L'Hebdo du Vendredi Épernay 477 by Kilkoa

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Le Rec fait de la resistance

PORTRAIT

Le kinĂŠ des Bleus, un Sparnacien pur jus p. 4

SALLES

Ă&#x2030;VĂ&#x2030;NEMENTIELLES

GL Events et Reims se sont dit oui p. 6

LE MILLESIUM

Un salon pour changer son habitat p. 7

FOOTBALL

En difficultĂŠ sur le plan financier, le Rugby Epernay Champagne peut compter sur une communautĂŠ sparnacienne qui ne veut pas laisser mourir le deuxiĂ¨me club de rugby le plus important de la rĂŠgion Grand Est. p. 3

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Reims chasse le spleen Ă Guingamp p. 10

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Humeurs

ÉDITO Vraies news

Depuis plusieurs années, la défiance envers les responsables politiques, les élites, les médias et que sais-je encore, s’accentue de plus en plus. En ligne de mire, les « fake news », ces fausses informations qui ont toujours existé et qui se sont anglicisées à mesure que leur ampleur grandissait grâce aux réseaux sociaux. Des outils formidables, véritables océans de culture et de communication, mais aussi d'incroyables caisses de résonance pour les individus malintentionnés. Comme des petits margoulins vêtus d’un gilet jaune qui relaient des photos de manifestants blessés pour amplifier les violences policières, pourtant bien réelles. Ou encore des responsables politiques bien ancrés à la droite de l’hémicycle qui font croire tout et n’importe quoi sur le traité d’Aix-laChapelle, pourvu qu'ils réveillent de vieilles passions. Ils auraient tort de s’en priver puisque ça marche. Le candidat Donald Trump en avait fait sa marque de fabrique et son investiture à la présidence des États-Unis n’a pas calmé le bougre, qui continue d’asséner des contre-vérités pour arriver à ses fins, notamment la construction d’un grand mur entre les États-Unis et le Mexique. Dans cette stratégie de désinformation de plus en plus usitée en politique, la réalité n’a plus d’importance, les faits deviennent des opinions. Il y en a pourtant pour qui les faits restent sacrés, ce sont les journalistes. Même si les médias sont imparfaits, ils restent la meilleure source d’information dans un pays démocratique comme la France. Quand l’Hebdo du vendredi vous dit, par exemple, que le Stade de Reims jouera à Guingamp samedi soir, que le mouvement Génération Terrain a été lancé dans la Marne à Châlons ou que le restaurant du Royal Champagne de Champillon a obtenu sa première étoile au Guide Michelin, vous pouvez nous croire sur parole. Pourquoi mentirions-nous ?

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com - Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

SALLE DE SÉMINAIRE POUR LES RÉUNIONS ET ÉVÈNEMENTS

Jusqu’à 50 personnes

Franz Ferdinand à La Magnifique Society

Après les premiers noms dévoilés début décembre, parmi lesquels figurent notamment Christine And The Queens, Roméo Elvis, Die Antwoord ou encore Columbine, la Cartonnerie annonce la venue de Franz Ferdinand. Le groupe de rock britannique, originaire de Glasgow, sera à l'affiche du festival rémois le vendredi 14 juin. Pour rappel, La Magnifique Society se tient cette année du jeudi 13 au samedi 15 juin et toujours dans le cadre majestueux du parc de Champagne. Infos et réservations : lamagnifiquesociety.com

Le Royal Champagne, 9e restaurant étoilé de la Marne

Le guide Michelin a dévoilé, lundi, sa nouvelle édition 2019. Pas de changement à Reims qui conserve ses restaurants étoilés : le Racine (1 étoile), le Millénaire (1), le Foch (1) et les Crayères (2). Du côté de Montchenot, le Grand Cerf peut toujours fièrement arborer la sienne, tandis qu'à Tinqueux, l'Assiette Champenoise conserve ses 3 étoiles, comme 26 seulement autres établissements français. Les Berceaux et l'Hôtel d'Angleterre, respectivement à Epernay et Châlons, sont encore distingués par une étoile. Cette année, le petit nouveau n'est autre que le Royal Champagne. Rouvert depuis l'été dernier, l'hôtel-restaurant de Champillon, dont la cuisine est dirigée par Jean-Denis Rieubland, a ainsi obtenu sa première étoile. 632 établissements français ont été distingués cette année par le guide rouge, contre 621 l'année dernière.

40 taureaux d'exception à saisir

La vente aux enchères de taureaux charolais organisée à la station d'évaluation de Sommepy-Tahure rassemble en général 200 participants. Et cette année, près de 40 bêtes sélectionnées parmi plus de 1 200 seront proposées aux éleveurs, souvent à la recherche d'un taureau d'exception pour améliorer la performance de leurs cheptels. La vente se déroulera mercredi 29 janvier à partir de 11 h. Avec en amont, des portes ouvertes à la station ce samedi 26 janvier (de 10 h à 16 h) pour découvrir les taureaux et échanger avec les conseillers de la Chambre d'agriculture. Infos : marne.chambre-agriculture.fr.

Le Grand Est offre le TER aux forces de l'ordre

À partir du 1er février, la Région Grand Est permettra aux policiers et gendarmes de circuler gratuitement dans les trains régionaux. Cette gratuité concerne les agents actifs opérationnels, sur leurs trajets domicile – travail. Cette mesure doit permettre, selon la collectivité, « de renforcer la sécurité à bord des trains régionaux ». « En tant qu’autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux, la région entend répondre efficacement aux besoins de ses territoires en améliorant la qualité de service pour les usagers, explique Jean Rottner, président du Grand Est. La mise en œuvre de cette gratuité est un grand pas en avant pour notre réseau ferroviaire, car la présence maximale des forces de l’ordre à bord de nos TER est un facteur de sécurité décisif. » L'impact financier de ce dispositif, soutenu par la région, en complément de la prise en charge employeur maintenue par l’Etat, est estimé à 125 000 euros par an.

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À la une

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Association

Toute une ville au soutien du Rec Placé en cessation de paiement, le Rugby Epernay Champagne traverse une période délicate. Autour du nouveau président, bénévoles et partenaires publics et privés font front pour sauver l'institution sparnacienne.

n temps glacial domine la plaine de jeu du Stade Paul Chandon en ce dimanche après-midi du 20 janvier. Depuis quelques minutes, les joueurs de l'équipe fanion du Rugby Epernay Champagne affrontent leurs homologues du Creusot, pour le compte de la 14e journée de la poule 2 du championnat de Fédérale 2, quatrème échelon du rugby français. Le match est mal engagé. Le XV sparnacien est mené 12 à 0. Dans les tribunes, des dizaines de fidèles n'abdiquent pas. Leur engouement est à l'image de leur équipe. Sur le terrain, les joueurs ne baissent pas les bras et reviennent finalement à la hauteur de leurs adversaires. Score final : 28-28. Un match difficile mais courageux, comme la saison du Rec. Le club phare d'Epernay vit en effet des heures difficiles. Il a été placé en cessation de paiement par le tribunal de Châlons, le 20 novembre dernier. Une décision logique alors que l'institution affiche une dette d'au moins 300 000 euros. Lors du dernier conseil municipal, le 14 janvier Face à une situation difficile, le club sparnacien entend malgré tout aller de l'avant. © l'Hebdo du Vendredi dernier, les élus ont même évoqué un chifIndustries, le nouvel homme fort a ses trois Des contacts ont aussi été noués ou renforfre de 380 000 euros. La somme est colos- tives du club. C'est la gestion du restaurant enfants licenciés au club et surtout l'expé- cés avec différents partenaires. « On a joué sale pour le Rec dont le budget est cette Le Club-House, fermé depuis le 11 août rience. Il a notamment été président d'un le jeu de la vérité et cela a été plutôt bien saison de 450 000 euros, ce qui est plutôt 2018, et qui comptait trois salariés, qui est visée. Il était géré par le club de handball de niveau national dans la accueilli avec l'envie pour beaucoup de modeste pour un club président d'alors, Jean- région de Nancy. « On souhaitait restructu- nous aider à ce que le rugby perdure à comptant une équipe engaUne dette Jacques Gros, « sans qu'il rer le club avec un président qui tient la Epernay », assure Laurent Desmas. Un gée en Fédérale 2. « On se de 380 000 euros ne reçoive apparemment de route. C'est le cas aujourd'hui, explique rugby sparnacien, soutenu aussi par des didoutait qu'il y avait des rémunération », précise ce- Laurent Desmas. Marc Sesmat connaît du zaines de bénévoles, qui est loin de se limichoses pas très claires, admet Laurent Desmas, couteau-suisse du pendant Pierre Saupique, expert-comptable, monde et sait prendre des décisions comme ter à l'équipe engagée en Fédérale 2. Le club depuis 20 ans et responsable de l'école dans un rapport demandé par la ville il le fait au quotidien dans son entreprise. club sparnacien compte en effet plus de 330 d'Epernay. Logiquement, Jean-Jacques » Au Rec « ce changement heureux », dixit licenciés dont 150 à l'école de rugby qui acde rugby, mais pas dans ces proportions. » Gros est donc poussé vers la sortie durant Pierre Marandon, adjoint au sport, rassure cueille les enfants dès l'âge de cinq ans. La principale difficulté du Rec est venue d’un rappel du fisc dénonçant la non-sépa- l'été, remplacé à la tête du club par Marc les nombreux dirigeants, bénévoles et par- C'est l'avenir du Rec. « On se structure à Sesmat. Directeur technique chez Legras tenaires, et donc aussi la mairie. Lors du tous les niveaux sans que cela ait un coût ration des activités commerciales et sporconseil municipal, supplémentaire pour deux décisions ont Deux faveurs octroyées le club. Par exemple, ainsi été votées en faon travaille actuellepar la ville veur du club. D'une ment sur la création part 98 000 euros ont d'un centre d'entraîneété octroyés en réparation d’une rupture du ment pour les jeunes, car la formation est bail commercial concernant l’établissement notre salut. » La délicate situation actuelle Le Club-House et d'autre part, 38 000 euros n’empêche donc pas le Rec d'avoir toujours sous la forme de remise de redevance sur de l'ambition, en particulier pour ses jeunes les panneaux publicitaires entourant les pousses. Malgré les difficultés, il organiaires de jeu du stade Paul Chandon. « C'est sera ainsi cette année deux événements une vraie bouffée d'oxygène », acquiesce le phares : le championnat de France univerresponsable de l'école de rugby. Reste que sitaire de rugby à 7 et son traditionnel Challa situation demeure précaire. Le club a six lenge international du vignoble. Le premier mois pour démontrer sa capacité à se re- réunira, du 16 au 18 mai, près de 600 dresser. « Quand on saura le montant défi- joueurs venus de toute la France, tandis que nitif de la dette, on pourra alors, avec le le second, le 22 juin, accueillera 1 850 TGI, établir un plan de redressement, mais jeunes âgés de 7 à 12 ans, issus d'une quacela dépendra aussi du bilan de cette année rantaine de clubs français, allemands, belges et de l'argent qu'on est capable de déga- ou encore hollandais. « Ce sera l'occasion de créer des liens forts », promet le responger. Pour l'instant, on a les encouragements du juge. » Des premiers efforts ont donc été sable de l'école de rugby. Plus que jamais, Les activités commerciales du Club-House du Rec ont été réalisés ces derniers mois avec par exemple le Rec entend vivre et miser sur sa jeunesse. rattrapées par les experts du Fisc. © l'Hebdo du Vendredi une masse salariale diminuée de 30%. Julien Debant

