L'Hebdo du Vendredi Épernay 480

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A U Q U OT I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

É P E R N AY n ° 4 8 0 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 9

à vos marques, prêts,

débattez

Industriels

porteurs de projets

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Lundi 25 février de 17H à 20H dans les locaux de la CCI à Reims, 30 rue Cérès

Lundi 4 mars de 17H à 20H

au Mess des Entrepreneurs, 42 rue Grande Etape à Châlons-en-Champagne

CINÉMA

Bernon

Un retard reste à combler

Fin de travaux imminente pour le Palace p. 5

TRANSPORTS

Les grands chantiers de la SNCF dans la Marne

p. 6

FOOTBALL

Reims lorgne le maintien face à Rennes p. 9 INTERVIEW

Bernon n'a plus grand-chose à voir avec le quartier qu'il était avant l'opération de renouvellement urbain, lancée en 2005.

Malgré les quelque 100 M€ injectés, les inégalités par rapport au reste d'Épernay subsistent selon un rapport de la ville. p. 3

Gringe, bien plus que le binôme d'Orelsan p. 12

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Humeurs

Victoires pour la Rémoise Jeanne Added

ÉDITO

Net(flix) et précis

Qu’est ce qu’on regarde ce soir à la télé ? Si vous faites parti des 5 millions de Français qui disposent d’un compte Netflix, vous connaissez sans doute déjà la réponse. En seulement 4 ans et demi, la plateforme de vidéo à la demande sur abonnement vient de dépasser l’historique Canal+, première chaîne à péage française lancée en 1984 et qui ne compte plus, aujourd’hui, que 4,76 millions d’abonnés. Plus que cette barre symbolique, c’est l’expansion de Netflix qui impressionne... et qui inquiète les acteurs traditionnels. Lors du festival de Cannes 2017, une polémique a eu lieu sur la présence en compétition de deux films estampillés Netflix. Le festival de la Croisette avait exigé que lesdites productions sortent en salle, ce que refusa la firme américaine. Absente de la compétition l’an passé, la plateforme de streaming pourrait faire son retour cette année, après moult tractations. Signe que Netflix menace également les chaînes françaises, France Télévisions, M6 et TF1 ont annoncé, en juin dernier, le lancement prochain de Salto, une plateforme de streaming tricolore qui proposera les programmes existants des trois chaînes et des productions inédites. Netflix, qui avait annoncé plus de 7 milliards d’euros d’investissement sur le contenu original en 2018, fera-til le poids face aux nouvelles saisons de « Joséphine, ange gardien », « Louis la Brocante » ou « L’Amour est dans le pré » ? Vu son catalogue, c'est probable. Distributeur de réalisateurs aussi prestigieux qu’Alfonso Cuaron (« Roma »), Martin Scorsese (« The Irishman ») ou encore Spike Lee (« Da 5 Bloods »), Netflix n’a pas fini de vous faire aimer votre abonnement. Et surtout pour les trois autres personnes qui « squattent » votre compte sans payer l'addition.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’Hebdo du Vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com - Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Les 34es Victoires de la musique, qui se sont tenues vendredi soir, ont sacré la Rémoise Jeanne Added. Celle qui a encore donné un concert à La Cartonnerie en novembre dernier, s'est vue récompensée dans les catégories « album rock », pour Radiate, et « artiste féminine », devançant Christine & the Queens et Vanessa Paradis.

Châlons fait les gros titres du « Monde »

Le journal « Le Monde » consacre une série de reportages aux villes orphelines de leurs services publics, hôpitaux, écoles, tribunaux, etc. Et Châlonsen-Champagne a ouvert le bal le lundi 11 février. Le quotidien revient sur la perte successive de son armée et de son statut de capitale régionale entre 2014 et 2015. Plusieurs élus et acteurs économiques se souviennent du choc de l'annonce et du cheminement engagé pour rebondir. L'article évoque aussi le Contrat de redynamisation de site de défense (CRSD), qui devrait s'achever en 2020. Et c'est déjà demain. Mais parce qu'un peu d'optimisme n'a jamais fait de mal à personne, rappelons que Châlons compte encore, parmi ses institutions, la préfecture et le conseil départemental de la Marne, les directions départementales des finances publiques et des travaux, les chambres de commerce et d'agriculture de la Marne, les services départementaux de l'Education nationale, etc. Son hôpital engage une restructuration chiffrée à 70 millions d'euros et l'ancien quartier militaire de Corbineau accueillera, d'ici 2022, une nouvelle prison.

Baisse des ventes de champagne en 2018

Comme chaque année à pareille période, le Comité Champagne a dévoilé les chiffres des expéditions en 2018. L’an passé, 302 millions de bouteilles ont été vendus, soit une baisse de 1,8 % par rapport à 2017 (307,3 millions) mais le chiffre d’affaires reste stable, à environ 4,9 milliards d’euros. Pour la première fois de l’histoire, les ventes hors de France (155 millions de bouteilles) représentent 51,3 % des expéditions et dépassent celles du marché intérieur (147 millions de bouteilles). Celui-ci est à nouveau en recul de 4,2 %.

C'est le nombre d'heures d'ensoleillement cumulées à Reims en 2018, selon Météo France. Cela représente une moyenne de 179 heures par mois. Ces conditions météorologiques exceptionnelles font tout simplement de Reims la grande ville la plus ensoleillée de la moitié nord de la France ! Au niveau national, la cité des sacres se classe à la 7e place, seulement devancée par quelques villes du sud du pays, connues pour leur météo clémente : Marseille, Montpellier, Nîmes, Nice, Perpignan et Grenoble.

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Les hologrammes des Insoumis déferlent sur la Marne

#Opération471. C’est le nom donné par La France insoumise à sa campagne de communication menée actuellement dans le cadre des élections européennes (dimanche 26 mai). Cette initiative, « une première mondiale » assure LFI, permettra de présenter les programmes et les candidats aux élections européennes, sous forme d’hologrammes, dans les 471 villes et villages traversés par ces véhicules, baptisés « holovans ». Le fondateur du parti, Jean-Luc Mélenchon, avait déjà fait l’usage de cette technologie durant sa campagne présidentielle. #Opération471 passera par Saint-Memmie et Châlons, le mercredi 20 février, Bétheny et Cormontreuil, le jeudi 21 février, Aÿ et Tinqueux, le vendredi 22 février, et enfin Fismes et Witry-lès-Reims, le samedi 23 février. Laure Manesse, l’une des 79 candidates de la liste LFI, sera présente lors de la plupart de ces rendez-vous.

Infos : lafranceinsoumise.fr/operation471/parcours-nord.

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À la une

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Vie de quartier

À Bernon, nouveau visage, problèmes anciens

L’Opération de renouvellement urbain menée pendant 13 ans à Bernon a permis de transformer le quartier. Pourtant, derrière les bâtiments neufs, les inégalités subsistent par rapport au reste d'Épernay. Acteurs institutionnels, économiques, culturels et sociaux tentent d'inverser la tendance.

e constat est unanime : le quartier Bernon a bien changé en dix ans. Les immenses barres d’immeubles inhospitalières et le béton environnant ont laissé place à des bâtiments neufs qui forment désormais un quartier rénové, plus aéré, plus vert. Une restauration rendue possible par l’Opération de renouvellement urbain (Oru), un grand plan national mené à partir de 2005 à Bernon. En tout, environ 100 M€ y ont été consacrés grâce aux investissements conjugués du bailleur social Plurial Novilia (48 M€), de l’État (30 M€), de la ville d’Épernay (15 M€) et d'autres opérateurs. Dans le détail, 17 immeubles ont été détruits et 784 logements ont été réhabilités. La place Fada N’Gourma a été agrandie, réaménagée et dotée d’un grand parc Nelson-Mandela. Côté services publics, l’avenue de Middelkerke et ses alentours n’ont pas été oubliés : La Poste, la méLa fête de Bernon est l'un des événements forts de l'année pour encourager diathèque Daniel-Rondeau, la Maison pour tous, le vivre ensemble. © Ville d'Épernay la mairie de quartier, la salle Odile-Kopp, le conseil Il ajoute que « les espaces extérieurs sont globalede prud’hommes ou encore le Club de prévention bitants apprécient grandement cette transformation qu’ils ont accompagnée. Pour autant, tous les ment respectés » et que les habitants s’approprient ont tous élu domicile à Bernon ces dernières anles nouveaux équipements et la transformation du nées. Si on y ajoute le centre commercial et le bar- problèmes sociaux n’ont pas été réglés. » quartier. Néanmoins, les données présentées dans tabac rénovés, ainsi que le petit parking paysager Un document récemment rendu public lors du dernier conseil municipal des élus d’Épernay semble le rapport montrent de profondes disparités entre qui vient tout juste d’être terminé, on peut dire qu’il donner raison à l’adjointe au les habitants de Bernon et l'ensemble d’Épernay fait désormais bon vivre à Bernon. « Ça n’a plus rien à voir 100 M€ investis maire. Il s’agit du « Rapport an- (voir par ailleurs). nuel 2017 sur la politique de la Derrière ces chiffres bruts cinglants, le rapport reavec ce que le quartier était en 13 ans ville ». La politique de la ville est cense néanmoins de nombreuses actions réalisées avant », nous confiait Abida un programme de l'État qui vise à pour réduire cette fracture sociale. Il y a d’abord le Charif, il y a quelques mois, au moment de fêter la fin de l’Oru. L’adjointe au revaloriser certains quartiers dits « prioritaires », comportement des citoyens de Bernon, qui ont pris une part active dans ce renouveau. En plus de 14 maire chargée de la cohésion sociale et urbaine a comme Bernon. Élaboré par la direction de la coassociations recensées dans le quartier, on compte longtemps travaillé dans le quartier avant d’être hésion sociale de la ville d’Épernay, ce rapport présente une photographie de la situation du quartier 17 habitants impliqués au sein du conseil citoyen élue, en 2008, et a donc accompagné de près ce red’Épernay et 13 dans le conseil de quartier, deux nouvellement urbain. « Bernon est devenu un ainsi que les actions menées en matière de dévequartier résidentiel bien équipé, avec vue sur les loppement social urbain. Ledit document note que instances qui se réunissent plusieurs fois par an « de manière générale, les habitants sont satisfaits pour faire avancer les choses. Le premier, créé en vignes, et où il y a très peu de dégradations. Les des travaux opérés dans le cadre de l’Oru ». 2011, a été un acteur majeur du renouvellement urprofessionnels qui fréquentent le quartier et ses habain. Le rapport établit également le bilan des actions menées par les acteurs institutionnels, économiques, culturels et sociaux du quartier visant à améliorer le quotidien des habitants (accompagnement scolaire, accès à la culture, lutte contre l'exclusion, favoriser le vivre ensemble...).

