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Valérie Beauvais (LR) vise un second mandat
Législatives 2022 - 1ère circonscription Fidèle à LR, Valérie Beauvais brigue un second mandat
Elue en 2017, malgré la vague macronienne, Valérie Beauvais se représente pour continuer son travail à l'Assemblée nationale, toujours fidèle aux valeurs du parti Les Républicains.
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Comme de nombreux autres, Valérie Beauvais aurait pu changer de costume et rejoindre la Macronie. La députée Les Républicains (LR) de la 1ère circonscription de la Marne n'y a jamais songé. « On me l'a suggéré, sans jamais oser vraiment me le demander », raconte l'élue, qui est aussi conseillère municipale de la ville de Reims. Au sein de cette instance, ils sont plusieurs à avoir troqué la tunique LR pour rejoindre la galaxie En Marche, devenue depuis peu Renaissance, et ses partis alliés, tel que Horizons, au premier rang duquel figure le maire de Reims, Arnaud Robinet, mais également Xavier Albertini, son adjoint chargé de la sécurité, lui aussi ex-LR, qui représentera la majorité présidentielle face à Valérie Beauvais. Une situation particulière pour la députée sortante, « alors qu'Arnaud Robinet reste mon suppléant, j'ai face à moi quelqu'un avec qui j'ai beaucoup travaillé quand, avant de rejoindre l'Assemblée, j'étais adjointe à la voirie. » La politique n'a donc que faire des anciennes collaborations ou amitiés. L'élue ne semble pas plus surprise que ça, estimant cependant « que cela laissera des traces » et regrettant « que les gens comprennent mal ce qui se déroule sous leurs yeux ».
Valérie Beauvais (LR) se présente pour un second mandat dans la première circonscription de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi
Il faut dire que Valérie Beauvais peut s'enorgueillir de son côté de ne pas trahir ses convictions. « Pendant cinq ans en tant que députée, j'estime avoir « Que se passera-t-il fait le boulot et être restée fidèle à mes valeurs, si Emmanuel Marcon et ses alliés tombent ? » avec la volonté d'être utile à tous. En 2017, je me suis dit peut-être qu'Emmanuel Macron allait bouleverser les codes et nous emmener vers quelque chose de bien. Cinq ans plus tard, comment continuer à être ouvert envers quelqu'un qui a fait s'envoler la dépense publique, avant même la crise sanitaire, et aggraver la balance du déficit commercial ? Sur ces deux points, même François Hollande a fait mieux. Quant à la réforme des retraites, il a seulement essayé et pendant la campagne présidentielle, il a carrément changé de braquet. » Valérie Beauvais entend donc bien continuer à représenter l'opposition face au président fraîchement réélu sous les couleurs de LR. « Emmanuel Macron veut un paysage politique où il serait seul au centre, avec d'un côté l'extrême gauche et de l'autre l'extrême droite, mais que se passera-t-il si lui et ses alliés tombent ? ». En attendant, la députée, qui dit avoir reçu 800 personnes au cours de ces cinq dernières années dans sa permanence de la rue des Elus à Reims, « pour donner un coup de main », aimerait voir aboutir ses propositions de loi, en particulier celle portant sur l'assouplissement de la loi Evin. « L'objectif est de permettre aux associations sportives de faire de la publicité sur le vin, le champagne et la bière, afin de les aider à améliorer leurs ressources sans pour autant provoquer une addiction à l'alcool. » Une loi qu'elle juge « d'autant plus hypocrite que les Français regardent sur les écrans de nombreuses compétitions sportives se déroulant à l'étranger où les publicités pour l'alcool sont autorisées. »
Julien Debant
Législatives 2022 - 1ère circonscription Evelyne Bourgoin, une verte dans la Nupes