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Société

Portrait

Un kiné sparnacien sur le toit du monde De l'AJ Auxerre à l'équipe de France

Le Sparnacien Christophe Geoffroy a passé 56 jours avec l’équipe de France cet été. Le titre mondial à la clé. © Aurélien Durand / FFF

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Envoyez cv et lettre de motivation au Centre Leclerc - Les Rechignons - 51530 DIZY Mail : rh.eperdis@scapest.fr www.e-leclerc.com 03 26 55 14 55 Les Rechignons Du Lundi au Samedi : 9h - 20h - Dimanche : 9h30 - 12h RCS n° 450 945 266 REIMS

Depuis 2012, Christophe Geoffroy est l'un des masseurs-kinésithérapeutes de l'équipe de France de football, sacrée championne du monde cet été. Une aventure inoubliable pour ce Sparnacien simple et abordable.

on physique gracile, sa voix frêle et son mode de vie sobre le ferait presque passer inaperçu. Pourtant, Christophe Geoffroy fait figure de référence dans le domaine de la médecine sportive française. On l’a également beaucoup vu à la télévision, cet été, sans pour autant que les caméras soient braquées sur lui. Quelques secondes, tout au plus, son visage apparaissait furtivement à l’écran lors des rencontres de l’équipe de France de football. Depuis bientôt sept ans, le natif d’Épernay fait partie du staff médical de Didier Deschamps, le sélectionneur qui a mené les Bleus sur le toit du monde, le 15 juillet dernier, au stade Loujniki de Moscou. Le lendemain de ce sacre mondial, le masseur-kinésithérapeute se souvient d’avoir vécu un moment inoubliable. « Quand on est arrivé à l’aéroport de Roissy, qu’on a vu toute cette agitation, puis ces Champs-Élysées remplis de monde, on s’est dit qu’on avait fait quelque chose de sensationnel. » Si le Sparnacien avoue que le regard des autres a changé, sa vie est restée la même qu’avant ce Mondial en Russie.

Diplômé en 1988, Christophe Geoffroy n’a mis qu’un an a intégrer un club de football de haut niveau. C’est d’abord à l’AJ Auxerre qu’il étrenne sa blouse de kiné du sport avant de rejoindre les équipes de France de jeunes à partir de 1996. Chaque classe d’âge passera alors entre ses mains expertes jusqu’à cette année 2012 où Didier Deschamps le choisira pour composer son équipe médicale, resserrée autour de six hommes. « On a la chance d’avoir un petit staff, ce qui renforce la cohésion de groupe. C’est la volonté de Didier Deschamps d'avoir beaucoup de proximité avec les joueurs », éclaire Christophe Geoffroy qui a connu, cet été, une aventure de 56 jours auprès des 23 joueurs de l’équipe de France. Et le kiné de 55 ans n'a pas chômé. « En tout, on a eu environ 700 rendez-vous médicaux avec les joueurs, se souvient-il. On passe beaucoup de temps avec eux, ça créé des liens. On parle de choses et d’autres, pas seulement de foot. Ils sont comme vous et moi. Le public a du mal à le comprendre et pense qu’ils sont très différents car les clubs et la presse les mettent sous le feu des projecteurs. Mais ce sont des garçons très simples. »

« La force collective, c’est la clé de la réussite »

Simples, talentueux mais aussi solidaires, un aspect très important pour Didier Deschamps qui a toujours privilégié l’équilibre du groupe, sur le terrain comme en dehors. Avec succès. « La force collective est montée petit à petit, confirme Christophe Geoffroy. Sans elle, on ne serait pas allé au bout. Si vous appréciez votre collègue, vous rattrapez ses erreurs, vous vous battez pour lui. C’est la clé de la réussite. » La préparation physique de l’équipe de France était également optimale et si ce titre est celui d’un groupe tout entier, c’est donc aussi celui de son staff médical. Le Sparnacien se compare d’ailleurs aux entraîneurs des gardiens et des attaquants. « Le kiné, c’est le coach du corps », assure-t-il, lui qui applique aussi ce précepte au sein de son cabinet de Cumières, où il mène une activité d’éducateur et d'auteur de livres tout public. « Je transpose à monsieur Tout-le-monde ce que je fais avec les sportifs de haut niveau, qui, eux, sont encadrés par une équipe médicale. J’essaye de rattraper ce manque pour aider les gens qui ont des douleurs chroniques ou des mauvaises habitudes. C’est du coaching. » Des conseils dont bénéficient les agents de la ville et de l’agglomération d’Épernay, notamment, grâce à un dispositif qui leur permet de pratiquer des activités physiques et sportives. « C’est un grand professionnel, très modeste et qui connaît mieux que quiconque le fonctionnement du corps humain », dit de lui le maire Franck Leroy. Et désormais un grand champion.

Simon Ksiazenicki

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Société EN BREF

Marathon d’aquagym à Bulléo

proposera prochainement trois ateliers. Le premier, animé par KPMG (cabinet d’audit et de conseil), aura lieu le vendredi 8 février, de 9 h à 11 h et portera sur « constituer sa société : les clés pour une création sereine et réussie ». Le second, programmé le mardi 12 février, de 14 h à 16 h et animé par la BNP Paribas (banque), s'intéressera à la « cybersécurité et les bons réflexes ». Enfin, le troisième, sur le télétravail, sera proposé par Relais d'entreprises et organisé le vendredi 1er mars, de 14 h à 15 h 30. Inscription obligatoire : 03 26 32 24 30 et peps@epernay-agglo.fr.

L’espace aquatique et sportif Bulléo organise vendredi 25 janvier, de 18 h à 20 h, son marathon d’aquagym. Le principe de cette manifestation est de proposer trois cours d’aquagym de 30 minutes à la suite, dispensés par trois maîtres-nageurs différents (Tarif : 10€). Cette manifestation a pour but, notamment, de remercier les usagers pour leur fidélité. Ce sera également le dernier temps fort avant la fermeture technique de Bulléo, pour cause de vidange et nettoyage des bassins, entre le lundi 28 janvier et le dimanche 10 février inclus. Infos : 03 26 53 35 60.

La ville et l’agglomération d’Épernay organisent, dans la rue de Savoie, des travaux d’extension d’une conduite d’adduction d’eau potable qui ont débuté le lundi 21 janvier. Jusqu’au vendredi 1er février inclus, ce chantier, situé entre la rue Croix de Bussy et jusqu’au n° 14 de ladite rue, impliquera plusieurs restrictions. Une circulation alternée sera mise en place durant toute la durée des travaux.

Trois nouveaux ateliers à Pep's in Champagne

Projection-débat : une soirée pour manger mieux

Le centre d’affaires d’Épernay Pep’s in Champagne (40, place Bernard-Stasi)

L'association Amap La Gousse d'Aÿ organise sa seconde soirée « Mangeons

La rue de Savoie en travaux à Épernay

mieux, consommons local ! », vendredi 1er février à partir de 19 h à la MJC d'Aÿ (5 rue de la liberté). Au programme : projection du documentaire « L'éveil de la permaculture » d'Adrien Bellay suivie d'un temps d'échange avec les participants et notre intervenant permaculteur, Sébastien Manteau. Cette soirée sera également l'occasion pour l'association d'inaugurer sa grainothèque. N'hésitez pas à ramener les vôtres.

Initialement prévu le 7 mars prochain, le concert d'Airelle Besson au théâtre Gabriel-Dorziat est reporté à la saison prochaine pour des raisons médicales. Les billets peuvent être échangés ou remboursés auprès de la billetterie du Salmanazar, du mardi au samedi de 14 h à 18 h. Infos : billetterie@lesalmanazar.fr ou 03 26 51 15 99.

Envoyez votre meilleur film ou photo sur le vin et la vigne

Un jeu pour les collégiens et lycéens sur le patrimoine marnais

Après Epernay l'année dernière, le plus ancien festival dédié à l’image du vin, Œnovideo, sera pour sa 26e édition à Marseille, du 13 au 16 juin. En attendant, les inscriptions aux concours sont ouvertes jusqu’au 28 février. Chacun peut ainsi proposer son film, amateur ou professionnel, en anglais ou en français, sur des formats variés (très court, court, long, documentaire, numérique, vidéo on-line) et des genres divers (reportage, promotion publicitaire, recherche, technique viticole et œnologique, environnement, tourisme…). Les photographes sont aussi invités à présenter leurs productions sur le thème « Le vin, la vigne et le sacré : Mystère d’une culture, divin nectar ». Le dossier d’inscription est à télécharger sur www.oenovideo.com

Afin de participer à la semaine de la francophonie en mars 2019 avec l’Unesco, la section Marne de la Société des membres de la légion d’honneur en synergie avec la ville de Reims, organise un jeu-concours d’expression française, dont le thème est « J’aime mon patrimoine marnais », à l’intention des élèves des collèges et des lycées de la Marne et des écoles de Reims. Les candidats sont invités à s'imaginer devoir contribuer à un recueil destiné à valoriser le patrimoine marnais inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco (cathédrale, Palais du Tau et basilique Saint-Remi à Reims, basilique Notre-Dame de L'Epine, collégiale Notre-Dame-en-Vaux à Châlons et les coteaux, maisons et caves de Champagne). Infos : www.legiondhonneurmarne.fr

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Le Salmanazar : le concert d'Airelle Besson annulé

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Société

Salons - Congrès

GL Events avance à pas feutrés

Géant mondial de l’événementiel, GL Events a pris officiellement les commandes du Parc des expositions et du Centre des congrès de Reims, en attendant la livraison de l'Arena, espérée en 2021.

