LES ÉCHOS
Bâtiment le mag’ Le magazine professionnel de
DU CÔTÉ DES PROS
Quand Knauf passe à la télé… La première émission pour les pros sur Du Côté de Chez Vous-TV
PEOPLE
Alain Maugard : le CSTB sur le front de la santé environnementale
numéro 01 • novembre 2007
[ ARRÊT SUR IMAGE ]
Reflet d’époque.
Premier arrêt haut en couleur sur la façade extérieure du nouveau bâtiment de l’Institut Régional de Réadaptation à Nancy. Un jeu de lumière et de transparence tout en nuances qui sublime l’ordinaire pour mieux révéler l’imaginaire. Une vision tellement plus… hospitalière du monde hospitalier !
SOMMAIRE LES ÉCHOS
Bâtiment le mag’ Le journal du groupe Knauf La Rhénane Zone artisanale - 68600 Wolfgantzen Tél. : 03 89 72 11 12 Directeur de la publication : Yves Ehrmann Rédacteur en chef : Jens S. Dupont Ont participé à ce numéro : Nadia Beslay, Stéphane Sulikowski Rédaction : Indiana Conception et réalisation : Carré Blanc Communication Crédits photos : Cyril Bruneau, Dominique Giannelli, Philippe Giraud, Nicolas Périé, Philippe Ruault, Frantisek Zvardon Tirage : 130 000 exemplaires
www.knauf-batiment.fr
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DU CÔTÉ DES PROS Quand Knauf passe à la télé…C’est Du Côté des Pros !
RÉFÉRENCES
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Citroën imprime sa marque sur les Champs-Élysées
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Alain Maugard : le CSTB sur le front de la santé environnementale
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PEOPLE TENDANCES
Suzanne Déoux : bâtiment et santé publique, une problématique sous contrôle ?
ENQUÊTE
1er Colloque National des Industries du Plâtre Au cœur de la construction durable
UNE JOURNÉE AVEC...
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Jean-Paul Delamare : un passionné de la transmission du savoir
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Restauration de la Scala de Milan : Knauf aux premières loges
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Knauf Île-de-France : l’hippodrome de Chantilly fait peau neuve
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PLANÈTE KNAUF
DU CÔTÉ DE NOS RÉGIONS
LE CAHIER TECHNIQUE Aquapanel® Outdoor • L’isolant Knauf Therm • Hourdifix®
ÉDITORIAL « Innovons encore et encore… mais toujours du côté des pros ! » Nouveau nom, nouvelle maquette, nouveau contenu... Fidèle à sa réputation, Knauf innove en lançant « Les Échos Bâtiment, Le Mag’ », un magazine plus moderne, plus proche de vos préoccupations, plus ouvert aussi. Dans ce premier numéro, vous découvrirez notamment un dossier, suite au Colloque des Industries du Plâtre, sur le thème « plâtre et développement durable ». Un article qui démontre la vitalité et la qualité environnementale d’un matériau désormais incontournable. Autre sujet de réflexion majeur : le bâtiment et la santé. À travers le témoignage d’Alain Maugard, président du CSTB, et de Suzanne Déoux, docteur en médecine, un bilan sans langue de bois sur ce sujet d’actualité. Pour conclure, encore une innovation : le 5 novembre dernier en direct de Batimat, Knauf était la première marque du secteur à parrainer une émission de télévision sur la chaîne « Du Côté de Chez Vous ». Elle s’intitule « Du Côté des Pros ». Quel plus beau titre pour incarner la philosophie de Knauf ? Bonne lecture !
Lothar Knauf, Président Knauf Division Bâtiment Le magazine professionnel de Knauf • numéro 01 • novembre 2007
Quand Knauf passe à la télé… C’est Du Côté des Pros ! Le 1er novembre dernier, pour la première fois, les professionnels du bâtiment se sont adressés au grand public ! L’émission s’appelle « Du Côté des Pros » et est diffusée par la chaîne « Du Côté de Chez Vous-TV » sur les bouquets CanalSat, Numéricâble et Noos. Depuis toujours, le groupe Knauf se positionne résolument du côté des pros. Il était donc logique qu’il devienne le partenaire privilégié de ce programme. Explication de cette association à travers les interviews en parallèle de Yves Ehrmann, Directeur Général de Knauf, et de Jean-Marc Frantz, Président Directeur Général de la chaîne « Du Côté de Chez Vous-TV ».
Le magazine professionnel de Knauf • numéro 01 • novembre 2007
DU CÔTÉ DES PROS
Jean-Marc Frantz (à droite) avec Yves Ehrmann, Directeur Général Bâtiment, Knauf : une association qui est vite devenue une évidence.
Jean-Marc Frantz, Président Directeur Général de « Du Côté de Chez Vous-TV »
« Pour la première fois, une émission met en relation le grand public avec les pros du bâtiment… »
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e Mag’ : Comment avez-vous décidé de lancer « Du Côté de Chez Vous -TV » ? Jean-Marc Frantz : Tout naturellement ! J’avais eu l’occasion de produire le programme court sur TF1 « Du Côté de Chez Vous » pour l’enseigne Leroy Merlin. Nous nous sommes rendu compte que ce type de programme axé sur l’univers de la maison et de la décoration répondait à une forte attente de la part du grand public. Ce sentiment a été confirmé par des études sur les préoccupations prioritaires des Français dans lesquelles l’item maison ressortait en premier. Etant propriétaire de la marque « Du Côté de Chez Vous », j’ai décidé d’en faire une chaîne de télévision à part entière. Lancée le 16 octobre 2006, « Du Côté de Chez Vous » est la première et unique chaîne thématique 100 % dédiée à l’univers maison… avec, déjà, des résultats très encourageants ! L.M. : Quel est son positionnement éditorial ? J.-M.F. : Notre vocation est d’offrir au grand public une chaîne pratique et ludique pour rêver, imaginer, découvrir, apprendre en vue de créer ou recréer son habitat idéal. Nous avons tenu à baliser l’univers de la maison au sens large en couvrant aussi bien la dé-
coration, le bricolage, le jardinage que l’immobilier, la fiscalité, les assurances... L’idée était d’en faire une chaîne fédératrice accessible à un très large public. L.M. : Pourquoi ce programme « Du Côté des Pros » sur une chaîne grand public ? J.-M.F. : Les particuliers sont de plus en plus demandeurs d’informations sur les professionnels. Ils veulent comprendre et maîtriser pour faire eux-mêmes ou faire faire dans les meilleures conditions. D’où l’idée de créer une émission qui met en relation les professionnels du bâtiment et les particuliers. Et quand on parle de « pros », cela englobe les architectes, les maîtres d’œuvre, les bureaux d’études, les entreprises générales, les métiers du négoce, les artisans, jusqu’aux professionnels de l’immobilier. L.M. : Quel sera le contenu de l’émission ? J.-M.F. : « Du Côté des Pros » est un magazine hebdomadaire de 45 minutes destiné à faire découvrir au grand public les métiers et les hommes du bâtiment sous des angles multiples : actualité, innovation, réglementation, formation, visite chantier. Le magazine alterne une présentation plateau, avec un
invité par semaine, animée par Jérôme Bonaldi, et des reportages thématiques. Pour créer l’événement, nous avons choisi de lancer la première émission le 1er novembre dernier juste avant le salon Batimat. Autant dire que nous serons totalement « du côté des pros » ! L.M. : Pourquoi le choix d’un partenaire comme Knauf ? J.-M.F. : Dans ce genre d’aventure, au-delà du rationnel c’est souvent l’aspect affectif et intuitif qui fait la différence… Avec Knauf, nous avons vite ressenti une communion d’esprit. Knauf a toujours été une sorte de pionnier, d’agitateur dans son domaine, et j’ai perçu une vraie volonté d’aller au bout de ce projet novateur. En plus, Knauf a très bien compris que l’idée était de sortir d’une logique purement produit pour s’ouvrir vers des préoccupations plus larges autour de l’habitat, de l’environnement et des hommes. Sur un plan pratique, Knauf répondait bien aussi à notre souci de nous associer à un partenaire avec une offre large. Bref, cette association est vite devenue une évidence !
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Yves Ehrmann, Directeur Général Bâtiment, Knauf
« Donner plus de contenu et de résonance à notre marque …»
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e Mag’ : Pourquoi ce choix de la TV pour un industriel comme Knauf ? Yves Ehrmann : C’est une suite logique dans notre stratégie et non un simple « coup médiatique ». Knauf est présent en France depuis 1985. Pendant près de 20 ans, nous avons œuvré pour faire connaître et reconnaître notre savoir-faire et nos produits. Sur le plan de la communication, nous avons souhaité mettre nos produits en avant en « minimisant » quelque peu le discours corporate. Cette stratégie a porté ses fruits puisque Knauf est devenu un acteur incontournable sur son marché. Aujourd’hui, fort de ce positionnement, Knauf se devait de monter en puissance pour développer un vrai discours de marque avec un contenu plus large. L’opportunité pour nous d’être le 1er industriel du bâtiment à être associé à une émission de télévision entrait donc parfaitement dans cette stratégie d’enrichissement de la marque Knauf.
L.M. : Que vous apporte ce partenariat en termes d’image ? Y.E. : Chez Knauf, l’innovation est une seconde nature. Nous sommes toujours à la recherche d’idées novatrices susceptibles de nous démarquer de nos concurrents et de faire la différence. La perspective d’être la première marque de notre secteur à accéder à la TV nous a donc paru très excitante… De plus, le contenu éditorial de l’émission nous a séduits par son souci d’aborder le bâtiment de façon à la fois très large et très pédagogique. Cela rejoignait notre désir de rendre notre marque plus accessible au grand public en sortant d’un discours purement technique et industriel. Cette exposition nous permet, d’une part, de faire connaître Knauf auprès des particuliers, mais aussi de valoriser la marque Knauf auprès des cibles professionnelles au sens large (architectes, bureaux d’études, entrepreneurs, négoces, artisans…). Beaucoup de professionnels ont encore une image réductrice de Knauf liée à la plaque de plâtre. Ce partenariat est l’occasion
Le magazine professionnel de Knauf • numéro 01 • novembre 2007
pour nous de communiquer sur l’offre globale Knauf en renforçant notre position sur le marché du gros œuvre. L.M. : Ce passage à la TV, est-ce le début d’une nouvelle ère pour Knauf ? Y.E. : Il est clair que c’est un virage important dans notre communication. Nous souhaitons rendre notre marque plus « familière », plus connivente, tout en préservant nos spécificités. Nous allons donc développer en parallèle des supports de communication pour aller dans ce sens. Par exemple, le site Internet associé à l’émission « Du Côté des Pros » va nous permettre d’entrer directement en contact avec les particuliers comme les pros. C’est un relais très important. Bien entendu, nous allons continuer à développer une communication produit avec un discours technique. Il ne s’agit pas de nous lancer dans une communication grand public vide de sens. Chez Knauf, tout ce qui communique doit avoir un sens. Si nous arrivons à donner plus de résonance à notre discours sans perdre en sens, nous aurons réussi notre pari !