Unique représentante d'Europe écologie les verts (EELV) au sein de La Nouvelle union populaire écologique et social (Nupes) dans la Marne, Evelyne Bourgoin est candidate dans la 1ère circonscription. Cette campagne électorale n'est pas sa première, puisque cette traductrice de métier, âgée de 61 ans, représentait déjà les Verts lors des dernières départementales. « J'ai toujours voté écologie. La première fois, c'était en 1981 et mon choix s'était porté sur Brice Lalonde. » Une fibre écologique qui remonte donc à loin, mais qui a mis du temps à la mener vers la politique. « J'ai fait ma part au quotidien, avec ma famille et dans le milieu associatif, explique-t-elle, avant de devenir, à partir de 2020, une vraie militante politique au sein d'EELV. » C'était à l'occasion de la campagne de Léo Tyburce à l'élection municipale de Reims. Aujourd'hui dans la Nupes, Evelyne Bourgoin se félicite de ce rassemblement de la gauche : « La Nupes nous rend plus forts et répond à une véritable attente des citoyens. Face à l'urgence de défendre la gauche et les valeurs écologistes, il était nécessaire de s'allier. On n'avait pas le choix. » Une alliance qui ne remet pas en cause son ADN. « Au sein de la Nupes, j'ai l'intime conviction que nous sommes tous en phase en termes de valeurs, assure la candidate. Cette union des gauches a le mérite de faire renaître l'espoir et l'envie de changer les choses. Deux sentiments qui me donnent de la force et de la confiance. »
Evelyne Bourgoin d'EELV représente la Nupes dans la 1ère circonscription de la Marne. © DR
J.D
Législatives 2022 - 2e circonscription Laure Miller assume son ralliement à Macron
Un peu plus d'une semaine après avoir été investie officiellement par la majorité présidentielle, à la surprise générale et au détriment de la députée sortante Aina Kuric, qui maintient par ailleurs sa candidature, Laure Miller a lancé, jeudi 19 mai, sa campagne. A cette occasion, l'adjointe au maire de Reims déléguée à l'écologie, à la nature en ville et aux aménagements publics, également vice-présidente du conseil départemental en charge de Ex‐LR, Laure Miller est la candidate investie par la majorité l'environnement, a expliqué présidentielle dans la 2ème circonscription de la Marne. pourquoi elle avait quitté Les © l'Hebdo du Vendredi Républicains pour rejoindre la galaxie Renaissance (ex-LaRem) : « Je suis engagé depuis 20 ans à droite et c'est très clair. Les valeurs de liberté, de l'autorité de l'Etat, du mérite par le travail, de l'écologie positive ou encore de la laïcité me tiennent à cœur. Lors des dernières élections, il s'est passé quelque chose et personne ne peut le nier. Il y a désormais trois blocs : d'un côté la gauche, qui tend vers l'extrême, et de l'autre l'extrême droite, avec au centre un bloc porté par Emmanuel Macron. Pour peser aujourd'hui en politique, il faut faire partie de cette majorité présidentielle. » Et oublier un passé très très récent où la candidate de 38 ans militait sur les marchés de Reims avec la tunique LR, vantant les qualités de Valérie Pécresse, adversaire chevronnée et déchue du président Macron. « Chez les LR, on m'a reproché certaines critiques. J'ai été très mal à l'aise quand les LR ont renvoyé dos à dos Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Je ne nie évidemment pas avoir fait campagne pour Valérie Pécresse, dont on retrouve des idées chez Emmanuel Macron, mais la majorité présidentielle est constituée de différentes sensibilités politiques. » Pragmatique et assumant ses ambitions, Laure Miller compte bien porter la sienne sur les bancs de l'Assemblée.
Vignoble Une étude pour mieux connaître les vignerons et leurs pratiques
L’URCA et le Syndicat général des vignerons (SGV) ont lancé une vaste étude destinée à dresser le profil des viticulteurs et viticultrices d’aujourd’hui, ainsi qu’à identifier les obstacles auxquels ces derniers peuvent être confrontés au quotidien.