eims Événements n'existe plus. Depuis le 1er janvier, la Sem (Société d'économie mixte), qui était pilotée par la ville de Reims, a laissé sa place à Reims Events, une Sasu (Société par actions simplifiée unipersonnelle) dirigée par GL Events. Une transformation qui fait suite à l'appel d'offres lancé par la collectivité rémoise dans le cadre de la construction de la grande salle événementielle. Associée à Eiffage, GL Events a donc été choisie pour prendre en main la gestion de la future arena, mais aussi le Centre des congrès et le Parc des expositions, le tout pour une durée de 27 ans. Officiel depuis le 1er janvier, ce changement de statut n'a pour Jean-Eudes Rabut, patron de GL Events (2e en partant de la droite) lors des voeux prononcés lundi soir. A ses côtés, Laurent Blaya, directeur général le moment rien révolutionné. « Aujourd'hui, de Reims Events © l'Hebdo du Vendredi la structure reste celle qui existait avec Reims Événements, indique sobrement Jean-Eudes Rabut, patron de GL Events, de passage dans tion du Centre des congrès et du Parc des ex- est une destination magnifique, s'enthou- les autres acteurs du territoire à la mise en la cité des sacres, lundi, à l'occasion de la tra- positions, puis de lancer celui de la future siasme Jean-Eudes Rabut. Sur le marché du place d'une politique d'attractivité qui permetditionnelle cérémonie de vœux qu'il a présidée Arena, dont la première pierre doit être posée tourisme d'affaires, cette ville possède les tra de construire un véritable produit de desatouts nécessaires : l'histoire, l'architecture, tination, à l'image de I Amsterdam, Only Lyon au Centre des congrès. Il y a juste un nouveau à la fin de cet été. En effet, dans le cadre de les filières économiques, l'accessibilité et la ou Strasbourg Europtimist. » directeur, Laurent Blaya, qui succède à Guil- l'appel d'offres, GL Events s'est engagée laume Méchin, parti en septembre dernier. » a redonner plus qu'une seconde jeunesse capacité hôtelière. Ce sera à nous d'accompaJulien Debant Comme prévu dans l'appel d'offres, la quaran- aux deux grands équipements existants, gner son développement en participant avec taine de salariés a été conservée. « Notre ob- « car la compétition est de plus en plus forte jectif premier, c'est d'intégrer Reims Events entre les destinations d'affaires. » Publireportage dans notre groupe. Nous allons donc dialo- Si le Centre des congrès verra sa verrière rénovée, à partir du mois guer pendant les deux mois afin de répondre qui viennent afin de mieux Rénovation du Parc d'avril, aux exigences thermiques comprendre qui sont les des expositions d'aujourd'hui, le vieillissant clients, les fournisseurs ou Parc des expositions, inauencore les partenaires des France Literie prend votre sommeil équipements rémois. Cela fait, nous nous réu- guré en 1987, sera totalement métamorphosé. au sérieux. La technologie et À partir du mois de septembre de cette année nirons en séminaire avec les équipes durant débutera la construction d'un tout nouveau deux jours courant mars pour écrire ce que les nouveaux materiaux enrichissent hall. Une fois celui-ci réceptionné, deux des nous ferons dans les mois et les années à fréquemment la gamme de produits. trois halls existants seront détruits, tandis que venir. » À Reims, l'enseigne expose sur 400 m2 le troisième sera totalement rénové. « L'objecSeule nouveauté en ce début d'année, Laurent ces nouveautés exclusives et vous tif est de réaliser ces travaux sans interrompre Blaya a donc été nommé directeur général de conseille grâce à ses vendeurs experts. l'activité », précise le président de GL Events. Reims Events. Présenté comme un professionL'investissement global s'élèvera à 76,6 milnel du tourisme d'affaires, il occupait auparaes nouvelles tendances en matière de parfaitement à la recherche ergonomique pour vant le poste de directeur des opérations de lions d'euros, dont environ 50 millions pour la une meilleure distribution de la pression physique literie sont à l'amélioration de la qualité Carlson Wagonlit Travel France, une entre- grande salle et plus de 20 millions pour le Parc et la régulation thermique. Plus de points de de sommeil et à la conscience écoresponprise américaine filiale du groupe hôtelier des expositions. L'amortissement se fera sur tension ni de suées nocturnes. sable. Depuis plus de 30 ans, américain Carlson et faisant partie des leaders 25 ans par un paiement annuel de la ville de Quand on sait de plus que tous France Literie vous fait Technologie, confort mondiaux dans la gestion des voyages d’af- Reims au groupement piloté par Eiffage de ces produits sont fabriqués en bénéficier de collections de 5,745 millions d'euros, dont 2,1 millions d'euet écologie faires et loisirs, des réunions et événements. France ou en Europe, il ne vous grandes marques telles Bultex, ros pour le fonctionnement. En attendant de connaître la feuille de route de reste plus qu'à venir les essayer et trouver la literie Simmons, D'Elite, Technilat ou Epeda pour Reims Events, « d'ici six mois », dixit Jean- Une fois achevés ces trois gros chantiers, GL adaptée grâce aux conseils des experts de vos lesquelles le bien-être de chacun est essentiel. Eudes Rabut, Laurent Blaya aura d'abord pour Events aura alors toutes les cartes en main nuits. Les experts Rémois, comme ceux de l'ensemble mission d’enclencher les chantiers de rénova- pour développer son affaire rémoise. « Reims du réseau France Literie, suivent régulièrement Contact : des formations produits et restent au fait des France Literie améliorations de chaque marque en relation avec Espace Murigny le corps médical, car toutes les morphologies ont Quid de la concurrence avec le Millesium et le Capitole ? Rue Jacques Maritain droit au meilleur pour un sommeil réparateur. 51100 Reims L'arrivée de GL Events et la construction de l'Arena vont profondément modifier le paysage de l'événeLes dernières nouveautés en magasin combinent Tel. 03 26 85 67 43 mentiel dans le département de la Marne. Face à la concurrence du Millesium d'Epernay et du Capitole à merveille toutes les préoccupations de France Un choix important parmi les plus de Châlons, le patron de GL Events se veut rassurant : « Il n'y a pas d’inquiétude à avoir. Nous avons grandes marques Literie que sont la qualité et le prix juste. conscience qu'il y a des choses ancrées sur ce territoire. La foire de Reims, c'est la Foire de Châlons. L'arrivée de produits à base de technogel, ou Nous verrons comment les choses évolueront, mains nous ne venons pas forcément faire la guerre. mousse technique à mémoire de forme, et de Chaque site à son positionnement et ses marchés. À Reims, nous ferons par exemple du sport, ce qui ne matelas à émulsion d'eau complétent une offre se fait pas ailleurs. Et si besoin, je n'aurais pas de souci, demain, à passer un accord avec Epernay et très nature autour de l'hévéa, du latex, du bambou Châlons, car l'important n'est pas la taille de la part du gâteau que GL Events va prendre, mais bien Simmons, Lila Beausonge, Epeda, etc. et du soja. Ces matières respirantes s'associent celle du gâteau que nous devons faire grossir. »

France Literie, la technologie au service de vos nuits.

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Société

Salon

Trois jours 100 % maison au Millesium

possibilité de personnaliser et d'adapter son intérieur en fonction de ses envies. Enfin, le salon renouvelle son partenariat avec la Chambre des métiers et de l’artisanat de la Marne, afin de proposer un marché des créateurs autour d’une offre étoffée et plus qualitative. Mobilier acier ou bois, relooking de meuble, artistes peintres, luminaires ou encore céramistes, tous seront présents pour présenter la créativité dans les éléments décoratifs de la maison.

Le salon Ma maison, mes projets est de retour à Epernay. Consacré à l'univers de l'habitat et de la décoration intérieure comme extérieure, il se tient au Millesium du 25 au 27 janvier.

lors que les frimas de l'hiver se font sentir, c'est très souvent pendant cette période froide que s'imaginent les projets qui transformeront notre habitat. Le salon Ma maison, mes projets est le rendezvous idoine pour mûrir et aider les idées à devenir réelles. Durant trois jours, 90 exposants et marques sont ainsi attendus au Millesium pour apporter leurs expertises et partager les innovations techniques et technologiques qui accompagnent l’évolution de nos besoins.

La maison de A à Z On le sait, faire construire sa maison est un rêve partagé par de nombreux français. Le salon y consacre logiquement un pôle autour d'offres constructeurs diversifiées. C'est l'occasion également d'obtenir des conseils spécifiques sur le financement et le rachat de crédits, la rénovation énergétique ou les maisons passives. L'aménagement intérieur de votre habitat est évidemment aussi au pro-

4 Ma maison, mes projets, du vendredi 25

Le salon rassemble 90 experts sur le thème de la maison. © DR

gramme. Parmi les tendances qui se confirment, la verrière, la cuisine ouverte ou encore la douche à l’italienne sont plébiscitées. Le domaine du chauffage ou celui de la climatisation ne sont pas en reste. Que ce soit au niveau des nouveaux modes de consommation de l’énergie ou des innovations technologiques, tous les corps de métiers sont présents pour guider les visiteurs au plus près de leurs besoins. Côté extérieur, jardins et terrasses font eux aussi leur révolution. Ils sont au-

jourd'hui des espaces multi-fonctionnels, accueillant bassins, douches ou étangs. Les petites piscines étroites ont particulièrement la cote et peuvent être aménagées même dans de petites cours. Quant aux pergolas bio-climatiques, elles permettent de prolonger le lien avec l’extérieur toute l’année. La décoration n'est pas oubliée avec le doublement du nombre d'enseignes présentes par rapport à l'an dernier. Les grandes références côtoient les artisans locaux, offrant à tous la

J.D

au dimanche 27 janvier, de 10 h à 19 h, au Millesium d'Epernay. Entrée : 4€, gratuit pour les moins de 12 ans et le vendredi 25 janvier pour les seniors. Infos : mamaison-mesprojets.fr. Via ses partenaires (CMMA et l’Union départementale des sapeurs-pompiers de la Marne d’Epernay), le salon invite à apprendre ou réviser les gestes qui sauvent, via l'appli « Everyday Heroes ». Conçue pour être ludique, il s'agit en fait d'une initiation théorique au secourisme validée par la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), qui peut être complétée par une formation physique auprès du Sdis 51 ou de l’UDSP 51. On y découvre les bons réflexes, gagne des points et décroche des badges de héros en tentant de sauver... un grand personnage de l’Histoire !

Bien-être et sécurité

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Société

Grand Est

À Châlons, l'Hôtel de Région affiche complet !

« En fonction de leurs besoins, nous pouvons mettre gracieusement la chapelle à disposition des associations ou d'autres structures locales, rappelle Francis Murer. La visioconférence permet d'organiser des réunions régulières entre le président Jean Rottner, les élus et les exécutifs. Nous veillons aussi à prendre en compte les nouveaux modes de travail, notamment à distance, pour ne pas figer des postes peu occupés. » Quitte, à plus long terme, à transformer l'appartement présidentiel en bureaux.