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Jérôme Bonaldi, un choix évident…
Demandez le programme ! Le magazine « Du Côté des Pros » est composé de rubriques récurrentes, traitées sous forme de reportages ou présentées en plateau. Chaque reportage est introduit et lancé sur le plateau par Jérôme Bonaldi. Les 7 rubriques : L’actualité du bâtiment : une présentation plateau Les innovations : reportage sur les nouveaux matériaux, les nouvelles techniques… Les hommes du bâtiment : portraits et success stories
Difficile de ne pas connaître Jérôme Bonaldi, tant ses interventions à la télévision et à la radio nous sont familières. Après plus de 17 ans passés sur Canal+, il anime notamment l’émission scientifique bimensuelle « Savoir Plus Sciences » sur France 2. Avec bonne humeur et compétence, il analyse ce que la technologie grand public a de meilleur... ou de pire ! Il assure aussi une rubrique nouveaux produits dans l’émission de Laurent Ruquier « On n’a pas tout dit » sur France 2. Son intérêt pour la technique, son goût pour l’innovation et son approche simple et conviviale l’ont vite imposé comme une évidence pour animer l’émission « Du Côté des Pros » !
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e Mag’ : Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce concept d’émission ? Jérôme Bonaldi : C’est un concept inédit... et qui manquait ! Pour la première fois, on s’intéresse à la vie des artisans, des industriels, en leur donnant la parole. Pour la première fois, les pros s’adressent aux particuliers et répondent à de vraies questions, concrètes, précises… Formidable, non ? L.M. : C’est aussi une façon pour vous de faire évoluer votre image ? J.B. : Evidemment, cette image un peu futile de « Monsieur Gadget » qu’on m’a collée est très réductrice ! Ce qui m’intéresse ici, c’est qu’on va au bout des choses en entrant dans le quotidien des gens.
Je ne suis pas là pour faire du spectacle, ni pour me mettre en avant. Je suis un « passeur de plat » au service des pros... Ce sont eux les vedettes ! L.M. : Quels sont les objectifs de cette émission ? J.B. : D’abord de parler aux gens et de refléter leurs attentes avec une dimension pratique et hédoniste. Le plaisir, c’est fondamental. Notre ambition, c’est de faire avancer les choses… en montrant, en expliquant, en donnant des idées et en abordant des sujets très précis comme les normes, la formation des artisans… J’adore cette idée d’une télé qui sert à quelque chose !
Les métiers : reportage sur les métiers, les filières de formation ; les offres d’emploi Les dossiers du bâtiment : reportage sur une thématique liée au BTP Les défis du bâtiment : reportage sur un chantier illustrant un savoir-faire spécifique L’invité de la semaine : l’animateur reçoit un acteur reconnu dans son secteur. Le magazine est hebdomadaire et diffusé 10 fois dans la semaine. Knauf parraine les 8 émissions et les 10 bandes-annonces via un billboard de 8 secondes d’entrée et de sortie, soit 18 passages par semaine.
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© Philippe Ruault
Citroën
imprime sa marque sur les Champs-Élysées Le 29 septembre 2007, le 42, avenue des Champs-Élysées rouvrait ses portes au public. Ce bâtiment, vitrine internationale de Citroën, signe avec panache les retrouvailles de la marque avec ses valeurs : originalité et innovation. Premières impressions…
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tonnant, spectaculaire, révolutionnaire, les mots manquent pour qualifier avec justesse le bâtiment conçu par l’architecte Manuelle Gautrand. Il est certain qu’André Citroën, grand amateur d’architecture, serait fier de cette nouvelle vitrine, faire-valoir de la marque aux chevrons. C’est d’ailleurs lui qui, en 1927, avait eu la judicieuse idée d’associer son nom à la plus célèbre avenue du monde. La vocation du lieu ? Accueillir les événements majeurs de l’épopée Citroën. Durant six décennies, les C4 et C6 de l’époque, la célèbre Rosalie, la révolutionnaire Traction Avant, la mythique DS et la 2CV « Aurélie » engagée dans des raids africains jouent les
vedettes au numéro 42. 1984, époque noire, Citroën cède les lieux pour un bail de 20 ans à la chaîne de restauration Hippopotamus.
Refléter le goût pour l’innovation technologique Mais, 2002 sonne le début de la renaissance, lorsque Claude Santinet, Directeur Général d’Automobiles Citroën, décide de réinvestir les locaux. Il lance un concours international dont la mission s’exprime en termes clairs : redonner à la marque une architecture reflétant son histoire et son goût pour l’innovation technologique. Le
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projet de Manuelle Gautrand est choisi pour sa façade au volume original. Composée de facettes translucides colorées de rouge, une verrière décline élégamment les chevrons, logo de Citroën, jusqu’à son sommet. Parfaitement intégrée dans la prestigieuse avenue des ChampsÉlysées, cette audacieuse vitrine captive immédiatement l’attention du passant, même celle du moins féru d’automobiles. Le bâtiment, baptisé C42, se vit aujourd’hui comme un lieu de partage et d’échanges autour de l’univers Citroën, son actualité, sa vision du futur automobile. Alors, même si votre cœur ne s’emballe pas pour les voitures, venez visiter ce magnifique espace !
RÉFÉRENCES Une vue de l’intérieur du bâtiment vers les Champs-Élysées, à travers les filtres de la façade. 1
1 • La façade principale sur les ChampsÉlysées. Les chevrons se déploient en un plissé de verre. 2 • Une vue de l’arrière de la parcelle depuis le rez-de-chaussée à travers l’enveloppe qui s’enroule. La paroi de gauche est constituée de panneaux Knauf recouverts d’une laque blanche. 3 • Les voitures sont mises en scène sur un mât vertical de tournettes. Ici, la tournette du rez-de-chaussée.
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Le cœur du projet met en scène les voitures : 8 plateaux tournants forment un arbre à voitures de 25 mètres de haut.
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RÉFÉRENCES Manuelle Gautrand
« Dépasser la construction traditionnelle » L’architecte du C42 dévoile son concept pour « Le Mag’ ».
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e Mag’ : Quelles idées ont guidé votre approche de ce bâtiment ? Manuelle Gautrand : Citroën désirait transformer ce magasin tombé en désuétude en un centre de communication internationale, une vitrine emblématique de sa marque. Cet espace cristallisait beaucoup d’attentes. J’ai donc centré mon travail autour de deux idées fortes : dédier le lieu à l’automobile et valoriser le logo Citroën. Exposer un maximum de voitures était particulièrement délicat au vu de l’étroitesse du terrain. J’ai donc conçu une structure verticale, un mât sur lequel s’accrochent huit tournettes, des plate-formes circulaires d’exposition des véhicules. Cette sculpture de tournettes se situe au centre du bâtiment et un escalier s’enroule autour afin de donner aux spectateurs la possibilité d’admirer les véhicules sous tous leurs angles. Pour mettre en valeur le double chevron, symbole mondialement connu de Citroën, j’ai imaginé une verrière à facettes, soutenue par une résille métallique. Lorsque le regard monte sur le plissé de verre… Cette enveloppe translucide couvre la façade, le toit ainsi qu’une partie de l’arrière du bâtiment. Ses prismes, dont certains contiennent un film rouge, magnifient la marque tout en favorisant les jeux de lumière. Le jour, la luminosité naturelle baigne les véhicules, la nuit, les éclairages théâtralisent la vitrine. Au-dessus de la porte d’entrée, le logo est traité de manière réaliste. Mais lorsque le regard monte sur le plissé de verre, le chevron se raconte de manière plus onirique. L.M. : Comment s’est déroulé la réalisation technique ? M.G. : L’avenue des Champs-Élysées n’avait pas vu de construction neuve depuis 1975 ! Notre pari était donc très compliqué et des contraintes énormes en termes de sécurité et de propreté pesaient sur le chantier. Comme une station de métro débouchait au pied du chantier, nous ne pouvions pas arrêter le flux des piétons. Certaines opérations ne pouvaient se réaliser que durant les heures de fermeture du métro, la nuit, ce qui ralentissait notre progression. Par ailleurs, le projet présentait des innovations qui se révélèrent de véritables prouesses techniques. La sculp-
ture qui porte les tournettes est en porte-à-faux, parfois de manière importante. Nous devions garantir sa sécurité. L’enveloppe de verre, elle, a fait l’objet d’un Avis de Travaux Expérimental. Nous avons travaillé avec le CSTB pour que cette création soit un succès. En France, Citroën est le seul constructeur à avoir osé dédier un bâtiment d’une telle ampleur à sa marque. Tout devait être parfait ! L.M. : Pourquoi avez-vous choisi d’utiliser des matériaux Knauf ? M.G. : Comme la parcelle était très étroite, 11 mètres de large sur 30 de profondeur, notre principal souci visait à gagner de l’espace. Parfois, nous avons travaillé au millimètre près ! Nous voulions des matériaux de qualité, qui soient sophistiqués, coupe-feu, de bonne finition, faciles à mettre en œuvre et, surtout, minces ! Les produits Knauf répondaient à tous ces critères. Les deux parois latérales sont donc des murs creux dans lesquels passent l’ensemble des fluides. Leur ossature, des poutreséchelles métalliques, est revêtue de panneaux Knauf. Nous avons également utilisé les plaques Knauf pour l’escalier Chambord à double révolution qui assure la liaison entre les 8 niveaux et donne accès aux tournettes. La paroi coupe-feu qui sépare les deux escaliers emboîtés ne mesure que 10 à 12 cm. Un exploit ! En plus, ce matériau souple se prête à des mises en œuvre complexes. Sa facilité de cintrage nous a permis de réaliser des parois arrondies dans les extrémités des volées d’escaliers. Nous avons aussi pu percer de belles vitrines arrondies dans la paroi de fond du bâtiment, une possibilité offerte par la seule qualité de ce matériau. … le chevron se raconte de manière plus onirique Au final, je dirais que la construction sèche présente des avantages à double titre. Pour nous, architectes, il est important de dépasser la construction traditionnelle, les voiles en béton ou parpaings. Pour le client, ces systèmes rendent le chantier propre, sans eau, ni enduit, ni poussière. Ainsi le projet s’est inscrit dans une démarche HQE®. Citroën était très sensible à cette dimension environnementale.
