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L'heure de l'HyperNoël a sonné
ANIMATIONS À Reims, les festivités de Noël continuent pendant les vacances
Ouvert depuis le 1er décembre, le marché de Noël rémois se tient jusqu'à la fin du mois sur les Promenades Jean-LouisSchneiter. Certaines animations jouent même les prolongations jusque début janvier.
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Marché de Noël
Jusqu'au vendredi 30 décembre, 140 chalets installés sur les Promenades Jean-Louis-Schneiter. Ouvert le lundi de 10 h 30 h à 20 h, du mardi au jeudi de 10 h 30 à 20 h, vendredi de 10 h 30 à 21 h, samedi de 10 h à 21 h (10 h 30 à 18 h le 24 décembre) et dimanche de 10 h à 20 h (fermé le 25 décembre).
Nagoya à l'honneur
Jusqu'au dimanche 18 décembre, un stand spécial Nagoya se tient sur le marché de Noël, au pied de la Porte de Mars, dans le cadre du 5e anniversaire du jumelage entre Reims et la ville japonaise.
Royaume des enfants
Jusqu'au vendredi 30 décembre, petit train de Noël, automates et père Noël dans son igloo (jusqu'au 24 décembre) attendent les enfants au sein du marché de Noël. Des animations accessibles gratuitement, du lundi au vendredi de 14 h à 19 h, samedi et dimanche de 11 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h (fermeture à 17 h le 24 décembre et fermé le 25 décembre).
Le marché de Noël est ouvert jusqu'au vendredi 30 décembre. © l'Hebdo du Vendredi
Marché gourmand
Jusqu'au dimanche 18 décembre, huit chalets installés sur le parvis de la gare qui valorisent les producteurs locaux. Ouvert vendredi, samedi et dimanche, de 11 h à 22 h.
Parcours lumineux
Jusqu'au samedi 31 décembre, les grandes places et esplanades du centre-ville rémois bénéficient d'installations très particulières, faites de lumière, évidemment, mais aussi de structures géantes qui subliment les monuments. À découvrir tous les jours, à la tombée de la nuit dans les squares Jeanne d'Arc, Colbert et Deneux, sur les places du Forum, d'Erlon et Royale, le long des Promenades (hautes et basses), près des Halles du Boulingrin et devant l'hôtel de ville.
Regalia
Jusqu'au samedi 31 décembre, le spectacle son et lumière sur le couronnement du Roi fait son retour sur la façade de la cathédrale. À voir ou revoir gratuitement vendredi 16, samedi 17, vendredi 23, vendredi 30 et samedi 31 décembre, à chaque fois à 20 h.
Foire de Noël et des Rois
Jusqu'au dimanche 8 janvier, les manèges installés du côté de la chaussée Bocquaine accueillent les visiteurs. Ouvert lundi, mardi et jeudi de 16 h 30 à 21 h, mercredi de 14 h 30 à 21 h, vendredi de 16 h 30 à 1 h, samedi de 14 h 30 à 1 h, et dimanche de 14 h 30 à minuit. Parmi les animations prévues : déambulation d'une troupe d'ours, de koalas et d'abeilles le samedi 17 décembre (à 15 h et 17 h), présence du Père Noël le mercredi 21 décembre et feux d'artifice le 7 janvier (à 21 h).
Grande roue
Jusqu'au 8 janvier : illuminant la place d'Erlon, elle offre une vue imprenable sur Reims. Ouverte tous les jours de 10 h à 22 h, y compris le 25 décembre et le 1er janvier. Tarifs : enfant 6 € et adulte 8 €.
4 Infos : reims.fr
COMMERCE
Hip Hip HyperNoël, Hourra !
Le marché de créateurs le plus givré de Reims revient, pour sa 6e édition, au Cellier.
