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La Covid s'invite Ă la rentrĂŠe

ÉVÉNEMENTIEL

Le Millesium prĂŠpare une saison incertaine p. 5

TRAVAUX

Zoom sur les chantiers en cours à Épernay p. 6 POLITIQUE

Le Premier ministre au chevet de Châlons p. 8 CHAMPAGNE

Des dizaines de vendangeurs sur le carreau p. 10 La rentrÊe scolaire des petits Sparnaciens, mardi matin, a ÊtÊ marquÊe par la mise en place d’un nouveau protocole sanitaire.

Les Êlèves semblaient moins perturbÊs que les parents et les enseignants p. 4

Immobilier : les offres des notaires p. 20 et 21

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Humeurs ÉDITO

Pour cent briques...

Le tant attendu plan de relance économique du gouvernement est enfin arrivé. Jeudi dernier, le Premier ministre Jean Castex a présenté les contours d’un projet qui prévoit d’injecter 100 milliards d’euros, sur deux ans, dans l’économie française, afin de relancer à court terme une activité durement touchée par la crise sanitaire, lutter contre le chômage et préparer la France pour les dix prochaines années. Avec la crise sanitaire et économique, on oublie la sacro-sainte réduction de la dette publique, prônée depuis des décennies par beaucoup d’économistes, hommes et femmes politiques. S’il n’y a pas d’argent magique, il y a visiblement désormais de l’argent gratuit, grâce aux taux d’intérêt quasiment nuls, voire négatifs. Tout le monde, ou presque, a oublié le tremblement de terre médiatique de 2012, lorsque deux agences de notation avaient dégradé la notation financière de la France, c’est-à-dire la confiance que peuvent avoir les investisseurs dans la capacité de la France à rembourser ses emprunts. Et c’est plutôt une bonne chose car l’État a les coudées franches pour reprendre une stratégie économique à long terme. Sur le papier, tous les secteurs, ou presque, bénéficieront des milliards de l’État, distribués autour de trois priorités : transition écologique, compétitivité et cohésion sociale. Dans le détail, le président de la République mise sur une accélération d'une politique de l'offre, en concentrant les efforts sur une baisse massive des impôts pour les entreprises. François Hollande avait fait ce pari en 2013, avec son fameux CICE, qui a privé l’État d’environ 100 milliards d’euros de recettes fiscales... pour des résultats jugés très timides. S'il serait malhonnête de préjuger dès à présent de ce nouveau plan de relance historique, force est de constater que la remise en cause d’un système basé sur la recherche permanente de la croissance économique et l’hyper-consommation des biens matériels et des ressources naturelles n’est visiblement pas à l’ordre du jour. Comme le disait l’économiste anglais Kenneth Boulding : « Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » L'avenir proche nous dira qui il fallait écouter, mais il sera peut-être trop tard.

Simon Ksiazenicki

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

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Brad Pitt en star du champagne rosé Toujours aussi actif dans le 7e art, l’acteur Brad Pitt l’est aussi dans le domaine du vin.

Après avoir fait l'acquisition du domaine de Miraval et de son vignoble, dans le Var, en 2011, aux côtés de sa femme d’alors, l’actrice Angelina Jolie, la star étasunienne s'est tournée vers le champagne, il y a quelques années. En résulte la création d’une nouvelle maison baptisée Fleur de Miraval, née de la rencontre entre l'ex-couple de vedettes, la famille Perrin qui gère le vignoble varois et Rodolphe Péters, vigneron du Mesnil-surOger, petit par la taille de son exploitation (20 hectares) mais réputé pour ses talents de vinificateur. Cette nouvelle « maison » (si on peut l’appeler ainsi) ne produira que du champagne rosé et en petite quantité : environ 10 000 bouteilles pour commencer. Un projet démarré il y a 5 ans et qui verra le jour le 15 octobre prochain.

Reims proche du seuil d'alerte Alors que plus d'un département sur cinq est considéré comme « zone de circulation active du virus » ou « zone rouge », en raison d'un taux d'incidence supérieur à 50 (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants sur 7 jours glissants), la Marne fait presque figure de bonne élève avec un taux de 27 (au 2 septembre selon l'ARS). Si la situation y est donc moins alarmante qu'au niveau national (54,8), elle continue pourtant sa lente dégradation. Le 5 août, ce taux était de 6,7 dans notre département, puis de 8 une semaine plus tard, de 13,1 le 19 août et de 18,4 le 26 août. Selon l'ARS, Reims approche cependant déjà le seuil d'alerte avec un taux d'incidence de 44,6 !

Concernant le taux de positivité (part de tests positifs obtenus sur le nombre total de tests réalisés sur 7 jours glissants), il reste plus faible dans notre département (2,3 % au 2 septembre) qu'à l'échelle nationale (4,3 %). Ces résultats ne se traduisent pas encore dans les services de santé. Le nombre d'hospitalisations en septembre dans la Marne (48) demeure inférieur à celui constaté début août (70). Quant aux personnes admises en réanimation dans le département, toutes au CHU de Reims, leur nombre est stable (4).

Enfin, concernant la mortalité depuis le début de l'épidémie, la Marne déplore, au 2 septembre, 270 décès (+ 7 par rapport à début août), le Grand Est 3 669, la France 30 686 et le monde 857 448.

© Champagne Fleur de Miraval

Un cheval dans la ville

© Perle Robillard / Perle Photographie

Photographe et cavalière, la Rémoise Perle Robillard a eu une idée insolite : réaliser un shooting photo d’une cavalière et de sa jument dans les rues de Reims. Samedi dernier, la jeune femme a passé une journée à photographier la professionnelle Lou Pelamatti, accompagnée de la jument Karité, dans des lieux emblématiques de la cité des sacres, tels la place d’Erlon, la rue de Vesle, la place Myron Herrick, l’hôtel de ville, la place Royale et bien évidemment la cathédrale. Un projet artistique mais également engagé en faveur de la cause animale, alors que cet été, de nombreux cas d’équidés mutilés ont été rapportés en France.

Le résultat est à admirer sur internet : facebook.com/Perle.R.Photographie.

L'abbaye de Trois-Fontaines retenue par la Mission patrimoine 2020 Depuis trois ans, la Mission patrimoine s’est engagée dans la restauration de 509 sites, dont 180 sont d’ores et déjà sauvés (43 sont achevés et 137 sont en cours). Des projets qui sont financés notamment via l’offre de la Mission patrimoine de la Française des Jeux en fonction du résultat des ventes de tickets, disponibles depuis le 31 août. Pour l'édition 2020, dans la Marne, c'est l'abbaye de Trois-Fontaines qui a été sélectionnée. Situé dans une forêt près de Vitry-le-François, ce monument trouve son origine au XIIe siècle. De sa riche histoire, il ne reste qu'un portail et une nef couverte de voutes, mais sans toiture. Datant de la Révolution française, les vestiges actuels sont magnifiés par les arbres qui les entourent, donnant à l'ensemble du site un caractère très romantique.

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À la une

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Éducation

Rentrée scolaire rime avec protocole sanitaire Mardi matin, plus de 1 700 petits sparnaciens ont effectué leur rentrée scolaire. Le protocole sanitaire mis en place dans les quinze écoles maternelles et élémentaires semble être bien absorbé par les élèves, malgré les interrogations des parents et des enseignants.

