L'Hebdo du Vendredi Épernay 528 by Kilkoa

du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

ÉPERNAY n ° 5 2 8 d u 2 8 f é v r i e r a u 5 m a r s 2 0 2 0

La région face au coronavirus

MUNICIPALES 2020

Lutte ouvrière, une candidature inédite à Épernay p. 5

CHAMPAGNE

Débuts des grands travaux chez Pol Roger p. 6 AMÉNAGEMENT

Des projets pour redynamiser Aÿ et Bouzy p. 7 LE SALMANAZAR

Composition hors norme pour le flûtiste Joce Mienniel p. 14 Au vu de la situation en Italie, la France s'inquiète et tousse. Dans la région Grand Est, un premier cas de coronavirus a été validé, tandis que des dizaines de personnes ayant séjourné dans les zones à risque sont priées de rester confinées chez elles. Objectif : limiter les risques de propagation de la maladie. p. 4

Immobilier : les offres des notaires p. 10 et 11

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Gamme Nouvelle Audi A4 : Consommations NEDC corrélé en cycle mixte (l/100km) : 3,8 – 6,9. Émissions CO2 NEDC corrélé en n cycle mixte : 100 – 157. (données d’homologation WLTP converties en valeurs NEDC C)). Consommations WLTP en cycle mixte : 5,0 - 8,3. Émissions CO2 WLTP en cycle mixte : 130 – 196.

Humeurs

ÉDITO Pandémonium La présence de la Covid-19 dans plus de 40 pays (sans doute plus lorsque vous lirez ces lignes) fait planer le spectre d’une pandémie sur la planète. Si l’OMS n’utilise pas encore ce terme, la vitesse à laquelle ce coronavirus traverse les frontières ne laisse que peu de doute sur le caractère mondial de l'épidémie. Une qualification qui ne bouleversera pas le traitement de la crise, mais qui n’apaisera pas non plus les craintes et les psychoses, quand bien même la létalité de la Covid-19 est estimée à moins de 2 % et la contagiosité relativement faible. Ce n’est pourtant ni la première, ni la dernière fois que l’humanité est confrontée à un tel phénomène. Sans remonter jusqu’à la peste noire (entre 75 et 200 millions de morts au XIVe siècle) ou la grippe espagnole de 1918 (50 à 100 millions de morts en 2 ans), chacun a en tête des épidémies récentes, dues à des virus nouveaux (le Sras en 2003, la grippe A (H1N1) en 2009, Ebola en 2014, Zika en 2015...) ou anciens. Partie d’Inde en 1817, la première pandémie de choléra en a ensuite connu six autres et cette maladie continue de tuer plus de 100 000 personnes chaque année. L’infection par le VIH est également considérée comme une pandémie, au triste bilan de 32 millions de morts en 40 ans. La grippe touche aussi massivement les humains et en tue 250 000 à 500 000 chaque année, malgré l'existence d'un vaccin. Un bilan morbide qu'on aimerait mettre de côté car aujourd’hui, l’Homme vit plus longtemps, va plus loin, plus rapidement, impose ses avancées technologiques fulgurantes à la nature, dans les déserts, sur l’eau, dans les airs. Pourtant, l’humanité reste soumise à son environnement et ces pandémies, comme les grandes catastrophes naturelles, viennent lui rappeler sa fragilité. Mais bien souvent, l’Homme n’a pas besoin de la nature. Comme en Syrie, où depuis le début de la guerre, plus de 500 000 personnes ont perdu la vie, tandis qu'un nouveau bain de sang de civils est redouté au nord-ouest du pays. Ici, l’humanité se montre tristement plus forte que la nature.

Simon Ksiazenicki

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Le Fise passera par Reims en juin Ville hôte du Fise Xperience Series depuis 2011, Reims accueillera une nouvelle étape de la tournée 2020, les 13 et 14 juin prochains. Quatre compétitions sont au programme cette année : BMX Freestyle Park, BMX Dirt, Skateboard Street et, nouveauté, Trottinette Street. A cela s'ajoutent des initiations au BMX, skateboard et trottinette. Un événement qui sera l'occasion de se familiariser avec le skateboard et le BMX Freestyle Park, deux disciplines qui feront leur première apparition aux Jeux Olympiques de Tokyo, prévus du 24 juillet au 9 août 2020. Infos : fise.fr/fr/fise-xperience-series-2020

Il a neigé sur la montagne !

Sale temps pour le métier de journaliste

Pour ceux qui estiment que le plateau situé entre Reims et Épernay usurpe son titre de « montagne », il fallait être présent mercredi matin, lorsque le massif forestier et certains coteaux se sont drapés d’une couche blanche. Un climat qui contrastait fortement avec celui, beaucoup plus clément, constaté au même moment en plaine, du côté de Reims. Finalement, jeudi matin, c’est sur l’ensemble de la Marne que la neige est tombée avec plus d’insistance, recouvrant, pendant quelques heures, les paysages. La vigilance orange, décrétée sur le département à partir de 8 h, a finalement été levée cinq heures plus tard.

Selon le baromètre 2020 des formations et métiers qui mènent au chômage, établi par l'agence d'intérim 100% digital Qapa.fr, les trois domaines professionnels les moins porteurs sont cette année : la banque, le journalisme et la grande distribution. Concernant les métiers qui recrutent le moins, le top 5 est occupé par les postes d'employé de banque, caissier, journaliste, responsable de communication et artiste. Journaliste est d'ailleurs dans le trio de tête des métiers qui recrutent le moins depuis 2017. Quand à ceux qui recrutent le plus, l'agence indique un manque de candidats pour les postes de commercial, technicien de maintenance, serveur, préparateur de commandes et développeur informatique.

L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

À vos Z'amours

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

La célèbre émission qui met les couples à l'épreuve, diffusée depuis 1995 sur France 2, sera de passage à Reims lundi 9 mars pour y rechercher de nouveaux candidats. Pour tenter l'aventure, il suffit de s'inscrire au préalable sur www.leszamours.tv ou par téléphone au 01 55 27 06 57 ou 01 55 27 06 58 ou 01 55 27 06 50. Plusieurs créneaux de rendez-vous seront proposés lors de cette journée (11 h, 14 h, 16 h et 18 h). S'il faut évidemment être âgé de plus de 18 ans, il est aussi nécessaire de plutôt bien connaître son partenaire pour espérer convaincre lors de ce casting. © France TV

De la Fondation Puisard à Avize Viti Campus : Page d’histoire

Depuis la première promotion en 1927, le lycée viticole d’Avize a formé pas moins de 80 % des professionnels viticoles champenois. C’est grâce à la donation de la famille Puisard en 1919 que l’établissement a pu répondre à une seule ambition : faire vivre l’épopée du lycée viticole de la Champagne sur le site d’Avize. Toute l’équipe de l’établissement aujourd’hui poursuit le souhait de la famille Puisard avec respect et reconnaissance. Plus tard en 1952, c’est 16 anciens élèves essentiellement de la montagne de Reims qui ont vendu une partie de leur récolte permettant à l’équipe enseignante d’assurer les cours de vinification et de commercialisation. C’est la naissance de la coopérative des anciens de la viti devenu Sanger. Aujourd’hui Avize Viti Campus tire sa force de l’engagement des équipes pédagogiques, éducatives, administratives, de production et de services du lycée, du CFA, du CFPPA, du domaine viticole et professionnels de l’ensemble des familles de la filière viti vinicole.

Avize Viti Campus une organisation qui répond aux attentes

Les formations ont très fortement évolué au cours de ces dernières années dans le respect des objectifs du Ministère de l’agriculture et son slogan « Produire autrement ». Ces formations, en accord avec les professionnels Champenois, tendent vers une agriculture plus respectueuse de la nature et de l’environnement avec personnalisation, individualisation des parcours, raisonnement en capacités clés et en blocs de compétences, ouverture sur le monde et travail dans le respect des nouvelles règles agroenvironnementales.

Avize viti campus ouvre son champs d’actions : un avenir assuré pour les personnes formées et motivées

Les besoins des professionnels et la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir plonge l’établissement dans une grande réflexion pour adapter l’ordre de formation et les structures à leurs atentes et celles des apprenants. Les difficultés de la filière vitivinicole champenoise pour trouver de la main d’oeuvre formée et répondant aux attentes de demain (tractoriste, suppression des herbicides, réduction des dose phytosanitaire…) constituent des ancrages de réflexion pour cibler nos actions avec les partenaires : vignerons, coopératives et grandes maisons. Au-delà, cette loi nous oblige à une meilleure traçabilité de nos actions. La certification sera la règle et de nombreux chantiers sont ouverts pour conduire ces nouvelles pratiques.

Avize Viti Campus des formations en mouvement : Maîtriser les capacités clés

Les difficultés rencontrées pour trouver de la main d’oeuvre qualifiée et la fidéliser dans les entreprises nous ont conduit à adapter des parcours de formation avec des entrées permanentes, sur les secteurs d’activité de la production, de la transformation, de la maintenance, de la commercialisation, de l’accueil et de l’oenotourisme. Nous mettons en oeuvre des moyens pour toucher chacune des personnes qui souhaitent construire un projet professionnel dans la filière vitivinicole champenoise, y compris des publics différents, et qui peuvent constituer une vraie force en termes de compétences. Les personnes à besoins spécifiques, peuvent, elles aussi, trouver une formation à Avize pour se construire un avenir professionnel et s'intégrer parfaitement dans le milieu professionnel.

Une équipe à votre disposition : Rencontrez-nous

Avize Viti Campus accueille de nombreux jeunes en mini stages au cours de l’année, afin de découvrir les métiers auxquels nous formons ou les enseignements dispensés. Toutes les équipes du Lycée, du CFA et du CFPPA sont à votre disposition pour vous accueillir et vous apporter les renseignements nécessaires pour vous aider dans vos choix. Nous vous attendons nombreux, lors de nos prochaines journées portes ouvertes les 13 et 14 mars 2020. Vous pourrez alors également en profiter pour découvrir l’action de nos étudiants lors des Vino folies.

www.avizeviticampus.fr Lycée - 13 rue d’Oger - 51190 AVIZE – Formation initiale – 03 26 57 50 42 CFA – CFPPA – 61 Avenue de Mazagran – 51190 AVIZE – Formation en apprentissage et continue – 03 26 57 91 49

À la une

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Santé

La région touchée à son tour par le coronavirus Avec un premier cas de coronavirus validé dans le Bas-Rhin et des dizaines de personnes priées de rester confinées chez elles, la maladie, qui semblait encore lointaine il y a quelques jours, est désormais une réalité dans le Grand Est.

e week-end dernier, la France regardait encore d'un œil presque distrait la situation de l'Italie, premier pays d'Europe à abriter un foyer épidémique du coronavirus. Mais face à l'accélération de la propagation de la maladie, chez nos voisins transalpins, mais aussi en Corée du Sud, ou encore en Iran, tout s'est depuis emballé. Plus de 40 pays, répartis sur tous les continents, sont désormais touchés. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) évoquait mercredi plus de 81 000 contaminations et 2 761 morts recensés, dont 2 718 en Chine, sur l'ensemble de la planète. Des chiffres loin de ceux de la grippe saisonnière qui chaque année, rien qu'en Europe, est responsable du décès de 60 000 personnes, selon l'OMS.