Quatre mois de travaux ont permis d'améliorer l'accueil du public et la signalétique de l'Hôtel de Région, à Châlons. Et contrairement aux idées reçues, les agents n'ont pas déserté ce bâtiment, qui réunit actuellement 372 personnes.

epuis la fin du mois d'octobre, l'Hôtel de Région reçoit le public dans un écrin revisité et modernisé. L'accueil se trouve désormais au cœur d'un espace identifié et fermé, à l'abri du froid et des courants d'air. Le service communication œuvre dans un bureau fermé, et un petit salon propose aux visiteurs de patienter si besoin. Coût de cette requalification ? « Environ 130 000 euros hors taxe, chiffre Francis Murer, secrétaire général et directeur du site. On entend parfois dire que la plupart des agents sont partis à Strasbourg, où se situe le siège du Conseil régional. En réalité, nous n'avons jamais été aussi nombreux à Châlons. Nos équipes et nos missions sont restées identiques après la fusion des régions. Certains agents nous demandent même s'ils pourront bientôt disposer d'un peu plus d'espace pour travailler ! » De quoi conforter la stratégie immobilière initiée par Jean-Paul Bachy à l'époque (président de l'ex-Champagne-Ardenne de 2004 à 2015) et l'extension réalisée avec le lycée Charles Péguy en mai

Sonia Legendre

Au total, près de 400 personnes travaillent au sein de l'Hôtel de Région, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

2015. Au 1er janvier de cette année, ce bâtiment comptait 372 agents permanents, contre 352 en 2017, un an après la fusion des régions. Evidemment, le Grand Est n'a pas créé vingt nouveaux postes à Châlons. Mais il a réorganisé l'installation de son personnel. Jusqu'ici implantées dans les locaux de l'ex-CCI Champagne-Ardenne et avenue de Sainte-Ménehould, les équipes de l'Oref (Observatoire régional de l'emploi et de la formation) et de l'Arifor (Action régionale pour l'information sur la formation et l'orientation) ont rejoint

l'Hôtel de Région en 2018. « Nous accueillons également plusieurs jeunes en service civique et hébergeons une vingtaine d'agents du Comité régional du tourisme, même s'ils ne sont pas rattachés directement à la Région. Parallèlement, nous avons renforcé l'équipe dédiée aux fonds européens grâce à six contractuels. Soit près de 400 postes au total. » Quant aux différentes salles de l'édifice, elles se partagent entre les réunions internes, les comités régionaux relatifs aux transports ou encore les conseils communautaires de Châlons Agglo.

Politique

Pour Jean Rottner aussi, « le vin n'est pas un alcool comme les autres »

'est dans son traditionnel rôle de rassembleur que Jean Rottner est venu, mercredi matin, prononcer ses vœux au vignoble champenois et au monde agricole. Au sein d'une région où les acteurs appelant aux dissensions sont nombreux, les mots de son président se sont voulus, comme toujours, rassurants et optimistes. Devant une large assemblée réunie au CIVC (Comité interprofessionnel du vin de Champagne) à Epernay, comptant nombre d'élus de la Marne, il a d'abord déclaré son « bonheur d'être en Champagne après deux jours de tunnel budgétaire à Metz. ». Prônant l'écoute et la coopération, Jean Rottner s'est posé en chef d'une région « stratège qui encadre et encourage ». Au-delà d'un discours convenu où les remerciements ont plu, le président du Grand Est est revenu sur la polémique née des propos de Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, ayant affirmé que « le vin n'est pas un alcool comme les autres ». « Il a raison », a déclaré Jean Rottner. « Je n'entends là que les propos d'un ministre qui veut soutenir une filière économique et la qualité de la viticulture française. » Pour lui, cette polémique n'a donc pas lieu d'être, car « nous ne devons pas être la démocratie des petites phrases ». Toujours sur l'actualité, il a aussi

Ne pas confondre réforme de l'Etat et fusion des régions

Conseillère régionale et présidente de la commission Aménagement des territoires, Martine Lizola le concède : elle multiplie les déplacements dans le Grand Est, mais profite aussi très souvent des bureaux à Châlons, car elle y habite. Quant à la désertification supposée des agents châlonnais, l'élue pointe du doigt l'amalgame qui existe entre la réforme de l'Etat et la fusion des régions. « Là où certains services de l'Etat ont disparu, comme le Sgar (ndlr : Secrétariat général pour les affaires régionales), la fusion des régions nous a permis de conserver nos compétences. Mieux, on peut parler de densification du personnel, au cœur d'un patrimoine fonctionnel et emblématique du territoire. »

EN BREF Lancement de l'association HéSoPE Un an après ses premiers pas, l'association HéSoPE (comme Hébergeurs solidaires et parrains engagés) sera lancée par les membres de Réseau éducation sans frontières, le vendredi 1er février, à partir de 19 h à la salle Pelloutier (place de Verdun à Châlons). Objectif : fédérer les parrains / marraines et les hébergeurs des mineurs non accompagnés dans la Marne et informer celles et ceux qui souhaiteraient s'engager avec les jeunes. Cette soirée ouverte à tous débutera avec la projection du documentaire « Mineurs isolés étrangers », réalisé par Aferdite Ibrahimah, et se poursuivra avec un repas partagé, constitué de ce que chacun aura apporté. Entrée et participation libres. Infos : mariepierrebarriere@yahoo.fr.

Vincent Lambert : le tribunal rendra sa décision autour du 1er février Jean Rottner, lors de ses voeux prononcés mercredi à Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

eu ses quelques mots à propos des Gilets jaunes. En effet, lors du vote du budget de la région, certains élus l'ont interpelé sur ses décisions, lui demandant : « Que vont en penser les Gilets jaunes ? ». À ce sujet, Jean Rottner se veut ferme. « Je travaille pour l'ensemble des habitants du Grand Est, pas en fonction des pressions des uns et des autres. Nous ferons ce pourquoi nous

avons été élus. Je travaille pour la démocratie de l'action, pas celle des fake news. Notre rôle, c'est de construire ensemble, de faire le lien, de positiver pour ce territoire qui doit croire en ses potentiels et en ses pépites que nous devons mettre sur le devant de la scène. »

Julien Debant

Ce lundi 21 janvier, le tribunal administratif de Châlons s'est de nouveau penché sur l'arrêt des soins de Vincent Lambert et sur la légalité d'une quatrième procédure souhaitée par le CHU de Reims. Pour rappel, ce patient tétraplégique est atteint de lésions cérébrales irréversibles depuis un accident de la route survenu en 2008. Les experts ont confirmé son « état végétatif chronique irréversible » en novembre dernier. La décision du tribunal devrait être rendue aux alentours du 1er février.

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Société

Politique

Un outil « apolitique » au service de la politique ?

Officiellement lancé à Châlons par son président-fondateur, Karl Olive, le mouvement Génération Terrain vise à fédérer les acteurs politiques, économiques et les représentants de la société civile autour d'un même objectif : partager les bonnes pratiques et proposer des solutions pragmatiques au gouvernement.

epuis son entretien avec le président de la République le 7 décembre, Karl Olive est devenu l'une des personnalités les plus prisées des médias. Il faut dire que ce brillant orateur possède beaucoup de cordes à son arc : maire LR de Poissy, vice-président du Conseil départemental des Yvelines, journaliste sportif et auteur d'une dizaine d'ouvrages, président du Football club de Villennes-Orgeval, dirigeant d'entreprise, etc. En juillet 2017, il fonde avec Pauline Winocour-Lefèvre et Arnaud Péricard l'association Génération Terrain (GT). Un mouvement qu'il revendique « fédérateur, ouvert, pragmatique et au-delà de tout clivage politique » et qu'il compare volontiers à un « laboratoire de bonnes pratiques » partagé entre les élus, les acteurs économiques et les représentants de la société civile. Toutes sensibilités politiques confondues, une petite cinquantaine de curieux a assisté au lancement officiel de GT dans la Marne, à Châlons. « C'est une première nationale, rappelle Alan Pierrejean, secrétaire général et cheville ouvrière de l'antenne départementale. J'ai travaillé pendant deux ans avec Karl Olive. Il m'a fait confiance en me donnant son feu vert pour développer l'initiative dans la Marne. Elle

Karl Olive, Alan Pierrejean et Bruno Forget, lors du lancement de Génération Terrain, au Mess des entrepreneurs. © l'Hebdo du Vendredi

le chef de l'Etat a accepté de préfacer son dernier réunit des personnes d'horizons différents, qui ouvrage. Pour autant, il se défend formellement partagent le sens de l'intérêt général. Je suis perd'une quelconque volonté partisane. « Nous ne suadé qu'elle peut devenir un superbe outil de cosommes ni les auxihésion pour notre liaires de l'Etat, ni les territoire. » « La politique, au sens porte-paroles du gouCertains voient en cette étymologique du terme » vernement. Nous ne démarche des ressemsommes pas non plus blances évidentes avec une succursale des élections et nous n'avons able mouvement « En marche », du moins à ses débuts. D'autres s'interrogent sur la compatibilité solument aucun calcul derrière la tête. Mais si humblement, on peut se nourrir des expériences entre une adhésion à GT et un engagement militant au sein des partis politiques « traditionnels ». des uns et des autres, ce sera gagné. Nous tenons Sur son site internet, l'initiative se présente un langage de terrain et nous priorisons la décomme « la voix de la droite sociale, moderne et mocratie de proximité. C'est de la politique, au humaniste. » Karl Olive aime aussi raconter sa sens étymologique du terme. » première rencontre avec Emmanuel Macron, Puis d'illustrer ses propos avec plusieurs exem« lors d'un concert d'Elton John », et précise que ples d'actions concrètes, nées du fameux labora-

toire et susceptibles de se décliner dans d'autres territoires, comme par exemple l'instauration d'une taxe pour les propriétaires de cellules commerciales non louées depuis plus de deux ans. « Nous avons suggéré au président de la République de s'appuyer davantage sur les acteurs de terrain, leur expertise, et lui avons remis 2 000 contributions récupérées auprès des administrés. Sur la forme, on a imposé des mesures en mettant les Français et les collectivités devant le fait accompli. La revalorisation des APL, la fin des emplois aidés, le passage aux 80km/h. Il aurait d'abord fallu échanger avec les élus locaux sur ces questions. Personne n'a le monopole des bonnes idées. Mais pouvoir se dire les choses, sans filtre, c'est important. J'invite tous les maires à participer au Grand débat national. » Quant au modèle économique de l'association, il se veut non lucratif et fonctionnera grâce aux adhésions (40 euros l'année). Prochaine étape : l'organisation d'un dîner-débat réservé aux membres du mouvement pour aborder l'actualité, en présence d'un expert.