Là ou le bat blesse, c’est dans la répartition de ces projets : 27 concernent le volet « cohésion sociale » tandis que seulement cinq sont à mettre dans la case « emploi et développement économique ».

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Simon Ksiazenicki

Long de 51 pages, le « Rapport annuel 2017 sur la politique de la ville » livre de nombreux indicateurs socioéconomiques sur les situations de Bernon et d'Épernay (chiffres établis entre 2010 et 2016). Côté démographie, on y apprend que le quartier concentre une population plus jeune (42,4 % des habitants ont moins de 25 ans contre 30,7 % à l’échelle d’Épernay), où les familles monoparentales sont plus nombreuses (19,7 % contre 10,9 %) et les étrangers plus représentés (17,5 % contre 6,6 %). Les habitants de Bernon ont en général de plus bas revenus (66,1 % contre 27,3 % dans le reste de la ville) et sont surtout plus pauvres (46 % de taux de pauvreté contre 18,6 % pour Épernay). Enfin, le taux d’emploi des 15-64 ans n’atteint que 47 % dans le quartier prioritaire alors qu’il est de 62 % pour le reste de la commune. Seul rayon de soleil, le chômage a baissé entre 2015 et 2016 à Bernon (-2,3 %) comme à l'échelle d'Épernay (-8,8 %). Il est néanmoins indiqué que la version 2018 du rapport permettra d'établir une analyse plus pertinente puisque de nombreux chiffres seront mis à jour.

Quelques chiffres en détail

L’exposition « Couleurs urbaines » de Benoist Laroche, visible dans l’avenue de Champagne et bientôt à la médiathèque Simone-Veil, porte un regard nouveau sur Bernon. Et contribue aussi à changer son image. © Benoist Laroche

Élu socialiste, Marc Lefèvre s’intéresse depuis longtemps à cette problématique. Lors du dernier conseil municipal, il a proposé la création d’une école de la deuxième chance, un réseau national qui accueille des jeunes de moins de 26 ans sortis du système scolaire sans qualification ni diplôme. « On pourrait intégrer dans cette école de la deuxième chance les métiers locaux qui ont des problèmes de recrutement comme la restauration ou la vigne. Ce serait une bonne chose pour spécialiser et orienter vers des métiers précis et locaux cette jeunesse qui attend un emploi. » Le maire Franck Leroy lui a répondu qu’un tel projet n’était pas du ressort de la ville et s’est félicité d’un « taux de chômage extrêmement faible » sur le bassin d’Épernay, « même s’il peut subsister des poches dans certains quartiers, comme au niveau national. » Et le maire de mettre en avant la candidature imminente du Sud-Ouest marnais à l’appel à projets 100 % inclusion. Ce programme de l’État prévoit d’inventer des parcours de formation personnalisés pour les demandeurs d’emploi et les jeunes peu ou pas qualifiés, éloignés de l’emploi, résidants dans des quartiers prioritaires ou ruraux.

Cela suffira-t-il a réduire la fracture sociale à Épernay ?

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Société

Santé

La psychiatrie de la personne âgée gagne en visibilité Depuis peu, la psychiatrie de la personne âgée est reconnue comme une spécialité à part entière.

Accueilli pendant deux ans au sein de l'hôpital Auban-Moët, le pôle sparnacien dédié à cette discipline vient de s’installer dans des locaux neufs.

u n° 7 de la rue Maurice-Cerveaux, dans ce quartier cossu d'Épernay, un joli immeuble de la fin du XIXe siècle a été entièrement rénové par l'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Marne. Celui-ci vient d'y installer, sur deux niveaux et 120 m2, l'équipe de huit personnes qui compose son pôle de psychiatrie de la personne âgée. L'unité sparnacienne accueille des seniors de plus de 65 ans qui présentent des troubles psychiatriques tardifs (anxiété, dépression, troubles du sommeil, hallucinations, etc.) associés ou non à des troubles cognitifs, de type Alzheimer et apparentés. « La psychiatrie de la personne âgée est un domaine très vaste, explique le Dr Le Poulder, en charge de la structure sparnacienne. On peut dépister des troubles et des maladies, faire un diagnostic et traiter, si besoin est, mais il y a aussi beaucoup de travail d’accompagnement

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Un pôle de psychiatrie de la personne âgée est désormais installé rue Maurice-Cerveaux. © l'Hebdo du Vendredi

au quotidien pour faire face à la solitude, à l’isolement, aux difficultés de vie ou aux événements inattendus des patients. C’est pourquoi le travail de réseau est essentiel. » Pour bénéficier de l'expertise du pôle de psychiatrie de la personne âgée, celle-ci convient, par téléphone, d'un premier rendez-vous à domicile avec son équipe infirmière, avant d'organiser une consultation médicale systé-

Éducation

matique pour étudier la situation de façon globale. Entre 5 et 10 appels sont enregistrés chaque semaine par le personnel sparnacien, dont le travail est principalement itinérant. « Nous réalisons de nombreuses visites à domicile qui s’ajoutent à celles de nos nombreux partenaires et des institutions. Cela permet d’avoir une évaluation complète, moins biaisée qu’en cabinet, estime Dr Le Poulder. L’au-

tre volet de notre action concerne l’intervention dans la quasi-totalité des Ehpad de l’agglomération, qu’ils soient publics ou privés. ».

L’an passé, alors que le pôle était hébergé à l’hôpital Auban-Moët d’Épernay en attendant la fin des travaux de la rue Maurice-Cerveaux, 642 actes médicaux et 1 200 actes infirmiers ont été réalisés pour environ 170 patients. Le même nombre de patients a été suivi du côté des Ehpad.

Au niveau national, la psychiatrie de la personne âgée fait figure de discipline nouvelle, reconnue en tant que spécialité à part entière depuis 2 ans seulement. Légèrement en avance sur son temps, l’EPSM de la Marne a créé son pôle dédié en octobre 2016, à Châlons, et espère continuer à développer cette offre de soin adaptée dans la Marne, notamment à Sézanne et Vitry-le-François, où d’autres structures pourraient voir le jour. « La démographie évolue vers un vieillissement de la population très important, notamment dans le Sud marnais, où les distances sont longues et les personnes plus isolées, analyse la psychiatre de l’unité sparnacienne. Il y a donc un vrai besoin. »

Simon Ksiazenicki

4 Pôle de psychiatrie de la personne âgée, 7, rue Maurice-Cerveaux. Du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h. Infos : 03 26 57 48 35.

EN BREF

Trois sénateurs au chevet du collège Terres-Rouges

près le succès de l’opération « collège mort » menée jeudi dernier au collège Terres Rouges d’Épernay – l’établissement était quasiment désert –, enseignants et parents d’élèves ont reçu un soutien de poids dans leur combat contre la fermeture de deux classes. Les sénateurs marnais Yves Détraigne, Françoise Férat (Union centriste) et RenéPaul Savary (Les Républicains) ont rédigé un Jeudi dernier, l’opération « collège mort » a rencontré un vif communiqué de presse succès. © l'Hebdo du Vendredi commun afin d'alerter les services départementaux de l’Éducation nationale. Les élus marnais estiment que « l'annonce de la fermeture d'une classe de 5e et d'une classe de 4e parait incompréhensible au moment même où les effectifs repartent à la hausse et où le quartier, dans lequel se situe le collège, est en plein réaménagement et voit sa population augmenter. » Comme les enseignants, les sénateurs craignent que les effectifs en classe passent de 25 à 29 élèves, « sans compter les enfants de Segpa (élèves en difficulté scolaire grave) et d'Ulis (élèves en situation de handicap) qui ne sont pas dénombrés ». Autre problème soulevé par le trio du palais du Luxembourg, le manque de moyens depuis la sortie de l’établissement, en 2015, du Réseau d’éducation prioritaire (Rep), « alors même qu’il y a toujours plus de 50 % de CSP défavorisées et plus de 30 % d'élèves boursiers ». Le rectorat de l’académie de Reims assure que la future carte scolaire, qui doit décider du nombre de classes dans chaque établissement pour la rentrée prochaine, « est seulement en cours d’élaboration ».

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S.K

Trophées des sports 2018, les lauréats

707 sapins collectés à Épernay, record battu !

Vendredi dernier, l’Office des sports et la ville d’Épernay ont remis les Trophées du sport à l’occasion de la 4e édition de cette soirée qui a récompensé les acteurs sportifs les plus méritants de 2018. Le palmarès : dirigeant de l’année, Freddy Dugas (AD Rollers) ; espoir de l’année, Gabrielle Ludwig (Épernay canoë-kayak), éducateur ou entraîneur de l’année, Florian Vlaeminck (RCE volley-ball) ; sportif de l’année, Florent Paroli (Jogging club Épernay) ; événement sportif de l’année, 1er Champ’man (Épernay triathlon Pays de Champagne) ; équipe de l’année, les U15 du Racing club Épernay Champagne (football).

Au début de l'année, la ville d'Épernay avait mis en place deux points de collecte de sapins, sur l’esplanade Charles-de-Gaulle et au square Raoul-Chandon. L'opération désormais terminée, la municipalité a annoncé avoir récolté 707 sapins, un nouveau record après avoir collecté 695 conifères en 2018. Les arbres collectés seront prochainement broyés et transformés en copeaux qui serviront de paillage dans les massifs de la ville afin de limiter la pousse des mauvaises herbes.

Bulléo se met à l'heure des vacances Rouvert depuis le lundi 11 février après une opération d'entretien et de vidange des bassins, l'espace aquatique Bulléo d'Épernay propose, pendant les vacances de février, des horaires spéciaux, jusqu'au dimanche 24 février inclus. L'espace aquatique et l'espace forme seront ouverts lundi, mercredi et jeudi, de 10 h à 20 h, mardi et vendredi, de 10 h à 21 h, samedi, de 10 h à 18 h, et dimanche, de 10 h à 13 h 30. Durant ces vacances, Bulléo prévoit davantage de cours aquatiques. Infos : 03 26 53 35 60 et bulleo.epernay-agglo.fr.

Formation au secourisme avec la Croix-Rouge d'Épernay L'unité locale de la Croix-Rouge d'Épernay organise trois séances de formation au certificat prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) : les samedis 9 et 23 mars, de 8 h à 12 h et de 13 h à 18 h, et une nouvelle formule sur deux jours, les lundi 18 et mardi 19 mars, de 8 h 45 à 11 h 15 et de 13 h 45 à 16 h 15. Elles auront lieu dans ses locaux du 53, rue MauriceCerveaux.

Tarif : 60 €. Infos : 06 35 25 17 64.

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Société

Transports

Travaux

Une première étape pour la gare du futur

Le Palace n’est pas terminé

e projet est encore lointain mais il est sur de bons rails.