Deux cas hospitalisés à Amiens et Strasbourg Mais c'est bien le caractère inconnu du coronavirus et la situation en Italie, 400 cas et 12 morts en l'espace d'une semaine, qui met en alerte la

Par mesure de précaution, une « plateforme de veille et d’urgence renforcée » est mise en place partout en France pour faire face à une éventuelle épidémie de coronavirus. © DR

France. D'ailleurs, depuis lundi, six nouvelles personnes testées positives au Covid-19 ont été confirmées sur le territoire, ce qui porte à 18 le nombre de cas validés depuis le début de l'épidémie. Si douze ont guéri, deux personnes sont décédées et quatre sont encore hospitalisées. Parmi elles figurent, depuis mercredi, un habitant du Grand Est et un autre des Hauts de France, respectivement hospitalisés à Strasbourg et Amiens, deux établissements dits de référence. En effet, en cette période encore « pré-épidémique » en France, les Agences régionales de Santé (ARS), chargées du pilotage régional du système national

de santé, ont été priées de mettre en place une organisation sur leur territoire pour préparer le système de santé au cas de coronavirus ou Covid-19. Dans le Grand Est, si un cas possible ou identifié est détecté, il est alors orienté vers les hôpitaux de Nancy et Strasbourg.

Le CHU de Reims en deuxième ligne Le CHU de Reims ne fait donc pas partie de la liste des établissements de référence de l'ARS. En cause notamment, l'absence au sein de l'hôpital rémois de chambre à pression négative. « Il s'agit de pièce hermétique dans laquelle l'air ne peut pas ressortir et donc contaminer l'extérieur », explique Frédéric Fischbach, docteur et responsable du Samu 51 à Reims. Cependant, comme tous les autres établissements sièges du Samu, le CHU rémois pourrait être mobilisé, notamment si ceux de Nancy et Strasbourg devaient être surchargés. « Pour l'instant, notre rôle est de réceptionner tous les appels de la Marne », indique le responsable du Samu 51. Et depuis le début de la semaine, ils affluent. « Il y a une vraie accélération du nombre d'appels, proportionnelle à l'inquiétude des gens qui ont besoin de rensei-

gnements et d'être rassurés. » Mais afin de prévenir l'éventuelle arrivée du coronavirus sur le territoire français sous une forme épidémiologique, le CHU de Reims se prépare activement. « On travaille pour créer une salle de débord, sorte de centre d'appels du Samu bis, qui ne réceptionnerait que ceux concernant le coronavirus ». La possibilité de pouvoir pratiquer des tests de dépistage est également étudiée, ce qui n'est pas le cas pour l'instant, pour des raisons pratiques et techniques. En effet, le hasard fait qu'actuellement, le laboratoire du CHU de Reims est en plein déménagement, mais surtout, ce test de dépistage du coronavirus n'est pas si simple. « Il faut notamment réaliser des prélèvements sanguins et respiratoires, encadrés par du personnel habilité et traités par des machines, elles aussi habilitées. » Actuellement, dans le Grand Est, ce test n'est ainsi possible qu'à Nancy et Strasbourg.

Confinement pour des dizaines d'étudiants rémois À la demande du ministère de la Santé, toutes les personnes présentant des symptômes de la grippe et ayant séjourné dans une zone dite à risque (Chine Continentale, Hong Kong, Macao, Singapour, Corée du Sud, Iran et Italie) ne doivent pas se rendre chez leur médecin mais appeler le 15, où chaque situation est évaluée (lire par ailleurs). Il est aussi demandé à toutes celles revenant d'un voyage dans ces mêmes zones de se faire connaître et de rester confinées chez elles afin d'éviter tout contact, même si elles ne présentent pas de signes de la maladie, pour une durée de 14 jours. A Reims, depuis mardi, une centaine d'élèves de Sciences Po et une quinzaine d'autres de Neoma, tous ayant transités ces derniers jours par l'Italie, ont été priés de demeurer à leur domicile pour une durée de 14 jours. Dans la foulée, le rectorat de l'Académie de Reims a également fait part de ces mêmes recommandations, alors que les enfants doivent reprendre le chemin de l'école dès lundi. Ces consignes concernent au final toute la population. Le but étant évidemment de limiter les risques de propagation de la maladie.

Julien Debant

Questions et réponses sur le coronavirus Avec le concours du Frédéric Fischbach, docteur et responsable du Samu 51 à Reims.

Pourquoi le coronavirus inquiète-t-il autant ? Parce qu'il vient de nulle part et que son foyer initial est en Chine. Ce coronavirus est en effet inconnu, contrairement à la grippe saisonnière, dont on est habitué à la voir faire le tour du monde tous les ans, alors qu'elle est responsable de la mort de 5 000 à 15 000 personnes, chaque année, rien qu'en France.

Quelle différence avec la grippe saisonnière ? Par rapport aux chiffres dont on dispose, il s'avère qu'en matière de contamination et de mortalité, le coronavirus est très proche de la grippe saisonnière. Comme pour la grippe, les victimes sont majoritairement les sujets les plus âgés ou polypathologiques. De même, le coronavirus semble épargner les enfants.

Comment s'en protéger ? Comme de la grippe saisonnière, sauf que pour l'instant il n'existe pas de vaccin. Il faut éviter les expositions à risque, éternuer dans son coude, se désinfecter régulièrement les mains, utiliser des mouchoirs à usage unique et, bien sûr, couper les chaines de contamination en essayant d'isoler les cas possibles.

Quand faut-il s'inquiéter et appeler le 15 ? Les personnes qui reviennent des pays et régions concernées par l'épidémie, comme la Chine ou l'Italie, et qui présentent des signes, tels que la fièvre ou une sensation de fièvre, une toux et de la fatigue, ne doivent pas se rendre chez le médecin, mais contacter le Samu (15) pour une évaluation de leur situation. En cas de suspicion, un test de dépistage sera alors réalisé.

Municipales 2020 Lutte ouvrière défend « un vote de colère »

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Tête de liste pour le parti d'extrême gauche, Laurence D'Albaret a conscience qu'il sera difficile d'entrer au conseil municipal d'Épernay. Cette professeure entend néanmoins porter la voix des travailleurs, tout en encourageant la lutte des classes.

Laurence D'Albaret portera pour la première fois une candidature Lutte ouvrière aux municipales à Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

Friedrich Engels, rédacteurs, en 1848, du faire un vote de colère contre tous les reculs sociaux organisés par le gouvernement, dic- « Manifeste du parti communiste ». Pour la tés par le Medef et au candidate sparnacienne, les idées défendues par bénéfice des action« La lutte des classes les deux théoriciensallenaires du CAC 40. » est plus que jamais mands ont une résonance Un discours bien rodé toujours aussi forte, depuis des décennies d’actualité » au sein du parti d’exaujourd'hui. « Nous trême gauche. Lutte ousommes toujours dans vrière, qui revendique 8 000 adhérents, est une économie capitaliste et les capitalistes en fait le nom usuel de l’Union communiste gagnent de plus en plus d’argent alors que (trotskyste), un courant politique qui prône la classe ouvrière subit toujours plus de reles analyses et les idées de Karl Marx et culs. La lutte des classes est plus que jamais

EN BREF Un débat aura-t-il lieu ? Jean-Paul Angers, le candidat de la liste divers gauche Épernay en commun, a réclamé au maire sortant un « débat républicain » afin de confronter les propositions de chacun des quatre candidats déclarés. Pour le moment, Franck Leroy ne souhaite pas répondre positivement à cette requête, évoquant l’absence d’un organisateur indépendant pour conduire le débat.

Cindy Demange (RN) présente son programme À la tête de la liste Ensemble pour le renouveau d’Épernay, Cindy Demange (Rassemblement national) présentera son programme pour les municipales lors d’une réunion publique, le vendredi 6 mars, à 19 h, à la Maison des arts et de la vie associative. La conseillère municipale d’opposition livrera les propositions qu’elle a commencé à formuler quotidiennement sur son compte Facebook (@cindy.demange51).

La gauche en réunion publique Le week-end dernier, la liste divers gauche Épernay en commun, emmenée par Jean-Paul Angers, a

inauguré son local de campagne, rue du Général Leclerc, et présenté ses 35 membres. La semaine prochaine, elle sera en réunion publique lundi 2 mars, à 18 h 30, salle Odile Kopp (1, avenue de Middelkerke), mardi 3 mars, à 18 h 30, au centre socio-culturel la Ferme de l'hôpital (35 bis, rue Louise Auban Moët), et mercredi 11 mars, à 19 h, à la Maison des arts et de la vie associative (parc Roger-Menu).

Le plein de soutiens à droite pour Franck Leroy Après avoir obtenu le soutien de son ancien parti, l’Union des démocrates et indépendants (UDI), puis de La République en marche, Franck Leroy et sa liste Tous engagés pour Épernay ont été appuyés par François Baroin (Les Républicains), maire de Troyes et président de l'Association des maires de France. Le premier édile sparnacien a été son directeur de cabinet entre 1996 et 2000. Les prochaines réunions publiques de Franck Leroy auront lieu à 18 h 30, mardi 3 mars, à l'Hôtel de communauté (place du 13e RG), mercredi 4 mars, à la résidence Gallice (rue Gallice), et jeudi 5 mars, à l'école Marx-Dormoy (13, rue Marx-Dormoy).

#GoCCRB

VENDREDI 28 FÉVRIER

Simon Ksiazenicki 4 Réunion publique de la liste Lutte ouvrière : vendredi 6 mars, à 19 h, salle Beethoven, 1, avenue Beethoven, Épernay.

CCRB/Limoges ns 20h > Châsploorts Palais desertin P. de coub

ne quatrième liste surprise a fait son irruption dans la campagne pour les élections municipales à Épernay avec celle déposée, la semaine dernière, par Laurence D’Albaret, représentante de Lutte ouvrière. C’est en effet la première fois que le parti d’extrême gauche présentera une candidate pour ce scrutin dans la capitale du champagne. « C’est une démarche collective qui a germé dans la tête des camarades de Lutte ouvrière et a été facilitée et encouragée par les derniers mouvements sociaux, notamment contre la réforme des retraites. Personne n’est satisfait de cette réforme qui tire tout le monde vers le bas », explique Laurence D’Albaret qui estime que beaucoup pourraient se retrouver dans sa candidature. « La société est divisée en deux classes sociales, ceux qui possèdent et ceux qui ont besoin d’un revenu du travail pour vivre, étudiants, salariés, employés, chômeurs, retraités… On veut donner l’occasion à ces gens-là de

d’actualité », clame Laurence D’Albaret. Professeur de lettres et d’anglais pour la section professionnelle du lycée Stéphane-Hessel à Épernay, cette femme de 55 ans dit avoir « toujours été dans les manifs », de 1986,lors de la mobilisation étudiante contre le projet de loi Devaquet, à 1995, contre le « plan Juppé ». C’est à ce moment-là qu’elle a rejoint Lutte ouvrière, inspirée par la personnalité d’Arlette Laguiller, présente à six reprises à l’élection présidentielle. Aujourd'hui en première ligne à Épernay, la candidate ne cache pas que « la probabilité d’avoir des élus au conseil municipal sera très faible. » Il faudrait en effet que sa liste obtienne au moins 10 % des suffrages au premier tour pour pouvoir se maintenir au second. Mais l’objectif poursuivi par le parti trotskyste est plus vaste. « Les travailleurs ne sont pas encore conscients que le rapport de force pourrait s’inverser en leur faveur, estime Laurence D’Albaret. Ce qui peut changer les choses, c’est que la classe ouvrière se serre les coudes et entre en lutte de façon massive pour inverser le rapport de force. » Karl Marx n’aurait pas dit autrement.

