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L’ambitieuse Communauté d’agglomération du Libournais
Supplément gratuit au journal du 22 septembre 2018. Ne peut être vendu séparément
2 Territoire
Mobilité 3
Deux projets pleins d’avenir
Un réseau plus dense et plus étendu
Pôles de vitalité. Un Centre aquatique où la détente est reine et un espace de savoirs tourné vers la nature font partie des deux grands chantiers d’ampleur lancés par La Cali
La Cali, quésaco ?
À chaque usager sa solution
À la rentrée 2019, toutes les lignes de bus de La Cali seront gratuites. Photo Semvatac
45
Domicilié chez ses parents à Daignac, Benjamin se forme au métier de peintre en bâtiment et n’a d’autre moyen pour se déplacer que le scooter pour rejoindre chaque matin son lieu de travail à Abzac. Un trajet d’environ quarante-cinq minutes qui, en plus de soucier sa famille, lui coûte cher en carburant, son salaire de jeune actif n’étant pas mirobolant. Dès septembre 2019, Benjamin changera ses habitudes et troquera son deux-roues contre un trajet en bus (Daignac – Génissac – Libourne – Abzac). Quinze minutes de trajet en plus, certes, mais plusieurs dizaines d’euros économisés et un moyen de transport plus serein.
communes BENJAMIN 19 ANS APPRENTI
C’est la pépite turquoise qui manquait à La Cali pour briller. En manque de piscines et d’autres loisirs aquatiques accessibles toute l’année, le territoire rêvait depuis longtemps de ce complexe florissant, dont la première pierre sera posée le 15 octobre prochain aux Dagueys, à Libourne. Invité d’honneur de ce coup d’envoi : le champion olympique Alain Bernard, choisi comme parrain de ce lieu, auquel on cherche encore un nom de baptême. « Ce sera le sujet de la rentrée ! » promet JeanLouis Arcaraz, conseiller communautaire de La Cali, délégué aux sports. Première des trois entités à ouvrir ses portes : l’espace sportif (huit lignes de nage), assorti d’un bassin
Le Centre aquatique Ouverture en janvier 2020
d’apprentissage. Concomitamment, les espaces loisirs et bien-être feront eux aussi le grand plongeon, offrant une rivière à contre-courant, une pataugeoire, des bains thématiques, un sauna, un hammam et des douches massantes. Il faudra en revanche patienter jusqu’aux beaux jours du mois de mai pour autoriser aux 180 000 visiteurs espérés chaque année l’accès aux animations extérieures, parmi lesquelles une aire de jeux et un toboggan géant ; une petite sandwicherie est prévue pour ceux qui souhaiteraient reprendre des forces entre deux glissades. Et, si une aire de pique-nique n’occupe pas, à terme, les 1 000 mètres carrés encore disponibles, les porteurs du projet réfléchissent à l’éventualité d’une autre attraction.
Bayas
Lagorce
Le Fieu Saint- Guîtres Saint-CiersSaintMartinCoutras d'Abzac Porchères Antoinede-Laye Sablons Saint-Martinsur-l'Isle Campsdu-Bois Abzac Saint-Médard- sur-l'Isle Saint-SeurinBonzac sur-l'Isle de-Guizières SavignacSaint-Denisde-l'Isle Saint-SauveurGours de-Pile de-Puynormand Puynormand Les Billaux Lalande de-Pomerol
561
Pomerol
Izon
Libourne Vayres
F
abienne Fonteneau, maire de Saint-Denis-de-Pile et vice-présidente chargée des Transports à La Cali, est formelle. « Un territoire couvert par un réseau est un territoire attractif. » En échafaudant, mois après mois, le futur schéma directeur des transports collectifs de La Cali, qui sera opérationnel dès la rentrée 2019, l’élue a pu mesurer l’étendue des lacunes en la matière : 30 % du territoire de La Cali est privé de desserte et 13 % de la population n’a aucun véhicule pour se rendre d’un point A à un point B. « Cela illustre le cap à franchir, ajoute Fabienne Fonteneau. Et justifie que La Cali engage des moyens pour desservir chaque commune et s’adresser à tous ses habitants. » Concrètement, le déploiement du réseau passera par quatre grands changements. Premièrement, le prolongement des lignes urbaines déjà existantes à Libourne. Au nombre de quatre, ces lignes de
Arveyres
km2
Cadarsac Saint-GermainGénissac du-Puch Nérigean Moulon
la Dordogne
Tizac-de-Curton
Saint-Quentinde-Baron Espiet
5
Daignac Dardenac
appellations viticoles Bordeaux, Bordeaux supérieur, Lalande-de-Pomerol, Pomerol, Saint-Émilion
Une autre façon de se rassembler, à l’Usine végétale. Photo Usine végétale
23,10 % 88 700
croissance démographique
La Cali, toujours plus reliée
habitants
entre 1999 et 2015
12 Inauguration en mai 2018
chères, comme l’agroécologie, le bio et l’économie circulaire. Sur place, un atelier bois et un jardin pédagogique fonctionnent et la structure attend de pouvoir disposer d’anciens terrains d’Areva pour lancer une activité de maraîchage bio. Clément Garnung, le président de l’Usine végétale et de l’association Cargo 209, voit plus loin encore pour son projet de « Darwin version campagne », avec cette implantation de maraîchers (le Libournais n’en compte, ce jour, qu’un seul en agriculture biologique), l’ouverture à tous d’une cantine locale et d’un laboratoire de transformation, ou encore l’inauguration dans les docks d’une salle de concerts. Plus d’informations sur la page Facebook de l’Usine végétale
