City-Reims by Kilkoa

N°1 du 29 mars 2019

Un centre, 2 000 ans d’histoire Un centre, plusieurs cœurs Un centre en metamorphose MAGAZINE DU CENTRE-VILLE DE REIMS

Rose Glamour, élégante de jour comme de nuit publi redactionnel

Un centre, 2 000

patrimoine

Le patrimoine architectural

du centre-ville de Reims témoigne de la riche histoire de la cité des sacres. Une histoire qui ne reste pas ﬁgée puisque plusieurs projets sont

engagés aﬁn de continuer à faire

vivre ces bâtiments emblématiques. Tour d'horizon.

Il y a près d'un an, CIFTCI Gulsen a ouvert sa boutique de robes

chics près de la place Royale de Reims. Son but, habiller le plus

beau jour de notre vie et nos plus belles soirées grâce à une selection ﬁne de créateurs et de jolies matières.

CIFTCI Gulsen en revait depuis des annees et lorsqu’elle a vu le local de 120 m2, elle a eu un véritable coup de coeur. Le bel espace, la hauteur sous plafond, la lumière, la situation géographique, tout s'est enchaîné et le projet est né. Après 2 mois de travaux, les premières robes de cérémonies ont rapidement trouvé leur place sur les cintres et les mannequins, d'autant que ce style d'offre n'existait pas à Reims. Entourée de créateurs et d'artisans consciencieux, l'heureuse propriétaire de Rose Glamour selectionne des modèles de robes de coktail, de cérémonie et de mariage très travaillés. Strass, dentelle, mousseline ou velour, rien n'est trop beau pour les événements de la vie des rémoises.

« Vous pouvez en rêver, nous allons vous la faire »

CIFTCI Gulsen est une bonne fée qui a l'ambition de trouver le bon vêtement pour le bon moment, pour des galas de ﬁn d'année comme des tenues d'artistes. Mais pour une robe de mariée vu sur un magazine, elle le dit sans rougir : « Vous pouvez en rêver, nous allons vous la faire ». Son credo est le sur-mesure et la grande adaptation d'un modèle à la demande particulière d'une cliente pour son plus beau jour. Son équipe de couturières réalise la robe de votre rêve en trois mois avec un budget maîtrisé. Bien sûr, Rose Glamour relève également avec passion des déﬁs techniques pour confectionner toutes les robes de mariage possible avec un travail et un budget plus conséquent. Ses créations que l'on a pu apercevoir à la Nuit de la mode ce mois-ci à Reims, sont à découvrir lors du cocktail de présentation de la nouvelle collection en avril à la boutique, mais également au salon du mariage au parc des expositions de Reims les 21 et 22 septembre et au 2e showroom mariage à l'hippodrome les 9 et 10 novembre. ROSE GLAMOUR 17 Rue Carnot, 51100 Reims 03 53 13 21 46 www.facebook.com/roseglamour51100

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Stéphanie, Delphine et Manon vous accueillent du mardi au samedi

La Maison des musiciens

Reliant la place du Forum à l’hôtel de ville, la discrète rue de Tambour permet d’humer l’ambiance qui régnait à Reims au Moyen Âge. Au XIIIe siècle, elle était l’axe principal menant à la place des Marchés (aujourd'hui du Forum) qui accueillait deux espaces pour le blés et les draps. C'est au numéro 22 qu'a été érigée la Demeure des comtes de Champagne, témoin de la dynastie flamboyante qui régna sur la région, et, sa voisine la Maison des musiciens. La façade de cette vénérable bâtisse, dont les cinq statues ont été démontées en 1917 pour être sauvées des affres de la Grande Guerre puis exposées au musée Saint-Remi à la fin des années 1970, doit renaître prochainement. Grâce à l’association Renaissance de la Maison des musiciens de Reims, la reconstruction de la façade doit débuter en juin prochain.

La basilique Saint-Remi

Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1991, la basilique qui abrite les reliques de Saint Remi marque l’une des limites du centre-ville rémois. Le parvis de ce monument incontournable de Reims sera totalement rénové d’ici la fin de l’année. Un investissement de 4,5 M€ doit permettre de créer un nouveau parvis, réaménager le parc attenant et créer un parking. Avant cela, des fouilles archéologiques ont débuté l’an passé et ont permis de mettre à jour près d’un millier de sépultures au pied de la basilique, qui accueillait plusieurs cimetières entre l'an 500 et la Révolution française. Des trouvailles précieuses comme des bésicles (lunettes sans branche) par exemple, utilisées par des moines copistes au XIIIe siècle, permettent de connaître l’évolution du quartier.