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SAISON 2019-20

Société

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Eau

Public et privé se partageront les eaux usées À partir de l'an prochain, la gestion de l'eau potable sera assurée en régie publique par l'agglomération d'Épernay. Ce ne sera que partiellement le cas pour l'assainissement collectif. Explications.

ritoire qui intègre un process industriel de traitement des boues. C’est un système suffisamment complexe pour le laisser en gestion privée », justifie M. Gombaud. Un choix critiqué par William Richard (lire par ailleurs).

Simon Ksiazenicki Les technosables, succès ou échec ?

e mois dernier, les élus d’Épernay Agglo Champagne ont voté pour qu’à partir du 1er janvier 2021, la gestion de l’eau potable, actuellement déléguée à l’entreprise privée Veolia, soit assurée en régie, c’est-à-dire par l’agglomération elle-même. « La reprise en régie permettra de gagner en transparence, d’assurer une gestion solidaire de l’eau et d’inclure un plus grand nombre d’acteurs dans la gestion de ce service public essentiel », a justifié Denis Pinvin, le vice-président en charge de l’environnement et de l’eau. Un changement de cap dont s’est félicitée la gauche locale. « Cela fait plus d’un siècle que la même entreprise privée (auparavant la Compagnie générale des eaux) est aux manettes. Le contrat était mauvais, puisque rédigé à l’avantage de Veolia, estime William Richard, élu PCF au conseil municipal d’Épernay. Depuis 2013, nous militons pour la création d’une régie publique et nous nous félicitons que l’agglo s’engage dans cette voie qui, à terme, devrait voir les tarifs de l’eau baisser pour une qualité de service équivalente. » De son côté, Denis Pinvin répond : « C’est trop tôt pour dire s'il y aura une baisse des tarifs de l'eau potable, mais il n’y aura

À partir du 1er janvier 2021, Veolia ne sera plus le délégataire de la gestion de l'eau potable de l'agglomération d'Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

pas d’augmentation, j’en suis certain. » Il faut dire qu’à Épernay, l’eau est chère. Comparaison n’est pas raison, car elle ne tient pas forcément compte des spécificités du territoire, mais la différence de tarifs affichés par la capitale du champagne par rapport à Reims et Châlons est criante : 4,95 € du mètre cube pour Épernay contre 2,84 € pour la seconde et 2,92 € pour la dernière (source : eaufrance.fr). Un coût justifié par d’importants investissements réalisés pour sécuriser le réseau et une faible densité de population. « Le mètre cube est très cher alors qu’on est convaincu qu’il est possible de gérer publiquement et pour moins cher, l’eau potable et l’assainissement », estime William Richard, qui réclame désormais une reprise en main publique du trai-

Champagne

Les travaux ont débuté chez Pol Roger

a communication est aussi discrète que le chantier est hors norme. La maison de champagne Pol Roger a débuté, ces dernières semaines, de vastes travaux d’aménagement afin d’étendre ses caves et agrandir son site de production, sur un vaste ilot urbain de très exactement 29 349 m2, cerné par les rues Godart Roger et Henri Lelarge. Sur cet important domaine d'une superficie de quatre terrains de football, les premiers travaux d’excavation, de terrassement et de ferraillage de cer- Le terrain en travaux s'étend sur près de 30 000 m2. taines fondations ont déjà débuté afin © l'Hebdo du Vendredi d’accueillir, d’ici deux ans, un site de production, de cuverie, de stockage et d’expédition de 16 000 m2, relié aux caves existantes. Ce sont les entreprises alsaciennes Cical (société d’ingénierie) et KS Groupe (constructeur), regroupées au sein de Cical synergies et qui ont des locaux communs à Bezannes, qui sont en charge du dossier. En 2011, Cical avait été choisie par le groupe LVMH pour la création d’une nouvelle cuverie, à Oiry, dans laquelle le leader mondial du luxe et du champagne avait investi 150 M€. Le projet de Pol Roger, lui, est estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros. Si la maison installée aux numéros 32 et 34 de l’avenue de Champagne n’a, pour le moment, rien communiqué à ce sujet, le chantier ne devrait pas manquer de susciter la curiosité, à l’approche de la rentrée des classes, de par sa proximité directe avec le site Godart Roger du lycée Stéphane Hessel et de par son ampleur.

S.K

tement des eaux usées. Le mois dernier, les élus ont pourtant voté pour un système mixte (régie directe et délégation de service public), « en fonction de critères techniques ou géographiques, explique Stéphane Gombaud, directeur de l'assainissement à l'agglo. Les élus sont convaincus que l’association du privé et du public garantira la bonne santé de nos ouvrages. » Les petits systèmes ruraux seront en régie directe tandis que le mode de gestion des équipements de taille intermédiaire d’Avize, de Cuis - Cramant et de Blanc-Coteaux - Vertus ne sera connu qu'en septembre, après une étude. En revanche, la gestion de la station d’épuration d’Épernay - Mardeuil sera confiée à un privé pendant 8 ans. « C’est la plus grande station du ter-

La station d’épuration d’Épernay - Mardeuil intègre, depuis sa création en 2006, un process industriel permettant de valoriser les boues issues du traitement des eaux usées, grâce à l’oxydation par voie humide. Un traitement qui consiste à chauffer et mettre sous pression les boues afin de récupérer une matière solide minérale et inerte, appelée technosables. Ceux-ci peuvent ensuite être valorisés dans deux filières : la céramique et les travaux publics. « Il était difficile d’épandre les boues sur notre territoire qui est cerné par les forêts et les vignes. Aujourd’hui, on a divisé par dix la production de boues et sur les 6 000 tonnes de technosables accumulées, la moitié a été préparée ou valorisée, livre Stéphane Gombaud de l’agglo. Le pari est réussi en matière d’économie circulaire, car on valorise nos boues, notamment sur nos chantiers publics. » Sauf que pour être utilisables, les technosables doivent être mélangés à de la grave naturelle. Un marché public à 640 000 € a donc été passé avec Les Carrières de l’Est, qui les transforment à Châlons. « Ce traitement des boues est particulièrement onéreux, fragile, non pérenne et connaît des pannes fréquentes, estime William Richard, élu communiste. Les objectifs n’ont pas été tenus. »

EN BREF Queen à la sauce symphonique au Millesium Le Millesium accueillera un nouveau spectacle, le dimanche 29 novembre, intitulé « Queen symphonic ». Un show créé par Brian May, cofondateur et guitariste du groupe, dans lequel on retrouve, sur scène, quatre chanteurs, le groupe qui a interprété la comédie musicale londonienne « We will rock you » ainsi qu’un orchestre symphonique. L’occasion de redécouvrir les morceaux mythiques du groupe britannique, spécialement réarrangés pour orchestre symphonique. Tarifs : 39 à 69 €. Infos : lemillesium.com.

L’hôpital Auban Moët d'Épernay rejoint Doctolib Depuis quelques jours, il est désormais possible de prendre un rendez-vous en

ligne avec un spécialiste du centre hospitalier Auban Moët d’Épernay, via la plateforme dédiée Doctolib. Toutes les spécialités sont disponibles, soit 57 professionnels, sauf l’imagerie médicale qui le sera au printemps. Un service gratuit pour les patients, mais payant pour l’hôpital. Le standard reste accessible au 03 26 58 70 70. Infos : doctolib.fr.

Nouveaux Apéros de la halle à Épernay La halle Saint-Thibault d’Épernay accueillera une nouvelle session des Apéros de la halle, ce vendredi 28 février, de 18 h à 20 h. Les participants à cet événement retrouveront les deux habitués que sont la brasserie Tête de chou de Mancy et Les Délices de Guillaume, un producteur de jus de fruits artisanaux d'Épernay. Ils pourront également découvrir le champagne Michel Picault, également installé à Épernay, et les assiettes apéritives de la boucherie-charcuterie sparnacienne d'Yves Colliaux. Plus d’un millier de gourmands sont attendus pour ce rendez-vous organisé chaque dernier vendredi du mois. Infos : 03 26 53 54 68 et epernay.fr.

Société

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Aménagement

Une signature et des projets pour Aÿ et Bouzy Les communes de la Grande Vallée de la Marne ont signé, jeudi dernier, avec l'État et de nombreux autres partenaires, un plan d'actions pour les 5 ans à venir. Objectif : redynamiser le territoire en améliorant l'habitat, le commerce et le cadre de vie.

lors que les trois équipes candidates à la mairie d’Aÿ-Champagne déroulent leur programme pour les six années à venir, notamment via les réseaux sociaux, le futur s’écrit déjà via la signature, jeudi dernier, d’une importante convention. Celle-ci se nomme opération de revitalisation de territoire (ORT), un engagement de l’État intégrant Aÿ-Champagne, Bouzy et la Grande Vallée de la Marne autour d’un projet d'une durée de 5 ans visant, comme son nom l’indique, à redonner de la vitalité aux centresvilles. L’objectif est de faciliter la rénovation de locaux commerciaux et artisanaux, de logements et du tissu urbain en général, grâce aux nombreux partenaires engagés dans cette ORT (Banque des territoires, Parc naturel régional de la Montagne de Reims, Mission Unesco, office de tourisme d’Hautvillers, Plurial Novilia, Reims Habitat…) et surtout aux moyens financiers mobilisés par ceux-ci. Si Aÿ-Champagne et Bouzy ont eu l’opportu-

Beaucoup d'actions prévues dans cette opération de revitalisation de territoire concerneront Aÿ et son centre‐ville. © l'Hebdo du Vendredi

nité de signer cette convention, c’est qu’elles vacance des logements est également en augprésentent certaines mentation et faiblesses. Dans la l’avenir de la Parking, voirie, logements, première ville, la poboulangerie, de la tourisme... pharmacie et du pulation est en recul seul médecin du de plus de 3 % et le taux de logements vacants a augmenté de village inquiète également. 2,3 %, entre 2010 et 2015. La vacance com- C'est pourquoi le plan d’actions de l'ORT prémerciale est aussi en forte augmentation dans voit plusieurs projets, plus ou moins concrets l’hypercentre, nous apprend la convention si- pour le quotidien des habitants. Pour Aÿ, on gnée la semaine passée. À Bouzy, le taux de retrouve, par exemple, la création d’un ou

Transports

deux parkings en centre-ville, la transformation de l’avenue Victor Hugo et de la place de la gare, la mise en place d’un circuit scénographique autour des sites patrimoniaux, l’aménagement des berges de Marne et la multiplication d'activités (guinguettes, loisirs, promenades, modes doux...) ou encore l’acquisition par la ville de commerces fermés. Concernant Bouzy, deux programmes immobiliers sont évoqués, dont un sur la « friche Moët et Chandon », et un important réaménagement de la rue Pasteur et de la place de la Mairie est prévu. Côté animations, La Maison de Bouzy, un relais touristique et lieu d’animation intégrant viticulteurs et habitants de la commune, et une base de départ pour la découverte du vignoble à vélo pourraient voir le jour. Enfin, l’élaboration d’un Plan local d'urbanisme ne sera sans doute pas l’opération la plus visible pour le grand public, malgré son coût important (entre 300 000 et 400 000 €), mais elle permettra de disposer d’un document incontournable pour mener un projet d’aménagement à l’échelle de la Grande Vallée de la Marne. Des actions qui pourraient être enclenchées dès cette année grâce au recrutement à venir d’un directeur ou d'une directrice de projet, lequel/laquelle chapeautera l'ORT. Une embauche intégrée à la convention et dont le coût total est estimé à 250 000 € sur 5 ans.

