EGO LA REVUE N°39

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PRINTEMPS 2018, UN NUMÉRO ODE À LA JEUNESSE HOLLYSIZ    ×   CÉDRIC VAUJANY    ×   ARCHIS TRENTENAIRES   ×   LAURE MARIE-COUÉGNIAS WWW.EGOLAREVUE.COM




édito

Lyon en pleine cure de jouvence Quelle est la poule ? Quel est l’œuf ? Est-ce parce que Lyon se dynamise que les jeunes y accourent ou est-ce la jeunesse d’ici et venue d’ailleurs qui exige que Lyon se bouge ? L’essentiel, c’est ce qui s’y passe et la capitale des Gaules, en matière de dynamisme, n’est pas en reste. La preuve : cette salve de lauriers qui couronnent la métropole. Un indice de jeunesse (nombre de jeunes pour un habitant de 65 ans et plus) parmi les plus élevés des grandes villes européennes, dixit l’Insee en 2016, 1re ville nocturne de France en 2015 selon un classement établi par des professionnels du secteur (et là, franchement, on revenait de loin) et… roulement de tambour… L’Étudiant l’a élue 1re ville estudiantine. Le sacre absolu. C’est dire si cette jeune génération prometteuse est choyée et stimulée. L’excellente nouvelle, c’est que cette récompense profite à tous les Lyonnais. La ville s’embellit, la culture s’enrichit, les transports se multiplient, les échanges internationaux aussi et la population étudiante en augmentation constante représente la population active de demain, bien utile pour aider le territoire à innover et à créer des emplois. Un cercle vertueux qui met du baume au cœur en ce début de printemps. Roulez jeunesse.

ÉLOÏSE GIRAULT, MENEUSE DE REVUE www.egolarevue.com

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sommaire

PRINTEMPS 2018 le choix d’ego la liste de mes envies

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ego en société

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POURQUOI LA BELLE ET PUISSANTE LUGDUNUM ATTIRE LA JEUNESSE ?! ego à nu

HOLLYSIZ

ego a du style

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grand format

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l’objet du désir

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GUILLAUME RAMILLIEN & LOÏC LEQUERTIER, ARCHIS TRENTENAIRES UN POLA (OU ASSIMILÉ)

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ego se cultive ego looké tendance mode

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des hauts et des bas

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HUMEURS DE PARFUMEURS LYONNAIS IN THE MOOD FOR MELANCHOLY

artiste dans le ton

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au fil de l’art

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à livre ouvert

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mur du son

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LAURE MARY-COUÉGNIAS, PEINTRE D’INSTINCT

LES RENDEZ-VOUS DU PRINTEMPS NOTRE TRIO DE PREMIERS ROMANS

ego voyage échappée belle

L’HYMNE À LA JEUNESSE DE CINQ CAPITALES EUROPÉENNES

NOS QUATRE ALBUMS COUPS DE CŒUR

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ego à table un chef au piano

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mets et vins

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mets et vins

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CÉDRIC VAUJANAY, L’ATOUT JEUNESSE D’UNE ILLUSTRE MAISON DIVERTISSEMENTS À LA CARTE NOUVEAUX RESTOS À TESTER SANS MODÉRATION

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le choix d’ego

le choix d’ego

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AUTEURS  CLAIRE DE PROCÉ-BLANCHARD, VINCENT FEUILLET, CHARLOTTE PIDOU ET EVA-MARIE FRANÇOISE

MES CONCEPTS STORES

TROIS SPOTS QUI DÉPOTENT Laura Roux a délaissé le BTP pour un univers plus « second œuvre » composé d’objets, d’accessoires et de vêtements de marques confidentielles. Chez Finca, désignant une ferme authentique en espagnol, les inspirations fleurent bon la méditerranée… mais pas que ! Prêt-àporter et sacs de Barcelone, paniers portugais, céramiques japonaises, savons bio, ainsi que des bijoux pas vus et revus de créatrices lyonnaises. Entre voyages et défrichages, la jeune femme expose ses chouchous et compose aussi un corner thématique. L’Espagne et plus généralement l’Europe sont aussi représentées au sein de l’atelier-boutique Le Lab. La styliste Charlotte Bareille crée d’un côté ses bijoux colorés Plumes d’abeille et laisse libre cours, de l’autre, à son

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goût pour la déco et l’art de vivre. Bougies végétales, cartes graphiques, doudous, porte-manteaux pour enfants, vases en terre, miels, montres en cuir vegan ; la jeune femme promeut l’artisanat et les touches de gaieté dans notre quotidien. Enfin, bienvenue chez Invité(e). À l’entrée, des chaussons chaussettes Collégien, des porte-manteaux avec foulards danois, des chapeaux Alma Création et l’accueil de So. Après avoir tenu une boutique à Paris, cette adepte des mélanges de styles a pensé cette adresse comme une maison où l’on déambule entre commodes, vaisselle japonaise ou marocaine, peluches anglaises Jellycat, suspensions en osier, ou bijoux d’amies créatrices ; sans oublier une sélection de thés qu’elle affectionne.   CP

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FINCA 48, rue de la Charité, Lyon 2e Tél. 04 82 91 68 88 – fincalyon.fr

LE LAB 5, rue François Dauphin, Lyon 2e Tél. 04 72 31 48 18

INVITÉ(E) 9, rue Lanterne, Lyon 1er Tél. 04 37 92 08 35 – boutiqueinvitee.com

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MES BOUTIQUES ENFANT

JEUX VEUX TOUT ! Dans la vague des concept-stores, je demande la version enfant. Deux parfaits spécimens comblent les parents de pièces craquantes : Pan dans le 6e et Bonton dans le 2e. Le premier, à l’esprit drugstore, concentre vêtements de qualité, dont la marque danoise Name it, jeux, cadeaux de naissance, petits mobilier, gadgets et décoration. Un univers chic à prix doux. Autre paradis de 260 m2, tout le lifestyle de Bonton décliné dans les espaces textiles, la maison, la papeterie, la beauté et l’anniversaire. Du petit cadeau rétro au lit en bois en passant par des vêtements impec’ et des déguisements rigolos, sans oublier les ateliers. De quoi chouchouter les gones.   CP

a BONTON 60, rue Édouard Herriot, Lyon 2e Tél. 04 78 37 65 03 www.bonton.fr © DR

PAN 40, cours Franklin Roosevelt, Lyon 6e

MON PRINTEMPS

Changement et retour au vintage sur le carnet de bal printanier de La Sucrière avec deux rendez-vous déco et mode. Du 23 au 25 mars, Le Printemps des Docks et ses 200 exposants mettent en lumière les dernières tendances art de vivre avec une montée en puissance de la food. Nouveauté de cette édition parrainée par Serge Bensimon : quatre « scènes de vie » permettent de se projeter vers un nouveau chez-soi. Les 7 et 8 avril, back to the 90’s avec Le Marché de la Mode Vintage pour un spécial streetwear. La couleur fluo, les bombers et les bananes sont les stars des stands. 150 exposants proposent du prêt-à-porter, des accessoires ou du mobilier 100 % vintage. Des ateliers DIY, tatoo ou encore des défilés viennent ajouter la touche d’animation. Le 7, ouverture jusqu’à 21 heures avec une scène musicale.   E.-M.F.

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© ESCALE DESIGN

© ESCALE DESIGN

SUR LES DOCKS !

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PRINTEMPS DES DOCKS – MARCHÉ DE LA MODE VINTAGE La Sucrière, 49-50, quai Rambaud, Lyon 2e www.lasucriere-lyon.com

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MA SÉLECTION MODE QUI TUE

CHEZ LULLI SUR LA TOILE a

Après Marseille, Cassis et Sanary, Lulli sur la Toile s’arrête à Lyon pour notre grand bonheur de filles dans le vent. Merci à Anne Vouland, dénicheuse de talents, passionnée de mode, qui n’a pas son pareille pour insuffler de l’humanité et de la modernité dans tout ce qui représente son univers. Les Jérôme Dreyfuss, Isabel Marant, Vanessa Bruno s’acoquinent à de petits créateurs made in France, from Los Angeles ou d’ailleurs, comme Meraki, une marque danoise de cosmétiques aux huiles essentielles bio, Zespa, des baskets venues d’Aix-en-Provence, Mija et Margaux Lonnberg, deux blogueuses qui signent des pièces extra... Foncez mais méfiance, tout est TRÈS tentant !   CPB

LULLI SUR LA TOILE 5, rue des Quatre Chapeaux, Lyon 2e Tél. 04 88 00 89 89 www.lullisurlatoile.com

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MON ESCALE POLYNÉSIENNE

MMMMMM… LOMI LOMI

Amorcé en novembre, le blues nous a gagnés en janvier et devrait enfin s’envoler ces jours-ci. Pour l’engager vers la sortie, quoi de mieux qu’une visite au spa Confluence – Azium. Oui, oui, là où les enfants grimpent sur des murs d’une hauteur vertigineuse ! Vous aussi, vous allez grimper, mais en température et en bien-être, grâce au havre de paix qui se cache juste derrière l’accueil. Lumière tamisée et calme absolu, naviguez librement du bain-vapeur à la douche sensorielle, du lit hydromassant aux mains expertes de Magali, professionnelle du “Lomi Lomi”, cette technique de massage avec les avant-bras carrément bluffante.   CPB © DR

PÔLE DE COMMERCES CONFLUENCE 112, cours Charlemagne, Lyon 2e Tél. 06 40 09 06 82 www.spa-azium.fr

© BLAISE VAVRO

Bonne pioche à tous les coups

Revers de la médaille de sa bonne réputation, le caviste Vavro & Co semble parfois un peu inaccessible… Mais l’équipe qui veut justement désacraliser le vin non sans humour a lancé le concept de cave éphémère Les Canons. Pendant environ six mois, elle pose ses cartons de flacons dans deux locaux et tourne dans les quartiers. Sa sélection de « vins des copains » permet de se faire plaisir de 5,30 € à 41 €. Les Canons sont jusqu’au 30 avril au 26, rue de la Charité. Suivez leurs nouvelles adresses et les conseils de Glouman en ligne.   CP

© OLIVIER GUERIN

© BLAISE VAVRO

MON CAVISTE NOMADE

MON PRÉCIEUX

Orfèvre en technologie Si son concept store Ma Joaillerie 3D a ouvert récemment, Jean-Benoît Dutel a des années de savoir-faire dans les doigts. Chacun peut désormais imaginer sa bague, son bracelet, ses boucles d’oreilles… grâce à la conception informatique. Puis la création sur mesure est modélisée en impression 3D. Une fois choisies la matière, la forme, les pierres, le créateur maîtrise toute la fabrication et le sertissage. En deux mois maximum, on a sa pièce unique.   CP MA JOAILLERIE 3D 50, cours Vitton, Lyon 6e Tél. 04 78 41 82 65 www.majoaillerie3d.com www.jbdutel.com

LES CANONS 26, rue de la Charité, Lyon 2e Tél. 06 70 48 09 81 www.les-canons.fr

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MON INSPIRATION

ELLE NÉE CHEZ HÛS

Les sœurs Pointet, Cyrielle architecte d’intérieur et Audrey, professionnelle de la communication, ont ouvert Hûs (maison en danois) sous-titré « conseil-store ». On se sent bien dans ce joli cocon truffé d’objets pour changer ou agrémenter son intérieur, on se pose dans l’espace coffee pour siroter une boisson de marques locales ou déguster une pâtisserie de Piece of cake. Venu boire un café, on repart avec un miroir, une plante, une bougie Opaark, un vase, une affiche ou encore une chaise.   CP

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HÛS 29, rue Jarente, Lyon 2e Tél. 04 87 37 16 91 hus-conseilstore.fr

MA ROBE DE MARIÉE

POUR LE JOUR J… ET LES AUTRES !

© LIFESTORIEWEDDING

On dit « oui » au style moderne et rock de By Romance. Sur cet e-shop lyonnais lancé par Marion et Candice, des accessoires, bougies, chapeaux et robes de mariées, fleurons de cette collection de prêtà-porter qui dépoussière le secteur du mariage. La suggestion de ces anciennes wedding planeuses : porter votre robe non pas uniquement le jour J mais quand vous le voulez ! Une idée novatrice pour des prix défiants toute concurrence !   E-M.F.