8 400
entreprises
3 700
enfants transportés chaque jour
Alignant ses horaires sur ceux ccenderat super his incitatum de la gare TGV de Libourne propositum ad nocendum et des différentes gares TER du aliqua mulier vilis, quae ad territoire, le futur schéma directeur palatium ut poposcerat va révolutionner la façon de se intromissa ei latenter déplacer auinsidias sein de La Cali. Que ce obtendi prodiderat a militibus soit du côté des touristes, soucieux obscurissimis. quam de profiter de tous lesConstanattraits du territoire, la clientèle tina exultans ou ut de in tuto iam d’affaires venue depuis Bordeaux locata mariti salute muneraet des usagers quotidiens. tam vehiculoque inpositam
32 000 emplois
Source : Cali
L’Usine végétale
Avant le mois de mai dernier et l’organisation des premières journées portes ouvertes, les habitants de La Cali avaient encore peine à imaginer à quoi pouvait concrètement ressembler un « tiers-lieu » comme celui installé au Fieu, dans des locaux de La Cali, trouvant ainsi une nouvelle vocation. C’est pourtant bel et bien « un village dans le village » qui commence à voir le jour et qui affine chaque mois un peu plus sa vocation d’espace pluriel et philanthropique, où cohabitent chefs cuisiniers, architectes, artistes ou encore juristes. Leurs missions : travailler à la création d’un habitat sain et durable, sensibiliser le public à une alimentation locale et transmettre les valeurs qui leur sont
crèches et structures d’accueil
bus déborderont sur les communes limitrophes (par exemple, Pomerol, Les Billaux, Saint-Denis-de-Pile…). Deuxièmement, leur fréquence sera revue à la hausse : 25 à 30 minutes d’attente entre deux passages au lieu de 45 actuellement. Et l’amplitude horaire sera augmentée (6 h - 20 h au lieu de 6 h 30 - 19 h) afin notamment de « favoriser le report sur le transport public des personnes qui travaillent par exemple dans les commerces ». Troisièmement, la création de cinq nouvelles lignes (numérotées de 5 à 9) qui compléteront le maillage du territoire et seront connectées au réseau urbain. Elles tiendront compte des sites d’intérêt des villes : centre aquatique, gare, centres de soins, équipements sportifs et culturels… « Ce choix a été bâti à partir de l’étude des besoins réels et exprimés par la population au travers de différentes enquêtes. » Ce qui devrait assurer un taux de remplissage des diffé-
per regiae ianuas
rents véhicules (autocar, low entry, navette) à la hauteur des moyens déployés. Quatrièmement, la mise en place d’un service de « transport à la demande » pour les secteurs où la densité de population est plus faible. Il pourra être déclenché de la veille pour le lendemain moyennant un abonnement annuel (70 euros) ou mensuel (10 euros). Autre nouveauté, une navette électrique circulera sur la ligne de la Bastidette, dans l’hypercentre de Libourne. Ce réseau pourra évoluer en fonction des besoins et des nécessités. En attendant le choix du nouvel exploitant du réseau (entre février et avril prochains), La Cali reste convaincue de l’enjeu social, économique et environnemental à pouvoir proposer pareil service à ses habitants. Soit « la liberté de se déplacer aisément, de chercher un emploi, suivre une formation, se soigner, se distraire, se cultiver ».
En choisissant de s’installer à Guîtres et d’exercer à domicile son métier de comptable, Joëlle savait qu’elle serait fréquemment contrainte de se rendre pour ses clients dans la commune administrative la plus proche : Coutras. 8 kilomètres de distance et quinze minutes de voiture. Le véhicule familial étant utilisé quotidiennement par son mari, elle sollicite fréquemment ses voisins ou ses amis, dont les disponibilités varient… Avec l’arrivée de la ligne 8 et l’instauration de huit allers-retours quotidiens, Joëlle acquerra une nouvelle indépendance et pourra, grâce à une application dédiée, connaître en temps réel l’heure de passage du prochain bus.
JOËLLE 51 ANS COMPTABLE
Une fois par mois, Marianne, habitante de Bayas, emmène ses trois enfants de 11, 8 et 4 ans rendre visite à leurs grands-parents qui vivent à Angoulême. Quand les horaires de TGV coïncident avec ceux de son mari (pompier professionnel soumis à de fréquentes astreintes), monsieur accompagne toute la famille jusqu’à Libourne. Sinon… tout se complique. Dans un an, la solution sera toute trouvée : la veille de son départ, Marianne appellera une centrale de réservation pour un service de transport à la demande. Le jour J, un véhicule viendra la chercher dans son village ; ses enfants et elle, une fois déposés à Saint-Denis-de-Pile, prendront la correspondance avec la ligne 4 et seront conduits en bus jusque devant la gare de Libourne.