Simon Ksiazenicki

Sécurité routière

L'autopartage arrive dans le vignoble

Le radar de Montchenot va renaître de ses cendres

près s’être installé dans les rues d’Épernay, il y a deux ans, l’autopartage fait son arrivée sur le territoire de la Grande Vallée de la Marne et se déploiera, à partir du mardi 10 mars, dans plusieurs villes. Quatre véhicules hybrides pourront ainsi être empruntés à Avenay-Val-d'Or (boulevard Jules Ferry), Aÿ (parking du Jard), Nanteuil-la-Forêt (place de la Mairie) et Tourssur-Marne (place de la République), ainsi qu’une voiture Un véhicule électrique et quatre hybrides seront disponibles électrique à Aÿ également. Prodès le 10 mars. © l'Hebdo du Vendredi chainement, Avenay-Val-d’Or, Bisseuil, Bouzy et Germaine auront également le droit à leur véhicule électrique, une fois les bornes installées. Le principe est simple : après une inscription en ligne auprès de Citiz, l’opérateur qui gère et développe le système, chacun peut réserver un véhicule (une citadine, un fourgon, un utilitaire…) pour une heure ou plus. Ceux-ci sont accessibles 24 heures sur 24 et se déverrouillent avec une carte d’abonné ou un smartphone. Il convient ensuite de ramener l'auto à son emplacement initial. Côté tarifs, le choix d’un abonnement fréquence (16 € par mois) ou classique (8 €) permet ensuite de bénéficier d’un tarif horaire spécifique (respectivement 1 € et 1,50 € et 2,25 € sans abonnement). Quelle que soit la formule choisie, il convient de rajouter 37 centimes pour chaque kilomètre parcouru. Afin d’attirer les premiers clients, la CCGVM, qui a financé le service à hauteur de 250 000 € (dont 41 000 € subventionnés), proposera un code promo offrant aux utilisateurs les six premiers mois d’abonnement.

S.K

l en aura subi des misères, ce pauvre radar automatique de Montchenot, mis en service en 2008 sur la route D951. Vandalisé et recouvert du prénom « Marine » et des initiales « FN » à la peinture grise, dans la nuit du 31 décembre 2016, l’outil qui mesurait la vitesse dans le sens Épernay Reims avait été incendié volontairement, deux ans plus tard. Démonté en août dernier, il fera finalement son retour d’ici Vandalisé puis incendié, l'outil reviendra prochainement dans quelques semaines, en version une version améliorée. © Archives l'Hebdo du Vendredi améliorée. Des travaux de terrassement ont été entrepris afin d’agrandir le massif qui accueillera un radar tourelle de dernière génération, juste devant le conteneur à verre du bourg. Ces cabines, qui remplacent désormais les radars fixes détruits en peu partout en France, peuvent contrôler la vitesse dans les deux sens de circulation – alors qu’auparavant, seul le sens Épernay - Reims était mesuré –, distinguer les véhicules légers des poids lourds, mais également contrôler le franchissement de feu rouge ou de passage à niveau. C’est ce type d’équipement qui doit également être installé, prochainement, sur la route D944, à Val-de-Vesle, entre Reims et Châlons. Du côté du petit village de Villers-Allerand, traversé par plus de 15 000 véhicules par jour, des aménagements ont déjà été pris pour faire ralentir les automobilistes. Un feu tricolore est présent depuis des années tandis qu’un radar pédagogique vient d’être installé, il y a quelques semaines, à l’entrée du bourg, pour les automobilistes venant de Reims. En 2017, on recensait 3 274 véhicules « flashés » par le radar de Montchenot.

S.K

Société

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Histoire

Le siège de la Gestapo, un lieu méconnu à Châlons En lien avec les enfants des centres socio-culturels, les Anciens combattants et le Souvenir français, la mairie de Châlons souhaite réhabiliter et valoriser les sous-sols de l'ancien siège de la Gestapo. Un site chargé d'histoire(s) qui a encore beaucoup à raconter...

acques-Henri Degrandcourt, Madeleine Braun, René Derrien, Emile Rochet, Suzanne Joly, etc. Les portraits d'environ cinquante héros de la Résistance recouvrent une partie des murs de l'ancien siège de la Gestapo à Châlons, cours d'Ormesson. Tout comme les photographies, les coupures de presse et les documents d'archives, qui illustrent l'horreur de la guerre et les atrocités perpétrées par la police de l'Allemagne nazie. Ici, l'avis estampillé d'une croix gammée du tribunal allemand, ordonnant le 23 août 1941 de considérer tous les Français arrêtés comme des otages. Plus loin, des tracts de propagande distillant leurs « conseils à l'occupé » et des articles relatant l'acquittement, faute de preuves, du capitaine Von Korff, sinistre patron des lieux dès juin 1942. L'atmosphère qui y règne est indescriptible. Les traces de sang L'ancien siège de la Gestapo, cours d'Ormesson, sera valorisé maculent encore les escaliers qui mènent de la et réhabilité ces prochains mois. © l'Hebdo du Vendredi salle d'interrogatoire aux cachots aménagés dans la pénombre des sous-sols. Et les inscrip- partie des archives châlonnaises », dixit Pas- concrétise. « Depuis, il est accessible aux tions gravées dans la pierre des cellules par les caline Watier, animateur de l'Architecture et scolaires et aux groupes sur rendez-vous, ainsi qu'au grand public lors des Journées du prisonniers ajoutent à l'authenticité, aussi in- du patrimoine à la mairie. Construit en 1931, ce bâtiment a patrimoine et de certaines commémorasoutenable soit-elle, de d'abord accueilli la Chambre tions. Nous installerons une signalétique pour l'endroit. « Un endroit qui n'a d'ailleurs pas déAppel à témoins d'agriculture de la Marne avant fluidifier la circulation et expliquer de façon d'être réquisitionné pour la Ges- mieux organisée ce qui s'est déroulé sur place, voilé toute son histoire, tapo, en 1940. Il est aussi l'un des ainsi que des plaques de plexiglas anti-UV, concède Antoine Carenjot, le directeur départemental de l’Office na- rares sites – sinon le seul – en France à avoir pour protéger toutes les traces de présence tional des anciens combattants (Onac). On été conservé « en l'état », hormis sa partie ad- humaine. Il faudra aussi déshumidifier l'endistingue aussi une croix de Lorraine, des ministrative réinvestie par Châlons Habitat. semble et surtout, rendre hommage à Jacques graffitis en russe et en polonais, etc. » Certains D'où la volonté de le valoriser, en veillant à Songy et à Jean Chabaud, disparus depuis, en détenus comptaient les jours grâce à un calen- préserver sa mémoire et à retracer son histoire. racontant leurs parcours respectifs. » Objecdrier de fortune, quand d'autres dessinaient « En 1992, Jacques Songy et Jean Chabaud, tif : permettre aux citoyens de s'approprier ce leur village ou leur maison pour « s'évader » deux résistants notamment emprisonnés ici, lieu de mémoire, via des visites guidées ou en un peu de cet enfer. Impossible d'estimer pré- ont voulu l'ouvrir au public, en l'agrémentant cisément le nombre de personnes – résistants d'objets et de documents d'époque. » Deux ans et juifs confondus – retenues ici. « D'autant plus tard, après quelques travaux d'électricité Les jeunes s'associent au projet qu'en partant, les Allemands ont brûlé une et de remise aux normes, leur souhait se

Les inscriptions des prisonniers retenus dans les cellules de la Gestapo, à Châlons, sont toujours visibles. © l'Hebdo du Vendredi

autonomie. « Nous lançons également un appel à toutes celles et ceux qui peuvent témoigner de cette période pour reconstituer certaines zones d'ombre et être le plus fidèle possible au passé. » Cette configuration repensée sera dévoilée le 29 août, lors de la cérémonie commémorative célébrant la Libération de Châlons. A plus long terme, les instigateurs de cette démarche espèrent ouvrir aux visiteurs les cachots de l'ancien siège. Sous réserve que les fouilles et les études préalables ne s'y opposent pas.

Sonia Legendre

Dans le cadre du dispositif « C'est mon patrimoine ! », développé par le ministère de la Culture, une douzaine d'enfants de 9 à 13 ans se sont volontairement associés à ce projet de mémoire, via les centres socio-culturels de la Vallée Saint-Pierre et de Schmit. « Il n'y a pas d'âge pour porter la mémoire, souligne Jennifer Truffaut-Guérin, médiatrice culturelle à l'Animation du patrimoine. On travaille avec eux sur le patrimoine funéraire. » L'idée étant de leur permettre d'échanger avec les témoins de la Seconde guerre mondiale pour retranscrire leurs récits de vies dans un journal, repenser la scénographie de l'ancien siège de la Gestapo et participer à l'élaboration d'une brochure dédiée au patrimoine funéraire, en lien avec le Souvenir français. Les vacances scolaires de février ont été ponctuées de plusieurs rencontres entre les jeunes et ceux qui ont vécu la guerre, de près comme de loin. Parmi eux, Agnès Magrit, dont le papa Victor Baré a été combattant et prisonnier de guerre. « On veille aux mots qu'on emploie pour ne pas les choquer, rassure Sandrine Brochard, coordinatrice enfance-jeunesse au CSC Schmit. Mais c'est aussi une façon pour eux de prendre conscience de certaines choses. » Le rationnement imposé à l'époque par exemple, le manque de confort et de soins médicaux, les bombardements en pleine journée qui impliquaient de se cacher avec les enseignants pour se protéger, etc. Entre autres questions posées par ces enfants du XXIe siècle : « Pensez-vous qu'il y aura une troisième guerre mondiale un jour ? » De quoi méditer...

