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EDITO Après de longs mois de travail et d’excitation, nous sommes heureux de vous présenter le premier numéro de Projector ! Ce webzine a été créé pour les amateurs d’arts visuels et musicaux, et a pour projet de mettre en lumière les jeunes artistes et talents belges et leurs arts. En vous faisant découvrir de jeunes talents venus des quatre coins de la Belgique, nous espérons transmettre un message: faites ce qui vous passionne, tout est possible tant que vous avez la motivation. Dans ce numéro, vous découvrirez de nombreux artistes, parfois photographe, modèle, makeup artist ou encore tatoueur ! Certains ont arrêté les études pour se lancer à leur compte, et cela, leur réussi. D’autres sont encore à l’école, mais préparent leur avenir d’indépendant en s’occupant de leur business via leur réseaux sociaux. Comme par exemple Instagram, qui sert aujourd’hui de vitrine pour le travail de nombreux artistes. Notre souhait est de vous inspirer à travers leurs témoignages, afin que vous puissiez vous lancer et pourquoi pas inspirer les autres à votre tour !


Sommaire Roméo Elvis au Rockerill 11.05.2018

Cyra Gwynth chanteuse et modèle

Juila Dubois rosca Photographe

Devenir Modèle avec pauline Leclère

Yas and Cha MAkeup artists


Laravanoo créatrice de mode

Antoine Sedran Photographe

Lola doolage créatrice de bijoux

Convention Ink n’ Tattoo

yentl line tatoueuse de poupée



RomĂŠo Elvis x

Le Motel au

Rockerill 11 05 18 x

X


T-shirt Roméo Elvis vendu lors de ses concerts

Roméo Elvis, on ne le présente plus, cependant si vous ne le connaissez pas encore, sachez qu’il est le chef de file de cette nouvelle vague hip-hop Rap qui s’est installée en Belgique depuis un an ou deux. Véritable bête de scène, le croco belge anime la foule comme personne. Le 11 mai dernier il était en concert au Rockerill, la salle de concert carolo très connue, aménagée sur le site des anciennes usines Cockerill. Le clip de sa chanson « Les hommes ne pleurent pas » a même été tourné dans la partie Est de Charleroi. Dès le début du clip, lorsqu’il roule à bord de sa BMW 850 CSI, on peut facilement reconnaître la rue de Marchienne et son tag « Charleroi » écrit à la manière du logo du groupe de heavy metal, Metallica. Roméo Elvis c’est avant tout quelqu’un de naturel, d’humain. C’est un gars qui ne se prend pas la tête. Le pote qu’on aimerait tous avoir. Il n’hésite pas à partager toutes ses aventures via ses réseaux sociaux, notamment Instagram. Avant le début du concert, ses abonnés ont d’ailleurs pu suivre les parties de cachecache entre l’artiste et son équipe à travers l’usine.


Lord Gasmique

Il est 20h, nous attendons le début du concert dans l’ambiance poussiéreuse mais néanmoins chaleureuse de la grande salle.

Lord Esperenza

Une très longue première partie est assurée par deux artistes. D’abord la voix rauque de Lord Gasmique, ce jeune bruxellois prometteur qui, comme Roméo Elvis, a participé à la bande-son du film « Tueurs ». Ensuite Lord Esperanza avec entre autres, son titre aux sonorités cubaines « Maria ». La foule se chauffe doucement.


Quand soudain les lumières se tamisent et le crocodile de la Strausphère se met en place audessus de la scène. A travers le brouillard créé par les machines fumigènes, on peut apercevoir une silhouette mi-homme mi-reptile encapuchonnée se diriger vers nous. La foule acclame l’artiste sur le rythme de « l’amour avec les crocos ». La bête est lâchée et on ne l’arrête plus. Les pogos fusent. Il enchaine les titres de son nouvel album, « Dessert », « Respirer», ou encore son titre hypnotisant « Diable ». Au détour d’une musique, le echte brusseleir prend le temps d’expliquer sa rencontre avec Le Motel, son producteur, sur une plage et ainsi faire place à son titre « drôle de question » à la fin du quel il improvise le refrain de « yeux disent » à la guitare, un clin d’œil à son ami et homologue français, qui était en concert à Charleroi deux mois plus tôt.

Roméo l’amoureux, Johnny le rebelle, Elvis la rockstar, Kiki le farceur,


Toute l’ambiance du concert a été capturée par le talentueux Axel Pics, retrouvez le sur Facebook @AxelPicsPhotography


Interview chanteuse et modèle

Cyra GwynTh Jamais sans sa meilleure amie photographe, Julia Dubois Rosca, avec qui elle réalise de nombreux shootings tout au long de l’année, Cyra Gwynth commence à faire sa place dans le milieu de la musique. La chanteuse aux origines néerlandaises et philippines à la voix suave et chaleureuse est à découvrir à travers cette interview ! À suivre de près sur instagram @Cvvgk Retrouve son EP «Pink Cotton» sur Spotify