MARIANNE 41 ANS MÈRE AU FOYER
Secteur Nord-Est Secteur Nord-Ouest 102
104 Les Églisottes-
Chamadelle
Lapouyade
Tizac-deLapouyade
Maransin
Saint-Ciersd'Abzac
Saint-Martinde-Laye
Izon
Les Peintures
8
Abzac
4
La Landede-Pomerol
Pomerol 3
(Gare TGV)
Le Fieu
SaintChristophede-Double 105
SaintPorchères AntoineCampssur-l'Isle sur-l'Isle Saint-Seurinsur-l'Isle Saint-Médardde-Guizières Gours
Coutras
Savignacde-l'Isle
Libourne
5
Guitres
Bonzac
Les Billaux
TER L24 / L25
103 Lagorce
Sablons
SaintMartindu-Bois
Fronsadais
Bayas
et-Chalaures
SaintSauveurde-Puynormand
9
D1089
Puynormand
D910 E4
SaintÉmilionnais
L 'i
Maransin
Tizac-deLapouyade
Chamadelle Les Églisottes- Saintet-Chalaures Christophede-Double Les Peintures
Marché
TER ligne 16 Arveyres
Vayres Saint-Germaindu-Puch Nérigean
7
Secteur Sud-Ouest
Cadarsac
La Dordogne
Lapouyade
sle
Le Centre aquatique de Libourne ouvrira au début de 2020. Illustration Octant
Ça bouge ! Dans moins d’un an, neuf lignes verront le jour sur le territoire de La Cali. En ville comme à la campagne, chacun pouvant enfin se déplacer facilement et surtout gratuitement
105
Génissac
Moulon
101
Cimetière de la Paillette
6
Tizac-de-Curton
Saint-Quentinde-Baron Espiet
Daignac
Dardenac
La Bastidette
Navette électrique circulant au cœur de la bastide libournaise. Arrêts à la demande. Du lundi au samedi, le matin.
4 Week-end Photo C. Cordonatto
Week-end 5
Surplombant l’Isle et cerné par les 35 hectares de vignobles en terrasses de la famille d’Anglade, historiquement propriétaire des lieux, ce monument se visite selon trois modules. La formule « découverte » est assortie d’une découverte des chais et d’une dégustation de vin rouge et de vin rosé, la
Bol d’oxygène. Apprendre, s’amuser, découvrir ou se cultiver le temps d’un week-end : rien n’est impossible dans le Libournais. La preuve avec cette sélection de sites incontournables qui font l’essence d’une région tout entière
Si l’équipe de cet espace multisport a choisi un site niché au cœur d’une nature verdoyante, ce n’est pas par hasard. Le lac, équipé de tremplins, fera la joie des fans de téléski nautique ; les plus frileux, eux, opteront pour la terre ferme et ses terrains de pétanque, de volley-ball, de bad-
Bien connue des cyclistes comme des marcheurs, mais aussi des adeptes de roller, cette « voie verte » de moins de 50 kilomètres offre une substitution idéale aux traditionnelles traversées de l’Entredeux-Mers. Avec Lignan et Créon, Espiet fait partie des étapes aménagées pour celles et ceux qui se risqueraient (en douceur !) sur cet
Photo Collectif API
La piste Roger-Lapébie La roue tourne
Récompensé par la médaille du tourisme, ce site remarquable situé aux portes de Libourne est pour ainsi dire un rescapé de la guerre de Cent Ans. Un donjon, une tour, une forteresse, des douves, des mâchicoulis, une cour d’honneur, un pont dormant, un grand escalier… : le château comble l’imaginaire de tous les passionnés d’histoire. Son jardin, d’inspiration médiévale, n’en est pas moins idyllique, avec ses haies, son verger, mais aussi ses allées immaculées, fidèles aux codes du jardin à la française. Différents ateliers sont en outre accessibles aux familles et une enquête ludique aide les enfants (dès 6 ans) à remonter le temps autrement.
Guîtres
Sablons
D ordogn
e
Vayres
Photo OT du Libournais
9
Les Terres blanches Royaume de la glisse
Transformer une ancienne carrière de calcaire en base nautique, il fallait oser ! Avec ses eaux translucides et émeraude, on peut aujourd’hui y pêcher, s’y baigner, s’inscrire à un stage de wakeboard ou de ski nautique (les championnats de France y ont déjà eu lieu deux fois), y pratiquer le paddle ou s’offrir un tour de
bouée tractée entre amis ou en famille, et même (depuis cette année) y laisser les enfants s’amuser dans un « aqua park » gonflable. Pour faire durer le plaisir, ne pas hésiter à y louer un chalet à l’ombre des arbres (à partir de 95 € la nuit) et à déjeuner ou à dîner sur la terrasse de la brasserie.
Espiet
(2,6 km en tout). Des ateliers sur réservation permettent également de fabriquer son pain ou sa pâte à modeler et de l’emporter avec soi ! Les plus sportifs préféreront une balade en canoë, là où les épicuriens goûteront aux plaisirs de la guinguette locale, non sans avoir consulté l’agenda de la saison (concerts, animations, marché gourmand…).
