geektribute Second Edition
EUR â‚Ź15.90 / USD $17.80 ISSN 1234-567 Janvier 2016
Essay Sylvie Rouat Rob Smith Bruce Handy
Feature Suicide Squad ASASSN-15lh Deadpool Paris Comics Expo
Slash Agency Laetitia Bernard
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Slang term originally used to describe eccentric or non-mainstream people. In current use, the word typically connotes an expert or enthusiast, or a person obsessed with a hobby or intellectual pursuit.
geek /gik /
geek /gik /
Passionné(e) d’un ou plusieurs domaines précis, plus souvent des domaines liés aux « cultures de l’imaginaire » (le cinéma, la bande dessinée, les jeux vidéos, etc.).
Le Geek Tribute vous apporte le meilleur de la culture geek, centrée sur les fans, les créateurs et leurs créations qui sont à la base de cette communauté.
Pouvoir faire la différence avec une génération qui devait se procurer une revue spécialisé de cinéma, une autre de high-tech, un magazine télé ou encore des comics, afin de retrouver des bribes de tout ce qui fait la culture geek. Une approche plus “généraliste” qui converge avec l’explosion grand public des œuvres et personnages geek, tout en ne perdant jamais de vue que c’est à la marge que naissent les plus grandes idées.
The Geek Tribute brings you the best of geek culture, focusing on the fans, the creators and their creations that are the base of the community. Unlike a generation which has to get a specialized magazine for cinema, one for the high-tech, a TV magazine or comics to find bits and pieces of everything that makes up the geek culture. A more «general» approach converges with this explosion of public works and geeky characters, while never losing sight that it’s in the margins that the brightest ideas are born.
© Poster by WARNER BROS
©Warner Bros /USA
Série d’affiches réalisées pour la sortie du film Suicide Squad par la Warner Bros. Les personnages se retrouvent réduits à des têtes de morts, dont les accessoires seuls nous disent qui elles représentent réellement.
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Janvier 2016
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PÉPITES P.08 MARVEL UNIVERSE 2016-2019
ASASSN-15LH P.10 UNE SUPERNOVA 570 FOIS PLUS BRILLANTE QUE LE SOLEIL
SUICIDE SQUAD
P.16
KIC 8462852
P.24
DREAM TEAM OU PUNKS À CHIENS ?
LE MYSTÈRE DE LA MÉGASTRUCTURE ALIEN
DEADPOOL P.28 LE MEILLEUR DU PIRE HÉROS
SORTIES / EXPOSITIONS PARIS COMICS EXPO
P.40
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Jonathan Kimble Simmons, aussi connu comme J. K. Simmons, est un acteur américain né le 9 janvier 1955 à Détroit (Michigan).
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Après avoir passé une grande partie de sa carrière à la télévision, dans des séries comme Oz ou The Closer, il commence à se faire connaitre du grand public en jouant l’excentrique et cupide J. Jonah Jameson dans l’ensemble des films Spider-Man mais la consécration n’arrive qu’en 2014 avec son rôle dans Whiplash qui lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle ainsi que l’Oscar dans la même catégorie.
Jonathan Kimble «J. K.» Simmons (born January 9, 1955) is an American actor and voice artist. He is known for the television roles of neo-Nazi Vernon Schillinger on the HBO prison-drama Oz, and Assistant Police Chief Will Pope on TNT’s The Closer; the film roles of J. Jonah Jameson in the Sam Raimi Spider-Man trilogy, and music instructor Terence Fletcher in 2014’s Whiplash. Simmons’ performance in Whiplash received universal acclaim and earned him more than thirty accolades, including the Academy Award, the Golden Globe Award, and BAFTA Award for Best Supporting Actor.
J. K. Simmons Happy Birthday
MARVEL Universe 2016-2019
Marvel Studios a annoncé lors d’une conférence spéciale les prochains films de superhéros qui constitueront son agenda et sa Phase 3. L’histoire sera centrée autour de Thanos, la guerre civile entre superhéros, et sur de nouveaux personnages.
Marvel Studios et Disney tenaient une conférence mardi 28 octobre 2015 à Los Angeles pour annoncer leur agenda de films de superhéros, et placer des titres sur des dates qui se sentaient bien seules. Sans plus attendre, le voici ! Captain America: Civil War Doctor Strange Gardiens de la Galaxie 2 Thor : Ragnarok Black Panther Avengers : Infinity War partie 1 Captain Marvel Inhumans Avengers : Infinity War partie 2
6 mai 2016 4 novembre 2016 5 mai 2017 28 juillet 2017 3 novembre 2017 4 mai 2018 6 juillet 2018 2 novembre 2018 3 mai 2019
On peut noter trois nouveaux films dont deux étaient pressentis par les «initiés» : les Inhumains et Black Panther. Seul Captain Marvel crée une véritable surprise. Il est également à noter que le film Thor : Ragnarok peut faire référence à Civil War et au destin du dieu, mais nous ne spoilerons pas. On sait officiellement que les événements du film seront étroitement liés à Avengers 2. Des logos ont été dévoilés à l’occasion de cette conférence, et le président de Marvel Studios Kevin Feige a répondu à certaines questions que les fans se posaient.En voici les réponses essentielles :
100% : Sûr A venir de façon certaine, Black Panther (incarné par Chadwick Boseman) apparaîtra en costume dès Captain America 3. Les Inhumains. Il y aura des informations cachées sur les Inhumains dans les prochains films Marvel, et peut-être dès Avengers 2 (Feige est dans le teasing et n’affirme rien). Les scénaristes et réalisateurs pour Captain Marvel seront annoncés «très bientôt». Les rumeurs peuvent débuter sur le casting du héros, puisque Feige a laissé entendre qu’il ne serait pas dévoilé avant un certain temps. Il a toutefois été révélé que le personnage sera nommé Carol Danvers et sera piégé entre deux royaumes : la Terre et l’espace. Enfin, concernant Avengers : Infinity War partie 1, le panel a eu droit à des images de Thanos tenant le Gantelet de l’Infini.
50% : En cours Benedict Cumberbatch est encore en négociations, rien n’est donc confirmé. Les rumeurs concernant le retour de Spider-Man chez Marvel Studios sont «soient complètement fausses, soit quelque chose que l’on ne peut annoncer pour le moment». On peut donc penser que des négociations avec Sony sont en cours. Le projet Les Fugitifs a un premier script qui n’est pas définitif, et des discussions sont en cours pour savoir si le format télévisé ou cinéma est le mieux adapté.
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1% : Pour le moment c’est non. Il n’y aura pas de films solo Veuve Noire ou Hulk car ils sont «trop bons avec les Avengers». Hulk sera dans tous les films Avengers, et un film solo reste envisageable.
Zoom sur..: Avengers Infinity War
Publié le 16-09-2015
Dix séries à rattraper en 2016 Par Pierre
Cet article est extrait du magazine en ligne Journaldugeek
Feige a avoué être légèrement impliqué dans Agent Carter mais pas du tout avec les Agents du S.H.I.E.L.D. et d’autres contenus Marvel Television.
Pépites / Séries télé
Avengers 3, ou Infinity War, reste bien mystérieux. Mais c’est normal, il sort en 2018 et 2019. Mais aujourd’hui, on sait qu’il y aura 68 personnages dans le film. Récapitulons ce qu’on sait sur Avengers Infinity War. Il sera divisé en deux parties et sera réalisé par les frères Russo (Captain America 2 et 3). Le premier volet sortira le 4 mai 2018, tandis que le deuxième volet verra le jour le 3 mai 2019. Et c’est à peu près tout. Les fans de Marvel attendent déjà un énorme film chorale, une grosse conclusion pour tout ce qui a été fait jusqu’à présent dans le Marvel Cinematic Universe (même s’il y aura une phase 4). Lors de la convention Wizard World de Cleveland, les deux frères ont indiqué qu’il y aurait bien 68 personnages dans le film. Ils se sont même excusés de s’être trompé il y a quelques temps, où ils avaient indiqué qu’il n’y aurait « que » 67 personnages. « Nous devrons raconter une histoire et une histoire doit s’articuler autour d’arcs émotionnels sur quelques personnages. Et vous ne devez pas en faire trop. » Ainsi, si beaucoup de super-héros seront présents à l’écran, beaucoup seront mis en retrait, selon les Russo. « Tous les Avengers seront dans le film, bien sûr. Certains seront nouveaux et d’autres des héros auxiliaires. Certains des nouveaux personnages viendront d’autres propriétés Marvel (les séries). Nous travaillons pour se concentrer sur l’arc émotionnel de quelques personnages, mais il y aura beaucoup d’apparition dans le film. »
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Déjà, on peut s’assurer de voir les anciens, qui diront certainement au revoir au MCU, mais également ceux qui apparaîtront dans la phase 3 (Black Panther, Doctor Strange) et les Gardiens de la Galaxie. De même, les Russo sous-entendent que les héros des séries pourraient également apparaître, comme le souhaite Kevin Feige. Les Defenders (Daredevil, Luke Cage, Jessica Jones et Iron Fist) pourraient ainsi donner un coup de main contre Thanos, tout comme l’agent Coulson. Vous l’aurez compris, deux films Avengers à la suite donnent du champ aux frères Russo pour inclure tous les héros du MCU dans cette oeuvre monstre.