S

i la rentrée des classes génère son lot de larmes chez certains, d’autres sont ravis de se retrouver après deux mois de vacances. Dans la classe de CP de Madame Dufresnes, à l’école La Crayère d’Épernay, ses petits élèves étaient tellement heureux de retourner à Les adultes doivent porter le masque mais pas les enfants l’école qu’ils en ont oublié les nouvelles règles de moins de 11 ans. © l'Hebdo du Vendredi élémentaires que les adultes ont désormais l’habitude de respecter. « Ils se sont tous mis à pluclasses qui composent l’établissement : à 8 h 20, mois de mai et de juin, explique Alexandra Gersieurs par table, mais on a rapidement dû les puis 8 h 30 et enfin 8 h 40. Les sorties du matin vais, directrice de l’établissement et professeur séparer », explique, avec un sourire que l’on deet les accueils et sorties du CE2 qui avait accueilli, en mai dernier, 26 vine sous son masque, de l’après-midi sont élèves lors de la première reprise, avant d’en voir l’enseignante qui pré« Les enfants connaissent eux aussi différenciés revenir près de 120 lors des derniers jours du sente, ce matin-là, à ses pour éviter les brasmois de juin. À l’époque, le protocole était plus la chanson des gestes élèves, le tout nouveau sages d’élèves et de strict donc ça nous a aidé à préparer cette rentrée barrières par cœur ! » tableau numérique inparents. Même topo à au mieux. On avait un peu peur au début mais teractif installé durant l’école maternelle les enfants ont été rassurés dès le début et très l’été. Ce ne sera évidemment pas la seule nouréceptifs. Ils connaissent la chanson des gestes Belle Noue, où l’entrée s’est faite en plusieurs veauté que ses jeunes élèves devront assimiler points pour éviter les croisements trop nombreux barrières par cœur ! » cette année. et où les parents sont invités à rester à l'extérieur En effet, à l’issue du déconfinement, en mai derAlors que la crise sanitaire se poursuit, un noude l'école. En cette première journée, les gestes nier, les élèves sont revenus petit à petit à l’école veau protocole sanitaire a été mis en place par mais par groupes afin de permettre de respecter barrières et la distanciation physique seront larl’Éducation nationale, différent par rapport à celui gement évoqués, mais ce ne sera pas une grande la distanciation physique. Devant les recommanédicté après le déconfinement, en mai et en juin première pour les 145 élèves de la maternelle. dations du Haut Conseil de la santé publique et derniers. À l’école La Crayère, trois arrivées dif« Le protocole a déjà été expérimenté lors des la volonté du gouvernement d’accueillir un maxiférentes ont été mises en place pour les dix

mum d’élèves, le protocole de septembre a été assoupli. Dans les espaces clos, la distanciation physique n’est pas obligatoire lorsqu’elle ne permet pas d’accueillir la totalité des élèves, tandis qu’à l’extérieur, celle-ci ne s’applique pas. En revanche, le masque est obligatoire pour tous les adultes, mais pas pour les enfants, même si quelques-uns, sur recommandation de leurs parents, sont sortis couverts en cette journée de rentrée scolaire. Reste de nombreuses contraintes pour les enseignants, tels le lavage des mains régulier des petits ou limiter les entrées et le sorties massives d'élèves.

Pour le corps enseignant, les sentiments sont partagés sur cette rentrée. « C’était préférable d'assouplir le protocole car on a désormais moins de contrainte, mais ça nous inquiète aussi, estime Pascaline Berthélémy, enseignante en grande section à l’école maternelle Louise de Savoie. On ne sait plus trop sur quel pied danser et ces interrogations génèrent de l’inquiétude. » « La séparation a été difficile pour certains enfants ce matin, on a donc dû faire beaucoup de câlins. On est obligé », ajoute cette enseignante. Un dilemme qui illustre bien les doutes qui traversent l’ensemble de la société face à ce virus. Même si le corps enseignant semble unanime : « On est néanmoins contents de revenir car le télétravail, c’est une horreur !, assure Pascaline Berthélémy. Notre métier n’est pas adapté à cela. » « Aucun parent ne m'a dit : ‘‘Je ne remets pas mon enfant, j'ai peur’’, confirme, de son côté, la directrice de l’école Belle Noue, Alexandra Gervais. Je crois que les parents, comme les enfants, sont contents que l’école reprennent. » La reprise sera-t-elle durable ? Réponse dans les mois à venir.

Simon Ksiazenicki

Coronavirus

La rentrée d'une école rémoise perturbée par un cas de Covid-19 Premier établissement rémois concerné par un cas de Covid-19, l'école maternelle et primaire Joliot-Curie de Reims a dû s'adapter pour organiser une rentrée presque normale.

L

ors de la conférence de presse sur la rentrée scolaire, qui s'est tenue lundi matin en mairie, Arnaud Robinet a assuré que « toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité sanitaire des élèves et des personnels encadrants » mais aussi que « les endroits les plus sûrs de la ville, ce sont nos écoles ». C'est peutêtre vrai, mais l'épidémie de Covid-19 s'est quand même invitée et avant même le jour de la rentrée.

Plus grosse école publique de Reims avec près de 400 élèves, répartis dans 18 classes, JoliotCurie, située dans le quartier Croix-Rouge, est aussi la première en cette rentrée à être bousculée par le coronavirus. Un enseignant de cet établissement a effet été signalé positif à la Covid-19 le vendredi 28 août, entraînant dans la foulée une enquête de la part de l'Agence régionale de la

santé du Grand Est (ARS). « Dès que le cas a été signalé, le directeur de l'école a communiqué au rectorat et à l'ARS la liste des enseignants en contact avec cette personne la semaine dernière.

Conformément au protocole sanitaire et bien que ne présentant pas de symptôme, une dizaine d'enseignants ont alors été placés en quartorzaine », explique Yannick Deville, inspecteur académique nationale responsable de plusieurs écoles rémoises, dont Joliot-Curie.

Amputée de la moitié de ses effectifs enseignants, l'école Joliot-Curie a pourtant pu organiser normalement sa rentrée ce mardi 1er septembre. « Tous les enseignants placés en quartorzaine ont été remplacés, indique Yannick Deville, qui plus est, par des personnels connaissant déjà l'établissement ». Parallèlement, la ville de Reims a procédé, avant le jour de la rentrée, à la désinfection totale de l'école qui, selon Véronique Marchet, première adjointe au maire de Reims déléguée à l'éducation, « a été réalisée de manière encore plus poussée que ne le prévoit le protocole sanitaire ».

J.D

A l'école Joliot‐Curie de Reims, l'académie a du trouver, juste avant la rentrée, une dizaine d'enseignants pour remplacer ceux placés en quatorzaine. © l'Hebdo du Vendredi

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Société

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Événementiel

Le Millesium attend la reprise À l'arrêt depuis le mois de mars, la salle de concerts et de spectacles de l'agglomération d'Épernay prépare une rentrée incertaine.

Sa saison 2020-2021 sera dépendante de l'évolution de la crise sanitaire.

cueillir des spectacles avec une jauge maximale de 5 000 personnes, sans application de la distanciation physique, mais avec un public assis et masqué durant toute la durée du spectacle. « Je pense que la formule assis-debout, avec une fosse, il faut l’oublier pour un petit moment », pronostique Mme Boudouard. Dans les départements en « zone rouge », la distanciation physique doit en plus être respectée. Pour un établissement comme Le Millesium, le nombre a dernière fois que Le Millesium a ouvert de spectateurs passerait à 1 500. « Économiqueses portes à un artiste, c’était le 9 février ment, ce serait très problématique, estime la dilors de la venue de l’hypnotiseur Mess- rectrice de l’établissement. On peut imaginer mer. C’était il y a 7 mois, une éternité pour une que certains producteurs ne souhaiteront pas salle qui accueille une vingtaine de spectacles lancer une tournée de 40 dates si la moitié des et concerts chaque année. « On est à l’arrêt villes sont en zone rouge. Et nous n’avons autotal depuis le 16 mars, sans activité et avec cune prise là-dessus. » Le département n’en est pas encore là (lire page très peu de visibilité et de perspective concernant la fin de l’année », résume Gwenaëlle 2) et la patronne du Millesium tente comme elle Boudouard, la directrice du Millesium, qui au- peut de positiver. « On essaye d’avancer malgré rait sans doute rêvé mieux pour sa première tout, on continue de travailler avec les producteurs et les promoannée à la tête de teurs locaux pour l’équipement. Elle n’a Seulement 1 500 places élaborer notre prod’ailleurs toujours pas en cas de zone rouge grammation, mais on repris son activité à essaye de la voir à temps plein, comme le reste de son équipe. « On est tous très attentif long terme. C’est difficile quand tout peut être à l’évolution de la situation sanitaire. Les rè- remis en question du jour au lendemain. » Maigles d’organisation d’événements ont été assou- gre consolation pour Le Millesium, une seule plies, ça nous sourit aujourd’hui, car nous ne date a dû être annulée, celle du spectacle « Hosommes pas en zone rouge, mais on peut y bas- liday on ice ». Dadju, Stars 80 et Jean-Louis Aubert ont pu être reprogrammés respectiveculer du jour au lendemain », explique-t-elle.

Pour le moment, Le Millesium est autorisé à ac- ment en octobre, décembre et janvier. « Il y

L

Dans un mois, le salon Viti Vini inaugurera une saison bien particulière pour le Millesium. © l'Hebdo du Vendredi

aura de nouvelles dates, mais plus tard dans la saison, plutôt en 2021 », explique Mme Boudouard.

Pour rappel, l’agglomération avait récemment misé gros sur Le Millesium. Dans son contrat passé en juin 2019 avec le gestionnaire de la salle S-Pass, la collectivité s’est engagée à lui verser une somme moyenne de 720 000 € par an, jusqu’en 2027, alors qu’elle en versait à peine 200 000 l’an passé. En échange, l’exploitant prévoit de tripler le nombre d’événements et de doubler le produit total d’exploitation. Le pari sera difficile à tenir.

Simon Ksiazenicki

Le Viti Vini, un premier test Le 11e salon Viti Vini sera le premier rendezvous de la saison du Millesium. Programmé du mardi 13 au vendredi 16 octobre, l’événement sera bien maintenu et aura valeur de test pour les équipes de la salle de spectacles. « On travaille depuis plusieurs mois sur un protocole sanitaire très strict qui répondra aux nouvelles normes en vigueur », assure Gwenaëlle Boudouard, la directrice du Millesium.

Comme c’est désormais de coutume, le port du masque sera obligatoire, du gel hydroalcoolique sera mis à disposition et un sens de circulation sera imposé. La jauge sera bloquée à 5 000 visiteurs en simultané, un chiffre proche des affluences habituelles.

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Société

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Travaux

Pas de répit pour les chantiers d'Épernay Ralentis par la crise sanitaire, les chantiers entrepris par la ville se poursuivent en cette rentrée. Tour d'horizon des principaux travaux.

L'avenue Margueritte rouverte pour le Viti Vini C’est le plus gros chantier de voirie publique de l’année à Épernay. Celui-ci prévoit une réfection d’une partie de l’avenue du Général Margueritte, comprise entre l’avenue du 8 Mai 1945 et l’allée de Québec. Le chantier prévoit l’aménagement d’un cheminement piéton, d’une piste cyclable et de places de stationnement et la création d’un petit giratoire urbain à l’intersection de l’avenue et de la rue Louise-Auban-Moët, afin de fluidifier la circulation parfois difficile vers cette dernière.

Il y a quelques semaines, la ville a dû abattre une cinquantaine d’arbres pour mener à bien ce projet. « Certains s'en sont émus, concède le maire d’Épernay, Franck Leroy. Mais ces marronniers étaient très vieux, fragiles et dangereux. Le nouveau projet paysager prévoit de replanter 63 arbres, de trois essences différentes. » Avant cela, un matériau roulant provisoire devrait être posé sur la chaussée afin de permettre de rouvrir l’avenue à la circulation lors du salon Viti Vini, prévu au Millesium du 13 au 16 octobre. La fin de ce chantier à plus de 1M€ est prévue à la fin de l’année.

Un restaurant rue Pierre-Servagnat

La réfection de l'avenue du Général Margueritte sera terminée à la fin de l'année. © l'Hebdo du Vendredi

espace de 4 000 m2, le terrassement a été terminé cet été et des arbres ont été plantés. Prochaine étape prévue à l’automne, l’engazonnement et la pose des équipements spécifiques pour accueillir six places de camping-cars. L’aire sera accessible via une borne installée à l’entrée et les voyageurs pourront bénéficier d’eau courante, d’électricité, du wifi et du calme offert par le Cubry et la végétation environnante.

le gymnase Henri-Viet à la rue Louise-Auban-Moët. L’ensemble pourrait être livré au printemps prochain.

Le musée ouvert en novembre ?

Le futur quartier Rosemont se dessine En travaux, la rue Pierre‐Servagnat accueillera prochainement un restaurant. © l'Hebdo du Vendredi

Des travaux de réfection de la chaussée sont en cours dans cette rue à sens unique du centre-ville, sur la portion comprise entre la rue Simone-Caillet et la rue Jean-Pierrot. Il est prévu qu’une petite place, avec un arbre, voit le jour au carrefour de la rue Simone-Caillet. C’est également à cet endroit qu’une bâtisse abandonnée depuis des dizaines d’années doit être transformée en restaurant de cuisine traditionnelle, dans le courant de l’année. Il pourra ainsi bénéficier d’une petite terrasse.

Une aire pour camping-cars avenue Paul-Bert

L’aire de camping‐car pourra accueillir six véhicules. © l'Hebdo du Vendredi

Au bord du Cubry, la ville a débuté, il y a un an, l’aménagement d’une aire de camping-cars. Après le défrichement de cet

Les premières vitrines du musée se garnissent peu à peu. © l'Hebdo du Vendredi

Au printemps prochain, 120 logements seront livrés dans le quartier Rosemont. © l'Hebdo du Vendredi

C’est tout un nouveau quartier qui va sortir de terre dans les prochains mois, à l’extrême sud d’Épernay. En travaux depuis plusieurs années, le quartier Rosemont, autrefois appelé Beausoleil, se dessine plus précisément grâce à la centaine de logements en cours de construction par le bailleur social Plurial Novilia, qui a déjà livré, depuis 2012, plusieurs dizaines d'habitations autour de ce chantier. La ville et l’agglomération, elles aussi, s’activent depuis longtemps pour donner un nouveau visage à l’ancien quartier Beausoleil, entièrement rasé il y a dix ans. Situé dans une cuvette et en contrebas d’un bassin viticole, celui-ci était régulièrement en proie aux inondations. Il a donc fallu d’abord mener d’importants travaux hydrauliques et construire plusieurs bassins, en amont, afin de récupérer les eaux de ruissellement et l’érosion du vignoble, issus du Mont Bernon. Au milieu des habitations, un bassin est également en cours d’aménagement pour absorber les eaux de pluie. Une promenade arborée longera les logements et permettra de relier

Les travaux se poursuivent du côté du château Perrier et la dernière visite de chantier proposée par la ville a permis d'imaginer (enfin) à quoi ressemblerait le musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale. En plus de la mise en place des plantations et du mobilier à l'extérieur, plusieurs pièces ont été achevées et les collections commencent à être entreposées derrière des vitrines ou accrochées aux murs : coquillages, sculptures, outils de vignerons, tableaux, bouteilles... Concernant l'ouverture, le maire Franck Leroy espère qu'elle aura lieu « à la mi-novembre. Il faut qu'on prenne une décision rapidement, car nous avons beaucoup de monde à inviter et notamment la ministre de la Culture (Roselyne Bachelot). »

Simon Ksiazenicki Quid du pont SNCF ?

Véritable serpent de mer, la rénovation du pont ferroviaire de la rue de Reims, où la circulation est restreinte depuis plus de deux ans, se poursuit avec parcimonie. Le département, qui gère l’ouvrage, se montre extrêmement discret dans sa communication mais réalise des travaux de consolidation depuis le mois de mars. Lors du week-end du 18 septembre, une nouvelle intervention est prévue, avec des restrictions de circulation. Selon une source proche du dossier, il reste « deux mois minimum » de travaux.

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Société

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EN BREF Un salon virtuel pour les vignerons

Transports

Bientôt deux nouvelles pistes cyclables temporaires

L’entreprise de conseil Vision Vins, avec le soutien du Syndicat général des vignerons (SGV), organise le premier salon virtuel des champagnes de vignerons, du lundi 14 au mercredi 16 septembre. Les vignerons doivent s’inscrire en amont, jusqu’au 11 septembre, sur la plateforme dédiée (moyennant 250 €), afin d’inviter de potentiels acheteurs. Le jour J, des rendez-vous de 20 minutes, sous forme de visioconférences, seront proposés entre exposants et visiteurs. À la suite du salon, les vignerons pourront envoyer leurs échantillons aux professionnels rencontrés afin d'organiser des dégustations en ligne et, pourquoi pas, faire des affaires. Infos : vinovirtual.online

A

la suite du déconfinement, de nombreuses villes ont souhaité encourager la pratique du vélo en mettant en place des pistes cyclables temporaires. Dès le mois de mai, la ville de Reims a installé 8,5 km d’aménagements cyclables qui sont devenus, depuis, permanents. La ville d’Épernay s’y est mise (avec un peu de retard) en traçant la sienne au début du mois d'août, sur l’avenue Paul-Chandon, où la circulation a été coupée dans le sens centre-ville - église SaintPierre Saint-Paul, afin de réserver cette voie aux cyclistes.

Un mois après, quel est le ressenti des habitants ? « On a des discours mitigés, certains sont totalement intolérants au vélo, mais les utilisateurs en sont très contents, confie le maire d’Épernay, Franck Leroy. Les riverains aussi sont satisfaits, car on roule désormais beaucoup moins vite dans l’avenue PaulChandon. Il faudra voir, à l’avenir, s’il y a un impact négatif sur la circulation, mais ça ne semble pas être le cas. » La mairie entend donc poursuivre l’expérimentation : dans la rue Eugène-Mercier, une rue centrale très empruntée en sens unique, et le long du quai de la Villa, ce qui permettra de rejoindre le quai de la Marne et donc Magenta. Là encore, il faudra patienter encore un peu puisque les

Grande journée sportive avec l'ASPTT d'Épernay

La première piste cyclable temporaire a été installée dans l'avenue Paul‐Chandon. © l'Hebdo du Vendredi

deux pistes cyclables temporaires ne verront le jour que d’ici le mois d’octobre. « On veut que le vélo se fasse sa place en ville et une fois qu’il sera bien inséré, on améliorera les équipements, les pistes et le matériel qui va avec », explique Franck Leroy, qui a également dévoilé, sur le site internet de la ville, un projet ambitieux : « On veut encourager, sur cer-

taines écoles, qui seraient considérées comme « tests », les enfants à venir à vélo à l’école, comme ça se passe en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas. » Il y a encore du chemin à parcourir pour devenir l'égal de ces pays-là en matière de deux-roues !

Simon Ksiazenicki

La section de l'ASPTT d'Épernay organise une journée de découvertes sportives, ce samedi 5 septembre, de 9 h à 17 h, au complexe sportif Belle Noue (15, rue de la Guadeloupe). Le club proposera 16 séquences d'initiations sportives, deux départs de marches nordiques, deux sorties à VTT et une randonnée à trottinette électrique. Les inscriptions seront ouvertes aux 26 activités proposées tout au long de l’année par le club omnisports de l’ASPTT d’Épernay. Masque obligatoire. Infos : 03 26 32 38 34 et epernay.asptt.com

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Société

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Visite ministérielle

Châlons attend beaucoup de Jean Castex Invité à Châlons ce vendredi 4 septembre pour les journées parlementaires du groupe Agir Ensemble, le Premier ministre Jean Castex est aussi vivement attendu par les différents acteurs du territoire. Au lendemain de la présentation du plan national de relance face à la crise, beaucoup espèrent qu'il apportera aussi de bonnes nouvelles pour le bassin local.

polisées. Le calendrier est tenu. J'ai plus d'interrogations sur la prison, car je n'ai pas le sentiment qu'on avance vraiment. » Quant à l'annulation de la Foire, il le concède : « c'est un exercice très compliqué pour l'économie locale. Cet événement est en quelque sorte une parenthèse dans l'année, aussi importante soit-elle, et je suis sûr qu'il repartira de plus belle. » Le cumul avec le départ de l'armée et la crise actuelle, en revanche, risque de peser sérieusement sur le territoire. Sans doute plus qu'ailleurs. « L'inégalité des territoires reste un sujet majeur et un argument à faire valoir.

Certains évoluent considérablement sur le plan démographique, quand d'autres sont en régression, en particulier dans le quart nordest. Le plan national de relance doit tenir compte de ces différences. Je ne dis pas que Nantes, Bordeaux ou Toulouse n'ont pas besoin des aides de l'Etat. Mais des départements comme l'Aisne, les Ardennes et la Marne en ont beaucoup plus besoin. » Le maire souhaite profiter de l'occasion pour valoriser la dimension circassienne de Châlons.

Le Palc, labellisé Pôle national cirque, s'installait récemment sur une partie des anciennes casernes militaires Chanzy (lire par ailleurs).

Ces mêmes casernes sont également pressenties pour accueillir les agents des Finances publiques. Ironie du hasard ?

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a visite n'est pas encore officiellement confirmée par Matignon à l'heure où nous rédigeons cet article, mais le Premier ministre, Jean Castex, devrait arriver à Châlons ce vendredi matin. Une date phare, Le Premier ministre Jean Castex, attendu de pied ferme par les acteurs puisqu'elle aurait pu marquer l'ouverture de la du territoire, ce vendredi 4 septembre. © Gouvernement / DR 74e Foire, annulée depuis. C'est aussi pour participer aux journées parlementaires du profile avec plusieurs représentants du monde de la Marne. On pense évidemment au transgroupe Agir ensemble, organisées dans la agricole et viticole, suivi d'un déjeuner avec fert des fonctionnaires parisiens rattachés aux ville-préfecture, qu'il a été sollicité. « Tradiles parlementaires. Au lendemain de la présen- Finances publiques et à la construction d'une tionnellement, le Premier ministre fait le tour tation du plan de relance économique, cette nouvelle prison, respectivement évoqués dedes journées parlementaires des groupes de la venue se veut hautement symbolique. Et beau- puis 2019 et 2018. « Ce sont deux projets majorité, rappelle Lise Magnier, députée de la coup d'acteurs locaux espèrent des annonces qu'on doit remettre sous les feux de ses proquatrième circonscription. Nous lui avons dignes de ce nom pour l'avenir du territoire, à jecteurs, même si, à mon sens, il est trop tôt également adressé un courrier officiel avec commencer par Bruno Forget, le commissaire pour s'inquiéter concernant les Finances puBenoist Apparu, le maire de Châlons, et général de la Foire. « Nous aurions préféré bliques, analyse le premier édile. Le ministère Jacques Jesson, le président de l'Aggloméraque le Premier ministre inaugure la Foire, doit d'abord négocier avec les partenaires soSonia Legendre tion, pour l'inviter. La Foire reste un temps mais nous sommes honorés de sa visite. ciaux avant de désigner les agences démétrofort de la rentrée économique et politique et Evidemment, nous lui un moment d'échanges rappellerons les dramaEconomie privilégié, notamment Le projet de prison tiques conséquences de avec les filières agritombé aux oubliettes ? cette annulation pour coles et viticoles. On a des centaines d'entités fait valoir auprès de son économiques qui risalgré l'amertume que laisse derrière cabinet que malgré l'annulation de l'événequent de disparaître. La Foire peut représenelle son annulation, les retrouvailles ment, il serait judicieux de maintenir ces renter 50 % de leur chiffre annuel, avec des entre partenaires et exposants de la contres. » milliers d'emplois en jeu. Il faudra être imaFoire, ce jeudi 3 septembre, ont permis de reL'ancien ministre de la Culture, Franck Riesginatif pour compenser au moins partiellegarder vers l'avenir. « On n'attendra pas des ter, est lui aussi attendu à Châlons. D'abord en ment ces pertes. L'enjeu, à plus long terme, mois pour travailler et imaginer de nouvelles tant que président d'Agir, la droite construcétant de pérenniser toutes les entreprises touchoses ensemble », dixit Bruno Forget, le comtive, dont émane le groupe Agir ensemble. Enchées par la crise. Une grosse tempête nous missaire général. L'heure est désormais à « la suite en tant que ministre délégué chargé du attend, à nous de faire valoir nos atouts pour résilience » et la 75e édition, fixée du 3 au 13 Commerce extérieur et de l'Attractivité. Il acque le navire ne chavire pas. » septembre 2021, se prépare. « Avec Jean-Louis compagnera le chef du gouvernement pendant Comme le veut la tradition, un accueil répuAubert en ouverture du festival Foire en Scène, sa séquence sur le terrain, notamment dans blicain se tiendra à l'hôtel de ville sous la housi tout se passe comme prévu. Ce sera une une entreprise du bassin local. Toujours sous lette du maire de Châlons, Benoist Apparu, qui grande et belle édition. » réserve des changements impromptus compte aborder avec Jean Castex plusieurs Parallèlement, et en un temps record, l'UCIA-Les Vitrines et leurs partenaires ont monté l'opération comd'agenda, un temps d'échanges informels se dossiers structurants pour la ville-préfecture merciale « J'achète à Châlons à prix Foire ! ». Concrètement, du 4 au 14 septembre, plus d'une centaine de professionnels proposeront les promotions et les remises qu'ils auraient pu pratiquer pendant la Foire.

Et ce, dans des domaines aussi variés que l'automobile, les loisirs, la restauration, l'habillement, le matériel agricole, l'habitat, etc. « Les exposants du bassin châlonnais, ainsi que les commerçants et artisans adhérents aux Vitrines sont concernés, détaille le président, Ludovic Vachet. C'était une demande de leur part. » Certains optent pour des ristournes allant de 20 à 50 % sur une sélection de produits, d'autres offrent la pose d'un équipement acheté chez eux. « L'idée étant de vendre davantage, comme ils le font chaque année en cette période. Mais pour que ça fonctionne, on doit créer de la visibilité et du flux autour de cette action, en touchant également une clientèle extérieure à Châlons. » D'où la vaste campagne de communication déployée sur le web et dans les médias, avec l'aide financière de la mairie, l'agglomération et CMMA Assurance. Gageons que les consommateurs jouent le jeu.

Des prix foire sans la Foire

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Une enquête sur l'impact de l'annulation de la Foire

Déjà accueilli à Châlons par le passé, Franck Riester sera lui aussi présent ce vendredi. © l'Hebdo du Vendredi

Sur demande de la préfecture, la CCI de la Marne invite les entreprises à participer à une enquête « flash » (deux minutes chrono suffisent pour répondre en ligne) dont les résultats seront publiés fin septembre.

Objectif : analyser, en fonction des dépenses engagées et du manque à gagner, les premiers impacts économiques de l'annulation de la Foire sur le territoire pour les secteurs du commerce, de l'industrie, du BTP, de l'hôtellerie-restauration et des services.

Infos : www.marne.cci.fr.

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Société

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Enseignement supérieur

Rentrée universitaire sur fond de crise sanitaire Troyes. Si les enseignements se font donc au maximum en présentiel, en particulier pour les petits nouveaux, le distanciel n'est pas pour autant négligé et sera privilégié pour les personnels et étudiants fragiles ou à risque. Les effectifs en cours sont aussi limités en fonction des capacités d'accueil de chaque salle. « Des étudiants médiateurs, environ 60, sont chargés d'accompagner les nouveaux venus, mais aussi de sensibiliser l'ensemble des étudiants sur le respect des gestes barrières, la distanciation sociale et le port du masque », explique Guillaume Gellé qui précise, « que ces médiateurs sont payés ». La mise en place des scénarios orange et rouge, « en cas de circulation plus importante du virus », impliquerait Le port du masque est obligatoire à l'Université, y compris en extérieur si la distanciation physique est impossible. © l'Hebdo du Vendredi

Cette semaine, nombre d'étudiants ont repris le chemin de la fac.

Malgré le contexte sanitaire, l'Université de Reims ChampagneArdenne se dit prête à les accueillir dans les meilleures conditions.

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vec près de 29 000 inscrits en cette rentrée 2020/21, l'Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) peut avoir le sourire. C'est plus que l'an passé, de l'ordre de 2,5 % et ce, grâce à l'arrivée de 6 500 néo-bacheliers (+6,5 %). Une augmen-

tation des effectifs que l'URCA va devoir gérer dans un contexte contraint par la crise sanitaire. Pour faire face, elle a prévu trois scénarios. « Jaune, orange ou rouge, selon la circulation du virus à proximité des campus », a expliqué Guillaume Gellé, président de l'URCA, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue mardi. C'est le premier, le jaune, qui est aujourd'hui d'actualité. Le port du masque est ainsi obligatoire dans tous les bâtiments et aux abords de ceux-ci quand la distanciation physique n'est pas possible. Ces règles s'appliquent sur tous les campus, à Reims comme à Châlons, Charleville ou

un renforcement des règles sanitaires pouvant aller « jusqu'à la fermeture d'une partie de l'Université ». En plus de ces mesures, l'URCA présente la particularité de pouvoir tester elle-même ses salariés comme ses enseignants. Sa capacité de 500 tests PCR journaliers pourrait, si besoin, être doublée.

Entre les investissements dans du matériel numérique et les licences informatiques pour les enseignements à distance ou encore les achats de masques réutilisables, à raison de deux exemplaires offerts à chaque étudiant, l'URCA estime que l'impact financier de l'épidémie de coronavirus se chiffre à plus de 3 millions d'euros.

Julien Debant

Vie étudiante : la livraison de Pyxis espérée en octobre Le programme immobilier Campus 3.0 de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, qui vise à dynamiser et améliorer la qualité de vie des sites universitaires, se poursuit activement. Le bâtiment consacré à l'accueil des étudiants, dénommé Pyxis, en référence à l'une des constellations du ciel astral, également nommée la Boussole, devrait ainsi être livré au mois d'octobre prochain. Construit en plein cœur du pôle universitaire de Croix-Rouge à Reims, entre les coquilles et la bibliothèque Robert de Sorbon, il offrira une surface utile de plus de 900 m² où seront accueillis les services de la direction des études et de la vie universitaire (DEVU), de l’entreprenariat étudiant (Créativ Labz), le CFA et le service universitaire d’action culturelle (SUAC). Imaginé par le cabinet d'architectes Thiénot-Ballan-Zulaica, Pyxis représente un investissement d'un montant de 2,5 millions d’euros. Cette livraison devrait être suivie, au mois de décembre, par celle du nouveau siège de l'URCA, pour un budget de 13 millions d'euros, en cours de construction également dans le quartier Croix-Rouge, juste à côté de l'hippodrome. Autre inauguration attendue avant la fin de l'année, celle de l'Îlot des savoirs à Châlons-en-Champagne au coût de 9 millions d'euros. Il s'agit de la création d'un campus unique réunissant les deux départements de l'Institut universitaire de technologie (IUT) et l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspé).

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Société

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Champagne

La face sombre des vendanges À cause d'un rendement en forte baisse cette année, beaucoup de volontaires n'ont pas pu trouver d'emploi saisonnier. À Épernay, ces travailleurs, pour la plupart étrangers, ont dû se résoudre à dormir dehors, en attendant un contrat qui n'est jamais venu.

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errière les milliards d’euros de chiffre d’affaires que génère chaque année la Champagne, un triste tableau refait surface à chaque vendange. Celui dressé par de nombreux volontaires précaires amassés à Épernay dans l’espoir de trouver un travail saisonnier.

Mais cette année, avec la forte baisse du rendement à l'hectare, des dizaines, si ce n’est des centaines, sont restés sur le carreau. Dans la capitale du champagne, près de 200 volontaires, majoritairement étrangers, se sont retrouvés à dormir dehors et à errer autour de la gare et du quartier Bernon.

C’est le cas de Souleymane Cassama, un grand gaillard d’une trentaine d’années, venu pour la première fois en Champagne. Il a quitté Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) voilà deux semaines et se retrouve finalement contraint à vagabonder sur la place Fada N’Gourma. « J’ai quitté la

Mauritanie pour venir en France le 8 novembre 2017. Dans mon pays, je cultivais un terrain de 150 hectares, mais j'ai eu beaucoup de problèmes là-bas. Les gens se font torturer, raconte-t-il, masque sur le visage. Je suis venu en France pour gagner de l’argent et me payer un avocat en Mauritanie. Je n’ai pas quitté mon pays pour ne rien faire, je suis venu pour travailler. Mais cette année, c’est très dur, il n’y a pas de travail. » Dia Thierno, un jeune sénégalais, acquiesce : « Ça fait 3 ans que je viens en Champagne.

D’habitude, je trouve facilement un contrat, mais là, ils favorisent les Français et les Européens, ils ne prennent pas d’Africains. » Lui est venu de Boulogne (Hauts-de-Seine). Il n’a pas de papier d’identité sur lui, mais assure disposer de photocopies qui pourraient lui permettre de décrocher un contrat… si on lui en proposait un. « Cette année, on a vu beaucoup de monde arrivant de Paris qui pensait trouver facilement du travail.

Mais avec la crise sanitaire et le faible rendement, il y a beaucoup moins de travail. De plus, certains n’ont pas de papier et ne peuvent pas être embauchés », explique-t-on du côté de Pôle emploi qui a installé, comme chaque année, son point vendange à la gare d'Épernay. Celui-ci devrait fermer ses portes ce week-end, après une campagne « très calme ». À deux pas du Pôle emploi, Hatim a dressé sa tente depuis près de deux semaines. Ils sont quatre à loger sous cet

Au final, la ville d'Épernay a raccompagné près de 140 personnes vers la région parisienne. © l'Hebdo du Vendredi

abri de fortune. Originaire du Soudan, il a réussi à faire les vendanges pendant deux journées. « Je vais rester ici encore quelques jours et j’essaierais de trouver du travail. » Devant cette situation, la solidarité s’est organisée du côté de Bernon. Les commerçants du coin ont réchauffé quelques corps et quelques cœurs en offrant de la nourriture et des accès à leurs sanitaires et prises électriques. Grâce à la CroixRouge et au Club de prévention, certains ont pu prendre des douches. Des habitants ont également apporté à manger et à boire et beaucoup réclamaient l’ouverture du gymnase adjacent pour accueillir ces malheureux qui dormaient dehors.

Ce fut finalement chose faite, vendredi dernier. « Avec les règles sanitaires en vigueur, on ne pouvait pas ouvrir le gymnase Beethoven, a justifié le maire Franck Leroy, qui avait dans un premier

temps fait savoir à nos confrères de « L’Union » qu’il n’était pas favorable à une ouverture de l’équipement. L’État a fini par nous donner l’autorisation vendredi soir et heureusement, car les nuits commençaient à être fraîches. » En parallèle, des rixes ont éclaté entre des vendangeurs et des employeurs qui ne voulaient pas payer leurs cueilleurs. Le maire nous a confié que la ville allait poursuivre en justice ces patrons malhonnêtes. Elle a également raccompagné près de 140 personnes vers la région parisienne, en prenant en charge leur billet de train. Alors que les vendanges arrivent à leur terme, le quotidien a repris son cours aux abords de la place Fada N’Gourma et de la gare d’Épernay. Pour ces milliers de volontaires précaires, la (sur)vie continue.

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Éditos L’esprit de la Foire est toujours là !

Nous le savons tous, la Foire-exposition n’aura pas lieu cette année. L’annulation de ce rendez-vous incontournable de la rentrée rappelle la complexité de la situation sanitaire que nous connaissons actuellement.

Ce temps fort économique s’est si bien ancré dans notre territoire que tout un écosystème s’est construit autour de lui. Pour ces prestataires, ces commerçants, ces artisans, l’annulation de la Foire est un coup dur, un choc.

C’est donc pour préserver le dynamisme économique de notre territoire que l’UCIA s’est mobilisée pour vous proposer, le temps du 4 au 14 septembre, des offres commerciales chez de nombreux exposants de la Foire, mais pas seulement.

Une centaine de participants à cette opération vous ouvrent ainsi leur porte afin que vous puissiez retrouver un peu de la douceur de la Foire, dans l’ambiance et surtout dans les prix. Vous trouverez dans ce catalogue des « offres Foire » à travers toute la Ville à ne pas manquer.

Vous l’aurez compris, cette année aura été particulièrement éprouvante pour vous comme pour nos entreprises. En faisant le choix de participer à cet évènement, vous faites un geste citoyen. Gardez vos habitudes tout en soutenant l’économie locale !

Benoist Apparu Maire de Châlons-en-Champagne

Jacques Jesson Président de Châlons Agglo

Du 4 au 14 septembre

LES COMMERCES ET ARTISANS CHÂLONNAIS PROPOSENT

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Basket-ball

Filles du RBF + garçons du CCRB = Champagne Basket !

Le Reims Basket Féminin et le Champagne Châlons-Reims Basket ont officialisé leur rapprochement.

S'il n'est pas encore question de fusion, les deux clubs partagent désormais une même identité.

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n 2010, le Reims Champagne Basket (RCB) et l'Espé Châlons fusionnaient pour donner naissance au Champagne Châlons-Reims Basket (CCRB). L'objectif des deux clubs était alors clair : mutualiser les moyens financiers pour installer un club professionnel marnais au plus haut niveau du basket français. L'aventure démarrée en Pro B a été plutôt une réussite d'un point de vue sportif. Le CCRB s’apprête ainsi à débuter sa 6e saison d'affilée au sein de la Jeep Elite et donc sous une nouvelle identité : le Champagne Basket. Un nom partagé désormais avec le Reims Basket Féminin (RBF) qui évolue en LF2, l'équivalent de la Pro B chez les garçons, mais qui vise cette année l'accession en LFB, la division reine du basket français féminin. « Les réunions entre les deux clubs ont démarré en janvier et le confinement a paradoxalement accéléré notre réflexion sur le fait qu'on serait plus fort ensemble », raconte Philippe Sauret, le président du RBF qui, il y a

Innover et moderniser tout en conservant l’ADN constitutif du CCRB et du RBF, telle a été l'ambi‐ tion dans la cre?ation des deux nouveaux logos qui incarnent le Champagne Basket. © DR

bien longtemps maintenant, a fait ses armes de Ce rapprochement se traduit dès aujourd'hui par basketteur au sein du RCB. un même nom et une mise en commun du choix de « On souhaite créer de Une identité plus l'équipementier, en l'occurnouvelles bases qui doivent porter le basket professionrence Hummel, pour qui forte pour conquérir nel dans la Marne, féminin c'est une première dans le de nouveaux publics et masculin, et c'est clairemonde du basket. « On unifie nos couleurs, tout en ment une volonté commune des deux clubs », confirme Grégoire conservant chacun notre propre identité », souligne le responsable du CCRB. « Nous allons Lefebvre, directeur général du CCRB.

jouer avec le même nom, des maillots aux couleurs de base communes, poursuit le président du RBF, mais les filles conservent tout de même un fond rose magenta et les garçons le bleu. » Autre nouveauté visuelle, la création d'un logo pour les Pétillantes qui n'est autre qu'une sorcière, pendant du sorcier déjà existant des garçons. « Aujourd'hui, un club ne peut pas vivre sans une identité forte à laquelle le public peut adhérer. En unifiant nos couleurs, on souhaite être plus fort en communication afin d'irriguer notre territoire, la Champagne, et ainsi élargir notre public », justifie Grégoire Lefebvre. « L'idée, c'est bien d'unir nos forces, de travailler et de grandir ensemble pour éviter de stagner et relancer la machine basket sur notre territoire », acquiesce Philippe Sauret. La communication est donc le premier terrain de jeu partagé par les deux équipes professionnelles. Cependant, d'autres projets à deux devraient aboutir dans les semaines et mois à venir : lancement d'une boutique en ligne, rapprochement avec une équipe de basket e-sport, création d'un réseau social qui compte... « On regarde ce qui se fait ailleurs, mais on n'a pas vraiment de modèle sur lequel copier, car notre positionnement se veut différent, souligne le directeur général du CCRB. On souhaite autant valoriser l'équipe féminine que masculine, ce qui n'est pas une habitude en France. »

Julien debant

Football D1F (1re j.) : Reims - Bordeaux

Les Rémoises déjà dans le grand bain EN BREF

Pour sa deuxième saison consécutive dans l'élite, le Stade de Reims visera à nouveau le maintien.

Sa première sortie lui réserve déjà un grand défi avec la réception de Bordeaux, samedi.

Un périple suisse pour démarrer

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emandez à tous les acteurs du ballon rond, ils vous diront que le plus compliqué après avoir réussi une bonne saison, c’est de confirmer. C’est la tâche qui attend les Rémoises lors de cet exercice 20202021, où le maintien sera à nouveau l'objectif prioritaire, au lendemain d'une saison terminée à la 8e place sur 12 équipes engagées. Une belle performance pour un promu, stoppé net par la crise sanitaire, à six journées de la fin. « On a fait 16 journées sur 22, si on était allées au bout, on n’aurait pas été très éloignées du classement tel qu’il a été arrêté, estimait l’entraîneuse, Amandine Miquel, lors de la reprise, à la mi-juillet. On espère faire mieux de saison en saison, mais si on est maintenues et qu’on termine 9e, ce ne sera pas une catastrophe non plus. » Pour y parvenir, les joueuses marnaises sont allées au bout d’une très longue préparation de huit semaines, ponctuée par cinq matches amicaux (trois nuls, deux victoires). Cette intersaison allongée aura permis à Amandine Miquel

Après huit semaines de préparation, les joueuses marnaises s’apprêtent à vivre un mois de septembre corsé. © l'Hebdo du Vendredi

de voir à l’œuvre l’ensemble de son groupe et de trouver des alternatives à son ancienne capitaine Giorgia Spinelli, partie à l’AC Milan, et Bénédicte Simon, qui a rejoint le Paris SG. Les internationales camerounaises Marie-Aurelle Awona (Madrid CFF) et Easther Mayi Kith (Montpellier), et l’Américaine Hana Kerner (Orlando Pride) sont venues renforcer ce secteur défensif. En revanche, devant, les Rémoises ont perdu gros avec la blessure de Naomie Feller, victime d’une rupture du liga-

ment croisé antérieur du genou gauche, le 9 août. La jeune attaquante sera absente plus de six mois. Un coup dur avant de démarrer une saison qui offrira aux Rémoises les réceptions de Bordeaux (5 septembre) et Lyon (11 septembre) et un déplacement à Paris (26 septembre), soit les trois meilleures équipes de la saison passée. Il faudra sans doute attendre le mois d’octobre avant de voir le Stade de Reims engranger ses premiers points. Cette saison s’annonce déjà plus compliquée que la précédente.

L'équipe masculine du Stade de Reims fait relâche, ce week-end, en raison de la trêve internationale. Une bonne façon pour son entraîneur, David Guion, de préparer les difficiles retrouvailles du club champenois avec la Coupe d'Europe, prévues le jeudi 17 septembre. Pour leur entrée en lice au 2e tour de qualification de la Ligue Europa, les Rémois ont en effet hérité d'un déplacement sur la pelouse du Servette Genève (D1 suisse), un club qui dispose d’un petit passé européen et qui a terminé 4e du dernier championnat suisse. C'est l'ancienne formation de Dereck Kutesa et l'actuelle de l'ex-Rémois Grejohn Kyei. Si les Rouge et Blanc en sortaient vainqueurs, ils disputeraient un 3e tour de qualification, à nouveau à l'extérieur, face au Hibernians FC (D1 maltaise) ou au Mol Fehérvár (D1 hongroise). Ensuite, il restera un éventuel barrage, dernière étape pour rejoindre la phase de poule de la Coupe d’Europe.

Celle-ci est encore loin…

Simon Ksiazenicki

4 Reims - Bordeaux, samedi 5 septembre, à 14 h 30, au stade Louis-Blériot.

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SECT RILLY LA MONTAGNE maison ancienne entièrement rénovée, d'environ 300 m², comprenant grand séjour de 48 m², cuisine équipée de 18 m², une chambre, lingerie, bureau au RDC.A l'étage : 6 chambres, une SDB et deux SDD. Pièces diverses annexes (atelier, bûcher, salle de jeux etc.) Garage trois voitures. Ensemble en très bon état général. Jardin intérieur clos de murs. Classe énergie : B. Honoraire charge vendeur.

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Loyer: 665€/mois CC Dont charges : 65 € Dépôt de garantie : 600€ Honoraires charge locataire : 492€ Dont 171€ TTC pour état des lieux

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Sorties

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Concert

Patrimoine

Épernay, toute une histoire ! Yuksek clôtura la saison de la Guinguette Rémoise

P

our ces trois dernières semaines d'ouverture, la Guinguette Rémoise a mis les petits plats dans les grands. Ce week-end, ce sont ainsi pas moins de trois temps forts qui y sont programmés : concert de NCY Milky Band (vendredi 4 septembre à 20 h), blind test musical avec UGZ (samedi 5 septembre de 18 h à 21 h) et tournoi de pétanque (dimanche 5 septembre, de 14 h à 19 h). Encore de bons moments à partager, en attendant la soirée de clôture de la saison qui s'annonce exceptionnelle en compagnie du musicien et DJ Rémois Yuksek (dimanche 20 septembre de 17 h à 21 h).

4 Places limitées. Réservation : 03 26 53 33 00.

Infos : epernay.fr Une visite du théâtre Gabrielle‐Dorziat, animée par un comédien, est au programme d'Histoires d'un soir. © Ville d'Épernay

A

lors que les manifestations culturelles se réduisent comme peau de chagrin en raison de la crise sanitaire, Épernay accueillera tout de même une nouvelle édition de Histoires d’un soir, des visites historiques originales permettant de découvrir le patrimoine sparnacien de manière insolite. Au programme, cinq animations de 1 h 30, proposées par des artistes qui partiront à la découverte de lieux emblématiques d’Épernay.

Ce samedi 5 septembre (17 h pour les enfants, 20 h 30 pour les adultes), direction le théâtre Gabrielle-Doriat pour une visite animée par le comédien et conteur Fred Pougeard qui dévoilera les secrets de cette illustre bâtisse. Le vendredi 11 septembre, à 20 h 30, l’association Le Buvard proposera de visiter le parc de l’hôtel de ville, puis, le lendemain, à la même heure, le parc de l’Horticulture. Deux soirées qui s’an-

noncent poétiques et champêtres. L’avenue de Champagne sera elle aussi à l’honneur, le vendredi 18 septembre, à 20 h 30 (départ de l’hôtel de ville), grâce à la troupe rémoise Le Mitch, qui contera l’histoire de la célèbre artère à travers sa spécialité : l’improvisation théâtrale.