Société

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Energies

Quand le solaire redonne des couleurs aux friches industrielles Pargny-sur-Saulx accueillera prochainement une centrale photovoltaïque sur l'ancien site industriel du « Bois au roi ». Objectif du groupe Urbasolar : produire de quoi alimenter près de 6 000 foyers en électricité. Lancement des travaux cet automne, pour une mise en service au printemps 2021.

n 1997, l'entreprise Orflam-Plast, implantée à Pargny-sur-Saulx et spécialisée dans la fabrication de briquets, étaient placée en liquidation judiciaire. Mais la présence radioactive révélée sur place par les analyses avait nécessité une vaste opération de dépollution et de sécurisation déployée jusqu'en 2014. Aujourd'hui, c'est un projet bien plus vertueux que s'apprête à accueillir la commune et dont la première édile, Denise Guérin, se réjouit. « Les énergies renouvelables ont une image très positive, d'autant qu'elles permettent, dans ce cas, de valoriser une friche industrielle occupée par les herbes folles et les bâtiments désaffectés. C'est une excellente opportunité. Les élus locaux n'ont d'ailleurs émis aucune opposition à ce dossier. » A l'horizon 2021, un parc photovoltaïque d'une puissance de

La centrale d'Urbasolar entrera en service à l'horizon 2021 sur la friche industrielle du Bois au roi, à Pargny‐sur‐Saulx. © Urbasolar

26 MWc s'installera donc sur 28 hectares du site communes n'apportent pas leur pierre financière dit du « Bois du roi », en lieu et place de l'anà l'édifice. Elles percevront toutefois une partie cienne usine de tuiles en terre cuite d'Edilians (ex- des bénéfices liés à la vente de l'énergie produite. Imerys Toiture) et des De son côté, Urbasolar carrières d'argile qui Des mares pour favoriser préfère taire le montant de l'investissement nél'alimentaient. « Edila biodiversité cessaire à l'opération, lians loue la friche exrappelant qu'elle a obGilardoni à la société Urbasolar. Les démolitions se terminent. » La tenu le feu vert de la Commission de régulation construction débutera à l'automne, pour une de l'énergie (CRE) l'été dernier. Plusieurs étapes durée de huit à dix mois. Et si elles ont facilité ce marqueront ce chantier avant l'implantation des projet privé, notamment en modifiant le plan panneaux photovoltaïques et le raccordement local d'urbanisme, la mairie et la communauté de électrique de l'installation : la fauche de la végé-

tation existante, la création de pistes d'exploitation et la fixation des structures métalliques au sol. Parallèlement, avec l'aide d'experts écologues, un réseau de sept mares sera aménagé de part et d'autre de la centrale pour recréer des habitats naturels à destination de la flore, des insectes et autres mollusques, et pour favoriser la reproduction des amphibiens. En espérant que leur cohabitation avec une telle structure se passe pour le mieux.

Sonia Legendre

Bien-être animal

Ils s’opposent aux animaux dans les cirques Les militants contre la présence d'animaux dans les cirques ont manifesté près du Cirque de Rome, à Châlons. Cette entreprise familiale évoque le respect de la loi et l'attention qu'elle porte aux bêtes. Deux visions diamétralement opposées.

eux mondes que tout semble opposer se sont réunis samedi dernier à Châlons. Pancartes et tracts à l'appui, près de cinquante militants ont protesté contre la présence d'animaux captifs dans les cirques, dénonçant leurs conditions de dressage et leur exploitation à des fins de divertissement. Dans le même temps, les haut-parleurs et la fourgonnette publicitaire du Cirque de Rome clamaient les joies d'une institution familiale fondée en 1857. « Tigre du Bengale, lionne blanche, etc. Retrouvez toute une collection d'animaux savants sur la piste ! », pouvait-on entendre parmi les messages diffusés en boucle par les circassiens. Ne soyez pas dupes face aux campagnes mensongères : nos animaux sont heureux et en bonne santé. » Des propos aberrants pour l'association Paris Animaux Zoopolis, qui exige le vote d'une loi interdisant la détention de fauves, de primates et autres camélidés dans tous les cirques de France. « C'est une question de volonté politique, dixit Pierre, relais local du collectif. 28 pays ont déjà instauré cette loi.

Près de cinquante militants ont dénoncé la captivité des animaux dans les cirques, samedi dernier à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Et d'après le dernier sondage de la Fondation mentaux et sociaux » des animaux sauvages. 30 millions d'amis, 72 % des Français deman« En 2020, on exhibe encore des animaux en capdent aussi cette interdiction. Inutile d'aller en tivité. C'est complètement archaïque ! Sans parcoulisses pour constater la ler du message qu'on envoie aux jeunes générasouffrance de ces animaux Nuits et repas dans enfermés à vie. On se base tions. » les cages de transport S'il entend les arguments sur la science pour l'affirde l'association, Gaël Cofmer. » En 2015, la Fédération des vétérinaires européens déclarait fineau, membre du Cirque de Rome et responsable de sa communication, le concède : cette « l'impossibilité absolue » pour les cirques itinérants de répondre aux besoins « physiologiques, intervention près du chapiteau, aussi pacifique

soit-elle, dérange. « Nous respectons la réglementation. Nous avons fait l'objet de trois contrôles inopinés l'an passé qui n'ont rien révélé d'anormal. Nous avons également reçu la visite du président du Conseil national de l'ordre des vétérinaires. » Le président mentionné évoque, dans un courrier adressé à l'établissement, « la relation de confiance entre les dresseurs et les grands félins » et la nécessité d'évaluer leur bienêtre « sur des bases scientifiques, en élaborant des outils de mesure avec les circassiens, les éthologues et les vétérinaires. » Lors de cette visite officielle, les animaux pouvaient profiter d'une zone de détente de 140 m2. Seul bémol, ce dispositif n'a pas pu être installé à Châlons, faute de place. Durant ce séjour de deux semaines, les fauves ont donc dormi et mangé dans leurs cages de transport. « Ils peuvent accéder à la piste en journée, sous le chapiteau. Ils sont tous nés ici. On connaît leurs caractères, leurs ententes, on veille à ce qu'ils se nourrissent bien et à ce qu'ils restent dans l'interaction. Rien à voir avec les maltraitances qu'on déplore dans les pays de l'Est ! Nous n'utilisons pas la violence pour les dresser, mais la complicité et les récompenses. » Quant à l'avenir, le circassien est mitigé. « Où iraient les animaux si nous devions nous en séparer ? Les zoos n'en veulent pas et il n'y a pas assez de place dans les parcs animaliers ou les refuges. » Une autre problématique à prendre en compte, absolument.

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PROCHE PLACE DES DROITS HOMME - Au dernier étage d’une résidence avec ascenseur, appartement de type 2 de 51 m² offrant une cuisine meublée et-séjour sur balcon, 1 chambre, dressing, SDB et WC séparé. Cave et balcon de 14m² avec vue dégagée. Chauffage collectif inclus dans les charges. Classe énergie : E Loyer 490€ - Charges 160 € - Honoraires charge locataire : 850 €

IDEAL PROFESSION LIBERALE - Secteur Jamin, local de 35 m² très bien situé proche commerces et écoles se composant de 2 pièces de 12 m² chacune, une cuisine et un WC. Chauffage collectif. Classe énergie : C Loyer 520€ - Charges 48€ - Honoraires charge locataire : 780 €

SECTEUR GAMBETTA - Proche tous commerces, appartement avec cour privative couverte de type 2 de 60 m² avec le cachet de l’ancien offrant un séjour, une chambre, une cuisine semi-équipée et une salle d’eau avec WC. Classe énergétique : vierge Loyer 500€ - Charges 40 € - Honoraires charge locataire : 649 €

HYPER CENTRE - Superbe appartement au dernier étage avec ascenseur de type 5 offrant 3 chambres et un bureau, salon-séjour double, cuisine meublée et équipée récente, salle d’eau, salle de bains et 2 WC séparés. Classe énergétique : E Loyer 1100€ - Charges 90 € - Honoraires charge locataire : 200 €

Honoraires négociation : 5% H.T jusqu’à 100.000,00€ - 4,5% H.T entre 100.000,00€ et 200.000,00€ - 4% H.T entre 200.000,00€ et 300.000,00€ - 3% H.T au dessus de 300.000,00€. Les tranches sont cumulatives.

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VIGNOBLE - Ensemble composé d'une maison d'habitation d'une surface habitable de 235m² comprenant au RDC : Entrée, salon, cuisine, séjour, SDB/WC. A l'étage : 5 chambres, 3 SDB et dépendances d'environ 500 m².Jardin en surplomb. Stationnements - A RENOVER - Classe Energie : En cours. Honoraire charge vendeur. Prix : 262 000 €

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Sport

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Football L1 (27e j.) : Monaco (5e) - Reims (8e)

Le Stade de Reims au révélateur Pour sa deuxième saison consécutive dans l'élite, le Stade de Reims s'impose comme une valeur sure de la Ligue 1. Peut-il aller chercher plus haut qu'un top 10 ? Premiers éléments de réponse samedi soir, à Monaco.

e Stade de Reims peut-il viser plus haut ? Alors que se profile le dernier quart du championnat, la question va revenir avec insistance. Aujourd’hui 8e avec 37 points, le club champenois est en léger retard sur les temps de passage de l’an dernier (6e avec 41 points après 26 journées), mais il reste à portée de fusil de cette 5e place, occupée par Monaco et ses 39 points. Une position que lorgnent les nombreuses équipes de cette première moitié du championnat, telles Strasbourg (6e, 38 points), Lyon (7e, 37 points) ou Montpellier (9e, 37 points). « Dans ce top 10, aucune équipe n’a si peu de moyens que nous, il faut donc poser les choses de façon lucides tout en restant ambitieux », relativise David Guion, qui se satisfait, pour le moment, du parcours de son équipe. « En 26 journées, on a pratiquement toujours été dans la première moitié du classement, ce qui est remarquable. Pour vraiment savoir ce qu’on peut écrire sur cette fin de saison, il faudra attendre la trêve internationale (à la fin du mois de mars). » David Guion a bien étudié son calendrier

Le jeune Marshall Munetsi symbolise les progrès individuels et collectifs des Rémois. © l'Hebdo du Vendredi

car son équipe a en effet plusieurs matches déliReims. « Monaco retrouve une identité de jeu cats à gérer avant cette dernière ligne droite (à grâce à des joueurs remarquables et un coach Monaco, à Lyon et Brest et (Robert Moreno) qui commence à poser son emNantes à domicile). « On a une équipe preinte. Elle retrouve sa La première rencontre qui très jeune » place dans l’élite », estime nous intéresse opposera les David Guion qui pourra Rémois à un adversaire qui a retrouvé des couleurs après un début de saison s’appuyer sur les progrès réalisés par son équipe, très poussif. Et qui, avec son budget de 220 M€, ces dernières semaines. Capables de battre ne joue pas dans la même cour que le Stade de Rennes avec la maîtrise et de revenir dans les der-

Basket-ball Jeep Elite (24e j.) : Châlons-Reims (14e) - Limoges (8e)

Le CCRB doit dominer Limoges

4 Châlons-Reims - Limoges, vendredi 28 février, à 20 h, palais des sports Pierre de Coubertin, Châlons.

J.D

Simon Ksiazenicki 4 Monaco - Reims, samedi 29 février, à 20 h, stade Auguste-Delaune et sur beIN Sports.