C’est en 2024 que les travaux d’aménagement du futur quartier Berges de Marne doivent débuter sur la friche de 12 hectares qui accueillaient les ateliers SNCF d’Épernay, entre la rivière et la voie de chemin de fer. Après avoir lancé des études liminaires en 2016, puis trouvé un cabinet d’ar- Le projet d'aménagement du quartier Berges de Marne prévoit aussi chitecte l’année suivante, de repenser la gare d'Épernay. © l'Hebdo du Vendredi la ville d’Épernay a débuté, l’an passé, un vaste programme de concertation avec les habitants. Des réunions publiques, une visite du lieu et des ateliers thématiques ont permis d’associer les Sparnaciens à ce projet d’avenir et de recueillir leurs attentes.

S’il faudra attendre au moins 5 années pour voir le début de ce chantier, donc, l’un des premiers projets a été entériné, du moins administrativement. La communauté d’agglomération d’Épernay, en collaboration avec la ville d’Épernay, va demander la réalisation d'une étude sur la mobilité autour de la gare d’Épernay et la création d’un pôle d’échange multimodal (PEM), un lieu qui rassemblerait tous les modes de transport (voitures, bus, cars scolaires, trains, taxis, circulation douce…). L'étude devrait durer deux mois et permettre aux élus de connaître la solution la plus judicieuse pour faire cohabiter le réseau Mouvéo, le transport scolaire, les automobilistes et les cyclistes. Elle donnera également un avis sur le projet de passerelle aérienne qui doit relier le futur quartier des Berges de Marne à la gare.

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S.K

Coupe du monde

La Fifa retient 238 volontaires à Reims

’organisation de la Coupe du monde 2019 se peaufine en coulisses. L’événement planétaire, qui aura lieu du 7 juin au 7 juillet et passera par Reims et dans huit autres villes de l’Hexagone, pourrait attirer jusqu’à un million de supporters sur le territoire français. Pour que ces visiteurs soient accueillis de la meilleure des façons, la Fifa, qui organise la compétition, a besoin de béné- La Fifa va recruter environ 2 500 bénévoles à travers la France pour voles... beaucoup de la Coupe du monde. © l'Hebdo du Vendredi bénévoles ! Lancé le 30 mai dernier à Reims, le Programme volontaires visait à recruter environ 250 personnes chargées d'assurer 30 missions durant les six rencontres qui se dérouleront au stade Auguste-Delaune, entre le samedi 8 et le lundi 24 juin. Des missions liées à l’organisation des matches, à l’orientation des spectateurs, à la billetterie, à l'accueil des médias, aux services techniques, etc. En six mois, le Programme volontaires aura enregistré 933 candidatures pour son étape rémoise et en a finalement retenu 238. La parité est presque respectée (55 % d’hommes) parmi ces bénévoles qui sont un tiers à être âgés de 18 à 25 ans et plus de 18 % à avoir dépassé les 61 ans. Le volontaire le plus âgé de cette Coupe du monde 2019 se trouvera dans la cité des sacres : il s’agit d’un Rémois de 87 ans. Comme les 2 200 autres bénévoles de France, le contingent rémois va prochainement recevoir une formation pour être fin prêt le jour J. La Fifa espère faire de cette Coupe du monde 2019 la plus grande compétition féminine de l’histoire et attirer jusqu’à 1 milliard de téléspectateurs.

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S.K

e cinéma Le Palace intégralement rénové rouvrira-til ses portes avant la fin du mois de février ? C'est ce qu'espère son directeur, Daniel Castaner, qui ne peut toujours pas annoncer de date précise, alors que l'établissement est partiellement rouvert depuis le début de l'année. « Pour le moment, aucune décision n’a été prise et nous attendons le passage de la commission de Le cinéma doit rouvrir ses portes à la fin du mois de février. sécurité qui doit venir © l'Hebdo du Vendredi dans le courant de la semaine prochaine. Nous procédons aux ultimes travaux de finition dans les salles et nous pouvons raisonnablement espérer rouvrir totalement Le Palace à la fin du mois de février ou dans les tout premiers jours de mars. » Depuis le 3 janvier dernier, trois nouvelles salles (d’une capacité de 288, 117 et 71 fauteuils) sont accessibles au public sur les sept qui composeront l’établissement au moment de sa réouverture complète.

Les travaux toujours en cours et l'entrée par l'arrière de l'établissement n'ont pas refroidi les ardeurs des cinéphiles. « On attire environ 2 500 spectateurs par semaine, ce qui est énorme puisque nous n’avons que trois salles et qui ne sont pas ouvertes avant 18 h, en semaine, à cause des travaux », se console Daniel Castaner. La programmation tout public et orientée jeunesse pendant les vacances, avec des films comme « Dragons 3 », « Ralph 2.0 » ou encore « Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? », fait recette.

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S.K

Finances

Le surendettement diminue dans la Marne

a Banque de France dresse le bilan 2018 du surendettement dans la Marne avec une bonne nouvelle : le nombre de ménages concernés - 1 850 dossiers représentant une dette globale de 54 millions d'euros - diminue de 6 %.

Cette baisse s'avère moins importante qu'en 2017 (- 16 %), mais elle s'élève tout de même à 30 % en trois ans. Une tendance qui s'explique notamment par un accès aux crédits à la consommation rendu plus difficile avec la loi Lagarde, et par l'augmenEn 2018, la Banque de France a accompagné tation des annulations de dette. Soit 1 850 situations de surendettement dans la Marne.

45 % des dossiers traités, contre © l'Hebdo du Vendredi 37 % l'année précédente, et une somme impayée avoisinant les dix millions d'euros. Est-ce à dire que l'institution serait plus laxiste vis-à-vis des ménages en difficulté ? Le directeur départemental, Nicolas Resseguier, s'en défend et rappelle que cette éventualité n'existait pas avant 2004 et la loi Borloo. « Pour autant, ces situations ne doivent pas être minimisées. Je ne souhaite à personne de voir ses dettes effacées. Le plus souvent, c'est une mesure qui doit être prise suite à une grosse galère, un accident de la vie. Et ceux qui en « bénéficient » sont ensuite fichés à la Banque de France pendant cinq ans. » Avec toutes les interdictions et les contraintes financières qui en découlent. « On a aussi la possibilité de faire un moratoire, en gelant les dettes pendant un an pour laisser le temps aux personnes de rebondir. Mais l'expérience montre que la plupart du temps, ce n'est pas efficace. » Autres enseignements de l'étude : l'endettement moyen des Marnais surendettés est d'environ 16 000 euros (inférieur aux moyennes régionale et nationale), seulement 10 % d'entre eux ont plus de 65 ans, 55 % sont des femmes et 44 % sont au chômage ou sans profession. « Cela traduit aussi un manque d'éducation financière et budgétaire. Pour certains, une facture s'apparente à une dette. » Depuis deux ans, la Banque de France est missionnée par le gouvernement pour sensibiliser davantage le grand public à ces questions. Elle a rencontré environ 250 acteurs du domaine social pour parler prévention et a conçu un jeu de plateau pédagogique à destination des scolaires.

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Société Transport

SNCF Réseau met 330 millions sur la table La filiale de la SNCF a présenté ses projets d'investissements dans le Grand Est pour l'année 2019.

Sur les 330 millions d'euros investis au niveau régional, environ 22 millions sont affectés au réseau ferroviaire marnais.

'année 2018 avait été marquée par le chantier mené sur la ligne Reims-Charleville.

68 millions d'euros avaient été investis par SNCF réseau afin de renouveler 60 km de voies entre les deux villes. En 2019, sur les 330 millions d'euros d'investissements annoncés sur les infrastructures ferroviaires à l'échelle du Grand Est, auxquels il convient d'ajouter 222 millions d'euros pour la maintenance, seulement un peu plus de 22 millions d'euros sont affectés au réseau marnais. Trois grands chantiers sont en cours ou programmés dans le département. Ils concernent l'étoile rémoise et la ligne de la Vallée de la Marne qui passe par Epernay et Châlons. Des travaux dits de « régénération », dixit Marc Bizien, directeur territorial SNCF Réseau Grand Est. « Le réseau ferré national structurant a besoin d'un gros effort de régénération après les choix politiques effectués longtemps en faveur du réseau à grande vitesse. Ainsi, entre 2016 et 2026, ce sont 34 milliards d'euros qui vont être investis sur les infrastructures ferroviaires, soit le plus gros effort jamais réalisé. » Le principal chantier marnais se situe cette année entre Reims et Fismes. Depuis début janvier et jusqu'à la fin de l'année, 60 personnes sont mobilisées afin de remplacer 26 000 traverses en bois, mais aussi des appareils de voies ou encore la motorisation des aiguillages en gare de Fismes. Pour un budget de 9,5 millions d'euros, ce chantier a pour objectif d'améliorer la desserte fismoise et surtout de supprimer les limitations de vitesse actuelles. « Sur cette ligne, les trains sont obligés d'abaisser leur vitesse à 100, voire, sur certaines portions, à 40 km/h », précise Marc Bizien. Le second gros chantier dans le département concerne la ligne ReimsLaon. 4,5 km de voies ferrées doivent être com-

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Afin de ne pas gêner la circulation des trains, les travaux réalisés sur la ligne Reims-Fismes sont effectués la nuit. © l'Hebdo du Vendredi

plètement renouvelées, sur quatre zones dis6,2 millions d'euros et opéré par une cinquantaine tinctes. À cela s'ajoutent la réfection de deux pas- de personnes, s'achèvera normalement à la fin du sages à niveau à Coucy et mois de mars. Enfin, le Bermicourt, mais aussi troisième et dernier chan26 000 traverses des quais de la gare de tier marnais s'étire le long en bois à remplacer Loivre, petite commune de la ligne Vallée de la entre Reims et Fismes Marne. Il s'agit, ici, de resituée à 12 km de Reims, et de celle de Coucy-lesnouveler les installations Eppes près de Laon. Commencé en janvier, l'ende signalisation lumineuse. Décrites comme semble de ces travaux, d'un montant global de « anciennes et vétustes », elles seront remplacées

La Vallée de la Marne va devoir s'armer de patience

tout au long de l'année par un matériel à la technologie nouvellement déployée par SNCF Réseau. Servant à détecter la présence des trains sur les voies, ce nouveau circuit informatisé transitera via des câbles en fibre optique. Coût de cette opération : 6,4 millions d'euros.