Une architecte à la pointe de la technologie
Diplômée d’architecture en 1985, Manuelle Gautrand ouvre son propre cabinet à Paris en 1994. Depuis, l’inventivité de ses projets lui fait gagner de nombreux concours et ses réalisations lui apportent une reconnaissance sur la scène internationale. Son travail, exposé partout dans le monde (Italie, Brésil, Allemagne, Espagne, Belgique…), a déjà fait l’objet de plusieurs monographies. En 2005, elle est élue membre de l’Académie française d’Architecture. Des projets en cours Extension et modernisation du musée d’Art moderne de Lille à Villeneuved’Ascq. Restructuration du théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris afin d’en faire un lieu de musique actuelle et d’art numérique. Réalisation d’un ensemble immobilier à Copenhague comprenant un hôtel 5 étoiles, un restaurant, des commerces et des bureaux. Des projets de tours sont aussi retenus.
Les produits Knauf utilisés dans le C42
abillage de l’enceinte : H Cloisons coupe-feu une heure KHD BA 18 lafond acoustique P du salon de réception : Plaque Delta 8.18
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Alain Maugard
Le CSTB sur le front de la santé environnementale Ingénieur des Ponts, urbaniste du quartier de la Défense, Alain Maugard dirige le Centre Scientifique des Techniques du Bâtiment depuis 1993. L’impact des bâtiments sur la santé est un sujet qui lui tient particulièrement à cœur. C’est l’œil pétillant et la mèche rebelle qu’il répond aux questions des Échos Bâtiment, le Mag’.
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e Mag’ : En termes de santé environnementale, quelle est la mission du CSTB ? Alain Maugard : Les hommes considèrent les bâtiments dans lesquels ils vivent ou travaillent comme des « cocons » protecteurs, des lieux exempts de tout risque. Si, à l’origine, notre mission ciblait uniquement les risques incendie ou sismique, les exigences actuelles de santé environnementale ajoutent un nouveau pan à notre action : étudier les risques liés aux bâtiments eux-mêmes. Dans l’absolu, nous visons le risque
zéro, même si nous savons qu’il est impossible à atteindre. L.M. : Dans quelles directions le CSTB oriente-t-il ses recherches ? A.M. : Nous devons répondre aux maladies des temps modernes (cancer, diminution de la fertilité masculine, asthme…) et de nombreuses questions concernent la qualité de l’air que nous respirons. Au CSTB, nos travaux sur la qualité de l’air intérieur ont commencé au milieu des années 1990. Nous avons ainsi dé-
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couvert que l’ozone, présent dans l’air extérieur, ne se retrouvait qu’en trace infime dans l’air intérieur. Par contre, une trentaine d’autres substances apparaissaient. Nous avons donc cherché à déterminer la nature de ces substances et à définir leur seuil de toxicité. Une grande campagne de tests (710 appartements et maisons partout en France) nous a permis d’évaluer l’exposition des habitants aux composés organiques volatils, au formaldéhyde, aux acariens, au radon et au rayonnement gamma. Nous avons aussi étudié les sources de pollution liées
PEOPLE Alain Maugard : « Comme suite à la phase d’étude, le CSTB finalise un indice sanitaire de l’air intérieur et un indicateur de qualité. »
Le CSTB
750 personnes
au service du bâtiment
Créé en 1947, en pleine époque de reconstruction, le Centre Scientifique des Techniques du Bâtiment vise à assurer la qualité durable (notamment énergétique) de la construction et à lutter contre les maladies liées aux bâtiments. 1
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1 et 2 • Alain Maugard (ici avec Jens S. Dupont, Directeur Marketing et Communication de Knauf) : “le CSTB agit comme une interface entre les pouvoirs publics et les industriels”.
au mode de vie (chauffage, ventilation, produits ménagers…). L.M. : Et pour les matériaux ? A.M. : Le CSTB mesure les effets des matériaux de construction sur la santé humaine, leurs risques fongiques, allergiques, etc. Les personnes hypersensibles ou asthmatiques, très impactées au quotidien, ont besoin de savoir quels produits utiliser sur leurs sols, leurs murs ou leurs plafonds afin de diminuer leurs risques. Mais nous sommes tous exposés aux émissions des matériaux présentes dans l’air intérieur puisque nous passons en moyenne 22 heures sur 24 dans des espaces clos. Les prescripteurs, maîtres d’ouvrage ou architectes, attendent aussi des informations sanitaires sur les produits qu’ils utilisent. En effet, dans les bâtiments tertiaires, les Comités d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail font pression sur les employeurs afin que les salariés travaillent dans des bâtiments plus sains.
L.M. : Quelles actions menez-vous au niveau de l’information du public et des acteurs du bâtiment ? A.M. : Nous finalisons la définition d’un indice de la qualité de l’air intérieur. Il sera prêt fin 2007 ou début 2008 et prendra en compte divers paramètres du bâtiment. Il sera mis à disposition courant 2008. Pour les écoles, le problème est crucial. Il faut ventiler sans trop perdre de chaleur, d’énergie. Nous cherchons le bon équilibre. Concernant l’information sur les matériaux, nous aidons les industriels qui se lancent dans cette démarche volontaire à caractériser leurs produits, notamment leurs produits innovants sous l’angle de la santé environnementale. Nous apprécions ceux qui le font car ils vont dans le sens du bien public. Mais il y a encore du chemin à parcourir pour harmoniser cette caractérisation au niveau européen ! Nous travaillons à créer des normes d’essais et établissons des comparaisons entre laboratoires afin que les industriels disposent de données fiables.
750 personnes travaillent dans cet établissement public à caractère industriel et commercial dont les missions couvrent deux principaux champs : • d’une part, l’évaluation des produits innovants selon des critères de sécurité, d’environnement ou de confort, ce qui donne lieu à des avis techniques, ainsi que la surveillance de la qualité des produits et bâtiments, ce qui donne lieu à des certifications sous la marque NF CSTBat ; • d’autre part, la recherche et la consultance pour optimiser les performances des bâtiments et favoriser les innovations dans la construction.
L.M. : Qu’attendez-vous des pouvoirs publics ? A.M. : Nous aimerions qu’ils adoptent des règlements déjà existants dans d’autres pays européens et qu’ils œuvrent dans le sens d’une politique européenne commune. Nous attendons aussi qu’ils définissent les seuils de toxicité pour les composés organiques volatiles, les poussières, les fibres ou les champignons, qu’ils rendent l’étiquetage des produits obligatoire à une certaine échéance et qu’ils donnent aux industriels un délai réaliste pour adapter leurs produits à ces normes. Au final, le CSTB agit comme une interface entre les pouvoirs publics et les industriels. Ces derniers font progresser leurs produits dans le sens d’une meilleure santé environnementale. Nous, chercheurs, nous fournissons des informations pour aider les politiques à prendre des décisions. Aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités !
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Bâtiment et santé publique
Une problématique sous contrôle ? Sensibilisés par les « affaires » de l’amiante et des peintures au plomb qui révélèrent l’impact des matériaux sur la santé, les Français sont aujourd’hui attentifs à la dimension sanitaire de leur habitat. Les nouvelles réglementations assurent-elles une meilleure protection ? Les acteurs du bâtiment ont-ils tout mis en œuvre pour améliorer les qualités du bâti ? Les Échos Bâtiment, le Mag’ a interrogé Suzanne Déoux, médecin expert en santé environnementale, sur sa vision de la situation. Réponses d’une passionnée d’éco-santé…
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e Mag’ : Les problématiques de santé liées au bâtiment vous semblent-elles bien posées en France ? Suzanne Déoux : Dans notre pays, les impacts sanitaires à court terme mobilisent plus que ceux à long terme. Les décès rapides par intoxication ou par infection préoccupent davantage que les affections d’évolution lente qui sont aussi responsables de décès. On se préoccupe du monoxyde de carbone, responsable de 300 morts par an, ou des légionelles, avec
150 décès par an. Mais aucune disposition réglementaire n’est encore prise pour limiter l’exposition au radon dans l’habitat qui « officiellement » est responsable, en France, d’environ 2 000 cancers du poumon par an. Si on inclut une fraction des décès dus à l’asthme et à l’amiante, le coût humain annuel du bâti s’élève au moins à 3 000 morts. Le bâtiment tue ainsi cinq fois plus que le sida ! On en parle moins… Nous passons entre 80 et 90 % de notre temps à l’intérieur. La dégradation de la qualité de
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l’air des bâtiments aggrave ainsi les symptômes allergiques des personnes sensibilisées. On néglige aussi le coût sanitaire des arrêts maladie, de l’absentéisme ou des pertes de productivité des personnes qui travaillent dans des bâtiments tertiaires (écoles ou bureaux) dits malsains. Une mauvaise ventilation et une hygrométrie trop élevée y facilitent la propagation des épidémies de grippe et de rhume, le développement d’allergènes responsables de crises d’asthme, mais aussi
TENDANCES Suzanne Déoux en pleine discussion avec Jens S. Dupont, Directeur Marketing et Communication de Knauf : le médecin est un fervent défenseur de la santé publique dans les bâtiments et mène de nombreuses actions de formation et d’information vers les professionnels des deux secteurs.