Depuis 2016, sur une invitation de la Ville de Reims, puis une impulsion de l’Hyperespace, le Cellier s’agite, durant six jours, d’une folle ferveur, quelques instants avant Noël. L’idée est claire : mettre en valeur des artistes, artisans et créateurs locaux pour proposer une autre façon de remplir la hotte du Père Noël. En circuit court. Avec des œuvres originales, numérotées, en éditions limitées. Avec des créations responsables, en upcycling, faites à la main. C’est toute une démarche, un vrai pas de côté. Et ça fait fureur : l’HyperNoël est désormais un rendez-vous très attendu, à la fois pour les exposants et le public. Car cette année, ils sont une cinquantaine à venir tenir leurs stands, soigneusement aménagés, comme autant de mini-univers qui s’ouvrent aux visiteurs, dès ce vendredi 16 décembre, de 16 h à 21 h, comme un vernissage. Tout au long de l’évènement, des temps forts sont organisés, à l’instar des Hyperateliers qui attendent petits et grands autour de pratiques artistiques et gustatives : plumasserie avec Éric Charpentier, ciné kids avec Albane Cho, dégustation de champagne avec Mélanie Tarlant, vannerie avec Marion, tatouage sur agrumes avec Léo Sallez et linogravure avec Anaëlle Rambaud. Aussi, le jeudi 22 décembre, de 16 h à 18 h, les éditions Fulbert First accueillent Marion Séclin et Nathalie Sejean pour une rencontre-dédicace inédite. Cette année encore, le cœur du Cellier bat au rythme de celui de l’Hyperespace, ce collectif généreux qui se plie en quatre et plus, comme un savant origami, pour rassembler autour des plaisirs conjugués du partage et de la bonne humeur.
A.C
Comme chaque année, cinquante exposants investissent le Cellier pour faire découvrir leur travail. © Hyperespace
4 HyperNoël, vendredi 16 décembre de 16 h à 21 h, samedi 17 et dimanche 18 décembre de 11 h à 19 h, mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 décembre de 15 h à 20 h, au Cellier, 4 bis, rue de Mars, Reims. Entrée libre. Contact : atelier.hyperespace@gmail.com
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TRANSPORT
Le plan national Covoiturage quotidien démarre depuis Reims
Le ministre de l'Ecologie et son homologue des Transports ont présenté mardi 13 décembre, à Reims, le plan du gouvernement en faveur du covoiturage du quotidien.
Le territoire du Grand Reims est un symbole de l'autosolisme ». C'est par cette phrase pleine de pragmatisme que Catherine Vautrin, présidente de la communauté urbaine du Grand Reims, a accueilli le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, et celui des Transports, Clément Beaune. « La menace est très forte, a poursuivi l'élue. En 2050, comme l'a rappelé Jean-Marc Jancovici, Reims aura le climat de Montpellier. Il nous faut donc nous engager dans un plan visant à changer nos comportements, au bénéfice de la marche, du vélo, des transports en commun et du covoiturage. C'est indispensable. » Et si le territoire rémois n'est pas un modèle, il fait en revanche aujourd'hui figure de pionnier, grâce au lancement, il y a quelques semaines, du service de covoiturage Covoit'ici, piloté par la collectivité en collaboration avec la société Ecov, ce qui explique en grande partie la présence des deux ministres dans la cité des sacres. Longtemps parent pauvre des aides publiques, le covoiturage du quotidien, c'est-à-dire celui per-
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, lors de sa venue en mairie de Reims, mardi 13 décembre. © l'Hebdo du Vendredi
mettant d'effectuer la navette domicile-travail, est donc l'objet d'un plan national qui vise, d'ici à 2027, à multiplier la pratique par trois. « Actuellement en France, 80 % des trajets se font seuls en voiture, a indiqué d'entrée de jeu Christophe Béchu. Si bien que chaque jour, sur environ 100 millions de trajets, seulement 1 % se fait en covoiturage. En multipliant ce chiffre par trois, on économiserait 100 000 pleins d'essence par jour et 4,5 millions de tonnes de CO2. Et pour les usagers, c'est une économie estimée entre 1 500 et 3 000 € par an. » Pour atteindre cet objectif et ainsi amplifier le covoiturage sur les trajets de tous les jours, le gouvernement propose 14 mesures, dont trois principales, chacune dotée en 2023 de 50 M€. Dès janvier prochain, les conducteurs qui se lanceront dans le covoiturage recevront une prime de 100 €, reversée par les plateformes spécialisées. Une