Depuis quand chantes-tu ? As-tu suivis des cours de chant ? J’étais toute petite quand ma passion pour la musique a commencé, je ne me rappelle plus exactement, mais je devais avoir 6 ans ou quelque chose comme ça. J’ai suivi des cours de chant, mais pas assez pour dire qu’ils m’ont vraiment appris quelque chose. Mes premiers vrais cours, c’était lors de ma participation à The Voice en 2015. En 2016 j’ai repris quelques cours, 3 fois je pense, mais ce n’était pas vraiment mon délire. Je suis très indépendante, je n’aime pas devoir suivre un horaire strict pendant des semaines. J’aime être flexible et à l’aise quand je fais les choses, Je ne veux pas être stressée par un horaire que je dois suivre chaque semaine. J’aime être flexible et à l’aise. Je veux faire les choses que j’aime quand j’ai envie de les faire. Quel est ton parcours professionnel ? J’ai commencé le chant quand j’étais toute petite avec ma grande sœur. Aux Philippines, les karaokés font partie de la culture populaire. Il y en a à chaque événement, lors des anniversaires et des fêtes nationales comme le jour de l’indépendance par exemple. C’est ainsi que ma passion pour la musique a commencé. Ma carrière dans la musique par contre, n’a débuté qu’en 2015, lorsque j’ai participé à « the voice ». Depuis, j’ai travaillé avec plusieurs producteurs. J’ai fait quelques

chansons qui ne sont jamais sorties, mais l’année passée, j’ai rencontré un producteur sur Anvers, Timothy Vanacker, avec lui, j’ai commencé un projet, sortir un EP. Grâce à notre collaboration, j’ai pu rencontrer Salvathore et RQ, qui vient du Pays-Bas avec qui j’ai réalisé mon premier son « Hold On ». Ensuite, j’ai continué à bosser avec Timothy et j’ai sorti mon EP « Pink Cotton » le 21 mai dernier


Tu as sorti un titre «Hold On» avec RQ comment s’est faite cette collaboration ? J’ai rencontré RQ via des amis en commun et il avait des chansons qu’il souhaitait enregistrer avec moi. Apparemment, il a été agréablement surpris de notre collaboration, et c’est pour cela qu’il a décidé de sortir le morceau avec moi! Et je suis tellement contente que nous l’ayons fait ! La chanson a eu un bon succès pour un premier single ! Couverture de «Hold On»

Quelles sont tes inspirations ? En tant que modèle et en tant que chanteuse ? Côté musique, je pense que ma plus grande inspiration est Kehlani. C’est une des artistes modernes qui fait de la musique comme j’adorerais le faire. Elle a ce style très old school/ RnB dont je suis fan, je dois ça à ma grande sœur qui est une enfant des années 90, du coup, j’ai grandi avec ces inspirations, et la façon dont elle utilise sa voix et son image en tant qu’artiste, c’est juste « Ouah ! » Aussi, ça peut sembler bizarre, mais RQ, avec qui j’ai collaboré, est un artiste que j’admire. Il m’inspire beaucoup en tant que compositeur et chanteur. Je suis vraiment reconnaissante d’avoir eu la chance de le rencontrer !

Couverture de «Pink Cotton»

Côté modèle, je ne pense pas avoir de modèle d’inspiration. J’ai fait beaucoup de shoots depuis que j’ai 16 ans et c’est avec l’expérience que j’ai appris à poser, et trouver quels sont mes « angles «. J’ai grandi avec un esprit créatif, ma meilleure amie Julia Dubois Rosca, et grâce à ses conseils, j’ai appris beaucoup sur moi-même en tant que modèle. Alors je pense que pour le mannequinat, c’est elle ma plus grande inspiration !


Shooting réalisé à Los Angeles

Tu travailles souvent avec Julia Dubois Rosca, vous êtes amies depuis longtemps ? Comment vous êtes-vous rencontrées toutes les deux ? Je travaille très souvent avec elle car je la vois tous les jours ! Nous sommes amies depuis presque 16 ans maintenant, ça fait un sacré bout de temps ! (rire) Julia et moi nous sommes rencontrées lorsque nous étions en 3ème primaire, à l’époque, on était les deux nouvelles arrivantes et comme nous n’avions pas d’amis toutes les deux, ça nous a rapproché ! (rire) On est devenue amie comme cela, 16 ans plus tard nous le sommes toujours. Bien sûr, nous avons eu des hauts et des bas, cependant depuis nos 14 ans nous sommes inséparables !

On a toujours été deux personnes créatives, elle dans le monde de la mode et moi dans celui de la musique, et du mannequinat grâce à elle bien sûr, car honnêtement, je ne pense pas que je serai devenue modèle sans elle ! Du coup, on se mettait à rêver ensemble de nos carrières, alors on s’est entraidé et on continue de le faire chaque jour pour évoluer. Elle me propose comme modèle quand elle peut lorsqu’elle obtient des jobs pour les clients et je la propose à beaucoup de gens dans l’industrie de la musique, c’est le but de l’amitié non ? Peux-tu nous expliquer le but de votre périple aux États-Unis en septembre dernier ? Y allais-tu pour la musique ? Nous sommes parties à Los Angeles


premièrement pour découvrir et passer des bonnes vacances (bien méritées évidemment) (rire). À côté de cela nous sommes aussi parties avec l’espoir de se faire des contacts dans le monde de la musique et la mode. Nous sommes restées trois semaines, dont une semaine à Las Vegas. C’était une expérience inoubliable et je suis vraiment contente de l’avoir partagé avec ma meilleure amie. Puisque la Californie est visuellement magnifique, nous en avons profité pour étoffer nos portfolios. Moi en tant que modèle, et Julia en tant que photographe ! Quels sont tes futurs projets ? Je compte travailler avec des producteurs hollandais, belge et aussi français.