Le parvis de l'hôtel de ville

L’hôtel de ville de Reims accueille les institutions municipales depuis 1499. Autant dire qu’il a vu passer nombre de dirigeants rémois ! La reconstruction de l’édifice tel qu’on le connaît aujourd’hui n’a eu lieu qu’en 1627, c’est pourquoi une statue équestre de Louis XIII (1601-1643)

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SUR TOUTES

PRESTATIONS

Sur présentation de cette publicité

Rose Glamour vous propose une sélection unique à Reims de robes de cocktail, de cérémonie et de mariage.

3, rue du Carrouge - REIMS - 03 26 06 23 48 - Tram : Station Langlet

trône encore aujourd’hui sur le pavillon central. L’hôtel de ville présente de nombreux éléments décoratifs de style Renaissance mais l’ancienne place du Marché aux Chevaux adoptera bientôt un nouvel aspect très moderne. Débuté en avril 2018, le réaménagement du parvis de l'hôtel de ville devrait être achevé d'ici quelques semaines. La future place Simone-Veil fera la part belle à la circulation et doit devenir un lieu de vie.

La porte Mars

Construite entre 180 et 230, la porte Mars est un parfait exemple de l’importance de Durocortorum (site antique de Reims) pendant l’Antiquité. C’est d’ailleurs, avec le cryptoportique de la place du Forum qui servait sans doute de marché couvert, le seul monument antique qui nous soit parvenu. Plus grand arc connu du monde romain long de 32,40 mètres et hommage à la « pax romana » (paix romaine), l’édifice marquera pendant des siècles les limites de la ville mais sera ensuite mal restauré aux XIXe et XXe siècles. Bâchée en 2015 pour une restauration financée en partie par le mécénat des Rémois, la porte est à nouveau visible cette année. La seconde phase du chantier est prévue entre fin 2019 et 2021.

ans d'histoire

Avec la Maison Fleau, les bijoux sont éternels

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Patrick Demouy, historien

« Un ensemble extrêmement riche » « La cohabitation des styles architecturaux est le fruit de l’histoire. Au Moyen-Âge, Reims était à la fois un centre religieux important pour le sacre des rois, mais aussi un centre économique en tant que ville drapante. S’ajoutent également des bâtiments comme l’hôtel de ville, débuté au XVIIe siècle, qui marque le pouvoir urbain, et un patrimoine laïc établi grâce à un prospère patriciat. Tout cela forme un ensemble extrêmement riche qui a pris un sérieux coup avec la Révolution française : plus d’une vingtaine d’églises ont été détruites. Ensuite, la Révolution industrielle a permis de mener des travaux d’urbanisme en faisant disparaître les remparts de la ville, puis il y a eu le cataclysme de la Première Guerre mondiale. La ville a été démolie à 60 % mais il y a eu une volonté de rebâtir et faire revivre rapidement une ville morte. Cet effort considérable de reconstruction s'est traduit par un éclectisme architectural car les propriétaires ont été laissés assez libres. Certains se sont ouverts à l’Art déco tandis que d’autres sont restés au classicisme, d’où la cohabitation de tous ces styles architecturaux aujourd’hui. »

La porte Mars, plus large arc connu du monde romain, sera bientôt entièrement rénovée. © l'Hebdo du Vendredi

La Maison Fleau est une perle qui fait briller le commerce rémois depuis 3 générations. Possédant le charme intemporel d'une

valeur sure, cette bijouterie n'a pourtant pas ﬁni de surprendre. utrefois connu sous l'enseigne Au Cadran bleu, la Maison Fleau anime les arcades de la rue de l'Étape depuis 1922, devenant à son tour une étape obligée pour tous les amoureux des belles choses. Mme Renard a repris la gérance de cette institution rémoise en 1970, mais, comme elle le dit malicieusement elle-même « avant c'était mes grands-parents ». Ainsi, entre ces murs, la passion se transmet comme un héritage et la douce et dynamique propriétaire connait son affaire. À la tête d'une petite équipe de cinq personnes, elle accueille chaque client avec le souhait intact de partager le travail des créateurs choisis avec goût pour faire scintiller vos émotions.