Sonia Legendre

Avec le soutien de Bruno Forget

Le patron de l'UCIA et de la Foire de Châlons, Bruno Forget, a proposé d'accueillir au Mess des entrepreneurs la cérémonie de lancement de Génération Terrain Marne. Et il n'a pas tari d'éloges concernant ce mouvement. « C'est un état d'esprit que j'apprécie et que je soutiens. Aujourd'hui, notre démocratie vacille. Nous devons prendre nos responsabilités. Vous lancez une idée généreuse, démocratique et chaleureuse. Vous êtes ici chez vous ! »

Vœux

Département et préfecture la jouent collectif

Cette année encore, le préfet de la Marne et le président du Conseil départemental ont fait cérémonie de vœux commune. Et si quelques boutades ont ponctué les discours, Denis Conus et Christian Bruyen portent d'une même voix la nécessité de travailler main dans la main.

mploi, sécurité, numérique, tourisme, handicap, formation, etc. À l'heure des vœux de bonne année, le préfet et le président du Département ont balayé l'ensemble des compétences qui leur incombent. Les discours ont duré près d'une heure. Denis Conus avait pourtant proposé un défi de taille à son invité : « Chiche, on parle cinq minutes chacun ! » Mais l'actualité et les enjeux qui se profilent à l'horizon sont trop importants. On pense évidemment au mouvement des gilets jaunes. « Certes, j'entends la colère et le désespoir qui se sont exprimés ces derniers temps, dixit Christian Bruyen. Mais ce qui s'est exprimé, c'est avant tout le sentiment que le pouvoir central manque terriblement de ca-

Christian Bruyen et Denis Conus ont réaffirmé leur volonté d'oeuvrer de concert pour le territoire marnais. © l'Hebdo du Vendredi

pacité d'écoute. » Puis d'évoquer un argument souvent entendu sur les ronds-points : l'exemple donné par le gouvernement. Ou plutôt, celui qu'il ne donne pas. « Il est surprenant que l'Etat veuille limiter les dépenses des collectivités, alors qu'il contribue lui-même à les augmenter. Ces mêmes collectivités ont entre-

pris les efforts internes de gestion que l'Etat, lui-même, peine à s'imposer. » Pour autant, le Grand débat national représente, à son sens, « une véritable opportunité dont nous devons nous saisir ». Et dans la série des « grandes annonces » : l'aménagement des locaux du Service départemental d'incendie et de secours

(SDIS), chiffré à dix millions d'euros. Le préfet de la Marne a rendu hommage au gendarme de la brigade mobile de Sézanne, tué alors qu'il était en service cet été, ainsi qu'aux 167 policiers, gendarmes et pompiers blessés dans le cadre de leurs fonctions au cours de l'année. En matière de sécurité routière, 41 personnes sont décédées sur les routes marnaises en 2018, contre 30 en 2017. « Et pourtant, les contrôles ont augmenté. C'est le comportement des conducteurs qui explique cette situation. » Autres challenges relevés en 2018 : la gestion du Teknival qui a réuni 25 000 personnes en quatre jours à Marigny, « un festival que j'avais pourtant interdit », les manifestations des forains, lycéens et gilets jaunes, non déclarées pour la plupart, les visites présidentielles et ministérielles, etc. Le mot de la fin était adressé à Cabu et aux soldats, « et à leur combat pour la liberté. Non sans ignorer l'antimilitarisme de Cabu, qui avait été vacciné en Algérie ! » Une façon également de rappeler à notre bon souvenir « l'importance de la démocratie. »

S.L

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Sport

Football L1 (22e j.) : Guingamp (20e) - Reims (12e)

Cruelle(s) désillusion(s)

Rattrapé sur le gong face à Nice en championnat et éliminé aux tirs au but de la Coupe de France par Toulouse, le Stade de Reims reste sur deux coups durs. Heureusement, le contenu est bon avant le déplacement chez le dernier, Guingamp, samedi.

ardi soir, 118e minute de jeu au Stadium de Toulouse. Le Stade de Reims est revenu au score à trois reprises et vient de passer devant son adversaire pour la première fois de la soirée, grâce à l’ancien Toulousain Mathieu Cafaro. Il reste une poignée de secondes à disputer lorsque Hassane Kamara bouscule légèrement Matthieu Dossevi dans la surface de réparation. Monsieur Turpin désigne le point de penalty, Max-Alain Gradel égalise et le TFC s’imposera, quelques minutes plus tard, aux tirs au but (4-4, 4 tab à 3), éliminant le club champenois en 16e de finale de la Coupe de France. Un scénario cruel qui rappelle celui subi par les Rémois, trois jours plus tôt, en championnat, face à Nice, où le même Hassane Kamara, malheureux suppléant de Ghislain Konan, touché au dos, provoquait un penalty au bout des arrêts de jeu. « Contre Nice, on fait un bon match mais il y avait pénalty à la fin, c’est logique de se faire égaliser, analyse l’attaquant rémois Pablo Chavarria. Mais face à Toulouse, je pense qu’il n’y avait pas penalty. On a fait un bon match et on

Absent depuis deux rencontres, Ghislain Konan souffre finalement d’une sciatique. Ses prochains mois semblent compromis. © l'Hebdo du Vendredi

aurait mérité de passer. Ça fait mal mais on est fort mentalement. » Il serait trop alarmiste et définitif de parler de « syndrome de fin de match » mais le staff rémois a néanmoins identifié des manques. David Guion l’avoue sans ambages. Aux deux derniers matches susmentionnés, le coach rémois ajoute ceux face à Caen (2-2), lors duquel ses joueurs avaient encaissé un but juste avant le retour aux vestiaires, et à Lille (1-1), où ils se sont fait piéger par un penalty de dernière minute. « Des matches qu’on aurait dû remporter, juge l’entraîneur ré-

mois. On se doit de mieux appréhender les moments cruciaux d’un match, c'est-à-dire de la 40e à la 45e et de la 85e à la 90e. On en a discuté avec les joueurs, ça passe par un travail collectif et des efforts individuels. » Le message est-il passé ? Premiers éléments de réponse dès samedi soir, à Guingamp. Lanterne rouge depuis la

3e journée, l’équipe de Jocelyn Gourvennec va légèrement mieux depuis le mois de janvier, même si elle reste sur une terrible humiliation subie face au Paris SG. Le 9-0 infligé par la bande de Kylian Mbappé au Parc des Princes, samedi dernier, a rapidement été oublié puisque les Costarmoricains ont, eux, passé l’écueil des 16es de finale de la Coupe de France en disposant de Nancy (L2), après prolongations. « Je n'ai pas senti mes joueurs dans la crainte ou l'inhibition après ce qui nous est arrivé [face à Paris], a estimé Jocelyn Gourvennec suite à la rencontre. Maintenant on va recevoir une très bonne équipe de Reims. On sait que le maintien passera par un bon parcours à domicile. » Le maintien, c'est également le dernier objectif vers lequel le Stade de Reims devra se tourner. Avec déjà 28 points, il en manque une dizaine aux Rémois pour arriver à bon port. « J’ai recentré les joueurs sur notre objectif de départ et ils savent très bien qu’on a encore des progrès à accomplir. Il y a encore des choses très intéressantes à faire pour ce jeune effectif », assure David Guion. Comme finir dans la première moitié de tableau ?

Simon Ksiazenicki

4 Guingamp - Reims, samedi 26 janvier,

à 20 h, au stade de Roudourou de Guingamp et sur beIN Sports.

Le marché des transferts hivernal s’achèvera le jeudi 31 janvier, à minuit, et le Stade de Reims est à la recherche de trois joueurs : un ailier, un attaquant et un latéral. La blessure au dos de Ghislain Konan, plus grave que prévue, va forcer le club rémois à cibler un élément défensif alors qu’il ne cherchait, au départ, que deux offensifs. Les dirigeants rémois s'intéresseraient d'ailleurs à l’ailier Arbër Zeneli, international kosovar du SC Heerenveen (P-B), et à l’attaquant nigérian Moses Simon, qui évolue à Levante (ESP).

Reims cherche trois joueurs

EN BREF Basket-ball LF2 : les Rémoises visent la passe de quatre Dans la continuité de sa dernière sortie en 2018 (victoire à Nice), le Reims Basket Féminin a parfaitement débuté la nouvelle année. Ses deux succès acquis, d'abord à domicile contre Angers (73-70), alors seul en tête de la division, puis en déplacement à Calais (69-63), ont renforcé la confiance de tout un groupe. Désormais 3e de LF2, l'équipe entraînée par Marie-Julie Levant a rendez-vous, samedi 26 janvier, sur le parquet de Charnay-Macon, co-leader du championnat avec Angers. Les Rémoises sont capables de l'emporter. D'ailleurs, elles l'ont déjà fait. C'était en octobre dernier dans le cadre de la Coupe de France, avec une qualification obtenue sur le score étriqué de 59 à 58. À noter qu'en cas de succès, Reims rejoindrait alors son adversaire du jour au classement.

Basket-ball N1 : l'Eveil veut encore performer L'Eveil Recy-Saint-Martin reçoit, samedi 26 janvier (20 h), Boulogne-sur-Mer, 5e au classement. Un match qui, il y a quelques semaines encore, aurait été jugé quasiment ingagnable. Mais ça, c'était avant que la troupe menée par Damien Pastrès ne se réveille. La formation recyote, bien que toujours 12e, reste en effet sur quatre

succès de rang, dont le dernier, autoritaire, au détriment de Besançon (82-63). Une magnifique série que le club marnais espère prolonger le plus longtemps possible pour assurer sa quête du maintien en N1.

Water-polo Elite : rendez-vous capital pour le Stade de Reims Natation Désormais bien installé dans son championnat, le promu rémois joue ce samedi 26 janvier (20 h 30) l'un des matches les plus importants de sa saison. Dans le bassin olympique du voisin châlonnais, les hommes de Franck Missy reçoivent en effet leurs homologues de Douai avec lesquels ils partagent actuellement la 8e place du classement. À l'aller dans le Nord, pour son premier match de la saison en Elite, le Stade de Reims Natation s'était incliné (97).

Roller hockey : Épernay face au géant rethélois Deux semaines après leur première défaite de l’année 2019, face à Garges (4-6), les Bombardiers devront gérer un déplacement extrêmement périlleux, ce samedi 26 janvier, à 20 h, dans la salle André-Chausson de Rethel. Face au géant ardennais qui cumule dix victoires en autant de rencontres, les Sparnaciens, 6es, tenteront sans doute de limiter la casse.