Baptisé « #EPICVIC », pour étude sur « l’Engagement professionnel et l’implication collective des vignerons de Champagne », le vaste travail d’enquête et d’analyse initié par la commission des viticultrices du SGV avec l’Université Reims Champagne-Ardenne (URCA), à travers le concours de son Centre d’études et de recherches sur les emplois et les professionnalisations, mais aussi de l’Institut Georges Chappaz de la vigne et du vin – Villa Bissinger, se donne l’ambition de présenter le plus fidèlement possible la réalité du quotidien des professionnels et de la filière champagne en général. « Pour ce faire, un questionnaire a été envoyé par mail en début de semaine aux milliers d’adhérents du Syndicat
général des vignerons, accessible directement via un QRcode. Il contient de nombreuses questions visant, entre autres, à recueillir diverses informations sur les caractéristiques de l’exploitation, les conditions de travail ou encore le rapport à la santé », détaille Marion Hemmer, chargée de communication pour l’Institut Georges Chappaz, espérant un retour d’au moins 1 500 réponses d’ici le début du mois de juillet. Dans un second temps (probablement à l’automne), des entretiens seront programmés avec les travailleurs et travailleuses viticoles ayant rempli le questionnaire et accepté d’aller plus loin dans la réalisation de l’étude. A terme, lorsque les résultats de l’étude #EPICVIC seront dévoilés, ces derniers pourront notamment être mis en parallèle avec ceux provenant d’une précédente enquête réalisée en 1983, également lancée par la commission des viticultrices du SGV. « Cette étude Une évolution sociétale et des pratiques renseignait sur la présence des femmes et leur implication dans les exploitations viticoles champenoises. On y apprenait qu’à cette époque, celles-ci devaient se cantonner quasi exclusivement à des tâches administratives et bureaucratiques. Elles exerçaient par exemple des missions de chargée de secrétariat, de comptabilité ou étaient à l’accueil », développe l’Institut Georges
Une grande étude vise à dresser le profil, les attentes et les contraintes des vignerons d'aujourd'hui. © l'Hebdo du Vendredi
Chappaz. Depuis près de quarante ans, aucune autre enquête n’avait traité de la place des femmes dans la filière champagne ; #EPICVIC sera donc l’occasion de montrer les avancées fondamentales dans ce domaine au sein des exploitations viticoles. En outre, et d’une manière plus générale, les réponses au questionnaire seront en soi autant d’indicateurs qui permettront de dresser un état des lieux illustrant la modification des pratiques de travail, l’accès à la formation ou encore le virage agroécologique qu’ont traversé les professionnels du secteur.
Aymeric Henniaux Institut Chappaz – Villa Bissinger : qui est qui ?
Associé à l’étude #EPICVIC via l’Université Reims Champagne-Ardenne, l’Institut Georges Chappaz de la vigne et du vin est une structure fédérative, mais également une vitrine pour les activités de recherche et de formation proposées dans le domaine de la Vigne et du Vin en Champagne. Depuis la fin de l’année 2021, l’Institut s’est rapproché de la Villa Bissinger, l’école des vins de champagne, basée à Aÿ-Champagne afin de former une entité.
Agriculture Ce dimanche, tous à la campagne !
Initiée en 2017 par la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) et ses partenaires, l'opération portes ouvertes « Tous dans nos campagnes » vise à (re)tisser des liens entre agriculteurs et consommateurs, tout en redorant l'image d'une profession souvent mise à mal. En moyenne, plus d'un millier de visiteurs y participent. Et puisque l'édition 2022 fait suite à deux années blanches, crise Petits et grands pourront découvrir les joies de l'agriculture ce dimanche. © l'Hebdo du Vendredi sanitaire oblige, elle devrait trouver un large écho auprès du grand public. Six exploitants marnais l'accueilleront chez eux : Sébastien et Eric Rabot à Saint-Loup (élevage de vaches laitières), David et Pascal Leroy à Luxemont-et-Villotte (grandes cultures et engraissement de bovins), Jean-Paul Wargniez à Bagneux (maraîchage), Valérie et Gaël Dupont à Reuves (viticulture et agroécologie), Sébastien Delanery à Saint-Hilaire-le-Grand (grandes cultures et lapins) et Virgil Noizet à Aubérive (élevage de moutons). Tous ont prévu, sur place, des animations ludiques et pédagogiques pour partager la réalité de leurs métiers. Des visites accompagnées, mais aussi des balades en calèche, des randonnées, des démonstrations pour mieux comprendre le travail avec un chien de troupeau, etc. Plusieurs ateliers proposeront également de découvrir les ficelles de la tonte des moutons, la traite des vaches et même la fabrication de fromage. Sans oublier les dégustations – et les ventes – de produits à la ferme. Dimanche instructif et bucolique en perspective.
Sonia Legendre
4 Tous dans nos campagnes, dimanche 22 mai de 10 h à 18 h dans six exploitations marnaises –Gratuit – Infos : fdsea51.fr.
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