THE KPMG Difference - November 2013 (in French)

Page 1

The

KPMG Difference Magazine / Novembre 2013

INNOVATION durable

Fibre de lait Un produit unique

Au-delà

des chiffres

Les sociétés belges investissent dans l’innovation Indicateur des fusions et acquisitions L’impact cumulatif des réglementations


Et si l’industrie textile connaissait un nouvel essor grâce… au lait ? Cela peut surprendre, pourtant, la fibre de lait est une innovation durable et une nouvelle opportunité économique. D’ici peu, une chemise en fibre de lait sera bel et bien une réalité. Votre entreprise se retrouve face à une transformation ? kpmg.com/be/milkfiber

2 | The KPMG Difference | Novembre 2013


The KPMG difference

Sommaire Novembre 2013

10

16

20

Editeur responsable : Patrick Simons, Avenue du Bourget Bourgetlaan 40, 1130 Bruxelles

Ce logo signifie que vous pouvez télécharger l’article en utilisant notre nouvelle application KPMG.

04 05 06 08 10 12 16 17 18 20 22 24 25 26

Un mot de la part de notre CEO Les fibres de lait en chiffres L’impact cumulatif des réglementations Global Asset Management Competence Center Indicateur des fusions & acquisitions Une femme à la base des fibres de lait Le «making of» de la fibre de lait Les sociétés belges investissent dans l’innovation Une perspective technique sur les impôts Au-delà des chiffres Bibliothèque Rencontres Un dernier mot

Expertise KPMG

12


editorial

S'adapter au changement

C «Les fibres de lait sont un exemple concret de l’évolution rapide du monde dans lequel KPMG demeure un leader.» Patrick Simons Senior Partner KPMG, Belgique

ette première édition spéciale du magazine belge «The KPMG Difference» propose les dernières connaissances et idées de nos meilleurs experts, basées sur les cinq valeurs de KPMG : expert, global mindset, forward thinking, value adding et passionate.

Le monde est en évolution rapide et constante. La gestion de la complexité est devenue une façon de vivre. La preuve se trouve dans le nombre sans précédent d’évolutions des réglementations, les changements dans le climat économique et politique, la croissance rapide de certaines industries et la régression ou la disparition complète d’autres, ainsi que l’évolution fulgurante des technologies. La prévisibilité fait désormais partie du passé… L’adaptabilité est le réel outil de l’avenir. De nombreuses industries doivent apprendre à adapter leurs modèles commerciaux ou leurs offres de services pour survivre, et elles devront s’adapter continuellement par la suite pour rester compétitives. Trouver des conseillers efficaces et de confiance, pouvant aider les personnes et les organisations à s’adapter et à réussir, est devenu un impératif privé et commercial. Chez KPMG, nous nous engageons à vous fournir des services fiables en conseil, fiscalité et audit. Nous sommes là pour vous aider à développer votre entreprise, aborder le risque et améliorer vos performances. Pour partager notre expérience avec vous, nous allons vous raconter une histoire qui montre comment KPMG peut aider les entreprises en pleine évolution. Cette histoire est celle des «fibres de lait», une reconversion innovante et durable, l’une des nombreuses évolutions concrètes et innovatrices qui caractérisent notre monde actuel. Anke Domaske, une biologiste et créatrice de mode, devenue entrepreneur, a développé cette alternative écologique. En transformant les déchets de lait en fil, elle a créé une nouvelle chaîne de valorisation, du producteur jusqu’au consommateur. Les fibres de lait sont un exemple concret de l’évolution rapide du monde dans lequel KPMG demeure un leader. Nos capacités, nos connaissances, nos idées, notre approche, notre expertise et notre expérience peuvent vous aider à réussir. Nous sommes là pour vous aider à travailler plus intelligemment et non plus laborieusement. Dans cette édition spéciale, nous vous proposons : une étude innovante de notre département Services Financiers portant sur l’effet cumulatif des réglementations sur l’économie belge, des informations sur les tendances actuelles des fusions & acquisitions, des idées sur les possibilités de tirer parti de la valeur réelle de vos actifs matériels, ainsi qu’une mise à jour en fiscalité, y compris la nouvelle «Fairness Tax». Ces exposés mettent en lumière ce que nos experts pensent des dernières tendances et comment ils peuvent vous aider au cours de vos évolutions, à toutes les étapes du processus… Bonne lecture.

4 | The KPMG Difference | Novembre 2013


CAMPAGNE Tétière

Les fibres de lait en chiffres Un coup d’œil sur les chiffres nous en dit long sur l’approche innovante des fibres de lait et la manière dont elles peuvent aider à relever les défis macroéconomiques d’aujourd’hui et de demain.

1 40% l’écart entre la demande et la disponibilité d’eau prévu pour 20301

3.255.620.000 le nombre de litres de lait produits en Belgique en 20113

1930 l’année où la première version de fibres de lait fut développée2

1 United Nations Environment Program (UNEP). (2011). Towards a Green Economy : Pathways to Sustainable Development and Poverty Eradication. UNEP, Nairobi. 2 Domaske, Anke. (April 2013). Telephone interview. 3 Rapport Annuel. (2012). Assemblée Générale de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière, Leuven.

2

le nombre d’années nécessaires pour développer la version écologique des fibres de lait2

1

le nombre de litres d’eau nécessaire pour produire 900 grammes de tissu2

6

le nombre de litres de déchets de lait utilisés pour produire un vêtement2

1,4 kg la quantité de déchets produits par personne et par jour en Europe (2010)2

le nombre d’heures nécessaires pour créer un tissu à partir de lait2

5

le nombre de personnes de l’équipe de recherche2

Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 5


Expert

L’impact

cumulatif des

réglementations KPMG analyse les effets des modifications réglementaires actuelles, afin d’apporter des précisions sur leur impact – qualitatif et quantitatif – sur le secteur bancaire belge. Les implications concernent aussi bien les exigences en capital et en liquidités que la gouvernance d’entreprise, les produits dérivés, la conception de produits pour la clientèle de détail, les mesures de résolution ou les politiques de rémunération.

L

économique, sur le modèle opéraa réaction à la crise financière a été la même dans le monde tionnel et sur la capacité d’innovation Expert – KPMG entier. Les législateurs et des banques. offre une analyse les autorités internationales, L’analyse quantitative a été axée sur lucide basée sur européennes et nationales ont mis les réglementations qui sont perune expertise en place un grand nombre de nouçues comme celles qui auront le plus pointue. grand impact sur la situation finanvelles réglementations et taxes. L’objectif était de rendre le secteur cière des banques (bilan et compte bancaire plus stable et de réduire de résultat) et qui sont suffisamment les risques. Ces nouvelles réglementations et quantifiables : la CRD IV ou Bâle III ; le système taxes ont un impact significatif indéniable sur la belge de garantie des dépôts et les autres contrimanière dont les banques peuvent continuer à butions bancaires belges (contribution de stabiremplir leur fonction essentielle. lité, taxe «Loan-to-Deposit», taxe d’abonnement) En vue d’apporter des précisions sur les impacts ; taxe sur les transactions financières et outil de ces évolutions réglementaires, KPMG en a «bail-in» (cadre de gestion de crise). analysé les effets sur le secteur bancaire belge, Même en ne considérant que ces quatre d’un point de vue qualitatif et quantitatif. domaines concernés par les nouvelles réglementations, parmi les 31 domaines identifiés, l’étude KPMG a identifié au total 31 domaines concernés met clairement en évidence que la rentabilité par les nouvelles réglementations/taxations qui, future des banques sera sérieusement affectée suite à la crise financière, ont été (ou seront bienpar ces réglementations. On peut en déduire qu’il sera difficile de maintenir la rentabilité des tôt) mises en place en Belgique. Les implications banques sans prendre des mesures appropriées. concernent aussi bien les exigences en capital et en liquidités que la gouvernance d’entreprise, les Naturellement, il reviendra à chaque banque de produits dérivés, la conception de produits pour déterminer les mesures qu’elle estime être les la clientèle de détail, les mesures de résolution mieux adaptées pour répondre à ses propres ou les politiques de rémunération. défis. Cependant, l’étude montre que, en général, De l’analyse de l’impact des nouvelles régleles banques belges seront susceptibles d’opter mentations/taxations par le biais d’une enquête pour une combinaison d’actions centrées sur le qualitative auprès des principaux dirigeants des rendement des capitaux propres et le ratio coûts/ banques belges, il ressort que de nombreuses revenus, c’est-à-dire la réduction des coûts, la réviréformes vont plus loin que la simple mise en conformité. Les réglementations ont également sion des taux applicables aux prêts, la révision des des impacts significatifs sur la situation finantaux applicables à l’épargne et la génération de revenus additionnels non liés aux taux d’intérêt. cière (bilan et compte de résultat), sur le modèle