la survenue de divers symptômes* regroupés sous l’appellation « syndrome des bâtiments malsains ». Le bruit a aussi un impact sanitaire très négligé, car il ne tue pas directement. Toutes ces maladies engendrent des coûts, évalués, depuis 1997, par W. Fisk, chercheur du laboratoire américain Lawrence-Berkeley. Selon lui, de 17 à 48 milliards de dollars pourraient être économisés chaque année aux USA, simplement en améliorant la qualité des bâtiments tertiaires. Nous n’avons malheureusement pas d’étude de ce type en France. Nous avons une culture du curatif et pas du préventif ! La démarche HQE® (Haute Qualité Environnementale) privilégie surtout les performances énergétiques et n’inclut pas les coûts sanitaires dans le coût global du bâti. Ceux-ci, non pris en charge par le maître d’ouvrage, sont donc reportés sur l’ensemble de la société. C’est un exemple de la politique du pollueur non payeur ! Intervenir systématiquement en phase de conception d’un bâtiment. L.M. : Des actions ont pourtant été initiées… S.D. : Dans le Plan National Santé Environnement 2004-2008 (PNSE), des actions importantes ont été définies pour améliorer l’environnement bâti. Mais leur traduction concrète semble difficile ! L’action 15 prévoit, par exemple, l’étiquetage sanitaire des matériaux avec l’objectif de 50 % de produits étiquetés mis sur le marché en 2010. En 2007, il y en a 0 % ! L’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail a défini un protocole d’évaluation des émissions des composés organiques volatils (COV) et du formaldéhyde des produits de construction et de décoration. Mais cette démarche est basée sur le volontariat des fabricants, un peu frileux à rendre possible cette information sans y être obligés. Suite aux travaux de l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de L’environnement et du Travail a proposé, en 2007, des valeurs guides de l’air intérieur pour le formaldéhyde et le monoxyde de carbone. Il est reconnu que le renouvellement de l’air des écoles est largement insuffisant. Que fait-on ? En attendant la mise en place d’une réelle gestion de ce problème, des petits moyens pourraient déjà apporter une amélioration rapide comme en Norvège où des petits capteurs de
CO2, installés dans les salles de classe, informent du confinement et de la nécessité d’ouvrir les fenêtres. Une avancée est néanmoins survenue grâce à la directive COV peintures qui impose, sur l’étiquette, l’indication de la teneur maximale en COV du produit. Obligatoire depuis le 1er janvier 2007, cette information est très utile pour prescrire ou appliquer des peintures ou des vernis le moins polluants possible de l’air intérieur. Je pense qu’une grande partie du retard français provient du fait que le problème concerne quatre ministères (Logement, Santé, Recherche et Écologie). Il nous manque une vision globale. L.M. : Quelles solutions attendez-vous des pouvoirs publics ? S.D. : J’aimerais d’abord que soit initiée une réelle politique de gestion de la qualité de l’air intérieur, à l’image de celle mise au point par l’US-EPA, l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis. Un de ses axes stipule que « la prévention de la pollution et des solutions efficaces aux problèmes de pollution de l’air intérieur doivent intervenir systématiquement dans les phases de conception, de construction et de maintenance des bâtiments ». En France, nous avons de réels problèmes sanitaires liés au manque d’entretien du bâti et de tous les équipements. Une obligation de maintenance régulière serait, en particulier, nécessaire pour les systèmes de ventilation. Un nouveau corps de métier doit être créé pour que la ventilation ces bâtiments soit confiée à des spécialistes, car les enjeux sanitaires et environnementaux sont considérables. Si la commande publique intégrait cette dimension sanitaire à leurs bâtiments, alors tous les autres acteurs suivraient : architectes, bureaux d’études, industriels, laboratoires… L.M. : Redoutez-vous un autre scandale du type amiante ? S.D. : Non, car nous avons tout de même tiré les leçons de l’amiante. Nous savons qu’un produit, même naturel, peut être dangereux et qu’une maladie peut se déclencher longtemps après l’exposition au produit. Les mentalités ont changé, nous avons une autre culture face au risque et à son évaluation. * Irritations oculaires, nasales et cutanées, maux de tête, fatigue, sensations d’oppression respiratoire.
Suzanne Déoux
Parcours d’une pionnière Docteur en médecine, spécialiste en otorhino-laryngologie, Suzanne Déoux se consacre depuis plus de vingt ans aux effets des bâtiments sur la santé des hommes. Dès 1986, elle décide de se lancer dans la prévention et fonde Medieco, une société d’ingénierie de santé environnementale et d’écologie médicale. Sur la base de son approche ® globale Habitat Qualité Santé , elle mène des actions de formation et d’information vers les professionnels du bâtiment et de la santé. Elle conseille également des acteurs de la construction et assure des missions d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’œuvre.
Sa bibliographie Bâtir éthique et responsable, auteur du chapitre 6 « diminuer les coûts sanitaires du bâti : une urgence éthique de la responsabilité », avril 2007, Éditions du Moniteur. Le guide de l’habitat sain. Pour bâtir une santé durable, 2002, 2e édition octobre 2004, Medieco Éditions, Eyrolles diffusion. L’air et la santé. Co-auteur du chapitre 4 de l’ouvrage dirigé par PR Denis Charpin, mai 2004, Médecine-Sciences Flammarion. Habitat qualité santé, clef en main. Des bâtiments respectant l’homme et l’environnement, septembre 1997, Medieco Éditions. L’écologie, c’est la santé. L’impact des nuisances de l’environnement sur la santé, mars 1993, Éditions Frison-Roche. Le radon en question, mémoire présenté à la faculté de médecine de Montpellier, septembre 1993. Ouvrage en préparation : Bâtir pour la santé des enfants (parution 2008)
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1er Colloque National des Industries du Plâtre
Au cœur de la construction durable Utilisé depuis des millénaires, le plâtre est reconnu aujourd’hui comme l’un des matériaux les plus modernes, innovants et durables. Le 11 septembre dernier, le SNIP (Syndicat National des Industries du Plâtre) organisait son 1er Colloque National. Une occasion idéale pour faire le point sur les origines, les qualités et les atouts de ce matériau résolument écologique. Les Échos Bâtiment, le Mag’ étaient présents pour vous offrir une synthèse de ces tables rondes riches de sens et de perspectives.
Le magazine professionnel de Knauf • numéro 01 • novembre 2007
ENQUÊTE La salle de conférence du Conseil Régional d’Île-de-France, lors du 1er Colloque National des Industries du Plâtre du 11 septembre dernier, a vu une participation massive des acteurs du métier.
Plus de 100 000 emplois induits
Le plâtre, un matériau d’avenir Qualité environnementale, capacité de résistance, souplesse de conception... le plâtre possède tous les atouts pour apporter confort et sécurité au quotidien. Un profil qui fait de lui le matériau incontournable du bâtiment. Analyse d’un succès qui ne doit rien au hasard…
Plâtre et gypse, une origine très contrôlée Le plâtre est réalisé à partir du gypse - sulfate de calcium à deux molécules d’eau -, une roche sédimentaire également appelée « pierre à plâtre ». Le gypse est généralement extrait de carrières souterraines ou à ciel ouvert. Il est cassé, broyé et moulu puis cuit pour donner la poudre blanche du plâtre. Afin de ne pas porter atteinte à l’environnement, l’extraction du gypse est soumise à des contraintes très strictes avec l’engagement formel de la part de l’exploitant de réhabiliter le terrain à l’identique. Respect de la biodiversité et de l’équilibre faune-flore, réaménagement des carrières en sites naturels… Dès son origine, le plâtre s’affiche résolument comme un matériau proprement durable et durablement propre. Le respect de l’environnement, il l’a dans les gènes !
Plâtre et environnement, un engagement au quotidien… Depuis toujours, les Industries du Plâtre affirment leur volonté de mettre au point des produits sains et recyclables. Elles ont ainsi développé de nombreuses initiatives en matière de collecte, de tri ou de valorisation, dédiées à réduire le pourcentage des déchets et à faciliter leur recyclage. Les entreprises de pose ont été tout naturellement associées aux projets, et des expériences de chantiers-pilotes avec d’autres acteurs de la construction ont été lancées. Pour aller plus loin et formaliser une vraie démarche HQE®, les Industries du Plâtre ont édité, dès 1996, une charte regroupant des engagements en faveur de l’environnement et prenant en compte tous les stades de la filière : réduction
des émissions de poussières, protection des ressources naturelles, récupération des eaux usées, recyclage des déchets, remise en état des carrières… De même, les plaques de plâtre, les carreaux de plâtre ainsi que les complexes de doublage font désormais l’objet d’une analyse de cycle de vie décrite précisément dans des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) mises à disposition des utilisateurs. Une démarche pour laquelle le plâtre fait figure de précurseur.
Plâtre et industrie, un mariage plein de raisons Habitations, bâtiments non résidentiels, établissements publics… Le plâtre est omniprésent dans notre vie quotidienne. Il s’intègre partout - en neuf comme en rénovation -, sous des formes aussi diverses que les sols, les plafonds ou les cloisons. Il développe tous les arguments pour séduire le plus grand nombre : confort thermique, confort visuel, confort acoustique, confort hygrométrique, confort olfactif, confort sanitaire... en un mot, le confort dans tous les sens. Et pour le rendre encore plus performant, les industriels du plâtre n’ont eu de cesse de l’améliorer avec des innovations majeures comme les plaques feu, les plaques pour cloisons grande hauteur, les plaques perforées, les plaques préimprimées ou encore les plaques et carreaux de très haute dureté. Sous ses faux airs de matériau brut, le plâtre est en réalité l’une des matières à plus forte valeur ajoutée utilisées dans la construction. Si l’on rajoute que, grâce à sa grande souplesse de conception, il fait preuve d’une capacité d’adaptation et d’évolution hors du commun, on comprend mieux pourquoi il est en constante évolution et a représenté en 2006 un marché de 280 millions de m2 !
• 4 heures, le temps de résistance maxi d’une plaque de plâtre au feu •Z éro déchet dans le process de production du plâtre • 5 000 emplois directs liés aux Industries du Plâtre •1 00 000 emplois indirects générés • 1 million d’euros par an investis par les Industries du Plâtre dans la formation •9 0 000 arbres plantés après exploitation des carrières en Île-de-France depuis 10 ans • 4 m2, la surface de plaque de plâtre moyenne par habitant en France
Un profil très nature
Tout au long de son cycle de vie, le plâtre s’inscrit dans une démarche de développement durable. Dès l’extraction du gypse, les exploitants s’attachent à minimiser les nuisances et à préserver l’environnement. En fin d’exploitation, la carrière est réhabilitée et réaménagée en respectant la bio-diversité originale du site. Les différentes étapes de production du plâtre sont peu consommatrices d’énergie et ne génèrent aucun déchet. La fabrication de la plaque de plâtre utilise une énergie propre, le gaz naturel, afin de diminuer les impacts sur l’effet de serre. De même, 100 % du carton utilisé dans la fabrication du plâtre est fabriqué à partir de papier de récupération. Pour économiser l’énergie et éviter les pollutions, les industriels s’attachent aussi à limiter les transports en optimisant l’implantation des unités de production et de stockage sur tout le territoire. En fin de vie, le plâtre est parfaitement recyclable. La boucle est bouclée !