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Sport

Basket-ball Jeep Elite (18e j.) : Châlons-Reims (13e) - Nanterre (3e)

Parole à la défense

A mi-parcours, le CCRB affiche la plus mauvaise défense du championnat. Si le club marnais ne réussit pas inverser la tendance, la seconde partie de saison risque d'être longue.

e problème n'est pas nouveau. Déjà l'année dernière, hormis durant quelques périodes, la défense du Champagne Châlons-Reims Basket faisait partie des plus perméables de la Jeep Elite. Cette saison, le constat est encore plus mauvais. Alors que vient de s'achever la fin de la phase aller, le CCRB affiche la pire défense des 18 équipes engagées avec 87,8 points encaissés par match. Et la tendance actuelle n'incite pas à l'optimisme avec, lors des six dernières journées, une moyenne de 96,3 points laissés à l'adversaire. Heureusement, malgré ces énormes courants d'air, les hommes de Cédric Heitz possèdent la deuxième attaque de la ligue (82,7 points), ce qui leur a permis de minimiser les dégâts et de glaner sur cette période deux succès, aux dépens de Strasbourg (97-90) et Levallois (10298). Un moindre mal, sauf que la dernière défaite en championnat, sur le parquet de Boulazac (98-86), a mis une fois de plus en exergue que sur la durée, ces largesses défensives étaient une barrière à toute ambition. « La réalité du terrain nous a sauté à la figure », acquiesce l'entraîneur marnais, à propos de la

Cédric Heitz attend une vive réaction de ses joueurs lors de la venue de Nanterre. © l'Hebdo du Vendredi

défaite dans le Périgord, malgré une avance semblent multiples. Les manques au niveau du mental, de la cohésion et de confortable à la mi-temps la concentration sont poin(41-54). « Comment peutPour Cédric Heitz, tés du doigt. « Il y a beauon avoir une telle incons« il y a urgence » coup de respect entre les tance dans l'effort et dans joueurs, mais personne ne l'efficacité défensive dans veut se mêler du business de l'autre. Alors oui, un même match. On passe du blanc au noir et des choses sont dites, mais ça reste de belles cela pose beaucoup de questions. » Les failles

idées et de belles intentions qu'on observe parfois sur le terrain, mais qui ne durent jamais pendant tout un match. J'ai le sentiment que l'équipe ne croit pas suffisamment en ses capacités défensives. » À l'entraînement, Cédric Heitz, qui n'est pas « adepte du bâton », assure « modifier les jeux et adapter les exercices. » « On est à la croisée des chemins, insiste-il. On doit être performant et attractif. C'est très difficile en termes de compromis. Je déteste qu'on parle de nous en cancre de la défense. Ça me révolte et j'essaie de le transmettre aux joueurs. Leur fierté doit être touchée comme la mienne. On ne peut pas continuer comme ça. » À commencer lors de la venue de Nanterre, lundi soir, actuel 3e du classement, mais surtout à moyen terme. « Si on veut gagner des matches, on doit augmenter notre intensité défensive. Il y a urgence. » Pas qualifié pour la Leaders Cup et éliminé de la Coupe de France (mercredi par Levallois), le CCRB ne pourra pas viser plus haut que le maintien s'il ne change pas de cap. Ce qui n'aurait rien de palpitant, ni pour les supporters, ni pour cet effectif si souvent décrit comme talentueux.

Julien Debant

4 Châlons-Reims - Nanterre, lundi 28 janvier, à 20 h 45, complexe René-Tys, Reims. A suivre également en direct sur RMC 2.

À L OCCASION DE LA COUPE DU MONDE FÉMININE DE LA FIFA,

FRANCE 2019

Ville de Reims - Direction de la communication - ©Adobestock

7 JUIN - 7 JUILLET

DEVENEZ BÉNÉVOLE Informations

Direction des sports 03 26 24 50 11 benevolescdm@reims.fr

Candidature sur www.reims.fr/coupedumonde

UN ÉVÉNEMENT MONDIAL, UNE EXPÉRIENCE INOUBLIABLE

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Sorties

Salon - Châlons

Marcus : « L'univers du jeu vidéo est devenu grand public »

internautes. C'est comme si on se retrouvait entre potes à la maison. Cette année, je me suis mis sur Twitch. C'est un outil fabuleux, ouvert à tous. Chaque jeudi soir, je teste un nouveau jeu et environ 500 personnes me suivent, commentent et me posent des questions en direct. On échange vraiment et on se marre, sans cette barrière qu'on avait avant entre la télé et l'animateur dans son petit monde. Je propose aussi le trophée du meilleur pseudo et j'envoie en cadeau les goodies de mes partenaires aux internautes qui font les plus belles vannes. Le stade ultime serait de filmer la session en 3D pour que les gens puissent la suivre avec un casque de réalité virtuelle, pour qu'ils aient vraiment l'impression d'être à côté de moi.

La troisième édition du Week-end game à Châlons s'ouvre sur la thématique du Japon avec un parrain de choix : le présentateur et journaliste spécialisé Marcus, une référence dans l'univers des jeux vidéo. Interview.

Vous parrainez l'événement Week-end game pour la deuxième année consécutive. Quel regard portez-vous sur ce rendez-vous ? Je garde d'excellents souvenirs de l'an passé. J'ai eu le temps d'échanger et de jouer avec les visiteurs, j'ai même eu le droit aux fauteuils en velours du salon des mariages pour les dédicaces (rires). C'est un événement cohérent avec ma vision des choses. Sur d'autres salons de gamers, les dédicaces se font à la chaîne, parfois dans des hangars, le public attend des heures et on ne se parle qu'une minute ou deux. Ce qui me motive, c'est de rencontrer les gens. A Châlons, ce rendez-vous s'installe dans des lieux culturels et permet de mieux connaître l'histoire du jeu vidéo. Qu'on soit gamer ou non gamer. On peut transmettre des émotions et vivre des aventures incroyables grâce aux jeux vidéo. Et tout cela se partage, au même titre que les jeux de société par exemple. J'aime l'idée de démocratiser, de dédiaboliser cet univers. Il a longtemps été pointé du doigt, puis c'est devenu grand public. Cette nouvelle édition fait la part belle au Japon. Une thématique qui vous parle ? Je n'ai pas reçu le virus de la « japonophilie » à

Parrain attitré du Week-end game, Marcus revient à Châlons ce dimanche, à l'Hôtel de Ville. © l'Hebdo du Vendredi

l'adolescence. J'ai plutôt été élevé aux comics et Les organisateurs ont également aux films américains. Le Japon ne me branchait prévu un espace dédié à Twitch. Un pas du tout, jusqu'à ce que j'aille au Tokyo Game concept de streaming dont vous êtes le Show, pour le boulot. Là, j'ai précurseur, non ? Il y a vingt ans, sur la chaîne pris la plus grande claque de « Twitch, c'est de télévision Game One, j'ai toute ma vie. J'ai découvert un outil fabuleux » été le premier à lancer ce une ville et une culture inconcept en live. Avec les croyables. Au Japon, tout est différent. C'est le pays le plus surprenant qu'il moyens de l'époque, évidemment. Je présentais m'ait été donné de voir. Et depuis, je comprends l'émission dans un studio sur fond vert et je m'inmieux la fascination des gens pour les mangas et crustais dans le jeu. Ça permettait de jouer en diles jeux japonais. Certains ados apprennent rect, tout en expliquant ce qu'on pensait du jeu. même la langue pour pouvoir lire et découvrir des Puis j'ai développé ça sur Nolife avec l'émission jeux. C'est une thématique qui parle à plein de Chez Marcus, tournée chez moi, sur mon canapé. On est allé plus loin dans l'interactivité avec les monde.

D'autres projets dans les tuyaux ? J'ai imaginé la BD de L'intrépide lorsque j'avais dix ans et on a publié les aventures de ce superhéros en 2014, avec Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre. Beaucoup de personnes m'ont demandé de faire la suite. 40 ans après sa création ! Je vais donc lancer un appel au financement participatif en mars, pour une parution espérée en septembre ou octobre. J'ai déjà écrit le scénario, il faut encore le dessiner. Je travaillerai avec Alexis Tallone, qui a un style incroyable. Et j'adorerais développer une gamme de jouets, d'autres BD voire un dessin animé autour de ce personnage.

Propos recueillis par Sonia Legendre

4 Week-end game #3 – Vendredi 25 janvier à 18 h

à la Comète – Samedi 26 et dimanche 27 janvier de 10 h à 18 h à l'Hôtel de ville, à la bibliothèque Pompidou et à la Comète - Présence de Marcus dimanche à l'Hôtel de Ville (sessions jeux, échanges et dédicaces) – Accès libre (inscriptions aux tournois sur www.chalonsenchampagne.fr).

Ce week-end LOISIRS VENDREDI 25 JANV IER LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY

Un rendez-vous gourmand qui propose d'associer un brasseur et un producteur de champagne à un commerçant de bouche du marché. Dégustations payantes. De 18 h à 20 h, à la halle Saint-Thibault d'Épernay. Infos : 03 26 53 54 68.

S AMEDI 26 JANVIER BRICOLAGE AU REPAIR CAFÉ

Venez réparer vos objets, petit électro ménager (four à micro-ondes, fer à repasser, transistor), jouets, petit mobilier en bois, bicyclette ou ordinateur avec les bénévoles de l'association. Un seul objet par personne. De 9 h à 13 h, à la salle polyvalente de Belle Noue, rue de la Guadeloupe à Épernay. Infos : 07 83 06 51 05 et repaircafe51@gmail.com.

L’histoire bouleversante de deux enfants soldats perdus dans une guerre d’adultes trop grande pour eux. Ces enfants victimes de manipulateurs sont devenus des bourreaux. À 19 h, à la MJC d’Aÿ. Durée : 1 h 15. Tarifs : 5 et 8 €.

LOTO - ÉPERNAY

Deuxième édition du salon Ma maison, mes projets qui propose d’échanger, de s’informer et de réaliser tous les projets relatifs à la construction, l’aménagement et la rénovation au sein d’un même lieu.

Le Lions club Epernay Val Champagne organise un loto avec, comme gros lot, une voiture. À 19 h 30, au Palais des fêtes d'Épernay. Tarif : 42 € avec sept

De 10 h à 19 h, au Millesium d’Epernay. Tarif : 4 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Infos : mamaison-mesprojets.fr.

