer ses dépenses. » A commencer par sa masse salariale. Outre la vente, un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est en effet à l'étude et devrait se mettre en œuvre dès cette année. « Il ne sera ni basique, ni arbitraire, tente de rassurer le président. Les contrats déterminés ou spécifiques
s'arrêteront progressivement, lorsqu'ils arriveront à échéance. Plusieurs dizaines d'emplois sont concernés. Les agents permanents en CDI seront accompagnés par la procédure juridique en place. On la lancera bientôt, la suite découlera au cours du premier semestre. » Puis de réfuter tout lien de cause à effet entre la vente de Vatry et les probables licenciements à venir. « Pour éviter la vente, il faudrait pouvoir maintenir l'activité de l'aéroport. La maintenir uniquement grâce aux subventions, ce n'est plus possible. »
« Il nous manque quelques dizaines de milliers de tonnes »
Christian Bruyen ne ferme pas la porte à une vente partielle, via l'entrée au capital de Vatry de nouveaux actionnaires. Un modèle déjà expérimenté par le passé – notamment avec SNC Lavalin puis la CCI de Châlons – mais qui n'a pas fait ses preuves. D'où la reprise en régie directe par le Département, en 2016. « Des investisseurs privés nationaux trouveraient sans doute un intérêt à nous accompagner, espère l'élu. Nous avons le soutien du gouvernement, mais d'autres nous ont mis des bâtons dans les roues depuis qu'on s'est imposé dans le secteur du fret aérien. Certains opérateurs nous ont fait faux bond subitement, des entreprises ont reçu des pressions pour passer des contrats d'exclusivité, etc. » Sans jamais citer le groupe Aéroport de Paris, le président pointe du doigt « des mastodontes qui se réintéressent au fret parce que le passager ne va plus bien » et « des aéroports parisiens en surcharge totale qui camionnent du fret pour l'emmener au Benelux ou ailleurs. Nous n'avons pas la maind'œuvre suffisante pour gérer des quantités énormes de marchandises. Il nous manque quelques dizaines de milliers de tonnes seulement pour atteindre l'équilibre. Pas de quoi mettre en péril d'autres structures ! » Ultime appel du pied pour partager le gâteau...
Sonia LegendreLe passager se maintient Longtemps décrié pour ses résultats en chute libre, le passager semble désormais se stabiliser à Vatry. En 2021, l'aéroport a enregistré plus de 42 000 passagers, contre 61 000 en 2018 et 110 000 en 2017. « On termine l'année 2022 avec environ 62 000 passagers, pour un objectif fixé à 65 000, chiffre Christian Bruyen. Ryanair remplit ses avions, on continue à maintenir les vols passagers. »
Faute de pouvoir financer la dernière tranche de ce chantier, estimée à environ 100 millions d'euros, le président de Châlons Agglo renonce au fameux boulevard périphérique. Six élus départementaux relancent tout de même le débat et invitent les habitants à une réunion publique.
Certains les surnomment les irréductibles, d'autres les soutiennent dans leur démarche. Faisant fi de leurs différentes sensibilités politiques, six élus du Département de la Marne - Frédérique Schulthess, Sabine Galicher, Khira Taam, Jean-Louis Devaux, Julien Valentin et Rudy Namur – militent pour l'achèvement du boulevard périphérique nord-ouest, initié dans les années 90. Il permettrait de relier la route départementale 977 à la nationale 44 et ainsi de réduire la circulation, en particulier des poids lourds, qui s'accumule dans les zones urbaines et les villages alentour. À ce stade, 5 km ont été construits grâce à un investissement de 27 millions d'euros. Mais l'ultime tranche du chantier nécessiterait la bagatelle d'environ 100 millions d'euros, selon les dernières estimations. Contre 80 millions en 2019. Trop cher, de l'avis de Jacques Jesson, le président de Châlons Agglo, d'autant que l'appel qu’il a lancé aux
46 maires de l'intercommunalité n'a pas convaincu. « Ils ne souhaitent pas s'engager sur ce dossier, a-t-il précisé en début d'année. On réfléchit à des solutions alternatives pour répondre aux besoins des usagers. Notamment à l'ouverture de l'A26, qui traverse la Marne, à la circulation locale avec la mise en place d'un nouvel échangeur. » Adieu le boulevard, donc, même si son abandon devra être soumis au vote du conseil communautaire pour être acté. Ses fervents défenseurs, eux, ne s'y résolvent pas et appellent les citoyens à s'emparer de la question lors d'une réunion le 26 janvier, ouverte à tous. « Surtout les plus concernés, dixit Rudy Namur. Les habitants de l'avenue de Metz par
exemple, qui supportent la pollution et les nuisances de plus de 12 000 véhicules chaque jour, ou les commerçants du Centre Ouest à Fagnières, car le périphérique représente aussi un enjeu de développement économique. » Puis de fustiger l'argument pécuniaire de l'Agglomération, rappelant au passage que la piste de l'A26 ne date pas d'hier et qu'elle a toujours été retoquée par la Sanef pour des raisons de faisabilité et de sécurité routière. « On considère qu'il s'agit de volonté politique et de responsabilité, poursuit l'élu. Lorsque vous achetez une maison, vous empruntez et vous lissez vos remboursements sur 15 ou 20 ans. C'est la même chose pour le boulevard. Avec un financement sur 35 ans partagé
entre différents partenaires, on arrive globalement, selon les taux d'intérêt, à moins d'un million par an. C'est largement jouable. » À condition que les partenaires ayant déjà financé le début du chantier continuent l'aventure. « S'ils ne sont pas au rendez-vous, ça signifie qu'ils ont jeté par les fenêtres l'argent des contribuables utilisé jusqu'ici. » Ou comment toucher la corde sensible.
Sonia Legendre4 Réunion publique le jeudi 26 janvier à 18 h 30 à l'abbaye de Vinetz. Accès libre.
Christian Bruyen, président du Conseil départemental de la Marne, ne participera pas à la réunion organisée par les six élus sur le boulevard périphérique. « C'est leur initiative personnelle et c'est leur droit d'évoquer ce sujet avec les citoyens, précise-t-il. Le Département accompagne généralement les projets structurants à hauteur de 20 %. Vu le coût de ce chantier, j'ai proposé à notre assemblée d'en financer 15 %. » Soit 12 millions d'euros sur la base de 80 millions, auxquels auraient également pu s'ajouter 12 millions de la Région Grand Est. « J'échange régulièrement avec Jacques Jesson sur ce dossier, poursuit Christian Bruyen. La conjoncture est très contrainte en ce moment. Je comprends sa décision et partage son point de vue. Aujourd'hui, et je dis bien aujourd'hui, il paraît difficile pour l'Agglomération d'initier ce projet, raisonnablement. »
Gaz, électrique ou hybride : le réseau de transports châlonnais Sitac expérimente depuis un an plusieurs bus à énergies alternatives pour limiter son empreinte carbone. Dernier en date, le modèle Bluebus du groupe Bolloré, dont deux véhicules seront livrés à Reims en septembre.
Mardi 17 janvier, l'incendie de l'entrepôt Bolloré Logistics, en Seine-Maritime, a fait la une des journaux télévisés. La veille, à Châlons, le dernier modèle de minibus électrique signé Bluebus, filiale du groupe Bolloré, faisait l'objet d'une présentation aux médias locaux. Depuis novembre, ce véhicule déjà testé et approuvé par le Grand Reims – deux exemplaires rejoindront la flotte de Citura à l'automne – était expérimenté sur la ligne 6 du réseau Sitac, qui relie Recy au complexe agricole du Mont-Bernard. « L'équivalent d'environ 165 km parcourus chaque jour, estime Carole Babel, directrice du Service intercommunal des transports de l'agglomération châlonnaise (Sitac). Nous avions testé le format de douze mètres quatre ans
V IEÉTUDIANTEplus tôt, pendant la Foire. Celui-ci est davantage adapté aux petits trajets. » Il mesure 5,94 mètres de haut, peut accueillir entre 33 et 35 passagers et se limite à une vitesse de 70 km/h, pour une autonomie de 220 à 280 km lorsque le chauffage ou la climatisation ne sont pas activés. « On se situe entre 120 et 160 km avec le chauffage, pré cise le responsable commercial de Bluebus dans la région Est, Yves Labesse. Nous avons revu ce modèle fin 2021. Il prévoit deux systèmes indé pendants de chauffage et de climatisation pour le conducteur et les usagers, de sorte à diminuer sa consommation quand il roule à vide. Il se dote aussi d'un pack de trois batteries au niveau du toit qui offrent une énergie globale embarquée de 126 kWh.