Abzac
Izon
itinéraire alternant vallons et vignobles. À Espiet, c’est le tunnel qui a la faveur des promeneurs, probablement parce qu’il permet de reprendre quelques forces avant d’enchaîner la route vers Cessac et ses lacs. Ravitaillement obligatoire tout au long du parcours, notamment à l’abri des anciennes gares transformées en bistrots salvateurs.
5
Porchères
La
4
minton ou ses tables de ping-pong. Le lieu est réputé pour permettre à chacun, du plus petit au plus grand, de passer un moment « fun » où le seul équipement requis est la bonne humeur. Pour le reste, tout est prévu : du gilet de flottaison au casque, en passant par les planches.
Le Château Comme autrefois
Photo OT Guîtres - M. Joubert
3
Le Moulin Paradis tout-en-un
À trente minutes de Libourne, ce site classé au titre des Monuments historiques propose une multitude de divertissements. Outre visiter le moulin à meules lui-même et sa minoterie en bordure de l’Isle, il faut prendre le temps d’effectuer à pied la balade dite « boucle des moulins », passant par l’écluse, le barrage et la plage de Saint-Seurin
Le Train touristique Voyage dans le temps Fermée aux voyageurs depuis la fin des années 1930, cette ligne de chemin de fer a retrouvé de son lustre en devenant la propriété du Conseil général de la Gironde en 1977. Depuis bientôt quarante ans, une association de bénévoles fait de nouveau fonctionner une locomotive à vapeur qui, jadis, reliait Cavignac à Coutras. Aujourd’hui, de
mai à octobre, cette balade sur rails conduit les curieux de l’ancienne gare de Guîtres (où a pris place un petit musée du Chemin de fer) à Marcenais, avec une escale bucolique en cours de route permettant de visiter le moulin de Charlot. Gratuite pour les enfants de moins de 4 ans, l’attraction séduit quelque 12 000 visiteurs chaque année.
L’abbatiale 8 Notre-Dame En plein chœur Sur la place des Tilleuls, elle est le dernier vestige de l’abbaye bénédictine de la ville, construite sur les hauteurs il y a dix siècles. Les connaisseurs autant que les béotiens noteront l’architecture particulière de sa charpente, en forme de coque de bateau renversée. Chaque été, en soirée ou le dimanche, touristes et habi-
Photo C. Cordonatto
Le Wakepark S’amuser en priorité Photo OT du Libournais
2
7
dale de rayonnages minutieusement agencés dure deux heures, mais peut s’accompagner d’un pique-nique confectionné à base de produits locaux à déguster sur place. Les six espaces thématiques portent logiquement le nom de figures illustres : Rabelais, Sacha Guitry, Matisse, Molière, Buffon et Fénelon.
Photo Château de Vayres
Ou comment un ancien pépiniériste est devenu le plus grand bouquiniste de l’Hexagone. Dans l’ancienne minoterie transformée par Didier Rodriguez en librairie XXL, le papier est roi et tout est à vendre : partitions, manuscrits, livres anciens, affiches, cartes… Gratuite pour les moins de 14 ans, la visite de ce dé-
formule dite « historique » joue les prolongations dans le château et ses six siècles d’histoire, tandis que la « premium » se veut plus exclusive (uniquement sur rendez-vous). Un quiz est par ailleurs prévu pour les plus jeunes ! Avant de repartir, faire un crochet par l’ancien moulin situé en contrebas.
Photo J.-M. Lesaux
Le Village du livre Bonnes feuilles
Photo Le Village du livre
1
Le Château Tout pour plaire
10
La Scandibérique En passant par la Gironde
Au même titre que la Vélodyssée ou le canal des Deux-Mers à vélo, la véloroute Scandibérique passe par la Gironde. Parmi ses nombreux points de passage (elle part de la Norvège pour tracer un trait jusqu’à l’Espagne !) figure Guîtres, son point d’entrée dans le département. Également appelé « vélo-
route des Pèlerins », ce tracé récemment inauguré est le plus long itinéraire cyclable de France. Les plus endurants poursuivront tout à loisir leur échappée belle jusqu’à Libourne ou Saint-Émilion, quitte à faire étape dans des fermes-auberges et autres caves de dégustation.
