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Avec Dance’O’Drome, le Rémois Yuksek veut faire bouger le monde

Le DJ rémois Yuksek revient cette année avec un cinquième album, Dance’O’Drome : un hymne à la danse et au vivre-ensemble, collé-serré. Si l’album sort ce vendredi 26 mai, il sera en dédicace à la Fnac le 31 mai et, évidemment, le 23 juin à la Magnifique Society.

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Comment s’esquisse ce cinquième album ?

C’est un album collaboratif, avec beaucoup d’invités, de featurings, des artistes pour qui j’ai écrit, aussi. Je continue mon exploration des influences brésiliennes : certains textes sont en portugais, mais aussi en italien ou en anglais. On voyage. C’est aussi et surtout un album de danse. Il s’appelle d’ailleurs Dance’O’Drome, comme mon émission sur Radio Nova. C’est « world ». Le mot est galvaudé, mais je l’aime bien.

C’est un plaisir particulier de faire danser les gens ?

Oui ! Ça me plaît depuis longtemps. D’ailleurs, je ne suis plus très à l’aise avec le concept frontal du concert. Je préfère les formats plus extatiques et la danse participe au partage. Historiquement, la position du DJ en dit long sur ce feeling : il est celui qui joue, qu’on n’écoute pas forcément trop, mais à qui on s’intéresse quand ça devient nul. Moi je ne suis pas une super star. Être seul sur une scène, c’est pas mon kiff.

D’ailleurs, vous vous êtes illustré dans le métier plus caché de la musique de films et de séries, de la collaboration. Ça vous convenait mieux ?

Ces expériences font partie d’un tout. Les films et séries, c’est récent.

F ESTIVAL DU F ILMANTIFASCISTE sa carrière sur plusieurs fronts : films, séries, collaborations et émission radio. © Ella Hermë

Ça fait six ans que j’ai commencé. Puis ça s’est enchaîné. Je me suis lancé dans la production. J’ai monté un label et j’en ai un deuxième en création. C’est un plaisir de bosser avec et pour d’autres projets. Mais il faut toujours que ça m’intéresse profondément. Juliette Armanet, Clara Luciani, Calypso Valois... Elles m’ont toutes intéressé.

Qu’est-ce qui motive votre intérêt ?

L’humain et la musique. Sur le même plan. À égalité. Et parfois, on me demande si j’ai un rêve précis de collaboration, mais vraiment, je n’en ai pas. Je vais où je suis porté.

L’album sort ce vendredi 26 mai et vous commencez votre promo auprès des Rémois, notamment lors de la Magnifique Society, le 23 juin. Comment appréhendez-vous ce rendez-vous ?

C’est vraiment cool. Même si pendant longtemps, je n’ai pas forcément été très à l’aise avec ça. L’année dernière, à la Magnifique Society, je me suis rendu compte qu’il y avait eu un vrai changement de génération. Ça s’est révélé à moi. Je joue devant des gens que je ne connais pas pour la plupart. En tout cas, j’ai hâte de retrouver la scène electro du festival : elle est hyper intéressante. C’est une vraie particularité, avec une configuration singulière.

Et puis il y a cette dédicace à la Fnac, le mercredi 31 mai, façon old-school, Forum des 90‘s ?

Totalement. J’irai d’ailleurs avec mon chien, Marguerite : c’est mon petit côté Belmondo. Encore une fois, l’exercice ne me met pas hyper à l’aise, mais ça va être marrant. Et puis, vraiment, je préfère signer des disques à la Fnac qu’en passer : pour danser, ça se passera ailleurs !

Propos recueillis par Agathe Cèbe

4 L'album Dance’O’Drome sort ce vendredi 26 mai. Yuksek sera en dédicace à la Fnac de Reims, mercredi 31 mai, à partir de 17 h et le 23 juin au festival La Magnifique Society.

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