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Élaboration d’une plaque de plâtre à l’usine Knauf de Saint-Soupplets. Les différentes étapes de production du plâtre sont peu consommatrices d’énergie et ne génèrent aucun déchet. Dès l’extraction du gypse, les exploitants s’attachent à minimiser les nuisances et à préserver l’environnement. Le magazine professionnel de Knauf • numéro 01 • novembre 2007
ENQUÊTE Les Industries du Plâtre se donnent trois missions majeures Depuis 1966, les Industries du Plâtre réunissent la majorité des industriels français du plâtre et des produits à base de plâtre : Ateliers Sedap, Placo®, Céramique et Mécanique, Extha, Isolava, Knauf, Lafarge Plâtres, Les Etablissements Semin, DécoSystème/plâtre. com. Leur mission est triple :
• I nnover en créant et en commercialisant de nouveaux produits et systèmes auprès de l’ensemble des maîtres d’ouvrage, prescripteurs et entreprises de mise en œuvre…
• Garantir le respect de l’environnement en mettant au point des produits sains et écologiques,
•F ormer tous les acteurs de la filière en leur proposant régulièrement des formations aux nouvelles techniques disponibles sur le marché.
Jean-Marie Vaissaire, Président des Industries du Plâtre
« L’industrie du plâtre est dans une situation remarquable » Avec une filière plâtre en progression constante, Jean-Marie Vaissaire, Président des Industries du Plâtre, est un homme comblé… À l’occasion du 1er Colloque des Industries du Plâtre organisé le 11 septembre dernier à Paris, il nous dresse un bilan flatteur et riche en perspectives du secteur.
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e Mag’ : Quel était votre objectif en organisant ce 1er Colloque du SNIP ? Jean-Marie Vaissaire : L’industrie du plâtre est en pleine expansion. Paradoxalement, elle n’est pas forcément connue ou reconnue à sa juste valeur, notamment dans sa dimension environnementale. L’objectif de ce colloque était donc de démontrer l’implication de la filière plâtre dans une politique de développement durable. C’était aussi l’occasion, pour nous, industriels, de faire passer des messages à l’attention des pouvoirs publics pour développer plus de concertation et de dialogue. L.M. : Quels ont été pour vous les messages forts à retenir ? J.-M.V. : Je retiendrai 4 valeurs-clefs. Tout
d’abord, l’exemplarité de notre secteur d’activité en matière de respect de l’environnement. Consommation d’énergie, réduction des nuisances, réaménagement des carrières, sécurité des personnes, recyclage des déchets, démarche HQE®…, sur tous ces points, nous sommes des précurseurs. Ensuite, l’utilité du produit plâtre. Il possède des qualités exceptionnelles de résistance, d’esthétisme, de performances thermiques et acoustiques qui lui permettent de s’adapter à tous types d’applications : bureaux, habitations, établissements publics… La productivité. Avec un objectif de 60 000 logements par an à construire en Île-de-France, nous nous devons tous d’innover pour rendre nos produits plus performants. Enfin, l’aspect économicosocial. Politique sociale, formation, coopéra-
tion…, depuis 30 ans, nous faisons sans cesse évoluer nos métiers pour anticiper les tendances de consommation. L.M. : Quelles principales sources de progrès avez-vous identifiées pour l’avenir ? J.-M.V. : Tout d’abord, la préservation des ressources de gypse françaises. Ceci passe par la formalisation de contrats d’usage avec les collectivités. Ensuite, l’uniformisation de la mesure de la performance effective des produits en renforçant les actions des bureaux de contrôle. Enfin, il s’agit de poursuivre nos efforts en formation tant pour les jeunes que pour les artisans à la rénovation. En tout cas, je suis très fier d’œuvrer pour une industrie française forte qui apporte une valeur ajoutée concrète à nos concitoyens.
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De l’extraction au conditionnement
Le plâtre dans tous ses états 1 • Extraction du gypse de la carrière
et acheminement par camion jusqu’au site de production.
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2 • Concassage, criblage
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et homogénéisation du gypse.
3 • Broyage et cuisson du gypse
à 150 °C environ.
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4 • Malaxage avec de l’eau et plusieurs additifs :
amidon, retardateur et adjuvants.
5 • Déroulage de 2 bobines carton en continu :
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une sous le mélangeur, l’autre au-dessus. Le plâtre est suffisamment dur pour être cisaillé.
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6 • Séchage des plaques humides pendant 7
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40 minutes. Puis défournage pour éliminer l’excédent d’eau.
7 • Resciage des plaques à longueur précise. 8 • Conditionnement des plaques par piles
de 40 à 90 plaques. Stockage des plaques prêtes à l’emploi.
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ENQUÊTE
Matière à discussion
Le plâtre vu par… Quand 4 acteurs de la filière plâtre se rencontrent, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Des histoires de plâtre ! Experts, entrepreneurs, architectes, élus locaux... Les Echos Bâtiment, le Mag’ ont profité du Colloque pour réaliser un mini-tour de table et vous livrer la vision de chacun... par couches successives. Un univers pas si cloisonné !
Andrés Souza Blanes y Cortes Architecte, Ateliers Jean Nouvel
« Pour nous, architectes, le plâtre présente la particularité d’être l’un des rares matériaux utilisables sous plusieurs états : liquide, poudre, bloc, pâte... En jouant sur ses différents états, on peut créer des compositions intéressantes sur le plan esthétique. Au niveau technique, le plâtre possède des qualités de résistance et de facilité de mise en œuvre qui en font un matériau à la fois très modulable et accessible. »
Remo Stella Entrepreneur, Société Erba
« J’ai pu collaborer récemment avec la société Knauf pour tester un nouveau produit dans le cadre de la construction d’un hôpital. C’est une plaque dédiée aux bâtiments médicalisés avec des qualités de résistance hors normes et une grande facilité de mise en œuvre grâce à son parement unique. Nous avons travaillé en partenariat étroit pour trouver ensemble les solutions techniques adaptées. C’est cette ouverture d’esprit et cette volonté d’innover “ utile “ que j’aime dans le plâtre ! »
Frédéric Weiss
Mireille Ferri
Les Industries du Plâtre
Vice-Présidente du Conseil Régional d’Île-de-France
« Derrière le plâtre se cache une multitude de métiers… Dans un univers en constante évolution, il s’agit de donner aux hommes les moyens d’évoluer dans leur savoir-faire. Voilà pourquoi les Industries du Plâtre ont fait le choix de miser très tôt - depuis près de 60 ans - sur la formation. 10 centres de formation technique, 5 000 stagiaires formés par an, 80 000 heures de formation, des modules experts, des formations qualifiantes… , nous mettons tout en œuvre pour faire évoluer les professionnels de la filière et attirer de nouvelles recrues. »
« L’Île-de-France est le berceau du plâtre. En effet, nous représentons 70 % de la production nationale de gypse et nous avons l’objectif de construire 60 000 logements neufs par an sur une période de 20 ans. Le plâtre est profondément ancré dans la région. Nous avons tout à gagner à collaborer étroitement avec les industriels de la filière. D’une part, pour optimiser l’exploitation des carrières de gypse à ciel ouvert en préservant notre environnement. D’autre part, pour faire du plâtre un pôle de développement économique et social majeur pour notre région. »
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Une journée avec… Jean-Paul Delamare
Un passionné de la transmission du savoir Durant une journée, les Échos Bâtiment, le Mag’ ont suivi Jean-Paul Delamare, Responsable du Centre de Formation Knauf. Doté d’un naturel généreux, il a ouvert tout grand les portes du Centre installé à Saint-Soupplets en Seine-et-Marne. Découvrez toutes les facettes de son métier : de l’écoute du client à la formation des stagiaires...
2 • Rencontre avec Philippe Davis, Directeur du CFA Ocquerre de Lizysur-Ourcq, Seine-et-Marne. « Je travaille en partenariat avec des organismes de formation professionnelle comme les CFA mais aussi avec l’Education Nationale. Pour l’IUT de Marne-la-Vallée, je prépare les contenus d’une licence professionnelle de conducteurs de travaux – maison individuelle. Mais mon plus grand rêve, c’est de faire reconnaître par un diplôme, la spécificité des systèmes de construction sèche, par rapport aux métiers traditionnels. »
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1 • « La base de mon métier, c’est la rencontre avec les clients. J’aime écouter leur problématique, comprendre leur besoin pour définir ensuite un programme sur mesure. J’ai 3 types de clients, des prescripteurs, des distributeurs ou des utilisateurs des produits. J’apporte des contenus très ciblés, de la connaissance réglementaire, de la formation technique au produit ou de la formation à la mise en œuvre en fonction des attentes de chacun. »
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3 • « En salle, je transmets les fondamentaux du métier. La technique (isolation, réglementation) bien sûr, mais aussi des aspects plus pointus comme l’économie de la construction, la gestion de chantiers, le management d’équipe. Je vis ces rencontres avec les clients comme d’intenses moments d’échanges sur nos produits et systèmes. »
UNE JOURNÉE AVEC…
4 • « J’ai aménagé ce show-room pour illustrer concrètement nos systèmes constructifs. Les maquettes sont très parlantes pour les stagiaires. »
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5 • « Pour compléter l’apprentissage en atelier, j’emmène parfois les stagiaires sur des chantiers écoles. Là, ils découvrent l’ambiance chantier, sa rigueur, mais aussi le goût du travail en équipe et l’exigence légitime d’un client. Le bâtiment est un métier de proximité où la confiance, les contacts priment. » 6 • « Rien ne vaut la manipulation des produits et de l’outillage pour apprendre ! Lorsque les stagiaires viennent en perfectionnement, l’atelier leur permet d’expérimenter une solution afin d’être plus efficaces sur le chantier. »
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Restauration de la Scala de Milan
Knauf aux premières loges Durant trois ans, le théâtre de la Scala a vécu au rythme intensif de la restauration complète de sa grande salle et des salles de répétitions. Récit du « relooking » d’une illustre dame de… 230 ans.