première partie lors du premier trajet (25 € minimum) et le reste au 10e, s'il est effectué dans un délai de 3 mois. Le gouvernement soutiendra aussi la pratique dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités, comme celle du Grand Reims, aux conducteurs et passagers, sur la base du principe de 1 € de l’État pour 1€ de la collectivité. Le troisième dispositif phare est une mesure spécifique, mise en place dans le cadre du Fonds vert, qui permettra de financer des aires et des lignes de covoiturage, ainsi que des études préalables. « Le changement peut être immédiat, a insisté le ministre de la Transition écologique. On ne parle pas de milliards d'investissements, ni de lourde transition industrielle, juste de modifier notre manière de nous déplacer. » Et son homologue au Transport de préciser : « On a besoin de la voiture en France. Il ne faut pas nier la réalité. La cible, c'est la voiture individuelle et le covoiturage est l'une des solutions essentielles ». J.D Covoit'ici, le service de covoiturage du Grand Reims
Lancé le 21 novembre, le service de transport Covoit’ici se compose de trois lignes : de Ville-en-Tardenois ou Pargny-Jouy à Tinqueux, de Warmeriville et Witry-les-Reims à Reims et de Boult-sur-Suippe, Warmeriville et Isles-sur-Suippe à Bazancourt. Ce service de covoiturage est gratuit et sans réservation pour les passagers. Pour en profiter, il suffit de se rendre à l’arrêt Covoit’ici le plus proche et de renseigner sa destination sur l’application. Si au bout de dix minutes, sur les tranches horaires spécifiques à chaque ligne, aucun conducteur ne s'est présenté, Covoit’ici s'engage à prendre en charge une solution de secours. Les conducteurs, après avoir renseigné leur itinéraire dans l'appli Covoit’ici, sont rémunérés par le Grand Reims, jusqu’à 1 € pour la mise à disposition de sièges libres aux heures de pointe, et jusqu’à 1,50 € supplémentaire pour chaque passager transporté. À ce jour, on dénombre plus de 90 conducteurs sur le réseau Covoit’Ici Grand Reims Vallée de la Suippe Witry-lès-Reims et plus de 30 conducteurs sur le réseau Covoit’Ici Grand Reims Tardenois.
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Reims à la pointe de la gestion du trafic aérien
Cloué au sol par la pandémie de covid-19, le trafic aérien pourrait retrouver ses standards passés dès 2023. Du côté du CRNA-Est (Centre en route de la navigation aérienne) de Reims, qui assure le traitement de près d’un million d’avions par an grâce à ses 350 contrôleurs aériens, la crise sanitaire ne l’a pas empêché de poursuivre sa modernisation. Jeudi 8 décembre, le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, y était invité afin d’inaugurer 4-Flight, présenté comme « le programme clé de la modernisation du système de gestion du trafic aérien français ». Mis en service le 14 juin dernier au centre de Reims, site pilote du programme, il sera étendu aux quatre Le ministre délégué Clément Beaune (au cen‐tre) a inauguré, le 8 décembre, le système 4‐Flight, en service depuis juin. © DGAC autres centres de France, d’ici à 2025, pour remplacer un système dont l’architecture date des années 70. Grâce à ses nouvelles performances de haut niveau, 4-Flight doit permettre de favoriser un écoulement plus fluide des vols et une circulation aérienne plus respectueuse de l’environnement. Clément Beaune y voit un élément fort du verdissement du secteur aérien, « en permettant aux avions des trajets plus courts et directs qui émettent donc moins de CO2 ». Signe de l'importance de ce projet, difficile à saisir pour les profanes, cela fait maintenant plus de dix ans que la Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) et l’industriel Thales l’ont lancé, moyennant un milliard d’euros. Le lendemain, le ministre délégué était sur le site d'Airbus à Toulouse pour annoncer une enveloppe de 435 M€, dès 2023, pour atteindre des avions zéro carbone en 2050.
CONSEILMUNICIPAL
Des investissements records à Reims en 2023
Malgré un contexte inflationniste inédit depuis les années 70, Reims a présenté un budget 2023 marqué par des investissements records et une augmentation contenue des tarifs municipaux.