EN BREF Basket-ball Coupe de France : Châlons-Reims défiera Dijon

près trois semaines de repos forcé, en raison de la tenue de la Leaders Cup et de matches de qualification pour l'Euro 2021 de l'équipe de France, le Champagne Châlons-Reims Basket retrouve ce week-end le chemin de la compétition officielle. Pour le compte de la 24e journée de championnat de Jeep Elite, le CCRB (14e) accueille en effet le Cercle SaintAu match aller, joué en octobre dernier, Limoges s'est impo‐ Pierre de Limoges (8e), ce sée face au CCRB dans son antre sur le score de 92‐79. samedi 29 février, à Châlons. Si © l'Hebdo du Vendredi le CSP a perdu de sa superbe ces deux dernières années, il demeure un adversaire de tout premier plan pour l'équipe marnaise et ses supporters. Entraînée par Medhy Mary depuis l'éviction du coach espagnol Alfred Julbe, en décembre dernier, Limoges se bat actuellement pour une place en play-offs. Depuis le début de l'année, son bilan est positif avec quatre victoires et deux défaites. Renforcé fin janvier par l'arrivée de Demarcus Nelson, le CSP reste une formation à deux visages, solide à domicile (9 succès et 3 défaites), mais fragile à l'extérieur (2 succès et 9 défaites). Le CCRB présente un profil inverse, avec cinq de ses huit victoires en championnat obtenues loin de la Marne. Depuis leur succès à Pau, fin janvier, les hommes de Cédric Heitz restent sur une série de trois défaites de rang, certes face à des cadors : ASVEL (66-68), Nanterre (104-84) et Monaco (88-74). Limoges n'appartenant pas à cette catégorie, Châlons-Reims se doit donc de l'emporter, d'autant plus qu'en bas de classement, l'étau se resserre. Alors que les trois dernières places seront synonymes de descente en Pro B à la fin de la saison, Black Schilb et ses coéquipiers comptent quatre succès de mieux que le dernier, Le Portel (18e), mais seulement deux sur Gravelines (17e) et un seul sur leurs premiers poursuivants, Boulazac (15e) et Roanne (16e).

niers instants à Saint-Étienne, les Rémois semblent en effet, eux aussi, en pleine progression. Un motif de satisfaction pour David Guion, mais également une limite. « On a une équipe très jeune. Quand Björn (Engels) et Pablo (Chavarria) sont partis l’an dernier, ils ont été remplacés par des gamins, Axel (Disasi) et Boulaye (Dia). À Geoffroy-Guichard, dimanche dernier, la plupart des joueurs n’avaient jamais mis les pieds là-bas. Pour autant, on est content de faire progresser ces jeunes, comme Moreto (Cassama) ou Marshall (Munetsi). » Si le premier sera suspendu à Monaco, le second sera opérationnel et pourrait bien enchaîner une quatrième titularisation consécutive. L’international zimbabwéen, qui a découvert la neige, jeudi matin, commence à se faire sa place dans l’effectif marnais, malgré ses 23 ans et son inexpérience du foot européen. « Ça a été dur au début, notamment dans l’intensité, mais l’équipe m’a bien aidé, explique le milieu de terrain. J’ai amélioré mon jeu mais je sais que je peux faire encore bien mieux, notamment dans les dernières passes et devant le but. Ce n’est qu’une question de temps avant que je ne marque pour la première fois », promet le sympathique Rémois, dans un grand sourire. Deuxième moins bonne attaque du championnat, le Stade de Reims ne s’en plaindrait pas…

Toujours en lice en Coupe de France, le CCRB affrontera Dijon, leader du championnat de Jeep Elite et vainqueur de la Leaders Cup, le samedi 21 mars, sur le parquet de Trélazé, près d'Angers dans le Maine-et-Loire. Les autres quarts de finale à l'affiche de ce top 8 de la Coupe de France : Nantes (Pro B) - BoulogneLevallois, Monaco - Boulazac et Limoges - Strasbourg. Les demi-finales sont programmées au même endroit dès le lendemain, tandis que la finale est prévue le 25 avril à l'AccorHotels Arena à Paris.

Basket-ball LF2 : les Rémoises en déplacement à Calais Co-leaders du championnat de LF2, avec leurs homologues d'Aulnoye et Angers, les joueuses du Reims Basket Féminin jouent ce samedi 29 février à Calais, dans le cadre de la 16e journée. Restant sur deux succès, dont le dernier à domicile face à Saint-Paul-Rezé (8348), les protégées de Julien Pincemin partiront largement favorites dans le Pas-de-Calais contre une formation qui occupe la 10e place du classement.

Sport de combat : 3e édition de l'Arène des Sacres L’association française du lupus et le Lion

fight gym organisent la 3e édition de l’Arène des Sacres, samedi 29 février, à partir de 18 h au complexe René-Tys à Reims. Lors de ce gala, 10 combattants sont attendus sur le ring, des amateurs et des professionnels de niveau national et international, hommes et femmes, et issus de quatre disciplines : le combat pieds-poings, le pancrace, la boxe et MMA. A noter que tous les bénéfices de cette soirée seront reversés en faveur de la lutte contre la maladie du lupus. Tarifs : 15/20€. Infos : page Facebook Arène des Sacres.

Water-polo Elite : le Stade de Reims Natation sous pression Au sein d'un championnat qui ne laisse que des miettes aux clubs les moins dotés, le Stade de Reims reste sur une série de six défaites de rang, dont la dernière, plus qu'honorable, face au 3e du classement, Tourcoing-Lille (12-14). Cette spirale négative, en termes de résultats, les poloïstes rémois ont l'occasion de la stopper ce samedi 29 février. Pour le compte de la 14e journée, le Stade de Reims Natation (8e sur 10) a en effet rendez-vous dans le bassin de Douai, équipe avec laquelle il partage le même bilan et donc le même classement, mais qui reste sur un succès précieux à la maison acquis aux dépens du 7e, Nice (12-11).

Sorties

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Concert - Rethel

« Il faut en finir avec les filtres et les avatars ! » Pour cet album, le groupe propose une autre formation. Comment se passe cette nouvelle dynamique ? Enzo et Nelson sont des supers musiciens et des supers potes aussi. J’ai bossé avec eux sur mon projet solo, et ils connaissaient déjà bien Yan aussi. Avec eux, on a franchi de nouvelles étapes de travail, tant d’un point de vue musical que du côté de l’énergie ou de la maturité…

Plus de cinq ans après « Little Armageddon », le groupe français Skip the Use est revenu, cet automne, avec un nouvel album, « Past and Future », et est immédiatement parti en tournée. Il est attendu de pied ferme le 14 mars du côté de l'Atmosphère, à Rethel.

urieusement énergique, le groupe, composé de Mat Bastard, Yan Stefani, membres fondateurs originels, ainsi que d’Enzo Garbert et Nelson Martins, ne laisse rien sentir de sa nouvelle formation. La seule turbulence, c’est celle de leur live, où les enfants terribles de la scène contemporaine française, rock et désinhibée, s’autorisent tout pour une communion parfaite avec leur public, sans courbette ni censure… Ils sont attendus le 14 mars, à l’Atmosphère de Rethel. Soyez prêts…

L’album s’intitule « Past and future »… Est-ce une façon de situer Skip the Use dans le présent ? Mat Bastard : On a voulu s’amuser et créer des passerelles temporelles. Du funk 70s au rock 90s, en passant par l’électro, la pop… Nous sommes un groupe contemporain, capable de faire des liens entre les époques, et c’est ce qui nous a intéressés sur cet album.

La tournée de Skip the Use passe le 14 mars par l'Atmosphère de Rethel. © DR

Avec cette conscience de s’inscrire dans le temps, avez-vous remarqué que les publics ont changé depuis votre formation, en 2008 ? C’est sûr qu’aujourd’hui, on est face à une nouvelle génération, et c’est cool. Nous ne sommes ni dans la nostalgie, ni dans l’anticipation. La scène rock est face à une scène plus hip hop urbain, c’est clair. Mais la seule tendance, de nos jours, c’est réussir à parler à cette génération. Les interfaces ont changé, les façons de parler au public aussi… Justement, comment utilisez-vous vos textes pour échanger avec ceux

qui vous écoutent ? Nous écrivons pour faire part d’une prise de position, d’un renfort d’opinion. Aujourd’hui, on vit dans l’époque de l’instantanéité… C’est le temps du « no future », et pourtant ! Quand j’étais gamin, on me parlait de 2050 et des voitures qui volent. Aujourd’hui, c’est de plus en plus compliqué d’imaginer ce qui nous attend et pour cause : il faut changer les choses pour envisager le futur. Il faut se poser les bonnes questions aussi… On veut vraiment pousser les gens à être acteurs de la vie qu’ils mènent, dans se réfugier derrière des faux-semblants. Il faut en finir avec les filtres et les avatars !

D’ailleurs, en parlant d’énergie, il semblerait que cet album soit taillé pour être joué en live… Vous avez déjà vu des musiciens qui ne veulent pas jouer en live ? La rencontre avec le public, c’est obligatoire. Les albums ont forcément une autre vie sur scène. Je parlais tout à l’heure d’instantanéité et c’est ça, le concert. C’est un échange immédiat avec ceux qui font vivre notre musique. Skip the Use, sur scène, pour cette tournée, ça promet quoi ? Ça promet du Skip the Use ! De l’énergie à 300 à l’heure. Et aussi des images, des nouvelles productions. On a ajouté des choses au show… Mais c’est vrai que, pour reprendre la question précédente, dans cet album, les morceaux ont été achalandés pour donner un live hyper incisif.

Propos recueillis par Agathe Cèbe 4 Skip the Use, samedi 14 mars, à 20 h 30 à l’Atmosphère, Rethel. Tarif : 29 €.

Agenda SPECTACLES MERCREDI 4 MARS « LE PETIT BAIN » - MJC D’AŸ

Un spectacle pour enfants construit autour de la mousse de bain, un terrain de jeu pour l’imaginaire et une matière fascinante permettant de créer des espaces de jeu éphémères, fragiles et transformables ou de grandes marionnettes. À partir de 2 ans. À 18 h, MJC d’Aÿ, 5, rue de la Liberté. Durée : 30’. Tarifs : 5 et 8 €. SAMEDI 7 MARS DANSE : « GARÇONNES » - MJC D’AŸ

Un spectacle de danse inspiré du féminisme et des Années folles de l’entre deux-guerres. À 19 h, salle des fêtes, Mutigny. Durée : 40’. Tarif : 5 €. Infos : mjc-ay.com THÉÂTRE : « HIC ET NUNC » - LE SALMANAZAR

Cette création contemporaine raconte, en mots et en musique, le voyage initiatique d’un Candide d’aujourd’hui, jeune apatride en exil, confronté aux codes et tourments de notre monde contemporain.

