Cavalaire - Dossier Cinergie-Socogim

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PRESENTATION DU CONTENTIEUX CINERGIE SOCOGIM


2005--2008 LE PROJET INITIAL 2005


LE CONTRAT SIGNE LE 24 MAI 2007 2 partenaires : CINERGIE et SOCOGIM

Construction de 182 logements :

Réalisation d’un parking de 673 places :

100 privatifs 54 en locatif social 28 en accession sociale à la propriété

381 places publiques 292 places privées

Aménagement d’une dalle publique


LES OUTILS JURIDIQUES : UN BEA DE 30 ANS POUR LE PARKING

CAVALAIRE

Met a disposition le terrain pour 1€/an

CINERGIE construit le parking 9 millions €

Montant du loyer estimé par le service des domaines: 12 millions €

reloue les places publiques loyer total de 15 millions €


LES OUTILS JURIDIQUES : LA PUV POUR LES LOGEMENTS

CAVALAIRE Vend droits à construire 7,7 millions €

Valeur du terrain estimé par le service des domaines: 8,8 millions €

SOCOGIM construit les logements

5 millions € pour l’accession sociale

9 millions € pour le locatif social

7 millions € pour l’accession privée


CONDITIONS DU CONTRAT

BEA ET PUV : 2 parties d’un contrat indissociable conclu sous conditions suspensives

Prise d’effet du contrat signé en 2007 subordonnée à la réalisation de certaines conditions dans l’année qui suit la signature - Délivrance du permis de construire - Absence de recours contentieux


EVOLUTION DU CONTRAT AU COURS DE L’ANNEE 2008 Obtention des permis de construire :

Absence de recours contentieux :

28 février 2008 : Le conseil municipal approuve un projet d’avenant pour prolonger la durée de validité du contrat d’un an

REFUS de CINERGIE de signer cet avenant

24 mai 2008 : délai pour réaliser les conditions suspensives épuisé


EFFETS DE LA FIN DU BEA CADUCITE pour non réalisation des conditions suspensives Sans faute

Article IV.1.1 du BEA

CADUCITE pour non réalisation des conditions suspensives Si faute de CINERGIE

Indemnité à verser à CINERGIE 620 000 €

Indemnité à percevoir par la Ville 400 000 €

Article IV.1.2 du BEA

RESILIATION pour motif d’intérêt général Article IV.3 du BEA

Indemnité à verser à CINERGIE 827 000 €


EFFETS DE LA FIN DE LA PUV

CADUCITE pour non réalisation des conditions suspensives

Aucune indemnité prévue

Article XI de la PUV

Choix le plus avantageux pour la commune: CADUCITE


DISCUSSION AVEC LES SOCIETES PARTENAIRES

16 juillet 2008 : réunion avec CINERGIE et SOCOGIM REFUS des partenaires de reconnaitre le contrat caduque

24 juillet 2008 notification de la caducité conformément aux clauses contractuelles

27 janvier 2009 recours indemnitaire de CINERGIE

16 novembre 2010 recours indemnitaire de SOCOGIM


LES PROCEDURES JUDICIAIRES


LE JUGEMENT DU 1er AVRIL 2010 Annulation de la délibération du 15 mai 2007 autorisant le Maire à signer le contrat ANALYSE DU JUGE Parking souterrain du projet de 2007= dépendance de la voirie routière

Article L 1311-2 du CGCT:

De faire un BEA sur une dépendance de la voirie routière

Illégal pour Cavalaire d’utiliser un contrat type BEA pour son projet


LE JUGEMENT DU 6 MAI 2011 Recours indemnitaire de CINERGIE pour faute de la Ville dans la notification de la caducité ( 2 242 555 €) ANALYSE DU JUGE