Je vais avoir beaucoup de travail ! Pour l’instant, je voudrais sortir quelques singles au lieu d’un album. Je pense que la sortie d’un nouvel album sera pour l’année prochaine ! En tant que modèle, même si ce n’est pas vraiment ma priorité pour le moment, je ne vais pas arrêter d’agrandir mon portfolio, car le mannequinat est quand même une de mes passions. Bien évidemment, j’aimerais bien être représentée par des agences plus grande et plus international que Flag Models, mais comme je l’ai dit ce n’est pas ma priorité. J’adore le mannequinat, mais la musique reste l’amour de ma vie. (rire)


Quel est ton rêve ? Mon plus grand rêve serait de gagner assez d’argent, avec la musique, pour prendre soin de ma famille. Ca peut sembler matérialiste, mais c’est vraiment ma priorité. Je veux pouvoir fournir tout ce dont ma famille a besoin pour vivre sans soucis, entre autres pour ma famille aux Philippines qui n’a pas toujours le luxe de pouvoir vivre comme elle le voudrait. C’est la chose qui me tient le plus à cœur. J’espère qu’un jour ma passion me permettra de prendre soin de mes proches.

Un «cool fact» sur toi ? Mes amis ont dans leur téléphone, des photos de mes expressions faciales les plus folles et les plus étranges ! Je suis plus dingue qu’on ne le pense ! Les gens pensent que je suis quelqu’un de très sérieux, peutêtre à cause de ma « resting bitch face » quand je ne parle pas (rire). Les gens ne le savent pas, mais je suis super timide, tout cela fait de moi quelqu’un de très socialement embarrassant. Ou peut-être est-ce le fait que je possède plus de 40 paires de chaussures ? Oups…


Emoji Quizz Ton emoji préféré?

La petite lune !

Je ne peux pas choisir, ça dépend de mon humeur !

Crédits photo : Julia Dubois Rosca


Elle s’appelle Julia 23 ans depuis le 10 juin et elle est photographe de mode. Bruxelloise et parfaitement bilingue. Elle a suivi les cours en néerlandais, mais parle le français chez elle. Passionnée de mode, de beauté et de makeup, mais aussi du cinéma et d’art, suivez la sur Instagram, Facebook et Tumblr ! Optimiste et féministe, un peu rêveuse, parfois tête en l’air. Découvrez cette âme créative à travers cette interview !

Ci-dessus, Julia à gauche, en compagnie de Cyra à droite.


Ci-dessous, Julia lors d’un shooting.

Les photos proviennent du compte Instagram de Julia Dubois Rosca.


Depuis quand fais-tu de la photo ? Quel est ton parcours pro ? Je fais des photos depuis le jour où j’ai reçu mon premier appareil photo. Je me rappelle organiser des minis shoots avec ma meilleure amie dans son jardin, car j’aimais tellement faire des photos. À l’époque, je ne savais pas qu’il était possible d’étudier l’art en secondaire. Si je l’avais su, j’aurais probablement commencé la photographie beaucoup plus tôt. Ce n’est qu’à partir de mes 20 ans que je me suis complètement lancé dans ce milieu. J’ai refusé de continuer les études pour me consacrer à la photo. Bien évidemment, mes parents n’étaient pas emballés par cette idée. À leurs yeux, c’était absolument impossible de réussir dans la photographie, surtout pour quelqu’un comme moi qui n’avais jamais étudié dans ce domaine. Mais deux ans plus tard, je prouvais à ma mère que je pouvais vivre de mes photos. Quel type de shoot préfèrestu ? (intérieur, extérieu r, studio, lumière artificielle, naturelle?) Alors, tout d ’ a b o r d , j’aimerais clarifier que ma technique, en tant que photographe, n’est pas la meilleure. Vu que je n’ai

jamais suivi de cours, je fais tout au feeling. Je connais les techniques de base, mais j’aime bien chipoter et voir ce qui donne le mieux. J’ai toujours préféré shooter en extérieur, car je trouve que rien n’est plus jolie que la lumière naturelle. Je suis une fan du soleil, et j’aime particulièrement cette atmosphère rosée/orangée sur une photo. À Los Angeles, j’avais la chance d’avoir une lumière de rêve à chaque moment de la journée. Une chose que je n’ai pas toujours ici en Belgique à cause de la météo. Je voudrais shooter plus en studio, car c’est pratique quand il fait moche dehors. J’aimerais trouver la bonne technique pour avoir un chouette effet en studio sans que ça fasses trop «lumière artificielle». Avec quel m a t é r i e l travailles-tu ? Une préférence pour la photo argentique, numérique ? Pour le moment, j’utilise deux appareils photo numériques, le Canon 5D et le Canon 60D J’aimerais e s s a y e r l’argentique, mais pour cela je dois investir dans un bon appareil argentique ! J’aime beaucoup cet effet vintage, granuleux sur les

photos. J’ai ten du grain sur m justement imiter c

J’utilise souven quand on est en en intérieur. J’aim « flashé » comme photographe Terr extérieur, quand il soleil, ça peut don bien quand tu sho