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Supernova ASASSN-15lh Pépites / Séries télé / Sciences Publié le 15-01-2016 16-09-2015
La supernova Dix séries à rattraper la plus puissante en 2016 de l’histoire de l’humanité Par Par Pierre Sciences et Avenir
Cet article est extrait du magazine en ligne Sciences et Journaldugeek Avenir et est disponnible en ligne /12
Pépites / Séries télé Publié le 16-09-2015
Dix séries à rattraper en 2016 Par Pierre
ASASSN-15lh
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Cet article est extrait du magazine en ligne Journaldugeek
/14 Supernova ASASSN-15lh / Sciences
Publié le 15-01-2016
La supernova la plus puissante de l’histoire de l’humanité Par Par Sciences et Avenir
Cet article est extrait du magazine en ligne Sciences et Avenir et est disponnible en ligne
Les scientifiques qui l’ont découverte lui ont donné pour nom ASASSN-15lh. Dans une publication du magazine Science, ils décrivent une supernova exceptionnellement chaude et brillante. Incrédules, des astronomes observent depuis plusieurs mois une supernova - c’est-à-dire l’explosion d’une étoile en fin de vie - d’une puissance largement inégalée dans les annales de l’astrophysique. Sa luminosité est 570 fois plus intense que celle de notre Soleil ! Bref, une observation exceptionnelle, qui pourrait aider à mieux comprendre ces phénomènes célestes extrêmes encore mystérieux. Cette supernova a été appelée ASASSN-15lh. Elle est 200 fois plus puissante que l’explosion typique de ces objets parmi les plus brillants dans l’Univers. C’est plus de 2 fois le précédent record, estiment ces scientifiques dont la découverte a été publiée le 15 janvier 2016 dans la revue américaine Science. « ASASSN-15lh est la plus puissante supernova jamais découverte dans l’histoire de l’humanité et le mécanisme explosif et la source de la puissance de la déflagration et de l’énergie libérée restent un mystère étant donné qu’aucune théorie de la physique ne parvient vraiment à l’expliquer », souligne Subo Dong, professeur d’astronomie à l’Université de Pékin, l’un des principaux auteurs. Au plus fort de l’explosion, l’intensité lumineuse équivalait à environ vingt fois celle de l’ensemble des quelque cent milliards d’étoiles que compte notre galaxie, la Voie lactée, ont calculé ces astronomes. Ce dernier record de puissance explosive représente un exemple exceptionnel « de supernova hyper-lumineuse », une variété rare de déflagrations de très grande intensité provoquée par certaines étoiles en mourant. « Les scientifiques sont franchement dans le noir sur la nature de ces étoiles et les mécanismes stellaires qui pourraient expliquer ces supernovae extrêmes », relèvent ces chercheurs. Cette supernova se trouve dans une galaxie lointaine, à environ 3,8 milliards d’années-lumière de la Terre (une année-lumière équivaut à 9.461 milliards de kilomètres). Elle a été détectée la première fois en juin 2015 par des télescopes à Cerro Tololo, au Chili, qui participent au « Automated Survey for SuperNovae », une collaboration internationale qui traque les supernovae dans l’univers. Ensuite, plusieurs autres télescopes plus puissants ont pris le relais afin de mener une campagne d’observations qui se poursuit aujourd’hui. Les analyses indiquent que le spectre lumineux de cette supernova ne ressemble à aucun de ceux des quelque 250 autres supernovae découvertes à ce jour par ce groupe depuis sa création en 2014.
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Cette supernova exceptionnelle montre des caractéristiques correspondant à ce type d’objet « pauvre en hydrogène », contrairement à la plupart des étoiles. Même comparée aux autres supernovae dans la catégorie des plus puissantes découvertes depuis une dizaine d’années, ASASSN-15lh se singularise en étant plus chaude et pas seulement plus brillante. La galaxie dans laquelle cette supernova réside est également sans comparaison, expliquent les astronomes. Jusqu’alors toutes les « super-supernovae » ont été observées dans des galaxies peu lumineuses et de petite taille, où les étoiles se forment beaucoup plus rapidement que dans la Voie lactée. Or la galaxie dans laquelle paraît se trouver ASASSN-15lh est plus grande et plus brillante que la Voie lactée. Pour ces scientifiques, cet environnement galactique particulier pourrait expliquer l’hyperpuissance de cette supernova par la création d’étoiles capables de dégager ces énormes quantités d’énergie en explosant. Pour clarifier ces questions et les autres mystères entourant cette supernova, l’équipe de recherche va faire des observations avec le télescope spatial Hubble. Pour Todd Thompson, professeur d’astronomie à l’Université d’Etat d’Ohio, il serait possible que cette supernova ait été un type d’étoile à neutrons extrêmement rare, dit magnétoile ou « magnétar », qui tourne sur elle-même au moins mille fois par seconde et créé un champ magnétique très intense, convertissant toute l’énergie de rotation en lumière. Ce serait
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Supernova ASASSN-15lh / Sciences
Mais si on découvre que cet objet se trouve au coeur même d’une grande galaxie, celui-ci et les gaz qui l’entourent pourraient en fait ne pas être une supernova mais plutôt une sorte d’activité inhabituelle autour d’un trou noir extrêmement massif, supputent ces astronomes. Dans ce cas, cette très forte intensité lumineuse pourrait être la signature qu’un phénomène jamais observé auparavant au centre d’une galaxie, note Christopher Kochanek, astronome à l’Université d’Etat d’Ohio, un co-auteur de cette découverte.
Publié le 15-01-2016
La supernova la plus puissante de l’histoire de l’humanité Par Par Sciences et Avenir
Cet article est extrait du magazine en ligne Sciences et Avenir et est disponnible en ligne
l’exemple le plus extrême d’une magnétoile que les scientifiques pensent possible physiquement.
Records are made to be broken, as the expression goes, but rarely are records left so thoroughly in the dust. Stunned astronomers have witnessed a cosmic explosion about 200 times more powerful than a typical supernova — events which already rank amongst the mightiest outbursts in the universe — and more than twice as luminous as the previous record-holding supernova. At its peak intensity, the explosion — called ASASSN-15lh — shone with 570 billion times the brightness of the Sun. If that statistic does not impress, consider that this luminosity level is approximately 20 times the entire output of the 100 billion stars comprising our Milky Way galaxy. The record-breaking blast is thought to be an outstanding example of a “superluminous supernova,” a recently discovered, supremely rare variety of explosion unleashed by certain stars when they die. Scientists are frankly at a loss, though, regarding what sorts of stars and stellar scenarios might be responsible for these extreme supernovae. As described in a new study published today in Science, ASASSN-15lh is amongst the closest superluminous supernovae ever beheld, at around 3.8 billion light-years away. Given its uncanny brightness and closeness, ASASSN-15lh might offer key clues in unlocking the secrets of this baffling class of celestial detonations. “ASASSN-15lh is the most powerful supernova discovered in human history,” said study lead author Subo Dong, an astronomer and a Youth Qianren Research Professor at the Kavli Institute for Astronomy and Astrophysics (KIAA) at Peking University. “The explosion’s mechanism and power source remain shrouded in mystery because all known theories meet serious challenges in explaining the immense amount of energy ASASSN-15lh has radiated.” ASASSN-15lh was first glimpsed in June 2015 by twin 14-centimetre aperture telescopes in Cerro Tololo, Chile conducting the All Sky Automated Survey for SuperNovae (ASAS-SN), an international collaboration headquartered at The Ohio State University. (Hence ASASSN-15lh’s somewhat menacing moniker.) These two tiny telescopes sweep the skies to detect suddenly appearing objects like ASASSN-15lh that are intrinsically very bright, but are too far away for human observers to notice. “ASAS-SN is the first astronomical project in history to frequently scan the entire optical sky for optical transients,” said Krzysztof Stanek, professor of astronomy at the Ohio State University and the co-Principal Investigator of ASAS-SN. “Every time in science we open up a new discovery space, exciting findings should follow. The trick is not to miss them.” Dong and colleagues immediately put out word about the sighting of ASASSN-15lh in order for as much data as possible to be gathered. Multiple, far larger ground-based telescopes across the globe, as well as NASA’s Swift satellite, have since taken part in an intense observing campaign that continues to this day. In just the first four months after it exploded, so much energy beamed out of ASASSN-15lh that it would take our Sun in its current state more than 90 billion years to equal its emissions. By examining this bright, slowly fading afterglow, astronomers have gleaned a few basic clues about the origin of ASASSN-15lh. Using the 2.5-metre du Pont telescope in Chile, Dong’s colleagues Ben Shappee and Nidia Morrell at the Carnegie Observatories in the United States took the first spectrum of ASASSN-15lh to identify the signatures of chemical elements scattered by the explosion. This spectrum
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Image credit: BEIJING PLANETARIUM / JIN MA
An artist’s impression of the record-breakingly powerful, superluminous supernova ASASSN-15lh as it would appear from an exoplanet located about 10,000 light-years away in the host galaxy of the supernova.