Julien Debant

Circulation perturbée entre Reims, Châlons et Épernay

ors de ses vœux, Franck Leroy, maire d’Epernay, a salué les efforts de la région Grand Est, pour l'harmonisation des prix et l'acquisition de nouvelles locomotives, et mis la pression sur la SNCF, « qui a toutes les cartes en main pour améliorer la régularité de la ligne Vallée de la Marne ». Comme les usagers de cette ligne, qui relie Paris à Bar-le-Duc via notamment Epernay et Châlons-en-Champagne, le maire de la capitale du champagne est effet las de constater les très nombreuses suppressions et annulations de trains. Cependant, Franck Leroy est allé un peu trop vite, car le nouveau matériel ne sera pas opérationnel avant la fin de l'année et seuls deux des cinq nouveaux Coradia Liner achetés par la région, pour la somme de 70 millions d'euros, entreront en service à cette date. Et encore, il faudra les partager avec la ligne Deux nouveaux trains Coradia entreront en service à la fin de Paris-Troyes-Belfort-Mulhouse. « La ligne Vallée de la l'année. © l'Hebdo du Vendredi Marne, ancienne Intercités, a été transférée de l'Etat à la région il y a 11 ans, rappelle David Valence, le vice-président délégué au transport du Grand Est. Conséquence, si en moyenne le matériel a 23 ans de moyenne d'âge à l'échelle régionale, c'est sur cette ligne que le matériel est le plus ancien avec des locomotives BB 15 000 de plus de 40 ans. On s'est donc lancé dans une stratégie de renouvellement en 2016, tout en faisant déjà rouler des Coradia Liner aux heures creuses. » Ces derniers, modernes et fiables, sont partagés avec la ligne Paris-Mulhouse à qui ils appartiennent. Les nouveaux seront également mutualisés entre ces deux lignes. Concernant les dix locomotives BB 15 000 qui circulent sur la ligne Vallée de la Marne, trois sont aux Hauts de France et sept au Grand Est. Ces dernières seront progressivement remplacées par des BB 26 000 d'occasion remises à niveau pour un coût global de 15 millions d'euros. « C'est un matériel très fiable que nous utilisons déjà sur la ligne Strasbourg-Mulhouse, précise l'élu. » Seul bémol, elles ne seront disponibles qu'à partir de fin 2020.

L

J.D

De nouvelles périodes de perturbations annoncées par la SNCF pourraient ulcérer un peu plus les usagers du TER Vallée de la Marne, déjà touchés depuis de longs mois par les dysfonctionnements de cette desserte. La première débutera à partir de ce lundi 18 février et se poursuivra pendant deux semaines, jusqu’au vendredi 1er mars. Du lundi au vendredi, dans le sens Bar-le-Duc - Paris, les trains 839 106 et 839 172 seront supprimés, tandis qu’en provenance de la capitale, trois trajets par jour sauteront également, dont le train 839 105. Par ailleurs, la SNCF a annoncé qu’elle allait réaliser, les samedi 2 et dimanche 3 mars, des travaux de mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite en gare de Meaux (Seine-et-Marne) qui vont également mettre à mal la circulation des trains. Dans le sens Paris - Saint-Dizier, via Épernay et Châlons, cela signifie six trains supprimés le samedi et huit le dimanche. Dans le sens inverse, il faudra compter cinq trajets en moins le samedi et sept le dimanche.

Une substitution routière sera mise en place entre ChâteauThierry et Paris (dans les 2 sens). Pour minimiser l’impact sur les usagers, SNCF Réseau a choisi un week-end durant lequel les habitants de la région parisienne seront en vacances.

Enfin, pour les voyageurs du Reims - Châlons, la circulation est également perturbée depuis le lundi 11 et jusqu’au vendredi 22 février. Cinq liaisons quotidiennes sont supprimées vers la ville préfecture, tandis que trois le sont aussi vers la cité des sacres. Les trains supprimés totalement ou partiellement font cependant l’objet d’une substitution routière.

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Société

Energie nucléaire

Bure, si près, si loin Le Cédra, collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs, a entamé une tournée de conférences à travers le Grand Est. Il sera à Reims samedi 23 février afin d'informer le grand public sur le projet Cigéo à Bure.

Bure, petite commune de moins de 100 habitants, on vit avec le projet Cigéo depuis près de 25 ans. C'est en effet sur son territoire et celui de quelques autres villages, à cheval entre la Haute-Marne et la Meuse, que l'Etat entend créer le Cigéo ou Centre industriel de stockage géologique. Piloté par l'Andra, l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, le projet consiste à construire, à 500 mètres sous terre, un site capable d'accueillir les déchets les plus radioactifs produits par les centrales nucléaires françaises. Alors que l'Andra attend toujours l'autorisation de construction de Cigéo, espérée d'ici un peu plus d'un an, nombre d'opposants au projet ne baissent pas les bras et poursuivent leurs actions afin d’empêcher sa concrétisation. Parmi eux figure le Cédra qui a entamé, depuis décembre dernier, un cycle de conférences à travers l'ensemble du Grand Est. « On se demandait ce qu'on pouvait faire en lien avec le débat public prévu dans le cadre des procédures précédant l'autorisation de construction, explique Juliette Geoffroy,

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Les opposants au projet Cigéo poursuivent la lutte via des conférences ou des manifestations, à l'image ici d'une action organisée à Bar-le-Duc. © Cédra

membre du Cédra depuis 18 mois. Pour dre à la désinformation orchestrée par l'Annous, ce débat ressemble à une mascarade dra ». C'est dans ce cadre que le Cédra anidémocratique dans la memera une conférence à sure où il n'y aura pas de « Répondre à la Reims, samedi 23 février, sur le thème : « Histoires et remise en question sur l'endésinformation » témoignages des luttes à fouissement de ces déchets.

Bure, de 1994 à au» Le collectif a donc décidé de prendre la route et d'aller à la rencontre jourd’hui ». « Cela fait 25 ans qu'on nous du grand public pour expliquer le projet ment, car Cigéo n'est pas une solution qui Cigéo et ses conséquences, « afin de répon- règle la question fondamentale des déchets

nucléaires. Le choix de l'enfouissement définitif exclut toutes autres possibilités à l'avenir car les conditions de réversibilité ne sont pas démontrées, sans compter les risques de contamination de l'environnement et d'accident. » En plus des questions de sécurité, celles liées à la réversibilité constituent donc l'autre point sensible du projet. En effet, la loi de programme sur les déchets radioactifs pose comme principe que ce stockage soit réversible. C'est à dire que la possibilité soit laissée aux prochaines générations de revenir sur les choix du stockage. Cependant, ces conditions ne sont officiellement pas fixées. Elles doivent être discutées lors du débat public programmé dans les mois à venir. Selon les sources et les choix qui seront faits, le coût du projet Cigéo, financé par les producteurs de déchets radioactifs (EDF, le CEA et Areva), est estimé entre 15 et 35 milliards d'euros. Dans un contexte difficile, « marqué par une répression étouffante » , le Cédra n'abdique pas et entend bien rappeler « que Cigéo est loin d'être fait ».

Julien Debant

4 Conférences « Histoires et témoignages des luttes à Bure, de 1994 à aujourd’hui », samedi 23 février, à 20 h, espace Le Flambeau, Reims. Entrée libre.

Infos : stopcigeo-bure.eu et andra.fr/cigeo

Industrie

Marne Metal Concept, tout un avenir à construire

garder la majorité de nos anciens clients. » En amont, l'équipe a dû revoir sa copie pour optimiser les charges, booster les carnets de commandes, diversifier son activité et adapter les procédés en fonction. « Ce bâtiment fait 12 000 m2 mais nous n'utilisons que 50 % de sa surface. On envisage de proposer à la location les bureaux situés à n ne le sait pas toujours, mais l'en- l'étage. Notre nouveau site internet est en treprise PCH Metals disposait ligne et nous misons beaucoup sur la comd'une des plus grosses installa- munication digitale. On nous assimile entions de France en matière de peinture et de core trop souvent à PCH. Nous avons découpe de tôle industrielle. Implantée à arrêté la fabrication de radiateurs pour Saint-Martin-sur-le-Pré depuis 1972, cette nous concentrer sur la partie sous-traitance et la peinture indussociété employait 87 pertrielle de pièces. » Aussi sonnes, toutes licenciées Sous-traitance et bien les pièces automosuite à sa liquidation jupeinture industrielle biles que les pots de diciaire, actée le 5 juillet fleurs, les éléments de 2018. Elle revit audécoration extérieure, les chariots spécijourd'hui sous forme d'une nouvelle Société fiques ou encore les réfrigérateurs. « On coopérative et participative (Scop), baptisée Marne Metal Concept et portée par 17 sala- fait du sur-mesure et ce site présente un vériés depuis fin septembre. « Nous faisons ritable potentiel pour cela. On peut tout également appel à des chargés d'affaires faire sur place : la découpe, le pliage, l'asextérieurs, ainsi qu'à un étudiant technico- semblage de petites et de grandes séries, commercial en alternance, précise le gé- etc. On fabrique nous-mêmes notre peinrant, Sébastien Albaut. Nous avons eu le ture. Elle est déposée sur les pièces dans soutien de plusieurs politiques et indus- ces cabines, grâce à une réaction électriels de la région, dont certains sont deve- trostatique. » nus nos partenaires. Nous avons aussi pu Atout majeur de l'entreprise : un circuit

Il y a bientôt cinq mois, la Scop Marne Metal Concept reprenait l'activité de la société liquidée PCH Metals, à Saint-Martin-sur-le-Pré.

17 salariés oeuvrent désormais sur ce site ultra-performant.

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La Scop Marne Metal Concept s'est notamment diversifiée dans les éléments de décoration extérieure. © l'Hebdo du Vendredi

complètement automatisé doté, entre autres, d'un tunnel dégraissant et d'un système de cataphorèse. « C'est un bain liquide qui permet, via l'électrodéposition, d'apporter une protection supplémentaire à la peinture pour qu'elle résiste mieux à la corrosion. » D'ici dix ans, à condition de générer suffisamment de chiffre d'affaires, la Scop pourrait devenir propriétaire du site. Et à moyen terme, elle espère recruter pour étoffer son

équipe et gagner en productivité. « Jusqu'à une quarantaine de salariés au total. Ça se fera progressivement, sur les deux ou trois prochaines années. La priorité, c'est déjà de concrétiser nos projets en cours et de nous développer sur d'autres marchés. » Ce qui semble plutôt bien engagé.

Sonia Legendre

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Sport

Basket-ball LF2

« Associer rigueur et discipline avec enthousiasme et plaisir »

Arrivée cet été de Bretagne sur le banc du Reims Basket Féminin, Marie-Julie Levant est la seule femme à occuper le poste d'entraîneur n°1 en Ligue Féminine 2.

Retour sur ses premiers mois à la tête des Pétillantes.

Après six mois dans le costume de coach, ce rôle correspond-il à vos attentes ?

J'ai été assistante de Stéphane Leite à Landerneau (LF2) pendant quatre ans (avec au bout l'accession en LFB en juin 2018). J'avais donc une idée assez précise du rôle de coach en termes de travail, de stress et de pression. Il n'y a donc aucune surprise. J'avais cette envie de gérer une équipe et de prendre les décisions finales.