À quoi ressemble photographe ? J’ai une vie pas co Les gens qui tra bureau du matin a travailler après 18 ils ont congé. Mo différent ! C’est le bosse le plus. Il m’arrive parfois d très tard le soir, après-midi, tout d et du client. Si je ne suis pas un shoot, je suis s en train de retouch écoutant de la mu non-stop.

J’ai une vie assez passes souvent en Mais j’adore ce qu me plains pas ! C’est la vie d’artist

Dans ta bio mentionnes flyfly tu nous en parler? Flyflyfly est le stu depuis quelques m je shoot la plupa studio m’aide aus projets.


ndance à mettre mes photos, pour cet effet vintage.

nt mon flash n contre-jour ou me bien ce style e sur le travail du ry Richardson. En y a le coucher de nner VACHEMENT oot avec un flash !

e ton quotidien de

omme les autres. availlent dans un au soir, ont fini de 8h et le week-end, oi, c’est tout à fait e week-end que je

de shooter jusqu’à ou bien juste un dépend du shoot

au studio ou sur souvent chez moi her des photos en usique et manger

flexible, et tout se n last minute. ue je fais et je ne

te !

Instagram, tu yfly studio peux? udio où je travaille mois. C’est là que art du temps. Le ssi à réaliser des

Par exemple, j’ai réalisé un clip vidéo il n’y a pas longtemps, et le studio m’a aidé en me prêtant des caméras de super qualité etc. Je suis vraiment contente de pouvoir travailler chez eux !

a eu des hauts et des bas, on a été séparées pendant 2 ans, car j’avais changé d’école. Mais disons que depuis nos 14 ans, on est inséparable. C’est avec elle que j’ai fait mes tout premiers shoots, elle est un peu comme ma muse.

J’ai remarqué que quelques photos avaient Quels sont tes été prises chez futurs projets ? Flag Models, Peux-tu me parler est ce que tu de ton projet sur travailles avec les artistes de eux ? Bruxelles ? Je ne travaille J’ai plusieurs pas spécialement projets en cours, avec Flag Models, que je ne préfère mais ça m’arrive ne pas encore de booker des divulguer… Mais modèles de chez ça va être cool ! eux et de faire Une exposition, des test shoots des éditos, une avec des modèles de l’agence. campagne de bijoux, ... Mes amis les plus proches ont Et pour mon projet avec les artistes, quasiment tous signé chez Flag c’est encore ‘in the making’. Models. J’aime bien leurs modèles, Rien de très concret. car c’est pour le moment la seule J’ai déjà une idée des artistes que agence de Belgique qui signe des j’ai envie de photographier pour le visages peu communs, assez projet, mais avant tout, j’ai besoin atypiques et uniques. d’une team fixe. Tu fais beaucoup de Une makeup photos avec Cyra, «C’est avec elle que artist, une styliste, c’est une bonne une assistante, j’ai fait mes premiers amie à toi ? quelqu’un qui est fort Cyra, c’est ma en communication. shoots, elle est un meilleure amie ! On se connaît depuis peu comme ma muse.» Avec ce projet, j’ai qu’on a 8 ans. envie de passer un On s’est rencontré quand on était message, que tout est possible si en 3ème année primaire. On était tu crois en t’es rêves. toutes les deux nouvelles dans la Et je pense que ses artistes classe et de là, on a créé une belle pourraient partager leur histoire et amitié ! Qui aurait cru qu’on serait raconter comment ils ont fait pour encore amie 16 ans plus tard. On arriver là où ils sont.



Quels sont les meilleurs projets que tu as réalisés, ceux que tu as préférés ? Je ne pense pas avoir de projet préférés. Car chaque projet et différent, et j’évolue aussi en tant qu’artiste. Je découvre d’autres astuces, d’autres styles. Par contre les photos qui m’ont le plus marquées dans ma carrière sont celles que j’ai faites pour Gioia Ghesers, celles de Lizette Pinto avec la styliste Jessica Rul, celles de Cyra Gwynth prises à Los

Angeles et Palm Springs, l’éditorial que j’ai réalisé pour Girlcrush Magazine en collaboration avec Yves Saint-Laurent, l’éditorial pour Enfants Terribles Magazine ‘The Art of Beauty’. Je pense que ces shootings ont donné un boost à ma carrière ! À côté de ça il y a pleins de photos que j’aime beaucoup, et je suis particulièrement fan des photos que j’ai faite avec Joyeuse, dont j’ai fait le styling moi-même !