Histoire précieuse

« La boutique a été entièrement transformée il y a deux ans » explique Mme Renard. Elle aime son commerce et le partage chaleureusement. L'écrin blanc satiné regorge d'une gamme étendue en or et argent, des pièces classiques aux plus tendances. Il y en a pour toutes les occasions, tous les âges et tous les budgets. La haute joaillerie côtoie la bijouterie fantaisie en passant par l'horlogerie. De grandes marques sont exposées, telles Pandora, que la Maison Fleau à d'ailleurs été la première à proposer, Les Georgettes, ou Una Storia, les créateurs tels que Pierre Barro, Wegelin, Thien pô, Beheyt, ou encore Tissot, Michel Herbelin, Seiko, etc. Au sujet de la belle sélection de montres, Mme Renard précise que « les hommes ne sont pas oubliés ! »

Capitale de l'Art déco

On considère parfois Reims comme la capitale de l’Art déco grâce aux nombreux bâtiments issus des années 1920 et 1930 qui sont encore visibles aujourd'hui. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, plus de 60 % de la ville a dû être reconstruit et il se dit qu’en 1922 et 1923, le nombre de permis de construire déposés à Reims dépassait celui de Paris ! Afin de (re)découvrir au mieux la bibliothèque Carnégie, l’Opéra, les halles du Boulingrin, mais aussi les immeubles atypiques des rues Cérès, de Talleyrand ou du cours Langlet, une balade Art déco est organisée, tous les mois, par l'office de tourisme et elle séduit aussi bien les touristes que les locaux. Depuis quelques mois, des panneaux patrimoniaux, disséminés aux quatre coins du centre-ville, permettent également de suivre des circuits de visite thématiques, dont l’un d'eux a été baptisé « Sur les pas de l’Art déco ». L’occasion d’apprécier, en toute liberté, la riche histoire architecturale de la cité des sacres.

Simon Ksiazenicki

La Maison Fleau a été entièrement rénovée, mais la passion reste intacte.

Le savoir-faire de la Maison Fleau, c'est l'adaptation, la personnalisation, l'estimation et la réparation. Un art du sur-mesure et une qualité de service qui ont fait la réputation de l'enseigne et qui en font une des pierres précieuses sur lequel Reims a su se reconstruire au lendemain de la 1ère Guerre jusqu'à aujourd'hui... et demain encore.

La maison Kodak, érigée en 1930 , symbol de l’Art déco rémois. © l'Hebdo du Vendredi

BIJOUTERIE FLEAU 28 Rue de l'Étape, 51100 Reims 03 26 47 24 76 www.bijouterie-horlogerie-reims.fr

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Chaque saison, Linvosges sélectionne une large palette de tissus, de matières nobles, et d’ensembles coordonnées, avec le souci de l’originalité et de la qualité.

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Les bulles de joie de La Maison du Savon de Marseille publi redactionnel

Un centre, plu

Commerces

Hier concentré autour de la place d'Erlon, le centre de Reims étire

désormais ses singularités jusqu'aux halles du Boulingrin. Commerciales,

festives, gastronomiques ou bucoliques, les artères qui irriguent ses cœurs de vie donnent aux habitants et aux touristes à voir et à vivre

Cécile Poncinet à installé sa jolie boutique de savons du sud sous la galerie d’Erlon. © L’hebdo du vendredi

La Maison du Savon de Marseille, qui fête sa première année d'ex-

istence, fait mousser la galerie d'Erlon. Garante d'une tradition, la savonnerie rémoise de Cécile Poncinet associe la passion d'un

savoir-faire artisanal au besoin de bien-être toujours d'actualité. quelques pas de la fontaine Subé ﬂotte le parfum de l'enfance et du linge frais qui sèche au soleil. La Maison du Savon de Marseille a trouvé sa place depuis avril 2018 à Reims. Sa jeune propriétaire Cécile Poncinet avoue sans détour son amour de ce produit naturel concrétisé dans cette Maison qui lui ressemble tant. « Élevée au savon » comme elle le glisse dans un sourire, elle en garde la nostalgie et l'envie de partager les multiples vertus du cube marseillais.