Par rapport aux joueuses, qu'est-ce que cela change ?

Avant de devenir adjointe à Landerneau, j'ai été joueuse. Je me suis arrêtée à l'âge de 36 ans parce que je me suis fais les ligaments croisés. On m'a alors proposé d'intégrer le staff si bien que du jour au lendemain ou presque, je me suis retrouvée à diriger des filles avec lesquelles je jouais. Il a forcément fallu faire la part des choses. Maintenant, entre être l’entraîneure principale et assistante, il n'y a pas de différence fondamentale. Ce sont les joueuses qui me perçoivent autrement. Personnellement, je ne me pose pas la question. Mon tempérament de coach est le même que dans la vie. J'essaie simplement d'être la plus naturelle possible et de faire en sorte que le groupe vive bien.

Il y a cinq ans à peine vous étiez encore sur les parquets. Le terrain ne vous

Dans un championnat si homogène, qu'est-ce qui fait la différence ?

C'est clair qu'aucune équipe n'est imbattable. Les groupes les plus rigoureux et déterminés sortiront leur épingle du jeu. L'aspect mental est particulièrement important. J'essaie de donner confiance aux joueuses mais j'insiste aussi sur les points qui font mal quand je le juge nécessaire. Je crois vraiment en ce groupe et j'attends qu'il me le rende.

Vous avez signé un an. Où vous voyezvous la saison prochaine ?

Je ne suis pas venue à Reims pour rester seulement quelques mois et partir. D'ici à la fin de la saison, on discutera avec le président et si les résultats sont là, j'espère bien continuer avec cette envie de faire progresser les joueuses et l'équipe.

Marie-Julie Levant. © l'Hebdo du Vendredi

manque pas ?

Je n'ai pas le temps d'y penser (sourire). Ça m'arrive de prendre quelques tirs lors des entraînements. En fait entraîner me passionne autant que jouer. Ce qui me manque aujourd'hui, c'est juste cette possibilité que t'offre le jeu de pouvoir te défouler.

Et le fait d'être une femme change-til vos rapports avec les joueuses habituées à être coachées par des hommes ?

Je comprends sans doute mieux leurs problèmes et leurs réactions, mais pas parce que je suis une femme, d'abord parce que j'ai été joueuse pendant plus de quinze ans. Et globalement, je ne perçois aucune différence, que ce soit avec les arbitres, les bénévoles ou encore les staffs des autres équipes.

Quel premier bilan tirez-vous de cette première moitié de championnat ?

J'ai une mission qui est de remplir les objectifs du club. On doit donc terminer dans le top 4 en saison régulière et faire au moins aussi bien en play-offs que la saison dernière (élimination en demi-finale). Aujourd'hui, on est dans nos objectifs (3e du classement), mais le championnat est tellement homogène qu'il est difficile de dire quelles équipes termineront en tête. Je suis plutôt satisfaite même si l'équipe a des hauts et des bas.

On possède un groupe qui peut faire de belles choses et j'estime donc qu'on peut et doit faire mieux. Il faut aussi qu'on arrive à associer rigueur et discipline avec enthousiasme et plaisir. Je me questionne tous les jours pour améliorer le niveau de l'équipe et trouver la meilleure alchimie possible.

EN BREF Volley-ball Ligue des champions : Chaumont passe tout près de l'exploit

Basket-ball Jeep Elite : Châlons-Reims peut souffler

Comme au match aller, le CVB 52 s'est incliné, mercredi au complexe René-Tys de Reims, face au Zénith SaintPétersbourg, lors de la cinquième journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Score final : 3 sets à 2. Au terme d'un match tendu et particulièrement serré, Chaumont a eu quatre balles de match en sa faveur, mais a fini par céder face au club russe (24-26, 25-13, 19-25, 25-17, 18-20). Si le Zénith est désormais assuré de terminer en tête de la poule et de jouer les play-offs, le club marnais peut encore se qualifier pour les quarts de finale en tant que meilleur deuxième. Pour cela, il lui faudra battre l'actuel dernier de son groupe, Ljubljana, dans deux semaines en Slovénie.

Le CCRB, qui restait sur quatre défaites de rang toutes compétitions confondues, a remporté le match de la peur, vendredi dernier, lors de la réception d'Antibes, pour le compte de la 20e journée.

Un succès acquis sur le score de 9180 face à une lanterne rouge qui aura bien du mal à sauver sa peau en Jeep Elite. Pour Châlons-Reims, cette victoire est un sacré bol d'air alors que derrière, à deux victoires du club marnais, Cholet, Fos-su-Mer et Le Portel se battent pour éviter l'autre place synonyme de relégation en Pro B. Leaders Cup et fenêtre internationale obligent, Cédric Heitz et ses joueurs doivent maintenant patienter jusqu'au 1er mars pour disputer leur prochain match de championnat. Ce sera sur le parquet de Levallois. Afin

Avez-vous un regret par rapport à ces six premiers mois ?

Pas vraiment. Cette année, j'ai fait des choix de management et peut-être que je ferais différemment l'an prochain. Je ferai mon introspection en fin de saison. Après, j'aimerai être parfois plus tranchante dans mes décisions. Pas en match, mais dans la semaine où je tergiverse sans doute un peu trop. Ce qui est le plus important, au-delà des résultats, c'est l'aventure humaine. Le groupe vit bien et prend du plaisir. Il est jeune et manque un peu de leadership mais il peut encore bien grandir.

Propos recueillis par Julien Debant

4 Chartres - Reims, samedi 16 février à 20 h,

Halle Jean-Cochet, à Chartres.

Prochain match à domicile, Reims - Montbrison, samedi 23 février, à 20 h, complexe René-Tys.

de meubler cette longue coupure, le CCRB jouera un match amical face à Chartres, 18e et dernier de la Pro B, mardi 19 février, à Reims (18 h).

Prochain match de championnat : Levallois - ChâlonsReims, samedi 3 mars, à 20 h, palais des sports Marcel Cerdan, Levallois.

Basket-ball N1 : l'Eveil joue son avenir Battu à Feurs lors de la dernière journée (86-73), l'Eveil Recy-Saint-Martin peut encore éviter la poule où se jouera la relégation. Pour ce faire, le club recyot doit absolument finir cette première phase du championnat en remportant au minimum deux de ses trois derniers matches pour espérer atteindre la 10e place et ainsi se qualifier dans le groupe qui réunira les formations classées de 6 à 10 des poules A et B. En effet, les équipes entre la 11e et la 14e place rejoindront le groupe jouant la relégation en N2. Les joueurs de Grégoire Pastrès (12es) devront donc battre deux adversaires directs : Charleville (10e), samedi 16 février à la salle Pierre Arnould (20 h), puis Get Vosges (11e), deux semaines plus tard. Deux succès d'autant plus obligatoires que Recy jouera son ultime match de cette première phase à la maison, le 9 mars, face à l'actuel leader de sa poule, Souffelweyersheim.

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Sport

Football L1 (25e j.) : Reims (10e) - Rennes (8e)

Vers un maintien serein ?

Avec déjà 35 points pris, le Stade de Reims est tout proche de son objectif. De quoi aborder avec confiance les prochaines rencontres, notamment celle de dimanche, face à Rennes, un adversaire qui a joué jeudi soir, en Ligue Europa.

l y a bien longtemps que le Stade de Reims n’a plus perdu en championnat cette saison.

Le club de Mathieu Cafaro, auteur d’un but et de trois passes décisives lors des trois dernières journées de Ligue 1, reste sur 8 rencontres sans défaite qui lui permettent d’être tout juste installé dans la première moitié du tableau, à la 10e place, à 14 journées de la fin de la saison. Si les Rouge et Blanc ont réussi à étendre cette série d’invincibilité, dimanche dernier, à Toulouse (1-1), celleci aurait aussi bien pu voler en éclats dans les dernières minutes du match, tant les Violets ont poussé dans la foulée de la splendide égalisation acrobatique de Max-Alain Gradel. L’Ivoirien, déjà buteur à la 119e minute face aux Rémois en Coupe de France, est le bourreau des Marnais cette saison ! Finalement, malgré dix dernières minutes difficiles, le Stade de Reims a plié sans rompre. « Les joueurs étaient déçus car c'est rageant de se faire rejoindre à huit minutes de la fin, analysait David Guion, à l’issue de la rencontre. Mais dans les dix dernières minutes, les Toulousains ont joué leur va-tout et on aurait aussi

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beaucoup mieux. Qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de France, les Rouge et Noir sont également en course en seizième de finale de la Ligue Europa. Ils auront d’ailleurs disputé leur match aller, à domicile, face au Betis Seville, trois jours plus tôt. De quoi harasser les jambes et les têtes des coéquipiers d’Hatem Ben Arfa avant leur venue au stade Auguste-Delaune ? Le Stade de Reims, jamais aussi dangereux que lorsqu’il peut jouer en transition rapide, pourrait en profiter pour répéter le bon coup réussi à l’aller (0-2).

Simon Ksiazenicki

4 Reims - Rennes, dimanche 17 février, à 15 h, au stade Auguste-Delaune et sur beIN Sports.

Les matches à Montpellier et Strasbourg décalés

Xavier Chavalerin, homme de base de David Guion, n'a manqué qu'une rencontre de Ligue 1 cette saison. © l'Hebdo du Vendredi

pu perdre. On a déjà eu ce genre de souvenirs lement une petite unité de moins au compteur, le douloureux. Ça reste un bon point. » Face à un club champenois voit l’horizon se dégager. adversaire aussi expérimenté Prochainement, c’est le Stade rennais qui se dresse sur la route que le TFC, ce nul à l’extéBen Arfa, 5 buts rieur a en effet tout de la des Rouge et Blanc. Huitième, le en 17 matches club breton est sur courant alterbonne opération, d’autant qu’il rapproche un peu plus natif cette saison, mais depuis le les Rémois de leur objectif maintien, qui devrait remplacement, début décembre, de Sabri Lamouchi par Julien Stephan sur le banc, Rennes va se situer aux alentours des 36 points. Avec actuel-

EN BREF

Football D2F (15e j.) : Reims (1er) - Saint-Denis (10e)

Pionnières et ambitieuses mais prudentes

ouze victoires, deux nuls, 45 buts marqués, 7 encaissés. C’est le reluisant bilan affiché par l’équipe féminine du Stade de Reims, à huit journées de la fin du championnat de D2. Avec onze points d’avance sur La Roche-sur-Yon, autant dire que les Rouge et Blanche touchent du doigt la première division. Mais c’est nous qui le dirons puisque l’entraî- Invaincue à huit journées de la fin, les Rémoises entendent neure rémoise Amandine Miquel bien le rester jusqu'à la fin de la saison. © Jean-Claude préfère jouer la carte de la pru- Sikorsynski dence. « Le discours devant les joueuses reste modéré, on ne parle pas de D1, mais de D2 et des huit matches qu’il nous reste à jouer, assure Amandine Miquel qui ne s’inquiète pas de la manière dont son groupe aborde la fin de saison, malgré sa large avance au classement. Mes joueuses sont extrêmement compétitrices et veulent monter avec la manière, sans perdre de match et en marquant le plus de buts possible. Elles ne sont pas du tout en mode détente. » On peut donc s’attendre à voir des Rémoises toujours concentrées, ce dimanche, sur leur pelouse, face au Racing Saint-Denis, un adversaire qu’elles ont battu à l’aller (0-3). « On avait tardé à marquer et à trouver nos repères, il faudra être vigilant », exhorte à nouveau Amandine Miquel. Si la coach reste prudente face à ses joueuses et aux médias, en coulisses, le Stade de Reims prépare déjà la saison prochaine. Les deux scénarios sont étudiés, mais la montée est déjà dans toutes les têtes. « Le club dispose d’un vrai projet autour de cette section féminine. On parle de la construction prochaine d’un bâtiment séparé au centre de vie Raymond-Kopa pour accueillir les joueuses dans les meilleures conditions », détaille la coach. Une nouveauté bienvenue pour un club qui pourrait disposer de deux équipes en première division.