Les annonces budgétaires d'une municipalité ne suscitent habituellement guère l'intérêt du grand public. Mais quand tous les coûts augmentent, l'attention portée aux dépenses collectives grandit. Avec un taux d'inflation d'environ 6 % en France cette année, un chiffre qui devrait d'ailleurs se répéter en 2023, mais aussi une hausse des intérêts, synonyme de coûts supplémentaires pour les collectivités, la ville de Reims projette l'an prochain 85,2 M€ d'investissements (+ 8,3 M€), auxquels il faut ajouter les 20 M€ apportés par le Grand Reims, principalement en faveur des travaux de voirie. Cette somme record, « qui permet de préserver les emplois et les entreprises », dixit l'adjoint au maire délégué aux finances Jean-Marc Rose, profite d'abord au domaine de la culture et du patrimoine (31 %), puis aux espaces publics (13 %), aux sports et à la jeunesse (11 %), à la nature en ville (10 %), à l'éducation (9 %), à la rénovation urbaine (7 %), etc. Environ 14 M€ sont par exemple fléchés cette année sur le seul projet de restructuration et d'extension du musée des Beauxarts, dont le chantier doit démarrer dans les prochains mois. Pour réussir à abonder ce budget, la ville de Reims peut notamment compter sur des recettes de fonctionnement supérieures aux dépenses (258,8 M€ contre 221,8 M€) qui permettent de dégager une épargne brute de 37 M€, en hausse de 1,3 M€ sur un an. Les recettes progressent notamment grâce à une hausse du produit de la fiscalité, dont les bases des taux ont été augmentées par le gouvernement, et une hausse de la dotation de solidarité urbaine. Côté dépenses, elles évoluent aussi à la hausse, principalement en raison de l'augmentation de la masse salariale (+8,2 M€) et des coûts de l'énergie (+3,9 M€). Enfin, la ville table sur une stabilité de sa dette à 231 M€. Dans ce contexte si particulier, la ville de Reims va tout de même augmenter ses tarifs municipaux, de 2 % en moyenne, « assumant la plus large part des hausses de prix ». Par exemple, les repas servis dans les cantines des groupes scolaires seront impactés par cette hausse, mais limités grâce à l'ajout de 1,4 M€ au budget de la Caisse des écoles. Plus globalement, « afin de contrer l'inflation », la collectivité rémoise reconduit les dispositifs sur les abonnements juniors Citura, les aides à l’achat de vélos et de véhicules propres.
14 M€ d'investissements sont fléchés pour le seul musée des Beaux‐arts en 2023. © l'Hebdo du Vendredi
L'opposition aurait aimé plus en faveur des Rémois les plus pauvres
Si les élus de gauche du conseil municipal de Reims disent « oui » aux investissements, ils estiment qu'ils doivent aller en priorité « vers la transition énergétique afin de réhabiliter les bâtiments municipaux ». Pour l'opposition, la ville devrait en faire aussi plus pour ses écoles, prenant exemple sur Besançon « qui y consacre 10 M€, contre seulement 4 M€ pour Reims ». L'autre point de divergence concerne les dépenses en faveur des populations les plus précaires. « Si la majorité investit pour la ville de demain, nous, on répond qu'il faut aussi investir dans la ville d'aujourd'hui, insiste Dominique Ledemé. On peut le faire dans la politique de redistribution. Par exemple, le budget du CCAS ne bouge pas, alors qu'on sait que des besoins supplémentaires existent ». « On peut aussi aider davantage à rénover les passoires thermiques qui sont estimées à 18 000 dans le Grand Reims », ajoute Léo Tyburce. Plus globalement, Eric Quénard estime qu'il y a trois urgences à Reims qui méritent mieux de la part de la municipalité : « la pauvreté, la transition écologique et la démocratie ».
ARCHÉOLOGIE
Une fresque romaine sur Achille découverte près de la Vesle
A Reims, rue de la Magdeleine, les archéologues de l'Inrap ont mis au jour une représentation de la figure mythologique d’Achille, datant du IIe ou IIIe siècle.