Respect de la nature et du patrimoine

Intarissable sur l’histoire et les bienfaits du savon de Marseille, Cécile a suivi une formation à Avignon et travaille en partenariat avec la savonnerie du Fer à Cheval, institution marseillaise fondée en 1856. Ici, pas de parabène, ni de graisse animale, tout est d'origine contrôlée à commencer par la pureté de la recette traditionnelle avec 72 % d’huile végétale à sa fabrication au chaudron centenaire. La Provence est dans chacun des produits de sa boutique. On y trouve du savon sous toutes ses formes bien sûr, mais aussi des bougies, fabriquées par Cécile elle-même, des crèmes pour le visage, des laits corporels, le tout aux extraits naturels d’huile d’argan, d’olive, de lait d’ânesse, de lavande, et bien d'autres. Mais l'ingrédient provençal par excellence reste la joie de vivre et la gentillesse que Cécile cultive en s'attachant aux préférences de sa clientèle. « Lui à l’amande, elle à la lavande » cite-telle par exemple au sujet d'un couple ﬁdèle de l'adresse. Entre un conseil et un sourire, le relationnel est la vraie marque de fabrique de cette boutique chaleureuse aux trésors bons pour le corps et la planète !

LA MAISON DU SAVON DE MARSEILLE Galerie d'Erlon, 5-7 Passage Subé, 51100 Reims 03 26 77 58 63 www.maison-du-savon.com/fr

toutes les richesses de la ville.

Reims, on a longtemps eu coutume de dire que le centre-ville était petit. Petit, mais par rapport à quoi ? Au reste de la cité ? À d'autres cœurs de ville ? À ceux de Lille, Strasbourg ou Paris ? C'est vrai qu'il y a encore une dizaine d'années, le cœur de Reims semblait battre uniquement autour de la place d'Erlon. Et pour être attractif, tant pour les habitants que pour les touristes, un centre-ville ne peut se résumer à une place ou à un monument, aussi imposant et prestigieux soit-il. Depuis une décennie, la donne a commencé à changer. La cité des sacres et du champagne est sorti de son sommeil qui l'avait plongée dans un certain confort. L'arrivée du TGV a poussé les politiques a innover et prendre des risques, entraînant dans leurs roues des dizaines d'entrepreneurs : commerçants, artisans, restaurateurs et acteurs culturels. Dominé par la place d'Erlon et la cathédrale, le centre de Reims s'est donc réinventé. Il est bon de rappeler que tout a commencé autour de ces deux lieux emblématiques. Erlon a été débar-

rassée des voitures pour être rendue aux piétons en 1993. Ce faisant, elle est devenue en même temps, avec ses 400 mètres de long, la plus longue de France, devant les places de la Concorde (360 m) à Paris, des Quinconces (360 m) à Bordeaux et Bellecour à Lyon (300 m). La cathédrale, elle, a dû attendre 2007 pour bénéficier d'un parvis digne de ce nom. Avant cette date, on pouvait en effet encore se garer à quelques mètres de l'Ange au sourire. Aujourd'hui, le centre de Reims présente même plusieurs faces. Dans le sillage des réhabilitations de la place d'Erlon et du parvis de la cathédrale, il s'est étendu vers la place du Forum et les halles du Boulingrin. Oui, hier encore, les artères menant ou partant de la mairie semblaient comme figées dans le temps. C'était avant que le vaisseau de béton imaginé par Émile Maigrot et Eugène Freyssinet ne retrouve toute sa splendeur en 2012, entraînant avec lui le renouveau de tout un quartier. C'était aussi avant que la place du Forum ne devienne une scène culturelle à part entière, bordée de cafés

La place du Forum s'anime à la belle saison grâce aux dizaines de concerts qui y sont programmés jusqu'à la fin de l'été. © l'Hebdo du Vendredi