6 | The KPMG Difference | Novembre 2013

31

c’est le nombre de domaines visés par les nouvelles réglementations/ taxations qui sont (ou seront bientôt) d’application en Belgique.


La combinaison de mesures perçue comme étant celle qui permettrait aux banques d’atteindre les ratios escomptés de 8% sur leur propre capital d’ici 2016, est la suivante1 : • une réduction structurelle de 10 % des coûts nets lors de la première année ; • des revenus additionnels non-liés aux taux d’intérêt (e.g. commissions) générés à un rythme de 2,5 % par an ; • révision des taux applicables à l’épargne de 25 points de base (en supposant que 30 % du portefeuille est revu chaque année) ; • révision des taux applicables aux prêts de 70 points de base (en supposant que 10 % du portefeuille est revu chaque année) ; et • ‘transformation en liquidité des actifs’ (transformer des actifs non liquides en actifs liquides) pour un montant de 5.5 milliards d’euros appliquée en 2013. Ce scénario met en évidence le fait que les nouvelles réglementations – qui réduisent les risques et ont un effet positif sur la stabilité du secteur bancaire – ont cependant des effets négatifs sur la rentabilité et l’accès au capital, au détriment de

la croissance économique. Par ailleurs, plus de stabilité contribue à un climat économique favorable et accroît la confiance du public vis-à-vis de l’industrie. Il est raisonnable de penser que, globalement, nous avons atteint le point où il convient de réévaluer le rapport coût/bénéfice des réglementations additionnelles. Cela nous conduit à une question essentielle : si (comme le montrent les études sur ce sujet), il existe un niveau d’inflexion à partir duquel les effets négatifs commencent à dépasser les avantages, avons-nous atteint ce point ? Les différentes parties prenantes au débat (politiques, financières, clients et superviseurs) doivent tenir compte de l’impact cumulatif des multiples initiatives de réforme, et de l’incertitude que suscitent les nombreuses questions en suspens concernant le programme de réglementation. Les parties prenantes doivent être conscientes que toute réglementation supplémentaire n’est pas un «produit gratuit».

1

Les nouvelles réglementations – qui réduisent les risques et ont un effet positif sur la stabilité du secteur bancaire – ont cependant des effets négatifs sur la rentabilité et l’accès au capital.

Clairement, il ne s’agit pas de l’unique combinaison possible mais d’une

combinaison qui semblait réaliste aux yeux du «sounding board»

Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 7


Forward thinking

Global Asset Management

Competence Center «Les entreprises considèrent souvent la gestion des actifs matériels comme une petite partie de la maintenance. Mais une stratégie spécifique au niveau de la gestion des actifs physiques peut impliquer des bénéfices importants pour les entreprises, les données parlent d’elles-mêmes.»

F

aites la connaissance de la force motrice du Global Asset Management Competence Center de KPMG (AMCC), Daniël Pairon. Associé de KPMG et fondateur du KPMG Global AMCC, situé à Bruxelles, il croit en la capacité des entreprises (services publics, infrastructures publiques, mais aussi industries de processus) à gérer leurs actifs physiques pour tirer profit de la valeur spécifique de leurs affaires, et il dispose des données, de l’expertise et de l’équipe solide et nécessaire pour les aider à y parvenir. Pionnier de ce service de plus en plus recherché, premier parmi les «big four» à être un des Patrons de l’Institute of Asset Management et employant des auditeurs certifiés PAS 55, KPMG dispose d’une expertise et d’une expérience incomparables. La gestion des actifs matériels est une notion relativement neuve. En fait, pour la première fois, il y aura une norme ISO pour l'Asset Management, l’ISO 5500x. Le processus est en cours de finalisation (prévue pour début 2014). Le KPMG Global AMCC a participé activement à l’élaboration de cette nouvelle norme, avec une attention particulière aux rapports financiers et techniques, à la transparence, ainsi qu’aux risques des actifs et au contrôle de la gestion. Daniël Pairon était un des acteurs principaux des discussions préparatoires à la création de cette norme ISO 5500x. Il explique : «Les entreprises considèrent souvent la gestion des actifs matériels comme une petite partie de la maintenance. Mais une stratégie spécifique au niveau de la gestion des actifs physiques peut impliquer des bénéfices importants pour les entreprises, les données parlent d’elles-mêmes.» Une étude récente1 a montré qu’une somme de 1 trillion de dollars représente les économies annuelles réalisables à partir d’une amélioration de 60 % de la productivité d’une infrastructure. Identifier les domaines-clés de ces améliorations est clair quand on sait que : quatre ans est le temps

8 | The KPMG Difference | Novembre 2013

moyen qu’il faut pour obtenir l’autorisation complète pour construire une centrale électrique en Europe, et qu’il y a des économies potentielles au-delà de 15 %, réalisables en rationalisant simplement la distribution de l’infrastructure ou en redéfinissant les priorités des projets et en choisissant des alternatives plus rentables. Tout ce potentiel est gaspillé, car les entreprises belges impliquées dans les aéroports, les voies ferrées, les pipelines, etc. ont été moins énergiques dans la mise en œuvre d’une bonne stratégie de gestion des actifs. Obtenir l’ordre du jour des réunions du conseil d’administration pour y inclure la gestion du cycle de vie complet des actifs est à l’avant-plan de la vision de l’Asset Management Competence Center. Les propriétaires d’actifs en Belgique doivent prendre des mesures dès maintenant. La gestion des actifs matériels ne prépare pas seulement à relever les défis du changement climatique, de l’augmentation de la population et de la diminution des ressources, elle fait également partie de la nouvelle approche globale des affaires, qui peut aider les entreprises à améliorer leurs résultats aujourd’hui et à long terme. Daniël Pairon peut compter sur son excellente équipe, composée de nombreux experts en gestion des actifs matériels. Chaque membre de cette équipe apporte une perspective particulière (tant au niveau financier, qu'opérationnel ou technique). Le KPMG Global AMCC a participé à la mise au point d’un logiciel très pointu et unique, qu’il applique dans de nombreux secteurs pour soutenir les entreprises, comme il s’efforce d’optimiser et d’atteindre le maximum de bénéfices de la gestion des actifs matériels. Lorsque ces stratégies sont bien appliquées, l’impact positif potentiel est d’une grande portée, ayant une incidence sur les résultats financiers d’une entreprise, mais aussi sur sa réputation, son empreinte écologique et son impact sur la communauté. 1 Infrastructure productivity: how to save $1 trillion a year. (January 2013). McKinsey & Company. McKinsey Global Institute.

Daniël Pairon Head of the Global Asset Management Competence Center

Un actif physique est un élément matériel, doté d’une valeur économique, tel que les liquidités, le matériel d’équipement, les stocks et les biens immobiliers appartenant à l’entreprise. Industries à forte intensité d’actifs : le secteur des services publics (par exemple, la production d’énergie, le traitement de l’eau), ainsi que le secteur des infrastructures (par exemple, les autoroutes, les aéroports, les chemins de fer).


Tétière

L’AMCC en action…

Forward Thinking – KPMG est sans cesse tournée vers l’avenir afin d’innover en défiant les idées conventionnelles..

Contexte Une société renommée à vocation scientifique internationale a demandé au KPMG Asset Management Competence Center de l’aider à améliorer ses processus de fiabilité des équipements. L’objectif du projet était de minimiser le coût total d’exploitation des actifs en fonction de sa stratégie commerciale et de réduire les pertes de production liées à la maintenance (fiabilité) tout en conservant l’intégrité des actifs. Approche et étendue des travaux Large participation au projet de toutes les parties prenantes : employés des services exploitation, gestion et informatique. KPMG Global AMCC a soutenu l’exploitation et la conduite des affaires du client en l’aidant à définir et à gérer les efforts du projet de gestion des actifs, et pour la mise en œuvre des processus commerciaux standard. Cette approche est basée sur l’histoire et le cycle de vie des actifs et des pratiques exemplaires dans les entreprises et organisations. Résultats Le projet a permis au client d’améliorer l’efficacité de ses processus et l’efficacité de ses processus de fiabilité des équipements. De plus, le client a réduit considérablement ses coûts de maintenance globaux et ses dépenses en capital.

KPMG Global Asset Management Competence Center SYSTEMATIC

KPMG Global Asset Management Competence Center

HOLISTIC

SUSTAINABLE

SYSTEMIC

INTEGRATED OPTIMAL

Advice based on experience helping asset-intensive organizations. KPMG AMCC is a patron of the Institute of Asset Management and a PAS 55 accredited auditor. KPMG is an active delegate of the PC251, the committee that drafted the new ISO standard on Asset Management (ISO 5500X).

RISK-BASED

Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 9


Global Mindset

Indicateur des

fusions & acquisitions

L’observation des tendances en matière de fusions et acquisitions nous livre beaucoup d’informations sur la santé de l’économie. C’est pourquoi KPMG fournit, tous les six mois, des indications sur les dernières nouvelles du secteur des «M&A».

Global Mindset – KPMG s’efforce de proposer une perspective et d’appliquer sa pensée globale à un niveau local.

10 | The KPMG Difference | Novembre 2013


L

e «Mergers & Acquisitions Predictor» (étude sur les fusions et acquisitions) analyse l’appétit «M&A» et la capacité à fournir un sentiment général pour la tendance «M&A» internationale des mois à venir. Cet été, les résultats montraient que l’appétit des plus importantes sociétés au monde était supérieur à l’appétit d’il y a 12 mois. À court terme, cependant, l’incertitude globale au sujet des facteurs macroéconomiques continue à entraver la confiance. En revanche, sur le marché belge, la confiance dans les sociétés cotées en bourse a augmenté au cours du dernier semestre. L’appétit «M&A» a augmenté dans tous les segments. C’est la deuxième amélioration semestrielle

14%

9%

Capacité

Appétit (Forward P/E ratios)

(net debt to EBITDA ratios)

Depuis Juin 2013

consécutive de l’appétit pour les transactions des 60 plus grandes sociétés belges cotées en bourse. Le plus grand appétit durant le second semestre de l’année a été manifesté par le segment des sociétés à petit capital (23 %). Les plus grandes entreprises belges ont présenté une augmentation de leur appétit pour les transactions par rapport à juin 2012, comme tels, les ratios cours/ bénéfices ont augmenté de 9 %.

«Malgré des niveaux d’endettement plus élevés que dans le reste de l’Europe, les entreprises belges montrent une augmentation de l’appétit pour le «M&A» depuis le début de l’année. Nous prévoyons que cette vague de fusions/acquisitions va se poursuivre en Belgique au cours du prochain semestre. » Yann Dekeyser Partner KPMG Advisory

Nous avons mis notre expertise transformationnelle au service de nos clients, depuis les transactions M&A jusqu’au support post-transaction. Voici ce qu’ils pensent des résultats :

The Toyo Ink Group – une transaction menée à son terme Toyo Ink Group est un fournisseur leader japonais d’encres d’impression, matériaux d’emballage, polymères et revêtements, avec des activités couvrant les Amériques, l’Asie et l’Europe. L’entreprise compte environ 7.000 employés dans le monde. Les équipes de KPMG «Corporate Finance», «Transactions Services» et «M&A Tax» ont travaillé avec Toyo Ink Group sur une acquisition essentielle pour leur croissance. En s’appuyant sur leur connaissance sectorielle approfondie, leur portée internationale et leur expertise et compétences en «M&A», les équipes KPMG ont supporté Toyo Ink Group

dans l’analyse de l’évaluation, la stratégie de soumission d’offres, la diligence raisonnable et les négociations de transaction, pour acquérir avec succès Arets International, un fabricant belge d’encres à séchage UV et de vernis. Ces produits sont bien positionnés en matière d’alternatives écologiques et contribueront de manière significative à la croissance durable de Toyo Ink Group à l’avenir. Avec cette initiative, Toyo Ink Group prévoit d’étendre l’échelle globale annuelle de la gamme de produits à séchage UV, de 120 millions d’euros actuellement à 240 millions d’euros dans les 3 années à venir.

«Nous avons clôturé ce projet avec succès grâce à votre soutien, et je vous remercie tous infiniment. Malgré la différence de fuseau horaire entre le Japon et la Belgique, KPMG et les avocats ont collaboré avec efficacité. C’était une équipe géniale !» Satoru Takashima Corporate Officer – The Toyo Ink Group

Amlin Europe – une transformation post-transaction réussie Amlin Europe est un assureur «non-vie et sociétés» de premier plan, avec des activités aux Pays-Bas et en Belgique dans le domaine maritime, les biens immobiliers, la responsabilité civile, l’assurance des flottes et les produits financiers (captives). L’équipe de consultants en gestion, de KPMG Advisory, a travaillé avec Amlin Europe pour l’aider à mettre en place le nouveau département Finances et à stabiliser ses opérations, et pour intervenir au niveau de différents aspects des activités de financement en cours. Dans une période de transformation difficile, l’équipe de consultants en gestion de KPMG Advisory fut à ses côtés,

apportant sa profonde expérience en gestion de l’évolution financière et ses experts sur un large éventail de sujets pour mener à bien ce travail. Grâce à leur soutien, le dégagement de l’ancienne société mère et la réintégration des activités de finance ont été menés avec succès. En outre, la structure temporaire du Département Finance, mise en place au cours de la phase de projet a été transformée en une structure stable et permanente. Grâce à cette collaboration, Amlin Europe est prête à relever les prochains défis de leur secteur concurrentiel et à évoluer vers son expansion en Europe continentale.

«L’équipe de consultants en gestion de KPMG Advisory a été un partenaire solide pour nous assister dans les défis de notre processus de transformation.» Joost Tyvaert – Finance Manager Belgium – Amlin Europe

Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 11


Interview fibre de lait

femme Une

à la base des fibres de lait

Anke Domaske, une jeune innovatrice, a momentanément quitté ses responsabilités de gérante de Qmilch afin de nous consacrer un peu de temps pour répondre à quelques questions au sujet de son produit innovant.1 KPMG : Quelle a été la source de votre inspiration ? Anke Domaske : Tout a commencé parce que mon beau-père souffrait d’un cancer et qu’il présentait une allergie aux textiles. Par conséquent, nous cherchions un tissu sans produits chimiques. Il y a énormément de textiles, mais nous ne pouvions pas en trouver et j'ai cherché des alternatives. J’ai trouvé ces fibres de lait produites dans les années 1930, c’est donc un concept qui n’est pas nouveau. Mais lorsque je me suis renseignée davantage sur le sujet, j’ai découvert qu’ils utilisaient du formaldéhyde et que tout le processus était en fait très chimique et qu’il durait jusqu’à 60 heures. Ce n’était pas écologique du tout et cette fibre n’était ni durable ni naturelle. Notre idée est différente. Nous avons trouvé un moyen d’utiliser des ingrédients naturels et des ressources renouvelables pour créer un produit stable. C’est purement scientifique. Tout est constitué de molécules et nous avons relié ces molécules afin de durcir la fibre. Lorsque l’eau s’évapore au niveau moléculaire, le résultat est

stable. Maintenant, nous n’avons plus besoin de ces produits chimiques. L’ensemble du processus est comparable à la cuisson. C’est comme prendre de la farine et du beurre, puis de les mélanger. Si vous comprimez cette pâte sur une plaque perforée, vous obtenez des spaghettis. Dans notre cas, les perforations de la plaque sont microscopiques. Et vous obtenez un résultat très proche de la soie parce qu’il s’agit d’une fibre de protéine. Trouver un produit insoluble fut très difficile ! Nous étions seulement deux personnes au début, et je n’avais jamais étudié comment inventer ou créer des fibres textiles. Cela a donc exigé beaucoup de lectures et d’essais. Et un peu de chance… Nous n’avions aucune appréhension, nous l’avons fait, tout simplement.

KPMG : Qu’est-ce qui rend la fibre Qmilch unique ? Anke Domaske : Il s’agit d’un biopolymère composé d’ingrédients 100 % naturels. Ce qui est différent des autres produits, qui sont plutôt dits 1  Domaske, Anke. (April 2013). Telephone interview.

12 | The KPMG Difference | Novembre 2013


C'est la passion d'Anke Domaske qui l'a conduite vers cette solution innovante.

«C’est la fibre la plus basique qui soit, mais elle possède ces propriétés insoupçonnées incroyables. La nature peut nous donner tant de grandes choses que nous ignorons. »

« d’origine biologique ». C’est un produit qui respecte l’environnement : • il ne faut que 2 minutes pour le produire ; • il est produit à basse température ; • il n’y a pas de déchets ; et • il utilise les déchets de l’industrie laitière. De plus, il possède des caractéristiques exceptionnelles qui le rendent incomparable par rapport à d’autres produits. Quand j’ai commencé, je voulais créer un produit antibactérien. En général, pour rendre un textile antibactérien, il faut incruster de l’oxyde d’argent ou du zinc dans le produit. Mais cette fibre possède une combinaison unique d’acides aminés, elle est donc naturellement antibactérienne. C’est incroyable ! J’étais tellement heureuse lorsque j’ai reçu les résultats des tests.

C’est la fibre la plus basique qui soit, mais elle possède ces propriétés insoupçonnées incroyables. La nature peut nous donner tant de grandes choses que nous ignorons. Je pense que c’est très triste : il y a tellement de choses que nos grandsmères connaissaient et que nous n’utilisons plus. Je tombe régulièrement sur de nouvelles idées et je me dis : «Oh, c’est merveilleux, pourquoi n’utilise-t-on pas ce produit ou cette méthode ?» Voici donc une occasion d’utiliser un excellent produit naturel.

KPMG : Comment conciliez-vous l’aspect scientifique et l’aspect design de votre travail ? Anke Domaske : Je ne sais pas en fait, parce que j’ai fait ça toute ma vie. J’ai grandi avec ça. Mon arrière grand-mère concevait des vêtements, j’ai donc grandi dans le milieu de la couture. En même temps, j’étais terriblement intéressée

Novembre 2013 | THE KPMG DIFFERENCE | 13


Interview fibre de lait J’ai en moi cette ambition de posséder une entreprise et de créer quelque chose de ma propre énergie. C’est comme ça que je me vois.

KPMG : Comment avez-vous surmonté les défis qui se sont présentés ? Anke Domaske : Le véritable défi est de continuer même si on a des revers ou si on voit que quelque chose ne fonctionne pas. Je suis plutôt du style à chercher ce qui peut fonctionner et y aller étape par étape. Ça demande énormément de travail et, bien sûr, il y a des revers. Mais j’ai appris qu’il vaut mieux aller dormir et se reposer et tout ira mieux au réveil. C’est uniquement de cette façon que nous pouvons continuer et progresser. Il y a toujours une solution au problème, il suffit de la chercher. C’est ma devise.

KPMG : Pensez-vous que vous faites partie d’un mouvement d’innovateurs européens ?

«Je souhaite ce que tout propriétaire d’entreprise envisage pour l’avenir : que mon entreprise se développe et croisse, et que mon produit soit mis en marché et qu’il transforme des vies.»

par la science. J’ai participé à de nombreuses compétitions scientifiques. Lorsque j’avais 10 ans, mon idole était Robert Koch, le Louis Pasteur allemand. Je trouvais la science passionnante. Mon premier projet scientifique était l’exploration de la propreté des cabines téléphoniques. Je courais donc d’une cabine téléphonique à l’autre, à la recherche de bactéries. J’ai fait ça toute ma vie. Et je ressens à présent que le design et la science ont beaucoup de choses en commun. En science, il faut être créatif dans le processus. Et la couture peut être technique : vous devez d’abord dessiner un modèle puis créer un patron. Lorsque j’étais une jeune adulte, je suis allée aux États-Unis et j’ai travaillé dans une ferme laitière. Ensuite, je suis allée au Japon, où j’ai eu l’idée de créer une ligne de T-shirt. J’avais 19 ans et je devais décider de ce que j’allais faire de ma vie. Il me fallait un plan B et j’ai commencé à étudier la microbiologie. J’ai toujours pensé que je devrais éventuellement me décider pour l’une ou l’autre. Qu’un jour viendrait où je devrais prendre une décision, mais ce jour n’est jamais venu…

KPMG : Préférez-vous l’un des deux aspects et pourquoi ? Anke Domaske : Non. Mais je ne me considère pas comme une créatrice de mode ou comme une scientifique. J’aime le mélange des deux. C’est moi. En fait, je me considère vraiment comme un entrepreneur. C’est ce que j’ai toujours aimé. J’ai vendu des fleurs de cerisier sur le bord de la route quand j’avais trois ans et c’est comme ça que j’ai gagné mes premiers sous.

14 | The KPMG Difference | Novembre 2013

Anke Domaske : Oui, je pense qu’il y a tellement plus de choses à découvrir dans le domaine des nouveaux matériaux qui sont respectueux de l’environnement, dans les processus durables et dans l’innovation. Je suis curieuse de voir les idées qui viendront d’autres innovateurs. Il y a tellement de grandes idées en Europe. Et je pense qu’ils ont besoin de toute l’aide qu’ils peuvent obtenir. Parfois, le plus grand défi c’est de réaliser ces idées et de les mettre sur le marché. J’ai vu de chouettes inventions, et j’aurai aimé les acheter, mais je ne pouvais pas. Quelques changements sont encore nécessaires afin que ces grandes inventions puissent obtenir l’attention dont elles ont besoin pour se développer. Révolutionner un processus déjà existant est un moteur essentiel pour le progrès technologique et économique.

KPMG : Quelle est votre vision pour l’avenir ? Anke Domaske : Mon premier objectif est de mettre en place mon usine de production d’ici la fin de cette année. C’est mon principal objectif en ce moment. Nous avons déjà les installations, donc si vous entrez, vous pouvez voir comment l’usine est équipée. Vous levez le regard et vous pouvez imaginer des fibres qui sortent de la machine ! C’est mon plus grand rêve. Je souhaite ce que tout propriétaire d’entreprise envisage pour l’avenir : que mon entreprise se développe et croisse, et que mon produit soit mis en marché et qu’il transforme des vies. Éventuellement, j’aimerais avoir plus de sites de production et mettre en place tous les réseaux nécessaires autour de cette production. Par exemple, créer un réseau pour les déchets de lait et même élargir la recherche vers d’autres biopolymères qui ressembleraient à la fibre de lait. J’imagine aussi étendre l’application de la fibre à d’autres produits, comme les jouets sans produits chimiques, par exemple. J’ai vraiment de la chance d’avoir cette entreprise. C’est merveilleux de voir comment notre produit pourrait être utilisé ; de parler aux gens et d’obtenir des réactions de soutien tellement positives. Les portes ne font que s’ouvrir, ça ne peut pas aller mieux que ça. Je me sens vraiment bénie.


Tétière

Et si l’industrie textile connaissait un nouvel essor grâce… au lait ? Cela peut surprendre, pourtant, la fibre de lait est une innovation durable et une nouvelle opportunité économique. D’ici peu, une chemise en fibre de lait sera bel et bien une réalité. Mais comment innover en restant performant ? Nos spécialistes sont à votre écoute. Ils vous conseillent dans l’optimisation des processus, ainsi que dans le choix du meilleur modèle d’entreprise afin de rester le plus compétitif. Envie d’en savoir plus ? kpmg.com/be/milkfiber Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 15


CAMPAGNE

Le «Making Of»

de la fibre de lait Les fibres de lait sont créées grâce à un procédé innovant utilisant moins d’eau et ne nécessitant aucun des produits chimiques utilisés pour les autres textiles. C’est ainsi qu’il est possible de fabriquer une fibre écologique à partir du lait. Fabrication d’une fibre écologique

1|

Prenez du lait caillé, une matière première qui constitue un déchet et qui est invendable.

2|

Traitez-le naturellement jusqu’à ce qu’il devienne la protéine la plus fondamentale du lait, une protéine appelée caséine.

3|

Poussez-le dans une machine pourvue de perforations microscopiques pour produire un fil lisse.

4|

Utilisez le résultat comme un fil ordinaire.

16 | The KPMG Difference | Novembre 2013

Quelle est la différence ? • Il est hypoallergénique. • Au toucher, il ressemble à de la soie. • Il ne nécessite aucun soin particulier en raison de sa base de protéines naturelles. • Il est biodégradable à long terme. • Il offre un équilibre entre les 3 P.

Profit

(nouvelle opportunité)

Personnes

(environnement de travail sain)

Planète

(solutions durables)

«La population et la consommation s’accroissent rapidement. En conséquence, les ressources de la planète s’épuisent. KPMG Sustainability soutient les organisations qui réagissent intelligemment face aux exigences d’une telle réalité.» Mike Boonen Partner KPMG Sustainability


INNOVATION Tétière

Les sociétés belges investissent dans l’innovation Les investissements dans l’innovation sont à la hausse. Mais nous devons garder cet objectif en vue si nous voulons assister à une croissance économique durable et préserver la position concurrentielle de la Belgique en Europe et dans le monde.

E

n Belgique, il existe plusieurs efforts visant à promouvoir l’innovation. Des politiques telles que «Flanders in Action Plan», «Brussels Regional Innovation Plan of 2007-2013» et «Creative Wallonia», ont eu des impacts positifs. Le résultat ? Les investissements dans l’innovation sont à la hausse. Mais nous devons garder cet objectif en vue si nous voulons assister à une croissance économique durable et préserver la position concurrentielle de la Belgique en Europe et dans le monde1. Ces chiffres montrent dans lequel des

cinq principaux domaines d’investissement en innovation, les entreprises belges investissent le plus. Les investissements les plus importants se font dans le domaine des formations et des acquisitions de machines, et les plus bas se font dans les acquisitions externes de R&D et de nouvelles connaissances.

1 Bruno, Nelly and Van Til, John. (2011). Mini Country Report/Belgium- Thematic Report on Innovation. under Specific Contract for the Integration of INNO Policy TrendChart with ERAWATCH, Brussels

«La force de la Belgique est dans ses systèmes de recherche ouverts, excellents et attractifs et ses liens entre les entrepreneurs et les innovateurs. Cependant, si la Belgique veut passer de l’état de suiveur d’innovation à celui de leader d’innovation, les domaines à améliorer sont le financement et le soutien de ses actifs intellectuels.»

Dans quels domaines se font les investissements ?

20 % Acquisition de nouvelles connaissances externes

31 % R&D externe

56 % R&D interne

60 % Formation pour les activités d’innovation

61 % Acquisition de machines

Source : Comparing Innovation Performance of EU Member States. (2013). European Commission, Brussels.

Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 17


Value adding

Perspectives techniques de la

Taxe

Il est possible que la nouvelle «Fairness Tax» demande une intervention de votre service financier. Nos experts en fiscalité proposent une synthèse et un guide vous permettant de comprendre et de mettre facilement en œuvre une réponse aux aspects principaux de cette taxe.

La nouvelle «Fairness Tax» La «Fairness Tax» instaurée par la loi du 30 juillet 3. Base d’imposition 2013 (Moniteur belge du 1er août 2013) s’appliquera La «Fairness Tax» ne sera due que si le montant à partir de l’exercice d’imposition 2014. L’objectif des dividendes distribués est supérieur au résulprincipal de cette nouvelle taxe est d’appliquer une tat imposable final. Le résultat imposable final est imposition minimum aux grandes entreprises qui le montant qui est soumis à l’impôt, après applicainvestissent en Belgique et qui paient peu ou pas tion de toutes les déductions fiscales disponibles. d’impôts au niveau de la société en La «Fairness Tax» est perçue pour Belgique. Présentée comme une cotila période imposable au cours de Value Adding – laquelle les dividendes sont distrisation distincte de l’impôt des sociéKPMG propose tés, elle augmente la charge fiscale bués. La notion de «dividendes» des idées pour les entreprises multinationales englobe également les remboursepratiques aux qui investissent en Belgique, mais ments de capital, les primes d’émisproblèmes réels uniquement si elles versent des division et les certificats de participation des entreprises. (s’ils sont qualifiés en tant que dividendes à leurs actionnaires (belges ou étrangers). Voici un aperçu des dendes). Cependant, les bonis de caractéristiques principales de cette «Fairness Tax». liquidation, les bonis de rachat ainsi que les intérêts requalifiés en dividendes ne sont pas visés. Les dividendes qui sont imposés à 10 % dans le 1. «Fairness Tax» : cotisation distincte La «Fairness Tax» est présentée comme une cotisa- cadre du régime transitoire relatif aux bonis de tion distincte de l’impôt des sociétés. Elle est indé- liquidation ne doivent pas non plus être pris en pendante de – et appliquée en plus de – toute(s) compte pour l’application de la «Fairness Tax». autre(s) cotisation(s) à l’impôt des sociétés. Tout comme l’impôt des sociétés, cette cotisation dis- Afin de déterminer la base imposable de la «Fairness Tax», il convient de suivre trois étapes  : tincte n’est pas déductible. • Calculer la différence positive entre le montant brut des dividendes distribués et le résultat final 2. Taux  : 5,15 % imposable à l’impôt des sociétés. Le taux s’élève à 5,15 % (5 % majorés de la contri• Exclure les réserves taxées – constituées au bution complémentaire de crise de 3 %). Le contriplus tard au cours de l’exercice d’imposition buable doit en tenir compte lorsqu’il effectue des 2014 – de la base imposable. Les dividendes disversements anticipés, sinon il sera soumis à une majoration d’impôt pour insuffisance de versetribués provenant de réserves taxées auparavant sont déduits du résultat de la première étape. La ments anticipés.

18 | The KPMG Difference | Novembre 2013


Tétière

Inscrivez-vous via notre site web pour obtenir les mises à jour et les événements. «La session comprenait des explications cohérentes en termes accessibles avec de bons exemples pratiques.» Un participant à un événement fiscal récent organisé par KPMG.

méthode LIFO (Last In, First Out) doit être appliquée afin que la prise en compte des réserves déjà taxées se fasse en priorité sur les dernières réserves constituées. Seules les réserves constituées avant et au plus tard au cours de l’exercice d’imposition 2014 sont considérées comme de « bonnes réserves» et déductibles de la base imposable. • Le résultat obtenu suite à l’application des deux premières étapes est multiplié par un pourcentage qui exprime le rapport entre les «mauvaises » déductions fiscales visées par la mesure (à savoir les pertes reportées et la déduction pour capital à risque de l’année) et le résultat fiscal de la période imposable (résultat obtenu après la première opération : somme des bénéfices réservés imposables, des dépenses non admises et des dividendes distribués, à l’exclusion des réductions de valeur, des provisions et des plus-values exonérées). C’est ainsi que la base imposable finale de la «Fairness Tax» est calculée. La base ne pourra être limitée ou réduite d’aucune autre manière. La «Fairness Tax» sera également due dans les cas où la directive mèrefiliale est d’application (participation de 10 % ou plus). Le gouvernement a notifié la «Fairness Tax» à la Commission européenne.

4. Les contribuables : la «Fairness Tax» ne s’applique pas aux PME La cotisation distincte s’applique uniquement aux grandes entreprises et non aux petites sociétés telles que définies à l’article 15 du Code des Sociétés (sur une base consolidée). La «Fairness Tax» s’applique également aux sociétés non résidentes (c’est-à-dire les sociétés ayant un établissement stable en Belgique).

Autres nouvelles Les plus-values sur actions sont exonérées de l’impôt des sociétés dans certains cas Les plus-values sur actions, qui étaient totalement exonérées de l’impôt des sociétés auparavant, seront, à partir de l’exercice d’imposition 2014, imposées à un taux de 0,412 %. Cette imposition s’applique aux actions de société soumises à un régime normal d’imposition et si les actions ont été détenues au moins 1 an en pleine propriété, pendant la période de la réalisation de la plus value (période minimale de détention d’un an mise en place à partir de 2012). Cette taxe est due, puisque les plus-values ne peuvent pas être compensées par des déductions fiscales comme par ex., les pertes fiscales, la déduction des intérêts notionnels, etc. Les petites et moyennes entreprises, telles que définies dans l’article 15 du Code des Sociétés, sont toutefois exemptées de cette taxe sur les plus-values.

Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 19


Tétière PASSIONATE

Au-delà des chiffres Chez KPMG, nous sommes des experts sérieux et infatigables. C’est ainsi que nous élaborons les idées et concepts essentiels dont vous avez besoin. Mais nous sommes beaucoup plus que cela : en voici la preuve.

20 | THE KPMG DIFFERENCE | Novembre 2013


Tétière

Alliés contre le cancer De nos jours, rares sont les personnes dont la vie n’a pas été touchée par le cancer. C’est pourquoi chez KPMG nous pensons qu’il est important de soutenir la lutte contre cette maladie et la recherche scientifique. Cette année, nous avons une fois encore rejoint le tour cycliste de 1.000 km «Kom op tegen Kanker».

Chaque année, «Make a Difference Day» (MADD) donne aux employés de KPMG l’occasion de lâcher leurs calculatrices pour empoigner des pinceaux, râteaux, marteaux et brouettes. L’événement a réuni 80 volontaires pour neuf projets communautaires

Conduire des voitures électriques vers un avenir meilleur

Le réseau KPMG de Belgique a franchi une étape supplémentaire dans la réduction de son empreinte carbone en matière de mobilité, par le biais d’un projet innovateur appelé «CarE». Le projet s’articule autour de l’acquisition de deux nouvelles voitures 100 % électriques pour la flotte de KPMG. Celles-ci pourront être utilisées par tous les employés lors de déplacements sur de courtes distances, pour se rendre chez les clients et pour tout autre rendez-vous Passionate – lié au travail (par ex., des séminaires). Chez KPMG, Tous les six mois, ces voitures seront nous souhaitons remplacées par d’autres voitures vivement que afin de nous permettre de mieux notre travail connaître les nouveautés de la mobiait un impact lité verte, et de faire l’expérience des positif sur nos nouveaux développements pour en collectivités découvrir les avantages. ■ pour changer les choses en mieux.

Une équipe d’employés motivés et sportifs de KPMG a tout donné durant le week-end de l’Ascension et a pédalé durant 1000 km, recueillant un total de 15.040 € pour cette cause importante. Nous sommes déjà emballés par le défi de l’an prochain. Restez à l’écoute pour récolter encore plus de kilomètres et d’euros pour cette cause.

Make A Difference Day

différents. Grâce à son succès retentissant pour les équipes de KPMG et les organisations communautaires qu’ils soutiennent, une deuxième phase est prévue plus tard dans l’année pour renforcer davantage les relations et les collaborations.

Quelques avantages :

• voitures 100 % électriques qui ne fonctionnent pas à base de combustibles fossiles polluants • émissions de CO2 particulièrement faibles (quasi réduites à zéro) • grâce à la technologie lithium-ion, elles ne consomment pas d’énergie quand elles ne sont pas utilisées et récupèrent même de l’énergie au cours du freinage.

Novembre 2013 | THE KPMG DIFFERENCE | 21


Bibliothèque

Bibliothèque Grâce à notre «Thought Leadership», nos experts vous offrent une analyse des dernières tendances et ce qu’elles représentent pour vous et votre entreprise. Voici quelques-unes de nos publications récentes. Une liste complète est disponible via notre nouvelle application KPMG.

Le marché international de l’automobile Les développements les plus récents dans le secteur de la distribution automobile sont axés sur le déplacement vers les marchés émergents. Mais quel sera l’impact de ce changement et que peut faire le secteur pour mettre à jour le modèle économique afin de répondre aux évolutions du marché ? La publication présente une analyse approfondie de l’évolution passée du marché international en vente de voitures, et les perspectives pour tous les principaux marchés de vente au détail d’automobiles d’ici à 2020 : • Le déplacement de la demande vers les sphères en croissance atteindra un rythme sans précédent en 2020, avec la Chine comme leader incontesté. • De nombreux marchés dits émergents auparavant pourraient bien avoir évolué vers des marchés «en cours d’établissement» (le stade entre émergent et pleinement établi), mais, en raison de disparités dominantes, ils seront toujours, d’une certaine façon, en voie d’établissement en 2020. • Bien que les marchés établis d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale ne seront pas en mesure de rivaliser avec les taux de croissance des marchés en cours d’établissement, ils demeureront les sphères commerciales internationales les plus importantes après la Chine. Téléchargez le rapport complet en utilisant notre application KPMG.

22 | The KPMG Difference | Novembre 2013


Soja durable

Le soja est l’un des produits agricoles les plus importants et rentables au monde. Mais il est également controversé parce que sa production est associée à des problèmes environnementaux et sociaux importants, y compris la déforestation et les mauvaises conditions de travail. La production de soja est en plein essor, avec la croissance de la population mondiale et l’accroissement des richesses qui stimulent la demande dans les pays en développement. La demande du secteur de l’alimentation animale est également un facteur-clé, tout comme la croissance de l’industrie des biocarburants, poussée par les engagements pris par certains pays vis-à-vis de l’utilisation des biocarburants.

Les personnes constituent les véritables chiffres L’approche actuelle de l’analyse des ressources humaines reste ancrée dans le présent et dans le passé. Toutefois, lorsqu’elle est appliquée correctement, l’analyse des ressources humaines peut montrer les connexions, les corrélations et même la causalité entre les indicateurs RH et d’autres mesures commerciales : celles-ci pouvant être utilisées pour donner forme à la stratégie et aux actions RH. En conséquence, les responsables RH devront embaucher une nouvelle génération de spécialistes RH pour tirer le meilleur parti des nouvelles données qu’ils sont à même de collecter. Historiquement, les statistiques et l’analyse des données n’étaient pas une exigence fondamentale des fonctions RH, mais si elles veulent y parvenir à présent, les équipes RH auront besoin de personnes ayant des compétences profondes en analyse quantitative. En outre, les experts en RH doivent établir une «ligne de vision» claire entre l’activité RH et la stratégie fondamentale de rentabilité de leur organisation ; l’analyse des ressources humaines peut fournir un lien tangible entre la stratégie des RH et la performance de l’organisation. Pour aider les experts en RH, le Strategic Workforce Framework de KPMG fournit une plateforme qui identifie les personnes principales et développe un programme global de ressources humaines qui permet de soutenir la stratégie d’une société. Ce cadre comprend cinq grandes catégories à considérer et à examiner par l’équipe RH : relations, conformité, coût, capacité et aptitudes.

L’augmentation de la production de soja certifié aidera à relever les défis environnementaux et sociaux de l’industrie.

Quelle est l’utilité d’un soja responsable ?

L’analyse des ressources humaines peut fournir un lien tangible entre la stratégie des RH et la performance de l’organisation.

• L’augmentation de la production de soja certifié aidera à relever les défis environnementaux et sociaux de l’industrie. • La fourniture de soja certifié aidera à réduire les risques commerciaux et de réputation rencontrés par les utilisateurs finaux de soja, tels que les entreprises alimentaires, les fabricants d’aliments pour animaux et les fabricants de biocarburants. Les sociétés membres du réseau KPMG assistent activement les clients – y compris les entreprises, les décideurs et les ONG – dans le cadre du développement de chaînes d’approvisionnement durables, et possèdent une expertise particulière dans le domaine des matières premières agricoles. Nos sociétés membres aident leurs clients à comprendre l’économie des systèmes de certification et à relever les plus grands défis en vue du développement de chaînes d’approvisionnement durables dans un monde aux ressources limitées. Téléchargez le rapport complet en utilisant notre application KPMG.

Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 23


EXPERTS KPMG

Rencontres Les experts de KPMG ont pour objectif de partager leur expertise avec vous. Nous mettons ici en évidence quelques-uns des événements clés, récents et à venir, où vous avez eu (ou aurez) la chance et le plaisir de côtoyer les auteurs et les penseurs qui sont à la source de cette expertise.

Formation IFRS Le 19 septembre dernier, une équipe d’experts de haut niveau en matière de services financiers de KPMG, a partagé ses points de vue sur les modification des normes IFRS. Plus de 150 personnes ont pu participer et acquérir des connaissances concrètes pour se préparer aux changements de réglementation auxquels leurs entreprises seront confrontées.

Sur la photo, de gauche à droite : Koen De Loose (Advisory Partner), Ann Duchene (Advisory Senior Manager), Frans Simonetti (Audit Senior Manager), Peter Geeraerts (Advisory Senior Manager), Colin Martin (Partner KPMG UK) et Kenneth Vermeire (Partner Audit).

Autres perspectives

Le deuxième Congrès européen sur l’Asset Management

Créer de la valeur par la gestion des actifs physiques. Le 17 octobre denier, en collaboration avec l’ «Institute of Engineering Technology» nous avons organisé un évènement qui a réuni des experts de premier plan sur la gestion des actifs matériels et qui nous a offert la possibilité de mieux comprendre l’application directe de ces pratiques dans le milieu des affaires.

24 | The KPMG Difference | Novembre 2013

Les modifications dans le cadre réglementaire font partie de la nouvelle réalité, dans tous les secteurs. Les experts de KPMG organisent des événements tout au long de l’année pour vous informer sur les dernières modifications et l’impact qu’elles auront sur votre entreprise. Cet automne, les thèmes se concentrent sur l’IFRS et les différentes mises à jour fiscales.


retail

Un dernier mot Le «Big Data» un nouveau terrain de jeu pour les marketeurs avisés du secteur de la distribution Les données commerciales