Autre argument de poids, dans le contexte actuel : ces minibus, y compris leurs batteries, sont fabriqués et assemblés en France, près de Quimper. Avec, logiquement, un prix d'achat plus élevé à l'arrivée. Compter 190 000 euros pour faire l'acquisition du véhicule seul et 79 000 euros pour les batteries, garanties cinq ans. Châlons Agglo devra encore peaufiner ses calculs, puis les comparer aux tests réalisés chez Heuliez, Mercedes, Volvo ou encore Man, avant de se positionner. « La télébilletique et les
Cette année encore, Châlons Agglo lance un appel aux initiatives étudiantes et accompagnera les projets des lauréats grâce à des aides financières allant de 1 000 à 4 000 euros, jusqu'à 70 % du coût initial. À condition qu'ils portent ces initiatives avec un établissement d'enseignement supérieur, une association ou une entreprise et à raison de deux projets maximum par structure, les jeunes ont jusqu'au mercredi 1er février pour déposer leurs candidatures. Elles peuvent concerner l'humanitaire, le sport, la culture, l'environnement ou encore l'entrepreneuriat et seront départagées au printemps par un jury selon différents critères. En premier lieu, leur faisabilité budgétaire, leur capacité à animer le centre-ville ou les quartiers et leur caractère innovant. La collectivité espère ainsi faire émerger des actions à la fois inédites et originales, tant dans leur modèle de conception que dans leur réalisation. Pourtant, force est de constater que les mêmes initiatives ont reçu ces précieux coups de pouce, à plusieurs reprises, lors des précédentes éditions du concours. On citera notamment la course colorée 4C pilotée par la Ligue régionale du sport universitaire, le gala des Fignos qu'organisent tous les ans les Gadz’arts ou encore les rencontres multiétablissements d'Intercampus. Les étudiants du bassin châlonnais seraient-ils en panne d'inspiration ou s'agit-il plutôt d'un manque de temps ? Nouvelles idées plus que bienvenues, reste à communiquer haut et fort sur le dispositif...
caméras de surveillance installées dans nos bus demandent elles aussi de l'électricité, remarque Denis Fenat, vice-président en charge des transports et des mobilités. Au-delà du véhicule, il faudra revoir tout le système d'exploitation, aménager le dépôt pour la maintenance et le rechargement, former le personnel sur la conduite et l'entretien, etc. » Sachant que l'électrique, même s'il réduit les dépenses en termes de mécanique, demeure plus cher que le thermique. La collectivité poursuivra sa réflexion cette année et compte y associer les usagers grâce à des enquêtes ciblées.
Sonia LegendreLes véhicules alternatifs testés sur le réseau Sitac ne remettent pas en question le recours au colza pour les bus qui roulaient jusqu'ici au diesel. L'expérimentation a duré un an et a permis de conforter l'Agglo dans ce choix. « 50 % des km parcourus sont désormais réalisés grâce au B100 issu du colza champenois et transformé dans l'Aube, chiffre Denis Fenat. Ça représente 13 bus sur les 31 que compte le réseau interurbain. »
EN BREFDes travaux de maintenance s'opéreront prochainement au pôle Aquacité de Fagnières et nécessiteront la fermeture de son bassin sportif le samedi 21 janvier à partir de 16 h 45 et le dimanche 29 janvier dès 12 h 45. Les autres bassins resteront accessibles sur ces créneaux. A noter également, l'établissement sera intégralement fermé au public les lundi 23 et mardi 24 janvier. Infos : piscine.chalons-agglo.fr.
400 escrimeurs attendus à Châlons ce week-end Chapeauté par le Cercle d'escrime de Châlons, le trophée Daniel Bussy, circuit national « élite épée » en individuel hommes et femmes, s'ouvrira samedi 21 et dimanche 22 janvier au palais des sports Pierre de Coubertin et à la salle d'armes du complexe Gérard Philippe. Ces épreuves ouvertes aux spectateurs réuniront environ 150 tireuses et 250 tireurs sur le week-end. Accès libre, buvette et petite restauration sur place. Infos : cechalons.fr.
Tout savoir sur les classes « danse » à Châlons
Le conservatoire Jean-Philippe Rameau propose une réunion publique pour présenter en détail le fonctionnement des classes à horaires aménagés « danse » ouvertes à l'école élémentaire Lavoisier et au collège Duruy, à Châlons. Rendez-vous ce samedi 21 janvier dès 10 h à l'école Lavoisier. Infos : conservatoire.chalonsenchampagne.fr.
Le lycée polyvalent Frédéric Ozanam organise une journée portes ouvertes le samedi 28 janvier sur ses deux sites de formation : Centre (rue du Général Féry, de 9 h à 12 h) et Mont-Héry (rue de la Fraternité, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30). L'occasion pour les jeunes et leurs familles d'en savoir plus sur les cursus que propose l'établissement dans différents domaines : gestion, commerce, maintenance, électricité, social, santé, sécurité, tapisserie, etc. Infos : ozanam-lycee.fr.
L'Institut de formation des personnels de santé (IFPS) de la Croix-Rouge française ouvrira ses portes le samedi 28 janvier, de 10 h à 16 h (avenue du Général Sarrail à Châlons). Au programme : des rencontres avec l'équipe pédagogique et les étudiants et la présentation des formations proposées par l'établissement (infirmier, aide-soignant, auxiliaire de puériculture). Infos : 03 26 64 60 53.
La soirée qui se profile à la Cantine du 111 pour soutenir les exilés qu'accompagnent les bénévoles de Réseau éducation sans frontières (RESF) se place sous le signe de la solidarité et des rencontres. Elle fédère à la fois les jeunes étrangers et les talents locaux, tous investis dans les préparatifs. Au menu : un mafé traditionnel cuisiné par les jeunes, une scène musicale ouverte pour laisser s'exprimer les textes de ceux qui souhaiteront les partager en compagnie du journaliste et reporter d'images Hammady Chérif Bah, puis les concerts de trois artistes qu'on ne présente plus à Châlons. Le slameur et poète Deinos MC a invité pour l'occasion Stef, danseur, guitariste et auteurcompositeur, ainsi que DJ Dez. « L'idée, c'est de permettre aux gens de se connaître, d'échanger », expliquent Alézia et Alix, étudiantes en Carrières sociales à l'IUT et chevilles ouvrières du projet. Le prix du repas est volontairement libre et les dons, plus que bienvenus. « On suit une cinquantaine de jeunes dans la Marne actuellement, dixit Marie-Pierre Barrière, membre de RESF et de l'association HéSoPE (Hébergeurs solidaires et parrains engagés). Ils sont scolarisés ou en apprentissage pour la plupart, mais restent dans des situations précaires. » En France depuis bientôt deux ans, Mohamed est en première générale à Vitry. Il jongle entre ses études et les méandres administratifs, mais garde bon espoir de se spécialiser en médecine ou en géologie plus tard. « Contrairement aux jeunes d'ici, ils n'ont pas le droit à l'erreur, glisse la militante. Beaucoup de patrons jouent le jeu, certains les exploitent et ne les paient pas. » L'argent collecté pour RESF permettra d'aider les jeunes à financer leurs frais du quotidien.
Sonia Legendre4 Repas-concert pour les jeunes exilés, samedi 28 janvier à partir de 19 h, Cantine du 111 (avenue de Paris) – Repas à prix libre (réservations : chalons.resf@gmail.com), concerts gratuits, dons bienvenus.