CONCERTS MARDI 3 MARS « RAYON VERT » - LE SALMANAZAR

Le flutiste Joce Mienniel, en résidence artistique au Salmanazar, a créé une balade poétique jazzy pour sa flute et une quinzaine de musiciens. « Rayon vert » est une invitation à la contemplation, un torrent d’émotions.

SAMEDI 14 MARS HARMONIE DES TONNELIERS - ÉPERNAY

À 15 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay. Payant.

L’Harmonie des Tonneliers d’Épernay organise un concert composé d’un medley de musiques de film, de musiques traditionnelles de différents pays ainsi que des œuvres de compositeurs modernes. À 19 h, au Palais des fêtes, parc Roger-Menu, Épernay. Entrée libre. LOISIRS VENDREDI 28 FÉVRIER LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY

JEUDI 12 MARS THÉÂTRE : « BELLS AND SPELLS » LE SALMANAZAR

SAMEDI 29 FÉVRIER BRICOLAGE AU REPAIR CAFÉ - ÉPERNAY

DIMANCHE 15 MARS « L’IDOLE DES JEUNES » - LE MILLESIUM

Un spectacle hommage à Johnny Hallyday, show indépendant porté par une trentaine de musiciens, danseurs et chanteurs.

ANNULÉ

À 17 h 30, Le Millesium, Épernay.

DIMANCHE 1ER MARS RUGBY : ÉPERNAY - CAEN

Le Rugby Épernay Champagne reçoit le Stade caennais rugby club dans le cadre de la 17e journée du championnat de Fédérale 3.

À 14 h 15, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 45’. Tarifs : 9 à 25,50 €.

À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h 10. Tarifs : 9 à 28,50 €.

De 10 h à 18 h, salle des fêtes, 256, rue du Colonel-Fabien, Dizy. Entrée libre. Infos : 06 77 97 85 39 et veronesechats.canalblog.com.

À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h 20. Tarifs : 9 à 25,50 €.

Un rendez-vous gourmand qui propose d’associer un brasseur, un producteur de champagne et un producteur de jus de fruits à un commerçant de bouche du marché. Dégustations payantes.

Victoria Thierrée-Chaplin, troisième fille de Charlot, fera son retour à Épernay avec un spectacle poétique en apesanteur qu’elle a mis en scène pour sa fille, Aurélia.

pour but de stériliser les chats errants.

De 18 h à 20 h, halle Saint-Thibault, Épernay. Infos : 03 26 53 54 68.

Venez réparer vos objets, petit électro ménager (four à micro-ondes, fer à repasser, transistor), jouets, petit mobilier en bois, bicyclette ou ordinateur avec les bénévoles de l’association. Un seul objet par personne. De 9 h à 12 h 30, salle polyvalente de Belle Noue, rue de la Guadeloupe, Épernay. Infos : 07 83 06 51 05 et repaircafe51@gmail.com. DIMANCHE 1ER MARS MARCHÉ ARTISANAL ET DU TERROIR - DIZY

Véronèse organise son « Véron’art et terroirs », un marché artisanal de créateurs du cru. Cette association de Dizy a

BOURSES BD ET DISQUES - ÉPERNAY

L’association BD Bulles organise une bourse de bandes dessinées et de disques de collection avec la présence d’une trentaine d’exposants. De 9 h à 18 h, palais des fêtes, parc Roger-Menu, Épernay. Entrée libre. Infos : bd-bulles.com. CINÉMA DIMANCHE 1ER MARS AVANT-PREMIÈRE : « EN AVANT » LE PALACE

SAMEDI 7 MARS LE SPORT DONNE DES ELLES - ÉPERNAY

À l’occasion de la journée de la femme, l’ASPTT organise la 7e édition du Sport donne des elles, une grande journée sportive où les femmes seront à l’honneur. De nombreuses activités physiques et sportives seront proposées gratuitement. De 9 h à 18 h, place Hugues-Plomb, Épernay. Infos : 03 26 32 38 34 et epernay.asppt.com. CARNAVAL - DIZY

L’Amicale des parents d’élèves de Dizy organise le carnaval. Vente de crêpes, bonbons, boissons et confettis sur place. À 15 h, Maison des associations, 261, rue du Vieux Château, Dizy. Infos : 07 67 60 39 96. ROLLER HOCKEY : ÉPERNAY - PARIS XIII

Les Bombardiers d’Épernay reçoivent les Corsaires de Paris XIII dans le cadre de la 14e journée de Ligue Élite. À 20 h, gymnase Maigret, 8, rue de Verdun, Épernay. Payant. DIMANCHE 8 MARS MONDIAL DE LA CAPSULE - LE MESNIL-SUROGER

Le mondial de la capsule réunit, tous les deux ans, au Mesnil-sur-Oger, des milliers de passionnés et des collectionneurs autour d’une centaine d’exposants. De 8 h à 18 h, UPR Champagne, 19, rue Charpentier Laurain, Le Mesnil-sur-Oger. Tarif : 3 €. Infos : 06 86 51 45 76.

Dans la banlieue d’un univers imaginaire, deux frères elfes se lancent dans une quête extraordinaire pour découvrir s’il reste encore un peu de magie dans le monde. À 15 h, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte, Épernay. Durée : 1 h 52. Tarifs : 5 à 9,50 €. Infos : le-palace.fr. DIMANCHE 8 MARS AVANT-PREMIÈRE : « BE NATURAL » LE PALACE

Première femme réalisatrice, productrice et directrice de studio de l’histoire du cinéma (1910), Alice Guy est le sujet d’un documentaire visant à faire (re)connaître la cinéaste et son œuvre. La journaliste Véronique Le Bris animera un débat à l’issue de la projection. À 19 h, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte. Durée : 1 h 42. Entrée libre. Infos : le-palace.fr.

Sorties

Du 28 février au 5 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Concert - Le Salmanazar

Tournoi

Des chiffres et des lettres par milliers

Joce Mienniel se jette à l'eau

Flûtiste jazz, Joce Mienniel est également compositeur et arrangeur. Une large palette à découvrir au théâtre Gabrielle‐Dorziat. © Maria Mosconi

En résidence au Salmanazar depuis deux saisons, le compositeur et flutiste livre, mardi soir, une création musicale autour de la mer et des océans qu'il peaufine depuis son arrivée à Épernay.

epuis maintenant un an et demi, le compositeur et flûtiste Joce Mienniel dispose de l’un des plus beaux cadres de travail : le théâtre Gabrielle-Dorziat d’Épernay. Pour sa deuxième saison de résidence artistique avec Le Salmanazar, ce Nantais de naissance a appris à travailler avec cet outil idéal. « Le plateau est très grand et l’acoustique est parfaite, notamment pour les musiques instrumentales, car les notes ne sont pas absorbées par le décor », s’enthousiasme-t-il. L’an passé, pour sa première année de collaboration avec Le Salmanazar, le flûtiste avait livré trois créations originales et appréciées, avec « Babel », un concert de musique du monde, « Dans la forêt », un spectacle de jazz et d'arts visuels et « La Grande table », un dîner musical. Autant dire que Joce Mienniel est un polymathe de la musique. Ancien membre de l’orchestre national de jazz, il est également compositeur, mais aussi orchestrateur et arrangeur pour la télévision et le cinéma. Les instruments n’ont donc plus de secrets pour lui. Cette année, le musicien a déjà livré « Un Jour de blues à Bamako », un concert hommage à Ali Farka Touré, totem de la musique africaine et du blues, mais également des rencontres dans les mé-

diathèques, à la librairie l’Apostrophe et dans des collèges. « C’est aussi ça le sens d’une résidence artistique, proposer des actions pédagogiques, culturelles et sociales à la population locale », explique-t-il. Son deuxième spectacle de la saison, qu’il peaufine depuis son arrivée dans la capitale du champagne, a été baptisé « Rayon vert ». Ce concert sera « une transposition musicale autour du thème de la mer et de l’océan, en trois mouvements et quinze tableaux », décrit-il. Sur scène, quinze musiciens représenteront les trois familles d’instruments traditionnelles, avec quelques curiosités à découvrir, comme une lutherie contemporaine, une cloche à vache accordée ou encore un orgue de cristal. Tous s’évertueront à traduire, en musique, l’émotion qui bouillonne en Joce Mienniel. « La musique et la lumière constitueront la trame narrative d'un paysage marin fait de vagues, de reflets, de remous et de ressac. Ce sera très poétique et contemplatif, raconte le musicien qui n’a pas choisi le titre de « Rayon vert », ce phénomène rare qui peut être observé au lever ou au coucher du Soleil, par hasard. On jouera aussi sur l’attente et le suspense que l’on peut ressentir en attendant ce fameux rayon vert. » Un concert haut en couleur en perspective.

Simon Ksiazenicki 4 « Rayon vert », mardi 3 mars, à 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place MendèsFrance, Épernay. Durée : 1 h 20. Tarifs : 9 à 25,50 €.

EN BREF

Histoire de mousse à la MJC d'Aÿ La MJC d’Aÿ proposera, mercredi 4 mars, à 18 h, un spectacle original pour tout public, à partir de 2 ans, intitulé « Le Petit bain ». Dans cette création du Théâtre de Romette, compagnie de Clermont-Ferrand, une divagation, une rêverie autour d’une matière esthétique et ludique, la mousse de bain. Sur scène, les interprètes l’imaginent comme un corps en mouvement, une grande marionnette transformable, à la fois personnage et paysage. De quoi impressionner les plus petits et permettre aux plus grands de se laisser aller à la rêverie. Durée : 30'. Tarifs : 5 et 8 €. Infos : mjc-ay.com.

es amoureux de bons mots et de calculs mentaux ont rendez-vous ce dimanche 1er mars, au Palais des fêtes, où le club Des Chiffres et des lettres d’Épernay organise son 30e tournoi annuel. Plus de 60 participants vont en découdre pour ce rendezvous inspiré de la célèbre émission de télévision, diffusée depuis 1972 sur France 3. Pour commencer, afin de classer les participants par niveau, une duplicate sera organisée, soit 30 coups, alternant une L'émission Des Chiffres et des lettres est partie de chiffres et deux parties diffusée depuis 1972 sur France 3. de lettres. À l’issue de cette première sélection, les joueurs seront regroupés par seize, selon leur niveau, pour des matches en 20 coups. Début du tournoi à 9 h 45, finale prévue vers 17 h. En 33 ans d'existence, le club Des Chiffres et des lettres d’Épernay a connu bien des compétitions, aux quatre coins de la France et de la Belgique, mais aussi dans la capitale du champagne. « Nos premiers tournois étaient organisés dans les caves du champagne de Castellane, se souvient Roselyne Lorniquet, la présidente du club. On jouait autour des tonneaux et les tirages se faisaient avec des plaques collées sur un chevalet. C’était très sympathique ! Mais aujourd’hui, avec l’informatique et la vidéoprojection, c’est tout de même plus facile. » Le club sparnacien, qui compte une dizaine de membres, se réunit trois fois par semaine, les mercredis, vendredis et samedis, à l’espace Paul-Bert, afin de faire vivre ce jeu qui célèbrera, dans deux ans, son demi-siècle d’existence. Mais que faut-il pour faire un bon joueur Des Chiffres et des lettres ? « Avoir envie de se triturer les neurones, maîtriser ses tables de multiplication et défendre la langue française, à laquelle on est très attaché », répond Mme Lorniquet. Avis aux amateurs !