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a BY ROMANCE byromance.com

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MA TO DO LISTE

a GRAND HÔTEL DIEU 1, place de l’Hôpital, Lyon 2e www.grand-hotel-dieu.com

© ASYLUM

LE GRAND HÔTEL-DIEU SE DÉVOILE

Ta-dam ! Le 27 avril, à l’heure où s’épanouissent les fleurs dans les jardins intérieurs, le Grand Hôtel-Dieu nous fait le bonheur d’ouvrir enfin ses portes et déroule un festival inaugural jusqu’au 21 juin. Si 5 2000 m2 au total sont réhabilités, parlons de ce dont on peut déjà profiter avant de découvrir d’ici une petite année l’hôtel Intercontinental 5 étoiles et la Cité de la gastronomie. Côté enseignes, on s’éloigne des sentiers battus. Parmi elles, le pape de la vente à distance déco-design AMPM ouvre un showroom. Clarins et Aroma Zone soignent nos épidermes et notre lâcher-prise. Brochier Soieries décline des œuvres picturales de toute époque sur des cravates, foulards, écharpes… des créations en soie 100 % locales. Tandis que Marie-Sixtine nous habille de la tête aux pieds avec sa garde-robe intemporelle from Paris. Bobbies, lui aussi, dessine ses derbies, boots mocassins et autres sneakers à la capitale. Grand Playground, immense concept store d’un nouveau genre, propose aux marques de mettre en avant leurs collections pour une durée de 3 à 4 mois en pop-up store dans la Cour du Midi, sous la grande verrière ! Trottiner d’une enseigne à l’autre exige une pause café au Mokxa ou au Second Cup. Voire de prolonger le plaisir au concept lounge Buddha Bar avec cocktails et cuisine aux saveurs inspirées d’ailleurs dans une ambiance musicale… tout à fait planante. D’autres opteront pour Beefhouse et ses viandes d’exception, Vatel et ses gourmandises locales ou Wagamama, chaîne de cuisine asiatique. Co-workers, vous serez bichonnés. Un espace de 4 000 m2, le Nexdoor, se répartit sur la partie ancienne et moderne du bâtiment et offre des services tels que conciergerie d’entreprise, parking, coins café et restauration, bibliothèque, terrasse… On ne vous retient plus !   CPB

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MON HAMMAM

Je le teste en magasin !

© CERAGRANDÉ

Et si vous vous détendiez avant votre achat, comme si vous étiez au spa ? CeraGrandé, spécialiste du carrelage, du bain et des sanitaires, propose de tester ses produits au travers d’une large gamme de hammams, baignoires et cabines de douches hydrothérapiques multijets. « L’équipe fait découvrir toutes les options de nos produits hauts de gamme, comme le système hydromassant de nos jacuzzis », explique Jordan Renner, directeur de CeraGrandé. L’offre de service est simple : sur rendez-vous, 48 heures avant, vous vous immergez dans les bains à remous ou hammams. Détente, bien-être, tout y est. Une fois essayé, difficile de résister !   E.-M.F. CERAGRANDE 8, chemin du Tronchon, Champagne-au-Mont-d’Or Tél. 04 72 48 01 01 www.ceragrande.com

MON NOUVEL EXPERT

© DMKF

© HIMALIA

Christie’s a – presque – pignon sur rue

MA VRAIE PIZZA

Version romaine On connaît la pizza façon napolitaine, ronde, d’à peine 4 millimètres d’épaisseur, les bords légèrement relevés, garnie de tomates, de basilic et de mozzarella. Loming Le Manac’h et Socheat Chhay nous font découvrir son homologue romaine cuite sur de grandes tôles rectangulaires et servie à la part de 20 x 10 cm. À la fois plus épaisse et plus légère, la pâte alvéolée est garnie de produits frais venus d’Italie : mozza di bufala fraîche, copeaux de parmesan sur un jambon réellement de Parme, crème de truffe ou speck. Tous sont intégrés à la pizza après cuisson pour conserver leur goût. Au niveau du prix, rien à redire : entre 3,90 et 4,80 euros la part.   VF HIMALIA 49, rue de la Charité, Lyon 2e Du lundi au samedi de 11 h 30 à 14 h 30 ; du mardi au dimanche de 11 h 45 à 14 h 15 et de 19 h à 22 h – Tél. 04 78 42 77 35 www.himalia.pizza ego la revue 39

Un bijou hérité, une collection de céramiques asiatiques, des manuscrits historiques, si vous détenez un trésor, faites-le expertiser ! Le fleuron mondial de la vente aux enchères Christie’s a désormais son bureau rue Auguste Comte, venant ainsi couvrir la région SudEst, seule en reste sur l’Hexagone. À sa tête, Françoise PapapietroGermain, aussi à l’aise avec le milieu de l’art que celui des affaires, et déjà comblée par les merveilles qui lui arrivent. « Notre rôle est de faire estimer les biens par des experts puis d’en tirer le meilleur grâce au réseau mondial de la maison Christie’s tout en taisant l’identité du vendeur. Tous les jours, je reçois du monde », confie-t-elle.   CPB CHRISTIE’S LYON 11, rue Auguste Comte, Lyon 2e Tél. 06 30 73 67 17

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MON RESTO

Avec Les Mauvaises Herbes Bonne nouvelle pour les adeptes de cuisine végétalienne ou végétarienne ! Les Mauvaises Herbes – restaurant, salon de thé et bar à vin – revisite une cuisine saine sans sucre ajouté. Les deux chefs – eux-mêmes végétalien ou végétarien – cuisinent à leur manière légumes et fruits issus des filières régionales. Leur credo : « redonner une vraie place dans l’assiette aux légumes… parce que nous aimons les cuisiner ». L’établissement propose aussi un service traiteur, pour une cuisine tout aussi healthy. Au-delà de l’assiette, le côté végétal s’exprime dans une décoration 100 % écolo. Troquez le rouge viande contre le vert « légufruit » autour d’un verre de vin ou d’une tasse de thé.   E.-M.F.

© VIRGINIE MILITON

a LES MAUVAISES HERBES 3, rue du Jardin des plantes, Lyon 1er Tél. 04 27 01 52 26

MON SHOPPING

Jamais deux sans trois !

Un peu de fantaisie par ci, un peu de couleur par là et surtout beaucoup de choix ! Blush, 3e magasin de l’enseigne lyonnaise Blush Concept Store, propose tout à la fois bonbons, prêt-àporter et accessoires high-tech. Cette boutique mélange les univers de ses deux autres adresses du 6e arrondissement. « Certains de nos bracelets et bagues sortent tout droit d’ateliers de création lyonnais », indique Caroline, la directrice. Face à ces objets par milliers, attention à vos pulsions d’achat !   E.-M.F.

© BLUSH STORES

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BLUSH CONCEPT STORE 3, rue des Quatre Chapeaux, Lyon 2e Tél. 04 78 92 42 30 www.blush-conceptstore.com


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MON CLUB

LA NUIT EN GRAND ! Une boîte de nuit XXL ouvre à Lyon début avril pour rebooster ce secteur festif. C’est à la pointe de la Confluence, au sein du Pavillon 52, que Azar redéfinit les codes des night-clubs. Plus spacieux que ses homologues avec 1 500 m 2 dont 600 m 2 de terrasse, 3 bars, une mezzanine et une immense piste de danse, ce club a tout pour devenir the place to have fun. « Les artistes internationaux qui s’y produiront constituent le point fort d’Azar », appuie Benjamin Lavorel, l’un des concepteurs du projet. Bref, la nouvelle adresse de la vie nocturne.   E-M.F.

a AZAR CLUB Ouvert jeudi, vendredi, samedi de 19 h à 5 h. 52, quai Rambaud, Lyon 2e www.azar-club.com ego la revue 39

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MES COSMÉTIQUES LOCAUX

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CHOYER MA PEAU

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Le miel de Manuka, véritable trésor naturel de Nouvelle-Zélande, est l’ingrédient-vedette des quatre produits certifiés bio de Cosmoz. Cette jeune marque lyonnaise créée en 2017 par Louis Brauer et Sylvain Berland se positionne avec conviction sur les produits sains traitant en douceur les problèmes de peau. Un sérum pour les imperfections, une crème visage pour un grain uniforme, un lait corps nourrissant et une crème mains protectrice composent la gamme fabriquée à froid – pour ne pas dénaturer les actifs – en Ardèche. Minimalistes, les formules sont à base d’huiles végétales et de macérâts huileux de fruits et de plantes. Pour un impact écologique léger, les packagings sont recyclables. L’entreprise a reçu le trophée Bio’Innov 2017.

Positionnée quant à elle sur la beauté médicale, Mediceutics ne cesse d’innover depuis le lancement de sa gamme en 2010. Créée par l’ingénieur chimiste cosméticien Xavier Chirico et le chirurgien esthétique François Niforos, la marque lyonnaise combine efficacité et plaisir du cosmétique. Nouveauté : le masque-soin oxygénant qui répare et maintient l’état de l’épiderme. Ce produit enveloppe la peau du visage de sa texture épaisse et lutte contre les agressions (stress, fatigue, pollution…) ainsi que le vieillissement. Ce masque-soin exhale l’agréable parfum hypoallergénique créé pour Mediceutics ; il est en vente sur le site de la marque et en pharmacie.   CP

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COSMOZ cosmoz.bio

MEDICEUTICS www.mediceutics.fr

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a MADEMOISELLE ZINGARA 10, rue de Sèze, Lyon 6e Tél. 09 86 28 21 69 mademoisellezingara.com

MON ACCESSOIRE INDISPENSABLE

GRANDS CABAS ET PETITS SACS ego la revue 39

Après une carrière dans l’audiovisuel, Francesca revient à ses amours premières : dessiner des sacs. Et comme elle est une femme active, citadine, attachée à ses origines franco-sardes, qui s’assume sans se prendre au sérieux, ses sacs lui ressemblent et s’exportent depuis peu à Caen, l’île de Ré, Bandol, Metz et Nancy. « Tout est pensé, fait et dessiné à Lyon », insiste la créatrice de Mademoiselle Zingara qui passe seulement la frontière italienne pour sélectionner des cuirs de qualité. Grands cabas sobres, petits sacs en bandoulière et pochettes élégantes, la collection se décline en un tas de couleurs et matières dans des noms de grandes stars italiennes : Vito, Marcello, Nino, Ettore… Le dernier né de la lignée, Francesco, son père… enfin le prénom de son père, en hommage à celui qui la surnommait Zingara, la gitane en italien.  CPB

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MES 11 JOURNÉES DE BONHEUR

a EUREXPO Du 23 mars au 2 avril www.foiredelyon.com

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Investir dans une piscine ou se rabattre sur un simple barbecue, chiner des idées ou rencontrer des pros des chantiers… la Foire de Lyon a tout bon pour proposer des créations à foison. Et cette année, elle met les bouchées doubles. Elle nous conduit outre-Manche avec sa London Edition qui nous fera déambuler de Notting Hill à Buckingham Palace, au travers de boutiques vintage de mode, musique, art et design. Elle rajeunit sa com’ avec un nouveau visuel et un logo signés Kojak… le bureau de design-graphique d’egolarevue ! Elle se renouvelle par sa collaboration avec les Puces du Canal qui ancrent l’événement dans la ville. Foire de Lyon, here we are !   CPB

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© KOJAK, BUREAU DE CRÉATION

C’EST PAR ICI !

MON DRESSING AMAZING

MA BONNE BOUFFE

Pour le printemps, Jacques Haffner a « trouvé des merveilles » chez Missoni et des brassées de robes griffées Rykiel, Dior, Chanel, Lacroix, Céline… Car l’ancien fleuriste féru de mode et de chine a ouvert sa friperie de luxe. Un petit repaire garni de trésors des années 70, 80, 90 jusqu’à… l’année dernière. Si le chouchou Saint-Laurent se taille la part belle avec ses congénères, une attrayante sélection à 20 euros est aussi proposée, sans oublier sacs, foulards et quelques belles paires de chaussures. Messieurs, le rayon homme va revenir !   CP

Exit les plats sans saveur que l’on déguste dans la salle d’embarquement faute de mieux. Au comptoir du terminal 1, Hall B de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry, Guillaume Rastouil et Thibaut Blomart invitent à une nouvelle expérience gustative avec le service de vente à emporter, Fly Me to the Food. Le duo a fait appel au chef étoilé Jean-Christophe Ansanay-Alex pour concocter des menus sous forme de box, dont les prix oscillent entre 14,80 € et 16,90 €. Ils s’achètent directement au comptoir ou peuvent être commandés en ligne sur le site flymetothefood.com, avec la possibilité de se faire livrer à la porte d’embarquement, juste avant le décollage.   VF

Seconde main de premier choix

Pour voyageurs épicuriens

JACQUES HAFFNER 25, rue des Remparts d’Ainay, Lyon 2e Tél. 07 61 29 92 27

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FLY ME TO THE FOOD www.flymetothefood.com

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MA BONNE IMPRESSION

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Irremplaçable carnet

Déjà diffusée dans plus de 120 points de vente, Le Papier fait de la résistance a ouvert sa boutique en nom propre. Brandissant l’étendard des savoir-faire et de la richesse qu’offre le support « papier », Nicolas Guillemot et ses associés créent des collections de carnets, agendas et autres calepins. Ils travaillent aussi avec les meilleurs pros en haute impression, façonnage et reliure.   CP LE PAPIER FAIT DE LA RÉSISTANCE 72, rue Garibaldi, Lyon 6e Tél. 04 78 09 09 69 www.le-papier-fait-de-la-resistance.com