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Entre la place du Foru

11 Rue des Élus 03 26 47 6

usieurs cœurs

et restaurants, s'éveillant désormais à chaque printemps au rythme des concerts organisés jusqu'à la fin de l'été. C'était aussi avant que naisse Le Cellier, rue de Mars, lieu d'exposition et de création et de diffusion théâtrale fonctionnant toute l'année. Cette (r)évolution est loin d'être terminée. Ce qui a été commencé il y a maintenant de nombreuses années se poursuit activement. La place de l'hôtel de ville termine sa mue. D'ici quelques semaines, elle prendra le nom d'esplanade Simone-Veil et sera rendue aux Rémois et aux touristes. Et demain, c'est du côté du Boulingrin, encore, que la transformation va continuer. Elle promet d'être spectaculaire. Il n'est pas question de toucher aux halles, mais à l'espace de stationnement attenant. Là encore, il s'agit de métamorphoser un parking à ciel ouvert en lieu accueillant et dynamique, avec pour locomotive la cité du champagne, dont l'ouverture est espérée en 2023. Julien Debant

Eric Toussaint Président des Vitrines de Reims

« Il n'y a pas de dualité entre la place d'Erlon et celle du Forum, dans le sens bon et mauvais. La première revêt un caractère plus consumériste quand la seconde possède un état d'esprit plus bohème. Surtout, ces deux parties du centre-ville se distinguent par leurs types de commerces. Autour du Forum et de la rue de Mars, c'est le commerce alimentaire qui domine avec des pépites exceptionnelles en termes de gastronomie. La place d'Erlon et ses rues avoisinantes, à l'image de la rue de Vesle, constituent un centre-ville plus conventionnel au sens commercial du terme. Les boutiques et les grandes enseignes nationales et internationales s'y succèdent par dizaines. Du Forum au Boulingrin, il y a un côté détente ou épicurien plus affirmé. Les deux centres me semblent en fait complémentaires. Si je devais faire une analogie avec Paris, je dirais que la place d'Erlon, toutes proportions gardées bien sûr, c'est un peu les Champs-Elysées, alors que le quartier de la place du Forum pourrait être comparé à celui de la Contrescarpe. » n

Philippe Verger directeur de l'Office de tourisme du Grand Reims

« À Toulouse d'où je viens, le centre se compose de trois ou quatre quartiers clairement identifiés. À Reims, il y a la place d'Erlon que l'on pourrait comparer à la rue de Béthune à Lille où les touristes aiment se perdre sur le chemin menant à la cathédrale. C'est un lieu à la dimension internationale, incontournable pour les visiteurs d'un jour comme pour les locaux, notamment les étudiants qui l'animent le soir. La place du Forum est plus intimiste. Les jeunes s'y retrouvent sans doute moins. En revanche, c'est un devenu un vrai lieu de vie et de rendez-vous pour les 30/40 ans. Quant au Boulingrin, c'est un quartier encore assez conservateur, mais qui est amené à bouger dans le futur grâce à la cité du champagne. Il y a un côté village attrayant, en particulier le samedi matin, jour de marché, mais c'est encore très calme une fois la nuit tombée, comme au niveau du secteur de la cathédrale. Ces quartiers du centre-ville vivent le jour grâce aux commerces et le soir grâce aux restaurants et bars. Ce sont des points d'ancrage nécessaires pour créer du dynamisme. » n Un centre-ville dynamique Selon le palmarès Procos 2018, Reims se classe 2e sur 62 pour la dynamique de son centre-ville parmi les villes comptant entre 70 000 et 240 000 habitants. L'action des associations et le taux de vacance des commerces ont notamment été pris en compte dans ce palmarès. Dans l'hyper centre (Erlon, Vesle et Forum), qui compte 657 locaux commerciaux, ce taux s'élève à 6,7 % (hors galerie du Lion d'Or) selon le dernier recensement réalisé il y a quelques jours. Au niveau national, il atteint plus de 12 % pour les villes de même catégorie que Reims en termes de population. Si l'on prend en compte un centre-ville élargi, s'étirant du canal au sud au boulevard de la Paix au nord, des Promenades à l'ouest à la rue de Venise à l'est, sur les 1 137 locaux commerciaux répertoriés, 7,48 % ne sont pas occupés (chiffres de 2016).

tre NOUVEAU CENTRE TION MUTUALISTE !

um et la place d’Erlon

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OUVERT À TOUS !

