Gérard Lemarié relance le débat avec Yann Moix

Conférence Le Rémois Gérard Lemarié repart au débat

Le philosophe relance un nouveau cycle de rencontres avec de grandes personnalités qu'il inaugure, ce vendredi 24 septembre, avec l'écrivain et réalisateur Yann Moix.

Grand orateur et adepte des discussions à bâtons rompus avec des personnalités, Gérard Lemarié a notamment longtemps fait le bonheur de l'école de commerce Neoma avec ses « conférences Passerelles ». Pendant 20 ans, de 1990 à 2010, il a ainsi accueilli, chaque mois, un invité, issu du monde économique, politique ou littéraire, afin d'échanger avec lui et en public autour d'une thématique. Parmi ses illustres invités : Simone Veil, Alain Minc, Raymond Barre, Michel Rocard, Bernard-Henri-Levy ou encore Sœur Emmanuelle. Cette pratique, Gérard Lemarié la relance aujourd'hui, à travers un nouveau cycle qu'il entame cette fois-ci du côté de la très dynamique commune de Bezannes, toujours animé par cette même envie, « de faire en sorte que le plus grand nombre puisse rencontrer des personnalités d'exception, pour les écouter, mais aussi pour échanger avec eux ». Son tout premier invité, ce vendredi 24 septembre, n'est autre que l'écrivain et réalisateur Yann Moix, prix Goncourt du premier roman pour « Jubilations vers le ciel » en 1996, puis prix Renaudot pour « Naissance » en 2013, et à qui l'on doit au cinéma les films « Podium » et « Cinéman » ou encore le documentaire « Re-Calais ». Ancien élève de l'école de commerce rémoise, il a récemment immortalisé ses douloureux souvenirs estudiantins dans un livre simplement titré « Reims ». Publié en mai dernier, il s'agit du deuxième volume de la tétralogie que l’auteur a intitulée « Au pays de l’enfance immobile », dont Orléans, paru en août 2019, était le premier opus,

L'écrivain Yann Moix (à gauche) est le premier invité de Gérard Lemarié (à droite). © DR

Dans « Reims », Yann Moix dépeint durement la ville et sa propre vie

et dont Verdun et Paris seront les troisième et quatrième. « Son livre, à l'écriture très incisive, est une violente critique de l'école et de la ville du début des années 90, reconnaît Gérad Lemarié. Cependant, Yann Moix ne sera pas là seulement pour reparler de cette période, mais plutôt pour évoquer ce que Reims est devenue 25 ans après cet épisode de sa vie. Il sera là également pour raconter ce qu'il attendait de la vie à une époque où le message était de réussir dans la vie, plutôt que de réussir sa vie. » Une nuance que le philosophe et l'écrivain tenteront d'illustrer via une discussion d'une heure environ, suivie d'une trentaine de minutes durant lesquelles le public sera invité à poser des questions. « Quand j'ai choisi de faire des études de philosophie, on m'a dit tu ferais mieux de faire médecine ou une école de commerce, c'est plus rentable, raconte Gérard Lemarié. Un garçon comme Yann Moix, qui adorait la littérature et le cinéma, s'est donc retrouvé dans une école qui ne lui convenait pas du tout. Il me semble que c'est pourtant primordial de laisser vivre les jeunes en les laissant faire leurs propres choix. » La discussion est lancée.

4 Rencontre avec Yann Moix, animée par Gérard Lemarié, vendredi 24 septembre, à 19 h, salle Hélios, à Bezannes. Tarif : 10 €. Réservations : 06 52 67 89 34.

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Enseignement supérieur Rentrée « quasi-normale » à l'Urca

Les 29 000 élèves de l'Université de Reims Champagne-Ardenne ont retrouvé leurs cours en présence. Tous espèrent désormais une année moins perturbée que la précédente.

Trois semaines après l’arrivée des premiers étudiants sur les différents campus de l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), son président Guillaume Gellé a organisé, mardi, une conférence de presse, lors de laquelle il a pu exprimer la joie des personnels et des étudiants « du retour en présentiel et de retrouver une vie quasi-normale sur le campus ». En effet, 18 mois après le début de la pandémie et la mise en place de cours à distance, c’est un retour à la normale pour les 29 100 étudiants attendus à l’URCA, soit une hausse de 1 % par rapport à l’an passé. « La pandémie n’est pas terminée, nous continuons donc à être vigilants, à appliquer les gestes barrières, le nettoyage renforcé des locaux et les consignes sanitaires », a expliqué le président, citant, notamment, le port du masque obligatoire en intérieur et aux abords des bâtiments et que le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour accéder à l’université, mais bien pour certains événements (séminaires, spectacles, regroupements…). « Un plan B est prévu, avec des demi-jauges et la possibilité de travail à distance », a-t-il tout de même révélé, alors qu’à l’heure actuelle, 80 % des 18-29 ans sont totalement vaccinés contre le covid-19. Guillaume Gellé a également indiqué que l’impact de la crise sanitaire sur les finances de l'université a été estimé à 4,3 M€, soit plus de 2 % du budget global de l’URCA. L’occasion aussi pour le président de dévoiler quelques projets immobiliers, comme la construction d’un bâtiment pour les Staps sur le campus Croix-Rouge, dont les travaux démarreront début 2022 (17 M€), la rénovation énergétique et fonctionnelle du bâtiment 7 d’enseignement mutualisé, de mi-2022 à fin 2023 sur le campus Croix-Rouge (6,85 M€), la réalisation d’un bâtiment dédié aux agrosciences, à l’environnement, aux biotechnologies, à la bioéconomie et aux sciences du numérique sur le campus Moulin de la Housse qui sera livré en 2024 (22 M€), le regroupement des UFR d’odontologie, de médecine et de pharmacie à proximité du CHU (14 M€), l’agrandisse-