Supernova ASASSN-15lh / Sciences Publié le 15-01-2016
La supernova la plus puissante de l’histoire de l’humanité Par Par Sciences et Avenir
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Publié le 15-01-2016
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The ongoing observations have further revealed that ASASSN-15lh bears certain features consistent with “hydrogen-poor” (Type I) superluminous supernovae, which are one of the two main types of these epic explosions so named for lacking signatures of the chemical element hydrogen in their spectra. ASASSN-15lh has likewise shown a rate of temperature decrease and radius expansion similar to some previously discovered Type I superluminous supernovae.
Supernova ASASSN-15lh / Sciences
puzzled the ASAS-SN team members, for it did not resemble any of spectra from the 200 or so supernovae the project had discovered to date. Inspired by suggestions from Jose Prieto at Universidad Diego Portales in Chile and Stanek, Dong realised that ASASSN-15lh might in fact be a superluminous supernova. Dong found a close spectral match for ASASSN-15lh in a 2010 superluminous supernova, and if they were indeed of a kind, then ASASSN15lh’s distance would be confirmable with additional observations. Nearly 10 days passed as three other telescopes, stymied by bad weather and instrument mishaps, attempted to gather these necessary spectra. Finally, the 10-metre South African Large Telescope (SALT) secured the observations of elemental signatures verifying ASASSN-15lh’s distance and extreme potency. “Upon seeing the spectral signatures from SALT and realising that we had discovered the most powerful supernova yet, I was too excited to sleep the rest of the night,” said Dong, who had received word of the SALT results at 2am in Beijing on 1 July 2015.
Yet in other ways, besides its brute power, ASASSN-15lh stands apart. It is way hotter, and not just brighter, than its apparently nearest of supernovae kin. The galaxy it calls home is also without precedent. Type I superluminous supernovae seen to date have all burst forth in dim galaxies both smaller in size and that churn out stars much faster than the Milky Way. Noticing the pattern, astronomers hoped this specific sort of galactic environment had something to do with superluminous supernovae, either in the creation of the exotic stars that spawn them or in setting these stars off. Exceptionally, however, ASASSN-15lh’s galaxy appears even bigger and brighter than the Milky Way. On the other hand, ASASSN-15lh might in fact reside in an as-yetunseen, small, faint neighboring galaxy of its presumed, large galactic home. To clear up where exactly ASASSN-15lh is located, as well as numerous other mysteries regarding it and its hyper-kinetic ilk, the research team has been granted valuable time this year on the Hubble Space Telescope. With Hubble, Dong and colleagues will obtain the most detailed views yet of the aftermath of ASASSN-15lh’s stunning explosion. Important insights into the true wellspring of its power should then come to light. One of the best hypotheses is that superluminous supernovae’s stupendous energy comes from highly magnetised, rapidly spinning neutron stars called magnetars, which are the leftover, hyper-compressed cores of massive, exploded stars. But ASASSN-15lh is so potent that this compelling magnetar scenario just falls short of the required energies. Instead, ASASSN-15lh-esque supernovae might be triggered by the demise of incredibly massive stars that go beyond the top tier of masses most astronomers would speculate are even attainable.
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“The honest answer is at this point that we do not know what could be the power source for ASASSN-15lh,” said Dong. “ASASSN-15lh may lead to new thinking and new observations of the whole class of superluminous supernova, and we look forward to plenty more of both in the years ahead.”
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Suicide Squad / Briefing Publié le 15-05-2015 Mis à jour le 23-10-2015
Voici la Suicide Squad ! Dream Team ou punks à chien ?
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Suicide Squad / Briefing
/20 Suicide Squad / Briefing
Le Joker a été présenté la semaine dernière. Cette fois, c’est au tour de la fine équipe d’être présentée. Au centre, nous avons Harley Quinn ! Enfin, nous voyons Margot Robbie dans son costume de scène. Un look qui risque de diviser, comme toujours.
Publié le 15-05-2015 Mis à jour le 23-10-2015
Voici la Suicide Squad ! Dream Team ou punks à chien ?
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Le réalisateur David Ayer a dévoilé en photo le casting monstre de son prochain film : Suicide Squad. Troisième film du DC Cinematic Universe, il mettra en scène l’équipe éponyme et la photo ci-contre nous permet de voir le look des différents héros.
Sinon, nous retrouvons (de gauche à droite) Slipknot (Adamn Beach), Boomerang (Jai Courtney), Enchantress (Cara Delevingne), Katana (Karen Fukuhara) Rick Flag (Joel Kinnaman), Deadshot, (Will Smith), Killer Croc (Adewale Akinnuoye-Agbaje) et enfin El Diablo (Jay Hernandez). Ça en fait du monde. Plusieurs personnages sont déjà apparus à l’écran dans Arrow (Deadshot, Katana, Boomerang). Cela nous permet donc de comparer les looks. Car oui, le film et la série ont pris une direction totalement différente dans ce domaine, sauf peut-être pour Katana. Notons également que David Ayer a présenté Deadshot dans son costume entier, avec maque et viseur. Nous sommes donc loin du look cow boy urbain. Em sitiae erit faciliquo occum qui doluptas di nulla volor a quia dolum rem. Nam fugia que perum eicab il idebisq uidus. Axim vit quam ad ex eum aruntium nonsece ratenti aut excerro odicae iderit aboraturia aut quis es quia sime pos res dem repedit atquatur aut landi dolectur, earumque periore, comnis sinvelestis am ad quundipsam quamusamus, eum nonsers perume nis ea volessi muscideres dolore et qui dolut fugias que officit ut ut paria consernatem. Ut omnimag nihiciate pellant, optae dis dipsum que net doluptio quae. Officit, odiciet et labori si in eaquia voluptatur rehenih itatur maximagnis et qui doluptatis que pro es alit doluptaque prem quas doluptatur? Iscimus eaquid unt fugitas sincture ipit, quatiuntis quam hiciatur sinversperit exceaquo blautatiur? Ditatem. Uga. Rae plaborae. Et exerate moloresequos et illab ipsa ducitiu mquatem aut es mi, optae eatetur apietur sus ma venimus, ilique nos sinum ne volorate solore volupta ssimolo ma dempeli gnimus quos es evel magnam vel maiorer eperundit et veles prat.Re optures dolupti onsequa ecusdaeperum quia sit mosandissum cullandam natius, quid eiuscieniet dit, aut fugita cus in postrum fuga. Nam la dist, nia volutatur molesti nim excerspedist volupta temporio torepratur, ut as alibus aceptatur, sequod qui sum qui dolum rem con eum re magnia vident laut quae es alit, ut quisquae min pa qui torest endio te conseque consequ iatibus qui odiorporesti conserae volupti aribusam eiuntia quam eata ditatium enisin rem imus maion rere moluptatem et aut min nessero ma volupta illore et et ipides a preperum rereceped minveriones es eumquat lam es et quidest odigenecat eruptatis atibus, suntempore voluptium explatur simus cus cuptatur maionse nectem velia dolorum que es re necupta tessendi dolore, am iliquam rem si to iur? Ibusda num doluptibusam faceres ecesto et lanis remporem res antem intibusam harum sed quati re, excero ommossument.