C ENTRE - VILLEL'idée, déjà éprouvée par le passé, émane de l'Union commerciale, industrielle et artisanale de Châlons : prendre le temps d'échanger avec les gérants des boutiques du centre-ville, en présence des services de l'Etat. Une démarche d'autant plus importante en cette période de crise énergétique. Galerie commerciale, boulangerie, hôtel, opticien, magasin d'ameublement ou encore restaurant ont ainsi reçu la visite, mardi 17 janvier, de plusieurs acteurs locaux et marnais : le préfet Henri Prévost, le président de l'UCIA Ludovic Vachet, le directeur départemental des Finances publiques Laurent Fourquet et le conseiller « sortie de crise », également rattaché à ce service, Dominique Mari. « Le premier frein des entrepreneurs face au contexte actuel, c'est l'autocensure, analyse ce dernier. Tous secteurs confondus, beaucoup pensent qu'ils ne sont pas éligibles aux aides de l'Etat pour compenser l'augmentation du coût des énergies. Mieux vaut le vérifier et ne pas passer à côté. » Mais la multiplication des dispositifs et la complexité des critères pour y prétendre peuvent en décourager plus d'un. « Notre rôle, c'est justement de les informer et de les orienter, en lien avec les interlocuteurs de proximité. Réseaux consulaires, collectivités, organisations professionnelles, etc. » Si les factures de gaz ou d'électricité ont souvent alimenté les discussions, cette tournée était aussi l'occasion d'aborder d'autres sujets. Du made in France aux cellules vacantes, en passant le prix des matières premières, le lancement des soldes, l'apprentissage et la passion du métier.
Aussi brillantes que rutilantes, 105 automobiles de collection sont attendues à Reims mercredi 25 et jeudi 26 janvier, à l'occasion de la 25e édition du Rallye Monte-Carlo historique.
En matière de fidélité, la cité des sacres fait très fort. En 25 éditions, jamais Reims n'a manqué un seul départ du Rallye MonteCarlo historique. Un cas unique dans l'histoire de cette compétition de régularité et réservée aux véhicules de collection ayant participé à sa version classique qui, chaque année, part symboliquement de plusieurs villes d'Europe, avant de rejoindre la Principauté. Hormis Reims pour la France, la course 2023 s'élancera donc aussi depuis Oslo (Norvège), Londres (Angleterre), BadHomburg (Allemagne) et Turin (Italie). Nouvelle venue, la cité italienne a d'ailleurs mis le paquet, rassemblant les vérifications techniques et le départ, sur une seule journée et sur un même lieu, en plein centre-ville. Une première qui a séduit les participants, puisque 130 équipages sur les 281 inscrits à l'épreuve partiront de la capitale du Piémont, soit un peu plus que depuis la Champagne. Habituée à être la plus importante ville départ de la course, Reims peut se consoler avec tout de même 105 véhicules qui s'élanceront, jeudi 26 janvier, depuis le Boulingrin, prouvant que malgré les années et la concurrence, la cité des sacres conserve tout son charme. En effet, Oslo (Norvège), Londres (Angleterre) et Bad-Homburg (Allemagne) se partageront les 59 autres concurrents restants. « C'est toujours un challenge de continuellement entretenir la flamme du rallye afin de faire face à d'autres grandes villes françaises et européennes », a ainsi rappelé Alexis Boulain, nouveau président de Reims Champagne véhicules historiques sportifs (RCVHS), l'association organisatrice du départ rémois, lors de la présentation officielle de l'événement le 11 janvier dernier. D'ailleurs, il y
a quelques années, Paris et Strasbourg avaient même toqué
Des approches qui n'ont donc pas abouti, pour le plus grand bonheur des passionnés d'automobile de la région.
Le grand public est ainsi attendu très nombreux, comme toujours, d'abord au Parc des expositions. C'est là que sont organisées les traditionnelles vérifications techniques. Mercredi 25 janvier, à partir de 14 h 30 et jusqu'à 18 h 30, et jeudi 26 janvier, à partir de 8 h 30 et jusqu'à 15 h 30, les amoureux de belles voitures comme les simples curieux pourront en prendre plein les yeux. Ils pourront déambuler librement entre des dizaines de véhicules d'exception. Tous sont des modèles ayant pris le départ d’un Monte-Carlo classique entre 1911 et 1982. Et toutes les marques ou presque sont représentées : Porsche, Alpine, Ford, BMW... Certaines voitures sont même particuliè-
Ce moment centré sur la mécanique est d'ailleurs aussi une belle occasion d'échanger avec les équipages, rarement avares de bons mots et d'anecdotes sur leur passion. Parmi les personnalités attendues au départ de Reims, on peut citer Jean-Claude Andruet, double champion de France de rallye en 1968 et 1970, et sa copilote Valérie Closier, directrice de la collection privée des voitures du Prince de Monaco, ou Carlos Tavares, directeur général du groupe Stellantis et grand habitué de l'événement, associé à Pauline Schoofs, directrice de course au sein de la Fédération française du sport automobile. Le premier duo conduira une Alpine- Renault A110 de 1970, tandis que le second sera derrière le volant d'une Peugeot 104 ZS de 1979. A noter que les vainqueurs de l'édition 2022 du Monte Carlo Historique seront également de la partie. Il s'agit du Danois Henrik Bjerregaard et de son compère
Slovaque Jaromir Svec, à bord d'une Ford Escort RS 2 000 MK II de 1979.
Tout ce beau monde partira du centre-ville rémois, depuis le site des Halles du Boulingrin, jeudi 26 janvier, à partir de 19 h. Un à un, les 105 équipages s'élanceront, à raison d'un véhicule toutes les minutes environ, devant un public qui en prendra plein les yeux, mais aussi un peu plein les oreilles. Ces derniers pourront aussi profiter en amont, dès 16 h 30, de diverses animations.
Julien DebantLe public a rendez-vous dès le mercredi 25 janvier, de 14 h 30 à 18 h 30, au Parc des expositions de Reims, pour assister aux vérifications techniques et administratives. Celles-ci se poursuivront ensuite le jeudi 26 janvier, toute la journée de 8 h 30 à 15 h 30. Le grand départ est prévu le même jour, de 19 h à 21 h 30, depuis le site des Halles du Boulingrin, à raison d'un véhicule toutes les minutes. Pour rappel, toutes les manifestations liées au Rallye Monte-Carlo historique sont gratuites.
Unis sous la bannière de l'association Reims Champagne véhicules historiques sportifs (RCVHS), neuf équipes sont au départ de cette 24e édition, depuis la cité des sacres : Maxime Berruer et Fabrice Berruer (N°51, Volskswagen Golf GTI de 1981), Lionel Garnier et Bertrand Triffault (N°119, Porsche 912 de 1966), Dominique Peccenini et Philippe Darre (N°162, Fiat 127 Sport de 1978), Jean-Philippe Loth et Christian Loth (N°172, Alfa Romeo 2 000 GTV de 1971), David Comoy et Stéphane Renaudin (N°173, Porsche 911 SC de 1982), Jean Poilvert et Gilles Fort (N°174, Fiat 124 Coupé de 1973), Paul de Varine et Christine Collinet (N°193, Bond Equipe de 1964), Odilon de Varine Bohan et Benoit Domange (N°194, Saab Sonett de 1974) et François Durin et Patricia Durin (N°195, MG B GT de 1972).
Des voitures à admirer et des pilotes à rencontrer
Installé depuis 2021 au sein de l'église du Sacré-Coeur à Reims, l'Atelier Simon-Marq continue de restaurer et de créer des vitraux, comme il le fait depuis près de quatre siècles.