Depuis la mi-novembre, les archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) s'activent à quelques mètres de la place Stalingrad, aux numéros 11 et 13 rue de la Magdeleine. En amont de la construction de logements par la société Demathieu Bard Immobilier, ils fouillent, comme souvent lors de ce type de chantier dans la cité des sacres, afin d'étudier ce quartier de la ville à l'époque romaine, quand Reims se nommait Durocortorum. Sur place, les collaborateurs de l'Inrap ont creusé un vaste trou d'environ deux mètres de profondeur, mettant au jour un îlot d'habitation et une portion de voie romaine. « Nous y avons découvert des vestiges de murs qui délimitent des pièces d’une maison romaine des IIe et IIIe siècles, dont l'entrée est marquée par deux grands blocs quadrangulaires qui devaient supporter des
Les premiers éléments trouvés laissent à penser que la fresque représentait le mythique Achille. © Inrap
piliers, explique Julie Léone, responsable scientifique des fouilles. Il s’agit là d’une entrée imposante, loin de celles des simples boutiques ou maisons habituellement mises au jour en bordure de rue. » Situés à 1 km du Forum, centre politique et religieux de Durocortorum, les restes de cette domus surprennent par leur richesse, avec notamment la découverte de fragments d'enduits peints révélant une représentation en taille réelle. « Certaines inscriptions indiquent qu'il pourrait s'agir de la figure mythologique d'Achille et en particulier du récit selon lequel sa mère, Thétis, l'aurait caché à la cour du roi de Lycomède, déguisé en jeune fille, afin qu'il ne participe pas à la Guerre de Troie. Ce type de peinture atteste que les gens qui vivaient ici étaient lettrés et financièrement aisés ». Cette présence loin du centre politique et religieux permet d’appréhender de manière nouvelle ce quartier encore mal connu de la ville romaine, proche de la Vesle. Navigables à cette époque, les abords de cette rivière sont alors très dynamiques, abritant de nombreux artisans et commerces. Engagés dans une course contre-la-montre, les archéologues de l'Inrap ont jusqu'au 20 décembre pour poursuivre leur recherche et ainsi « mieux cerner le statut social des habitants de cette partie de Reims à l’époque antique ».
Julien Debant
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Rue de la Magdeleine à Reims, l'équipe de l'Inrap a mise au jour les vestiges d'une maison romaine. © l'Hebdo du Vendredi
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SANTÉ
Le CHU se dote d'un 4e IRM
Avec trois services d'imagerie, situés uniquement dans les secteurs adultes et occupés à 98 %, l'accès à ces outils de diagnostics au sein du Centre hospitalier universitaire de Reims (CHU) se trouvait limité, allongeant les délais de rendez-vous des examens non urgents. Il était donc apparu nécessaire d'en ouvrir un 4e. C'est désormais chose faite depuis quelques semaines. Ce nouvel appareil IRM est entièrement dédié à L’association Petits Princes a créé un univers immersif lié à l’enfance afin la pédiatrie et à l’acti- de diminuer l’effet anxiogène de la réalisation d’IRM. © CHU de Reims vité gynécologique, ce qui est une première sur le territoire champardennais. Technique d’imagerie non irradiante, « à favoriser pour l’exploration pédiatrique, diagnostique et de surveillance », dixit l'Autorité de sureté nucléaire (ASN), cette activité est en augmentation ces dernières années. Le CHU de Reims a par exemple réalisé 1 900 examens d'IRM pour les seuls services pédiatriques en 2021, contre 1 500 en 2017. Grâce à l'ouverture de ce 4e service d'imagerie, l'établissement de santé rémois estime pouvoir pratiquer environ 2 200 examens supplémentaires par an, dont 650 pour la pédiatrie et 600 adressés par des praticiens de ville ou des centres hospitaliers d'autres villes. Il doit aussi permettre au CHU de Reims de s'ouvrir à de nouveaux types d'actes non réalisés aujourd'hui, ce qui concernerait plus de 1 000 patients chaque année. L'acquisition de ce service IRM représente un investissement de 1,2 M€.