‘Mesure’ du comportement des

Deux termes résument bien à quel point les données sont consommateurs omniprésentes dans notre monde actuel : Un concept en vogue dans les cercles de marchés de • «zettabyte» - le chiffre 1 suivi de 21 zéros que certains consommateurs est le «shopper marketing». Il s’agit d’une analystes estiment être la quantité d’informations, en octets, stratégie qui interprète et intervient dans (ou influence disponibles aujourd’hui sur Internet. positivement) le processus d’achat en magasin. Même si les • «data puking» - (indigestion de données) une expresacheteurs tentent généralement d’éviter les achats impulsifs sion qui – bien qu’inélégante – suggère que beaucoup et de gérer leurs budgets, les décisions hâtives prises à de ces informations sont indigestes et certains endroits du magasin sont encore malvenues. d’énormes déclencheurs d’achat pour les Vous en savez plus sur vos clients que Le Groupe Casino, le géant de la articles à forte marge. jamais. Mais combien de ces données distribution française, a développé C’est pourquoi les commerçants de vous aident-elles réellement dans la gesune application Smartphone qui détails doivent comprendre le comportepermet aux clients d’établir une liste tion de votre stratégie d’entreprise ? ment de leurs consommateurs dans le de courses avant d’entrer dans le Les commerçants de détails, en particumagasin. Les entreprises d’études anamagasin, et leur propose des offres lier, ne sont que trop conscients de ces lytiques utilisent des données tirées de en fonction de leurs préférences. deux phénomènes. Le développement de caméras de sécurité présentes en magaLa technique de tarification de Casino systèmes d’Enterprise Resource Planning sin pour suivre les clients. Les données s’affranchit des divergences entre les (ERP) a ouvert la possibilité de distribution peuvent aider à découvrir comment les magasins (ou entre rayons et caisse) de l’information dans toute l’entreprise, clients se déplacent dans un magasin, en un instant, et permet à la chaîne que ce soit, au niveau national, entre les combien de temps ils passent dans cerde réagir en peu de temps et d’opérer magasins ou, au niveau international, entre tains endroits et le pourcentage de temps rapidement des modifications, quand les continents. L’avènement de l’Internet a consacré à l’achat rentable. ses concurrents modifient leurs prix. conduit à une augmentation exponentielle Tesco suit le même chemin avec une de la quantité d’informations sur la clientèle Jongler avec les données application qui donne au client son et des connaissances disponibles. Mais la partie la plus difficile du puzzle de itinéraire le plus rapide par rapport données est sans doute d’accorder ce au magasin choisi, en fonction de sa que vous apprenez de vos clients avec ce L’impact des réseaux sociaux liste d’achats. que vous saviez déjà. Les systèmes ERP Mais les réseaux sociaux pourraient bien traditionnels ne sont tout simplement être la goutte qui fait déborder le vase. La pas conçus pour faire face à la quantité pénétration globale de Twitter parmi les de données produites actuellement, ou utilisateurs d’Internet est d’environ 10 %. pour les présenter d’une manière lisible et utile pour les Cependant, 177 millions de tweets sont déjà envoyés chaque commerçants ou le service financier de l’entreprise. Les jour. fournisseurs d’applications, tels qu’Oracle et SAP, débarquent Avec les réseaux sociaux, un nombre relativement faible de avec des solutions énormes pour gérer les gigantesques personnes représentent une part de contenus disproportionnée, volumes de données. il est donc facile de réagir excessivement dans cette Cela ressemble à une aire de jeux pour des marketeurs. ambiance. Avec les nouveaux canaux de réseaux sociaux, qui Et, à certains égards, ce l’est. Mais les nuages à l’horizon rendent presque illimité le montant potentiel d’informations sont les clients eux-mêmes. Ils ont également accès à commercialement pertinentes, il est tentant de tout simplement l’information, en particulier les prix, ce qui pourrait entraîner déclarer forfait face à l’inondation et de se retourner vers les trop de commerçants de détail dans une course vers leur anciennes données commerciales et la bonne vieille intuition. perte, lorsqu’ils cassent les prix pour réagir à la menace Pourtant, certaines sociétés apprennent à manipuler cette d’informations en temps réel. Cela devient encore plus nouvelle génération de données à leur avantage. difficile lorsque les commerçants de détail n’ont pas associé Bien connaître son client peut aider à façonner le prix et stocks disponibles à travers leurs propres canaux. Une développement de produits, des prix et de la marque. Mais réaction des consommateurs contre le partage des données cela exige des compétences appropriées. Les commerçants doit encore être concrétisée sur une échelle significative. de détail peuvent repérer les tendances, adopter un certain Les commerçants de détail peuvent collecter tous les point de vue et l’envoyer vers des consommateurs qui le « zettabytes » qu’ils veulent, inévitablement, ils ne pourront communiquent ensuite via les réseaux sociaux. En trouvant les réussir qu’en s’attirant la confiance des consommateurs. moyens de prospérer malgré les perturbations, les détaillants peuvent transformer ces menaces en opportunités. Novembre 2013 | THE KPMG Difference | 25


EXPERTISE KPMG

Expertise KPMG

Améliorer les performances

Affronter les risques

Développer votre entreprise

>

> > > > > >

Internal Audit, Risk & Compliance Forensic Financial Risk Management Actuarial Services Sustainability IT Risk Management & Investigations > Tax Compliance > Tax Technology > Revenue Audit Assurance

> > > > > > >

opérationnelle, pour transformer le risque à leur avantage. Nous vous aidons à prendre de meilleures décisions, à réduire vos coûts, à construire des organisations plus efficaces et à élaborer des stratégies technologiques appropriées. KPMG fournit des services à haute valeur ajoutée qui animent et soutiennent les décisions prises en salle de conseil. Nos compétences majeures

en gestion, combinées à nos connaissances en matière d’audit, de fiscalité et à notre expertise en réglementations, nous permettent de mettre en rapport vos défis avec les enjeux industriels et les technologies qui peuvent vous aider à faire face à l’avenir.

> > > > > > > > >

Transformational Program Management & Post-Merger Integration Financial Management & Accountancy Advisory Services Physical Asset Management Business Intelligence & Analytics Strategy & Operations Talent & Human Capital Management CIO Advisory Intelligent Decision Support Tax Efficiency & Optimization Advice Internal Audit Assurance

N

ous avons l’expertise que vous cherchez pour façonner votre réponse aux opportunités et aux défis du cycle complet d’une transaction. Beaucoup de grandes entreprises font appel à nous pour la gestion du risque, pour les aider à traverser leurs problèmes les plus complexes, pour passer d’une idée émise en conseil d’administration à la gestion

26 | The KPMG Difference | Novembre 2013

Transformational Growth Strategy Due Diligence M&A Support Valuations Debt Financing Restructuring Technology Enabled Business Transformation > Tax Structuring > Sustainable Audit Assurance

Nous sommes là pour vous aider à réussir une transformation durable.


Et si l’industrie textile connaissait un nouvel essor grâce… au lait ? Cela peut surprendre, pourtant, la fibre de lait est une innovation durable et une nouvelle opportunité économique. D’ici peu, une chemise en fibre de lait sera bel et bien une réalité. Mais comment innover en maîtrisant les risques ? Dans ce type de projets innovants et audacieux, nos spécialistes vous aident à gérer les risques opérationnels, financiers et informatiques. Envie d’en savoir plus ? kpmg.com/be/milkfiber


Contact Les fibres de lait en chiffres Erik Clinck Partner KPMG Réviseurs d’Entreprises T : +32 (0)3 821 18 55 E : eclinck@kpmg.com L’impact cumulatif des réglementations Koen De Loose Partner KPMG Advisory T : +32 (0)2 708 43 17 E : kdeloose@kpmg.com La gestion des actifs physiques Daniël Pairon Partner KPMG Advisory T : +32 (0)3 821 19 41 E : dpairon1@kpmg.com L'indicateur M&A Yann Dekeyser Partner KPMG Advisory T : +32 (0)3 821 18 64 E : ydekeyser@kpmg.com

La Fairness Tax Dirk Van Stappen Partner KPMG Conseils Fiscaux et Juridiques T : +32 (0)3 821 19 18 E : dvanstappen@kpmg.com Les plus-values sur actions Dirk Van Stappen Partner KPMG Conseils Fiscaux et Juridiques T : +32 (0)3 821 19 18 E : dvanstappen@kpmg.com Rencontres Natalie Rombouts Brand and Events Manager KPMG Support Services T : +32 (0)2 708 49 56 E : natalierombouts@kpmg.com Retail Ludo Ruysen Partner KPMG Réviseurs d'Entreprises T : +32 (0)3 821 18 37 E : lruysen@kpmg.com

kpmg.com/be

Les informations contenues dans ce magazine ont un caractère général et ne visent nullement à traiter la situation spécifique d’une certaine personne ou entité. Bien que nous mettons tout en oeuvre pour fournir des informations précises et ponctuelles, nous ne pouvons garantir que ces informations soient précises au moment où elles sont reçues ou qu’elles seront toujours précises dans le futur. Personne ne devrait utiliser ces informations sans conseils professionnels appropriés après un examen approfondi de la situation spécifique. Ce magazine est également disponible en anglais et en néerlandais. © 2013 KPMG Support Services, un groupement d'intérêt économique belge (“ESV/GIE”) et membre du réseau KPMG de sociétés ndépendantes affiliées à KPMG International Cooperative (“KPMG International”), une entité suisse. Tous droits réservés. Imprimé en Belgique.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.