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Fresque géante de Sky Boomskies à Croix-Rouge

STREET ART

Monumental Ksy Boomkies

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Dans la famille Street art de Reims, je voudrais Ksies Boomkies, auteur d'une fresque géante à Croix-Rouge, si grande qu'on ne peut l'apprécier que vue du ciel.

Sil n'est pas l'un de ses représentants les plus médiatiques, Ksy Boomkies est pourtant bien l'un des acteurs majeurs de la scène street art rémoise depuis bientôt dix ans. Professionnel depuis 2015, il vient de le prouver une nouvelle fois en réalisant dans le quartier Croix-Rouge une œuvre monumentale qui ne peut être observée que vue du ciel. Sur le toit d'un parking abandonné, il a peint une paire de baskets qui s'étale sur près de 80 mètres de long et 30 de large ! « Cette paire de chaussures iconique symbolise le milieu dans lequel j'ai grandi, », explique l'artiste de 41 ans. Bien avant de s'appeler Ksy Boomkies, Jérémy, qui a usé les genoux de ses pantalons dans les quartiers Wilson et CroixRouge, a en effet longtemps pratiqué la danse hip-hop avec Ismaël Taggae. Un premier amour qu'il n'a pas oublié et qu'il a donc matérialisé en cette rentrée à l'aide de beaucoup d'imagination et de dizaines de litres de peinture, mais aussi d'un peu de technologie. « Dans un premier temps, avec l'aide de mon ami Romain Berthiot, pilote de drone, nous avons réalisé une photo aérienne du parking, explique-t-il. Puis, j'ai dessiné un premier croquis que j'ai reproduit sur la photo afin de me rendre compte de l'échelle. J'ai ensuite tracé les contours, puis nous avons réutilisé le drone pour vérifier l'épaisseur du trait et nous assurer que je prenais la bonne direction. » Au final, il aura fallu une trentaine d'heures et pas mal de combines à Ksy Boomkies pour achever cette œuvre sur ce support insolite « ravagé par le temps et constellé de cratères ». Oeuvre de rue et donc par définition éphémère, cette paire de baskets géante l'est d'autant plus qu'elle doit être démolie d'ici quelques mois. Et comme de par sa taille et ses spécificités elle ne peut être admirée, à défaut de pouvoir voler, une vidéo a été réalisée et est disponible à l'adresse suivante : https://vimeo.com/761634196.

Ksy Boomkies, ici au centre de sa réalisation monumentale sur le toit d'un parking abandonné à Croix‐Rouge. © Romain Berthiot

Après cette expérience titanesque, Ksy Boomkies a retrouvé le chemin de son atelier situé aux docks rémois où ils préparent une exposition en duo avec le street artiste Iemza, qui aura lieu en décembre prochain au Palais du Tau.

J.D

VOIRIE

Le pont de Witry déménage

Samedi, le nouveau pont de Witry va être déplacé sur son emplacement final. © D.M ‐ Grand Reims

D'ici deux mois, l'ancien pont en béton armé, démoli le 19 mars par foudroyage, sera remplacé par un nouvel ouvrage d'art en acier, doté des équipements nécessaires à une utilisation par des piétons, deux-roues, véhicules légers et poids lourds. Dans ce cadre, une nouvelle étape capitale doit être franchie ce samedi 29 octobre. La nouvelle structure métallique, assemblée depuis plusieurs mois sur site, va être acheminée sur son emplacement définitif. Pour ce faire, les ouvriers vont utiliser la technique dite par ripage. Cette méthode, bien rodée, à l'image du ripage réussi le 8 octobre dernier au Luxembourg d'un pont ferroviaire de 5 800 tonnes, consiste à déplacer l'ouvrage d'art grâce à des engins hydrauliques dotés de roues. Si le nouveau pont de Witry pèse seulement 1 100 tonnes, l'opération promet d'être spectaculaire. Au-delà de son poids, c'est une construction de 25 mètres de large, 68 mètres de long et 12 mètres de hauteur qu'il va falloir déplacer sur 250 mètres, puis poser sur deux piliers en béton afin de la faire surplomber les voies ferrées. Une fois ce déplacement réalisé, une séquence minutieuse de réglage, à 10 mm près, à la fois dans le sens de la longueur, de la largeur comme de la hauteur, est également planifiée. L'ensemble de cette opération est programmé dans l'après-midi. Quant à la réouverture du pont aux usagers, elle est toujours promise pour la fin de cette année.