Trouvant ses origines en 1640, l'Atelier de maîtres-verriers Simon-Marq a bien failli disparaître. En 2019, l'entreprise est alors placée en liquidation judiciaire, suite à la faillite de son propriétaire de l'époque, le groupe FortRoyal. Elle est finalement sauvée par deux personnalités rémoises : Philippe Varin, capitaine d'industrie passé notamment par les directions d'Areva, Peugeot et Suez, et Pierre-Emmanuel Taittinger, actuel président de la mission Unesco Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. L'acquisition préserve un savoir-faire, au contraire des locaux historiques, une vaste demeure Art déco située rue Ponsardin et vendue à un propriétaire privé. Les deux hommes s'attachent donc à dénicher un nouvel écrin qui doit permettre d'installer l'Atelier Simon-Marq, « de façon rêvée, voire idéale, dans un lieu adapté, au caractère moderne ». Trouvant provisoirement refuge rue de la Justice, le local idéal est dégoté en 2020. Il s'agit de l'église du Sacré-Cœur, située dans le quartier Clairmarais. Désacralisée, elle est louée au diocèse de Reims, sous la forme d'un bail emphytéotique, c'est-à-dire pour une très longue durée pouvant aller jusqu'à 99 ans.
Installé dans une église désacralisée
Délaissé depuis de nombreuses années, cet édi-
fice religieux, conçu en béton par les architectes André Gaston et Yves Michel, a été inauguré en 1959. Le bâtiment de grande dimension possède tous les atouts pour accompagner les nouvelles ambitions de l'Atelier Simon-Marq et de ses artisans. Et comme un signe du destin, ses deux principaux vitraux sont l'oœuvre de Charles Marq. Construites sur deux niveaux, les salles de catéchisme et la salle polyvalente en sous-sol ont désormais disparu, pour laisser la place aux maîtres-verriers et à leurs outils de travail : tables de découpe et de masticage, salles de sablage... C'est là, également, que sont alignées soigneusement des centaines de plaques de verre soufflé, fabriquées notamment par la verrerie de Saint-Just, matériaux précieux et indispensables à l'art du vi-
Alors que l'année 2023 de la Fondation du patrimoine Champagne-Ardenne est marquée par les grands chantiers de restauration de la Porte de Mars et des vitraux de l'église Saint-Nicaise à Reims, et d'un foudre géant à Chigny-lès-Roses, de nombreux autres projets, plus modestes, sont menés en parallèle. Ainsi, après avoir lancé une souscription au bénéfice du lavoir de Poilly, la semaine dernière, la délégation champenoise accompagne cette fois une collecte de dons en faveur de l'église Saint-Médard de Pomacle. Élevée entre 1923 et 1927, à l’emplacement de l’ancien édifice détruit le 6 octobre 1918 par les troupes allemandes, elle a été réalisée sur les plans de l’architecte Henri Royer, par Georges Gaillot, entrepreneur à Bazancourt. Centenaire, le monument religieux a donc aujourd'hui besoin d'être restauré. Les travaux programmés concernent les vitraux et des fresques.
La restauration concerne les vitraux et les fresques. © Fondation du patrimoine Champagne‐Ardenne
« Pour réaliser l'une des fresques de la Nativité, le peintre Dubois s'est servi des habitants comme modèles, ainsi que de ses propres enfants. L'un des modèles habite d'ailleurs toujours le village », précise Valentine Roland, chargée de mission à la Fondation du patrimoine Champagne-Ardenne. Sur un coût global de 70 000 €, la commune de Pomacle espère collecter 10 000 € auprès des particuliers et des professionnels. Pour rappel, les dons en faveur de la restauration du patrimoine ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu égale à 66 % du montant versé, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
trail. « Le plus important stock en France », précise la directrice de l'entreprise Marine Rondeau. Si ces deux espaces ont été aménagés en fonction des besoins de l'entreprise, la crypte, au même niveau, n'a pas encore été transformée. « Un espace de réception doit y être créé prochainement, mais l'ensemble devrait rester tel quel », indique Pierre-Emmanuel Taittinger. Pouvant accueillir plusieurs dizaines de personnes simultanément, cette salle, qui a conservé ses bancs de prière, doit à moyen terme servir de porte d'entrée aux futurs visiteurs.
En effet, outre la préservation d'un savoir-faire multiséculaire, l'Atelier Simon-Marq entend s'ouvrir au grand public à travers la création d'un parcours muséal vivant, traversant l'ensemble de l'église. Actuellement, seuls les groupes constitués de 10 personnes minimum dans le cadre d’associations, de fondations ou d’entreprises, peuvent pénétrer dans le lieu. Envisagée l'an dernier, « cette ouverture à tous les publics est espérée au printemps prochain », indique la responsable de la communication Sarah Walbaum. Outre un film de dix minutes retraçant l'histoire de l'atelier, les visiteurs pourront observer les vitraillistes à l'œuvre sur des travaux de restauration et de création, mais aussi découvrir la grande nef de l'édifice où ils pourront admirer les nouveaux vitraux récemment posés. En effet, seize fenêtres de 3,5 mètres de haut, restées transparentes, font l'objet d'un projet de création de vitraux contemporains. Imaginés par l'artiste Rodrigo Saldago, ils sont composés d'une multitude de morceaux de verre de différentes couleurs. Les premiers viennent d'être posés, sachant que chaque vitrail nécessite un mois de travail environ. Réalisée selon un savoir-faire ancestral, cette œuvre résolument moderne symbolise à la fois le passé, le présent et l'avenir de l'Atelier Simon-Marq, entre restauration de vitraux anciens et création d'objets d'art contemporain.
Julien DebantLes électeurs de la 2e circonscription de la Marne (Reims-Fismes) sont invités à retourner voter pour leur député, ce dimanche 22 janvier, suite à l'invalidation du scrutin de juin dernier par le Conseil constitutionnel. Neuf candidats sont en lice au premier tour.
En décembre dernier, le Conseil constitutionnel a invalidé les résultats des dernières législatives pour trois députés, en raison d'irrégularités dans des scrutins très serrés. Parmi ces derniers figure Anne-Sophie Frigout du Rassemblement National qui avait terminé en tête dans la 2e circonscription de la Marne (Reims-Fismes), devant la représentante de la Nupes, Lynda Meguenine. Cependant, dans la foulée, la candidate Renaissance Laure Miller, arrivée 3e et donc éliminée au premier tour, avait déposé un recours en raison d'une « erreur administrative ».
En effet, 965 de ses bulletins avaient été annulés, car ils comportaient une mention interdite, en l'occurrence : « la candidate officielle d'Emmanuel Macron ». Une précision qui n'a rien d'erroné, mais qui n'est pas valable et qui a d'ailleurs été remplacée ensuite par « candidate officielle de la majorité présidentielle ».
Sachant qu'elle n'a été devancée que de 249 voix par la candidate RN et de 405 voix par celle de la Nupes, le Conseil des Sages a estimé d'une part que « le vote de ces électeurs a été privé de portée utile » et d'autre part « que l’absence de prise en compte des bulletins irréguliers du décompte des voix a eu pour effet de modifier l’identité des candidats qualifiés pour le second tour de scrutin, altérant ainsi la sincérité du scrutin ».
Alors que Lynda Meguenine est partie depuis rejoindre la région bordelaise pour des raisons professionnelles, Anne-Sophie Frigout et Laure Miller sont donc les principales protagonistes de cette nouvelle élection. Dans un communiqué, la première a indiqué qu'elle « accepte cette décision », prenant soin d'ajouter que « c’est le non-respect d’une règle de base du code électoral par madame Miller, pourtant avocate, qui obligera à revoter ». L'élue RN devait cependant se douter de cette possible issue, car durant ses six mois de mandat au sein de l'Assemblée nationale, elle a su occuper le terrain médiatique comme rarement, surtout pour une élue pourtant totalement néophyte dans la fonction. Dès le mois d'août, Anne-Sophie Frigout lançait une pétition contre la ZFEM (Zone à faibles émissions) de Reims pour dénoncer une mesure qui pénalise, selon elle, « les classes moyennes et populaires ». Une sortie particulièrement porteuse, tant au niveau local que national, surtout dans un contexte de forte inflation et où la question du pouvoir d'achat des Français fait régulière-
ment la une des infos. Sur ce sujet, elle a poursuivi son action, en déposant en octobre une proposition de loi visant à supprimer le principe même des ZFEM. Entre-temps, elle s'est encore attaquée au maire de Reims. Suite à un article publié dans « Le Journal du Dimanche » du 2 octobre, intitulé « Reims, Cambrai, Dijon, Angers, Nantes... Ces villes rongées par la drogue », elle a déclaré : « Arnaud Robinet plane quand il se range derrière l'extrême gauche pour réclamer la légalisation du cannabis », l'accusant aussi, « d'avoir baissé les bras ». Des déclarations choisies et travaillées qui lui ont permis de se faire un nom en un temps record. Ces derniers jours, elle a aussi bénéficié du soutien des patrons du RN, Jordan Bardella et Marine Le Pen.