Contrat 2007 illégal choix d’un BEA pour le projet

Contrat considéré comme n’ayant jamais existé

= Article L 1311-2 CGCT

Rejet total de la demande

Pas d’indemnisation possible sur la base d’un contrat qui n’existe pas


LE JUGEMENT DU 6 JUILLET 2012

Jonction de deux requêtes

Recours de CAVALAIRE

Recours de SOCOGIM

Faire prononcer officiellement la nullité du contrat de 2007 suite aux déclarations d’illégalité successives par le juge

Demande indemnitaire pour faute de la Ville dans l’élaboration du contrat d’un montant total de 5 902 108 €


LE JUGEMENT DU 6 JUILLET 2012 : NULLITE DU CONTRAT Continuité de la position du juge de 1ère instance

=

BEA illégal car à l’article L 1311-2 CGCT

BEA indissociable de la PUV

Le contrat signé en 2007 pour l’aménagement du centre ville est annulé en 1ère instance

Totalité du montage juridique de 2007 est entaché d’illégalité


LE JUGEMENT DU 6 JUILLET 2012 : RESPONSABILITE DES PARTIES ANALYSE DU JUGE

Faute de CAVALAIRE :

Méconnaissance du droit spécial applicable aux communes que la ville ne pouvait donc ignorer

Faute de SOCOGIM :

Société professionnelle avertie ne pouvait pas non plus ignorer l’irrégularité du contrat

Responsabilité dans l’illégalité du contrat : 50/50


LE JUGEMENT DU 6 JUILLET 2012 : INDEMNISATION DE SOCOGIM Principe du droit administratif : si la personne publique commet une faute

entrainant l’annulation d’un contrat, l’entrepreneur cocontractant a droit à l’indemnisation du manque à gagner résultant de l’annulation de ce contrat.

Prise en compte du manque à gagner de 4 979 634 €

Société responsable à 50% de l’illégalité

Indemnisation : 2 489 817 €


LES SUITES


LA CONDAMNATION PECUNIAIRE

Principe : Appel non suspensif

Exception : sursis à exécution

La décision du Tribunal doit être exécutée dans l’attente de l’arrêt de la Cour d’Appel

La partie condamnée peut demander à la Cour d’Appel de suspendre l’exécution du jugement pendant l’instruction du dossier en appel


LE SURSIS A EXECUTION

Ordonnance du 3 septembre 2012 Rejet de la 1ère demande de la Ville pour manque d’élément justificatif

Nouvelle demande de sursis à exécution actuellement en cours de rédaction avec l’ensemble des éléments complémentaires

Procédure toujours en cours


L’APPEL: un réexamen total du dossier

Nullité du contrat

Si juge d’appel considère que le BEA était légal: annulation des indemnités à verser à SOCOGIM

Responsabilité des parties

Possible d’obtenir nouveau partage de responsabilité plus favorable à la Ville

Montant de l’indemnisation

Nomination d’un expert financier


LES VOIES DE RECOURS

Cour Administrative d’Appel de Marseille (délai moyen 2/3 ans)

Conseil d’Etat ( délai moyen 2/3 ans)


RECTIFICATIFS

Si la Cour Administrative d’Appel annule le jugement du Tribunal La commune sera condamnée à verser 5 millions €

L’article L 2341 du CG3P introduit en juillet 2010 permet aux collectivités de conclure un BEA sur une dépendance de voirie

FAUX: Retour aux clauses contractuelles - Pas d’indemnités prévues pour SOCOGIM - Indemnités prévues dans le BEA pour CINERGIE

FAUX:

Possibilité seulement ouverte à l’Etat


RECTIFICATIF

L ’appel sera irrecevable en cas d’inexécution du jugement

FAUX: Litige relève de la procédure administrative

« …aucune disposition du code de justice administrative …ni aucun principe général du droit, ne subordonne la recevabilité de l'appel contre un jugement d'un tribunal administratif à l'exécution préalable de ce jugement… » CAA Lyon 24/06/2003


PRESENTATION DU CONTENTIEUX CINERGIE SOCOGIM


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