Cavalaire - La lettre du Maire n°1 Juillet 2014 by Cavalaire-sur-Mer

CAVALAIRE HÔTEL DE VILLE

LA LETTRE DU MAIRE

JUILLET 2014

CAVALAIRE EN MODE DYNAMIQUE Voilà trois mois que le conseil municipal, les services municipaux et moi-même travaillons au devenir et à l’amélioration de la qualité de vie de Cavalaire et de ses administrés. Les chantiers sont multiples et déjà bien avancés mais souvent pas simples à mener du fait de la conjoncture et des héritages qui nous ont été laissés. Je sais que vous êtes en demande d’informations, c’est pour cela qu’un audit sur la gestion de la commune est en cours. Celui-ci dressera la situation à notre arrivée et nous permettra d’optimiser les actions futures à mener par la Ville et ses services. Il vous sera présenté en septembre, dans le nouveau journal municipal ‘Le Mag’. Mais avant même la réception de cet audit, les éléments nous font clairement apparaître la nécessité d’agir vite. Croyez-moi, nous nous y attelons chaque jour. Mais sans attendre, voici déjà quelques réponses à vos questions : POURQUOI L’AUGMENTATION DES TAXES LOCALES ? L’HERITAGE D’UNE SITUATION FINANCIERE DEGRADEE ! Le compte administratif de l’exercice 2013, voté par le Conseil Municipal le 20 juin dernier, est le document budgétaire rendant compte de la gestion de l’ancien Maire. Ce sont ces résultats qui ont été à l’origine du choix de l’augmentation de la fiscalité pour régler la dette de plus de trois millions d’euros liée au contentieux de Pardigon. Pour rappel, le budget communal est composé d’une section de fonctionnement (qui comptabilise les recettes et les dépenses nécessaires à l’activité des services), et d’une section d’investissement, relative aux mouvements du patrimoine de la Ville (constructions, gros travaux de réparation, acquisitions…). Une commune est considérée comme disposant d’une bonne santé financière si elle dégage en fonctionnement un excédent suffisant (« une cagnotte ») d’une part pour régler les annuités de sa dette en capital et d’autre part pour financer de nouveaux travaux, constructions, acquisitions… Or, fin 2013, le compte administratif affiche une épargne nette négative, c’est-à-dire que l’excédent de fonctionnement n’est même pas suffisant pour amortir les emprunts !

Une partie de la charge de la dette est donc payée par des recettes d’investissement, parmi lesquelles on trouve des emprunts ! Il ne reste donc rien pour financer les investissements, ce qui contraint la Ville à devoir encore s’endetter, alors qu’un niveau record a déjà été atteint : 18 065 132 € fin 2013, contre 13 404 144 € fin 2007. Deux options s’offraient à nous : La première, qui a été envisagée au début, consistait à étaler cette charge sur 5 ans. L’autorisation en avait été demandée aux deux ministères compétents en novembre 2013, il était donc normal de continuer sur cette lancée. Mais après avoir creusé la question, elle s’est avérée être une mauvaise solution, indépendamment du fait qu’aucune réponse ni officielle, ni définitive n’avait été donnée par les deux ministères (elle ne l’a d’ailleurs pas encore été à ce jour).

Une ville sans avenir, sans devenir ! C’est donc une autre solution qui a été choisie, la seule qui soit et répondant aux deux objectifs : opter pour le paiement de la dette de Pardigon en une seule fois, en ayant recours à l’augmentation des impôts locaux ! Cette solution permet ainsi d’effacer définitivement l’ardoise laissée par le passé : celle de Pardigon, et celle de la gestion désastreuse de la précédente municipalité. Cette décision a été difficile à prendre, croyez-moi ! Mais elle est la seule qui permette de remettre Cavalaire à flot. Ce n’est qu’en donnant, ensemble et aujourd’hui, ce coup de collier, d’en moyenne 300 € par an, 15 € par mois (soit le prix d’un CD), 50 cents par jour (soit le prix d’une demi-baguette de pain), qu’il sera possible demain de vivre à nouveau dans une ville dynamique, festive et renouvelée.