Une anecdote ou un «cool fact» à propos de toi ou de ton travail ? On m’a souvent dit que j’ai le don de mettre les gens à l’aise quand je les prends en photo ! Je suis une geek et une cinéphile. Je suis une big fan de Star Wars et du Seigneur Des Anneaux. Si on me donne le choix entre sortir faire la fête ou regarder des séries dans mon canapé, le choix et vite fait !

Tu es Plutôt ? J’aime beaucoup les séries, je suis une fan de Game ARTISTIQUE Of Thrones et Strangers Couleur ou noir et blanc ? Hmm, j’aime bien les deux Things, mais j’ai un faible honnêtement, je ne peux pour les films. Mode ou photographie ? pas choisir Je fais des photos en grande Blonde ou brune ? J’ai une préférence pour partie pour la mode, donc je brune, mais je dois avouer vais répondre MODE que les blondes attirent Makeup ou vêtements ? Vêtements sans hésiter ! l’attention ! Improvisation ou organisation ? J’aime trop m’affirmer et J’opte souvent pour me mettre en valeur avec une chouette tenue. Je improvisation. trouve que la manière dont Studio ou extérieur ? Extérieur quand il fait beau tu t’habilles en dit beaucoup sur ta personnalité ! Tandis bien sûr. que le makeup, j’en mets Numérique ou argentique ? pour sortir, mais je n’aime Vu que je n’ai jamais travaillé pas le temps que ça me en argentique, je vais devoir prend, j’aurais voulu avoir répondre numérique bonne mine sans l’aide du Film ou série ? makeup.

Artistique ou technique ?


devenir modèle Tu aimerais devenir modèle photo, mannequin de défilé, … ? Tu trouveras, dans ce petit guide, des astuces pour bien débuter dans ce milieu. en deuxième partie Retrouves les conseils de la photographe Pauline Leclère pour un shoot réussi ! Les informations que tu trouveras dans cet article m’ont été donnés, en partie, par des agents lors de mon expérience dans le domaine du mannequinat.

Mimiarr par Pauline Leclère


T

Der n out d’abord, il existe une différence entre de v ièremen t ê modèle et mannequin, le modèle est des tements , le site d e ven p Aso statique tandis que le mannequin est fém hotos s a pu te d i n e i n mobile. Cependant, le terme mannequin b s man on nequ lié peut sans ins (en anglais model) est souvent utilisé re verg etur apercev touche comme terme global. Il existe trois types de s enco e re p s, bou oir leur , oils mannequins : s mal tons o u rasé s.

Mannequin « public » : pluridisciplinaire, ce type de mannequin peut travailler pour les stylistes de prêt-à-porter ou de haute couture lors des défilés, ainsi que poser pour des campagnes publicitaires, des éditoriaux de mode ou encore faire la une de magazines internationaux. Dans cette catégorie, les mannequins doivent souvent avoir des mensurations précises. Pour les femmes, il faut faire 1,72 m minimum et ne pas dépasser les mensurations 90-60-90 afin de rentrer dans du 34-36. Il existe néanmoins des exceptions. Pour autant que les mannequins féminins grandes tailles commence à apparaître, du côté des hommes les mensurations sont encore assez strict : il faut faire entre 65 et 75 kg pour une taille minimale de 1,80 m et être plutôt fin et athlétique. Les mensurations doivent être environ 100-80-100.Ceci dit, tout dépend de la marque à représenter, certaines marques préfèrent des hommes très musclés, et des femmes assez pulpeuses pour la lingerie par exemple, tandis que d’autres préfères les morphologies ectomorphes, grand et filiforme. Concernant l’âge, il faut avoir entre 16 et 25 ans, mais vous pouvez vous

f a i r e repérer bien avant par un scout (un chercheur de mannequin). Il faut parfois du temps pour lancer une carrière, c’est pour cela que les agences privilégient les jeunes mannequins. Sachez que pour les défilés les mannequins dépassent rarement la barre des 30 ans. Mannequin « commercial » : ce sont les modèles qui apparaissent dans des films publicitaires, posent pour des magazines, des catalogues, tournent parfois dans des clips en tant qu’acteur ou figurant. Cette catégorie est moins restreinte que les précédentes. Ici pas de mensurations précises ou de limite d’âge à respecter, il en faut de toute sorte afin de correspondre aux divers public cibles des marques. Dans cette catégorie, on retrouve les mannequins grandes tailles, ceux au physique atypique, les tatoués, les seniors, mais aussi les mannequins de détail : pieds, mains, corps, cheveux, … Mannequin-cabine : c’est la personne sur laquelle le styliste va essayer les prototypes des vêtements qu’il est en train de créer.


POSTULER Pour postuler dans une agence, on n’envoie pas un CV comme pour un travail ordinaire. Il faut donc que tu envoies par mail, des polaroids, ou polas récent. Ce sont de simples clichés de toi au naturel, dans une pose neutre. Pour réaliser tes polas tu peux te servir d’un appareil photo et d’un trépied ou demander à quelqu’un de te prendre en photo. Tu peux aussi utiliser un smartphone avec une bonne qualité photo. Concernant le nombre de photos, il te faut : une photo visage, deux photos de toi en entier, de face et de profil, et une photo du haut du corps. Pas la peine de dépasser 5 photos, s’il y en a trop, l’agent risque de ne pas les regarder.

