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L'agglo d'Épernay se mouille pour une Maison de l'eau

L'intercommunalité planche sur la construction d'un bâtiment qui regrouperait les services liés à l'eau potable, l'assainissement et les eaux pluviales, soit près de 50 travailleurs, à terme. Deux sites ont déjà été identifiés.

L’agglomération d’Épernay est à la recherche d’un assistant à maîtrise d’ouvrage pour l’épauler dans son prochain projet, la construction d’une Maison de l’eau. Au sein de ce futur bâtiment, l’intercommunalité veut regrouper tous les services liés à l’eau qui se côtoient à Épernay agglo Champagne : eau potable, assainissement, assainissement non collectif, eaux pluviales et gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations. Actuellement, la maison de la communauté de Vertus accueille 13 travailleurs de l’eau, dont une partie dans un bâtiment modulaire provisoire, tandis que l’hôtel de la communauté, à Épernay, réunit l’ingénierie, le bureau d’études et de travaux et la direction. Les abonnés sont accueillis dans ces deux structures.

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Et le système est complexe sur ce territoire, puisque la compétence eau est intégralement

P ÉRISCOLAIRE devrait être construit à proximité de l'hôtel de la communauté, à Épernay. © l'Hebdo du Vendredi gérée par la régie communautaire publique (22 000 abonnés), tandis que plusieurs modes de gestion cohabitent pour les compétences assainissement collectif (19 000 abonnés) et eaux pluviales. Les choses pourraient à nou- veau évoluer en 2025, puis en 2030, quand prendront respectivement fin le contrat de prestation eau et le contrat de délégation de service public assainissement. En effet, l’agglomération, qui a repris en partie la main, le

1er janvier 2022, sur un service qui était auparavant assuré par le privé, présage dans un document que « la régie (publique) est amenée à se développer fortement dans les années à venir, tant sur le plan humain que matériel. » La future Maison de l’eau pourrait ainsi regrouper près de 50 personnes et plus de 30 véhicules, sans compter ceux des usagers, même si les élus communautaires souhaitent qu’une étude soit menée auprès des autres intercommunalités françaises avant d'arrêter leur choix sur un regroupement de l’ensemble des services.

Deux sites sont d'ores et déjà visés : une emprise foncière de 5 000 m² à Pierry, au niveau du petit rond-point de la rue Jean-Bagnost, à côté du Millesium et de la caserne de pompiers, et une seconde de 4 000 m² à Épernay, rue du Général-Silvester, juste derrière le futur commissariat. L’agglo attend évidemment de ce projet qu’il soit « un modèle de gestion, d’économie et de mise en valeur de l’eau », mais également exemplaire en matière de construction, de performance énergétique et de gestion des déchets. Environ 18 mois d’études, puis 15 mois de travaux sont envisagés.

Simon Ksiazenicki

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