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Namusci psuntio berspid que paribus eliquis aut volecaboris nate dolute pel inciaep elestium reiur accum fugita quaectae cus natiis minctor rem ratur aut occus am aliberc ipsunti oreiciis dolorum et quos modisciist harchicab id que sit imo elestet laut rectios sition enimolore por ma nihil molo blaborr oreperores ab ipsanducid quasperes re ariorum rae. Cae vid maximi, que laboria seque etur ma si sunti verum quosae. Quibus exerum volor ressus. Mi, custo moditia sanduci piscit etus autessunt quae nonesequae dis vellest, quaestiorro esequia alibus et que ped que consequis magnienducit del et doluptat dendips anduci audis a simpore runditios prae volorec ationseque eum audant eossita ecatis dolorit voluptas dolupta tendam dempore provid molestias non es nis eum, nus, temperrum quo quibus dolorep ernat. Mus enis sed et, a quae voloribusto blam volor aut lit porro berum sectemperia id et eiciaspiendi unt is audi culpa quam ipsapienias volor aut ventem volorer iatquiasped min pre nat. Ur? Cae sit et doluptas si ini cumque nistorent que
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Suicide Squad / Briefing Publié le 15-05-2015 Mis à jour le 23-10-2015
Voici la Suicide Squad ! Dream Team ou punks à chien ?
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Suicide Squad / Briefing Publié le 15-05-2015 Mis à jour le 23-10-2015
Voici la Suicide Squad ! Dream Team ou punks à chien ?
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num et de perumquas pratur arcienihicia consece arumquo voluptatur atias des eatiamendis eate corepudit faccuptus, utempor emolorectur? Ossum se velecatur minciat. Am aut doloreh endempo rrupta vitatus dolumeturia volupiciam aut eatemolo vent ut reiuntem fuga. Ut veria dolupti busam, ilitem id quam eum inis asitior umquia quodi commolum sum unt ea non poris non nulparunt, senihiciis dolorum quasimp oresequid etur? Untem quamusam remquibusant volupti busdanto officit quae omnis es
JARED LETO ANNONCE UN JOKER VRAIMENT DÉRANGÉ L’oscar du meilleur second rôle entend bien marquer les spectateurs avec sa prestation dans Suicide Squad, prévu pour le 5 août 2016. C’est en tout cas ce qu’il a récemment laissé entendre. Jouer un rôle aussi attendu que celui du Joker n’est pas une chose facile, mais Jared Leto semble sûr de lui. Après avoir fait parler de lui en envoyant des cadeaux plutôt originaux à ses congénères (un rat pour Margot Robbie, des balles à Will Smith…), le leader du groupe 30 seconds to Mars s’est à nouveau exprimé sur son travail dans Suicide Squad. Invité à la Dubai Music Week, l’acteur a interpellé un fan qui portait un t-shirt à l’effigie de Batman : « Et concernant le petit malin qui a enfilé un t-shirt Batman, tu es très courageux. » a t-il déclaré avant d’imiter le rire démoniaque du Joker. « J’ai vraiment hâte que vous voyiez ça, ils vont m’enfermer dans une boite après la sortie du film. » On peut donc s’attendre à une performance mémorable. Il faudra au moins ça pour se faire une place à côté de Heath Ledger et Jack Nicholson, qui ont tous les deux endossé le rôle avec talent. On veut y croire. Mais le buzz autour de Suicide Squad continue. Il y a quelques mois, la production avait par exemple avoué qu’elle avait fait appel à des psychologues pour les acteurs. De même, Jared Leto avait avoué plusieurs fois être allé assez loin dans l’interprétation du clown. Aujourd’hui, il en remet une couche. Le magazine Empire fait sa couverture sur Suicide Squad en consacrant un gros dossier au film. Et Jared Leto ne se prive pas pour donner son sentiment sur le personnage. Selon lui, interpréter ce rôle a été un défi psychologique pour lui : « Je suis vraiment allé très loin. Mais c’était une opportunité unique et je n’imaginais pas faire les choses autrement. Je me suis amusé avec de petits jeux psychologiques. Mais dans le même temps, c’était vraiment douloureux, comme donner naissance par le cul. J’ai toujours eu la sensation que le Joker est plus vieux que les gens le pensent. Il a ce petit quelque chose de différent. Si vous ne brisez pas les règles, vous n’explorez pas de nouveaux horizons. Je pense que la descente va durer toute ma vie… » Tu n’es pas sorti de l’auberge, Jared. Si DC développe encore son univers ciné, tu risques de te reglisser dans la peau du Joker dans de nouveaux films. Dans le même temps, le réalisateur David Ayer s’exprime sur le personnage : « Le Joker est un peu le graal des films adaptés de comics. Il y a de la puissance dans ce personnage, et par je ne sais quel foutu miracle, par les choses incroyables que Jared a faites et des millions d’autres choses, nous avons conçu quelque chose de transcendant. Il est flippant. »
UN TRAILER BIEN DÉJANTÉ
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Prévu pour le 3 août 2016, Suicide Squad a daigné montré une nouvelle fois le bout de sa queue via un trailer bien mené. Le film de David Ayer arrivera-t-il à créer la surprise ? On ne le sait pas encore, mais ce trailer diffusé hier soir sur la CW a dû donner envie à de nombreux fans de DC Comics. L’occasion d’entrevoir une bande de supervilains bien jetés, lancés dans une mission à priori insurmontable.
/24 Suicide Squad / Briefing
Publié le 15-05-2015 Mis à jour le 23-10-2015
Voici la Suicide Squad ! Dream Team ou punks à chien ?
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Cerise sur le gâteau, ce trailer utilise « Bohemian Rhapsody » la célèbre chanson du groupe Queen. Le titre de Freddie Mercury semble aller à merveille avec l’ambiance décalée du film, qui regroupe entre autres Jared Leto, Will Smith, Margot Robbie, Joel Kinnaman ou encore le top model Cara Delevigne. Mod eos moluptate poreic totae pro consenis ut harum fugitas acesentio. Te cusa nimendi repelli quibearia conseque sit expere nienissit fugia iumqui sum quibus eum, occus acernat endae cum volumquost quamus demque evernatem non ressund aecatuscia et quodi te consequod estiore non por aut eum nobis si dolorum, ut as asit ipsapit ides apelecepudio quam nobita voloreptas comnis sit, volum volupic iderspero minvent dem nos dit ium apicid earibus natia niet esequod ignatur, aped que quatust assinih illupti inctaque et quas non pa voluptatin pore dolupta nonse verenis ut volore non cum sin peliquaerum ium que sus quae doluptatur secum erovidi asperepel modia nis et restend igniatum facescil eicatio dipsae cum voloribus aut ut facere pelit et hicil explign itatur audam, serumquam con ea et et rectem quatium et quam ea vendand aepudis eum, con con nesequas siminct emquia es apedi quo tem ipsam quam harcimus et facere simendi blatiae volorat assum sam fugita quam, quidel incia quia natem quodis aut eos sum dolo doles voluptis velenit harunt volessint faccuptias ati totatio. Rio. Feriam volorit ma ius et fuga. Et magnisit excerep erchil imolut hilita qui sinctum res corende ped eat dollaccus et ligenis sus velit di receseque nullab iliqui des aut occuptam a con periam alibusda pra dio dit, simuste nissitati omnis dolecea quatet atiis aruptat. Olorit, nes elibus est intia de pa ab idella que num eat audandes aut vel idemqui id quae perionsequos et ea voluptam et officit magnim veliquam qui dolupta tiasin poremque porit vollesc iandisc iatur? Nequi doluptaecti ducipis dolumque ipid quiae nost est, conseni dolupta tessunt labore volorpo restias nihilla volorio nseria nonsequae esti sit plandis atur anisint optium qui voluptatium es eat et labo. Nam esti rehendebit laut abo. Et plitium laccus accabo. Facerum nonesciet quia simusam esciant, quunt, auditas et is aut in pa ducit accuptae ium dolo bere quunt omniminis quae rese es nus illores torerite culla venducim iur, officiatis prest et qui comnien iscidip sapedi occum vel et et pe dolupid et aditibus sitaque rent, nim nos ut latiatis vernam assimi, non enimilluptio occuptamet pel ipsam, quiam aut molorumquid eaque aut vitatqui blanist, ut ullabor emporio nsecum autem que niminciat que volorepe consequ iationsequas audae verae ducius veribus verenis dolorecae si aboritat molupta tiorat omnimusam, quatatu mentem quiaeces qui tem. Ibusciliquam est, suntiatur si cori voluptatum eatemporem essin et qui rerspit lacernam vellibusae porepro rumquam, officture nisto to blab inciis doluptatio bernatint rehent am es magnientiasi dolorep erruptatis sedionsequi dolentio ma que etur, sae rerum que conectae nonsequi ut esti occusam nat quatqui sum qui optaepu dandam, omnis inimagni dolorenda core vel ent harum esequassi a dolorernat molupta ssinciatur? Uptatem ides aligendes doluptio. Am labo. Ut molor sus plicae velestis ernatib usdandit quiassint, quiasit aquiati buscid ut omnimi, sume etur?
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Abo. Vitiunt eum vit quas esequunt fuga. Ut mo escium hillupit voluptatio tem doluptatur? Qui volendanis volleni temosae dolorisquam aut alignam explaccus endit expeliq uatent moluptatia idenetus maximinis magnis vere nonsequundi conseditas dolorep elenihit quiberi tasperiorum et quiam quatium vollame cones aut ut liquis molum simolorior sit pos que nos magnimusdae poresti onsequia dolupta tenimperspe nus voluptae volupta doloremqui core erorere eliasimusam ligendenia pa corectur? Delest maximint. Il faudra encore attendre un moment avant de découvrir la prestation de Jared Leto dans le rôle du Joker, mais une chose est sure, Heath Ledger n’est déjà plus le seul acteur du Joker à s’être littéralement transformé en son personnage. La série Gotham, qui conte l’histoire de la ville du même nom pendant la période pré-Batman, s’est elle aussi faite remarquer avec un bon début de deuxième saison en traitant le personnage du Joker à sa façon.
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Suicide Squad / Briefing Publié le 15-05-2015 Mis à jour le 23-10-2015
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KIC 8462852 / Sciences
Publié le 18-01-2016
Le mystère de la mégastructure alien de KIC 8462852 est toujours d’actualité Par Pierre
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KIC 8462852
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Vous souvenez-vous du mystère de KIC 8462852 ? La NASA avait repéré une étoile étrange et certains avaient émis l’hypothèse d’une mégastructure alien autour de l’étoile. Et ce mystère reste toujours d’actualité. En novembre, la NASA avait dit que non, il n’y avait pas de mégastructure autour de KIC 8462852 (sérieux, faudrait penser à lui donner un nom moins chiant à écrire), puisque c’était un essaim de comète qui aurait causé les perturbations entre l’étoile et la Terre. C’est vrai. La présence d’une mégastructure faisait rêver. Savoir qu’il y avait des aliens évolués quelque part près de chez nous suscitait beaucoup de fantasmes. Mais voilà, les aliens ne sont pas vraiment au rendez-vous.
Publié le 18-01-2016
Le mystère de la mégastructure alien de KIC 8462852 est toujours d’actualité Par Pierre
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Le mystère de la mégastructure alien de KIC 8462852 est toujours d’actualité
En réalité, la NASA pense que les perturbations sont dues à un essaim de comète qui est passé dans le secteur. C’est le Jet Propulsion Laboraty qui est arrivé à cette conclusion après avoir étudié les données du télescope Spitzer. Les étranges variations de lumières ne seraient donc que des comètes passant entre nous et KIC 8462852. Mais le professeur Bradley Schaefer de l’université de Louisiane n’en est pas aussi sûr. Le bonhomme a longuement étudié l’historique des comètes observées et en a déduit une chose : un essaim de comète ne peut faire baisser la luminosité de KIC 8462852 de 20 % dans des périodes précises. Si un tel essaim existe, il faudrait qu’il soit composé de 648 000 comètes de 200 kilomètres de diamètre chacune, au minimum. Et une telle chose n’a jamais été observée dans l’univers.
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KIC 8462852 / Sciences
Néanmoins, il ne faut pas faire de conclusions hâtives. Rien ne dit que nous avons affaire à des aliens. La présence d’une mégastructure extraterrestre reste encore hautement improbable. Cette nouvelle théorie nous apprend juste qu’on ne sait rien et que KIC 8462852, située entre les constellations du Cygne et de la Lyre, nous cache encore beaucoup de choses. Pour rappel, la mégastructure extraterrestre a été théorisée par Freeman Dyson. Il s’agit d’une sphère (Sphère de Dyson) qui entoure un soleil pour puiser son énergie. Pour Nikolaï Kardashev, une civilisation alien ayant atteint ce stade est au type II sur l’échelle qui porte son nom, sachant que l’humanité est encore au type I et qu’une civilisation puisant ses ressources dans une galaxie entière a atteint le type III. Mais cette échelle ne reste que théorique…
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It’s probably not aliens. Seriously guys, it’s very, very unlikely that it’s aliens. But the weird, flickering star known as KIC 8462852 still isn’t sitting right with astronomers. In fact, it just got a lot weirder. Ever since KIC 84628532 was spotted in the Kepler Space Telescope’s dataset, astronomers have puzzled over what the heck could be responsible for the star’s logic-defying light curve. Over four years of observational data, KIC 8462852 flickered erratically, its light output sometimes dropping by as much as 20%. That’s highly unusual stellar behavior, and it can’t be explained by a transiting planet.
Publié le 18-01-2016
Le mystère de la mégastructure alien de KIC 8462852 est toujours d’actualité Par Pierre
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The Case of the So-Called Alien Megastructure Just Got Weirder
Some astronomers proposed that KIC 8462852 might be occluded by a swarm of comets. Others suggested aliens. Specifically, astronomer Jason Wright suggested that the star’s weird distortion might be the result of a giant alien construction project—you know, like a Dyson sphere. The idea electrified the citizens of Earth and mobilized a worldwide SETI search for hard evidence of our celestial neighbors. Sadly, two independent searches, for radio signals and laser beams—both of which could indicate a technological society—didn’t pan out. (And remember, we’ve confused inexplicable observations for aliens many, many times before.)
KIC 8462852 / Sciences
But according to a study just released arXiv, the comet hypothesis is now falling flat, too, and the mystery of KIC 8462852 has deepened considerably. While Kepler only has a few years of data on the star, astronomer Bradley Schaefer of Louisiana State University decided to look at photographic plates of the sky dating back to the late 19th century. To his amazement, he learned that over the last hundred years, KIC 8462852’s light output has steadily faded by about 19%, something that’s “completely unprecedented for any F-type main sequence star.” “This presents some trouble for the comet hypothesis,” Tabetha Boyajian, a lead researcher on the team that originally discovered the star, told New Scientist. “We need more data through continuous monitoring to figure out what is going on.” Indeed, it’s hard to imagine either aliens or natural celestial bodies dampening a star’s light output that much over such a short period of time.
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It’ll be a while yet before we’ve solved the mystery of KIC 8462852. But this is what’s great about scientific discovery. Literally all possible explanations are on the table at this point—and the truth about this tantalizing star could be more fascinating than we ever imagined.
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Deadpool / Culture pop & cinéma Publié le 16.01.2016 Mis à jour le 28.01.2016
Portrait : Deadpool, l’histoire (pas si) secrète Par Feel
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Deadpool, finally !
/32 Deadpool / Culture pop & cinéma
Deadpool est un personnage de comic books de l’univers Marvel, créé en 1991 par le scénariste Fabian Nicieza et le dessinateur controversé Rob Liefeld. Au départ simple mercenaire n’ayant qu’un rôle de méchant qui se fait botter le train par les New Mutants, Deadpool va très vite évoluer en un anti-héros délirant et complètement fou.
Publié le 16.01.2016 Mis à jour le 28.01.2016
Portrait : Deadpool, l’histoire (pas si) secrète Par Feel
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Il est de ces personnages qui dépassent la place qui avait été imaginée par leurs auteurs à l’origine, et transcendent les barrières de leur medium original, pour devenir de véritables éléments de la culture populaire. Et c’est justement le cas de Deadpool, qui arrive le 10 février au cinéma.
Liefeld étant plus connu pour son amour des petites poches en cuir et son inconstance graphique que pour ses talents créatifs, il n’est pas surprenant de constater que Deadpool n’est au départ qu’un plagiat grossier de Deathstroke, le mercenaire au sabre de DC (vous savez, la concurrence directe de Marvel). La copie ne s’arrête d’ailleurs pas au nom et au look du personnage, mais va jusqu’à émuler son activité principale et sa passion pour les armes blanches. Nicieza et Liefeld poussent même le vice jusqu’à appeler Deadpool « Wade Wilson », quand Deathstroke s’appelle… Slade Wilson. Liefeld se défendra plus tard en parlant d’hommage ; libre à chacun de se faire son opinion. Deadpool va alors faire quelques apparitions furtives dans d’autres séries, telles que Hulk ou Heroes for Hire (Luke Cage et Iron Fist), et aura même droit à deux mini-séries. La première scénarisée par Nicieza lui-même et illustrée par Joe Madureira, et la seconde écrite par Mark Waid et dessinée cette fois par Ian Churchill. Mais c’est vraiment en 1997 que tout va changer, lorsque l’auteur Joe Kelly s’associe au dessinateur Ed McGuinness pour proposer la série nommée Deadpool (pourquoi faire compliqué…), qui va poser les bases du personnage tel qu’on le connait aujourd’hui. Persuadés que leur série va être annulée du jour au lendemain, et sachant que personne chez Marvel ne les lit avant le départ en presse, ils se permettent tout et n’importe quoi et donnent ainsi ses lettres de noblesse si particulières au personnage. Deadpool est une parodie de tout ce qui se fait en matière de comic book dans les années 90, faisant vivre à son protagoniste des aventures toutes plus rocambolesques et absurdes les unes que les autres. On y découvre de nombreux second rôles, tels que Weasel, le meilleur ami de Wade, et Blind Al, une petite mamie aveugle, que Deadpool a kidnappée, et avec qui il entretient une relation mère-fils assez étrange.
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Mais c’est surtout là que l’on va découvrir le niveau de folie du personnage, ses problèmes de schizophrénie, ses origines troubles et l’étendue de ses facultés. Au départ, Wade Wilson n’est pas un super héros. C’est juste un gars à peu près normal, avec une vie à peu près normale, une jolie nana et… un cancer généralisé (on ne peut pas tout avoir). C’est d’ailleurs à cause de ce cancer qu’il accepte d’être le cobaye d’une expérience menée par le projet Weapon X, le même qui a donné à Wolverine son squelette en adamantium. On lui promet de guérir son cancer à l’aide d’un facteur auto-guérisseur, et Wade accepte. Et comme la loi de Murphy n’est jamais bien loin, l’expérience part en sucette, le facteur autoguérisseur s’intègre parfaitement à l’ADN de Wade, mais suppose que son cancer est « normal » et accélère donc son développement, recouvrant l’intégralité de son corps et soignant aussi bien les cellules cancéreuses que les cellules saines. Le beau Wade est alors transformé en un mauvais cosplay d’emmental moisi et devient fou à cause d’une trop rapide régénération de ses cellules cérébrales (une autre version de ses origines voulant qu’il ait toujours été fou verra le jour plus tard, parce que les comics c’est magique, on réécrit tout le temps l’histoire). Ce facteur auto-guérisseur lui permet par ailleurs d’être virtuellement immortel et immunisé contre toute forme de poison ou de maladie. Il est techniquement bien
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plus efficace que celui de Wolverine, puisqu’il a permis par exemple à Deadpool de se régénérer après avoir été décapité, ou réduit à l’état de cendres. Dans le One Shot X-Force / Cable Messiah War, on retrouve Deadpool toujours vivant, 800 ans dans le futur. Si être virtuellement immortel peut vite devenir une malédiction (c’est d’ailleurs ce que lui dit Thanos, lors d’une de leurs rencontres), Deadpool semble s’en être accommodé au quotidien, au point de se servir de cette invincibilité pour semer le chaos chez ses adversaires. C’est sûr qu’il faut être sacrément barré pour s’amputer soi-même des jambes pour se faire passer pour un cul-de-jatte, mais ça tombe bien, Deadpool n’a pas toutes les cases de pleines. En plus de ça, il n’est pas tout seul dans sa tête. Littéralement. On le voit régulièrement avoir des conversations à trois alors qu’il est seul, chacune de ses voix ayant sa propre personnalité. Cette folie est aussi un atout majeur, puisqu’elle le rend totalement imprévisible, au point que le Taskmaster, ce super vilain capable d’assimiler le style de combat de n’importe qui dans l’univers Marvel, n’a jamais réussi à comprendre Deadpool.
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Et puis, bien évidemment, l’ami Wade est un mercenaire surentraîné, un tireur d’élite, expert des armes blanches, et parle plusieurs langues, dont le langage des signes. LE truc dont on n’a pas encore parlé, mais qui définit plus encore Deadpool que sa folie ou que son facteur auto-guérisseur, c’est le fait qu’il soit conscient d’être un personnage de comic book. Ce qui donne lieu à des situations inédites et lui confère une place unique au sein de l’univers Marvel. Qu’il reproche à un autre personnage de vouloir s’accaparer la vedette dans SA série, qu’il puisse vaincre un ennemi en prétendant avoir lu les volumes précédents ou qu’il traverse carrément les pages en les découpant au katana, Deadpool se fout complètement des codes établis et n’en fait qu’à sa tête. Et vu qu’il y a du monde dedans, c’est un sacré foutoir. Tantôt mercenaire sans pitié à la solde du meilleur payeur, tantôt sauveur du monde aux valeurs héroïques, Deadpool est rarement là où on l’attend, et c’est justement ce qui rend ses aventures aussi imprévisibles. On sait que ça va être du gros n’importe quoi, que des gens vont mourir de façons salement désagréables, et qu’il ne faut jamais, au grand jamais, avouer apprécier Jar-Jar Binks. On ne peut avoir aucune certitude sur l’état d’esprit dans lequel il va être, ou laquelle de ses voix intérieures il va décider d’écouter… si tant est qu’il en écoute une.
/34 Cet article est extrait du magazine en ligne journaldugeek et est disponnible en ligne Publié le 16.01.2016 Mis à jour le 28.01.2016
Portrait : Deadpool, l’histoire (pas si) secrète Par Feel Deadpool / Culture pop & cinéma
Dans un univers où des personnages évoluent somme toute assez peu, Deadpool se paye le luxe de constamment étonner et surprendre. Et ce malgré une prise de risque assez minime au départ. Deadpool, c’est un peu l’anti-héros par excellence, bien au-delà de Spider-man ou de Wolverine, qui restent globalement assez constants dans ce qu’on attend d’eux (l’un avec ses blagues moisies et l’autre avec son tempérament colérique). Force est de constater qu’au départ, Deadpool est un parfait mélange des deux personnages les plus populaires de Marvel Comics. C’est encore plus évident quand on reprend quelques éléments clé du perso : - Il a participé au programme Weapon X, comme Wolverine, avec qui il partage un facteur auto-guérisseur et des origines canadiennes (et non, c’est pas lié, tous les Canadiens n’ont pas de facteur auto-guérisseur, j’ai vérifié), un amour des armes blanches et une propension à résoudre les conflits par l’hyper-violence. - Toujours comme Wolverine, Deadpool n’est pas tout blanc ou tout noir, mais plutôt en nuances de gris (non, pas ces nuances là). - Son costume est un hommage évident à celui de Spider-man, dont il est d’ailleurs fan et avec qui il cherche régulièrement à faire équipe. - Et comme Spider-man, il ne peut s’empêcher de commenter à voix haute tout ce qu’il fait et de noyer ses adversaires sous des quantités de vannes. Et bien que Spider-man le fasse pour se déstresser (et sans doute aujourd’hui par habitude), Deadpool le fait lui par pur amusement. Mais le parallèle est bien là. Alors forcément, vu comme ça, quand on est un concentré des deux personnages les plus aimés et les plus (sur)utilisés de l’univers Marvel, il y a des chances que la mayonnaise prenne. Même si on imagine bien que tous les mélanges n’auraient pas eu autant de succès (genre Captain America et Howard The Duck, ou Namor et le Faucon)… Non, ce qui fait que Deadpool puisse autant plaire (ou déplaire, car généralement les sentiments sont assez tranchés à son sujet), ne vient pas d’un plagiat facile. Il faut chercher plus loin. En fait, ce qui fonctionne avec Deadpool, c’est qu’il est unique en son genre. Dans un univers de conformisme et de réglementations, régi par des lois manichéennes, tel que peut l’être l’univers Marvel, un personnage résolument imprévisible et n’étant rattaché à aucun groupe est une véritable bouffée d’air frais. Certes, nombreux sont les héros et vilains aux motivations troubles (Daredevil, le Punisher, Thanos, Dr. Doom et bien d’autres…), mais leur changement d’attitude est généralement le fruit d’un long arc scénaristique. Seul Deadpool est capable de tuer un innocent d’une balle dans la tête, puis de sauver un chaton, puis de trancher la main d’un super héros avant de mettre à mal une invasion extraterrestre, en l’espace de quelques pages d’un même numéro. C’est par contre ce qui fait que certains puristes du comic book classique avec ses codes définis ne l’aiment pas. Parce qu’il ne suit pas une ligne droite, parce qu’il est inconstant, parce que ce n’est ni un super héros, ni un super vilain. À ces personnes, j’aimerais rappeler qu’il y a plus de 50 ans naissaient les 4 Fantastiques, Spider-man et Hulk, tous des anti-héros en proie aux doutes et aux zones de gris assez marquées. Le succès d’un bon personnage de comic book est justement de n’être ni complètement bon, ni complètement mauvais. Juste humain. Juste comme nous. Et Deadpool est comme nous.
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#jesuisdeadpool
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Deadpool / Culture pop & cinéma
Il était une fois un héros de comics adoré des connaisseurs, mais ignoré par les autres. Un héros tout de rouge vêtu, qui utilise ses sabres pour pourfendre ses ennemis. Deadpool, c’est le nom que lui ont donné ses deux papas, Fabian Nicieza et Rob Liefeld. Si notre héros s’éclate dans les pages de comics, il veut aller plus loin en infiltrant le milieu très fermé du cinéma. Malheureusement pour lui, sa quête ne sera pas de tout repos.
Publié le 16.01.2016 Mis à jour le 28.01.2016
Portrait : Deadpool, l’histoire (pas si) secrète Par Feel
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Deadpool sort dans les salles ! Enfin ! Et mine de rien, c’est un sacré miracle. Le film a connu moult difficultés avant d’arriver au cinéma, passant de l’état de projet embryonnaire à film abandonné pour finalement connaître un rebondissement sans précédent dans l’histoire du cinéma.
Notre histoire commence dans les années 2000. A cette époque, le monde du cinéma super-héroïque est bien différent de celui d’aujourd’hui. Marvel Studios n’a pas encore lancé son offensive, Sony se gave avec Spider-Man et la 20th Century Fox a le champ libre pour créer un univers autour des X-Men. Après un troisième épisode qui clôt la trilogie d’origine, la 20th Century Fox décide de lancer deux spin-off X-Men, l’un dédié à Wolverine et un autre consacré à Magneto. Tout se déroule comme sur des roulettes pour le studio, et notre cher Deadpool guette dans l’ombre des héros les plus populaires de l’époque… Et à quelques mois de la sortie de X-Men Origins Wolverine, qui revient sur la genèse du personnage, nous apprenons que Deadpool a hérité d’un rôle dans le film, faisant une apparition face au mutant barbu. Les fans sont aux anges, Deadpool, personnage tant aimé des fans, a enfin le droit d’apparaître à l’écran ! De plus, la Fox promet la mise en chantier d’un film lui étant dédié après Wolverine. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Réponse : tout. En avril 2009, le film sort enfin dans les salles. Et là, c’est le drame. Conspué, insulté, détesté, X-Men Origins Wolverine connait un très mauvais accueil auprès des critiques. Beaucoup de reproches lui sont faits, comme son histoire assommante, ses effets spéciaux moisis ou même son non-respect de l’univers X-Men instauré dans les trois premiers films. Mais son acte le plus odieux, selon les fans, reste le traitement du personnage de Deadpool, incarné par Ryan Reynolds. Si le personnage se montre (un peu) fidèle dans la première partie du film, son apparition finale est synonyme de crime de lèse majesté. C’est là que ça se corse. En lieu et place de notre bon vieux Deadpool en costume rouge qui n’arrive jamais à la fermer et qui brise le quatrième mur, le film nous sert un personnage complètement différent, nu et muet. Pire, les fans ont reproché aux scénaristes de ne pas respecter ses pouvoirs de base, puisque dans le film, Deadpool dispose de tous les pouvoirs mutants. Et ce n’est pas la scène post-générique, qui nous montre le personnage regarder vaguement la caméra, qui satisfait les fans. Une scène censée annoncer le film lui étant dédié. Le film ayant fait un four, la Fox est obligé de revoir entièrement ses plans. X-Men Origins Magneto est annulé et une nouvelle trilogie X-Men est mise en chantier. Le film Deadpool, lui, est toujours prévu, mais pour une date alors indéterminée. Deadpool y croit, il sait qu’il a été maltraité, mais pense qu’il peut se rattraper. Comme un bon Canadien qu’il est, Deadpool est désolé de cette aventure, mais ce film va lui coller à la peau. Une peau magnifiquement dégueulasse, d’ailleurs. C’est le début de la longue traversée du désert. Officiellement, le film n’est pas annulé. On parle même de Robert Rodriguez pour le réaliser, à un moment. Mais les choses n’avancent pas, même si Tim Miller est nommé réalisateur et qu’un scénario est écrit par Paul Wernick et Rhett Reese, nous dit-on. Ryan Reynolds, lui, est toujours attaché au projet, malgré la haine que lui vouent les fans du personnage depuis Wolverine. Mais pendant cette période, son pessimisme se faisait ressentir à chaque fois qu’un journaliste lui parlait du film. « Ce film est vivant, puis mort. Puis il revient et est de nouveau lâché… C’est la pire relation avec un personnage que je n’ai jamais eue ! » L’acteur ne manquera d’ailleurs jamais une occasion de s’excuser pour le traitement de Deadpool dans le
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Deadpool / Culture pop & cinéma
film de 2009 (ouais, lui aussi est Canadien). A cette période, Reynolds participe à deux autres adaptations de comics, Green Lantern et RIPD, qui font un four critique et financier (il est aussi nommé l’homme le plus sexy du monde en 2010, mais là on s’en fiche). Malgré sa participation à des films moins populaires mais réussis (notamment Buried) l’acteur devient synonyme d’échec commercial dans le monde des blockbusters. Bref, c’est très mal barré, le film Deadpool. Pourtant, le personnage continue d’être adulé des fans… mais dans les pages de comics. Ces quatre ans ont pratiquement anéanti l’espoir des fans de voir le personnage de nouveau à l’écran. Mais dans le même temps, ils étaient presque soulagés, ne souhaitant pas une reprise du Deadpool de 2009. Ils se sont donc amusés avec le personnage délaissé, plusieurs vidéos bien fichues émergents sur le web. De même, cette absence de progression permet à High Moon Studios de développer un jeu Deadpool. Un jeu, certes pas extraordinaire, mais diablement fidèle et qui a relancé l’intérêt du grand public pour le personnage. Nous nous étions tous fait une raison concernant un film Deadpool. On pensait que jamais il ne verrait le jour, que c’était fichu, terminé. Nous étions passés à autre chose et nous l’avions presque oublié. Deadpool s’était lui aussi dit que finalement, rester dans les pages de comics, c’était pas si mal. Il pouvait toujours dire des conneries, flinguer les méchants, et porter son costume rouge. C’est vrai que combattre Wolverine à poil, ce n’était pas l’idée du siècle. Mais un tranquille après-midi de juillet 2014, tout a basculé. Nous sommes le 30 juillet 2014. Ce jour-là, il ne se passe pas grandchose. On s’ennuie même un peu. C’est l’été, l’actualité est un peu morte et nous rêvons que d’une chose : être à la plage. Mais d’un coup, une vidéo étrange fait son apparition sur le net. Dans cette vidéo, nous voyons un Deadpool en CGI se fritter avec des mercenaires. C’est la voix de Reynolds que nous entendons là. Et là, le web s’arrête. Nous avons sous les yeux un screen-test réalisé en 2011 par Tim Miller pour montrer aux pontes de la Fox ce qu’un film Deadpool pourrait donner. Mais trois ans après ce refus, un anonyme décide de tout balancer sur les Internets pour montrer au monde qu’il a BESOIN d’un film Deadpool. Qui a fait fuiter la vidéo ? Serait-ce Tim Miller ? Reynolds ? Le stagiaire de 3ème ? C’est encore un mystère aujourd’hui, mais l’acteur a sa petite idée. Dans une interview donnée en février 2015, Reynolds assure que le film n’aurait jamais vu le jour sans cette fuite, et qu’il a un moment soupçonné Miller : « C’est uniquement à cause du screen test que le film sortira. A 100%. Ce n’est pas moi qui l’ait fait fuiter. Si je savais qui a fait ça ! Honnêtement, nous avons tous pensé que c’était Tim Miller, le réalisateur. Mais j’ai fait ma petite enquête (…) et il a dit qu’il