En effet, l’étalement consistait :  A réaliser un emprunt de 3 millions d’euros. Non seulement cela aurait porté l’endettement de la Ville à près de 21 millions d’euros, mais encore fallait-il qu’une banque accepte de prêter cette somme !  A rembourser sur cinq ans cet emprunt et les intérêts correspondants. C’est-à-dire qu’il aurait fallu mobiliser chaque année environ 700 000 € d’épargne pour cette opération. Comme nous l’avons vu, la Ville n’arrive déjà pas à payer le capital de sa dette. Concrètement, pendant 5 ans, Cavalaire-sur-Mer n’aurait pu faire aucun investissement, et aurait dû se contenter de faire fonctionner plus que « chichement » ses services.

REPONSES SUR L’ATTRIBUTION DES PLAGES SUR LE LOT DE PLAGE N°4 BIS, LA PLAGE JAUNE, LA ‘PLAGE DU SOLEIL’. L’attribution de ce lot de bains de mer a été faite par la précédente municipalité par délibération du 07 mars 2014 (et pas par moi). L’implantation de ce lot sur la plage a été proposée en 2012 par le conseil municipal, dans le cadre de la demande faite à l’Etat d’un avenant n°2 à la concession de plage.

Dans la pratique, une ville qui n’investit plus, une SUR LE LOT DE PLAGE N°6. ville qui n’a plus les moyens de faire avancer son territoire, d’avoir des projets et de les mettre en Suite à la procédure de délégation de service œuvre, c’est une ville qui se meurt. public des plages, 12 des 13 lots de plage se sont

vus désigner par le Conseil Municipal sur proposition de l’ancien Maire, des exploitants pour une durée de 6 ans (de 2014 à 2019). Toutefois, le treizième lot soit le lot n°6, anciennement occupé par l’établissement le WAPITI a été laissé de côté par la précédente municipalité. En effet, deux candidats ont remis une offre pour ce lot, examinée en même temps que celles relatives aux 12 autres lots le 03 janvier 2014 par la Commission de Délégation de Services Publics, présidée par l’ancien premier magistrat en sa qualité de Maire. Cette Commission avait invité le Maire d’alors à négocier avec les deux candidats ; de même, la commission avait donné cet avis pour l’un des autres lots. Les candidats ont été convoqués par courrier du 17 janvier 2014, pour une réunion de négociation devant se dérouler le 28 janvier (soit plus de 3 semaines après la réunion de la commission). Rien n’imposait un délai aussi important. L’un d’entre eux n’ayant pu se libérer (concernant le lot n°6), une nouvelle réunion a été programmée avec celuici la semaine suivante. Bien que, là encore, rien juridiquement n’obligeait à laisser un tel délai, chaque candidat a eu un mois pour déposer un dossier modifié. Malgré ce délai augmenté, l’attribution a pu se faire pour le lot n°4, mais pas pour le lot n°6. Les motifs allégués étaient des problèmes d’agenda ??? En tant que conseiller municipal membre de la Commission de DSP (délégation de services publics), j’avais par deux fois demandé au précédent Maire (courriers en pièces jointes au procès-verbal de la Commission du 3 janvier), de procéder à l’attribution de ce dernier lot. En prenant mes fonctions de Maire, j’ai eu connaissance de la totalité du dossier relatif à la procédure DSP du lot n°6. Ce dossier était notamment composé des offres des deux

candidats. Le Maire sortant n’avait procédé à aucun choix entre ces deux offres. Un rapport avait été produit par les services, mais sans aucune valeur : en effet, dans cette procédure, c’est au Maire et au Maire seul qu’il revient de décider quel candidat doit être proposé au Conseil Municipal pour exploiter un lot de plage. Manifestement, le Maire sortant s’est bien gardé de faire ce choix. Afin de ne pas faire courir un risque contentieux sur cette procédure et après avoir pris en considération la date avancée à laquelle l’attribution aurait dans tous les cas eu lieu, le Conseil Municipal a décidé de déclarer sans suite la procédure d’attribution du lot n°6. Une nouvelle procédure a été relancée au mois de mai. La consultation est en cours. Le lot n°6 disposera bien d’un nouvel exploitant pour la saison 2015 ! N.B. : Pour information, la société sortante (gérée par M. Yves NICOLETTA) ne pouvait candidater du fait du procès-verbal de grande voirie dont elle a fait l’objet sur initiative de l’Etat.

SUR L’AUGMENTATION DES TARIFS DU STATIONNEMENT. Les tarifs du stationnement payant ont été augmentés afin de prendre en compte la saisonnalité de la fréquentation de la station ainsi que les tarifs pratiqués par les villes équivalentes du territoire. Ainsi, les 20% d’augmentation permettent de compenser la gratuité du stationnement instaurée pour la basse saison, pendant laquelle la rotation des véhicules est beaucoup plus naturelle. Les tarifs instaurés pendant la haute saison restent toutefois inférieurs à ceux constatés dans les stations voisines de taille équivalente.

UN PACTE SOLIDAIRE INTERGÉNÉRATIONNEL ! Notre action confère une part très importante au lien qui doit absolument être retrouvé entre chacun de nous, lien qui est le ciment du pacte solidaire intergénérationnel et qui doit répondre aux attentes de vie de tout administré sans exception. Notre volonté est de tout faire pour le mieux vivre dans l’intérêt de chacun et le respect de l’autre. Un Cavalaire fort, un Cavalaire humain. Nous voulons une association forte des habitants au processus de décision, car il est totalement impossible de mener une politique d’amélioration du cadre de vie et des quartiers si on ne vous y associe pas. Notre ambition : Remettre les habitants au cœur des projets et s’appuyer sur vous pour penser le développement futur du quartier et de la Ville. CREATION DE CAVALAIRE QUARTIERS. Pour concrétiser ce souhait, nous venons de créer le service municipal Cavalaire Quartiers, sous la direction de Madame Céline GARNIER Adjointe au Maire, déléguée à la proximité et à la politique des quartiers. Le lancement de cette nouvelle politique et ce service, mettent à disposition de nouveaux outils pour favoriser et structurer la participation des Cavalairois à la vie et aux projets de la ville. Ce service a pour missions : - De créer un dialogue constant et responsable, liant habitants, commerçants, élus et agents municipaux, - De rendre toujours plus efficace l’action municipale au service des Cavalairois, - De donner un visage humain à l’action publique, avec des interlocuteurs municipaux clairement identifiés. Ce service est situé Place Benjamin gaillard dans les anciens locaux de la Police municipale. UNE ECONOMIE COLLABORATIVE POUR DEVELOPPER L’ECONOMIE LOCALE. Dans les mêmes locaux, création de Cavalaire Entreprises dirigé par M. Blandin qui s’adresse

ANIMATIONS : UNE REFONTE DE LA PROGRAMMATION ESTIVALE 2014. Plus d’animations, pour tout public et sur l’ensemble des secteurs du centre-ville, sur la Promenade de la mer, les esplanades autour de la Maison de la mer, l’avenue des Alliés, le port et le vieux port. Au total, plus de 35 soirées animées par l’Office de Tourisme pour la saison 2014. L’AVENUE DES ALLIÉS RENDUE AUX PIÉTONS CHAQUE SOIR DURANT TOUT L’ÉTÉ ! Dans le cadre de sa redynamisation, l’avenue des Alliés, principal axe commerçant, sera fermée à la circulation automobile tous les soirs à partir de 20h pendant les mois de juillet et d’août. Touristes, visiteurs et vousmême pourrez flâner de boutique en boutique et profiter de nombreuses animations chaque soir. On peut également souligner le retour d’une activité mythique de Cavalaire, les Rosalies, ces véhicules originaux à quatre roues pour des grands moments en famille ou entre amis. Vous l’avez compris, Cavalaire est passée en mode dynamique !

Bien à vous. Philippe LEONELLI

UNE NOUVELLE POLITIQUE DE LA VILLE

aux acteurs économiques et qui a pour mission : -De mettre en place une veille économique des territoires de Cavalaire et du golfe de Saint-Tropez centralisant et synthétisant les informations produites par les différentes institutions compétentes (Chambre de Commerce, Chambre de Métiers, Conseil Général). -De conseiller les élus et les services afin d’une part d’anticiper l’impact économique des décisions et des actions, et d’autre part d’en mesurer leurs effets. -De dynamiser le centre-ville et ses commerces par la mise en place d’animations et d’opérations commerciales particulièrement sur les ailes de saison afin de pérenniser l’activité économique tout au long de l’année. -D’être le lien privilégié entre les socioprofessionnels et la ville. -D’accueillir les nouvelles entreprises et les accompagner dans leur installation. -De recevoir les porteurs de projet et les accompagner dans leur démarche entrepreneuriale.