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orsque les passionnés d’opéra montèrent à nouveau les marches du théâtre, une inquiétude leur pinçait le cœur. La restauration serait-elle à la hauteur du prestige de ce temple de l’art lyrique, universellement connu ? Mais, au moment où ils passèrent les grandes portes capitonnées, leurs craintes s’évanouirent. Sous l’immense lustre central, la salle, LEUR salle, brillait de toute sa magie retrouvée. Le rouge profond des loges communiquait sa vitalité au crème du parement de façade et rosissait le scintillement des arabesques dorées. L’ensemble dégageait une impression chaleureuse, fastueuse,
digne des artistes qui façonnèrent la renommée du lieu. En effet, depuis son inauguration en 1778, la Scala accueillit en ses murs vénérables des artistes illustres. Giuseppe Verdi y créa Nabucco et Aïda ; Rudolf Noureev décrivit sur sa scène des entrechats vertigineux ; Arturo Toscanini dirigea son orchestre pendant 16 ans et les plus belles voix du monde résonnèrent sous sa voûte : Maria Callas, Montserrat Caballé, Placido Domingo, et ténor d’entre les ténors, Luciano Pavarotti. Ainsi, lorsque les premières notes de l’opéra « Europa Riconosciuta » d’Antonio Salieri reten-
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tirent, les connaisseurs se regardèrent, soulagés. Les travaux avaient conservé, intacte, l’acoustique de leur salle. Le mythe se perpétuerait ! Préserver le patrimoine architectural italien Sponsor technique de cette opération, Knauf a confirmé – après sa participation à la reconstruction du théâtre de la Fenice à Venise – son engagement dans la rénovation de bâtiments historiques. Il témoigne de la sensibilité de toute l’entreprise Knauf envers la conservation des
PLANÈTE KNAUF La grande salle de 2 000 places, rénovée à l’image de sa fastueuse commanditaire, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche.
La Scala de Milan
Le symbole de la culture italienne Le théâtre de la Scala de Milan, temple de la musique classique et de l’art lyrique, figure parmi les plus prestigieux endroits du monde. Ce splendide palais, avec sa merveilleuse façade et son élégante salle d’une capacité de 2 000 spectateurs, naquit du désir de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Son nom provient de la vieille église de Santa Maria de la Scala (Vierge à l’échelle) sur les ruines de laquelle il fut construit. Depuis son premier lever de rideau en 1778, le théâtre de la Scala vécut une première restauration après la deuxième guerre mondiale. Il fallait réparer les dommages causés par les bombardements aériens de 1943 !
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1 • Plafonds et couloirs d’accès aux loges réalisées en cloisons ignifugées Knauf. 2 • Ecouter les divas dans le confort d’un écrin sublime…
joyaux artistiques et culturels du passé. Le contrat passé entre la commune de Milan et la Fondazione Teatro alla Scala mandatait Knauf pour la réhabilitation des 149 loges, cloisons et plafonds. Au total, 3 500 m2 de panneaux de type F-Zero furent posés. Cette cloison ignifuge de Knauf, hautement performante, a été choisie, non seulement pour sa protection contre le feu, mais aussi pour sa qualité de finition. Elle s’est avérée la meilleure solution du marché international pour le placage des cloisonnements et le plafond des loges. Présentant une belle continuité, sans joint apparent, les panneaux sont simplement revêtus d’une peinture décorative, un rouge brillant aux effets moirés. Corriger l’acoustique des salles de répétition Si l’acoustique du théâtre a toujours été parfaite, celle des trois salles de répétitions laissait
à désirer. De tout temps, les musiciens se plaignaient de phénomènes de réverbération perturbants, surtout lors des passages complexes des partitions. Mais, depuis la rénovation, les chefs d’orchestre apprécient le travail accompli par Knauf pour combler leurs attentes professionnelles. Disparues, toutes les imperfections d’antan ! Ces trois salles, situées en sous-sol, présentaient une configuration complexe. Les experts de Knauf devaient choisir une solution qui non seulement améliore l’acoustique, mais aussi régule l’humidité ambiante, facilite l’accès aux opérations d’inspection et donne un vaste choix esthétique au décorateur des lieux.
fibre de verre, et sa combinaison unique de micro et macroperforations procurent à cette exclusivité Knauf des propriétés d’absorption exceptionnelles. Au final, les fausses cloisons intérieures permettent d’atteindre un coefficient d’absorption acoustique de 0,70 et le faux plafond assure une résistance aux flux acoustiques de 300 Ns/m2. Bravissimo, Danoline® !!
Des applaudissements pour Danoline® Après des études acoustiques méticuleuses, les experts optèrent pour la plaque de plâtre revêtue Danoline®. Son voile absorbant spécifique, sans
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Knauf Île-de-France
L’hippodrome de Chantilly fait peau neuve L’hippodrome de Chantilly s’est offert une nouvelle jeunesse ; rénovation d’équipements anciens et création d’une nouvelle tribune VIP figuraient au programme. Découverte des coulisses…
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es lignes et des volumes blancs, simples, épurés, sur un fond vert. Ainsi apparaît la nouvelle tribune d’honneur de l’hippodrome de Chantilly. Sous son toit, les invités pourront admirer les chevaux réaliser leur tour d’honneur dans le « rond de présentation » avant les courses et se restaurer dans le confort des salons intérieurs. Cet ouvrage au caractère résolument moderne s’intègre magnifiquement dans l’ensemble du domaine de Chantilly. En effet, l’hippodrome s’insère dans un environnement très fortement
marqué d’art et d’histoire. Le château de Chantilly reçut les rois Louis XIV et Louis XV ainsi que des artistes aussi célèbres que Molière, La Fontaine ou Racine ; Frédéric II de Prusse dîna sous la haute coupole des Grandes Écuries… qui accueillaient aussi quelques 240 chevaux ; quant aux jardins, Le Nôtre, créateur de ceux de Versailles, les dessina ! Les nouveaux bâtis, la tribune VIP et les cinq guichets de pari devaient donc montrer belle figure pour accueillir les « people » de nos temps modernes…
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S’abriter en beauté… Pour le plafond de la tribune, les concepteurs désiraient une surface blanche, continue, lisse, propre. Le choix de matériaux répondant à leurs exigences et à la réglementation était simple : du métal ou des plaques de ciment Aquapanel® Outdoor. L’entreprise de bâtiment (voir encadré) leur conseilla la plaque de ciment Knauf pour ses qualités de résistance durable aux intempéries (vent, pluie, neige…) mais surtout pour sa finition plus chaleureuse, plus soignée, plus
DU CÔTÉ DE NOS RÉGIONS La nouvelle tribune VIP face au rond de présentation. Bien à l’abri des intempéries, les personnalités peuvent admirer les chevaux avant les courses.
Chantilly
La perle de l’Île-de-France
Le château de Chantilly, rasé durant la Révolution et reconstruit au XIXe siècle par le duc d’Aumale, reflète la blancheur de ses dômes et
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tourelles dans les douves. A côté, les « grandes écuries », édifiées en 1719, et, face à ce temple du cheval, l’hippodrome créé en 1834. En juin, plus de 30 000 spectateurs assistent à deux courses de renommée internationale : le prix du Jockey-Club et le prix de Diane. Le jour de Diane, c’est la tradition, les femmes se coiffent de chapeaux à
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1 • Coursive de circulation protégée, avec Aquapannel® Outdoor en sous face de plafond extérieur. 2 • Petit chapeau rond pour ce guichet de pari !
prestigieuse. Une fois les plaques vissées, les joints traités et l’enduit mis en œuvre, le plafond présente une belle surface uniforme, sans joints apparents, et l’aspect blanc velouté d’une peinture.
… sous une technicité haut de gamme « Aquapanel® Outdoor est le seul système existant pour des plafonds extérieurs continus
Jean-Luc Mascret Gérant de Cloison Isolation Plâtrerie Services*
sur ossature métallique, et son plénum permet l’acheminement des gaines électriques. Comme le produit est nouveau, nous avons apporté notre soutien technique à l’entreprise tout au long de ce chantier », explique Michel Clément, Animateur technique Knauf Île-de-France. « Nous avons défini la solution technique d’accrochage des suspentes et réalisé les quantitatifs en termes de métrés et d’accessoires. Ainsi, les 600 m2 de plafonds sont posés sur une ossature métallique spécifi-
l’architecture la plus folle !
quement traitée pour résister à la corrosion extérieure. Nous avons ensuite informé les ouvriers sur la pose des plaques et, en phase finale, un démonstrateur Knauf venant spécialement d’Allemagne a présenté l’enduisage et l’entoilage de l’enduit de surfaçage. Notre objectif, c’est que tout chantier soit une réussite ! »
Architectes : Didier Lefort DL2A - Claude Penloup Architectes.
Aquapanel® Outdoor pour une finition de luxe Le plafond de la tribune d’honneur du champ de courses devait initialement être réalisé avec un bac métallique. Je trouvais dommage de poser du métal à côté de bâtiments historiques en belles pierres. J’ai donc proposé Aquapanel® Outdoor, la plaque de ciment de Knauf, unique alternative pour un plafond extérieur. De plus, ce chantier avait une configuration technique difficile, une géométrie délicate avec de nombreuses parties circulaires et des décaissés. Je savais qu’Aquapanel®, produit modulable, facilement découpable et manipulable, s’adapterait bien à cet ouvrage. * CIPS, entreprise de plâtrerie basée à Saint-Quentin dans l’Aisne, réalise des chantiers de prestige dans tout le Nord-Est de la France.
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LE CAHIER TECHNIQUE
Le cahier technique
Aquapanel® Outdoor Pour des maisons qui cachent leur jeu !
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’utilisation du bois en façade d’habitation est strictement encadrée en France. Pourtant ce matériau présente des avantages thermiques dont il serait dommage de se priver ! A tous les amateurs de bois, Knauf propose une innovation : Aquapanel® Outdoor, une plaque de ciment qui s’assemble sur une ossature bois et procure un aspect de construction traditionnelle aux maisons !
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Knauf Therm Du nouveau dans l’isolation des bâtiments à très forte hygrométrie !
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our les bâtiments industriels à très forte hygrométrie, la durabilité de la toiture dépend de la qualité du complexe isolation-étanchéité et de l’absence d’éléments traversants. L’isolant Knauf Therm TTI, nouvelle solution Knauf, est préconisé par deux fabricants de systèmes d’étanchéité. Preuve par l’exemple… pages 30_31
Hourdifix® Innover pour répondre aux nouvelles exigences thermiques
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a réglementation thermique 2005 exige une amélioration des performances thermiques des matériaux utilisés dans les bâtiments neufs. Knauf, industriel responsable engagé dans le développement durable, apporte SA réponse pour les planchers intermédiaires, lieux de déperdition énergétique ! Découvrez Hourdifix®, un entrevous léger, champion de l’isolation. pages 32_34
LES ÉCHOS BÂTIMENT, LE MAG’
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Aquapanel® Outdoor
Pour des maisons qui cachent leur jeu ! En France, les règlements d’urbanisme encadrent strictement l’utilisation du bois en façade d’habitations. Les constructeurs doivent-ils pour autant renoncer au confort thermique du bois ? Avec Aquapanel® Outdoor, Knauf leur apporte une alternative innovante.