tants du nord du Libournais se pressent en son chœur (entièrement restauré en 1964) pour assister à des concerts que sublime un orgue majestueux. En juillet et en août, l’édifice roman se visite gratuitement et librement. Une découverte à prolonger par une balade en descendant vers la vallée de l’Isle. Photo OT du Libournais
10 spots à découvrir
6
6 Éco
Qualité de vie 7
Fondateur d’Entomo Farm, élevage d’insectes pour la filière agro-alimentaire
Ê
Coup d’accélérateur. Vice-président de La Cali délégué au développement économique, Jérôme Cosnard brosse le portrait d’un secteur très convoité
Ce qui qualifie La Cali, c’est avant tout sa pluralité. Il n’est pas question pour elle de se spécialiser. La Cali réfléchit à se positionner sur certaines filières comme celles liées à la revalorisation des déchets, la FoodTech ou la WineTech. L’offre foncière devenant un enjeu capital pour les entreprises, nos efforts se portent sur la création de ZAE qualitatives, évolutives et réparties géographiquement autour de centralités comme Saint-Seurin-sur-l’Isle, Coutras, Saint-Denisde-Pile, Libourne, Vayres. Ainsi, à titre d’exemple, La Cali envisage la création d’une ZAE d’envergure (entre 30 et 50 hectares) au niveau de la quatre-voies RN 89 dédiée au négoce et à la logistique, plus particulièrement dans le secteur du vin. L’engouement économique dans ce secteur est tel que La Cali pourrait remplir une telle ZAE avant même de l’avoir aménagée. Sur les autres ZAE attribuées à l’artisanat, au tertiaire et à l’industrie, nous proposerons des parcelles de surface allant de 800 mètres carrés à 4 000 mètres carrés à des taux attractifs. Enfin, dans le cadre des services
offerts aux entreprises, La Cali envisage d’élargir l’offre de restauration interentreprises présente à Libourne aux autres ZAE de La Cali.
Le fait que Bordeaux ait intégré Libourne à son image a-t-il eu une incidence sur cet engouement ? Il est évident que la présence de La Cali aux principaux salons économiques sur les stands de Bordeaux Métropole et de la CCI Bordeaux Gironde et l’intégration de Libourne à la marque « Magnetic Bordeaux : Libour ne Inside » contribuent à la reconnaissance et à l’affirmation de La Cali comme territoire économique attractif. La Cali participe pleinement au dynamisme du « Grand Bordeaux ». Au-delà de cette attractivité par ricochet, il apparaît que la métropole a aussi compris qu’elle s’asphyxiait (davantage de difficultés à se loger pour les habitants, moins de possibilités d’extension pour les entreprises). Cette porosité n’existait pas auparavant ; et, aujourd’hui, tous les promoteurs et aménageurs bordelais se pressent à nos portes chaque semaine.
Dès lors, quels sont les atouts de La Cali pour faire la différence ? Les atouts de La Cali sont de plu-
sieurs ordres. Le travail que nous menons actuellement avec Technowest sur la mise en place d’un dispositif d’accueil et d’accélérateur de start-up. Il s’agit de leur offrir les meilleures conditions d’implantation et d’accompagnement afin d’assurer notamment leurs parcours résidentiels. À ce titre, des pistes sont à l’étude comme la création d’un concours sous forme « hackathon » ou un appel à projets et la création d’un fonds pour les soutenir. La mise en place d’une Mission Accueil Cadres (MACali) est un réel facilitateur de recrutement au service des entreprises via un accompagnement à l’implantation sur le territoire des nouveaux arrivants (logement, démarches administratives, emploi du conjoint). La Cali lance des chantiers ambitieux dans le domaine de l’habitat (réhabilitation de l’habitat insalubre) ou encore de la mobilité. Il s’agit aussi de monter en gamme dans les domaines de l’offre commerciale, culturelle, festive afin de satisfaire les attentes des cadres et start-up. Un foncier disponible au moins deux fois moins cher ou deux fois plus grand que sur la métropole bordelaise est un atout maître au service de l’attractivité territoriale de La Cali.
La Cali se développe 2010-2018 Près de 40 ha de zones d’activités (Eygreteau à Coutras, Frappe à Saint-Denisde-Pile et Anglumeau à Izon) ont été créés sur le territoire
2018-2022 La Cali s’engage sur l’extension de 3 zones d’activités économiques Anglumeau à Izon, Frappe à Saint-Denis-de-Pile, Les Dagueys à Libourne
Objectifs : 17 ha supplémentaires 500 emplois créés
La MACali renseigne les nouveaux arrivants sur les types de biens disponibles. Photo David Remazailles
Extension en 2022 : 5 ha/prévision de 300 emplois Eygreteau 1 : 16 ha Eygreteau 2 : 15 ha dont 8 ha disponibles
connexion routière et autoroutière mettant la métropole à ses portes (35 km depuis Libourne), La Cali mérite largement son surnom de « rive droite de Bordeaux ». En gommant les distances, La Cali rapproche.
Un logement facilité
Avec un parc immobilier plus large, plus abordable et plus diversifié, La Cali est à même de satisfaire les besoins des familles de cadres nouvellement sous contrat avec une entreprise du territoire. La MACali se fait fort de les accompagner dans leurs recherches, en définissant avec eux leurs critères (logement à proximité d’une gare ou à la campagne, proche des écoles ou des commerces, à louer ou à acheter).
Particulièrement au fait de l’environnement immobilier, ce service renseigne les nouveaux arrivants sur les types de biens disponibles, allant même jusqu’à proposer une sélection de visites virtuelles. Une journée entière de visites peut en outre être organisée, en partenariat avec un réseau de professionnels et de particuliers.