A 10 h 30 - Entrée libre - Infos : 03 26 53 36 90 Médiathèque Daniel Rondeau, Epernay

À 12 h 15, au théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France. Tarif : 16 €. Renseignements et inscriptions : 03 26 51 15 99. MERCREDI 6 FÉVRIER HUMOUR : FRANCK DUBOSC - LE MILLESIUM

À la fois éternel séducteur et jeune papa poule attendri par ses deux petits super-héros, Franck Dubosc livre un nouveau spectacle sincère et drôle sur la cinquantaine : « Fifty fifty ». À 20 h, au Millesium d'Épernay. Tarifs : 39 et 49 €.

guillotinée pendant la Terreur. À 19 h, à la salle des fêtes de Dizy. Durée : 1 h 30. Tarifs : 5 et 8 €. Infos : mjc-ay.com. EXPOS J USQU'AU J EUDI 28 FÉVRIER « LA GRANDE GUERRE VUE PAR UN ENFANT » - ÉPERNAY

Une sélection de dessins issus du cahier d’un jeune Sparnacien pendant la Grande Guerre a permis la réalisation de panneaux grands formats. Ceux-ci favoriseront la découverte de la vie quotidienne à Épernay durant le conflit.

MARDI 29 ET MERCREDI 30 JANVIER THÉÂTRE : « EN MIETTES » - LE SALMANAZAR

Infos : lemillesium.com.

La metteure en scène Laura Mariani a imaginé la rencontre de trois œuvres d'Eugène Ionesco qui se confrontent, dialoguent pour aborder le thème de l’adolescence, celle d’un jeune qui refuse de se fondre dans le moule que lui imposent sa famille et la société.

J EUDI 7 FÉVRIER THÉÂTRE : « MASTER » - MJC D’AŸ

Du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 17 h aux archives municipales, 79, rue des Jancelins à Épernay.

Nous nous retrouvons dans une salle de classe pour suivre un cours d’histoire sur le rap. S’ensuit alors une joute verbale entre le professeur et l’élève. Se rebeller avec pour seule arme la parole, n’est ce pas la définition originelle du rap ?

J USQU'AU V ENDREDI 29 MARS « LE RÊVE ET LA MÉMOIRE » DE GIANNI NERI - OGER

À 20 h 30, au théâtre Gabrielle-Dorziat d’Épernay. Durée : 1 h 05. Tarifs : 12,50 à 19,50 €. VENDREDI 1 FÉV RIER LUNCH THÉÂTRE - SALMANAZAR

Autour de Fabien Joubert, les membres de la O’Brother Company, compagnie résidente du Salmanazar, interpréteront de courtes scène pendant un déjeuner léger, au foyer du théâtre Gabrielle-Dorziat.

DU VENDREDI 26 AU DIMANCHE 27 JANVIER MA MAISON, MES PROJETS

cartons. Infos : 03 26 51 94 38 et 03 26 55 63 38.

À venir SPECTACLES MARDI 29 JANV IER MARIONNETTES : « LE CAHIER D’ELIKIA » MJC D’AŸ

SAMEDI COMPTINES

Une séance pour éveiller l'écoute des 0-3 ans et développer leur imaginaire.

À 19 h, à la salle des fêtes de Mareuil-sur-Aÿ. Durée : 50’. Tarifs : 5 et 11 €. V ENDREDI 8 FÉVRIER THÉÂTRE : « OLYMPE DE GOUGES » - DIZY

Le personnage burlesque Martine Blancbaye présente Olympe de Gouges, pionnière du féminisme français

Le champagne Chapuy accueille pour la première fois l’exposition d’un peintre italien, Gianni Neri qui partage ses rêves et ses souvenirs à travers ses huiles. Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, au champagne Chapuy, 10, rue de Champagne à Oger. Infos : 03 26 57 51 30.

CONCERTS JEUDI 7 FÉVRIER ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE MULHOUSE LE SALMANAZAR

Fondé en 1922, l’Orchestre symphonique de Mulhouse est l’une des formations musicales les plus importantes du Grand Est. Sous la baguette du jeune trentenaire Jordan Gudefin, passé par l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre de Paris ou l’Orchestre philharmonique de Radio France, il jouera un programme séduisant (Claude Debussy, Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert...). À 20 h 30, au théâtre Gabrielle-Dorziat d’Épernay. Durée : 1 h 15. Tarifs : 12,50 à 27,50 €. MARDI 12 FÉVRIER PATRICK BRUEL

Patrick Bruel et son équipe ont choisi Épernay pour débuter leur tour 2019 qui fait écho à l'album « Ce soir on sort... ». La date est complète mais l'artiste reviendra à Épernay le mercredi 11 décembre.

COMPLET

À 20 h 30, au Millesium d'Épernay. Infos : lemillesium.com.

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Sorties

Théâtre - Le Salmanazar

Marionnettes - MJC d'Aÿ

« En miettes », entre rêve et réalité

Le pouvoir des marionnettes pour guérir les enfants soldats

ans son spectacle « En miettes », la metteure en scène Laura Mariani adapte librement trois textes d’Eugène Ionesco intitulés Jacques ou la soumission, L’avenir est dans les œufs et Journal en miettes. Elle y aborde le thème de l’adolescence et ses appréhensions liées à la crainte de devoir grandir et perdre l’insouciance juvénile. L’artiste crée sa propre histoire à partir des écrits du dramaturge français, et révèle une œuvre hybride, interrogeant le passage de l’enfance à l’âge mûr. Il est question de Ca- Laura Mariani crée avec « En miettes », une interprétation mille, un jeune garçon très pensif, originale des textes d’Eugène Ionesco. © Vincent Vandries enfermé dans le mutisme, et que le monde familial veut façonner pour en faire un adulte. Ici, l’entrée dans le monde de la maturité passe par la soumission aux valeurs de la société. En effet, cette adaptation met en avant le fait qu’il s’agit d’un rite sociétal auquel il faut adhérer pour entrer dans la norme. La pièce aborde également la vision du rêve qui raisonne comme une excuse, pour échapper aux angoisses de la réalité. Ainsi, « En miettes » ouvre un questionnement sur comment quitter l’enfance, tout en cachant sa peur de la finitude. Laura Mariani confronte le public face à l’épreuve du temps qui passe et des changements qui en découlent. Au-delà des incertitudes, c’est aussi une réflexion sur l’individu et la notion de la normalité. Elle illustre à sa manière le théâtre de l’absurde et montre sur scène une autre facette de l’écriture de Ionesco. Entre mystère, rêve et humour décalé, l’œuvre laisse surtout une large place à l’imaginaire.

Zalihata Dahalani

4 « En miettes », mardi 29 et mercredi 30 janvier à 20 h 30, au théâtre Gabrielle-Dorziat d’Epernay.

Tarifs : 8 € à 19,50 €. Infos : lesalmanazar.fr

uteur et metteur en scène, Alberto Garcia Sanchez associe comédiens et marionnettes dans un spectacle intitulé « Le cahier d’Elikia ». Il s’agit d’une adaptation du livre de Suzanne Lebeau, dramaturge pour jeune public et actrice québécoise, qui raconte dans « Le bruit des os qui craquent » les dégâts que la guerre a causé dans la vie de deux enfants soldats. C’est d’ailleurs après en avoir rencontré, qu’elle a décidé « Le cahier d’Elikia », l’histoire de deux enfants détenus dans d’écrire l’ouvrage en 2005. Cette une guerre d’adultes. © Philippe Rappeneau pièce raconte ainsi l’histoire d’Elikia, enlevée à ses parents lors d’une guerre civile chaotique. Séquestrée par les rebelles, elle devient bourreau à son tour, jusqu’à sa rencontre avec un petit garçon qui lui rappelle son humanité. C’est pourquoi, elle décide de s’enfuir du camp avec celui-ci, après trois ans de captivité. Le spectacle illustre l’évolution de ces victimes, instrumentalisées, manipulées par les rebelles, et qui grandissent dans un environnement de violence et de brutalité. Sur scène, les évènements sont racontés par l’infirmière qui a soigné Elikia et mis en contexte par une équipe franco-congolaise. Ils traduisent les gestes par l’intermédiaire des pantins. C’est également à travers la lecture de certains extraits du cahier que tenait la petite fille, que l’histoire avance. Avec la troupe de théâtre La cavalière bleue, la force du texte de Suzanne Lebeau se fait entendre sans violence, ni provocation. Interprètes et marionnettes se mélangent pour mettre à distance les atrocités de la guerre. Un spectacle émouvant qui concerne tant les adultes que les plus jeunes.

4 « Le cahier d’Elikia », mardi 29 janvier, à 19 h, à la MJC d'Aÿ. Durée : 1 h 15. Tarifs : 5 à 8 €. Infos : mjc-ay.com.

Cirque - Châlons

Bienvenue dans le monde fantastique des Marcel's !

VINOTILUS VOYAGES votre agence Selectour d’Epernay vous propose :

ccueilli en résidence au Palc, le collectif circassien Marcel et ses drôles de femmes s'apprête à dévoiler les premières notes d'un nouveau concept hors-norme baptisé « The good place, le peep show des Marcel's ». Et inspiré, comme son nom l'indique, des traditionnelles cabines new-yorkaises dédiées le plus souvent à des spectacles érotiques. « Mais nous avons supprimé toute connotation sexuelle, La joyeuse troupe des Marcel's compte sur le ressenti des précise Marine. Lors des fêtes esspectateurs pour peaufiner sa nouvelle création, attendue en tivales de Gand, on a rencontré mars. © l'Hebdo du Vendredi une compagnie qui possédait un vieux peep show, et qui cherchait des artistes pour tester de nouvelles choses. Ça nous a donné envie d'en construire un à notre image, pour y développer nos créations aériennes. » Une sorte de mini-chapiteau ultra-coloré, haut de sept mètres et doté de quatorze cabines individuelles. Munis de jetons, les spectateurs sont invités à explorer la structure pour découvrir en piste les personnages de ce show et leurs numéros. Par le truchement d'un système que la compagnie préfère garder secret, ils plongent ainsi, quelques minutes durant, au cœur d'un univers aussi burlesque que poétique. « Sans pour autant tomber dans quelque chose de didactique ou moralisateur, on aborde avec dérision et de façon imagée les choses qui nous révoltent. » Le plastique qui pollue les océans et dont se servent certaines personnalités pour booster leur cote de popularité par exemple, ou encore le mépris du président Trump à l'égard du Mexique. Particularité des Marcel's, ils mettent un point d'honneur à rendre acteur le public. « Il pourra circuler à l'intérieur et à l'extérieur du peep show pour profiter de numéros prévus dans tout l'espace. » Un voyage surprenant, tout en mouvement.