De son côté, Laure Miller, une nouvelle fois investie par la majorité présidentielle, s'attache à convaincre les électeurs qu'elle représente « le seul vote utile pour peser sur les réformes indispensables dont notre pays a besoin, dans un esprit constructif, pragmatique et libre ». Actuelle adjointe au maire de Reims en charge de l'écologie et conseillère départementale de la Marne, elle a reçu ces derniers jours les soutiens successifs du ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement Franck Riester, du député européen Stéphane Séjourné ou encore du ministre de l'Agriculture et de la
Souveraineté alimentaire Marc Fesneau. En matière de soutien, Victorien Paté, le candidat de la Nupes, déjà en lice sur cette même circonscription en 2017, n'est pas en reste. Pas moins de cinq députés de gauche, dont le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, se sont ainsi déplacés dans la Marne, rien que cette semaine. En l'absence d'Aina Kuric, qui y serait bien retournée si elle avait obtenu l'investiture de la majorité présidentielle, le 4e sur la liste est Stéphane Lang (Les Républicains). Déjà présent en juin dernier, l'adjoint au maire de Reims, délégué au quartier « Centre » et aux relations avec les associations sportives, également conseiller départemental, compte parmi ses appuis quelques grands élus de la Marne, dont le président du Conseil départemental Christian Bruyen, le député Charles de Courson et les trois sénateurs Françoise Férat, René-Paul Savary et Yves Détraigne. Derrière les représentants des quatre principaux mouvements politiques actuels (Ensemble, Rassemblement National, Nupes et Les Républicains), cinq autres candidats tenteront de tirer leur épingle du jeu.
Des « petits » candidats qui portent un autre projet Chez Reconquête, on mise sur Marie Pace, bien que celle-ci ne soit pas adhérente du parti. Grâce à cette jeune femme de 35 ans, le parti d'Eric Zemmour espère faire mieux qu'avec
son prédécesseur, Jean-Claude Philipot, arrivé en 6e position en juin dernier et qui a depuis repris sa carte du Rassemblement National. Celle qui est libraire dans la vie de tous les jours estime ainsi que « la question identitaire est le combat politique d'aujourd'hui et de demain pour la survie de la civilisation européenne ». Une idée évidemment partagée par les pontes du parti que sont Marion Maréchal, Guillaume Peltier et Nicolas Bay, tous venus la soutenir dans la Marne. Dans les bureaux de Lutte Ouvrière, Thomas Rose repart au combat. Le professeur d'histoire en lycée est le leader marnais du parti d'extrême gauche, porté par Nathalie Arthaud, qui revendique la défense des travailleurs contre le système capitaliste. Nesma Sayoud, représentante d'Écologie au Centre, tente également à nouveau sa chance. Secrétaire médicale âgée de 37 ans, elle indique se sentir « ni de droite, ni de gauche », prônant « le respect des valeurs de chaque citoyen ». Enfin, deux autres petits nouveaux, sans étiquette, sont également candidats. Il s'agit de Pierre Schwarz et Salvador Ribeiro. Le premier, ingénieur âgé de 43 ans, dit ne plus croire aux grands partis, et voudrait « faire de la protection des Français et de leur avenir la première priorité de l'Etat ». Quant au second, on ne sait pas grand-chose, si ce n'est qu'il a été candidat dans la deuxième circonscription des Français établis hors de France (Amérique latine) en juin 2022.
Julien DebantSITUÉE À MERFY - RUELLE DE L'EGLISE. Cpt au RDC: séjour ouvert sur cuisine meublée et équipée (four, plaques de cuisson, hotte et lave-vaisselles), un WC séparé, un rangement ainsi qu'une cave. Au 1er étage: un palier avec placards, deux chambres d'environ 13m2, une salle de bains. Un jardin des deux
En déplacement sur la pelouse du club amateur des Herbiers, samedi, le Stade de Reims espère poursuivre son excellente dynamique en Coupe de France. L'équipe remodelée qui sera alignée devra montrer le même sérieux que ces dernières semaines.
Il y a des 0-0 qui ne sont pas nuls, comme en témoigne la rencontre enlevée entre le Stade de Reims et l’OGC Nice de dimanche dernier. Entre une équipe en pleine confiance, la première, qui restait sur onze matches sans défaite, et la seconde, en convalescence, mais ragaillardie par son changement de coach et sa victoire 6-1 face à Montpellier, le spectacle était au rendezvous. Côté Rémois, Folarin Balogun a eu l’occasion d’inscrire son onzième but de la saison en début, puis en fin de partie, mais à chaque fois, Kasper Schmeichel s’est interposé. Du côté des hommes de Didier Digard, qui officiait sur le banc pour la seconde fois, c’est Nicolas Pépé qui était à deux doigts d’offrir la victoire aux siens, en toute fin de rencontre, mais une fois encore, un gardien barrait sa route, en l’occurrence Yhevann Diouf. Un partage des points logique, qui
BASKET-
permet aux Champenois de continuer à avancer sereinement et de totaliser 25 points après la première moitié du championnat. Pas mal, quand on regarde dans le rétroviseur et ce début du mois d’octobre, lorsque l’équipe coachée par Oscar Garcia restait sur une victoire en neuf rencontres et pointait à la 17e place. « Si on est déçu de faire un nul contre une équipe comme Nice, c’est positif, savourait Will Still, après la rencontre. On sait qu’on ne jouera pas tous les week-ends de
grosses équipes comme celle-ci. C’était un match d’une belle qualité, entre deux équipes qui se tirent la bourre au classement. Si on peut se comparer à ce genre d’effectif, c’est pas mal. » Ce samedi, le Stade de Reims fera le grand écart à l’occasion de son 16e de finale de Coupe de France. Les Marnais se déplaceront en Vendée pour y défier Les Herbiers, club de National 2 (quatrième division) qui, dans son histoire, a déjà accroché plusieurs équipes professionnelles à son
tableau de chasse. Notamment en 2018, lorsque les Herbretais avaient accédé à la finale, perdue face au Paris SG. Il y a deux semaines, les Rémois avaient disputé leur 32e de finale à LoonPlage devant 1 300 spectateurs acquis à la cause des Nordistes. Cette fois-ci, le stade Massabielle et ses 4 600 places seront combles pour assister à la 6e rencontre de Coupe de France de la saison du club vendéen. Les Rémois, eux, qui afficheront sans doute à nouveau une équipe remaniée, n’auront pas le droit à l’erreur. Face aux amateurs, l’occasion est trop belle de poursuivre la bonne dynamique et surtout de continuer l’aventure en Coupe de France.
Simon Ksiazenicki4 Les Herbiers - Reims, samedi 21 janvier, à 18 h, au stade Massabielle et sur beIN Sports 7
Vaincre le Nord pour rester dans la course
à l'issue de la rencontre. Pour son retour aux affaires, après sa suspension purgée face à VichyClermont, Grismay Pommier a brillé face à son ancienne équipe, avec 17 points, dont 7 sur 11 aux tirs, et 4 rebonds. Le pivot cubain a bien été aidé par le meneur Timothé Crusol qui a signé son record de points de la saison (19). Autre satisfaction individuelle : la performance de Samir Gbetkom. Pour son second match sous les couleurs marnaises, l'arrière camerounais a donné le tournis à la défense adverse, avec 8 fautes provoquées et 18 points marqués, dont 9 lancers francs. Il faudra que lui et ses coéquipiers mettent la même intensité, ce vendredi 20 janvier, dans l'antre de Denain.
