1 minute read

Les

Comme bon nombre de structures à vocation touristique et environnementale, le Parc naturel régional (PNR) de la Montagne de Reims, qui s'étend sur une surface de 530 km², se heurte au contexte inflationniste actuel. Combinée à la revalorisation des salaires de 21 agents, l'envolée des coûts afférents à son fonctionnement – gaz, eau, électricité, transport, matières premières pour les travaux de maintenance – pèse sur son budget global (1,7 M€ en 2022). Environ 50 000 euros manquent à l'appel pour boucler l'exercice 2023. Et puisqu'elles composent le comité administrateur du syndicat mixte qui gère le PNR, les collectivités adhérentes sont logiquement invitées à le soutenir financièrement. La région Grand Est s'est d'ores et déjà engagée à augmenter de 6,7 % sa contribution annuelle (soit 350 000 euros, contre 328 000 euros initialement). Même effort du côté du département de la Marne, qui prévoit une aide supplémentaire de 16 000 euros (257 000 euros au total). Autre piste en cours de réflexion : faire évoluer de 6 % la participation au pot commun des 65 villes et villages du PNR, sachant qu'elle équivaut pour l'heure à 2,45 euros par habitant et qu'elle n'a été revue à la hausse qu'une seule fois ces dix dernières années. Cette augmentation permettrait de réunir 5 000 euros. Reste à savoir qui apportera l'ultime pierre de 7 000 euros pour atteindre l'équilibre budgétaire. L'Etat, l'Europe, le Grand Reims, Epernay et Châlons Agglo figurent parmi les financeurs du Parc. Des volontaires ?

Advertisement

This article is from: