![](https://assets.isu.pub/document-structure/210401214234-cdf94323a21911305dc265ddb3d05237/v1/a76db95a4ecbea75edb8d7f4e1d17e80.jpg?width=720&quality=85%2C50)
11 minute read
VOIRIE
Travaux Un mois de chantier sur le Jard
Ce mardi 6 avril démarre l'étude des sous-sols de l'esplanade Charles-de-Gaulle. Une première étape avant la construction d'un parking souterrain, dont le démarrage est prévu dans un an.
Advertisement
C’est un chantier d’ampleur qui va démarrer autour de l’esplanade Charles-de-Gaulle à partir de ce mardi 6 avril. Dans le cadre du grand projet de réaménagement du Jard, la municipalité prévoit de construire un parking de 360 places, de type hélicoïdal (en forme d’hélice), sur 5 à 6 niveaux enterrés et circulaires. Celui-ci sera adossé à un futur hôtel milieu de gamme, qui doit voir le jour, d’ici deux ans, rue Eugène-Mercier. Les travaux du parking souterrain doivent débuter au printemps 2022 et durer 18 mois, pour un coût total de 10,7 M€. Avant leur démarrage, des études sont nécessaires. C’est d’abord l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) qui va réaliser son diagnostic en sondant le sous-sol, à la recherche d'éventuels éléments du patrimoine archéologique. « Cette zone a été beaucoup remaniée ces 50 dernières années, il est peu probable qu’on y découvre un mammouth géant, mais c’est la loi », a expliqué avec humour Joachim Verdier, l’adjoint au maire d’Épernay en charge de l’urbanisme, lors du dernier conseil municipal. Sur une surface d’environ 18 600 m², soit sur tout le périmètre du Jard, des tranchées de 2,50 mètres de large, profondes de 2 à 7 mètres, seront creusées afin de permettre à l’Inrap de réaliser des sondages. La partie basse du Jard, au sud, sera examinée du 8 au 21 avril tandis que la partie haute, au nord, le sera du 18 au 28. Avant cela, deux jours de repérage en surface seront nécessaires afin de localiser et d'éviter les réseaux souterrains. En parallèle, des investigations et des études géotechniques et hydrogéologiques vont être conduites sur un triangle délimité par le Jard et les rues Édouard-Fleuricourt et Eugène-Mercier, à l’endroit même où les véhicules entreront et sortiront du parking. L’entreprise Kaéna va réaliser six ou sept carottages (forage d'exploration), à 40 mètres de profondeur, afin de permettre à la ville d’avoir une parfaite connaissance des différentes couches qui composent ce sous-sol et des débits de nappes qui devront être détournées pour la construction du parking. L’étude aura lieu du 6 au 30 avril. La construction d'un parking sous-terrain sur l’esplanade Charles-de-Gaulle doit permettre à cette grande place minérale d’être libérée du stationnement et de retrouver son visage d’antan, lorsque le Jard était un grand jardin public. Le maire d’Épernay espère que les premiers promeneurs pourront être accueillis « aux alentours de 2025 », comme il nous l’avait confié en février dernier.
Ces études sont préalables à la construction d'un parking souterrain. © l'Hebdo du Vendredi
Un parking à 10 M€
Le stationnement perturbé
Ce chantier sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, qui s’étendra du mardi 6 au vendredi 30 avril, engendrera des interdictions de stationnement ponctuelles, sur les parties basse et/ou haute du Jard, et des changements d’entrées et de sorties. Par exemple, les lundi 19 et mardi 20 avril, le stationnement sera interdit sur la totalité du parking Charles-de-Gaulle. En revanche, la poche du Jard, située entre la sous-préfecture et le passage du Jard, sera toujours ouverte au stationnement durant l’intégralité du chantier.
Patrimoine Des pavés pour honorer des Sparnaciens victimes du nazisme
Préserver, transmettre et sensibiliser, notamment les plus jeunes, à l’histoire de la Shoah, c’est ce qu’on appelle le devoir de mémoire. La municipalité d’Épernay et ses élus ont décidé d’y contribuer en soutenant la pose de quatre pavés commémoratifs de victimes déportées, devant le numéro 27 de la rue du Faubourg d’Igny. C’est là que vivaient Félix Lévy (né en 1887 à Épernay), son épouse Yvonne, née Picard, et leurs enfants Colette et Robert. Ils furent déportés à Auschwitz Une « Stolpersteine » posée à Strasbourg en 2019. © Cendrars83 en 1942 et n’en revinrent pas. Afin d’honorer leur mémoire, le président de la communauté sparnacienne Michel Horvilleur, père de l'illustre rabbin et écrivaine Delphine, et Alain Picard, descendant de la famille Lévy, ont sollicité la ville d’Épernay. Ils souhaitent que soient posées, devant l'ancienne résidence de la famille Lévy, quatre « Stolpersteine », des pavés en acier inoxydable imaginé par l’artiste berlinois Gunter Demnig dans les années 1990. Depuis, ce passeur de mémoire a planté, un peu partout en Europe, plus de 70 000 de ces pierres d'achoppement, sur lesquelles on peut lire « Ici habitait », suivi du nom, de la date de naissance et du destin individuel de chacune de ces victimes du nazisme. La ville d’Épernay a décidé d’autoriser la pose de ces pavés commémoratifs, de prendre en charge leur coût (120 € l’unité) et d’apporter le concours de son service technique lors de leur ancrage. La capitale du champagne deviendra la première commune de la Marne à recevoir ces « Stolpersteine ».
S.K EN BREF Le Club de prévention ouvre une permanence à Avize
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210401214234-cdf94323a21911305dc265ddb3d05237/v1/f95a44e02f75ad6098e63fdc59d98ee3.jpg?width=720&quality=85%2C50)
Depuis 1978, Le Club de prévention d’Épernay met en œuvre une aide sociale spécifique pour les jeunes âgés de 12 à 25 ans afin de lutter contre la marginalisation et favoriser l’insertion sociale et professionnelle. Installé au 9, avenue de Middelkerke, ce dispositif vient d’être étendu à la commune d’Avize. Des permanences auront désormais lieu, tous les jeudis, de 9 h à 12 h, au sein de la gendarmerie, avec un intervenant social. Les objectifs de ces sessions sont l’accueil, l’accompagnement et l’orientation des personnes rencontrant des difficultés sociales (violences, différends familiaux, logement, emploi, parentalité…) qui peuvent se présenter sans rendez-vous pour rencontrer l’intervenant social ou être orienté par les gendarmes suite à une intervention sociale.
Le 16e Viteff se prépare
Ce n’est pas pour tout de suite, mais vu le contexte, autant prendre de l’avance. Le prochain Viteff aura lieu du mardi 12 au vendredi 15 octobre et la nouvelle société Effevent, chargée pour la première fois de son organisation, a annoncé que les candidatures au prix à l’innovation étaient ouvertes. Pour rappel, ce concours est destiné à valoriser les projets les plus innovants et les plus respectueux de l’environnement, en matière vinicole, viticole et œnologique. L’agglomération d’Épernay récompensera cinq sociétés œuvrant dans autant de catégories (viticulture, œnologie, innovation marketing, innovation technologique et coup de cœur) avec un prix de 2 000 €. Les inscriptions auront lieu jusqu’au vendredi 21 mai. Infos : 03 26 68 20 44 et arthur.levy@effevent.com
Les déchetteries d'Épernay en horaires de printemps
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210401214234-cdf94323a21911305dc265ddb3d05237/v1/a8ad5e10a96331e0da111088738d2acc.jpg?width=720&quality=85%2C50)
Les déchetteries du territoire d’Épernay adaptent leurs horaires de printemps, afin de prendre en compte les demandes des usagers ainsi que la fréquentation des sites. À Pierry et Voipreux, les établissements sont accessibles le mardi, de 14 h à 18 h, du mercredi au samedi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, et le dimanche, de 9 h à 12 h. Du côté de Magenta, la déchetterie est ouverte le mardi, de 14 h à 18 h, les mercredi, vendredi et samedi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Ces nouveaux horaires sont applicables jusqu’au 30 juin. En parallèle, des permanences de distribution de sacs de tri sont à nouveau mises en place, du 1er au 30 avril, dans 22 communes. La liste des lieux et horaires des points de collecte est disponible sur epernay-agglo.fr et au 03 26 56 47 15.
Manifestation Une centaine de personnes à la marche pour le climat
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210401214234-cdf94323a21911305dc265ddb3d05237/v1/09de94ae2846b01ac9acfedaf3b906c5.jpg?width=720&quality=85%2C50)
Après Reims la semaine précédente, c’est à Épernay que s’étaient donné rendez-vous les manifestants de la marche pour le climat, dimanche dernier. Une centaine de personnes ont répondu présent à l’appel national lancé par plusieurs membres de la Convention citoyenne et 86 organisations qui réclament « une vraie loi climat » alors que l'examen en séance publique du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique, concocté par le gouvernement de Jean La marche pour le climat du 28 mars a rassemblé une centaine de Castex, a débuté, ce lundi, à participants à Épernay. © Lou Photographie l'Assemblée nationale. Construit autour de 69 articles issus des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, ce texte entend apporter des réponses aux conséquences du dérèglement climatique, à travers six thématiques : consommer ; produire et travailler ; se déplacer ; se loger ; se nourrir ; protéger judiciairement l’environnement. Mais ce projet de loi suscite déjà beaucoup de réactions et de controverses. Comme à l'Assemblée nationale, où les députés, de tous bords, ont déposé 5 392 amendements avant son examen qui s'étendra jusqu'au 16 avril, mais aussi des associations environnementales et de ces manifestants, donc. Entre 44 000 et 110 000 personnes ont marché, un peu partout en France, pour réclamer un texte plus ambitieux, entraînant quelques scènes de foules denses et inhabituelles ces derniers mois, à Paris notamment.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210401214234-cdf94323a21911305dc265ddb3d05237/v1/9d495b0f33816781e88a03e1385e1ee3.jpg?width=720&quality=85%2C50)
S.K
Art Champillon se met au vert