D

4 Reims - Saint-Denis, dimanche 17 février, à 14 h 30, au stade Louis-Blériot.

Initialement prévue le samedi 23 février, à 20 h, la rencontre de la 26e journée opposant Montpellier à Reims a été décalée au lendemain, 15 h, à la demande la préfecture de l’Hérault. Une manifestation est prévue dans la métropole montpelliéraine, le samedi. Une autre rencontre concernant le Stade de Reims a été décalée. Il s'agit du match à Strasbourg, qui devait se dérouler le samedi 30 mars, dans le cadre de la 30e journée. En raison de la finale de la Coupe de la Ligue qui opposera, ce jour-là, Strasbourg à Guingamp, les Rémois affronteront finalement les Alsaciens le mercredi 3 avril, à 19 h.

S.K

Roller hockey Élite : les Bombardiers vers les sommets ?

Les Bombardiers ont décroché leur plus prolifique victoire de la saison, samedi dernier, aux dépens d’Angers (12-7), dans leur gymnase Maigret. Solidement ancrés à leur 6e place, les Sparnaciens lorgnent désormais celle du dessus, occupée par Caen, leur prochain adversaire. Un déplacement excitant qui aura lieu ce samedi 16 février, à 19 h 30, dans la halle des Granges des Conquérants.

Roller hockey N1 : Reims assure sa place en play-offs Grâce à sa victoire acquise sur le terrain de Pont-de-Metz (5-4), le Roller Hockey Reims a validé sa participation aux phases finales.

Désormais 3es du classement à deux journées de la fin de la saison régulière, les Rapaces ne peuvent en effet plus redescendre au-delà de la 4e place. Ce week-end, Reims se déplace à Collégien, 8e et lanterne rouge de la poule.

Water-polo Elite : Reims poursuit son apprentissage Le Stade de Reims Natation a encore fait bonne figure, samedi dernier, lors de la réception de Marseille. Score final : 15-9 en faveur des Marseillais. Cette défaite encourageante démontre que le promu rémois peut, à défaut de gagner, rivaliser avec les meilleures équipes du championnat. La

jeune formation entraînée par Franck Missy aura, samedi 16 février, une nouvelle occasion d'afficher ses progrès dans le bassin d'Aix-en-Provence. Au match aller joué à Châlons, l'actuel 3e du classement l'avait facilement emporté (20-10).

Rugby Fédérale 2 : Épernay se frotte au leader Battu le week-end dernier à Strasbourg (26-12), le Rugby Épernay Champagne (9e) reçoit, ce dimanche 17 février, à 15 h, au stade Paul-Chandon, le leader de la poule 2 de Fédérale 2, Nuits-SaintGeorges. L’équipe originaire de Côte-d’Or, qui marque en moyenne 27 points à l’extérieur cette saison, avait infligé un 50-14 aux Sparnaciens, lors du match aller, en octobre. Le Rec est prévenu.

L’Arène des Sacres, un grand gala de boxe La championne du monde rémoise Anne Sophie Da Costa sera la tête d'affiche du gala l’Arène des Sacres, qui se tiendra le samedi 23 février, à partir de 19 h au complexe sportif René Tys de Reims. Dix combats, dont trois autres féminins de boxe anglaise, sont au programme de la soirée au cours de laquelle les spectateurs pourront également découvrir le pancrace et le kick-boxing. Cette manifestation est organisée par l’association française du lupus et autres maladies auto-immunes et permettra ainsi de sensibiliser et d’informer le grand public. Tarifs : 15 et 30 €.

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Sorties

Interview - Gringe

« Je sais ce que je dois à Orelsan »

Complice du rappeur Orelsan avec qui il forme le groupe Casseurs Flowters, Gringe a sorti son premier album, en novembre dernier. À 38 ans, il dévoile dans « Enfant lune » un personnage d'écorché vif auquel il n'avait pas habitué son public.

EN BREF

Quatre nouveaux noms pour La Magnifique Society

Pourquoi avoir mis aussi longtemps à sortir votre premier album ?

Quand j’ai commencé à rapper avec Orel(san) dans les années 2000, jamais je n’aurais imaginé faire un album solo. C’était une passion que je faisais comme ça, dans des radios locales, pour tuer le temps. En 2006, j’ai fait une brève apparition sur le label Original Bombattak, mais je n’avais pas spécialement envie d’être rappeur.

C’est Orel qui est venu me chercher pour son album « Le Chant des sirènes » (2011). Il s’est passé quelque chose sur le morceau « Ils sont cools » et on a commencé à faire des dates, un album, une série, un film et c’était mortel ! C’est ce qui m’a permis d’entrer dans le monde du rap.

Avant le début de cette aventure, on a l'impression que votre vie n'était pas toute tracée...

Vivre à Caen, quand on est jeune et qu’on ne s’est pas trouvé, ce n’est pas tout rose. À l’époque, je ne voulais pas faire d’études et je ne voulais pas travailler. Je vivotais, j’ai survécu comme je pouvais. Ce fut une longue période d’oisiveté voire d’ennui car je ne savais pas me projeter et comment me tirer de mon triste sort. Le projet des Casseurs Flowters m’a offert une renaissance.

« Envie de mettre mes tripes sur la table » Votre carrière est intimement liée à celle d'Orelsan avec qui vous avez sorti un album, tourné la série « Bloqués » puis le film « Comment c'est loin ». Ça vous agace qu'on vous en parle ?

Pas du tout ! J’ai toujours su qu’Orel avait une très grande aura et un très grand talent. Je suis fier de son parcours, de la façon dont il a savamment mis sa carrière en place depuis plus de 15 ans.

Quand on a fait l’album des Casseurs Flowters (2013), lui était déjà installé comme un auteur majeur de sa génération. Je sais ce que je lui dois, c’est une grande fierté d’être son binôme.

Dans « Enfant lune », votre premier album solo, vous dévoilez un côté plus sombre que l'univers des Casseurs Flowters. Quel est votre vrai visage ?

Je suis un peu des deux. Orel a aussi ce côté mélancolique, sombre et triste, qu’il transcende de façon différente, par la satyre, l’humour, la dérision. Moi, je suis totalement impudique. J’ai envie de mettre mes tripes sur la table, de me mettre à nu. Dans nos morceaux les plus introspectifs, j’ai toujours le côté dark et lui le côté solaire. C’est grâce à cet équilibre que notre binôme fonctionne bien.

Comment avez-vous élaboré cet album ?

J’ai mis du temps à trouver une équipe de pro-

La Magnifique Society ne cesse de grandir et la version 2019 continue d'accueillir du beau monde. Les nouveaux venus représentent toujours la diversité des styles voulue par le rendez-vous rémois : la musique urbaine grâce à Nekfeu, le rappeur et acteur poids lourd du hip-hop hexagonal, la nouvelle chanson française avec Flavien Berger passé maître en pop planante, la scène electro avec SebastiAn entre remix étonnants et productions pointues, et enfin le rock expérimental britannique avec le groupe Fat White Family. Pour rappel, La Magnifique Society 2019 se tiendra du jeudi 13 au samedi 15 juin.

Le Cabaret Vert recrute des groupes régionaux

Rappeur et acteur de 38 ans, Gringe vient de sortir son premier album. Enfin ! © Mika Cotellon

duction et des gens avec qui j’avais envie de travailler, notamment car Orel et Skread (son producteur) étaient en tournée. Il fallait que je trouve un fil conducteur pour l’album et je suis très méticuleux. Mis a part quelques morceaux légers, un peu ego trip dont j’aurais pu me passer, le reste est très personnel. J’ai choisi le titre « Enfant lune » car, au-delà de cette terrible maladie, je trouve le terme très beau, très onirique, très en accord avec ce que je raconte. Ca représente mon côté solitaire et casanier car je sors très peu le jour mais beaucoup la nuit. Ça renvoie aussi à l’image de la femme, un thème très présent dans l’album.

Au cinéma avec Olivier Marchal Malgré votre jeune carrière au cinéma, vous avez déjà tourné avec Karine Viard, Clovis Cornillac, Benoît Magimel, ou encore Gérard Depardieu. Pas mal pour des débuts ?

Je suis à bonne école car j’ai commencé dans la musique avec Orel et dans le cinéma avec Olivier Marchal, un de mes réal’ préférés, un maître du film policier noir. J’ai débuté dans les meilleures conditions. Il avait vu « Comment c’est loin » dans un festival et il est venu me voir pour me filer un rôle dans « Carbone ». Je n’y ai pas cru tout de suite mais il m’a ensuite confirmé ça par téléphone. On peut dire que j’ai une bonne étoile !

Qu'est ce que vous apporte le cinéma ?

Le rap a un côté très cathartique : quand les concerts sont pleins et que le public chante, il se passe un truc de l’ordre de la communion. Mais c’est aussi très mental, solitaire et la façon de travailler seul peut aussi m’affecter. Le cinéma, c’est de la musique collective qui me fait renouer avec les gens de l’extérieur. Je dois me démerder pour continuer le cinéma car j’ai autant besoin du rap que de la comédie.

Connaissez-vous déjà La Cartonnerie ?

Oui car on est récemment venu pendant 4 jours pour y faire notre résidence artistique. Plusieurs salles nous avaient proposé de venir mais c’est à La Cartonnerie qu’on a décidé de créer le show qui va tourner dans toute la France, parce que quand j’étais venu avec Orel (en 2012) pour son premier concert, j’avais trouvé la salle mortelle et le public chanmé ! J’espère qu’il se passera la même chose pendant mon concert.