4 The place to be, le peep show des Marcel's (sortie de résidence), jeudi 31 janvier à 19 h,

espace Chapiteau (34, avenue du Maréchal Leclerc à Châlons). Accès libre.

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Sorties

Exposition - Reims

Théâtre - Comédie de Reims

Le Frac joue encore le jeu

Quand la réalité nous éclate en pleine face

l’occasion de la dixième édition du festival Reims Scènes d’Europe, la figure de la movida catalane, Agnès Mateus, revient avec son spectacle « Rebota rebota y en tu cara explota ». Traduction : « Ça rebondit, ça rebondit et ça t’éclate en pleine face ». Tout un programme. Très appréciée l’an dernier par les spectateurs, c’est une performance que l’artiste met en scène avec son acolyte Quim Tar- De retour à Reims, le duo catalan, Agnès Mateus et Quim rida. Elle y dénonce les violences Tarrida présentent « Rebota rebota y en tu cara explota ». faites aux femmes, mais égale- © Comédie de Reims) ment la passivité et l’indifférence dont fait preuve la population face à ces crimes. En effet, chaque semaine, deux femmes sont assassinées en Espagne, et c’est ce fait brutal que l’œuvre veut traiter. Pour le duo catalan, il est en effet plus que temps de combattre cette apathie et faire raisonner sur scène un cri d’alarme, aussi dérangeant que nécessaire. C’est bien pour cela que la performeuse ne prend aucun gant quant aux mots qu’elle utilise. Seule sur scène, Agnès Mateus s’agite nerveusement au son d’une techno agressive et articule des phrases chocs pour faire réagir. Sa parole se déploie et explore la situation des femmes, tour à tour injuriées, abruties ou encore assimilées à des objets de désirs. Entre enchaînement de séquences de danses, anecdotes bien pensées basées sur ses propres expériences et rappels factuels, cette création est portée par une langue accessible, claire et franche. Un théâtre d’impact, certes avec humour mais jamais querelleur.

Ouassila Arras a puisé dans son expérience personnelle pour créer cette impressionnante sculpture de béton. © l'Hebdo du Vendredi

près l'exposition Plein Jeu, programmée l'année dernière, le Frac Champagne-Ardenne (Fond régional d'art contemporain) renouvelle l'expérience en ce début d'année 2019 avec Plein Jeu #2. Le principe reste identique, à savoir exposer des artistes émergents en y associant un programme culturel en lien avec les œuvres à travers des rencontres, performances, ateliers et autres conférences. « Avec Plein Jeu, l’idée était d’envoyer tout de suite un message simple, explique Marie Griffay, commissaire de l'exposition. Le titre même de cette nouvelle série place notre institution sous le sceau du ludique et l’ouvre à toutes les règles et forces qui régissent le jeu : la distraction, l’oubli, l’équité et le faire ensemble. » Pour Plein Jeu #2, la règle demeure inchangée, sauf que les artistes invités sont, à une exception, tous issus de l'École supérieure d'art et de design de Reims. Cinq au total, pour autant de démarches. Ainsi, l’intégralité du rez-de-chaussée est occupée par une sculpture monumentale d'Ouassila Arras, diplômée de l'établissement rémois en 2018. À l'étage, les quatre autres artistes (Camille Besson, Raphaël Rossi, Maxime Testu et Victor Vaysse) réunis au sein de l'atelier Le Marquis, proposent « une exposition dans l’exposition dont le titre/sous-titre, Au bord de l’âge adulte, décrit ce moment d’indécision et de flou. »

4 Plein Jeu #2, jusqu'au 21 avril au Frac Champagne-Ardenne, 1, place Museux, Reims. Infos : 03 26 05 78 32 ou site web : http://www.frac-champagneardenne.org

J.D

Zalihata Dahalani

4 « Rebota rebota y en tu cara explota », jeudi 31 janvier et vendredi 1er février, à 21 h à la Comédie de Reims . Tarifs : 10 à 17 €. Infos : lacomediedereims.fr

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 DU MERCREDI 23 AU MARDI 29 JANVIER 2019

LA MULE jeu 18h30 20h50 vost ven 18h15 vost 21h sam 20h 22h30 dim 18h15 20h45 vost lun 18h vost 20h15 mar 18h 20h30 A STAR IS BORN jeu 20h40 vost ven 18h30 vost sam 19h30 22h20 dim 10h45 16h 20h30 vost lun 17h50 mar 17h50 vost 20h15 LE RETOUR DE MARY POPPINS ven 20h45 sam 14h 16h45 dim 11h 13h30 15h42 LOLA ET SES FRÈRES ven 21h15 sam 13h30 15h35 17h40 dim 13h15 15h30 mar 20h45 L’INCROYABLE HISTOIRE DU FACTEUR CHEVAL jeu 18h15 sam 13h45 15h45 17h50 dim 13h45 18h30 lun 20h45 GLASS jeu 18h 20h30 ven18h45 sam 19h45 22h10 dim 10h30 17h45 20h15 lun 18h15 20h30 mar 18h15

Chiner DIMANCHE 27 JANVIER PRUNAY - VIDE POUSSETTES & BOURSE AUX JOUETS

8h-13h - Salle des fêtes, rue de la Pompelle SAMEDI 2 FÉVRIER REIMS - BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE

10h-16h - 1, rue Jules Siegfried DIMANCHE 3 FÉVRIER CHÂLONS BOURSE AUX OISEAUX EXOTIQUES

9h30-17h - Salle polyvalente, 29, rue Leconte de l'Isle

CORMONTREUIL BOURSE AUX OISEAUX D'ÉLEVAGE

10h-17h - Salle polyvalente, boulevard Alsace-Lorraine FAGNIÈRES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS

8h-18h - Salle des fêtes, chemin de la Terrière REIMS - VIDE-DRESSING

Événement caritatif en association avec le Service du vêtement de Reims. 13h-18h - Studio Pastel, 6, rue de l'Ecu

Du 25 au 31 janvier 2019 >> www.l hebdodu ve nd red i. c o m

Loisirs

Lâ&#x20AC;&#x2122;horoscope BĂ&#x2030;LIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Une chose est certaine, vous ne pourrez pas vous soustraire Ă vos engagements, car ceux-ci risquent de vous exposer Ă de fĂ˘cheuses consĂŠquences en cas de dĂŠfaillanceâ&#x20AC;Ś

Aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui, câ&#x20AC;&#x2122;est vous qui passerez Ă lâ&#x20AC;&#x2122;avant-plan, dans un climat oĂš il importera de vous dĂŠchaĂŽner, non pour faire nâ&#x20AC;&#x2122;importe quoi, mais au sens littĂŠral : vous libĂŠrer de vos croyances.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Cette semaine vous vous trouverez assez souvent au centre de turbulences, parfois intenses, mais il nâ&#x20AC;&#x2122;en reste pas moins que vous garderez toujours les pieds sur terre.

Vous profiterez dâ&#x20AC;&#x2122;une tendance gĂŠnĂŠrale Ă la stabilisation, prĂŠparant ainsi le terrain Ă des rĂŠsultats qui commenceront Ă se manifester le mois prochain. Et ce ne sera quâ&#x20AC;&#x2122;un dĂŠbut !

GĂ&#x2030;MEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Une semaine relativement calme, surtout si on la compare Ă celle qui lâ&#x20AC;&#x2122;a prĂŠcĂŠdĂŠeâ&#x20AC;Ś AprĂ¨s de nombreuses secousses et autres remous, votre situation se stabilisera considĂŠrablement.

Quelque chose dâ&#x20AC;&#x2122;important se prĂŠpare : un nouveau cap que vous franchirez Ă partir du mois prochain. Avant cela, il conviendra surtout de bien dĂŠblayer le terrain derriĂ¨re vous.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Ami(e) Cancer, le secteur affectif sera exposĂŠ Ă beaucoup dâ&#x20AC;&#x2122;effervescence : il y aura de bonnes surprises entre cette semaine et la fin du mois ! Ce sera aussi le moment de vous faire valoir.

La semaine vous rĂŠservera dâ&#x20AC;&#x2122;inattendus et heureux changements, allant dans le sens de vos attentes, mais qui vous permettront aussi de vous ouvrir Ă beaucoup de nouveautĂŠs.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Ne vous endormez pas sur vos lauriers ! La nĂŠcessitĂŠ de vous en tenir Ă une ligne de conduite exemplaire sera le levier de votre relance ! Vous y gagnerez en assurance.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Les doutes qui pouvaient encore vous tarauder en dĂŠbut de mois devraient dĂŠsormais ĂŞtre dissipĂŠs, laissant la place Ă des perspectives sensiblement plus engageantes.

Câ&#x20AC;&#x2122;est une pĂŠriode favorable qui vous rĂŠserve dâ&#x20AC;&#x2122;importantes satisfactions, si ce nâ&#x20AC;&#x2122;est au plan quantitatif, certainement sur le plan qualitatif. A vous dâ&#x20AC;&#x2122;en tirer profit.

POISSON du 20.02 au 20.03 Un tiraillement se manifestera entre la tendance Ă faire du surplace et la volontĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;aller de lâ&#x20AC;&#x2122;avant : ne poursuivez pas des utopies, mais ne vous accrochez pas non plus Ă des illusions.

BenoĂŽt Melvhille

Vendredi

-4Â° 1Â°

Samedi

1Â° 4Â°

Dimanche

2Â° 4Â°

Lundi

2Â° 4Â°

QualitĂŠ de lâ&#x20AC;&#x2122;air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

La CLCV vous informe Un bailleur privĂŠ ne peut procĂŠder Ă une rĂŠvision du loyer que si une clause le prĂŠvoit expressĂŠment dans le contrat de location. Dans le cas contraire, le mĂŞme loyer sâ&#x20AC;&#x2122;applique pendant toute la durĂŠe du bail. Lâ&#x20AC;&#x2122;augmentation ne peut excĂŠder la variation de lâ&#x20AC;&#x2122;Indice de RĂŠfĂŠrence des Loyers publiĂŠ trimestriellement par lâ&#x20AC;&#x2122;INSEE. Le trimestre de lâ&#x20AC;&#x2122;annĂŠe Ă prendre en compte est celui indiquĂŠ dans le bail ou Ă dĂŠfaut, celui du jour de la signature du bail. Toute rĂŠvision annuelle de loyer peut ĂŞtre opĂŠrĂŠe dans le dĂŠlai d'un an suivant la date de rĂŠvision du bail. Au-delĂ du dĂŠlai d'1 an, la revalorisation non appliquĂŠe est perdue pour le bailleur. Aucune somme ne peut ĂŞtre rĂŠclamĂŠe Ă titre rĂŠtroactif. CLCV de la Marne â&#x20AC;&#x201C; Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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