Une belle lumière te mettra en valeur, le mieux est de se positionner sur un fond unis et de couleur neutre, un mur blanc par exemple, face à une fenêtre. Plus tes photos auront un aspect pro, plus tu as de chance d’être rappelé.

• Tiens-toi droit. • Expression faciale neu maquillage • Cheveux au naturel • Habilles-toi sobremen un jeans slim par exem voir ta silhouette. Rien profil l’intéresse, tu aura

Note : un t-shirt blanc m

Exemple de Polas


Prendre ses mensurations

ment e l a r é n aut gé stuler f o l i p : e r u as Not ns po a ’es p 8 1 n r i u o t e av rendr e. Si n e g i t l t en choix l fau i n , o r t u e maje nce d n parent e g a ’ l dans é d’u n g a p accom tuteur. n ou d’u Ensuite, il est nécessaire de leur communiquer tes mensurations. Pour ce faire, munis toi d’un mètre ruban et prend, devant un miroir ou avec l’aide de quelqu’un, les mesures suivantes : La poitrine : le mètre doit mesurer le tour de ta poitrine au point le plus large, le bout des seins. La taille : c’est l’endroit le plus étroit du corps, quelques centimètres audessus du nombril. Les hanches : ici aussi, c’est la partie la plus large qui doit être mesurée, le bombé des fesses.

utre, ne portez pas ou peu de

nt et près du corps, un t-shirt et mple. Il faut que l’agent puisse ne sert de tricher, car si ton as un rendez-vous à l’agence.

met toujours en valeur le visage.

Lors de la prise des mesures, il est important que le mètre soit placé à l’horizontale afin de ne pas fausser les résultats. Habille-toi léger pour que les mesures ne soient pas faussées. Il est inutile de rentrer le ventre ou de serrer le mètre, il doit être posé. Tes mesures seront reprises à l’agence. Maintenant que tu as envoyés tes polas et tes mensurations, il te faut un book à présenter à l’agence. Si tu n’en a pas, ton agent te conseillera des photographes qui correspondent à ton style. Crédits photo: Lalie Caebergs


Le book,

avec les conseils de la photographe Pauline Leclère.

Découverte sur Instagram, @P.elle_photographie, de son vrai nom Pauline Leclère, est photographe d’événement et de mode, qui multiplie les portraits colorés. Elle a récemment réalisé des photos de la youtubeuse belge @Mimiarr en maillot de bain pour la marque de vêtements bruxelloise @JungleSociety.

Mimiarr pour Jungle Society par Pauline Leclère

Comment choisir le photographe qui va réaliser les photos de son book ? Tout d’abord, en fonction de nos goûts et de notre style, si l’on souhaite être mannequin « fashion » ou « commercial » les photos ne seront pas les mêmes. Ensuite, il vaut mieux privilégier un photographe aux styles variés, car dans un book, on montre ce dont on est capable, avec des poses et des styles différents.

A-t-on nécessairement besoin d’un photographe pro ? Un photographe pro n’est pas forcément indispensable, un photographe amateur peut très bien faire de belles photo, et cela coûtera moins cher. Malgré tout, un pro sait comment vous mettre en valeur. Le tout, c’est de bien choisir le photographe, pour cela, on peut regarder son portfolio, sur son site internet, ou bien sûr son compte Instagram.

Combien coûte en moyenne un shooting ? En général, les photographes calculent le prix en fonction du nombre de photos retouchées. Sachez cependant que les photos sont toujours retouchées (on ne parle pas ici de retouche du genre amincir la silhouette, agrandir la bouche, mais plutôt retoucher les lumières, le contraste et parfois les petites imperfections.). Le prix comprend le nombre


d’heures passées au total sur chaque photo. Pour le prix il faut compter entre 50 et 100 euros pour un shoot amateur, et entre 200 et 400 euros pour un shoot pro. Le nombre de photos dépend du photographe, en moyenne 15-20 photos.

Ensuite bien hydrater sa peau la veille et le jour même, car le rendu du maquillage sera meilleur, c’est valable aussi pour les garçons. Je conseille généralement de porter des vêtements larges pour éviter les traces de vêtements trop serrés, sous-vêtements, coutures de jeans,… Épilez-vous quelques jours avant le jour du shooting pour éviter les petits boutons et rougeurs. Si vous

Si c’est un shooting sans équipe alors en général vous convenez du makeup avec le photographe et vous venez maquillé comme prévu.