CPA a tenu le pari de rendre ses 5 parkings rémois comme autant de lieux de vie clairs, pratiques et beaux ! © CPA

Les parcs de stationnement sont un enjeu des centres-villes et de

leurs commerces. À Reims, Champagne Parc Auto (CPA) est l'oﬀre principale de parkings. Son adaptation aux évolutions sociétales

transforme son rôle initial : plus qu'un simple lieu d'attente, il devient lieu de vie.

eims est un centre urbain compact au sein duquel CPA propose cinq parcs de stationnement comme autant de portes d'entrées pour le plus grand centre commercial qu'est la cité des sacres. À des endroits stratégiques et aux tarifs étudiés, les 2100 places structurent l'accès aux artères menant au coeur. Rythmant le ﬂux, ce sont des points vitaux pour 1,2 million d'utilisateurs. Pour son Directeur Général M.Olivier Guinot, « gérer le stationnement (...) ce n’est pas cultiver l’immobilisme. » Dynamique, CPA est un acteur majeur de la hausse de fréquentation des rues commerçantes, grâce à l'heure gratuite et les différentes opportunités des offres et forfaits en partenariat avec l'Ofﬁce du tourime, les hoteliers et les restaurateurs.

« No parking, no business »

En termes de sécurité, d'avancées technologiques ou simplement de mieux vivre, il s'agit pour CPA de proposer des parkings adaptés à l'époque et aux comportements des utilisateurs pour toujours suciter l'interêt de la ville. Ainsi depuis 2010, le groupe s'est engagé dans une démarche écoresponsable où les choix de matériaux et de fournitures ont pour objectif le plus faible impact environnemental possible. Par ailleurs, depuis 2015, un travail sur la charte graphique, les couleurs, l'éclairage et le son ont donné une identité forte à ses parcs de stationnement. Grâce à ces changements, le parking n'est plus vécu comme un lieu anxiogène. Espace d'exposition d'artistes locaux, marquages et codes couleurs plus lisibles, CPA a la volonté de faire de ces endroits d'ordinaire sans âme, des lieux où l'on vient, et surtout où l'on Lumière, propreté et couleurs revient avec conﬁance. Une solution à tous les niveaux © CPA facile pour vivre la ville.

SIÈGE DE CHAMPAGNE PARC AUTO 1C, rue Henri Jadart - CS 50032 - 51723 Reims Cedex 03 26 05 40 00 www.cpa-champagneparcauto.com

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Place d'Erlon, lieu incontournable du centre rémois, tant pour les habitants que les touristes. © l'Hebdo du Vendredi

Champagne Parc Auto, le facilitateur d'accès

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Blossom, à fleur de beauté

Un centre en

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Futur

Déjà pas mal transformé ces

dernières années, le centre de Reims est le théâtre de plusieurs projets de grande envergure, certains déjà en cours de construction et d'autres

programmés dans les années à venir.

L’institut de beauté Blossom, un cadre chaleureux et professionnel pour prendre soin de soi. © Blossom

Près de la place du forum, la cité des sacres a vu éclore en 2006

un centre de beauté. Grâce à son équipe, son savoir-faire et son expertise, ce cocon chaleureux s'est developpé et renferme

aujourd'hui le secret de bien-être des rémoises... et des rémois.

ue Notre Dame de l’Épine, une belle fleur se rappelle à nous aux premiers rayons de soleil, quand le souvenir d'une peau douce et d'un corps dynamique se fait pressant. L'institut Blossom et son équipe de 4 esthéticiennes propose une panoplie de soins traditionnels et modernes, dont le lien est l'écoute et le conseil. De l'épilation à la cire à la photodépilation à lumière pulsée agréée Ariane, le centre rémois vous fait bénéficier de son savoir-faire sans risque pour la peau. Ne vous souciez plus de vos poils, éliminez-les progressivement et durablement avec la lumière pulsée. De plus, les modelages et soins du visage chassent toutes les tensions accumulées, ainsi que la fatigue. Le petit truc en plus, c'est l'espace détente réservé aux futures mamans. Dans ce lieu apaisant, reconnectez-vous à ce corps à fleur de peau oublié sous des couches de laine pendant l’hiver.