Maison à ossature bois d’architecture mixte avec bardage bois à l’étage, en partie basse de façade, Aquapanel® Outdoor en support de crépi.
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Vissage des plaques de ciment Aquapanel® Outdoor directement sur l’ossature bois en atelier.
a plaque de ciment Aquapanel® Outdoor permet de bâtir des murs revêtus d’un crépi ou d’une peinture. Sous cet aspect de construction traditionnelle, les maisons à ossature bois obtiennent sans difficulté leur permis de construire, y compris dans les lotissements. Et leurs occupants gagnent en confort et en esthétique !
est de 7 %. Pour complaire aux recommandations urbanistiques, nous avons étendu notre
Un système aux vastes possibilités architecturales
activité de spécialiste du bardage bois à la construction de maisons à ossature bois. Nos clients apprécient beaucoup ce principe architectural qui, en mariant le crépi à d’autres matériaux comme la pierre ou le bois, enrichit le potentiel esthétique de leur façade. Depuis 2004, nous utilisons le système Aquapanel® Outdoor de Knauf. Il assure un bien meilleur rendu dans la durée que le produit que nous utilisions précédemment. De plus, Knauf nous fournit toute
« Historiquement, dans le Haut-Doubs, nous sommes très attachés aux maisons en bois », explique Jérôme Bôle-Richard, Gérant associé de Bôle-Richard SARL*, constructeur de maisons individuelles en bois. « Ce type d’habitation représente 15 % des permis de construire dans notre région, alors que la moyenne française
la gamme, de la plaque aux enduits de finition, en passant par les vis.
«P lus de 1 000 000 m2 de plaques de ciment Aquapanel® Outdoor déjà posées en Europe ! »
Le magazine professionnel de Knauf • numéro 01 • novembre 2007
Nous avons un seul interlocuteur ce qui simplifie les commandes et la gestion. »
Un montage facile «Techniquement, Aquapanel apporte des avantages à nos clients », renchérit Pascal BôleRichard, responsable technique. « En effet, le panneau, posé sur tasseau est bien ventilé, ce qui évite l’humidité et la condensation liées aux écarts
LE CAHIER TECHNIQUE de température. Quant au confort thermique, notre système avec ses 15 cm d’épaisseur d’isolant dépasse les 10 cm de la construction traditionnelle ! Au niveau de la mise en œuvre, le système Knauf ne présente aucune difficulté pour nous, menuisiers. Nous coupons les panneaux comme du bois, avec le même équipement. Nous pou-
Une plaque de ciment aux qualités techniques exceptionnelles Aquapanel® Outdoor est un système performant qui s’adapte aux attentes aussi bien des constructeurs de maisons individuelles qu’à celles des bâtiments tertiaires.
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mputrescibilité, dureté, stabilité dimensionnelle, longévité, tels sont les principaux atouts qui distinguent Aquapanel® Outdoor
des solutions de constructions traditionnelles. Cette plaque ininflammable s’utilise pour réaliser toutes les parois extérieures, aveugles ou avec des ouvertures, des structures bois y compris en rez-dechaussée. Résistante aux chocs, à l’eau et aux cycles de gel et dégel, elle supporte les climats les plus rudes. Une mise en œuvre simple
Les plaques Aquapanel® Outdoor se vissent directement sur la structure bois ou sur des tasseaux bois en ménageant une lame Easy Edge, une spécificité Aquapanel® Outdoor : Le chant arrondi Easy Edge garantit une stabilité et une résistance complémentaires tout en facilitant le jointoiement durant la mise en œuvre
vons ainsi réaliser des décrochements, marquer des angles, couper une lucarne… Nous avons choisi de préfabriquer les morceaux de façade de 8 x 8 m dans notre atelier. Le vissage des plaques sur les tasseaux, le marouflage des bandes d’armature sur les joints, la fixation des fenêtres, tout s’effectue à l’abri des intempéries. Ainsi, nous travaillons en toute saison. Nos ouvriers y gagnent en confort et nous en productivité. Nous aimerions d’ailleurs pouvoir crépir dans nos locaux. Nous étudions ce projet avec Knauf. »
Une finition durable « L’étape-clé consiste à apporter nos murs d’Aquapanel® sur le chantier avec notre camiongrue, et à les fixer sur la structure bois. Puis vient le temps des finitions », conclut Eric Bôle-Richard, responsable chantier. « Nous collons le treillis en fibre de verre sur tout le tour de la maison avant de poser la couche de fond. Cette phase supprime les risques de fissures. Enfin, nous passons l’enduit de finition, et la maison est terminée. Nos ouvriers apprécient les enduits Knauf, qui sont faciles à travailler. Au final, nos clients sont tellement satisfaits du résultat qu’ils en parlent à leurs amis. Ça nous fait de la publicité ! » * L’entreprise Bôle-Richard SARL, créée en 1930 par le grand-père des 3 associés actuels, compte 19 salariés.
d’air ventilée. Selon le type de mur, le pare-pluie Aquapanel Stucco Wrap est nécessaire. Après le séchage des 2 couches d’enduit à joint, il suffit de poser l’enduit armé avec treillis de fibre de verre et enfin la finition crépie ou peinture.
Traitement des joints en atelier.
Aquapanel® Outdoor • Caractéristiques techniques Désignation
Largeur
Longueur
Epaisseur
Poids
Masse surfacique
Aquapanel Outdoor 1 200
900 mm
1 200 mm
12,5 mm
17,3 kg/élément
16 kg/m2
Aquapanel® Outdoor 2 400
900 mm
2 400 mm
12,5 mm
34,6 kg/élément
16 kg/m2
Aquapanel® Outdoor 2 500
900 mm
2 500 mm
12,5 mm
36 kg/élément
16 kg/m2
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Aquapanel®, un produit à la fiabilité éprouvée «K nauf a développé Aquapanel® Outdoor en s’inspirant d’une technique et d’un savoir-faire américain utilisés depuis 25 ans. Le système Aquapanel® Outdoor comprend tous les accessoires nécessaires à sa bonne mise en œuvre : vis, bande à joint, enduit de surfaçage, enduit de finition. Les artisans peuvent travailler de A à Z avec les produits Knauf. »
Jérôme Bôle-Richard, Gérant associé de Bôle-Richard SARL
Johann Bauer, Chef de Produit Système Aquapanel®
Une bonne assistance technique de Knauf «N ous avons été très bien suivis par le représentant Knauf. Pour nous faire connaître le produit, il est venu avec un démonstrateur qui nous a expliqué comment préparer les panneaux dans l’atelier. Il est revenu lors de la phase finale, sur le chantier, pour nous indiquer comment travailler l’enduit de finition. »
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Knauf Therm
Du nouveau dans l’isolation des bâtiments à très forte hygrométrie ! Les toitures sans fixation apparente sont préconisées dans de nombreux cas de bâtiments industriels. Solution nouvelle, l’isolant Knauf Therm TTI Th36 SE BA assure facilité d’emploi et durabilité maximale.
Imprimerie Chirat à Saint-Just-la-Pendue : sous-face esthétique sans fixation apparente.
T
ous les professionnels reconnaissent qu’un complexe isolation-étanchéité posé sans trous ni vis apparents augmente la durabilité des toitures. En effet, sans élément traversant, aucun risque de condensation ni de fuite à l’intérieur du bâtiment. Deux industriels spécialistes de l’étanchéité, Soprema et Siplast, ont chacun choisi l’isolant polystyrène Knauf Therm TTI Th36 SE BA pour leur système. Leurs raisons ? La légèreté des plaques diminue le poids global de la toiture ; la mise en œuvre garantit une excellente résistance à l’arrachement en cas de tempête. Etude des 2 systèmes à travers 2 chantiers…
Imprimerie Chirat : répondre à des besoins esthétiques « Pour son entrepôt de papier à Saint-Just-la-Pendue, mon client imprimeur souhaitait, pour des raisons à la fois de durabilité et d’esthétique, une toiture
Usine de méthanisation de Montpellier : une fois le bac acier et le pare-vapeur installés, la pose de l’isolation et de l’étanchéité se fait à l’avancement.