Propos recueillis par Simon Ksiazenicki 4 Gringe, mercredi 27 février, à 20 h,

à La Cartonnerie, 84, rue du Docteur Lemoine à Reims. Tarifs : 17 à 26 €.

Infos : cartonnerie.fr.

Chaque année, le festival ardennais offre la possibilité aux artistes du cru de monter sur scène. Pour la prochaine édition, qui se déroulera du 22 au 26 août prochains, l'appel à candidature vient d'être lancé. Il s'adresse à tous les nouveaux groupes ou artistes, musiciens, compositeurs ou non dans le champ des musiques actuelles de la région Grand Est et, nouveauté, de Belgique. Sont exclus : les groupes ou artistes ayant un répertoire musical composé uniquement de reprises et ceux dont la moitié des membres ne réside pas dans la région Grand Est. Les dossiers de candidature sont à déposer jusqu'au 28 février. Au minimum, un groupe représentera la Lorraine, un l'Alsace, un la Belgique et deux la Champagne-Ardenne. Infos : groupesregionaux.cabaretvert.com

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Sorties

EN BREF

Concert - Palais des fêtes

Découvrez un jeu de société et repartez avec !

Un show rock aux allures de Broadway

La chanteuse sparnacienne Mag Hantson est de retour au Palais des fêtes pour un nouveau concert.

Avec un nouveau look et de nouveaux morceaux, l’artiste et son groupe comptent bien emporter le public dans leur univers.

ette fois-ci, Mag Hantson a tout changé.

La mise en scène du concert a été complètement retravaillée, que ce soit au niveau des costumes ou du décor de la scène. En effet, le style gothique mis en avant l’année dernière a été mis de côté au profit de quelque chose de plus coloré, inspiré des années 80. La rockeuse parle de « costumes fantasmagoriques, d’un retour vers le passé ». Ces derniers ont été conçus par une couturière rémoise. La mise en scène a également été revue par les équipes du son et de l’éclairage qui apportent « une nouvelle touche au projet », selon la chanteuse. Un décor a en effet été spécialement créé en arrière-plan de la scène pour donner vie au spectacle. Les équipes techniques ont élaboré un travail minutieux au niveau de la lumière et du visuel que Mag Hantson qualifie de « jeu de dentelle ». Le résultat d’un travail acharné pour que « les gens aient une intrigue ». Il s’agit ici de « créer une magie autour du spectacle, de planter un décor ». Côté musique, la chanteuse proposera de découvrir, notamment, son dernier album, « Gates of Moonlight », sorti l'an passé grâce au concours de musiciens chevronnés : son compa-

C

Le retour tout en couleur de Mag Hantson aura lieu le jeudi 21 février. © MH

gnon Jérôme Finel (guitariste), Loïc Bettendorf (contrebasse) et Vincent Lecrocq (percussions). De nouvelles chansons, donc, toujours porteuses de messages d’espoir, seront à découvrir et permettront, grâce au talent du parolier du groupe Marco Serri, « une immersion dans la culture américaine ». À travers une musique pop/rock anglophone, « c’est une espèce de show de comédie musicale » qui a été mis en place par « plusieurs productions qui travaillent depuis plusieurs mois sur l’évènement ». Selon la chanteuse, ce concert est aussi « le moment d’aller découvrir une artiste

locale ». D’ailleurs, Mag Hantson recherche des figurants pour un clip qui sera réalisé juste avant le concert. L'occasion de vivre une double expérience rock'n roll !

Zalihata Dahalani

4 Mag Hantson, jeudi 21 février, à 20 h, au Palais des fêtes d’Épernay. Tarifs : 6 à 15 €.

Infos : 06 01 13 09 56 et billetweb.fr/maghantson-show.

La période des vacances est souvent propice au jeu et le Parc naturel régional de la Montagne de Reims (PNRMR) propose d’en découvrir un et même de repartir gratuitement avec ! Deux rendez-vous seront proposés, devant la mairie de Chamery le 19 février et à la salle Dom Pérignon d’Ambonnay le jeudi 21 février, de 14 h à 17 h, afin de découvrir le Kivaou. Créé par le Parc, ce jeu de société propose de sensibiliser le grand public aux difficultés que les animaux peuvent rencontrer pour vivre et se reproduire. Dans ce jeu, chaque participant choisi une bête et tente de voyager parmi quatre environnements sur une route semée d’embûches. Deux niveaux de difficulté permettront à toute la famille d'y jouer, à partir de 5 ans.

Chaque famille participante repartira avec un Kivaou, offert par le Parc naturel régional. Infos : 03 26 59 44 44.

VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES

Agenda LOISIRS DIMANCHE 17 FÉVRIER BROCANTE - ÉPERNAY

JUSQU'AU JEUDI 28 FÉVRIER « LA GRANDE GUERRE VUE PAR UN ENFANT » - ÉPERNAY

L'esplanade Charles-de-Gaulle d'Épernay accueillera l'une des plus grandes brocantes de la ville.

Une sélection de dessins issus du cahier d’un jeune Sparnacien pendant la Grande Guerre a permis la réalisation de panneaux grands formats.

Ceux-ci favoriseront la découverte de la vie quotidienne à Épernay durant le conflit.

De 6 h à 19 h, sur l'esplanade Charles-de-Gaulle.

DIMANCHE 17 FÉVRIER RUGBY : ÉPERNAY - NUIT-SAINT-GEORGES

À 15 h, au stade Paul-Chandon, allée de Cumières à Épernay.

Payant.

EXPOSITIONS JUSQU'AU MERCREDI 20 FÉVRIER SALON DU GROUPE CRÉER - ÉPERNAY

Le Groupe Créer organise son 22e salon d'Épernay. À l’occasion du 40e anniversaire du jumelage entre Fada N’Gourma et la capitale du champagne, l’Afrique sur toile sera la thématique de ce rendez-vous artistique.

Dans les médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau d'Épernay.

Vernissage le vendredi 1er février, à 18 h 30, à la médiathèque Simone-Veil.

le MERCREDI 3 AVRIL 2019 à 9 heures Commune de VAUCHAMPS (51210)

Du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 17 h aux archives municipales, 79, rue des Jancelins à Épernay.

Une maison individuelle à usage d’habitation et jardin situés 86 rue de la Canonnade.

JUSQU'AU VEN DREDI 29 MARS « LE RÊVE ET LA MÉMOIRE » DE GIANNI NERI - OGER

Au re z de ch aus s é e : cuisine, séjour, salle à manger, WC, deux chambres, salle de bain, chaufferie et buanderie,

Le champagne Chapuy accueille pour la première fois l’exposition d’un peintre italien, Gianni Neri qui partage ses rêves et ses souvenirs à travers ses huiles.

Le Rugby Épernay Champagne reçoit l’équipe de Nuit-Saint-Georges à l’occasion de la 17e journée du championnat de Fédérale 2.

A l’audience du TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE de CHALONS EN CHAMPAGNE, au Palais de Justice de ladite Ville, 2 Quai Eugène Perrier, au plus offrant et dernier enchérisseur, il sera procédé à la vente aux enchères publiques :

Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, au champagne Chapuy, 10, rue de Champagne à Oger.

Infos : 03 26 57 51 30.

CONCERTS VENDREDI 15 FÉVRIER DERBY CLUB

Le meilleur de la scène rap locale. Avec 6Tam, Brlz, Darkdem, Farkaz Pandy, Juiceboy, Rozoo Snitchy World, Spleen-Rel et Yougz.

A partir de 20 h - Gratuit sur réservation - La Cartonnerie, Reims VENDREDI 15 FÉVRIER DAVID LINX & MICHEL HATZIGEOGIOU

Un duo intime qui a construit un répertoire de compositions personnelles et des reprises gorgées de soul music : Al Jarreau, Jimi Hendrix...

A 19 h - Tarifs : 5/10€ - Théâtre du Chemin Vert, Reims

Construite sur vide-sanitaire et comprenant :

Au p rem i er ét age : palier desservant une chambre et deux pièces, Garage attenant avec coin atelier, Terrain attenant,

L’immeuble est cadastré section A n°619, 86 rue de la Canonnade, 51210 VAUCHAMPS d’une contenance de 8a 60 ca.

MISE A PRIX

5 0 000 € (CINQUANTE MILLE EURO S)

Outre les charges, clauses et conditions énoncées au cahier des conditions de la vente déposé au secrétariat greffe du Juge de l’Exécution du Tribunal de Grande Instance de CHALONS EN CHAMPAGNE sur la mise à prix sus indiquée. Les enchères ne pourront être portées que par le ministère d'un Avocat du Barreau de CHALONS-EN-CHAMPAGNE sur la mise à prix indiquée. Il sera procédé à la visite de l’immeuble sur rendezvous par les soins de Maître CHAUTARD-JOLLY, Huissier de Justice à SEZANNE, (tél : 03 26 42 54 09) et à défaut les mercredis de 16 heures à 18 heures dans les deux mois précédents la vente.

Pour tous renseignements, s'adresser :

signé P. DEROWSKI

Au Cabinet DEROWSKI et ASSOCIEES, Société d’avocats dont le siège est 6 rue du Paulmier à EPERNAY (51200) et ayant bureaux 9 rue des Marmouzets, 51100 REIMS, tél : 03.26.51.13.73 et fax : 03.26.51.13.74

au Greffe du Juge de l’Exécution du TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE de CHALONS EN CHAMPAGNE au palais de justice, où est déposé le cahier des conditions de la vente et où il peut être consulté.

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Du 15 au 21 février 2019 >> www.lhebdoduvendredi. c o m

Sorties

Humour - Sarry

Cinéma

Festival du rire, 2e !

'an passé, la première édition du Festival du rire s'installait à la salle des fêtes de Sarry, avec trois spectacles hilarants. L'association Sarry Humour remet le couvert et accueillera les dernières pépites de plusieurs artistes en vogue.

Dans la tradition du café-théâtre, la jeune Lyonnaise Céline Frances - à ne pas confondre avec Cécile de France ! - prouvera par A + B « Qu'il est bon d'être une femelle ». Seule sur scène, elle incarne une pléiade de femmes toutes plus déjantées les unes que les autres, et interroge le public sur son rapport à la misogynie.

Autre rendez-vous à ne pas manquer : le one man show de Timothé Poissonnet et son goût prononcé pour... les bocaux. Distingué à 19 re- Timothé Poissonnet sortira de son bocal pour jouer à Sarry, prises par les festivals de l'Hexagone, samedi soir. © Kobayashi Photography cet artiste plonge les spectateurs dans un univers décalé et plein de surprises. Et pour clôturer ce week-end en beauté, rien de tel qu'un petit tour dans la cambrousse auvergnate en compagnie de Chraz. Bientôt centenaire, il nous raconte bien volontiers son histoire d'amour avec Josiane, dont il est le concubin depuis 75 ans. Un spectacle mis en scène par Vincent Dubois, alias Maria dans le duo impayable des Bodin's. Grosse marrade en perspective.