J.D
JUMELAGE
Banzaï Reims, banzaï Nagoya !*
Cinq ans après être devenue la 6e ville jumelle de Nagoya, Reims a renouvelé son serment. Lundi 12 décembre, à l'hôtel de ville, Arnaud Robinet, maire de Reims, et Takashi Kawamura, maire de la 3e plus grande ville japonaise, ont solennellement réitéré leurs vœux, synonymes de poursuites des échanges culturels, sportifs et économiques. Ce dernier, autoproclamé « le maire fou de Nagoya », a surpris l'assistance en faisant entendre sa Les maires de Reims et de Nagoya posent sur le stand du marché de Noël dédié à la ville japonaise. © Ville de Reims voix de crooner. Profitant de la présence de la chorale de la Maîtrise de la cathédrale, il a ainsi débuté sa prise de parole officielle en poussant la chansonnette, d'abord des chants de Noël en anglais, puis en reprenant l'air de « La vie en rose » d'Édith Piaf. Takashi Kawamura et la délégation japonaise ont séjourné trois jours dans la cité des sacres, visitant notamment ses lieux et monuments les plus emblématiques. * Vive Reims, vive Nagoya ! J.D
VOIRIE
Le pont de Witry ouvert pour Noël
Après dix mois de lourds travaux, marqués notamment par la démolition de l'ouvrage de béton datant des années 1940, en mars dernier, le nouveau pont de Witry ouvrira à la circulation à partir du 22 décembre, en fin de journée. Piétons, deux-roues motorisés et véhicules pourront l'emprunter, y compris les camions de plus de 19 tonnes, bannis de l'ancienne structure en raison de sa vétusté. Les cyclistes devront encore patienter. En effet, quelques travaux restent à terminer d'ici à début 2023, dont la pose de dalles pour les bandes piétonnes et les voies cyclables, prévues de chaque côté, mais aussi des peintures pour la signalétique sur la chaussée. Des finitions encore à réaliser qui entraînent une limitation de la vitesse fixée à 30 km/h maximum. Quant aux lignes de bus, elles reprendront leur service normal à partir du vendredi 23 décembre. Placé à 5,80 m au-dessus des lignes de chemin de fer, le nouvel ouvrage d'art, long de 67,80 m et large de 23 m, a demandé un investissement de près de 8,5 M€.
EN BREF 5 000 € pour Octobre Rose grâce à la générosité des clients de Citura
Durant le mois d’octobre, Transdev Reims, exploitant du réseau Citura et ses clients se sont mobilisés autour d’Octobre Rose et du dépistage du cancer sein. A cette occasion, Transdev Reims a proposé à ses adhérents au programme de fidélité Citur'Avantage de s’engager à ses côtés. Chaque client avait la possibilité d’offrir ses points fidélité afin de faire grimper la « cagnotte Octobre Rose ». Au final, la barre des 900 000 points collectés a été franchie, grâce l'implication de 2 000 usagers, si bien que Transdev Reims a, comme promis, reversé 5 000 € à la Ligue contre le cancer de la Marne.
Les électeurs de la 2e circonscription de la Marne aux urnes dès le 22 janvier 2023
Suite à l'invalidation de l'élection de la députée du Rassemblement national AnneSophie Frigout par le Conseil Constitutionnel, les électeurs de la 2e circonscription de la Marne (Reims-Suippes) sont donc appelés à retourner aux urnes. Le premier tour aura lieu le dimanche 22 janvier 2023 et le second, 7 jours plus tard. En plus d'Anne-Sophie Frigout (RN), Laure Miller (Renaissance) et Stéphane Lang (Les Républicains), on sait également que la Nupes aura pour candidat Vincent Paté, déjà en lice sur cette même circonscription en 2017. Roller derby : Tournoi de Noël des Beastie Derby Girls
Le club de roller derby de Reims organise son traditionnel tournoi de Noël, dimanche 18 décembre. Au gymnase François-Legros, à partir de 13 h, les Beastie Derby Girls joueront deux matches : un face aux Lutèce Destroyeuses de Paris (à 13 h 30) et un autre présenté comme une surprise (à 16 h). Entrée payante : 5€. La route des musées du vin passe par Pressoria
Soutenu par le ministère de la Culture, le programme européen Remci Vitis (pour route culturelle des musées et centres d’interprétation de la vigne et du vin) sera officiellement lancé ce vendredi 16 décembre, à Pressoria, à Aÿ. L'objectif de ce projet touristique et patrimonial est de créer un partenariat entre ces différents musées, mettre en avant le tourisme de découverte et d’expérience et valoriser les spécificités propres à chaque région viticole afin de préserver leur patrimoine. La Cité du Vin de Bordeaux, le château de Cognac ou encore la maison Gascogne-Armagnac figurent, eux aussi, dans la première « promotion » de ce réseau qui a vocation à rassembler des musées issus de l’Europe entière.