sans fixation apparente en sous-face », explique Daniel Pellier, Gérant de l’entreprise d’étanchéité Etancoba. « Le système Nofix avec isolant thermique en polystyrène Knauf Therm répondait bien
à cette demande. En effet, le pare-vapeur est collé sur le bac acier et l’isolant sur le pare-vapeur ; viennent enfin les 2 couches d’étanchéité. Moins lourd que la laine de roche, le polystyrène a d’abord permis d’alléger la structure, de respecter le poids de la charpente et d’apporter une résistance thermique supérieure. Ensuite, nos ouvriers ont trouvé beaucoup d’avantages à ces plaques. Légères, elles se manipulent facilement. Ainsi la 1 • Structure montée des 440 m3 de polysty2 • Tôles d’acier nervurées à flexibilité réduite rène sur le toit s’est réalisée avec 3 • Pare-vapeur : feuille bitumineuse à sous-face adhésive peu d’effort. Sur l’épaule, un 4 • Colle à froid, à base de bitume et de résine polyuréthanne 5 • Isolant thermique en polystyrène expansé Knauf Therm TTI paquet de 5 m2 ne pesait que Th36 SE BA ép. mini 60 mm 10 kg ! De plus, le produit ne 6 • Revêtement d’étanchéité bicouche à base de bitume élastomère avec une première couche gratte pas, ne pique pas, ce qui semi-indépendante adhésive rend la pose plus confortable, surtout en été. Pour nos hommes, Système Nofix acier Hygro Procédé Soprema (cahier de prescription une moindre pénibilité diminue de pose visé par Socotec) utilisé sur la toiture de l’imprimerie Chirat
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LE CAHIER TECHNIQUE les risques d’erreur. Ils travaillent en meilleure sécurité. Enfin, même si nous avons dû modifier
de gaz produisant un taux d’hygrométrie très élevé. Pallier ce problème nécessite un système d’étanchéité sans fixation traversante », affirme Robert Duquesnay, Directeur de Midi Asphalte Entreprise. « Pour le toit de l’usine de Montpellier, immense et complexe (20 000 m2 avec des pentes), les constructeurs ont opté pour le système Parasteel 42 TFH. Il consiste à 1 • Tôles d’acier nervurées comportant un caisson maroufler sur un bac acier aux recouvrements longitudinaux laqué un pare-vapeur auto2 • Pare-vapeur : feuille bitumineuse à sous-face adhésive collant, puis à fixer l’isolant 3 • Isolant thermique en polystyrène expansé Knauf Therm TTI Th36 SE BA ép.mini 80 mm polystyrène Knauf Therm et 4 • Attelage de fixations mécaniques : vis en inox à simple filet et enfin à coller une couche plaquette en alu/zinc 5 • Revêtement d’étanchéité monocouche à base de bitume d’étanchéité. Je connais bien élastomère semi-indépendant adhésif. les produits Knauf, mais c’est la première fois que je les Système Parasteel 42 TFH Procédé Siplast (cahier de prescription de pose emploie dans un complexe visé par Qualiconsult) utilisé sur la toiture de l’usine de méthanisation adapté à une très forte hygrométrie. Le polystyrène est un notre organisation de chantier pour nous adapter isolant intéressant car moins coûteux que la laine au matériau, l’entreprise y a gagné du temps. » de roche. Léger, il se met en place facilement. Nous gagnons en manutention, en économisant de la souffrance physique. Comme il permet Usine de méthanisation de Montpellier : un bâtiment l’utilisation d’un rouleau d’étanchéité autocollant, à très forte hygrométrie il évite la soudure en plein et donc les risques de feu sur la toiture. Ce système convient bien pour « Dans une usine de méthanisation, la fermenta- les ateliers et les usines. » tion des déchets ménagers dégage beaucoup
Gagner en temps de pose « G râce à la légèreté de l’isolant polystyrène, nous avons battu notre record de pose sur un toit de 4 400 m2. Avec 6 à 8 ouvriers sur le chantier, nous avons économisé une semaine ! »
Robert Duquesnay, Directeur de Midi Asphalte Entreprise
Daniel Pellier, Gérant de la SARL Etancoba
Un panneau facile à découper, rapide à poser
L te
e panneau Knauf Therm TTI Th36 SE BA, en polystyrène expansé, présend’excellentes
performances.
Ses
qualités (isolation thermique, résistance mécanique, stabilité, durabilité…) sont certifiées par des organismes indépendants comme l’Acermi ou le CSTB.
Des panneaux de grandes dimensions (1 770 x 1 200) rapides à mettre en œuvre
Déjà plus de 400 000 m2 de Knauf Therm posés • Imprimerie Inforsud, Rodez : 2 600 m2, entreprise Barriac
Un produit économique et durable
•A teliers locatifs, La Rochelle : 2 500 m2, entreprise Soretanche
« L e polystyrène est un isolant intéressant du point de vue économique. Il est aussi durable. J’utilise les polystyrènes Knauf depuis 4 ans sans aucun retour négatif. »
• Ateliers Bombardier, Crespin : 40 000 m2, entreprise Delos
Un produit multi-applications « L e polystyrène Knauf Therm TTI Th36 SE BA s’utilise aussi bien pour les toitures de bâtiments à très forte hygrométrie que dans les cas requérant une sousface esthétique sans fixation apparente. »
Gérard Persuy, Chef de Marché National Toitures Terrasses et Industrielles
•P late-forme de courrier, Sorigny : 16 000 m2, entreprise Smac • Usine Lea Nature, Périgny : 6 400 m2, entreprise Troisel •A teliers Acrem, Dijon : 3 500 m2, entreprise Scobe • Entrepôt Stef-TFE, Evry : 8 000 m2, entreprise Slam-Bergeroux
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Knauf Hourdifix®
Innover pour répondre aux nouvelles exigences thermiques Avec la RT 2005, le gouvernement français demandait aux professionnels du bâtiment d’améliorer la performance énergétique des constructions neuves. Pour les planchers intermédiaires, Knauf a conçu Hourdifix®, un entrevous très isolant qui, en plus, renforce la sécurité sur les chantiers.
Un plancher intermédiaire Hourdifix® (à 2,80 mètres du sol) en cours de pose
H
ourdifix®, entrevous de polystyrène moulé et ignifugé, sert à réaliser le coffrage des planchers nervurés à poutrelles. Grâce à l’intégration de fourrures, posées tous les 30 cm, il facilite la fixation en sous-face des faux plafonds. Un constructeur de maisons individuelles, un négociant en matériaux et une entreprise de bâtiment ont utilisé Hourdifix® sur leurs chantiers. Paroles d’experts…
Une résistance mécanique exceptionnelle « Dans le cadre de la RT 2005, nous cherchions une solution pour améliorer l’isolation thermique de nos maisons. Le plancher étant un vecteur de déperdition thermique important, nous avons testé Hourdifix® que nous a présenté le commercial Knauf », raconte Bruno Paugam, Directeur Travaux PACA de Maisons France Confort*. « Ce produit nous intéresse car la bonne coupure
Hourdifix n’a besoin d’aucune précaution de sécurité lors de la mise en œuvre de la table de compression
thermique qu’il apporte en sous-face de plancher d’étages nous suffit pour atteindre notre objectif. En plus de l’isolation, Hourdifix® possède un bel atout : une résistance mécanique bien supérieure à celle des produits concurrents. Du point de vue technique, Hourdifix® est un produit très pratique qui permet de réaliser quasiment deux opérations en une. En effet, le rail métallique incorporé dans le hourdis sert d’ossature primaire pour le faux-plafond. Les points de fixation sont déjà en place, il suffit de visser dedans. Ce système évite
transporter, facile à mettre en œuvre, facile à découper, il n’a que des avantages ! »
Gagner du temps lors de la mise en œuvre « Lors du chantier d’une maison-témoin en juillet 2007, le constructeur nous a demandé d’utiliser Hourdifix® pour le plancher intermé diaire. Dès ce premier chantier, le produit nous a conquis », affirme Jean- Marie Weis-
«D éjà plus d’une centaine de planchers Hourdifix® déjà posés » l’achat de cavaliers spéciaux pour se fixer sur les poutrelles et raccourcit le temps d’intervention du plaquiste. Enfin, pour les ouvriers, Hourdifix® est plus agréable que le béton. Léger, facile à
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gerber, gérant de l’entreprise de bâtiment Hatterer**. « Ce hourdis en polystyrène, très dense, très compact, est rapide à poser. Il possède une très bonne assise et, lorsque nous mettons le
LE CAHIER TECHNIQUE ferraillage par-dessus et que nous coulons le béton de la dalle, il reste bien en place. Nos utilisateurs l’apprécient pour sa légèreté et sa facilité de découpe. Une simple scie suffit. Ce
Un hourdis catégorie poids plume Léger, performant, pratique, Hourdifix® apporte gain de temps, d’argent et de sécurité sur les chantiers. Revue détaillée d’un surdoué breveté.
C
onforme à la RT 2005, Hourdifix® diminue les
mort et une augmentation de l’entraxe (700 mm)
déperditions linéiques de 45 % (nous passons
qui, ensemble, permettent de réduire le nombre de
de 0,70 à 0,38) en plancher intermédiaire. 25 fois
poutrelles de 15 à 20 %. Sécurisant par ses ren-
plus léger qu’un hourdis béton, le produit se ma-
forts, Hourdifix® est l’entrevous polystyrène le plus
nipule aisément et fait gagner du temps lors de la
résistant du marché.
pose. Sa légèreté entraîne une diminution du poids
3 hommes sur Hourdifix® !
produit contribue aussi à la sécurité du chantier. Dans le cas d’un plancher intermédiaire, le risque existe toujours qu’un ouvrier passe à travers la dalle. Avec Hourdifix®, cette crainte est levée.
«1 0 tonnes de manutention économisée ! » Un de mes chefs de chantier qui pèse 130 kg a même marché sur le produit sans problème ! Sur du hourdis béton, il n’aurait marché que sur les poutrelles ou sur des planches qu’il aurait posées. Les ouvriers sont ainsi bien moins stressés lors de cette opération. Au final, je peux dire qu’à superficie comparable nous avons gagné, grâce à Hourdifix®, entre 30 et 40 % de temps de réalisation par rapport à une dalle classique. Un gain non négligeable pour nous et notre client. »
*M aisons France Confort est le deuxième constructeur français de maisons individuelles (+ de 3 500 constructions/an). La région Provence-Alpes-Côte d’Azur en bâtit 500 chaque année. ** C réée en 1956, la SARL Hatterer fait rayonner son savoir-faire dans toute la région Est.
Plancher intermédiaire Hourdifix® en attente de pose du plafond
Hourdifix® livré directement à pied d’œuvre sur le plancher en cours de pose
Comparatif de la pénibilité sur chantier Plancher béton 100 m2
Plancher Hourdifix® 100 m2
Poids de hourdis à manutentionner
10 000 kg*
274 kg**
Poids total de poutrelles*** à manutentionner
2 833 kg
2 429 kg
Poids total du plancher
12 833 kg
2 703 kg
*Poids du hourdis béton au m2 : 100 kg - **Poids de Hourdifix® au m2 : 2,74 kg - ***Poids de la poutrelle : 17 kg au m2
Vincent Simon, Chef de Marché National Gros Œuvre, Knauf
Hourdifix®, un prodige dans sa catégorie «H ourdifix® fait partie des récentes innovations Knauf et répond pleinement à toutes les attentes du marché des planchers : exigences environnementales, thermiques, acoustiques, mécaniques, sécuritaires et économiques. »
Un produit économique «D epuis un an et demi, nous travaillons avec Knauf dont nous apprécions l’écoute et la réactivité. Lorsque nos clients nous ont demandé un produit améliorant les performances thermiques, Knauf nous a présenté Hourdifix®. Outre sa réponse à la correction du pont thermique, Hourdifix® s’est révélé être un produit économique malgré son coût élevé initial. En effet, son entraxe important, 700 mm, nous fait réaliser des économies au niveau des poutrelles. De plus, avec Knauf, nous ne sommes pas obligés de poser des plaques de plâtre coupe-feu en sous-face. Sur la Côte d’Azur, nous avons été les premiers à proposer Hourdifix® et nous avons gagné un avantage concurrentiel. Ce produit est promis, je pense, à un grand avenir. »
Eric Masperot, Chef d’agence Sosaca, négoce de matériaux de construction
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