Deadpool / Culture pop & cinéma
ne l’avait pas fait. Le leak initial vient de la Fox en interne, quelqu’un a enregistré la séquence sur son iPhone et l’a mise en ligne. Et ça s’est reproduit une deuxième fois, quelqu’un ayant piraté les serveurs de Blurred Studios et a récupéré le screen test original.(…) Mais maintenant, nous allons faire le film ! » Faire le film ? Attends un peu, Ryan. T’emballes pas. Car au moment du leak, la chose n’est pas du tout acquise, loin de là. Mais l’espoir est revenu, et Deadpool commence à y croire. Un mince espoir, mais un espoir quand même. Car même si le leak a cassé les Internets, le film n’est toujours pas prévu. Mais Rhett Reese, scénariste et producteur désigné du film, s’engouffre dans la brèche. Sur Twitter, il demande aux fans de montrer qu’on le veut, notre film, en retweetant son message. Et vous savez quoi ? Il obtient plus de 50 000 RT. De quoi montrer à la Fox qu’il y a bien un intérêt à faire un film Deadpool. Pendant un mois, pas de nouvelles. Ça a dû sérieusement discuter au siège du studio, avec des réunions au sommet et tout le tintouin entre les pontes de la société. Non, nous n’avons aucune info sur ce qui s’est passé à cette période, mais en exclusivité mondiale, voici ce qu’on imagine : Ponte A : Bon, les gars, c’est quoi tout ce bordel avec Deadpool ? Ponte B : Bah, y’a Tim qui a balancé le screen-test de 2011 sur Internet. Les fans veulent un film, maintenant. Ponte A : Tu fais chier, Tim. Tim Miller : Mais c’est pas moi ! Promis, juré ! Ponte B : N’empêche, on a l’air cons, maintenant. On fait quoi ? On va quand même pas reprendre le Deadpool tout naze de Wolverine ? Tim Miller : Filez-moi quelques millions, je vais faire un truc propre. Ponte A : Tu fais vraiment chier, Tim…
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Et le 19 septembre 2014 vient la libération. Tous les fans de Deadpool se rappellent ce qu’ils faisaient ce jour-là. Personnellement, j’étais sur la place Charles III à Nancy en train de manger un burrito quand j’ai vu que la Fox avait annoncé le film… Un film prévu pour février 2016 et réalisé par Tim Miller. Comme quoi, tout arrive… Mais une question demeure, à l’époque : qui pour reprendre le rôle de Deadpool ? Comment le film va-t-il se placer dans l’univers de la Fox ? Deadpool sera-t-il fidèle à son équivalent papier ? Reynolds sera-t-il de retour ? Des questions existentielles qui trouvent leurs réponses dans les mois suivant l’annonce. Ainsi, on nous annonce un film Deadpool bien inclut dans l’univers de la Fox, mais isolé afin de laisser libre cours aux frasques de notre héros. De même en décembre 2014, nous apprenions que Reynolds reprenait le rôle. Mais promis, Tim Miller ne fera pas de suite à X-Men Origins. D’ailleurs, la Fox a tout fait pour que le film de 2009 soit effacé de la timeline avec les nouveaux films X-Men qui ne le prennent pas en compte. Même The Wolverine n’y fait pas allusion, c’est dire. Et au début de l’année 2015, le projet est définitivement lancé. Deadpool aura bien le droit à son film, cette fois c’est sûr.
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Publié le 16.01.2016 Mis à jour le 28.01.2016
Cet article est extrait du magazine en ligne journaldugeek et est disponnible en ligne Portrait : Deadpool, l’histoire (pas si) secrète Par Feel Deadpool / Culture pop & cinéma geektribute Second Edition
Certes, la mise en chantier du film Deadpool a été plébiscitée, mais c’est encore loin d’être gagné. Il faut bien faire comprendre aux fans qu’on repart de zéro, qu’on nous offre le vrai Deadpool. De plus, il faut également attirer le public profane et lui montrer à quel point ce personnage est dingue dans son écriture. Une longue phase de com’ et de caressage de fans dans le sens du poil commence. Bon on va pas vous parler de la première photo publiée par Reynolds avant le tournage, ou même des photos de tournage, mais de la campagne promo brillante orchestrée par la production. Deadpool n’a aucune limite, aucune gêne, et n’hésite pas à faire n’importe quoi. Et ce qui est cool, c’est que le personnage le fait même en dehors du film, comme pendant cette interview avec Joblo où le personnage fout le bordel. Les mois qui suivent, la promo se fait discrète. Nous avons quelques photos, comme le costume, ou même une image du personnage en train de faire caca (bah quoi, même les super-héros vont aux toilettes. Vous voyez Batman d’un autre œil maintenant, hein ?). Une promo dans le ton, qui a connu sa première heure de gloire lors de la Comic-Con de San Diego en juillet 2015. En effet, c’est lors de l’événement que le premier trailer de fou furieux est dévoilé. Il sera mis quelques semaines plus tard sur le net. C’est là que ça devient intéressant. Dans une campagne promo ultra soignée, nous avons l’impression que Deadpool est en roue libre. Il raconte des histoires au coin du feu, diffuse des affiches pour faire croire à une comédie romantique, se fout de la gueule des Australiens, puis des Chinois (le film est d’ailleurs interdit là-bas), de la Fox et même de X-Files. Et le jour de Noël, le film sort sa bande-annonce qui rassure tout le monde. Nous le tenons notre film Deadpool ! Et c’est ainsi que notre petit Deadpool arriva dans les salles. Le chemin de croix fût long et douloureux, aussi bien pour Deadpool (mais il s’en fout, il est immortel) que pour les fans. Ces derniers peuvent enfin aller voir leur personnage préféré sur grand écran, dans une oeuvre réussie et respectueuse. Prendre du plaisir pendant deux heures et rigoler en compagnie de Wade Wilson…
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Deadpool / Culture pop & cinéma Publié le 16.01.2016 Mis à jour le 28.01.2016
Portrait : Deadpool, l’histoire (pas si) secrète Par Feel
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Deadpool / Culture pop & cinéma Publié le 16.01.2016 Mis à jour le 28.01.2016
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Sorties / Expos.
La Paris Comics Expo aura lieu du 15 au 17 avril à Paris. Après 3 éditions couronnées de succès, la Paris Comics Expo revient cette année au Parc Floral de Paris.
Le salon de comics et de science-fiction de Paris. Venez retrouver de nombreux artistes, acteurs, éditeurs, revendeurs et associations de cet univers. Les comics enfin à l’honneur avec un salon entièrement dédié aux bandes dessinées et tout l’univers « geek » issu de l’imaginaire des mondes de la science fiction et du cinéma. Venez à la rencontre des éditeurs français et des dizaines d’artistes et d’acteurs. En marge des espaces de vente, de nombreuses conférences, expositions et animations auront lieu tout au long du week-end. Cette année, le salon accueillera notamment Bruce Timm (co-créateur du personnage d’Harley Quinn, créateur des séries animées Batman), Joe Madureira (Darksiders, Battle Chasers), et bien d’autres auteurs, dessinateurs ou designer de l’univers du comics. Les acteurs annoncés sont Andrew Scott (Sherlock), Ray Park (Star Wars I), Giancarlo Esposito (Breaking Bad, Le Labyrinthe).
Tarifs : Adultes : à partir de 14€ Enfants (-11 ans) : 7,50 € – Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans Horaires d’ouverture : Vendredi 15 avril de 14h00 à 20h00 Samedi 16 avril de 9h30 à 19h00 Dimanche 17 avril de 9h30 à 18h00 Plus d’infos sur www.yesgolive.com/paris-comics-expo/paris-comics-expo-2016
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Sorties / Expositions Du 15-04-2016 au 17-04-2016
Paris Comics Expo
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