Les 3 pôles : bien-être, sport et diététique

Pour celles et ceux qui ont envie de prolonger ce bien-être immédiat, l'institut Blossom propose un bilan personnalisé pour que vos objectifs deviennent des résultats. Ainsi, dans le domaine de la minceur, Cellu M6, Bodysculptor, Ultrasons, Electrostimulation, Ondes Acoustiques et Presso-drainage vous aident à lutter contre le surpoids et les capitons. En soin anti-âge, ce sont des techniques innovantes de dermo-cosmétique telles que la micro-dermabrasion, le Lift M6, la propulsion d'actifs, le peeling Mesoestetic et la photoréjuvénation qui sont alors conseillées pour retrouver de l'éclat. Enfin, pour se raffermir durablement, un programme sportif sur-mesure par 2 coachs diplômés en Power Plate et pilates peut s'accompagner du suivi d'une diététicienne et de compléments alimentaires naturels et bio de fabrication française. Avec Blossom, se sentir bien n’est pas superficiel. La multiplication des moyens proposés booste le travail de la cure. Pour une floraison qui dure.

Des Promenades plus vertes

Démarrés durant l'été 2018, les travaux en cours sur les hautes Promenades devraient être terminés d'ici la rentrée de septembre. Le projet prévoit, notamment, grâce à la disparition des parkings, la création d'un véritable espace vert s'étirant du square Colbert, lui aussi totalement réaménagé, à la Porte Mars. À cette première phase doit succéder dans la foulée une seconde, cette fois au niveau de la partie basse des Promenades, jusqu'au Centre des congrès et au canal. Le projet global représente un investissement de plus de 15 millions d'euros.

Un pôle aqualudique en 2020

Attendu par toute une ville depuis 2013 et la fermeture du Nautilud, qui a depuis été démoli, l'ouverture au public du complexe aqualudique, dont la construction a débuté l'année dernière sur le site de l'ex Sernam, est annoncée fin 2020. Pour un investissement de 50 millions d'euros, l'équipement offrira bien plus qu'une simple piscine. L'ensemble se composera d'une dizaine d'espaces ouverts à tous : centre aquatique (bassin olympique, bassins intérieurs et extérieurs en été), patinoire intérieure (plus une en extérieure l'hiver), espace forme, pôle dédié au bienêtre, espace des sports de raquette, espace événementiel modulable au gré des saisons, lieux de co-working, espace de restauration...

L'ouverture a Bientôt une grande salle digne de ce nom

Imaginée par le cabinet d'architectes Wilmotte et Associés, le chantier de la salle événementielle devrait officiellement débuter cette année. La pose de la première pierre est en effet prévue avant la fin de l'été sur le site de l'ancien Sernam. Elle pourra accueillir de grands événements culturels, sportifs et économiques. D'une capacité maximale de 9 000 spectateurs pour un concert, dont 6 700 debout, elle proposera par exemple 5 500 sièges en configuration basket, contre seulement un peu plus de 2 700

BLOSSOM 9 rue Notre Dame de l’Epine, 51100 Reims 03 26 40 24 40 www.blossom-reims.fr

FAIT

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FIN FÉVRIER 2019

AVRIL 2019

2ÈME TRIMESTRE 2019

3ÈME TRIMESTRE 2019

2ÈME TRIMESTRE 2020

3ÈME TRIMESTRE 2020

Fouilles archéologiques

1 coup de pioche du petit dernier

128 Pieux de fondation

Édification

Équipement Finitions

OUVERTURE

métamorphose

Caviar, richesse de la mode masculine

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accueillir l'ensemble des collections durant les travaux qui seront menés dans l'ancienne abbaye Saint-Denis. Une fois les réserves achevées, d'ici à la fin de l'année, le déménagement des Beaux-Arts, dont la fermeture au public est programmée dès septembre prochain, pourra alors commencer. Concernant le chantier du musée proprement dit, il devrait débuter en 2020 et durer au minimum deux ans, pour une ouverture espérée en 2023. Au total, 120 bureaux d'architectes ont répondu à l'appel à projet de la ville de Reims. Le lauréat devrait être dévoilé au mois de mai prochain.

Une cité du champagne au Boulingrin

D'ici quatre ans, Reims pourrait posséder un site dédié au champagne. Cette cité de l'effervescence devrait voir le jour du côté du parking du Boulingrin. En cours d'écriture, le projet se veut fédérateur, en complément de l'offre déjà existante dans la cité des sacres et les autres communes de la région. Il n'est pas question ici de mettre en avant le produit champagne, mais ses valeurs, c'est à dire le savoir-vivre à la champenoise. L'équipement, en plus de proposer de nouvelles expériences aux visiteurs, a vocation à être la porte d'entrée de toute la Champagne.

au public du complexe aqualudique est prévue fin 2020. © Mimram actuellement au complexe René-Tys. La livraison de cette salle construite par le groupe Eiffage, dont le coût est de 50 millions d'euros, est espérée en octobre 2021.