La commune de Champillon a fait appel à l’artiste rémois Art.is.Custom afin de réaliser une fresque sur un bâtiment communal inutilisé, en contrebas du Royal Champagne. Cet ancien bunker, qui servait pour le golf de la commune, se fond désormais dans le paysage grâce au talent de Art.is.Custom, lequel a repeint, à la bombe de peinture, cette structure peu élégante. La fresque a été nommée « Camouflage » et elle porte bien son nom.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210401214234-cdf94323a21911305dc265ddb3d05237/v1/fb8a55e1039d4b55e3476c3eb824bb9c.jpg?width=720&quality=85%2C50)
Tourisme Le recrutement du Mutigny Resort Hotel lancé cet été
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210401214234-cdf94323a21911305dc265ddb3d05237/v1/287ed9b7717995daaa98841a1240cfa1.jpg?width=720&quality=85%2C50)
Alors que les travaux du futur complexe hôtelier de Mutigny vont bon train et devraient se terminer au printemps 2022, trois représentants du futur exploitant de l’établissement étaient en Champagne, cette semaine. Mustafa Ozdemir, le directeur de la société autrichienne Loisium Wine & Spa, qui gère déjà deux complexes hôteliers similaires dans son pays d’origine, a annoncé que le recrutement démarrerait après les vacances d'été, que les réservations ouvriraient en septembre et que les premiers clients seraient accueillis dans un an. Il promet que le Mutigny Resort Hotel, un complexe hôtelier 4 étoiles qui intégrera 101 chambres, un restaurant de 200 couverts, un bar à champagne et un spa, notamment, embaucherait 76 équivalents temps plein.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210401214234-cdf94323a21911305dc265ddb3d05237/v1/3afda2eaa6af9b742389c72e89ea4611.jpg?width=720&quality=85%2C50)
Transport Avec le Grand Est, roulez
au bioéthanol pour 1 €
Dans le cadre de ses politiques en faveur de la transition énergétique et du développement de la bioéconomie, le Grand Est relance, à partir du 1er avril, l’opération « 1 000 boîtiers bioéthanol » à 1 €, déjà expérimentée une première fois en mars 2020. Ce dispositif vise à permettre aux 1 000 premiers ménages de la région de convertir leur véhicule essence au bioéthanol, pour une somme symbolique. Habituellement, le prix d'un boîtier de conversion E85 homologué varie Le bioéthanol est un carburant d'origine végétale. © l'Hebdo du Vendredi 700 à 1 000 € tout compris, selon la Collective du bioéthanol. Pour les bénéficiaires, cette conversion présente un double avantage. Elle permet de réduire le budget carburant de 35 à 45 %, car le litre de bioéthanol est vendu deux fois moins cher qu'un litre de SP95, tout en permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70 %. Pour profiter de cette opération, il faut habiter le Grand Est, être propriétaire d’un véhicule immatriculé dans l’un des 10 départements de la région et se rendre chez l’un des 172 garagistes habilités, qui installera le boîtier E85 homologué. Cette aide s’inscrit dans le plan de 2,5 millions d’€ engagé par le Grand Est en janvier 2020 pour accompagner à terme 10 000 ménages à la conversion au bioéthanol.
4 Infos : A partir du 1er avril dès 10 h sur https://bioethanol-grandest.zecarte.fr/ ou au 03 87 18 36 26, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, hors week-end et jours fériés (dont le 2 avril).
Coronavirus La cantine du lycée Stéphane-Hessel perturbée
Le proviseur du lycée Stéphane-Hessel a été contraint, mardi 30 mars, de fermer la cantine scolaire du site GodartRoger et l’internat. En effet, trois employés de restauration ont été testés positifs à la Covid-19, entraînant la déclaration de dix cas contacts. « Ce n’était plus possible d’assurer le service et de respecter les mesures sanitaires pour l'équipe de restauration et les près de 1 600 jeunes accueillis en demi-pension », nous explique Olivier Leloux. La cantine scolaire du site Godart‐Roger a dû être fermée. De fait, le proviseur a dû © l'Hebdo du Vendredi mettre en place une solution provisoire. À partir du jeudi 1er avril, l’autre unité de restauration, située avenue de Champagne, a accueilli 460 lycéens le midi et l’ensemble des internes le soir et le matin. La décision a été prise de servir en priorité tous les demi-pensionnaires qui vivent à plus de 10 kilomètres de l’établissement et les internes. Les élèves concernés ont été prévenus via leur espace numérique de travail ou le logiciel Pronote. À l'origine, le fonctionnement normal des deux cantines du lycée Stéphane-Hessel devait reprendre le mercredi 7 avril, mais avec les nouvelles mesures annoncées, mercredi soir, par le président de la République, la restauration scolaire ne devrait accueillir personne avant le lundi 3 mai, date choisie pour la rentrée en présence des élèves.