MA BOUTIQUE DE MODE

Sélection au poil Ouverte récemment, L’Echappée Belle a tout de la boutique de prêt-à-porter féminin multimarque de quartier dont on devient adepte. Accueillante et expérimentée, Erika Lemaire met en valeur, par univers et couleurs, les pièces de Majestic Filatures, American Vintage, Hartford, Des Petits Hauts ou encore Bellerose. Ce printemps, le jaune et les fleurs débarquent en rayon, de même que Les Ateliers Français de Confection. Au sein de cette échoppe aérée, on prend le temps de choisir le bijou, sac ou foulard qui nous va.  CP

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L’ÉCHAPPÉE BELLE 30, rue Auguste Comte, Lyon 2e Tél. 04 78 59 61 38

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MON SERVICE PREMIUM

Une Mercedes à ma guise Oyé oyé, la concession Mercedes-Benz de Saint-Fons propose désormais le service Mercedes-Benz Rent, autrement dit la location courte durée. Une journée dans ce modèle chic, un week-end pour rouler dans cette nouveauté-choc… royal pour essayer toute la gamme. Les entreprises aussi peuvent profiter de cette souplesse en fonction de leurs besoins et des variations de leur flotte. Les véhicules sont très récents, impeccables, confortables et tout équipés ; cela va sans dire.   CP

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MERCEDES-BENZ ETOILE 69 65, boulevard Lucien Sampaix, Saint-Fons Tél. 04 78 78 50 78 www.groupechopard.mercedes.fr

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© GUILLAUME GRASSET

MON RESTO-BOUTIQUE

MON LOISIR

H-ment jubilatoire ! Je suis un sport populaire pratiqué au Canada. Seul l’outil de bûcheron est nécessaire pour le faire. Déjà présent à Paris et à Lille, j’aiguise la curiosité de tous. Je suis, je suis… le lancer de hache ! Et l’ouverture de la première salle lyonnaise exclusivement consacrée à ce loisir atypique et tranchant va faire des adeptes. « Les participants peuvent porter nos chemises à carreaux, histoire de se plonger un peu plus dans l’ambiance ! », explique le couple à la tête de ce projet inédit. Seul ou en trio, visez et défoulez-vous en toute sécurité sur l’une des six cibles.   E.-M.F.

Repartir à la fin du repas avec la vaisselle ou les chaises, c’est possible ! Maison Hand, boutique de déco bien connue des Lyonnais, a ouvert La Table, un restaurant où tout est à vendre : des mets régionaux et de saison au décorum. Canapés, tables, couverts, assiettes, bref tout ce qu’il y a dans la boutique peut être acheté… sauf la jovialité de l’équipe. Dans un cadre lumineux, spacieux, confortable, La Table vous attend à toute heure de la journée.   E.-M.F. LA TABLE 31, rue Auguste Comte, Lyon 2e Tél. 04 72 32 78 01 www.maison-hand.com

LANCER DE HACHE LYON 4, rue de l’Épée, Lyon 3e Tél. 09 87 07 71 89 www.lancerdehachelyon.fr

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Un décorum à déguster

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la liste de mes envies ON CROQUE LA MODE À PLEINES DENTS ! MIXAGE DE STYLES ET D’ACCESSOIRES, SUIVEZ VOTRE INSTINCT SUR CES PIÈCES BRILLANTES ET UN TANTINET JUVÉNILES QUI VOUS FONT DE L’ŒIL. C’EST LA BELLE SAISON, ON RÉVEILLE SON LOOK. ÉLOÏSE GIRAULT ET LÉA LAVAURE

Envie de sentir la brise printanière effleurer vos joues ? Les patins à roulettes Jimmy rollers d’Acne Studio vous attendent ! Féminins et tendance, n’attendez plus, glissez ! Summer, Lyon 2e

On adopte vite le fauteuil Adelaide pour son salon. Cette pièce chic et douillette se complète d’un canapé et d’une table basse. Une collection emblématique du design danois sortie pour les 65 ans de BoConcept. BoConcept, Lyon 3e

Pourquoi marcher quand on peut rouler ? Avec le longboard de D Street, sillonnez villes et campagnes avec un confort optimal ; les roues du Freedom Journey sont façonnées pour la glisse facile. www.dstreet.longboards.com

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Automne, hiver ou printemps, le jaune moutarde est LA couleur indétrônable de l’année. Mais comment le porter ? Rien de mieux que cette petite robe évasée Amenapih aux manches chauve-souris. Pop and Shoes, Lyon 1er

Pour une chambre d’enfant à croquer, on craque pour l’étagère métallisée rose de chez Bonton en forme de pomme ! Bonton, Lyon 2e

Du caractère et de l’élégance. Cette bague multidoigt by Chloé n’en manque pas. Une pièce originale en laiton doré qui donne du pep’s et du glamour. Printemps, Lyon 2e

Le basique revisité. Avec sa taille légèrement oversize, ce petit t-shirt blanc en crochet de Cos relève le pari de vous rendre irrésistible grâce à sa manche unique qui dévoile une épaule. Galerie Lafayette, Lyon 3e

Eastpak apporte une touche de féminité à l’indispensable sac à dos en revisitant sa forme et sa fermeture. En blanc, il donne une touche de fraîcheur à votre look ! Citadium, Lyon 2e

Avec un jean ou un chino, sortie ou rentrée, boutonnée ou non, la chemise pour homme à fines rayures de chez Hast fait indéniablement partie des pièces à porter ce printemps. Bonne Gueule, Lyon 1er

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le choix d’ego

la liste de mes envies

Décontracté ou habillé ? Pas besoin de choisir avec cette chemise effet jean de chez Les Petites. Et aucun souci pour l’assortir avec un jean, le total look denim est tendance. Les Petites, Lyon 2e

En or 18 carats et diamants, le bracelet de la créatrice Elsa Peretti pour Tiffany & Co’ habille à ravir les poignets délicats. Le Printemps, Lyon 2e

On adopte les bottines-santiags d’un bleu électrique de Maison Margiela pour faire pétiller son look des beaux jours. Et n’hésitez pas à oser le pantalon blanc ; combo gagnant. Solis, Lyon 2e

Pour mon cœur de rockeuse… le perfecto de Maje allie style motard et jolis cœurs blancs. Le compromis parfait pour un look de femme fatale avec une pointe de douceur. Maje, Lyon 2e

Légère, poétique et piquante avec son décolleté plongeant en V on ne quitte plus cette robe longue Mes Demoiselle. Avec des sandales plates ou des talons compensés, à vous l’allure bohème chic et sexy. Lulli, Lyon 2e

On n’a jamais été aussi contente qu’on nous fasse de l’ombre ! En naturel ou en écru, le canotier en fibre de papier de Paule Ka est l’allié idéal sous le soleil. Paule Ka, Lyon 2e

Breitling superocean heritage II en acier, cadran bleu, bracelet caoutchouc bleu, mécanique à remontage automatique. Maier, Lyon 2e

N’hésitez plus entre un bon apéro et une séance de sport grâce à l’ensemble « Abdos & Mojitos » des Poulettes Fitness. Fabriquées en France et réalisées dans une matière technique, des tenues originales qui réconcilient effort et plaisir. www.lespoulettesfitness.fr

Pour sa nouvelle collection, Simone Pérèle ose les dessous modernes et colorés ! Les motifs brodés et formes galbantes flattent la silhouette. Simone Pérèle, Lyon 8e

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Pourquoi la belle et puissante Lugdunum attire la jeunesse ? AUTEUR  CLAIRE DE PROCÉ BLANCHARD

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étudiants à Lyon (+ 30 000 en 10 ans)

étudiants étrangers à Lyon

pôle universitaire en France

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IL y a encore quelques années, les nouveaux arrivants à Lyon se voyaient souhaiter « bonne chance » pour s’intégrer dans cette ville à la réputation tenace d’être « fermée ». Il faut croire qu’elle a gagné le cœur des jeunes ; elle figure désormais à la 1re place du dernier palmarès L’Étudiant des villes où il fait bon étudier. Une progression qui ne doit rien au hasard.

ritoire et des Savoirs à la Métropole de Lyon : « On assiste au retour d’une vraie mixité sociale, entre étudiants, créateurs et milieux plus populaires ». Lyon fermée ? Il semblerait que la ville ait fait du chemin. DES FORMATIONS DE GRANDE QUALITÉ EN RÉPONSE AUX BESOINS DU MARCHÉ

Des universités généralistes, des grandes écoles comme Centrale, l’Insa, l’ENS ou EM Lyon, des modules en santé, sciences, lettres ou arts, Lyon propose plus de Classée en 9e position en 2015, Lyon a atteint le haut du podium à partir d’un calcul 1 000 cursus. L’offre plurielle n’est pas objectif sur une quinzaine de critères : nouvelle mais ne cesse de s’enrichir. formations, logements, réseaux de trans« À Lyon, la formation est pensée pour ports, offre culturelle, marché de répondre aux besoins réels du l’emploi… Une place de leader marché », note Brieuc Oger, « 40 % qui valorise les formations propo26 ans, arrivé de Nantes à Lyon des jeunes sées, un écosystème entrepreneuen 2013 pour suivre ses études rial dynamique, une importance l’EM puis y monter son entrene viennent pas àprise, accordée à la qualité de vie et Hub-Grade. Cet agent un rayonnement à l’international. immobilier digital n’a eu aucun de Lyon « Cette ville ou plutôt ses habitants mal à recruter dans la Cité ou de son souffrent d’un déficit d’image alors des Gaules. L’université vient qu’ils ne réalisent pas à quel point agglomération. d’ouvrir une formation relative à la transformation numérique ils sont sympas et agréables. Tous C’est dire les Lyonnais d’adoption adorent des entreprises en master 2. leur ville et ont à cœur de jouer Brieuc évoque aussi la 1re renl’attractivité de trée en septembre de 101, l’école les ambassadeurs », témoigne Gautier Cassagnau, 33 ans, la métropole ! » de programmeurs de Lyon, émaco-fondateur de Geolid, entrenation de l’École 42 à Paris, qui prise de communication et de forme les codeurs de demain référencement digital à la croisquel que soit leur niveau scolaire. Sarah Peillon, sance spectaculaire, ancien élève Le constat est clair : les étudiants conseillère d’EM Lyon venu de Pau pour constituent la future population ses études. Il rencontre sur les active qui aidera le territoire métropolitaine, bancs de l’EM son associé, natif à innover et à créer des emplois. déléguée de Lyon, et saisit l’opportunité Attirer ce public est donc un ende l’accompagnement proposé fort ; d’où la multiplication à la vie étudiante jeu par l’incubateur de l’école pour de tous ces dispositifs émergents développer sa start-up ici. Les à Lyon, comme les incubateurs atouts de la ville selon lui ? Des connexions d’entreprise, les espaces de coworking, simples entre les milieux politique, éconoles écoles d’entreprises, les événements mique, artistique… que Gautier attribue collaboratifs et plus récemment, l’entrepreneuriat étudiant ou la réouverture de au fruit des actions de Gérard Collomb, ancien maire de la ville. Un sentiment la Maison des Etudiants, une pépinière partagé par Jacques de Chailly, en charge d’initiatives et d’associations étudiantes. du Développement économique, du Ter-

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“Grâce aux jeunes, c’est toute une ville qui évolue. Cette génération apporte au territoire une véritable richesse.”

UN ÉCOSYSTÈME ENTREPRENEURIAL SUPER DYNAMIQUE

Lyon a su attirer plus de 30 000 étudiants supplémentaires en 10 ans (davantage que Aix-Marseille, Toulouse et Grenoble réunis), pendant que le bassin économique se gonflait de près de 100 000 emplois nouveaux. Aujourd’hui, un candidat sur deux recruté à Lyon a moins de 5 ans d’expérience. « Dans cette zone économique parmi les plus actives de France, les grands entrepreneurs — les Aulas, Ginon, Bonnell — font la fierté de la ville et ont contribué à ce que la Métropole mette en avant des dispositifs ouvrant la voie aux jeunes entrepreneurs », souligne Brieuc Oger. Grâce à des pôles qui aident à l’entrepreneuriat comme celui de l’Université de Lyon du nom de Beelys. Plus de 6 000 étudiants en Rhône-Alpes sont sensibilisés à cette dimension entrepreneuriale et 250 d’entre eux bénéficient chaque année d’un accompagnement dans leur projet ! « À Lyon, il est plus facile d’obtenir des financements. Les contacts avec l’écosystème entrepreneurial sont plus directs, la concurrence est moins rude qu’à Paris. La ville n’est pas très grande et facilite les rencontres », explique Gautier Cassagnau. « Cette proximité de contacts professionnels dopée par les réseaux et les cercles d’entrepreneurs, à laquelle s’ajoute une masse critique suffisante d’entreprises, en fait un terrain d’expérimentation de qualité », ajoute Alexander Bell, directeur de l’incubateur EM Lyon. UNE QUALITÉ DE VIE SANS COMMUNE MESURE

La ville reste en outre abordable sur le plan immobilier avec des loyers deux fois moins élevés qu’à Paris. Les logements étudiants se multiplient (+ 6 000 logements sociaux étudiants créés entre 2014 et 2020), le réseau de transports s’étoffe avec des budgets pharaoniques investis chaque année, l’aménagement de la ville s’améliore sans cesse et la Métropole multiplie les actions pour faire découvrir aux jeunes l’offre culturelle. « Lyon connaît une telle attractivité qu’elle se remplit toute seule. Les jeunes investissent tous les quartiers bien desservis : Lyon Vaise, Lyon 8e, Gerland… et montrent un engouement fort pour le 7e », remarque Alexandre Schmidt, directeur de la Fnaim à Lyon. Sans parler d’une situation géographique qualifiée d’idéale. « On parle de la proximité de Paris, des Alpes et de la mer, mais il y a aussi l’Ardèche, la Drôme, la Bourgogne, le Beaujolais, le Jura… », rappelle Gautier Cassagnau. Pour une génération de jeunes en quête de bon temps et qui veulent donner du sens à leur vie, Lyon offre 1 000 bonnes raisons d’y venir de bonne grâce et de ne plus la quitter. La grande classe !