Enfin, le samedi 26 septembre, à 17 h ou 20 h 30 l’ancienne élève du Cnac de Châlons, Mademoiselle Maria K, livrera une performance de rue circassienne, au départ de l’hôtel de ville d’Épernay. Des soirées animées en perspective, pour petits et grands.

EN BREF Trois rendez-vous pour les chineurs En ces temps de crise sanitaire, les brocantes et vide-greniers sont rares. Trois rendez-vous sont tout de même maintenus ce week-end dans la Marne : la foire aux livres, CD et DVD du CCTT (samedi 5 septembre de 9 h à 13 h, cité Tirlet à Châlons), le marché aux puces de Reims (dimanche 6 septembre, de 7 h à 17 h, Halles du Boulingrin) et le vide-grenier de Fagnières (dimanche 6 septembre, à partir de 6 h, avenue Charles de Gaulle).

S.K 4 Places limitées. Réservation : 03 26 53 33 00.

Infos : epernay.fr

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 4 au 9 Septembre BELLE FILLE Mer 17H45 - 20H45 Ven14H45 - 21H Sam17H45 Dim17H45 Lun14H45 - 20H45 Mar

« La Daronne » en avant-première au Palace Rouvert depuis la fin du mois d’août, le cinéma d’Épernay propose une nouvelle avant-première, ce dimanche 6 septembre, à 17 h 30, avec la diffusion du film « La Daronne ». Dans cette comédie policière inspirée du roman éponyme de Hannelore Cayre, Isabelle Huppert interprète Patience Portefeux, une interprète judiciaire franco-arabe, spécialisée dans les écoutes téléphoniques pour la brigade des stups. Elle se retrouve malgré elle à la tête d’un immense trafic, pour couvrir une mère et son fils. Le milieu la surnomme alors La Daronne.

14H45 - 18H

BIGFOOT FAMILY Mer 14H45 Ven 18H Sam 14H45 Dim 10H45 - 15H EFFACER L’HISTORIQUE Mer 14H30 - 17H30 20H30 Ven 14H30 - 17H45 20H30 Sam 14H30 - 17H30

20H30 Dim 14H30 - 17H30 Lun 14H30 - 20H30 Mar 14H30 - 17H45 20H30

ENRAGE Sam 21H Mar 20H45 GREENLAND Mer 14H45 - 17H45 20H45 Ven 14H45 - 17H45 20H45 Sam 14H45 - 17H45 20H45 Dim

10H45 - 14H45 17H45 Lun 14H45 - 20H30 Mar 14H45 - 20H45

LA DARONNE AVANT-PREMIERE Dim 17H30 LES BLAGUES DE TOTO Mer 15H Sam 15H - 17H45 Dim 10H45 - 15H Mar 18H LES NOUVEAUX MUTANTS Mer 17H45 - 20H45 Ven 14H45 - 18H 20H45 Sam 14H45 - 20H45 Dim

10H30 - 18H Lun 14H45 - 20H45 Mar 14H45 - 18H 20H45

PETIT PAYS Mer 20H45 Ven 14H45 - 17H45 20H45 Sam 17H30 - 20H45 Dim 17H45 Lun 14H30 -

20H45 Mar 14H30 - 17H45 20H30

POLICE Mer 15H - 18H 21H Ven14H45 - 18H 21H Sam 17H45 - 21H Dim 10H45 - 15H 18H Lun 14H45

- 20H45 Mar 14H45 - 17H45 20H45

TENET Mer 14H30 - 17H30 20H30 Ven 14H30 - 17H30 20H30 Sam 14H30 - 17H30 20H30 Dim 10H30

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YAKARI Mer 15H - 18H Sam 15H Dim 10H45 - 15H

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Yuksek est attendu le 20 septembre dans le cadre champêtre de la Guinguette Rémoise. © Axel Morin

Nouveaux billets en vente pour les Flâneries de septembre Contrainte d'annuler son festival cet été en raison de l'épidémie de coronavirus, l'association des Flâneries Musicales organise, du 15 au 20 septembre, une série de neuf concerts dans des lieux d'exception de Reims. Si tous les rendezvous affichaient complet depuis plusieurs semaines, l'organisation a appris cette semaine qu'elle pouvait augmenter un peu la jauge de spectateurs sur cinq concerts, si bien que de nouveaux billets sont disponibles à la vente depuis le jeudi 3 septembre. Infos : flaneriesreims.com

Premier rendez-vous pour Césaré Le centre de création musicale rouvre ses portes jeudi 10 septembre, à 19 h 30, avec une performance audiovisuelle. L'occasion en fait de découvrir deux pièces, dont Toxic Box du compositeur Daniel Zea. Gratuit sur réservation au 03 26 88 65 74 ou à contact@cesare.fr

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Votre attention sera concentrée sur des questions personnelles : il s’agira d’améliorer vos conditions de vie à ce niveau et même de préparer le terrain pour des développements ultérieurs.

La semaine vous paraitra tumultueuse, mais finalement vous permettra de mieux cibler vos objectifs. De quoi vous inciter à retrouver de l’élan !

Beaucoup de situations se débloqueront.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

C’est une semaine qui répondra à vos attentes et qui s’annoncera riche en bonnes nouvelles. Il y aura donc des décisions importantes à prendre qu’il vous faudra assumer par la suite !

C’est une période au cours de laquelle il faudra veiller au laisser-aller et à la tendance à vouloir trop souvent vous faire plaisir. Mieux vaut éviter les excès ainsi que toute forme d’exagération.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Vos émotions seront intenses en cette période et c’est la raison pour laquelle vous aurez intérêt à vous ménager un peu : accordez-vous le temps de vous détendre et de faire le vide.

C’est une semaine riche en enseignements qui se présentera à vous. Elle vous permettra de développer vos connaissances et d’élargir votre sphère de savoir-faire.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Ce sera les conséquences de vos actions qui porteront ou non leurs fruits. Votre situation s’apparentera à un « tout ou rien ». Soyez prêt(e) à vous remettre en question.

Enfin une semaine au cours de laquelle votre situation personnelle s’améliora : une amélioration réelle sans pour autant être spectaculaire. De quoi vous faire atteindre une meilleure stabilité.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Il est urgent de retrouver confiance en vous, cela vous aidera à vous focaliser sur la réalisation de vos projets du moment. Votre situation évoluera favorablement, alors, ressaisissez-vous !

VIERGE du 23.08 au 22.09 C’est un profond renouvellement qui est en cours dans votre quotidien et c’est sans doute cela qui suscite vos craintes. Malgré tout, vous aurez la possibilité d’agir avec une grande liberté.

Aujourd’hui, vous aurez l'impression qu'on vous mène la vie dure et d'être seul(e) au monde. Cultivez la positive attitude car le ciel ne se montrera pour l'instant guère décidé à vous soutenir.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Que ce soit dans le registre privé ou professionnel, les investissements et les frais s’annoncent assez conséquents : sachez raison garder et ne vous laissez pas prendre au jeu.

Vendredi

Dimanche

Samedi

17° 28°

Lundi

9° 19°

14° 21°

8° 20°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Copropriété : convocation d’une Assemblée Générale Le décret d’application n° 2020-834 de l’ordonnance du 30 octobre 2019 publié le 3 juillet dernier prévoit que tout copropriétaire peut solliciter du syndic la convocation et la tenue, à ses frais, d’une Assemblée Générale pour faire inscrire à l’ordre du jour une ou plusieurs questions ne concernant que ses droits ou ses obligations, par exemple, l’autorisation de réaliser des travaux sur les parties communes. Ces dispositions s’appliqueront aux Assemblées Générales de copropriétaires tenues à compter du 31 décembre 2020.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Benoît Melvhille

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