Existe-t-il une pose universelle qui met en valeur tout le monde ? Il n’y en a pas vraiment, As-tu des conseils pour d’ailleurs chaque être à l’aise devant modèle a une pose qui l’appareil photo ? la met plus en valeur, Être soi-même, au un profil préféré,… naturel, ne pas essayer Néanmoins, il y a des de jouer un rôle. Il est très gestes qui peuvent important d’écouter affiner la silhouette le photographe, « Un shoot réussi, c’est comme baisser les car il sait comment un photographe et un épaules, lever le vous mettre en menton pour éviter modèle à l’aise avec une valeur, il est aussi là le double menton,… pour mettre à l’aise bonne communication le modèle, certains C o m m e n t entre les deux » photographes organises-tu mettent de la un shooting ? musique lors des souhaitez mettre de Pour moi, c’est rapide, shootings pour créer une l’auto bronzant, c’est la je contacte la personne, atmosphère plus cool. même chose, afin d’éviter on choisit un thème Et un autre conseil serait d’être orange ou d’avoir (champêtre ,urbain,…) de s’entraîner à poser des traces disgracieuses. , un lieu et une date. devant son miroir chez soi, Pour un shooting Pro on pour avoir un répertoire Faut-il venir maquillé ? doit trouver une makeup de poses lors du shoot et Généralement on vient artist pour le thème ne pas avoir à improviser légèrement maquillé de prévu, un coiffeur et un et stresser le jour j. façon naturelle, c’est-à- styliste. Ensuite, on met dire, le teint, un peu de au point un moodboard, Comment se préparer mascara,… Ou pas du tout, que l’on envoi à l’équipe avant le shoot ? si c’est un shooting pro et au modèle, pour qu’elle Comme je l’ai dit avec une makeup artist, puisse donner son avis sur p r é c é d e m m e n t , car dans ce cas elle devra les détails du shooting. s’entraîner à poser, trouver démaquiller le modèle et son meilleur profil, etc. ça fait perdre du temps.


Yas and Cha Bruxelloises, la vingtaine et passionnée de maquillage ! Ce duo de makeup artists, de leurs vrais noms Yasmine et Chaimaa, sont déjà pleine de talent ! L’une étudie le droit tandis que l’autre suit des études d’assistante de direction et a été formée chez Makeup Forever. Retrouvez @yasandcha sur Instagram !



D’où vous viens cette passion ? Y : personnellement, j’ai toujours aimé le maquillage, mais pas sur moi. J’ai commencé à me maquiller depuis que j’ai 20 ans seulement. J’ai toujours eu l’étrange impression que le maquillage n’était pas fait pour moi et paradoxalement, pour quelqu’un qui n’avait pas pour habitude de se maquiller, je me débrouillais plutôt bien sur les autres. Je voyais que ce que je faisais plaisait et cela m’a motivée à travailler dur et faire de ma passion un job. C : quand j’étais petite, j’adorais jouer avec le maquillage de ma mère (ce qui ne lui plaisait pas du tout). C’est réellement devenu une passion depuis quelques années. J’aime l’idée que quelques produits cosmétiques puissent permettre à une femme (ou un homme) d’avoir confiance en elle ou en lui.

Êtes-vous toutes les deux maquilleuses professionnelles? Est-il difficile de se faire une place dans ce milieu ? Y : nous faisons cela principalement pour le plaisir à côté des cours. Nous ne sommes seulement qu’à nos débuts donc vivre uniquement du maquillage pour l’instant ce n’est pas possible. De plus, nous investissons énormément dans notre matériel afin d’avoir des produits de qualité et le maquillage est très coûteux. Nous faisons également beaucoup de collaborations afin de nous faire connaître. C : Ce n’est pas facile de se faire une place parce qu’il y a beaucoup de concurrence et celle-ci a tendance à brader les prix ce qui nous dessert énormément, car on préfère privilégier la qualité.

Quel serai Y : Pour m vraiment un d’ouvrir mo maquillage C : J’aimer marque de Yas and Cha Peut-être m


it votre rêve ? ma part, ce n’est pas n rêve, mais l’idée on propre studio de me plait beaucoup. rais avoir ma propre cosmétiques et élever a à un rang plus haut. même à l’international.

Un "cool fact" à propos de vous ? Y : J’ai une véritable addiction pour l’highlighter. J’adore ça ! J’aimerais pouvoir en mettre partout ! Quels sont vos projets professionnels à venir ? Y : Pour l’instant, nous avons encore quelques collaborations à venir avec toujours des artistes belges. C : Continuer à travailler avec Victoria Highs et pourquoi pas organiser une grande masterclass à «l’américaine».

Vous avez déjà réalisé des projets pro ? Y : Pour l’instant, nous avons réalisé beaucoup de collaborations avec des artistes belges principalement que ce soit des stylistes, photographes, modèles, etc. À nos yeux, tous les projets que nous faisons sont importants et nous y consacrons toujours la même énergie. C : Chacun d’eux nous a permis d’étendre notre réseau et de toucher un public plus large. Avez-vous une chaîne YouTube ? Y : Chaimaa en avait créé une, mais perso, ce n’est pas quelque chose que j’aime faire, du moins pas pour l’instant. Il faut savoir qu’une chaîne YouTube, c’est très énérgivore, et on a aussi nos études à côté. C : J’en ai une, j’ai déjà publié quelques tutos makeup mais j’ai décidé de les garder en privé parce que je n’étais pas satisfaite du montage ni de la qualité de l’image. Je pense à refaire des tutos makeup dans un avenir proche pour Yas and Cha.