Une garde d’enfants garantie
Chez une assistante maternelle, en crèche ou dans une structure d’accueil de loisirs : La Cali permet de concilier vies professionnelle et familiale en assurant à tous les parents un mode de garde pour les enfants dans un rayon de 10 km autour de leur domicile. En janvier prochain, un guichet unique pour les
Saint-Seurinsur-l’Isle Le Barry : 17 ha Bentéjac : 7 ha
Chaque année, la Fête de la confluence bat son plein sur les quais. Photo Éric Courty
L’Isle aux trésors
Saint-Médardde-Guizières Laveau : 6 ha Vayres Camparian : entre 15 et 30 ha
Les entreprises leaders
Libourne Ballastière / Dagueys 60 ha dont 5 ha en cours d’aménagement Le Carré : 2 ha Jean Arnaud : 1 ha
Adossée à un réseau de plus de 50 partenaires, la MACali pense aussi au conjoint qui accompagne le primo-arrivant. Confié/e aux bons soins du service d’accompagnement à la recherche d’un emploi (ou d’une formation), le conjoint/ la conjointe bénéficie tout autant de perspectives professionnelles, après s’être vu présenter les différents secteurs d’activité du territoire du Libournais. Agences d’intérim, recruteurs potentiels ou futurs, actualité économique, plate-forme de start-up, missions locales… : les axes de recherche sont nombreux.
Inscription des enfants à l’école, au collège ou au lycée, calendrier des activités extrascolaires, solutions de garde, démarches administratives afférentes au déménagement, transfert du courrier… : la MACali s’occupe de tout. Un gain de temps précieux au moment de l’installation.
Les chefs d’entreprise choyés
Vous êtes un patron qui délocalisez ou qui créez votre société dans le Libournais ? La MACali n’oublie pas vos collaborateurs et leurs contraintes. Pour davantage de sérénité, ils sont aiguillés dans la découverte de leur nouveau cadre de vie et informés de tous les avantages qui s’offrent à eux.
Des conseils pour étendre son réseau
Se faire de nouveaux amis et de nouvelles relations lorsqu’on arrive n’est pas chose aisée. Heureusement, le tissu associatif local est dense et les occasions de rencontrer d’autres « têtes » ne manquent pas. L’agenda des rencontres, conçu et distribué par la MACali, ne sera pas de trop !
Un pays entier à découvrir
Abonné à la newsletter de l’office de tourisme, le nouvel habitant est aussitôt plongé dans le bain de l’« art de vivre à la libournaise ». Visites, balades, marchés, sorties culturelles, soirées et autres fêtes aident aussi à une insertion dans la joie et la bonne humeur. Plus d’infos sur www.lacali.fr
qui a été inauguré en juin dernier, afin d’accueillir les bateaux de plaisance. Les habitants de la Communauté d’agglomération, venus en nombre lors de la Fête de la confluence, ont ainsi eu l’occasion de se refamiliariser avec « leur » fleuve et leur rivière, embarquant pour de courtes balades. Une expérience renouvelée pendant Fest’arts, lors du feu d’artifice du 15 août ainsi qu’à l’occasion des Journées du patrimoine.
en cours d’aménagement Extension en 2022 : 5 ha/prévision de 300 emplois Bômale : 4 ha
dont 7 ha en cours d’aménagement Extension en 2022 : 7 ha/prévision de 150 emplois La Landotte : 8 ha
Un accompagnement pour le conjoint
5 8 2 3 6 9 1 B
ien décidée à séduire les meilleurs profils tout en les fidélisant et à étoffer son tissu économique, la Communauté d’agglomération du Libournais est plus que jamais rodée au sur-mesure. Pour faciliter l’installation de ses futurs habitants, la Mission Accueil Cadres MACali a ainsi été spécialement créée au sein de La Cali, prenant par la main tous ceux ayant besoin d’être accompagnés dans leurs démarches. Tour d’horizon des 9 avantages à prendre un tel virage.
Saint-Denis-de-Pile Frappe : 10 ha dont 5 ha
Izon Anglumeau : 25 ha
Un seul interlocuteur
Des démarches facilitées
Entre un réseau de transports publics élargi et gratuit en 2019, une gare TGV (Libourne), un réseau TER et une
Coutras Marais d’Eygreteau : 7 ha
Lapouyade Piconnat : 1,8 ha
7 4 familles sera ainsi mis en place par la Communauté d’agglomération.
Des projets d’emménagement et d’implantation, jusqu’à l’installation en elle-même, une seule et même personne accompagne ceux qui sollicitent ce service. Chargée de répondre à toutes les questions que se posent les nouveaux venus, elle assure le suivi de leur projet. À elle de les renseigner sur les activités, les services, les perspectives, et de les guider dans leurs choix.
Un territoire bien desservi
Source : Cali
En termes de dynamisme économique, La Cali séduit-elle des secteurs en particulier ?
tre en connexion avec la nature sans trop s’éloigner de Bordeaux : c’est, entre autres choses, ce que recherchait le patron de cette société spécialisée dans la production de matières agricoles à base d’insectes lorsqu’il a jeté son dévolu sur Libourne. Afin de développer son business, ce jeune entrepreneur de 33 ans a quitté Blanquefort, au nord de Bordeaux, et compte une vingtaine de personnes dans son équipe. « Le fait que Libourne soit une sous-préfecture présente énormément d’avantages, souligne-til. De plus, on a plus facilement accès aux élus, avec lesquels on peut échanger directement, sans intermédiaire. » Entre Pour une industrie l’autoroute et la gare TGV, se naissante, le territoire de rendre jusqu’au siège d’Entomo Farm n’est plus qu’une La Cali est intéressant formalité pour ses clients. Quant aux employés, 30 % ont élu domicile dans le Libournais, où le résidentiel demeure encore abordable, et posent un regard attentif sur les développements d’infrastructures à venir. « Quand on s’éloigne de sa famille pour parier sur un nouveau métier, un créneau un peu à part, il est rassurant pour tout le monde de savoir que l’on pourra se loger sans prendre trop de risques », note le jeune patron. Et, si Grégory Louis reconnaît les mérites de la métropole, il reste convaincu que, « pour une industrie naissante, le territoire de La Cali est intéressant ».
9 (bonnes) raisons de choisir La Cali
Un virage facilité. En quête d’une qualité de vie optimale, de plus en plus de cadres salariés posent leurs valises dans le Libournais, où un service d’accompagnement leur est consacré
20 000
« Un territoire attractif »
Grégory Louis
Au confluent de l’Isle et de la Dordogne, le port communal de Libourne continue sa métamorphose Faire découvrir la ville de Libourne autrement et valoriser autant la cité que les cours d’eau : grâce à la renaissance du tourisme fluvial à Libourne, ces deux objectifs semblent désormais atteints.
Chaque année, sept paquebots font ainsi escale aux abords de la ville, à l’instar du « MS River Royale », qui a pris l’habitude d’arriver le mercredi soir pour repartir le vendredi. « Les passagers des paquebots
ne se contentent plus seulement de descendre pour aller visiter Saint-Émilion, se félicite Catherine Moumdjian, directrice du Port de Libourne. Ils en profitent maintenant pour se balader dans les rues de la bastide et, entre autres, faire le marché en matinée ! »
Trois pontons
Le développement des aménagements fluviaux est allé crescendo ces dernières années. Après les pontons Roger-de-Leyburn et Jeanne-d’Albret (sur les rives d’Arveyres), c’est celui des Deux-Tours
La capitainerie déménage
À terme, l’idée serait de pouvoir disposer d’« un bateau à demeure pour des balades quotidiennes », songe Catherine Moumdjian, qui n’exclut pas la naissance d’un vrai réseau, avec notamment les ports de Blaye et de Cadillac. Parallèlement, les efforts se concentrent sur l’installation de la capitainerie sur les quais, au printemps-été 2019. Adossé au pont de pierre et assorti d’un petit local commercial réservé à une activité de loisirs ou de tourisme, le fief de la police portuaire sera prolongé par une esplanade dotée d’un majestueux belvédère. Un autre point de vue original sur la confluence.
passagers de paquebots descendent chaque année à quai à Libourne (entre mars et octobre) et restent entre vingtquatre et quarante-huit heures.
8 Culture
Rescapées des actes de spoliation survenus en 1939-1945, les œuvres ayant appartenu au collectionneur juif se retrouvent au cœur d’une exposition événement
Du 27 octobre 2018 au 2 février 2019 Lieu : Chapelle du Carmel, 45, allées Robert-Boulin, Libourne. Entrée libre du mardi au samedi (10 h - 13 h et 14 h -18 h), sauf dimanche et jours fériés.
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De longues recherches
out à la fois reflet d’un épisode sombre de la ville de Libourne et rendez-vous culturel majeur, l’exposition « 21, rue La Boétie – Libourne » s’annonce déjà comme le temps fort artistique de l’automne 2018. Montrée au musée des Beaux-Arts de Liège (Belgique) en 2016, puis l’année d’après à Paris, au musée Maillol, elle rend hommage au célèbre marchand d’art Paul Rosenberg, grand-père de la journaliste Anne Sinclair, dénoncé et spolié durant la Seconde Guerre mondiale. « À travers cet événement, précise Thierry Saumier, directeur du musée des Beaux-Arts de Libourne, le maire Philippe Buisson a voulu assurer un travail de mémoire. » Celui qui consiste à rappeler les douloureuses vicissitudes du collectionneur qui, installé avec sa famille à Castel Floirac dès 1939, avait préféré Libourne à Bordeaux pour mettre 162 de ses œuvres à l’abri. Dans l’un des coffres de la Banque nationale pour le commerce et l’industrie (BNCI) de Libourne, se disait-il, celles-ci ne risquaient rien.
« Paysage de rivière », John Lewis Brown, 1873 (détails)
Collection David Nahmad © Succession Picasso 2018
« Nature morte à la cruche », Pablo Picasso, 1937 (détail)
© Musée des Beaux-Arts de Libourne, Jean-Christophe Garcia
© Deutsches Historisches Museum, Berlin / A. Psille
Collection Rosenberg : retour triomphal à Libourne
« Le Jugement de Pâris », Ivo Saliger, 1939 (détail)
C’était compter sans une dénonciation, puis, en avril 1941 – tandis que Paul Rosenberg et les siens avaient réussi à fuir vers les États-Unis –, le vol par les nazis de ces trésors entreposés au même endroit que certaines œuvres appartenant à son ami Georges Braque. Sa gale-
Main dans la main avec la société Tempora, chef d’orchestre des expositions liégeoise et parisienne, et le scénographe Peter Logan, Thierry Saumier a opté pour un parcours didactique en cinq étapes. Plus modeste en taille que les précédents, l’accrochage libournais concerne principalement des œuvres ayant transité par le coffre de la BNCI.