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HOLLYSIZ ego à nu

PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT FEUILLET PHOTOS DIMITRI COSTE

L’ACTRICE CÉCILE CASSEL EST DEVENUE HOLLYSIZ LA CHANTEUSE. CINQ ANS APRÈS LA SORTIE DE SON PREMIER ALBUM MY NAME IS, SACRÉ DISQUE D’OR, ELLE ENTRE À NOUVEAU DANS LA DANSE AVEC RATHER THAN TALK. SON DISCO-ROCK EST LARGEMENT ALLÉ VOIR DU CÔTÉ DE L’ÉLECTRO ET DU HIP HOP. LA BLONDE PLATINE SERA LE 5 MAI AU TRANSBORDEUR.

Entre la sortie du premier et du deuxième album, il s’est passé près de cinq ans. Qu’avez-vous fait durant ce laps de temps ?

HOLLYSIZ  J’ai beaucoup bougé en réaction au vide suivant les tournées. Ces voyages ont été salvateurs pour me redéfinir et retrouver la raison profonde pour laquelle j’écris, sans essayer de plaire. Il a fallu faire un petit chemin pour revenir à cette candeur du débutant et à cette spontanéité. Après un long séjour en Californie, je suis partie vivre un an à New York dans une résidence d’artistes où j’ai commencé à composer des titres aux contacts d’autres musiciens comme le guitariste Luke Jenner et le groupe de hip-hop The Skins. Au fil de l’écriture, je me suis mise à rêver de rythmes cubains, ce qui m’a conduit à La Havane. Cette ville m’a reconnectée avec les musiques latines, que j’ai beaucoup écoutées gamine. J’avais envie d’intégrer ces sonorités dans du rock et de la pop..

Dans ce deuxième album, les textes sont plus engagés, plus féministes notamment dans le titre Unlimited…

HOLLYSIZ  Au moment de l’enregistrement, tellement de planètes s’alignaient dans le mauvais sens que j’ai voulu écrire une chanson sur le droit des femmes en réponse à l’investiture d’un président américain misogyne, de la remise en cause de l’avortement en Pologne, aux discours régressifs… J’ai toujours été extrêmement choquée et vindicative sur la manière dont on traite les femmes. Ma famille, composée essentiellement d’hommes, m’a toujours considérée d’égale à égale. Je suis donc très heureuse que les femmes arrivent aujourd’hui à s’exprimer.

Qu’est-ce que vos parents vous ont transmis encore ?

HOLLYSIZ  Mon papa m’a légué l’amour de la musique et de l’art. Mais je dois surtout à mes parents d’avoir reçu une bonne éducation. Ils m’ont appris le respect, l’humilité, la curiosité. J’ai été éduquée à la protestante : travail, sueur, labeur et tu gagneras ton beurre ! C’est le meilleur passeport que l’on puisse offrir à un enfant. Je leur suis aujourd’hui très reconnaissante.

À quel moment avez-vous eu le déclic pour la musique ?

HOLLYSIZ Dans ma famille, tout le monde savait que je chantais. D’ailleurs, ma grand-mère jouait du piano et m’encourageait à chanter. Très jeune, j’ai pris des cours de chant, de danse et de piano avant même de faire du cinéma. Je rêvais d’être Madonna ou Liza Minnelli, d’être meneuse de revues, de jouer dans une comédie musicale. Mais c’est vrai qu’à un moment, j’ai eu un déclic. C’est Yodelice, rencontré dans les coulisses d’un concert de Vanessa Paradis, qui m’a aidée et donnée confiance. Il le fallait pour que je passe de la chambre à la scène.

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ego à nu

Quels artistes vous ont influencé musicalement ?

HOLLYSIZ  J’ai grandi avec Madonna, j’adore son parcours et son côté irrévérencieux. Elle porte des mini-jupes sexy mais se tient comme un mec ! Sinon, j’écoutais beaucoup Michaël Jackson, Portishead, du rock indé, du hip-hop… Toutes ces influences, je les ai digérées pour créer ma musique, des titres dansants avec une énergie brute.

La danse joue un rôle important dans votre vie…

HOLLYSIZ  Un copain m’a fait remarquer que ce n’était pas très courant de faire des pas de danse sur le trottoir en attendant de traverser la rue. Eh bien, pour moi, ça l’est ! Tout passe par le corps. J’ai commencé à prendre des leçons de danse classique petite et depuis, je n’ai jamais cessé. À New York, j’allais prendre des cours tous les matins, au Broadway Dance Center. J’y ai découvert la méthode Gaga du chorégraphe Ohad Naharin : une discipline très introspective qui mène à une explosion des émotions puissante, libératoire, déstabilisante aussi. J’ai éprouvé des sensations semblables en faisant du surf sur la Côte basque pour apprivoiser l’océan. J’ai toujours été terrorisée par les vagues, mais je veux dompter mes peurs. Finalement, le surf est devenu le seul truc pendant lequel j’arrive à déconnecter pendant deux heures. C’est presque méditatif. Prochaine étape, ma claustrophobie !

Par rapport au cinéma ou à la danse, que vous apporte la musique ?

HOLLYSIZ  La chanson me permet de m’appartenir et de me révéler enfin. Avec Hollysiz, j’écris mon histoire, contrairement au cinéma où j’interprète les mots des autres. Je passe d’employée à chef d’entreprise ! Quand le premier album est sorti, un sentiment incroyable de fierté m’a envahi. J’avais accompli un truc ! Je me suis prouvée à moi-même que j’en étais capable.

Pourquoi avez-vous décidé de prendre le pseudonyme d’Hollysiz, c’était une façon de vous détacher des étiquettes d’actrice et de fille-de ? J’avais envie de créer un avatar qui me permettrait de faire ce que je voulais, sans impliquer qui que ce soit. Le fait d’avoir été actrice ne changeait rien au fait que j’étais chanteuse débutante. Je n’étais pas prête et je le savais. Le choix du pseudo m’a alors permis d’effectuer mes premiers pas sur scène dans mon coin, sans avoir les projecteurs braqués sur moi, d’avoir la chance de me planter sans que Voici ou les réseaux sociaux en parlent. Je ne voulais pas arriver en terrain conquis, être exposée comme la nouvelle actrice qui chante. J’en ai profité pour me teindre en blonde, un rêve depuis toute petite. Dans mon imaginaire, les chanteuses étaient toutes blondes comme Madonna. Cette nouvelle couleur se prêtait bien à mon personnage et me permettait de me couler un peu dans la peau de quelqu’un d’autre.

Qu’est-ce que le personnage d’Hollysiz a de Cécile Cassel ?

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Pour la petite histoire, mes amis m’appellent Siz depuis longtemps et j’avais envie d’avoir quelque chose de très personnel dans le nom que j’allais porter. Holly, ça signifie houx en anglais, c’est rouge et ça pique, donc ça allait très bien avec mon projet, et c’est aussi un clin d’œil au personnage joué par Sissy Spacek dans le film La balade sauvage de Terrence Malick. Paradoxalement, en créant ce personnage, je me suis rapprochée de moi d’une manière pudique. Je me dévoile sans en avoir l’air. Les textes sont très personnels, pour la plupart. Les gens qui me connaissent ont l’impression de me voir sur scène comme dans mon salon. J’ai toujours eu cette énergie-là, c’est un peu un « super-moi », comme si j’avais mis ma cape de super héroïne et que j’osais des choses.

Née le 25 juin 1985 à Paris Fille de l’acteur Jean-Pierre Cassel et demi-sœur de Vincent Cassel Sa philosophie de vie : profiter du moment présent, de la pulsion de la vie Sa devise : ne jamais se prendre au sérieux Son rêve : interpréter sur scène le rôle d’Anita dans West side story

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k des hauts et des bas  46 IN THE MOOD FOR MELANCHOLY

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HUMEURS DE PARFUMEURS LYONNAIS AUTEURS  CHARLOTTE PIDOU PHOTOS  DMKF, DIDIER MICHALET & KAREN FIRDMANN

ELODIE CAMPAGNE FONDATRICE DE MAISON LAUGIER

Quelle est votre actualité ? Notre atelier boutique a ouvert en décembre. Nous proposons une petite collection de parfums, de bougies et de senteurs d’intérieur, ainsi que des ateliers pour s’initier à cet univers fascinant. Nos fragrances proviennent de grandes maisons grassoises. Quel est votre parfum culte ? Nahéma de Guerlain. La rose, souvent maltraitée, est magnifiée dans cette fragrance. Et votre odeur « madeleine de Proust » ? Sans hésiter l’oranger que cultivait mon arrière-grand-mère près de Grasse. Nous avons d’ailleurs créé L’eau de Léontine à base de feuilles, fleurs et fruits d’oranger. Quels sont vos effluves adoré et détesté ? J’adore le mélange de sable, d’embruns et d’immortelles en bord de mer en Corse… et je ne supporte pas l’odeur de la neige polluée ! Quel lien entre la mode et le parfum ? Le parfum est indissociable de l’humeur et il finit une tenue. On le choisit selon l’événement et l’image qu’on souhaite renvoyer. C’est un outil puissant qui révèle un trait de caractère. Qu’est-ce qu’un bon nez selon vous ? Une personne créative, instinctive et qui est à l’écoute. J’ai choisi Liana Baltzer car elle réunit ces qualités et possède un double cursus en pharmacie et parfumerie. Dotée d’une psychologie fine, elle s’adapte à chacun pour les formulations sur mesure.

a MAISON LAUGIER 6, rue Thomassin, Lyon 2e Tel. 04 87 37 57 62 www.maisonlaugier.com

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DOROTHÉE DELAMER DIRECTRICE ARTISTIQUE DE 100BON

Quelle est votre actualité ? Après l’ouverture de deux boutiques et le déploiement chez 1 000 revendeurs dans une vingtaine de pays, cette année est celle du développement. Nous proposons désormais 30 eaux et concentrés à base d’alcool de blé bio, élaborés à Grasse, dans des bouteilles rechargeables, et les produits bain vont élargir la gamme. Quel est votre parfum culte ? Mimosa et Héliotrope poudré… parce qu’un parfum c’est avant tout une émotion. J’aime son côté fleuri et terriblement enivrant, il m’évoque une puissante délicatesse. Et votre odeur « madeleine de Proust » ? Je suis une amoureuse des souvenirs ! Si je dois en donner une, je dirais la lavande ; elle a un effet « voyage » immédiat et m’évoque mes vacances en famille dans le Sud.

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Quels sont vos effluves adoré et détesté ? Gourmande, je suis une grande fan de la fleur d’oranger, que ce soit dans les parfums ou dans les pâtisseries. Je suis totalement addict ! Mon odeur détestée correspond à un souvenir malheureux. Quel lien entre la mode et le parfum ? Le parfum et la mode sont des mondes très différents. Leur point commun : pouvoir changer de style. Comme avec la mode, on peut jouer et mixer les styles ! J’adore superposer deux parfums pour leur donner plus de personnalité comme Myrrhe et Encens mystérieux que j’associe à Néroli et Petit grain printanier. Qu’est-ce qu’un bon nez selon vous ? C’est une personne qui réussit à véhiculer des émotions contagieuses dans ses créations. Un parfum doit procurer le bien-être.

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a 100BON 13, rue Sainte-Hélène, Lyon 2e Tel. 04 78 03 09 77 7, rue du Plâtre, Lyon 1er Tel. 04 72 80 95 91 www.100bon.com


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IN THE MOOD FOR MELANCHOLY ENFERMÉS ENTRE LE DOUX ET TERRIBLE SPLEEN DE L’UNIVERS DE WONG KAR-WAI OU LOST IN TRANSLATION DE SOFIA COPPOLA, LES AMANTS DÉSŒUVRÉS ENTRETIENNENT AVEC ÉLÉGANCE L’OISIVETÉ PENSIVE ET LA BEAUTÉ DE L’INSTANT. COUPÉS DU MONDE DANS LE COCON D’UN HÔTEL ROMANTIQUE ET FEUTRÉ ILS SONGENT AU TEMPS QUI FILENT ET ÉRODENT L’INSOUCIANCE DE LA JEUNESSE FAISANT PLACE À L’EXPÉRIENCE. APAISÉS, DÉTERMINÉS, LEURS REGARDS SE PERDENT DANS LE MÊME HORIZON ; AU BOUT DE LA ROUTE UN NOUVEAU SOUFFLE ?

PHOTOGRAPHES DIDIER MICHALET & KAREN FIRDMANN, DMKF ASSISTANCE PHOTO HÉLÈNE FOURNIER MANNEQUINS LILIANE & FRANÇOIS MARIE (AGENCE HOURRA MODELS) MUHA AUDREY EBEYER STYLISTE MANUEL HERNANDEZ MATÉRIEL ÉCLAIRAGE CARRÉ COULEUR REMERCIEMENTS À FRANÇOIS NIFOROS


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Mathilde Blouson Iro. Top dentelle Valentino. Nathalie Manteau M.I.H jeans. Lauryn Manteau Hôtel Particulier. Pull Anne studio. Lunettes Vues d’artistes. Fiona Blouse Hôtel Particulier, manteau Miu min. Romy Boutique Laser



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échappée belle  56 L’HYMNE À LA JEUNESSE DE CINQ CAPITALES EUROPÉENNES

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L’hymne à la jeunesse de cinq capitales européennes AUTEUR  VINCENT FEUILLET

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CES VILLES BOUGENT À 100 À L’HEURE ; ELLES INTÈGRENT AVEC SAGESSE ET OPPORTUNISME LEURS HISTOIRES RESPECTIVES DANS LEURS ÉVOLUTIONS. DÉLIRANTES, CRÉATIVES OU ÉLÉGANTES, ELLES SAVENT HUMER LEUR TEMPS. SI VOUS RÊVEZ D’UN CITY BREAK DE JOUVENCE, GO, GO, GO, GO, GO…

BERLIN

LA DÉGLINGUE

La ville qui ne dort jamais n’usurpe pas son surnom. Clubs éphémères, bars à cocktails, restos cachés, food trucks… la capitale allemande est un terrain de jeux et de plaisirs nocturnes sans limites. Les easyjet-setters, ces clubbers venus de toute l’Europe qui prennent l’avion le vendredi soir après le travail et rentrent le dimanche avec le dernier vol, y affluent à la recherche de concepts et lieux surprenants pour redonner des couleurs à leurs nuits blanches. L’un des meilleurs clubs au monde, le Berghain, se situe dans le quartier de Friedrichshain au sein d’une ancienne centrale électrique. Cette imposante cathédrale techno, à la réputation sulfureuse, accueille les meilleurs DJ et draine jusqu’à 2 400 fêtards par soirée. Pour les amateurs d’underground, déambulez dans les quartiers de Kreuzberg, Friedrichschain et Neukölln. Des clubs éphémères ouvrent dans des squats géants ou dans des piscines désaffectées, transformés en véritables labyrinthes artistiques où s’entremêlent street art et sets électro. Entre deux folles soirées, on reprend des forces au Soho House Berlin, hôtel trendy et branché, en réservant l’un des quatre lofts (à partir de 350 euros la nuit) de 250 mètres carrés combinant briques blanches, parquets et colonnes de béton, agrémentés de mobilier Art déco.

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SOHO HOUSE BERLIN Torstraße 1, Berlin Tel. + 49 30 40 50 440 www.sohohouseberlin.com

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LA CRÉATIVE

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LISBONNE

Four Seasons – Hotel Ritz

City break par excellence, destination desservie par plus de 22 villes en France via les compagnies low-cost, Lisbonne s’impose comme l’une des cités les plus branchées d’Europe grâce à ses créateurs de mode et de design à la pointe de la tendance. Bordant le Tage, le quartier de Santos bénéficie de ce renouveau exceptionnel. Les entrepôts de cette ancienne zone industrielle ont été réaménagés en des lieux modernes animés d’une effervescence culturelle et créative. Le quartier Bairro Alto, lui, plutôt endormi le jour s’éveille la nuit avec ses bars et restaurants débordant dans les rues. On prend de la hauteur en allant au Park. Situé au 6e étage d’un parking, ce rooftop attire les hipsters qui commandent un cocktail ou de la sangria et dégustent des burgers dans une ambiance cosy façonnée par un DJ jusqu’à l’aube. On s’offre une nuit vintage au Four Seasons – Hotel Ritz, écrin de luxe à la débauche de marbre, de styles et d’œuvres inauguré en 1959. Avec le charme d’un hôtel d’hier, il a su s’adapter au présent, déployant un spa, une piscine de 18 mètres et une incroyable piste de jogging de 400 mètres sur le toit.

a FOUR SEASONS – HOTEL RITZ rua Rodrigo da Fonseca, Lisbonne Tel. + 351 (21) 381-1400 www.fourseasons.com/fr/lisbon

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LA DÉLIRANTE

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BUDAPEST

Szimpla Kert

Si Berlin tient depuis un moment le haut du pavé du cool, le réveil de Budapest tend à déplacer le centre de gravité de la branchitude plus à l’est. Depuis dix ans, de nombreux bâtiments en ruines de la période communiste sont réhabilités par des artistes et jeunes entrepreneurs débrouillards. Le résultat ? Des lieux aux décors délirants faits de bric et de broc, qui mélangent des éléments de récup et des pièces contemporaines. Le plus emblématique d’entre eux reste sans nul doute le Szimpla Kert, situé dans le septième arrondissement, quartier branché et très francophile au cœur de Pest, où l’on écluse bières ou shots de vodka lime à 2 €, assis dans une baignoire canapé sur fond de musique indie-rock. Après s’être encanaillé auprès de la jeunesse underground hongroise, on retrouve son petit confort dans l’une des suites de l’hôtel Buddha-Bar (à partir de 270 €), installé dans un ancien palais, ou dans l’un de ses salons de beauté, restaurants asiatiques et bar chill.

a BUDDHA-BAR Váci u. 34, Budapest Tel. + 36 1 799 7300 buddhabarhotel.hu

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Casa Ellul

LE PUR MALTE

LA VALETTE

Plus petit pays de l’Union européenne, Malte ne saurait se résumer au triptyque soleil-plage-farniente. Sa capitale offre une destination idéale pour un week-end en forme de voyage dans le temps. S’il est conseillé de se perdre dans ses ruelles et d’immortaliser les anciens palais, la cité créée par l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem se découvre aussi la nuit. On s’installe au Café Maestro e’Fresco, point de rendez-vous des bobos maltais pour boire un verre en fin de journée. Chic et branché, cet ancien magasin de musique programme des concerts acoustiques en fin de semaine. Pour une atmosphère un peu moins pépère, le quartier de Saint-Julian’s offre une alternative vigoureuse avec une quarantaine de bars, pubs et boîtes de nuit fréquentées par de jeunes fêtards de toutes nationalités, issus de l’une des 50 écoles de langues accueillant plus de 50 000 étudiants à l’année. Transformée en hôtel de huit chambres en 2014, la Casa Ellul, ancienne maison familiale du XIXe siècle, est un refuge cosy loin de l’agitation de la ville. De dimension modeste, les lieux ont conservé le carrelage d’antan, qui se marie avec élégance au design épuré. Entre 200 à 370 € la chambre double.

a CASA ELLUL 81, Old Theatre Street, La Valette, Malte Tel. + 356 21 224 821 www.casaellul.com

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L’ÉLÉGANTE

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ÉDIMBOURG

G&V Royal Mile

Classée au Patrimoine mondial de l’Unesco pour ses quartiers médiévaux et géorgiens, la capitale écossaise pourrait se contenter de jouer les rentières. Bien au contraire, elle est devenue la star des mini-week-ends à force de multiplier les nouveautés et les spots branchés dont l’hôtel design G&V Royal Mile (anciennement Missoni). Son bar ne désemplit pas et son restaurant italien affiche complet plusieurs semaines à l’avance. Les 136 chambres (300 € la nuit) marient couleurs et vintage : salons style bonbons acidulés, couvre-lits patchwork, lampes d’archi chromées et groom qui porte le kilt version haute couture. La ville de Marie Stuart et de JK Rowling séduit aussi par ses pubs, concentrés dans le centre historique entre Grassmarket, Candlemaker Row et Rue Victoria. Direction l’historique Abbotsford où l’on sirote un bon malt ou une bière locale et déguste son réputé haggis, une panse de brebis farcie.  

a G&V ROYAL MILE 1, George IV Bridge, Edimbourg Tel. + 44 1 312 206 666 gandvhotel.com

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un chef au piano  64 CÉDRIC VAUJANY

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à mets et vins  68 DIVERTISSEMENTS À LA CARTE

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mets et vins  72 NOUVEAUX RESTOS À TESTER SANS MODÉRATION

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un chef au piano

Cédric

VAUJANY

L’atout jeunesse d’une illustre maison AUTEUR  NANCY FURER

CE CHEF DE 27 A NS OFFICIE AVEC TOUTE LA FOUGUE DE SA JEUNESSE AU SEIN DE L’ILLUSTR E MAISON D’ANTHOUARD, QUI FUT EN SON TEMPS LE R ELAIS DE CHASSE D’HENRI IV. DES R ÉFÉR ENCES ROYALES QUI N’INTIMIDENT EN RIEN CE BLONDINET À LA CARRUR E DE RUGBYMEN, BIBERONNÉ À L’INSTITUT PAUL BOCUSE VOISIN.

D’

a MAISON D’ANTHOUARD Menu midi à partir de 27 €. Menu dégustation soir à partir de 55 € (4 plats). Fermé le dimanche. 2, route de Champagne, Écully Tél. 04 69 16 36 06 www.ma-hotel.com

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u n côté une illustre bâtisse, vieille dame classée au titre des Monuments Historiques, dont le magistral escalier central propulse tout droit dans le Grand Siècle. De l’autre, un garçon de 27 ans au charme frondeur, nullement perturbé par les ors et dorures de cette Maison d’Anthouard de style Empire, avec verrière, orangeraie, cour d’honneur, pigeonnier et arbres centenaires. Chef exécutif du restaurant gastronomique des lieux – baptisé Le Vraincourt en hommage au Général du même nom qui en fut propriétaire – Cédric Vaujany est un pur produit de l’Institut Paul Bocuse. Un baroudeur qui a posé ses valises à Écully avec l’intention de produire « une cuisine plaisir, surtout pas plan-plan, faites de contraintes que l’on sait maîtriser, révélée par des produits de qualité ». De son père médecin militaire, appelé à servir dans de nombreux pays, Cédric Vaujany a hérité d’une belle énergie et d’un goût appuyé pour la découverte. « J’ai toujours eu à me confronter à des

situations exigeant une certaine maturité, dit-il. Ça forge et cela donne confiance en soi ». Point de timidité dans la posture de ce jeune toqué qui revendique un simple pain perdu en plat-signature, à la manière des grands et des établis. « Je confectionne ce dessert avec le pain servi à table, confie-t-il. C’est une démarche de simplicité qui me plaît. Je recherche les souvenirs d’enfance dans ce dessert qui n’est pas un mets de cuisinier, mais un épilogue gourmand et savoureux ». D’aussi loin qu’il se souvienne, Cédric Vaujany a toujours voulu faire ce métier, mais il a pris le temps de voyager et de multiplier les petits boulots avant de s’engager à l’Institut Bocuse. Il y a rencontré son maître – Monsieur Paul bien sûr – dont il a également testé les illustres cuisines en stage : « Je me suis révélé lors de mes études et de mes premières expériences professionnelles, avoue-t-il. Puis j’ai été puiser des inspirations aux quatre coins du monde, à Shanghai par exemple ». Lors de ses immersions lointaines, il a aussi développé une appétence pour le travail

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en équipe, qui s’illustre aujourd’hui par sa collaboration quotidienne avec le jeune chef coréen Won Kim, lui aussi formé au sein de l’Institut Bocuse. Une doublette qui travaille aussi bien les viandes que les poissons et aime insuffler un petit grain de folie à ses plats : maïs et pop corn avec le foie gras poêlé, citron Yuzu avec la sole meunière ou petite fricassée au citron confit avec le carré de veau. Ouvert dans sa version gastronomique jusqu’en avril, Le Vraincourt prend ses quartiers d’été avec les beaux jours. En terrasse, la cuisine arbore un tour davantage bistronomique, et avec lui une carte plus légère et festive qui sied à merveille aux aspects frondeur et bon vivant de Cédric Vaujany. Le parc a un charme fou, tout comme l’orangeraie qui peut accueillir jusqu’à 140 personnes assises pour des soirées privées. Et l’hôtel aux 16 chambres cosy s’avère une alternative avantageuse aux soirées trop arrosées…  



un chef au piano

La recette de Cédric Vaujany Maquereau grillé et sa mousseline de chou-fleur brûlé et pâte de citron jaune INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES –  4 beaux filets de maquereaux –  1 chou-fleur –  2 citrons jaunes non traités –  1 botte de cerfeuil –  1 pot de fromage blanc fermier –  Fécule de pommes de terre

PRÉPARATION •  Pour réaliser la mousseline de chou : faire rôtir les morceaux de chou-fleur dans un sautoir jusqu’à l’obtention d’une coloration bien brune. Ajoutez à hauteur un bouillon de légumes. Laissez cuire le chou 30 mn (le chou doit être bien cuit pour sa réduction en purée). •  Égouttez et mixez dans un blender longuement après avoir ajouté 100 gr de fromage blanc. La texture doit être bien lisse. •  Pour réaliser la pâte de citron : à l’aide d’un couteau économe, prélevez le zeste des deux citrons, portez les zestes à ébullition dans de l’eau claire. Rincez, réalisez cette opération 4 fois. •  Dans une poêle, mélangez les zestes avec une cuillère à café de sucre blanc, y ajouter le jus des deux citrons préalablement pressés. •  Laissez cuire encore 5 mn et terminez par une pincée de fécule de pommes de terre. •  Mixez la préparation au blender, réservez. •  Demandez à votre poissonnier des maquereaux en filet. Il faudra tout de même enlever les arrêtes avec une pince. •  Pour les filets de maquereaux, cuire environ 2 mn, uniquement sur le côté peau dans une poêle légèrement graissée et bien chaude. •  Assemblez les éléments bien chauds, ajoutez du cerfeuil haché et une cuillère de fromage blanc pour la gourmandise.

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mets et vins

DIVERTISSEMENTS À LA CARTE AUTEUR  CHARLOTTE PIDOU

POUR LES JOUEURS FINES GUEULES, LES SPORTIFS À L’APPÉTIT AIGUISÉ ET LES MÉLOMANES JAMAIS REPUS, VOICI NOS QUATRE ADRESSES QUI COMBLENT TOUTES LES ENVIES.

Sur un plateau

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Six amis trentenaires parlaient d’ouvrir un bar de copains alliant bonne bière, nourriture du même tonneau et accueil sympathique. Ils l’ont fait avec L’Atenium ! On se rassemble autour d’un arbre lumineux, d’une trentaine de bières artisanales, de vins natures ou encore de sakés typés. Côté solide, place au fait maison : tartinables (4 à 5 €), plats de dégustation (5 à 8 €), gâteaux et cookies. Dans l’idée de « mélanger tout ça », les acolytes ont rassemblé près de 150 jeux de société et une bonne vieille borne d’arcade. Des quiz ou blind test animent le lieu régulièrement. L’ATENIUM Ouvert du mardi au dimanche, 17 h-0 h 30 (dès 15 h le week-end) 80, rue Montesquieu, Lyon 7e www.atenium.fr

Tajine avec Armstrong

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Derrière ses discrets habits noirs, le Second Souffle ose un parti pris explosif et envoûtant en accordant gastronomie orientale et jazz. Une belle idée portée par Saliah Chidiac qui officie en cuisine. Elle réalise, houmous, chorba, aubergines grillées, bricks, couscous et tajines accompagnés de fines graines de couscous travaillées à l’eau de fleur d’oranger, sucre et amandes effilées. Pour accompagner ces plats exquis, son fils Sami, féru de jazz, programme des artistes de cette veine. Les jazz-bands se succèdent du jeudi au samedi, tandis que jam-sessions vocales et projections de concerts ou clips historiques donnent le tempo les mardis et mercredis. LE SECOND SOUFFLE Ouvert du mardi au samedi, midi et soir 5, rue Neuve, Lyon 1er Tél. 09 54 48 49 80 www.second-souffle-restaurant.fr

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mets et vins

Crime et praline Si l’idée de résoudre une enquête policière en partageant un bon dîner avec vos amis vous intrigue, inscrivez-vous à une « murder party » organisée par Mortelle Soirée. La scène du crime a pour décor le restaurant L’Assiette du Vin. Tout en dégustant les terrines maison, vous épluchez le dossier et les pièces à conviction. Le commissaire et le témoin, des comédiens pro, répondent aux questions et fournissent de précieux indices… Après la tarte aux pommes et pralines, chacun rédige ses conclusions pour résoudre l’affaire. Le scénario bien ficelé change chaque mois : « Coup de bar au Grand Hôtel » le 29 mars, « Noir polar » le 26 avril, « Sang d’ancre » le 24 mai. © MORTELLE SOIREE

MORTELLE SOIRÉE – L’ASSIETTE DU VIN Un jeudi par mois – 44 € / personne (enquête + dîner, boissons non comprises) 8, rue Duviard, Lyon 4e Tél. 06 82 19 02 08 www.mortellesoiree.com

Le concept qui assure

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Ouvert cet automne, le lieu hybride MRoc bloc & bistro combine l’effort et le réconfort. Les férus de grimpe se mesurent aux plus de 200 voies de 7 niveaux (renouvelées régulièrement) qu’offre la partie sport et grimpeurs ou non se régalent des burgers (12-13 €), salades, buddha bowls (11 €) ou tartares. Une cuisine maison, très locale et axée sur l’agriculture raisonnée. Gros atout, cette adresse agréable de 1 500 m 2 est ouverte 7j / 7 et les moniteurs proposent encadrement de groupes ou cours dès 3 ans. Bientôt, on pourra aussi faire du hatha yoga.

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MROC PART-DIEU Ouvert 7j / 7de 8 h à minuit. 14,50 € / séance (formules carnets et abonnements) 86, rue du Pensionnat, Lyon 3e Tél. 09 86 51 23 46 partdieu.mroc.fr



mets et vins

NOUVEAUX RESTOS

à tester sans modération

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AUTEUR  CHARLOTTE PIDOU

Cuisine majuscule Florent Poulard se destinait à la pédiatrie, il a découvert l’Institut Paul Bocuse sur le Salon de l’étudiant et a opté pour cette voie. Déterminé, le jeune homme se forme auprès d’Alain Chapel, Alain Passard ou encore Daniel Boulud. Il aide ensuite ses camarades Jean-François Têtedoie et Lemmy Brou à lancer l’aventure du Café Terroir et ces derniers s’associent à son projet de restaurant. Monsieur P ouvre en novembre dernier. Le chef de 27 ans parvient au bon dosage de gastronomie, bistrot et cuisine de maman dans un décorum charmant et chaleureux. Des produits locaux bien choisis, beaucoup de légumes choyés, des associations pertinentes, des desserts réconfortants ou rafraîchissants et des pièces rôties qu’il affectionne. Les cartes, différentes au déjeuner et au dîner, changent toutes les trois semaines. La simplicité des intitulés – lieu noir, chou rouge et navet rose ; céleri et noix ; marron et chartreuse – reflète justement la maîtrise et la sincérité culinaire. Bonus très appréciables : l’acoustique agréable et la salle du fond avec les dessins d’un certain Monsieur P.

a MONSIEUR P Menus midi : 22 et 26 € – soir : 38 et 48 €. Ouvert du lundi au vendredi – midi et soir. 14, rue Royale, Lyon 1er – Tél. 04 82 31 87 63 www.monsieurp.fr

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mets et vins

© JEROME LEGLISE

L’hospitalité avec gourmandise

Le bâtiment 17 du complexe de l’hôpital Édouard Herriot, jadis logement du directeur puis espace administratif, est désormais une brasserie élégante baptisée La Villa par Thierry Marx. Souhaitant ouvrir le parc hospitalier sur la ville et puisque l’alimentation est essentielle dans la guérison, les HCL et Lagardère Travel Retail (investisseur et exploitant) ont fait appel au chef étoilé pour imaginer la cuisine, créative, artisanale et imprégnée de « lyonnaiseries » de ce restaurant. « L’hôpital est un lieu anxiogène, cette maison est un havre convivial où venir manger de bons plats avec ses proches ; la cuisine crée du lien social », expose Thierry Marx. 7 j / 7, midi et soir, on prend donc place en bas, pourquoi pas face à la cuisine ouverte, ou à l’étage pour déguster un poulet au vinaigre, un gratin de macaronis, un fish & chips de truite aux noisettes et une tarte au chocolat. Une brigade conduite par le chef Quentin Testard exécute les recettes maison du chef Marx. Une bonne idée et une adresse savoureuse où l’on apprécie aussi le patrimoine, puisque ce pavillon imaginé par Tony Garnier a retrouvé son éclat des années 30.

a LA VILLA PAR THIERRY MARX Plat du jour 15 € – Formules 18 ou 23 € Plats à la carte de 16 à 21 € 8, place d’Arsonval, Lyon 3e Tél. 04 37 69 59 31

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grand format  76 GUILLAUME RAMILLIEN & LOÏC LEQUERTIER, ARCHIS TRENTENAIRES

l’objet du désir  84 UN POLA (OU ASSIMILÉ)

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GUILLAUME

RAMILLIEN A R C H I S

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© LEONCE BARBEZIEUX

AUTEUR  CHARLOTTE PIDOU

PROGRESSANT DANS L’OMBRE DES BÂTIMENTS SIGNÉS PAR LEURS AÎNÉS, LA JEUNE GARDE DES ARCHITECTES AMÈNE UN REGARD NEUF SUR NOTRE ENVIRONNEMENT EN PERPÉTUEL MOUVEMENT. FOCUS SUR LE PARCOURS ET LE TRAVAIL DE DEUX PROFESSIONNELS INDÉPENDANTS FORMÉS À L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE LYON. Guillaume Ramillien Après l’École polytechnique fédérale de Lausanne, Guillaume Ramillien entre à l’école d’archi de Lyon. Un choix évident : « Au risque de la banalité, l’architecture est une passion avant d’être un métier. La discipline embrasse des enjeux vastes : savoirs et savoir-faire de notre culture, qualité des matériaux employés, enjeux environnementaux et sanitaires majeurs. Et les territoires que nous urbanisons déterminent nos paysages et leurs ressources ». Diplômé en 2006, son projet de fin d’études est salué par le Prix de la jeune architecture de la Ville de Lyon. Le professionnel ouvre en 2008 son atelier à Paris et intervient sur de nombreux projets, commandes publiques et privées et concours internationaux, avec une sensibilité aux questions sociétales, environnementales et pédagogiques. En 2016, Guillaume Ramillien est lauréat du Prix national de la construction bois et des Ajap (Albums des jeunes architectes et paysagistes) décernés par le ministère de la Culture. Pour lui : « Exercer ce métier de manière libre et indépendante constitue un accomplissement ».

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Loïc Lequertier Depuis ses premières cabanes d’enfant, la construction a toujours intéressé Loïc Lequertier. Le jeune homme opte pour le double cursus architecte-ingénieur en intégrant l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon et l’École nationale des travaux publics de l’État. « Avoir des compétences techniques permet de mieux comprendre les contraintes et intérêts des différents professionnels. Cela facilite le dialogue ». Diplômé en 2007, il choisit de s’immerger sur les chantiers puis travaille pour des cabinets de renom et participe à des projets d’ampleur comme le siège de la Région Rhône-Alpes ou l’hôpital de la Croix-Rousse. C’est sur ce dernier qu’il rencontre Frank Anderle avec qui il fonde en 2011 AU79 à Lyon. Leur champ d’action ? La conception pour le privé et le public, la direction de travaux ou encore l’assistance et l’accompagnement. « Le côté humain et concret qu’offre la direction de travaux me plaît, affirme Loïc Lequertier. Mais pendre le crayon est toujours un plaisir. Les deux se nourrissent ». Selon lui, « la jeune génération d’architectes a autant envie de s’amuser et de s’exprimer que ses prédécesseurs, mais a peut-être moins de maîtrise sur l’ensemble d’un projet ». Quand on le questionne sur son rêve, la réponse vient vite : travailler avec Renzo Piano, dont il admire « l’approche technique, pragmatique et la simplicité des volumes ».  

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CENTRE SOCIOCULTUREL CHRISTIAN MARIN

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Située dans le Val-de-Marne, la ville de Limeil-Brévannes a amorcé un vaste projet d’aménagement durable avec l’édification de l’écoquartier Pasteur et la rénovation urbaine du quartier Saint-Martin comprenant 700 logements et un grand parc. Guillaume Ramillien a imaginé la « porte d’entrée » du quartier, c’est-à-dire le Centre socioculturel Christian Marin. Bâti dans une démarche de Haute Qualité Environnementale, cet équipement public souligne la revalorisation du patrimoine. Sa silhouette singulière attire l’œil depuis le centre-ville : toiture végétalisée de prairie fleurie inclinée et bardages de bois brut à la verticale alliant mélèze brut et douglas autoclave. Une forme et des matériaux qui dénotent dans cet environnement, créant un nouveau panorama d’autant qu’elle est située au pied du pignon d’un immeuble de logements. Les vastes espaces intérieurs dédiés aux activités pour tous publics sont révélés par de grandes baies vitrées. Ce projet a été nominé à l’Équerre d’argent 2016, catégorie Première œuvre.