Face à des Nordistes qui restent sur une défaite à Antibes (93-79), la tache promet d'être difficile. Englués au milieu du classement (11es avec 7 victoires et 8 défaites), les joueurs coachés parFrançois Sence présentent la particularité d'être très friables à l'extérieur, mais en revanche quasiment intraitables à la maison. Lors des 8 matches de championnat qu'ils ont
joués à domicile,
seuls
J.D
4 Denain - Champagne Basket, vendredi 20 janvier, à 20 h, à Denain. Prochain match à domicile, Champagne BasketChalon-sur-Saône, vendredi 27 janvier, à 20 h, à Châlons.
Le Jardin Parallèle, collectif d'artistes rémois à qui l'on doit, entre autres, le festival Orbis Pictus, s'installe ce week-end à la Comète pour Illusions, temps fort dédié à la magie nouvelle.
En imaginant Curiosus, objet artistique non identifié qu'elle dévoilera ce week-end à Châlons, la compagnie rémoise Le Jardin Parallèle a renoué avec ses premières amours : concevoir des parcours marionnettiques au cœur desquels le public peut se promener à loisir, explorer tous ses sens et plonger dans des univers plus intrigants les uns que les autres. « On investira plusieurs espaces de la Comète pour inviter les spectateurs y à déambuler, détaille David Girondin Moab, marionnettiste et metteur en scène, co-directeur du Jardin Parallèle et directeur de la compagnie Pseudonymo, dont deux créations sont d'ailleurs programmées pour l'occasion. Le bar proposera une sorte de cabaret curieux, immersif et interactif, où les gens pourront s'installer, découvrir ce que leur réservent les
boîtes autour d'eux et surtout en discuter. » Trois cubes mystérieux les attendront et promettent de surprenantes rencontres, qu'elles soient sonores, visuelles ou kinesthésiques. À tester et à contempler également : des numéros de magie rapprochée en compagnie de personnages marionnettiques et les œuvres hallucinantes du plasticien et dessinateur parisien Stéphane Blanquet. « Il s'inscrit dans la dynamique de l'art brut et contemporain, explique David. Les objets, les formes et les personnages qu'il réalise sont très proches de la marionnette, à des échelles très variables, avec des effets de lumières qui leur donnent vie. »
Le parcours se poursuivra à l'étage dans la salle d'exposition puis sur les planches de la Comète avec d'autres expériences à partager, fruits des recherches menées par les artistes sur le théâtre immersif et les nouveaux rapports au public qu'il permet d'éprouver. « Pour « Prédiction » par exemple, le spectateur se glisse dans un minithéâtre fabriqué pour une personne. Il entre en contact avec un personnage flottant et devient alors partie prenante de l'aventure. » L'univers de « Téléportation », tout aussi interactif, fait appel à plusieurs personnes du
VENDREDI 20 JANVIER
BALLET – LE LAC DES CYGNES
L’oeuvre de Tchaïkovski revisitée par The Ukrainian National Ballet of Odessa, dans un décor somptueux.
À 20 h, Capitole en Champagne Tarifs : de 26 à 48 euros – Infos : lecapitole-en-champagne.fr.
Le collectif rémois du Jardin parallèle et plusieurs compagnies artistiques plongent les spectateurs dans une déambulation fascinante, entre théâtre, marionnette et magie nouvelle...
À 15 h, 16 h et 17 h, la Comète – Tarif unique : 10 euros Infos : la-comete.fr.
MÉLIÈS
Plusieurs courts-métrages de Georges Méliès sont explorés par le compositeur Bruno Angelini et ses complices musiciens. Un ciné-concert magique, dans le cadre d’Illusions.
À 20 h 30, la Comète
Tarif unique : 10 euros - Infos : la-comete.fr.
Dans son premier seule-en-scène, l’animatrice et actrice du petit écran partage avec humour des morceaux choisis, parfois intimes, de sa vie.
À 20 h 30, centre culturel Napoléon III de Mourmelon-le-Grand Tarif : 15 euros (5 euros pour les moins de 12 ans)
Infos : mourmelonlegrand.fr.
SAMEDI 28 JANVIER
MUSIQUE - GOSPEL POUR 100 VOIX
Ce spectacle réunit les meilleurs interprètes de gospel du monde, mais aussi des musiciens et des danseurs d’exception.
À 20 h 30, Capitole en Champagne - Tarifs : de 39 à 62 euros Infos : lecapitole-en-champagne.fr.
SAMEDI 28 ET DIMANCHE 29 JANVIER ARTS DU CIRQUE
Les étudiants du Cnac, 37e promotion, se réapproprient La mécanique des ombres, une création née en 2017 et portée par trois artistes interprètes, également anciens étudiants du Cnac.
À 19 h 30 samedi et à 16 h dimanche, cirque historique Tarif unique : 7 euros (gratuit jusqu’à 11 ans) Infos : www.cnac.fr.
SAMEDI 21 JANVIER
CHANSON – KALUA
Le duo rémois que forment Justine et Nono invite à un voyage folk en chansons, avec vue sur l’océan.
À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.
JEUDI 26 JANVIER
REPRISES POP ROCK – CHIVY PEPPER’S
De sympathiques reprises des Red Hot, mais aussi de Muse, Clapton, Ed Sheeran ou encore Placebo.
À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.
DEINOS MC + STEF + DJ DEZ
Un repas cuisiné avec amour par les jeunes qu’accompagne RESF, suivi des concerts sur-
public pour qu'elles deviennent à leur tour des éléments clés du spectacle, guidées par un maître de cérémonie. « On interroge ici la façon dont on perçoit notre existence, dont on se projette dans la vie. Ça nécessite d'improviser et de s'adapter à chaque nouveau public. » Egalement partenaire de Jardin Parallèle, la compagnie des Chevaliers de l'industrie présentera « Le Troisième Œil »,
un savant mélange de marionnettes, de prestidigitation, de mentalisme et de voyance. À voir pour le croire...
Sonia Legendre4 Curiosus, samedi 21 et dimanche 22 janvier à partir de 15 h à la Comète, Châlons Tarif unique : 10 euros (6 euros pour les moins de 12 ans) - Infos : la-comete.fr.
voltés de plusieurs artistes locaux pour soutenir les actions de Réseau éducation sans frontières.
À partir de 19 h, Cantine du 111 Repas à prix libre (réservations : chalons.resf@gmail.com), concerts gratuits.
SAMEDI 28 JANVIER
CLASSIQUE – ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURG
Habitué de la Comète, l’OPL s’associe à l’accordéoniste Vincent Peirani et revisite les oeuvres d’Igor Stravinsky et de John Adams. À 20 h 30, la Comète – Tarif : de 11 à 29 euros Infos : la-comete.fr.
SAMEDI 21 JANVIER
LES RENDEZ-VOUS DE LA SACSAM Prochaines thématiques abordées par les conférenciers de la Sacsam : les sociétés coopératives de consommation à Châlons (par Bruno Malthet) puis le développement des mortiers en pierre dans la Marne (par Geert Verbrugghe).
À partir de 14 h 30, salle de Malte – Entrée libre Infos : 03 26 66 39 97, academie.chalons.free.fr.
DIMANCHE 22 JANVIER
L’EPIPHANIE ET LES ROIS MAGES
Les Amis de la cathédrale lèvent le voile sur les Rois mages, leurs origines et la façon dont ils sont représentés ici ou là en Saint-Etienne. Une conférence donnée par Jacques Wersinger, recteur de la cathédrale.
À 15 h, salle de Malte Tarif : gratuit pour les adhérents, 2 euros pour les non adhérents Réservations conseillées par SMS au 06 78 18 65 90 ou par courriel : amis-cathedrale-chalonsenchampagne@hotmail.fr.
LOISIRS
VENDREDI 20 JANVIER
TOURNOI DE BABY-FOOT
Des commerçants du centre-ville organisent un tournoi de baby-foot pour débuter l’année en beauté.