Je suis émue de la volonté de la Ville de Libourne de faire œuvre de mémoire en organisant cette exposition Anne Sinclair rie, située au 21, rue La Boétie dans la capitale occupée, fut elle aussi pillée. De haute lutte et à force de recherches effrénées, le collectionneur parviendra après la guerre à retrouver la majeure partie d’entre elles, soit environ 300 tableaux sur les 360 volés. Nombre d’entre eux seront vendus après sa mort par ses héritiers.
Une place Paul-Rosenberg Parmi elles, le fameux portrait d’Anne Sinclair par Marie Laurencin, et un Picasso sublime de madame Rosenberg avec sa fille sur les genoux, première toile en quête de laquelle se mettra Paul Rosenberg à l’issue du conflit. Prêtés par
des collectionneurs privés suisses ou monégasques, mais également par le musée Picasso ou celui de Berlin, les tableaux ne furent pas simples à réunir. « Je voulais un Matisse, mais, entre le moment où j’en ai fait la demande et maintenant, il a changé de mains trois fois ! Le dernier acquéreur a refusé de le prêter. » Pour répondre aux œuvres exposées, mais aussi remonter le fil de l’histoire en même temps que celui de l’histoire de l’art, des images d’archives en grand format, des extraits de films et autres exemples d’art nazi ponctueront le cheminement de salle en salle. Le jour de l’inauguration, le 26 octobre, Anne Sinclair sera présente et accompagnée de deux de ses cousins Rosenberg. Une plaque commémorative sera alors apposée sur la façade de l’ex-BNCI de Libourne, et la place située face à la chapelle du Carmel, rebaptisée place Paul-Rosenberg. Renseignements : 05 57 51 91 05 ou www.ville-libourne.fr
Photo La Cali
L’Art de grandir
De septembre 2018 à juin 2019 Lieux : En classe, au sein des accueils de loisirs et dans différentes structures de La Cali. Tarif : gratuit. Un cahier édité par La Cali, Communauté d’agglomération du Libournais, BP 2026, 33502 Libourne Cedex. Tél. 05 57 25 01 51. www.lacali.fr
« L’Art de grandir » en pleine croissance
Du tête-à-tête avec un artiste à la visite de coulisses, de plus en plus d’enfants du Libournais ont la chance de bénéficier de ce programme culturel inventif
L’âge de raison a ses vertus. Pour L’Art de grandir, qui fête en cette rentrée ses 7 ans d’existence, l’heure est ainsi venue d’élargir son public. Ce ne sont d’ailleurs pas les heureux pensionnaires de la crèche Peidenis, à Libourne, qui s’en plaindront, eux qui recevront du 10 au 14 décembre prochain la visite d’une chanteuse lyrique de la compagnie Éclats. À l’âge où l’apprentissage de la parole va crescendo, les 0-3 ans ne pouvaient rêver meilleure initiatrice. Cette animation n’est pourtant qu’un exemple de tout ce que propose le nouveau programme d’éducation artistique et culturelle 2018-2019 voulu par La Cali, à destination des enfants de tout le territoire et sous l’impulsion notamment de Jack Allais, conseiller
de compagnies théâtrales et de collectifs d’artistes. Rencontrer un metteur en scène, visiter une exposition autrement ou encore se risquer à l’écriture main dans la main avec un poète britannique et un rappeur bordelais ne relèveront plus de l’impossible ! Pour la première fois, les accueils de loisirs et l’Espace jeunes de La Cali (1217 ans) auront accès aux mêmes opportunités. « Pouvoir offrir de la culture gratuitement et pour tous » en s’appuyant sur des structures existantes, comme le souligne Melchior Viannay, chargé de mission au service culture de La Cali, répond donc d’une volonté forte de la part de la Communauté d’agglomération. Mieux : d’une philosophie.
Conception éditoriale : Sud Ouest Partenaire, 23, quai des Queyries, 33094 Bordeaux Cedex. Tél. 05 35 31 31 31.
communautaire délégué à la culture (maire de Saint-Quentin-de-Baron). Ainsi, une cinquantaine de classes, de la maternelle au cours élémentaire (soit 1 400 élèves), prendront part en avril 2019 à un festival itinérant, à l’affiche duquel figurent trois spectacles (« L’Enfant Sucre », « Toimoinous » et « Poids, Pouâ, Pouah ») montrés dans le cadre d’un vrai petit théâtre reconstitué dans une salle communale. Boîte noire, gradins et rideaux rouges : se glisser dans la peau d’un spectateur n’aura jamais été aussi réaliste ! Du côté des CM1 et CM2, comme des ULIS (unité localisée pour l’inclusion scolaire) et IME (institut médico-éducatif), place à l’immersion et à l’expérimentation, entre autres grâce à l’intervention
Direction : Marie-Luce Ribot Développement : Astrid Dupont-Fauville Fabrication : Florence Girou Conception graphique : Studio Agence
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