J.D

TOUSSAINT

Les cimetières de Reims s'adaptent

AReims, à l'occasion de la Toussaint, face au grand nombre de personnes souhaitant honorer leurs morts, la municipalité met en place un dispositif spécial pour accéder aux différents cimetières de la ville. Ainsi, contrairement à l'habitude, aucun véhicule ne sera autorisé à pénétrer dans les cimetières samedi 29 octobre, dimanche 30 octobre et mardi 1er novembre. Une exception est faite le samedi 29 octobre, de 8 h à 12 h, pour les seules personnes titulaires d'une carte de proximité. Afin de compenser cette restriction, la ville met gratuitement à la disposition du public des véhicules avec chauffeur, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, afin de permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer sur les sépultures où elles désirent se recueillir. Ce dispositif concerne les cimetières de la Neuvillette, du Sud et de l’Est, mais pas ceux du Nord, de l’avenue de Laon et de l’Ouest. A noter que des fauteuils roulants, comme c'est déjà le cas toute l'année, sont disponibles. Tous les cimetières de Reims seront ouverts de 8 h à 18 h. Attention, à partir du mercredi 2 novembre, et jusqu’au 31 mars, ils fermeront à 17 h 30.

Pendant la Toussaint, la ville met à disposition des voitures avec chauffeur dans les cimetières de La Neuvillette, du Sud et de l’Est. © l'Hebdo du Vendredi

DÉCHETS

Dans deux mois, tous les plastiques iront dans le bac jaune

Apartir du 1er janvier 2023, sur le territoire du Grand Reims, tous les emballages et les papiers devront prendre la direction du bac jaune, y compris ceux en plastique : sacs, pots de yaourt, barquettes... Les habitants auront donc une seule et unique question à se poser : « Est-ce un emballage ou un papier ? ». Si la réponse est oui, le déchet pourra prendre, sans hésitation, la direction du bac de tri jaune, à l’exception du verre qui rejoindra comme toujours les bennes à verre. Jusqu'à maintenant, le tri des déchets plastiques se limitait aux bouteilles et flacons. © l'Hebdo du Vendred Cette évolution des consignes de tri sera applicable partout en France. Pour les habitants, le geste de tri sera donc simplifié. En revanche, pour la collectivité, ce changement nécessite d'adapter le centre de tri Trivalfer situé dans la zone d'activités Farman-Pompelle. Ce chantier de modernisation d'une durée d'un an et demandant un investissement global de 19 millions d'euros devrait débuter en janvier prochain. En attendant, le nouveau flux de déchets sera géré via « un dispositif transitoire ». Avec cette extension du tri, le Grand Reims estime que la collecte passera de 55 kg par habitant à 66 kg. Autant de matières supplémentaires qui seront recyclées au bénéfice de la planète, mais aussi au profit du budget de la collectivité. En effet, une tonne de déchets triée coûte 180 euros de moins que pour traiter une tonne d'ordures ménagères. Pour que l'ensemble de la population soit informé de ces nouvelles consignes de tri, une large communication doit être faite d'ici au mois de décembre via l'envoi de 156 000 courriers contenant une lettre de la présidente du Grand Reims et un mémo de tri.

BIEN-ÊTREANIMAL

L214 dans la rue pour « dénoncer les violences dans les abattoirs »

Ce samedi 29 octobre, de 15 h à 17 h, l'association de défense des animaux L214 manifeste place d'Erlon pour évoquer « la violence infligée aux animaux tués pour l'alimentation. Pour l'occasion, elle entend dresser « une scène de crime » avec tout le décorum qui va avec : silhouettes tracées au sol, faux sang, ruban de signalisation et rapport d'enquête... remis aux passants. Selon L214, 35 animaux seraient ainsi tués chaque seconde dans les abattoirs © L214 français pour assurer notre alimentation. Objectif de la manœuvre : « Interroger les passants sur la légitimité de tuer les animaux sans nécessité et les informer sur les alternatives pour se passer facilement des produits animaux dans l'alimentation ».

EN BREF Solidarité : traditionnelle collecte de jouets chez Century 21

Depuis 2013, l'ensemble des agences immobilières du réseau Century 21 se mobilise chaque mois de novembre pour collecter un maximum de jouets au profit de diverses associations. En l'espace de 10 ans, ce sont ainsi 4 millions de joujous qui ont été redistribués, dont 9 2 000 sur Reims. Cette opération est reconduite cette année dans la cité des sacres avec la participation des agences Century 21 Martinot Immobilier et Espace Conseil qui centralisent la collecte au profit des associations « Papillon blanc en Champagne » et « Réveillon des oubliés ».

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