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© GRASARL

LIMEIL-BRÉVANNES

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© PASCAL AMOYEL

FOURCHAMBAULT

ÉCOCITÉ LA GARENNE

Contemporains, composés de volumes et de formes variées, les 34 logements de cette écocité renouvellent l’image du quartier en y invitant la qualité de vie et le développement durable : offre adaptée avec quatre typologies de maison, préservation de l’intimité familiale grâce à une densité mesurée et aux jardins individuels et espaces publics partagés favorisant le vivre ensemble. Guillaume Ramillien a intégré les atouts du site de la commune de Fourchambault, dans la Nièvre, bien qu’elle soit fractionnée par le passage de la voie ferrée. Un fil rouge paysager dessine ainsi une continuité avec la liaison douce vers le centre-ville, grâce à la passerelle, et le bois de La Garenne mitoyen. Clôtures en lattes de bois et haies champêtres marquent des délimitations naturelles entre les jardins, tandis que l’architecture des maisons est accentuée par le contraste du béton cellulaire enduit blanc et du métal doré des éléments de bardage et de fermeture.

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RILLIEUX-L A-PAPE

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LE CANARD PRESSÉ

© DR

La métamorphose d’une ancienne chapelle des années 50 désacralisée en restaurant de cuisine traditionnelle française est l’un des premiers projets de l’agence AU79. Afin de conserver l’histoire du lieu et respecter le budget limité, l’existant a été préservé au maximum et repensé pour le nouvel usage. La structure en bois centrale et la claustra en façade ont été mises en valeur tandis que les petits volumes enserrés dans l’ensemble abritent un fumoir, les sanitaires ou encore un escalier desservant la mezzanine créée grâce à la hauteur de l’édifice. Ses « boîtes » sont soulignées par des jeux de couleurs franches, clin d’œil à Le Corbusier. Le cône atypique contenant l’escalier est devenu un « phare jaune », repère et signature de l’établissement. Sensible aux questions de confort, Loïc Lequertier a optimisé l’apport de lumière avec des ouvertures dans la trame de la façade et utilisé des solutions techniques simples et efficaces pour l’acoustique, l’énergie et le chauffage. Une terrasse a également été créée pour compléter les 650 m2 du Canard Pressé.

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CHALET

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© CHRISTIAN MARTELET

MÉRIBEL – LES ALLUES

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Au cœur de la station haute-savoyarde, un propriétaire privé a fait appel à Loïc Lequertier pour créer ex nihilo un chalet à l’extrémité de son terrain accueillant déjà une première habitation. Pour pallier la forte pente du terrain, un mur clouté, c’est-à-dire un système de soutènement en béton armé avec de grandes tiges et des clous ancrés dans le sol et la roche, a d’abord été construit. Puis l’agence a réussi à respecter le budget, ainsi que le programme souhaité par le maître d’ouvrage : 6 chambres avec salle de bain, de grandes pièces de vie et un espace spa sur 200 m2. « Les contraintes donnent un cadre, une direction, on joue avec pour en tirer le meilleur ». Ce chalet s’articule ainsi sur quatre niveaux, avec des mezzanines, un escalier central pour la distribution et aucun espace perdu. L’architecte a apporté des touches contemporaines à l’enveloppe – mélèze et pierres locales claires, ouvertures triangulaires ou grandes baies, balustrades de balcons épurées – tout en conservant l’aspect traditionnel du chalet montagnard. L’intérieur a été habillé par Show Room Déco.

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l’objet du désir

Un pola (OU ASSIMILÉ)

© POLAROID ORIGINALS

AUTEUR  EVA-MARIE FRANÇOISE

194 8 Au commencement était le Pola Le Polaroid 95, tout premier du genre, voit le jour en 1947 et débarque sur le marché en 1948. Son créateur ? L’Américain Edwin Land, ingénieur, réalisateur industriel et fondateur de la société Polaroid Corporation. Pesant 2 kilos, ce premier appareil photo à développement instantané, signe une avancée dans le processus d’émulsionnage ; il permet un développement à la lumière ambiante. On raconte que les prémices de l’idée de création de cette nouvelle technologie auraient été soufflées par la fille d’Edwin Land : « Pourquoi ne peut-on pas voir les photos maintenant ? ». Une simple question pour un succès mondial : 1 million de « 95 » sont vendus. Ils permettent de prendre des photos aux tons sépias puis de les développer en quelques minutes, au format 83 x 108 mm. Mise au point automatique, travail autour de la lumière et de la perception propulsent Polaroid Corporation sous les sunlights. Mais au début des années 2000, avec l’arrivée du numérique, la production s’arrête nette. « Ce fut un choc pour les passionnés de la photographie instantanée… », témoigne le coordinateur de l’association Expolaroid. Trésor sous-estimé, le Pola vaut toujours son pesant d’or et d’histoire.

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© FUJIFILMINSTAX

l’objet du désir

2 018 Simplissime Instax Square SQ10 Avec son écran numérique et son format carré, l’Instax Square SQ10 est le petit dernier de la famille des appareils photo à développement instantané chez Fujifilm. Le côté mi-numérique, mi-argentique fait de ce modèle le premier à développer des films argentiques carrés. Élu comme l’un des meilleurs produits instantanés à l’échelle européenne de l’année, il est un accessoire indispensable pour immortaliser chaque moment. La simplicité est le credo de cet appareil intuitif : grâce à son écran LCD, on peut aussi bien stocker ou imprimer la photo sélectionnée. Clichés plus lumineux, détection de personnes, l’Instax Square SQ10 en noir ou en blanc est le passe partout des événements et soirées branchées. « À l’inverse du numérique, on tient entre ses doigts la photo souvenir, développée en moins de 2 minutes », indique Rémy Lapleige, président de l’association Dans ta cuve ! Le côté vintage, élégant et fun de l’Instax Square SQ 10 lui ajoute un petit supplément d’âme.

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CARRÉ COULEUR 5, rue Servient, Lyon 3e carrecouleur.fr

CROIX-ROUSSE PHOTO 66, Grande Rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e crp-labo.fr

CAMARA 22, rue d’Algérie, Lyon 1er camara.net

FNAC 85, rue de la République, Lyon 2e fnac.com

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artiste dans le ton  88 LAURE MARY-COUÉGNIAS, PEINTRE D’INSTINCT

au fil de l’art  90 LES RENDEZ-VOUS DU PRINTEMPS

à livre ouvert  94 NOTRE TRIO DE PREMIERS ROMANS

mur du son  96 NOS QUATRE ALBUMS COUPS DE CŒUR

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© ALFRED WEIDINGER


artiste dans le ton

Laure Mary-Couégnias, peintre d’instinct AUTEUR CHARLOTTE PIDOU  PHOTO DMKF, DIDIER MICHALET & KAREN FIRDMANN

D’ABORD COSTUMIÈRE-HABILLEUSE, LAURE MARY-COUÉGNIAS A RÉALISÉ SON RÊVE : INTÉGRER LES BEAUXARTS DE LYON. ELLE S’Y EST TRANSFORMÉE EN UNE PEINTRE DÉTERMINÉE RÉALISANT UNE ŒUVRE FOISONNANTE PEUPLÉE DE VÉGÉTAUX ET D’ANIMAUX. UN ART NAÏF NON DÉNUÉ D’IRONIE QUI LUI VAUT DÉJÀ D’EXPOSER DE GALERIES EN BIENNALES. ATTENTION : ÉTOILE MONTANTE.

Les immenses fleurs sur les murs du parking Grolée, c’était elle, de même que le bestiaire coloré à l’Institut d’art contemporain. Diplômée en 2015 de l’École nationale des beaux-arts de Lyon (ENSBAL), Laure Mary-Couégnias était déjà invitée à la Biennale d’art contemporain de 2017. Et c’est même cinq jours après avoir décroché son diplôme qu’elle a reçu l’appel d’une galerie parisienne pour une exposition personnelle. À 28 ans, l’artiste originaire de Haute-Savoie prend « chaque exposition comme un cadeau ». « Étant d’une nature angoissée, je vis chacune à fond, comme si c’était la dernière », confie cette jeune blonde qui assume par ailleurs son statut avec un bel aplomb. Il faut dire qu’elle a vraiment trouvé sa voie. Tout a commencé dans les coulisses de son métier de costumière-habilleuse. Une collègue bientôt à la retraite lui demande : « C’était quoi ton rêve ? Il n’est pas trop tard pour toi… ». Laure MaryCouégnias la prend au mot et présente le concours des beaux-arts de Lyon, « le prestige suprême ». Reçue, elle n’est pas déçue. Et au cours de la première année, elle a une révélation : « Au début j’étais dans le cliché du jeune artiste qui veut faire de l’art contemporain, reproduire des installations sans les comprendre, ni les aimer. Et une nuit chez mes parents, j’ai compris qu’il ne fallait pas aller contre son instinct. J’ai alors découvert la dimension de plaisir, de pulsion. Depuis, je produis sans cesse ». Bosseuse et déterminée, la jeune femme a été biberonnée à l’amour de l’art par des parents passés par les beaux-arts et érudits. Elle apprécie les œuvres de Nicolas de Staël, Séraphine de Senlis, Picasso ou encore Bridget Riley ; elle est passionnée de littérature et de correspondances et adore l’art naïf. C’est d’ailleurs ce mouvement qui inspire le plus son travail.

a LAURE MARY-COUÉGNIAS www.lauremarycouegnias.com

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Animaux aquatiques, félins, oiseaux, chimères, fourmis, cornichons, ananas, feuillages, arbres… envahissent ses tableaux : « Je reprends une esthétique qui date d’un siècle avec ces éléments permettant de parler de façon détournée. J’adore la métaphore et l’ironie. Sans compter que le végétal et l’animal sont fascinants, inépuisables et intemporels ». Ainsi, comme ses différentes couches d’acrylique jouant sur le mat et le brillant, les niveaux de lecture s’empilent. Actuellement, plantes toxiques et univers de la forêt jaillissent au sein de son atelier. En résidence depuis ses débuts aux ateliers Adera à Décines, l’artiste qui aime créer seule et aspire fortement « à toujours peindre et exposer à 80 ans ! » travaille d’arrache-pied pour ses expositions à venir. De mai à août, elle sera successivement au Centre d’art contemporain de Nîmes, à La littorale, la biennale d’Anglet, et à Rendez-vous à La Havane, suite du volet de la Biennale de Lyon dédié à la jeune création. Beau programme ! 

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au fil de l’art UN ONE MAN SHOW / DU 15 AU 23.06 Un Molière pour le printemps ?

Découvert sur Canal + et France-Inter et désormais chroniqueur du Quotidien, c’est un Vincent Dedienne très décomplexé qui vient présenter son spectacle primé par le Molière de l’humour 2017. Avec S’il se passe quelque chose, cette touche de fantaisie arrive à point nommé pour dire « Adieu à ce spectacle », comme le dit si bien le jeune prodige macônnais, qui mettra prochainement un terme provisoire à ses apparitions théâtrales. Seul sur scène pour un autoportrait, quelques heures de rire, voilà pour résumer le show. Et comme il n’y a pas d’âge pour l’humour, réservez au plus vite !   E.-M.F.

© JULIEN BENHAMOU

S’IL SE PASSE QUELQUE CHOSE LE RADIANT – BELLEVUE 1, rue Jean Moulin, Caluire Tél. 04 72 10 22 19 www.radiant-bellevue.fr

UNE PIÈCE / LE 18.04 Comédie de vie

Entre comédie et danse, Andréa Bescond raconte l’histoire d’Odette, une jeune femme violée dans son enfance cherchant à se reconstruire, à comprendre ce qui s’est passé. L’auteure, seule sur scène, ne laisse pas indifférent, tant par son interprétation que par son histoire. Émotion, douleur et rire rythment cette magnifique pièce mise en scène par Éric Métayer et primée à de nombreuses reprises, notamment au Off d’Avignon.   E.-M.F.

© DANIEL ROCH

LES CHATOUILLES OU LA DANSE DE LA COLÈRE LE TOBOGGAN 14, avenue Jean Macé, Décines-Charpieu Tél. 04 72 93 30 14 www.letoboggan.com

UNE EXPO / DU 28.03 AU 16.09 Warhol autrement

L’exposition Andy Warhol Ephemera invite à découvrir le travail de ce cher Andy sous tous les angles. L’apport de culture américaine dans son œuvre distingue cette figure du 3e art de ses pairs artistiques. Plongez dans l’univers d’un des précurseurs du pop art : croquis, affiches, magazines, pochettes de disque… Avec cette exposition, le musée rend un hommage appuyé à cet artiste influent du XXe siècle.   E.-M.F.