L'Université de Reims Champagne‐Ardenne compte 29 000 étudiants. © l'Hebdo du Vendredi

ment de l’école d’ingénieur ESIReims sur le site Farman (6 M€) ou encore le regroupement de l’Inspe et de l’IUT de Châlons sur un site unique, baptisé l’Îlot des savoirs (7,5 M€). Des grands projets comme pour tourner la page de la crise sanitaire. 4,3 M€, l'impact de S.K

la crise sanitaire Première rentrée rémoise pour La Catho

L’Institut Catholique de Paris a inauguré, vendredi 17 septembre, son campus rémois, le premier en région, qui s’est installé dans la maison diocésaine Saint-Sixte. Vénérable établissement privé fondé en 1875, La Catho compte 10 000 étudiants sur son campus parisien et donc 120 de plus grâce à son établissement rémois, dont 80 % sont originaires de l’Aisne, les Ardennes, l’Aube ou la Marne. En cette première rentrée, trois licences ont ouvert en sciences sociales, en sciences de l’éducation et en information-communication. L’objectif est d’arriver à 1 000 étudiants à la rentrée 2026.

Animations La patinoire de l'UCPA Reims est ouverte

Depuis ce mercredi 22 septembre, l'espace patinoire de l’UCPA Sport Station Grand Reims accueille le grand public. L'offre se compose d'une surface de glace d'une superficie de 800 m2, d'un bar, mais aussi d'un chemin de glace extérieur de 250 m2. Elle est ouverte (hors vacances scolaires et période estivale) les mercredis, de 14 h à 18 h, les jeudis et vendredis, de 20 h à minuit, les samedis, de 10 h à 12 h (jardin des oursons), de 14 h à 18 h et de 20 h à minuit, et les dimanches, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. A noter que ce vendredi 24 septembre, à partir de 20 h, une soirée festive et gourmande est organisée, avec au menu des crêpes pour se réchauffer autour de la piste ! Pour ceux qui souhaitent alterner le plaisir de la glisse dans l'eau et sur la glace, un pack La patinoire de l'UCPA Sport Station est ouverte. © Ville de Reims piscine et patinoire est également proposé. De plus, les inscriptions à l’école de glace sont aussi ouvertes, avec des sessions initiation pour les débutants, initiation baby (de 3 à 6 ans), initiation enfants (de 6 à 9 ans), ado & adultes et progression pour ceux qui souhaitent améliorer leur technique. Les billets d’entrée sont en vente en ligne : à l'unité (à partir de 4 €), carte 12 entrées ou abonnements.

ENBREF Un nouveau site internet pour l’emploi étudiant à Reims

Depuis le 22 septembre, un nouveau site internet facilitant l’emploi étudiant à Reims est ouvert. Déclinaison rémoise du site « jobaviz », cette plateforme recense les jobs compatibles avec la poursuite d’études ainsi que les jobs d’été ou saisonniers et permet de mettre directement en contact les étudiants et les entreprises locales qui peuvent déposer leurs annonces sur : reimscampus.jobaviz.fr.

Périscolaire : Reims continue à recruter des animateurs

Chaque jour, la ville de Reims mobilise 600 animateurs pour encadrer les élèves des 55 écoles maternelles et 49 écoles élémentaires publiques lors du temps périscolaire (du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 8 h 30, de 11 h 30 à 14 h et de 17 h à 17 h 45). Trois semaines après la rentrée, la collectivité continue donc de recruter. Les profils visés : des personnes de plus de 18 ans ayant envie de travailler avec des enfants, avec un sens des responsabilités et qui pourraient mettre à profit leurs compétences personnelles ou professionnelles. A noter qu'il n'est pas indispensable d’être détenteur du Bafa, même si la possession de ce dernier est un plus. Pour candidater, il faut télécharger un dossier sur le site reims.fr, rubrique « offres d’emplois », puis le transmettre complété par courrier à la direction de l’Éducation (CS 80036 - 51722 Reims Cedex) ou le déposer au 4, rue Jovin. De plus, en candidatant pour l’accueil périscolaire, il est aussi possible de postuler pour les classes découvertes organisées par la ville, à Villers-Allerand et à l’Île de Ré. Infos : 03 26 77 79 50.