4 Tournoi Des Chiffres et des lettres, dimanche 1er mars, à partir de 8 h 30,

S.K

Palais des fêtes, parc Roger-Menu, Épernay. Tarif : 12 €. Infos : clubdcdl.over-blog.com.

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 28 février au 3 mars 10 JOURS SANS MAMAN ven 14:00, 20:30 sam 14:00, 18:15, 20:30, 22:30 dim 10:30, 16:15, 20:30

lun 20:45 mar 20:45 ADAM ven 19:00 (VO) sam 19:00 (VO) dim 18:45 (VO) lun 18:00 (VO) mar 20:30 (VO) BIRDS OF PREY ET LA FANTABULEUSE HISTOIRE DE HARLEY QUINN sam 22:30 dim 20:45 DARK WATERS ven 16:00, 18:30, 21:00 sam 16:30, 19:00, 22:00 dim 13:45, 18:15, 20:45 (VO) lun

14:30, 18:00, 20:45 (VO) mar 14:30, 18:00, 20:45 DUCOBU 3 ven 14:00, 16:15, 21:00 sam 14:00, 20:30, 22:30 dim 10:30, 14:00 lun 14:30, 18:00 EN AVANT dim 16:00 INVISIBLE MAN ven 16:00, 18:30, 21:00 sam 16:15, 19:30, 22:15 dim 16:00, 18:30, 21:00 lun 14:30,

18:00, 20:45 mar 14:30, 18:00, 20:45 L'APPEL DE LA FORÊT ven 14:00, 18:15 sam 14:00, 18:15 dim 10:30, 21:00 lun 14:30, 20:30 mar

18:00, 20:30 LA FILLE AU BRACELET ven 14:00, 16:15 sam 14:00, 16:15 dim 10:30, 14:00, 16:00 LE CAS RICHARD JEWELL ven 14:00, 16:30, 18:15 (VO), 20:30 sam 14:00, 22:00 (VO) dim 10:30,

13:45, 18:30, 20:45 (VO) lun 14:30, 18:00, 20:30 mar 14:30, 18:00, 20:30 LE PRINCE OUBLIÉ ven 16:00 sam 14:00, 16:00, 20:30 dim 10:30, 13:45 mar 14:30 LE VOYAGE DU DR DOLITTLE ven 16:00, 18:15 sam 16:00 dim 13:45, 18:15 LETTRE À FRANCO ven 21:00 (VO) sam 16:30 (VO) dim 16:30 (VO) lun 20:30 (VO) mar 18:00 (VO) SONIC, LE FILM ven 14:00 sam 14:00, 16:15, 18:30 dim 10:30, 14:00, 16:15, 18:30 lun 14:30, 18:00

mar 18:00 THE BOY : LA MALÉDICTION DE BRAHMS ven 14:00, 18:30, 20:45 sam 18:30, 20:30, 22:30 dim

16:30, 18:15, 20:15 lun 14:30, 18:00, 20:30 mar 14:30, 18:00, 20:30

Sorties

Du 28 février au 5 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Chiner

Brocante - Parc des expositions

Ce week-end, les Europuces déballent tout !

SAMEDI 29 FÉVRIER BÉTHENY - VIDE-GRENIERS

10h-18h - Salle Thierry Meng, 26, route de Reims REIMS - EUROPUCES

9h-17h - Entrée : 6 € (gratuit pour les moins de 14 ans) - Parc des expositions DIMANCHE 1ER MARS

Les amateurs de brocante et d'antiquités ont rendez-vous samedi et dimanche au Parc des expositions de Reims à l'occasion des incontournables Europuces, 32e du nom.

AVIZE - VIDE-DRESSING

9h-17h - Château Desbordes, 5 b, Rempart du Midi BÉTHENY - VIDE-GRENIERS

10h-18h - Salle Thierry Meng, 26, route de Reims EPERNAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 7h - Esplanade Charles de Gaulle REIMS - EUROPUCES

ntemporelles, les Europuces, événement organisé par la société Artcom, sont de retour ce week-end. Depuis 1989, des dizaines de professionnels venus de toute la France, mais aussi des marchands étrangers, s'y retrouvent une fois l'an pour y présenter leurs derniers trésors. Lors de cette 32e édition, ce sont 130 exposants qui ont répondu présent. Réunis dans le hall 3 du Parc des expositions de Reims, ils déploieront leurs trésors dès samedi, à partir de 9 h. « Leur inventaire est très large et il y en a pour toutes les bourses, indique Pascal Valleise, gérant d'ArtCom. Cela va des antiquités traditionnelles aux objets design et tendances. » Comme les dernières années, le mobilier industriel et autres pièces vintages figurent ainsi toujours en bonne place sur les stands des exposants. « Les professionnels s'adaptent aux modes et aux demandes des consommateurs. Nous avons par exemple cette année un exposant qui propose des anciennes radios TSF qu'il a adapté aux technologies

9h-17h - Entrée : 5 € (gratuit pour les moins de 14 ans) - Parc des expositions VENDREDI 6 MARS FISMES - BOURSE AUX VÊTEMENTS & MATÉRIEL DE PUÉRICULTURE

Ven 18h-20h - Salle des fêtes SAMEDI 7 MARS

d'aujourd'hui. » Un travail alliant restauration et nouvelle technologie en phase avec l'évolution du métier d'antiquaire ou de brocanteur. « La sauvegarde du patrimoine et du savoirfaire a toujours fait partie du cœur du métier, mais depuis quelques années, la réutilisation d'objet prend un nouveau sens. » Si le phénomène n'est pas nouveau, le relooking et le détournement de meubles et d'éléments anciens s'amplifient. Mais que les amateurs de pièces plus classiques se rassurent, les Europuces font encore la part belle aux antiquités avec toujours quelques stands sortant de l'ordinaire. Un des exposants doit ainsi présenter tout un lot de che-

minées anciennes ! Un exemple parmi d'autres qui rend ce rendez-vous rémois particulièrement précieux aux yeux des curieux, mais aussi des acheteurs professionnels. Venus de toute la France, et même parfois de pays forts lointains, ces derniers se déplacent en nombre, motivés par l'espoir de dénicher des perles rares.

Julien Debant 4 Les Europuces, samedi 29 février et dimanche 1er mars, de 9 h à 18 h, au Parc des expositions de Reims. Entrée : 6 € (gratuit pour les moins de 14 ans).

FISMES - BOURSE AUX VÊTEMENTS & MATÉRIEL DE PUÉRICULTURE

9h-17h - Salle des fêtes MOUSSY - 2E BOURSE AUX CAPSULES

8h-18h - Entrée : 2€ - Salle des fêtes, 10, avenue du Mont Félix DORMANS - VIDE-POUSSETTES DU SECOURS POPULAIRE

9h-17h - Château de Dormans REIMS - 33E SALON DU CHAMPENOIS DU VÉHICULE DE COLLECTION

9h30-19h - Entrée : 14€ - Parc des expositions

Loisirs

L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Cette semaine vous réserve beaucoup d’opportunités de faire valoir vos choix et vos décisions. Soyez à la fois souple et déterminé(e) dans vos actions, notamment sur le plan affectif.

Le développement de vos réseaux, relationnels et sociaux, sera l’un de vos fers de lance. Cela améliorera votre situation. Côté cœur, votre ardeur sera communicative.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Votre signe a facilement tendance à se laisser aller à des débordements et cela risque d’être encore le cas… Quelles que soient les raisons invoquées, n’éludez pas les vraies questions.

Cette semaine sera moins chargée que la précédente, mais pas moins gratifiante. Ce qui signifie que certaines activités arriveront inévitablement à leur terme.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Il est possible que certaines questions financières soient considérées de votre part comme un frein à votre réalisation. Ce n'est pas tout à fait juste, changez votre façon de voir.

Cela devrait bouger pour vous côté professionnel. Grâce à Vénus, vous saurez nouer des alliances prometteuses avec des personnes influentes. Toutefois, ne pêchez pas par excès de confiance.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Les nouveautés se bousculeront dans votre quotidien, ce qui exigera de vous de l'adaptation. N'accordez pas votre confiance à la légère et sans avoir pris de garanties au préalable.

LION du 23.07 au 22.08 La semaine sera dynamique sur le plan relationnel avec un éclairage orienté dans votre direction. Vous serez en situation de pleine visibilité. Vos mérites seront reconnus.

VIERGE du 23.08 au 22.09 En comparaison de la semaine passée, le regain de forme sera net : c’est la reprise, y compris à ce niveau. Vous feriez toutefois bien de ne pas vous livrer à trop d’excès, forcément nuisibles.

Le renouveau est là, qui frappe à votre porte, mais vous devez vous donner une bonne assise. Vous repartez de plus belle, mais ne vous aventurez pas pour autant en territoire inconnu !

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Cela fait déjà un moment que vous vivez à toute allure et ce n’est pas encore près de s’arrêter… Octroyez-vous tout de même des temps de détente, loin du stress.

POISSON du 20.02 au 20.03 Aujourd’hui, le temps jouera en votre faveur, vous parviendrez enfin à lever le voile sur vos incertitudes, ce qui vous permettra de régler certaines affaires en suspens.

Benoît Melvhille

Vendredi

1° 6°

Lundi

Dimanche

Samedi

8° 10°

4° 8°

4° 7°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

La CLCV vous informe Les charges locatives sur les parties communes intérieures Les dépenses restant à la charge du locataire dans les parties communes intérieures de l'immeuble concernent exclusivement celles relatives à l’ eau nécessaire à l'entretien courant des parties communes, l'électricité, la fourniture de produits d'entretien (balais et sacs nécessaires à l'élimination des déchets) et de produits de désinsectisation et désinfection, l'entretien de la minuterie, des tapis, des vide-ordures, la réparation des appareils d'entretien de propreté tels que l'aspirateur, les frais de personnel d'entretien. Cette liste est exhaustive, aucune autre charge relative aux parties communes intérieures ne peut être répercutée sur les locataires (décret n° 87-713 du 26 août 1987). CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

DU 6 AU 9 MARS SALON DES VEHICULES D’OCCASION

SALON DE L’HABITAT

tion préven Forum Bien-être Santé rences et • Confé stands mars redi 6 9h d n •Ve à1 1 e D 0hus plaisir o v s Faite eniors ! S

SALON DES SENIORS

AU CAPITOLE / CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Du 28 février au 5 mars 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m