© MATHIEU NINAT

ANDHY WARHOL EPHEMERA MUSÉE DE L’IMPRIMERIE DE LYON 13, rue de la Poulaillerie, Lyon 2e Tél. 04 78 37 65 98 www.imprimerie.lyon.fr

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au fil de l’art

UNE EXPO / DU 7.04 2018 AU 24.03.2019 Pratt et ses univers

© CONG SA. SUISSE. TOUS DROITS RÉSERVÉS

Embarquez à bord de l’univers du bédéaste italien Hugo Pratt, auteur du célèbre Corto Maltese, et de 500 autres personnages évoluant dans six univers imaginaires. Au programme : des dessins à grande échelle et des pièces ethnographiques. Grâce à des jeux d’ombres et de couleurs, le visiteur plonge au cœur du chamanisme et de la divination, thématiques centrales de ce maître du 8e art. Voyager au cœur de l’œuvre d’Hugo Pratt, c’est élargir ses horizons et aller vers des contrées inconnues.  E.-M.F. HUGO PRATT, LIGNES D’HORIZONS MUSÉE DES CONFLUENCES 86 quai Perrache, Lyon 2e Tél. 04 28 38 12 12 www.museedesconfluences.fr

UNE PIÈCE / JUSQU’AU 23.06 Des vies, une coloc

« Du frais, du bonheur », promet François Mayet, l’un des comédiens de Bienvenue dans la coloc. Sur le thème des relations amoureuses, chacun des cinq colocataires aux personnalités attachantes et originales vit et évolue sous le regard du public avec humour et tendresse… Cette création théâtrale 100 % lyonnaise de Jocelyn Flipo laisse une belle part à l’improvisation. Les théâtres parisiens se l’arrachent !  E.-M.F.

© FRANÇOIS MAYET

LE COMPLEXE DU RIRE 7, rue des Capucins, Lyon 1er Tél. 04 78 27 23 59 www.complexedurire.com

UN FESTIVAL / DU 19.04 AU 21.04 Le Mont-Blanc en musique

Quoi de mieux pour clore la saison de ski qu’un peu de musique ? La ville de Chamonix lance Musilac Mont-Blanc. Près de 15 000 visiteurs sont attendus chaque soir. A l’image de sa sœur festivalière d’Annecy, une quarantaine d’artistes amateurs ou professionnels – Orelsan, Texas, Shaka Ponk, IAM – viendra enflammer de sons électro-pop-rock les deux grandes scènes, mais aussi les bars et restaurants de Chamonix. Pour cet événement musical, pas besoin de décor, le Mont Blanc en fond de scène suffit !   E.-M.F.

© JEAN COUNET

FESTIVAL MUSILAC MONT-BLANC Le Bois du Bouchet – Route du Bouchet, Chamonix-Mont-Blanc Tél. 04 50 53 00 24 www.mont-blanc.musilac.com

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à livre ouvert

Notre trio de premiers romans PAR  CHARLOTTE PIDOU, CLAIRE DE PROCÉ-BLANCHARD ET VINCENT FEUILLET

En attendant Bojangles Olivier Bourdeaut

Les Rêveurs Isabelle Carré

Ces rêves qu’on piétine Sébastien Spitzer

Éditions Finitude

Grasset

Edition L’Observatoire

Oui ce livre est paru en janvier 2016 mais on en parle ici car il s’agit d’un premier roman encensé dont la sortie a été une surprise exaltante et surtout, qui est toujours d’actualité. Les adaptations s’enchaînent : après la BD et la pièce de théâtre, le film ne devrait pas tarder… Jouée au Off d’Avignon, la pièce est donnée à Paris jusqu’en mai et sera en tournée de septembre à décembre. Avant son passage dans la région, lisez ou relisez cette histoire loufoque où l’humour et le désespoir se tutoient. Une mère, un père et un fils vivent en dehors des conventions, inventent des jeux, des mots et dansent sans cesse sur Mr Bojangles de Nina Simone. Un amour fou nourrit d’utopie, de soirées endiablées, de vacances en Espagne et de liberté.  CP

Pour sa première expérience littéraire, la comédienne Isabelle Carré a choisi le genre autobiographique. Elle raconte une drôle d’histoire familiale, tour à tour foutraque, burlesque, douloureuse, irrésistiblement touchante. On plonge dans les années 70’s aux contacts d’une mère jamais relevée d’un premier amour malheureux, d’un père qui mettra longtemps avant d’assumer son homosexualité et de trois enfants aimés mais livrés à eux-mêmes. Dans ce grand chaos, l’auteure s’envole vers l’âge adulte et se destine au métier de comédienne.   VF

Magda Goebbels, la femme du Ministre de la Propagande du Reich, organise ses derniers jours et ceux de ses six enfants, dans le bunker aux côtés du Führer. En parallèle, Ava, petite fille, fuit l’horreur des camps nazis. Elle tient dans ses mains un rouleau de cuir qui contient les lettres d’un père qui demande à sa fille de le sauver. Celles du père adoptif de Magda Goebbels. Entre fin du Reich et lutte pour la survie des passeurs d’Histoire, Sébastien Spitzer nous emmène dans les destins liés de l’une et de l’autre, essayant d’analyser les motivations profondes qui font agir les personnages. On pouvait craindre un énième roman sur la Deuxième guerre. Il n’en est rien !   CPB

POURQUOI J’AI AIMÉ CE LIVRE La couverture laisse d’abord à penser qu’il s’agit d’un roman. Mais Isabelle Carré, qui a écrit son histoire sans mener d’enquête, se base ici sur ses souvenirs d’enfance.

POURQUOI J’AI AIMÉ CE LIVRE

POURQUOI J’AI AIMÉ CE LIVRE

Dans une langue simple, elle évoque la poésie du quotidien,

« J’ai valsé avec les faits, dans une danse à deux, main dans

Une pépite qui fait tout le sel de la littérature. On s’attache

son rapport au monde, sa rencontre avec le théâtre.

la main. Flirter du mieux possible avec le vraisemblable pour

à cette famille à la fois déroutante et pleine de joie de vivre

Un premier roman drôle, déjanté, bouleversant où l’on s’immisce

imaginer le reste », écrit l’auteur dans sa postface. Sébastien

grâce à l’univers foisonnant que donne l’auteur et à l’alternance

avec pudeur, où l’on s’attache à cette famille de rêveurs un peu

Spitzer s’appuie sur une solide documentation et nous entraîne

de narrations entre le fils, émerveillé par ce couple génial

déglinguée et très touchante.

dans une spirale infernale sans jamais céder au pathos ni aux

et en même temps faillible, et le père, à la fois roc et amoureux

clichés. Le genre de livre à la construction brillante qui continue

éperdu jusqu’au bout.

d’envahir nos pensées plusieurs jours après l’avoir refermé. Un premier roman entre fiction et réalité tout à fait remarquable !

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mur du son

Nos quatre albums coups de cœur PAR  VINCENT FEUILLET, CHARLOTTE PIDOU, CLAIRE DE PROCÉ-BLANCHARD

Rather than talking Hollysiz

Album 1 Eddy De Pretto

Wolf Alice Visions of a Life

Main Girl Camille Cardin

Parlophone

Initial

Dirty Hit

Parlophone Warner Music

Ohohohohohoho... les chœurs de la chanson Rather than talking hantent la tête longtemps après l’écoute du second album d’Hollysiz, aka Cécile Cassel. Imparable d’efficacité comme les dix autres titres aux refrains accrocheurs qui passent par des sonorités électro (Fox, Love is a temple), orientales (Karma), latino (Cuban Mood), reggae (All about now) ou des rythmes plus posés (Boy, White mistress). Quatre ans après le succès de My name is porté par des titres rocks aux sonorités 80’s, Hollysiz a pris son temps pour façonner un album glam, féminin et musicalement recherché qu’elle a écrit, composé et réalisé aux côtés de Yodelice en s’inspirant de ses voyages et de l’actualité. Elle sera le samedi 5 mai sur la scène du Transbordeur pour un concert débordant d’énergie.   VF

Une poignée de titres, une voix à la Nougaro et des textes sensibles sur fond d’électro-hip-hop moelleux ont placé Eddy de Pretto au sommet de la hype en quelques semaines. Son premier EP sorti à l’automne dernier l’a classé immédiatement dans la catégorie des jeunes à suivre. L’album qui vient de paraître conforte les espoirs placés en lui et fait tomber les barrières entre les genres musicaux. Le songwriter originaire de Créteil bouscule les codes. Son style unique, Eddy De Pretto le doit à son amour partagé pour le hip-hop, le rap et la chanson française ; ses influences vont de Jacques Brel à Booba en passant par Kanye West. Dans ses textes, le jeune Parisien s’attaque autant aux rencontres sur Tinder qu’à la virilité dominante ou aux questions de genre.   VF

Qualifié de « son de l’année » 2015 par la BBC, couvert de louanges et de nombreux prix… le jeune groupe britannique Wolf Alice est très vite devenu le chouchou du rock indé et son succès n’est pas resté insulaire. Cerise sur le gâteau pour bien démarrer : son titre Silk extrait de son premier album My love is cool figure sur la bande originale du film Trainspotting 2. Trois gars et une fille inspirés, bons musiciens et se sentant libres de faire la musique qu’ils aiment sans se cantonner à un style oscillant entre le rock alternatif, le folk, le grunge et la pop bien sentie. Emmené par la chanteuse et guitariste Ellie Rowsell, 25 ans, Wolf Alice raconte tout en douceur, en rage ou en énergie des histoires simples ou les tourments de la jeunesse face à la réalité.   CP

Élevée par des parents scientifiques, c’est plutôt un heureux hasard qui a ouvert la voie d’une carrière musicale à Camille Cardin, 22 ans, même si la jeune fille prenait des cours de chant depuis l’âge de 8 ans. Jeune mannequin, elle participe à un concours équivalent de The Voice, à Montréal, et arrive en finale. C’est la révélation. Garou la remarque, lui fait enregistrer un duo. Quelques années après, en 2016, Charlotte Cardin fait alors le grand saut en publiant son premier EP Big Boy, une ballade minimaliste électro-jazz. Le buzz est instantané. En septembre dernier, elle sort un 2e opus Main Girl, 8 chansons pop-soul parmi lesquelles l’ensorcelant Dirty dirty.   CPB

POURQUOI J’AI AIMÉ CET ARTISTE

POURQUOI J’AIME CE GROUPE

avec une élégance et un naturel désarmants,

POURQUOI J’AI AIMÉ CET ALBUM

Difficile de ranger Eddy De Pretto dans une case.

Des bonnes sensations et un bon son, ça ne

entre force tranquille et belle énergie. Qu’elle chante

Hollysiz transforme l’essai ! Surprenante et efficace,

Rappeur ? Chanteur à texte ? Pop ? Eddy de Pretto

s’explique pas. L’idée de « rocky pop » dont

en français ou en anglais, la chanteuse, auteure

cette collection de onze nouveaux titres décoiffe

incarne la génération millenniale, une jeunesse

ces quatre Londoniens qualifient leur musique est

et compositrice nous embarque à chaque morceau.

et donne une furieuse envie de danser.

vagabonde, hors case, qui s’affranchit des codes

inspirante. Et une meneuse de groupe talentueuse

Une musicalité, une écriture ciselée servie

La jeune chanteuse connaît sa pop sur le bout

et des constructions sociales. Il incarne aussi une

alternant sensibilité, délicatesse et fureur,

par une voix envoûtante à la Amy Winehouse…

des doigts : simplicité des morceaux, refrains

jeunesse libérée et créative, comme le montre son

c’est plutôt jubilatoire

Camille Cardin a déjà tout d’une très grande artiste.

imparables, guitares soutenues par des beats

Album 1, entre les cuivres grandioses de Beaulieue

électro ou hip-hop… Bref, on tient le plaisir

et l’atmosphère synthétique et très 90’s de

coupable de ce début d’année.

La Jungle de la Chope.

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POURQUOI J’AI AIMÉ CET ARTISTE Elle nous communique ses sentiments

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NUMÉRO

ours

egolarevue 37, cours d’Herbouville – 69004 Lyon www.egolarevue.com

PRINTEMPS 2018

Directrice de la publication

Éloïse Girault, eg@ego-larevue.com Tél. 04 26 64 34 88 – Tél. 06 77 12 11 11 Rédactrice en chef

egolarevue

Nancy Furer, nancy@nf2.fr

est une revue trimestrielle éditée par les Éditions Rosely Capital de 10 000 € RCS Lyon 500 646 039 ISSN 1964-8871

Vincent Feuillet, Nancy Furer, Charlotte Pidou, Claire de Procé-Blanchard, Eva-Marie-Françoise

Rédaction

Numéro 39  printemps 2018 Dépôt légal  2018

1, quai Jules Courmont, 69002 Lyon Tél. 04 72 98 07 90 www.nf2.fr

Imprimerie Beltrani — Pologne

PHOTOGRAPHIE DE COUVERTURE Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

Direction artistique & réalisation

Kojak – bureau de création 11, place Carnot, 69002 Lyon Tél. 07 87 26 39 83 www.kojak-design.com Production photos

Didier Michalet & Karen Firdmann DMKF Publicité

Éloïse Girault, tél. 06 77 12 11 11 eg@ego-larevue.com

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