À partir de 19 h 30, espace Solana
Tarif : 25 euros par personne (comprenant un hot dog et deux boissons)
Inscriptions par équipes chez Ludoptique, Vachet et The Red Fish Infos : page Facebook « 5 Prime + ».
DÉDICACES – BÉNÉDICTE DARTIGALONGUE
L’auteure partage et dédicace son dernier roman, intitulé Jules.
De 15 h à 18 h, librairie du Mau – Accès libre.
JUSQU’AU SAMEDI 28 JANVIER
JOËL VILLERS
Bien connu des Châlonnais pour ses rôles de figurant, l’émission de radio qu’il co-anime et ses dessins humoristiques, Joël Villers partage ses talents de peintre et une vingtaine d’oeuvres surprenantes.
Du lundi au samedi, Office de tourisme – Accès libre.
JUSQU’AU LUNDI 3 AVRIL
DU SILEX À LA TOPKA
Un voyage à travers 5 000 ans d’art et d’histoire en Champagne grâce aux collections muséales et à celles de Pascal Jacob et Marika Maymard, historiens du cirque reconnus au niveau international.
Tous les jours sauf le mardi, Musée des Beaux-arts et d’archéologie - Tarif : 4 euros.
Les Nuits de la lecture se partageront de mille et une façons à Châlons.
© Centre national du livre
Après l'amour l'an passé, les Nuits de la lecture, chapeautées par le Centre national du livre, s'articuleront autour de la peur pour leur 7e édition. Une thématique déjà régulièrement explorée par les bibliothécaires de Châlons et qui donnera lieu à un vaste programme d'animations, conçu aussi bien pour les fans de littérature que les novices en la matière. Et si l'événement ne dure « que » quatre jours au niveau national, bon nombre de rendez-vous prendront leurs quartiers à Pompidou, Gulliver et Diderot jusqu'en février. Dans la catégorie des insolites : les visites nocturnes à la lampe frontale des réserves de collections pour en percer quelques mystères, des ateliers créatifs et des sessions escape game autour des monstres, des initiations à la fabrication d'un feu follet ou encore une dictée terrifiante ponctuée de surprises qui promet de mettre les nerfs des participants à rude épreuve. Petits et grands pourront également profiter de séances d'art-thérapie et de sophrologie, se mettre dans la peau de célèbres personnages de films ou de jeux vidéo, partager une partie du fameux jeu de société des Loups-garous de Thiercelieux, plonger dans un thriller dont ils seront les héros ou encore écrire puis tourner leur propre film d'horreur. Du côté des spectacles, la compagnie Les pieds dans la lune proposera aux visiteurs sa version revisitée du conte d'Hansel et Gretel grâce à une expérience sonore et visuelle immersive, au cœur d'une étrange caravane. Pas de quoi s'ennuyer !
Sonia Legendre4 Les Nuits de la lecture, samedi 21 janvier puis jusqu'au 25 février dans les médiathèques de Châlons Gratuit, réservations conseillées au 03 26 26 94 26 ou sur bm.chalonsenchampagne.fr.
2 Rue A. Fresnel - Châlons Du vendredi 20 au mardi 24 janvier
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU
Tous les jours : 10h30 | 18h00
AVATAR : LA VOIE DE L'EAU - 3D Tous les jours : 14h00 | 16h00 | 20h00
BABYLON - VO Ven, Dim : 17h10 Lun : 13h30
BABYLON Sam, Mar : 10h30 | 13h30 | 17h10 | 20h50
Ven, Dim : 10h30 | 13h30 | 20h50 Lun : 10h30 | 17h10 | 20h50
BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER Sam, Dim : 10h30 Ven, Lun, Mar : 10h30 | 14h00
CHOEUR DE ROCKERS Sam, Dim : 14h05 | 17h40 Ven, Lun, Mar : 11h00 | 14h05 | 17h40
LA GUERRE DES LULUS Ven, Lun, Mar : 11h00 | 13h40 | 15h50 | 18h10 | 20h40 Sam, Dim : 11h05 | 13h40 | 15h50 | 18h10 | 20h40
LE BAL DES LUCIOLES Sam, Dim : 10h45
LE CHAT POTTE 2 : LA DERNIERE QUETE
Sam : 11h00 | 15h40 Dim : 15h40
LE CLAN Tous les jours : 11h00 | 14h00 | 16h00 | 20h00 | 22h00
LE SECRET DE PERLIMS Sam, Dim : 11h00 | 13h45
L'EMPRISE DU DEMON Sam, Dim : 17h50 | 19h50 | 21h50 Ven, Lun, Mar : 15h45 | 17h50 | 19h50 | 21h50
LES CYCLADES Sam, Dim : 15h50 | 18h00 | 19h40 Ven, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h50 | 18h00 | 19h40
LES RASCALS Tous les jours : 21h50
M3GAN Tous les jours : 18h00 | 21h45
MAESTRO(S) Tous les jours : 11h00
MAURICE LE CHAT FABULEUX Sam : 13h45
OPERATION GRIZZLI Sam, Dim : 15h30
PATTIE ET LA COLERE DE POSEIDON
Dim : 10h50 | 13h40
TEMPETE Sam, Dim : 13h40 | 20h45 Ven, Lun, Mar : 11h00 | 13h40 | 20h45
TIRAILLEURS Tous les jours : 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h00
5 Rue des Fripiers - Châlons
Du vendredi 20 au jeudi 26 janvier
LES BANSHEES D’INISHERIN VOST Mer 25 :18h
GRAND MARIN VOST Mer 25 : 20h15
IN VIAGGIO VOST | DOCUMENTAIRE Jeu 26 : 18h
JOYLAND VOST Jeu 26 : 20h15
EN FAMILLE
MA VACHE ET MOI - DÈS 6 ANS Dim 22 : 16h
LA TORTUE ROUGE - DÈS 8 ANS Mer 25 : 16h
NOS RENDEZ-VOUS FESTIVAL TÉLÉRAMA DU 18 AU 23 JANVIER 2023
Les meilleurs films de 2022 et deux films en avant-première, pour 4€ la séance (avec le pass Télérama)
CINÉ-RENCONTRE L’INNOCENT
Ven 20 : 18h Dim 22 : 20h. Séance suivie de la retransmission en direct d’une rencontre avec Louis Garrel
CINÉ-RENCONTRE MON CRIME Ven 20 : 20h.
Séance suivie de la retransmission en direct d’une rencontre avec François Ozon et Nadia Tereszkiewicz
AUCUN OURS VOST Sam 21 : 16h
LA NUIT DU 12 Sam 21 : 18h Lun 23 : 14h30. Version SME
CINÉ-AVANT-PREMIÈRE
THE FABELMANS VOST Sam 21 : 20h15
EN CORPS Dim 22 : 17h45
AS BESTAS Lun 23 : 17h
SANS FILTRE VOST Lun 23 : 20h15
Après une annulation en 2021 et une édition mitigée l'an passé, du fait du protocole sanitaire en vigueur, la fête de la Saint Glin-Glin revient en force au grand Jard, à compter de ce samedi 21 janvier. Cet événement devenu incontournable accueille chaque année environ cinquante familles de forains –parfois depuis plusieurs générationset l'équivalent de 300 personnes qui vivent, travaillent et consomment à Châlons. Le tout moyennant des droits d'emplacement pouvant aller de 35 à 200 euros pour leurs caravanes et leurs manèges. Un temps envisagé par la municipalité, le déménagement de ce rendez-vous sur le site du Capitole n'a pas eu lieu et n'est plus à l'ordre du jour. Pendant plus d'un mois, petits et grands pourront profiter d'une quarantaine de stands et d'attractions en tout genre : pêche aux canards, carrousel, pousse-pièces, chenille, auto-tamponneuses, chamboule-tout, tir à la carabine, maison hantée, etc. Sans oublier les churros, pommes d'amour et autres gourmandises typiques des fêtes foraines. Et puisque les traditions ont du bon, un tarif réduit sera appliqué, comme tous les ans, chaque mercredi.