Un nouvel écrin pour le musée des Beaux-arts

Le projet de réhabilitation et d’extension du musée des Beaux-arts est un très gros dossier dont le coût estimé pourrait approcher 60 millions d'euros. Il a en fait déjà débuté l'année dernière par le lancement du chantier des réserves des musées de Reims devant

Julien Debant n Arnaud Robinet, maire de Reims

« Reims Grand Centre répond à des besoins majeurs » « Depuis 20 ans, il y avait une friche en plein cœur de ville de 7 hectares et Reims n'avait plus de piscine. L'idée est donc venue de reconquérir cet espace et en même temps d'agrandir le centre-ville et de le connecter au quartier nord de la ville. La réflexion s'est portée sur un autre équipement public : la salle événementielle. Si Reims Grand Centre est un projet de mandat, il répond surtout à des besoins majeurs. Concernant les Promenades, nous souhaitions redonner aux Rémois un espace de vie devenu au fil du temps un parking. L'équipe qui a été choisie a su s'approprier l'histoire du lieu avec un projet qui marque le retour de la présence de l'eau, d'espaces de rencontres et de vie. Les Promenades sont aussi un poumon vert qui permet de relier le quartier du Boulingrin jusqu'à la Coulée verte. Le centre-ville, c'est ce que voit en premier les visiteurs. C'est un quartier à part car il est un lieu de rencontres pour tous les habitants. Mais aujourd'hui, quand on arrive à Reims, rien ne dit qu'on est dans une ville de champagne. C'est pour cette raison qu'est né le projet de cité du champagne. On ne souhaite pas mettre en valeur le produit, mais ses valeurs en offrant aux visiteurs un côté très expérientiel. Cet équipement doit être aussi une porte d'entrée irrigant toute le territoire de la Champagne afin que les touristes restent plus longtemps dans notre région. »

Caviar, c’est la qualité des matières et de l’accueil depuis 1973 pour l’homme rémois.

Depuis 1973, Caviar habille les hommes de la région. Cette boutique de mode recherche sans cesse le vêtement de qualité et d’actualité, notamment en matière de costumes.

remier sponsor du Stade de Reims et fort d’une belle histoire du style, M. Gourion s’occupe du vestiaire masculin depuis plus de 50 ans. « Soucieux de l’élégance, de l’accueil et du service » selon ses propres mots, il suit de près l’évolution du marché des marques qu’il a contribué a implanter, telles Yves Saint Laurent et Hugo Boss, jusqu’aux plus récentes comme Karl Lagerfeld, Barbour, Paul & Shark et la ligne complète Armani. Des accessoires (noeuds papillon, cravates, ceintures, boutons de manchettes), aux chaussures, de marque Santoni notamment, sans oublier le grand choix de chemises, l'homme s'habille ici de la tête aux pieds pour un usage quotidien ou une cérémonie.

Le costume fait l’homme

Dans cet univers moderne et rafﬁné à la fois, Caviar a aujourd’hui un contrat de diffusion exclusive avec Corneliani, le fabricant de costumes italien. Le style contemporain et authentique, ainsi que les belles draperies utilisées, sont l’exemple même de l’élégance au prix le plus juste qui fait tout le charme de la boutique de M. Gourion. Après la qualité des matières, l'autre point fort de l'enseigne est la qualité de l'accueil, ainsi que la compétence des collaborateurs au service de la clientèle. Le dirigeant ne tarit pas d'éloges sur son équipe. « Leur professionnalisme ﬁdèlise la clientèle. » Ces conseillers de vente expérimentés vous guideront messieurs avec pertinence dans le choix du costume parfait. Vous voilà habillés pour l'année !

CAVIAR 16 Rue du Cadran Saint-Pierre, 51100 Reims 03 26 40 19 19 Le lundi de 14 à 19h et du mardi au samedi de 10 h à 19h non stop www.facebook.com/boutiquecaviar

BHô Tables, cadeaux, déco design & luminaires

18 rue de l'Arbalète - 51100 REIMS - 03 26 06 04 46