LE PALACE

L

4 2e Festival du rire, vendredi 15 et samedi 16 février à 21 h, dimanche 17 février à 16 h,

S.L

salle des fêtes de Sarry. Tarifs : 20 euros le spectacle, 45 euros les trois.

Infos : 06 88 78 92 08, www.sarry-humour.com.

33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du mercredi 13 au mardi 19 février

ALL INCLUSIVE ven 20h30 22h30 sam 14h 18h 20h dim 11h 13h45 18h15 lun 20h30 RALPH 2.0 ven 17h45 sam 13h30 15h40 20h15 dim 10h45 14h 15h45 lun 18h 20h15 mar 18h 20h30 ALITA : BATTLE ANGEL VERSION 2D & 3D ven 20h 3D 22h15 sam 17h45 22h 3D dim 18h 20h15

3D mar 20h15 3D QU’EST CE QU’ON À ENCORE FAIT AU BON DIEU ? ven 18h 20h15 sam 18h15 20h15 22h15 dim

10h30 16h15 20h30 lun 18h30 mar 18h30 DRAGON 3 LE MONDE CACH ven 18h15 sam 13h45 15h50 dim 14h15 16h30 lun 18h15 mar 18h15 NICKY LARSON ET LE PARFUM DE CUPIDON ven 22h30 sam 16h 22h30 dim 18h30 20h45 lun

20h45 mar 20h45

Chiner À venir SPECTACLES MARDI 26 ET MERCREDI 27 FÉV RIER THÉÂTRE : « DOREEN » - LE SALMANAZAR

En 2006, au moment de choisir de partir pour l’éternité avec celle qui aime, André Gorz écrivit un magnifique témoignage amoureux : « Lettre à D ». David Geselson, avec sa partenaire Laure Mathis, raconte l’histoire de cet amour. Mais, à partir de cette relation, c’est toute la pensée de Gorz qui résonne. À 20 h 30, au théâtre Gabrielle-Dorziat d’Épernay.

Durée : 1 h 20. Tarifs : 12,50 à 19,50 €.

VENDREDI 1ER MARS « J’ME CENSURE DEMAIN, OU PAS ! » DE CÉDRICK MARONNIER - ÉPERNAY

Dans son spectacle humoristique « J’me censure demain, ou pas ! », Cédrick Maronnier parodie et imite des personnages célèbres : Shirley, Renaud, Bashung, Lavoine, Stromae ou encore Coluche en prennent pour leur grade ! À 19 h, au restaurant Le 26, 26, rue de Reims à Épernay.

Tarifs : 15 €, 39 € avec un repas. Infos : 03 26 54 55 29.

MERCREDI 6 MARS HUMOUR : « JEFF PANACLOC CONTRE-ATTAQUE » - LE MILLESIUM

La marionnette Jean-Marc a été arrêtée aux États-Unis !

Grâce à un moment d’égarement d’un policier trop gourmand, Jean-Marc va tout de même réussir à s’échapper et rejoindre Jeff sur scène. Lors de cette course poursuite effrénée entre Jean-Marc et les forces de l’ordre, Jeff présentera Jacky, le technicien et Nabilouche, la petite amie de Jean-Marc. À 20 h, au Millesium d’Épernay. Tarifs : 43 à 53 €.

Infos : lemillesium.com.

CONCERTS JEUDI 21 FÉVRIER MAG HANTSON - ÉPERNAY

VENDREDI 15 FÉVRIER JEUDI 14 MARS STARS 80 - LE MILLESIUM

La tournée d'artistes de variétés Stars 80 revient avec un spectacle baptisé « Triomphe », dans lequel chantent Emile et Images, Patrick Hernandez ou encore Cookie Dingler. À 20 h, au Millesium d'Épernay. Tarifs : 32 à 62 €.

Infos : lemillesium.com.

CINÉMA MERCREDI 6 MARS SOIRÉE-DÉBAT : « LA PARADE » - LE PALACE

ECRIENNES - BOURSE D'ÉCHANGES TOUTES COLLECTIONS

13h30-16h - Salle Saint-Hilaire, 2, rue de la Cure SAMEDI 16 FÉVRIER DIZY - VIDE-DRESSING

Vêtements femme et ado.

8h30-17h - La Boitatif, 580, avenue du Général Leclerc DIMANCHE 17 FÉVRIER

Soirée-débat autour du film « La Parade » (2012, 1 h 55) qui prend pour cadre l’organisation de la première Gay Pride de Serbie, où l'intolérance vis-à-vis de la communauté LGBT est forte. En présence de la comédienne Claire Puygrenier.

A partir de 7h - Esplanade Charles de Gaulle

À 20 h, au cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte.

Tarif : 6 €. Infos : le-palace.fr.

13h30-17h30 - Centre La Rochefoucauld, rue Saint-Vincent-de-Paul

LOISIRS VENDREDI 22 FÉV RIER LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY

Un rendez-vous gourmand qui propose d'associer un brasseur et un producteur de champagne à un commerçant de bouche du marché. Dégustations payantes.

De 18 h à 20 h, à la halle Saint-Thibault d'Épernay.

Infos : 03 26 53 54 68.

SAMEDI 23 FÉVRIER FOOTBALL : ÉPERNAY - MULHOUSE

L’équipe de football du Racing club Épernay Champagne reçoit le Mulhouse football club, dans le cadre de la 16e journée du championnat de National 3. À 18 h, au stade Paul-Chandon, allée de Cumières à Épernay.

Payant.

VENDREDI 1ER MARS LES DÉGUSTATIONS AVIZÉES - AVIZE

La chanteuse anglophile rock et pop sparnacienne donnera un concert en compagnie de son groupe.

L'occasion d'apprécier son dernier album, « Gates of moonlight ». La première partie sera assurée par Tim.

Des élèves d’Avize Viti Campus organise un événement convivial autour de l’initiation au vin, la découverte de produits locaux et trois ateliers de dégustation. Environ 120 visiteurs sont attendus au château Desbordes.

De 20 h à 22 h, au Palais des fêtes d'Épernay.

Tarifs : 6, 8 et 10 €, 15 € sur place. Infos : 06 01 13 09 56 et billetweb.fr/mag-hantson.

De 17 h à 21 h, au château Desbordes, 2, place Charles-de-Gaulle à Avize. Tarif : 10 €.

Infos : 06 89 32 04 02 et le Facebook de De vins et de bulles.

EPERNAY - BROCANTE

JEUDI 21 FÉVRIER MONTMIRAIL - BOURSE AUX CAPSULES

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Du 15 au 21 fĂŠvrier 2019 >> www.lhebdoduvendredi. c o m

Loisirs

L’horoscope

BÉLIER du 21.03 au 20.04

Cette semaine sera pour vous une pÊriode riche en rebondissements. Vous serez souvent partagÊ(e) entre les dÊtails et les nÊcessitÊs du quotidien. Difficile de tout concilier‌

TAUREAU du 21.04 au 20.05

PrÊparez-vous à vivre plusieurs changements dÊroutants. Des dÊplacements sont à prÊvoir, ou un changement d’environnement, voire le cumul de diffÊrentes activitÊs.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

Cette semaine, vous serez fortement accaparÊ(e) par vos pensÊes. En effet, vos neurones sont très sollicitÊs, c'est excellent si vous êtes un crÊatif, sinon gare aux insomnies.

CANCER du 22.06 au 22.07

Vous devrez garder votre calme en toute circonstance, mĂŞme devant les esprits obtus et ĂŠgoĂŻstes.

Personne ne peut se mettre à votre place, donc ne dÊsespÊrez pas d’être incompris(e) !

LION du 23.07 au 22.08

Aujourd’hui, l’accent sera plutôt mis sur votre vie professionnelle, vous devrez donc mettre vos sentiments en sourdine : ce n’est pas dans ce domaine-là que vous tirerez les meilleurs rÊsultats.

VIERGE du 23.08 au 22.09

Votre sens de la crÊativitÊ sera particulièrement mis en valeur durant cette semaine, ce que personne ne contestera. Gardez-vous cependant de vous laisser dÊpassÊ(e) par votre ÊmotivitÊ.

MĂŠtĂŠo

BALANCE du 23.09 au 22.10

Il y aura quelques motifs de tensions ou de dĂŠsaccords sur le plan professionnel, mais vous avez dans votre manche quelques atouts dont vous devrez tirer parti au bon moment...

Vendredi

0° 12°

SCORPION du 23.10 au 22.11

Vous devrez accepter les consÊquences de vos choix malgrÊ les frustrations. Pas de plainte ou les autres ne manqueront pas de vous faire remarquer que vous ne le devez qu’à vous-même.

Samedi

QualitÊ de l’air

Dimanche

3° 13°

0° 13°

Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Moyenne

Lundi

4° 10°

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Sur le plan professionnel, vous ferez des rencontres fort utiles. Cela pourrait modifier sensiblement votre carrière, et la faire avancer vers quelque chose de plus proche de vos aspirations.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous rÊorganiserez de manière plus saine votre vie affective et professionnelle. Ne prÊcipitez pas les choses, mais sautez sur l’occasion d’un compromis chaque fois que cela sera possible.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Attendez-vous à passer par plusieurs phases de dÊcouragement ou de dÊception. Seule une attitude positive et une prise de recul vous permettront d’avancer dans ces moments difficiles.

POISSON du 20.02 au 20.03

Agissez consciemment car vous n'aurez pas toujours le sentiment de bien faire les choses. Mais ce ne sera que pour mieux apprĂŠcier votre ĂŠvolution future sur le plan affectif et professionnel.

BenoĂŽt Melvhille

La CLCV vous informe

Dans le contrat d’installation d’une cuisine, le professionnel doit indiquer la date de livraison des diffÊrents meubles et le dÊlai auquel il s’engage à les installer. Les clauses indiquant un dÊlai de livraison  dès que possible ,  selon les disponibilitÊs d’approvisionnement du fabricant  ou  date donnÊe à titre indicatif  sont prÊsumÊes abusives. Si votre contrat prÊvoit une clause de ce type, vous pouvez exiger que le professionnel vous livre au plus tard dans les 30 jours qui suivent la commande.

Si la date de livraison mentionnÊe sur le bon de commande est dÊpassÊe ou si la livraison n’a toujours pas eu lieu 30 jours après la conclusion d’un contrat ne mentionnant aucune date de livraison, vous devez envoyer une mise en demeure au professionnel d’effectuer la livraison dans un dÊlai supplÊmentaire raisonnable que vous lui fixerez. Si cette date n’est à nouveau pas respectÊe, la loi vous permet de demander la rÊsolution du contrat par lettre recommandÊe avec accusÊ de rÊception ou par courriel avec accusÊ de rÊception.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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