La fameuse Saint Glin‐Glin et son lot de manèges reviennent samedi au grand Jard. © l'Hebdo du Vendredi
4 Saint Glin-Glin, du samedi 21 janvier au dimanche 26 février, grand Jard de Châlons Horaires (hors vacances scolaires) : lundi, mardi et jeudi de 16 h 30 à 20 h, mercredi et dimanche de 14 h 30 à 20 h, vendredi de 16 h 30 à 22 h, samedi de 14 h 30 à 22 h.
F ESTIVAL FARAWAY - R EIMSPour le spectacle « À nos combats », présenté dans le cadre du festival Faraway, le chorégraphe Salia Sanou invite une soixantaine de personnes à interpréter des supporters en première ligne. Ce spectacle trouve en effet son point de départ dans le combat mythique qui opposa Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa en 1974. Audelà du sport, c’est la ferveur unique que suscita ce match de boxe qui a marqué Salia Sanou. Cette création se veut participative et fera appel à une soixantaine de figurants, invités à représenter les deux équipes de supporters : une occasion unique de transformer le cirque du Manège en ring chorégraphique. Les ateliers se dérouleront samedi 4 et dimanche 5 février, de 10 h à 12 h ou de 14 h à 16 h (au choix le matin ou l'après-midi). La générale aura lieu vendredi 10 février de 19 h à 20 h 30, tandis que les représentations publiques sont programmées samedi 11 février à 21 h et dimanche 12 février à 15 h. Pour participer, il suffit de contacter David Lesot à d.lesot@manege-reims.eu.
Le trio le plus identifiable et le plus punchy de France sort son troisième album, « C’est la Vie », ce vendredi 20 janvier. Un disque à découvrir dans la foulée à la Cartonnerie.
Une ode à la force, une pulsation rebelle : Hyphen Hyphen crie la rage d’être en vie et de faire tourner le monde dans le bon sens. Fidèle à sa réputation de bête de scène, le groupe démarre immédiatement une tournée, pour faire circuler les énergies avec son public. Et le samedi 28 janvier, la Cartonnerie et les Rémois attendent Adam, Line et Santa.
Comment qualifieriez-vous l’évolution du groupe, depuis ses débuts en 2011 ?
Santa : Tout ce qu’on a fait, on l’a fait pour et à travers la scène. C’est ce qui a bâti notre réputation et on a voulu chérir ça à tout prix. D’album en album, on a construit cet univers super énergique et ce dernier opus, qui sort aujourd’hui, est celui qui condense le plus de fougue pour la scène.
Pourquoi cette fascination si spéciale pour la scène ?
Dès le début, la présence scénique a été notre em-
preinte. Et ensuite, on a eu cette volonté de rechercher, de creuser, de travailler ce qui pourrait faire de nous des outsiders. On est en quête perpétuelle du plus beau show possible. C’est ça, être différenciant. Nos concerts, on veut qu’ils soient grands, que le public les retienne comme des moments d’exception. Et ça passe par un partage et un don de soi inconditionnels.
En même temps, c’est un peu l’ADN du nom de votre groupe. Hyphen, qui veut dire « lien », « trait d’union »… C’est vrai ! C’est un mot complexe, qu’on a doublé en plus ! Mais c’est notre nom et il incarne parfaitement le projet originel du groupe, celui de créer un espace de lâcher-prise et de sécurité avec le public. À la Carto comme sur toutes les autres dates, on exige de nos performances qu’elles soient des grandes parenthèses de folie partagée.
Et en quoi la musique est-elle le meilleur medium pour cette folie partagée ?
La musique est la seule à pouvoir totalement combler le silence, à enivrer l’espace. Elle nous dépasse complètement, par ses harmonies, ses rythmes. C’est ça, la magie de la musique. Avec ce nouveau spectacle que nous montons, nous voulons exploiter toute sa puissance. Rien ne m’émeut plus que ça.
Et qui dit nouvel album, dit nouveaux textes. Quels en sont les thèmes majeurs ?
C’est un album que nous avons écrit pendant le confinement. Nous vivions tous dans l’espoir d’un monde meilleur, dans le refus d’être seuls. Cet album, c’est toute notre volonté de pencher du bon côté, d’aller vers la lumière. Cet album, c’est un cri, l’audace active et presque rebelle d’oser aller mieux.
Un credo, en 2023 ! Oui… Au milieu de ce chaos ambiant, il nous revient à tous de trouver des espaces de beauté et de ne pas desserrer les poings.
La Carto vous attend donc pour une des premières dates de la tournée ! Oui, nous démarrons une bonne année de concerts. Et notre passage à Reims figure parmi nos premières étapes. Je m’en réjouis, car j’adore cette salle. Elle m’inspire et me pousse à inventer de nouvelles choses pour aller toujours plus loin dans la possession des espaces. Son balcon, particulièrement, m’attire comme un aimant !
4 Hyphen Hyphen, samedi 28 janvier à 20 h à la Cartonnerie, Reims. Tarifs : 23 à 32€. Infos : cartonnerie.fr
BÉLIER du 21.03 au 20.04
La semaine vous invitera à prendre du recul dans votre processus de prise de décision. Soupesez les tenants et aboutissants de vos choix et ne vous laissez pas emporter par vos élans.
TAUREAU du 21.04 au 20.05
Évitez le plus possible les situations stressantes. Un peu de retenue sera de mise, au niveau alimentaire. Côté finance, certains engagements passés continueront à grever votre budget.
GÉMEAUX du 21.05 au 21.06
Il vous faudra traiter de nombreuses affaires exigeant un aboutissement parfois assez rapide. Ceci afin de préparer le terrain à de nouveaux engagements et à d’autres horizons.
CANCER du 22.06 au 22.07
Une semaine qui vous permettra de redéfinir en profondeur votre relation aux autres et à vous. Votre volonté sera inébranlable et on ne pourra pas vous faire changer d'avis.
LION du 23.07 au 22.08
La chance est là et bien là, surtout pour les natifs du premier décan. C'est le moment d'opérer un tri dans vos manières de penser et d'agir, de jeter le périmé pour faire peau neuve.
VIERGE du 23.08 au 22.09
Vous avez acquis davantage de maturité. Au travail, vous proposerez et défendrez des idées novatrices : attendez-vous à des oppositions que vous ne serez pas toujours en mesure de contrer.
BALANCE du 23.09 au 22.10
Vous serez souvent sur la sellette, ce qui exigera de déployer beaucoup d’énergie. Il importera donc de parvenir à bien la calibrer, car tout excès pourrait porter à conséquence.
SCORPION du 23.10 au 22.11
Vous serez souvent sur la sellette, ce qui exigera de déployer beaucoup d’énergie. Il importera donc de parvenir à bien la calibrer, car tout excès pourrait porter à conséquence.
SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12
Profitez de la période pour consolider vos positions au niveau matériel et professionnel. C’est le moment de concrétiser des acquisitions intéressantes ou de travailler à un avancement.
CAPRICORNE du 23.12 au 20.01
Quel esprit d’initiative et quelle volonté d’aller de l’avant ! Certes, bon nombre d’obstacles récents devraient être surmontés, mais ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier…
VERSEAU du 21.01 au 19.02
Sur le plan affectif et professionnel, vous aurez l'impression de lutter pour défendre votre pré carré. N’est-ce pas l’heure de prendre du recul et d'envisager les choses autrement ?
POISSONS du 20.02 au 20.03
Sur le plan affectif, il vous faudra faire preuve de beaucoup de concentration, avec des décisions importantes à la clé. N’hésitez pas à tourner la page, quoi qu’il vous en coûte.
Benoît MelvhilleEn France métropolitaine, un logement n’est considéré comme décent et ne peut être proposé à la location que si sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, refroidissement…) estimée par le Diagnostic de Performance Energétique est inférieure à 450 kilowattheures d'énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, ce qui correspond à une partie des logements notés G sur le Diagnostic de Performance Energétique. Conformément à l'article 2 du décret n° 2021-19 du 11 janvier 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. Elles ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date.
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com