Ensemble réalisé par Laravanoo

Elle s’appelle Lara Van Ootegem, 22ans, elle est curieuse et créative, et elle crée des vêtements au style floral et délicat. Elle a accepté de répondre à quelques questions afin de nous faire découvrir son univers ! À retrouver sur Facebook et Instagram sous son nom de marque Laravanoo


Robe réalisée par Laravanoo


Depuis quand est-ce que tu crées des vêtements ? Comment ça a commencé ? Avant d’arriver à l’Helmo, je n’avais jamais enfilé une machine, jamais cousu. J’ai toujours pensé étudier les langues. Arrivée en rhéto, je me suis dit que j’avais enfin envie d’explorer mon côté artistique. J’ai toujours aimé le monde de la mode et de l’art. Je dessinais beaucoup et j’avais envie d’apprendre à faire quelque chose de mes mains. J’ai donc commencé à rechercher des écoles d’art. C’est alors que j’ai découvert la haute école Helmo mode.

J’ai très vite fait mon choix même si je ne pouvais pas savoir si ces études étaient faites pour moi. Ce qui était certain, c’est que j’avais besoin de nouveaux défis. Alors j’ai pris le risque. Et j’ai découvert dans la couture une passion qui égale, voire qui dépasse, celle du dessin. Ce qui me passionne, ce sont les transformations de matières telle la broderie et le perlage. Qu’as-tu fais comme études? En secondaire, j’ai suivi un enseignement général en option immersion allemand. Ensuite, j’ai

franchi les portes de la haute école Helmo Mode, où j’ai développé des compétences à la fois techniques et artistiques. Actuellement, je fais mon CAP (certificat d’aptitudes pédagogiques). Quels sont tes objectifs professionnels ? Pour le moment, je fais mon CAP. J’aimerais bien un jour pouvoir transmettre mon savoir-faire technique, mais aussi ma passion. Si je pouvais me permettre de rêver, j’aimerais un jour pouvoir créer ma marque de vêtements et avoir mon propre atelier-boutique.

Créations de Laravanoo là l’occasion du salon du chocolat 2018


Réalisations de Laravanoo

As-tu un modèle, une inspiration ? Je n’ai pas vraiment de modèle. J’aime observer les broderies et les perlages des grandes maisons telles que Dior ou Chanel. Mes sources d’inspiration sont très diversifiées : grands classiques du cinéma, mythologie. Je trouve également mon inspiration dans des photographies. J’aime la nature, les fleurs, les textures. Quelle est ta vision de la mode ? Comment définirais-tu ton style ? Je trouve que c’est assez difficile de décrire son propre style. C’est toujours intéressant de découvrir l’avis des autres. Souvent, on me dit que mes créations sont poétiques. Que ma mode est romantique, féminine et florale. On me parle de couleurs « sorbet », de douceur, d’harmonie…

Une petite anecdote à nous raconter ? J’ai une sœur jumelle, et nous sommes nées le 29 février (et oui, nous avons notre anniversaire tous les 4 ans). Est-ce que tu connais des artistes dont tu apprécies le travail ou la personnalité et que tu nous conseillerais ? J’adore le travail du photographe Steve Dean Mendes. Ses photos sont pleines de poésie. Je trouve la mode de la créatrice Julie Alexandre tout simplement magnifique. Son travail est très différent du mien, j’adore les silhouettes qu’elle crée. Lies Mertens, une marque de sacs en cuir bio. Je suis tout simplement fan de son profil Instagram. Les couleurs, les photos, et les sacs, bien entendu. Tout est magnifique.


Antoine Sedran

«La photographie dans le Salut, je m’appelle Antoine Sedran, j’ai 19 ans, je viens de Dinant, une petite ville de la province de Namur en Belgique. Aujourd’hui je vis dans la capitale, Bruxelles. Je suis passionné de photographie ou plutôt de visuel en général. Je m’intéresse à tout ce qui peut être vu et qui déclenche des émotions chez quelqu’un, qu’elles soient positives ou négatives. C’est d’ailleurs le partage de mon travail qui m’attire réellement. J’aime aussi les sushis par-dessus tout, mais ça, c’est une autre histoire.


n

es gènes»

Depuis quand fais-tu de la photo ? Comment ça a commencé ? Disons que je suis né avec un appareil photo entre les mains ! Quand j’étais petit, mon père ne sortait jamais sans emporter son boîtier avec lui. J’étais toujours très intrigué par la manière qu’il avait de toucher à tous les boutons. Plus tard, en grandissant, j’ai passé énormément de temps à regarder par-dessus l’épaule de mon grand frère. Cela fait d’ailleurs 10 ans qu’il s’est lancé dans le monde la photo. Je pouvais passer la journée entière à le regarder retoucher ses clichés. Même si aucun d’eux ne m’a jamais poussé à commencer la photo, et que cela parait un peu « bateau » à dire, ce domaine m’apparaissait clairement comme une évidence. J’ai d’abord commencé à voler l’appareil de mon frère dès qu’il avait le dos tourné, ce qui m’a valu quelques passages de savon (rire). Puis de fil en aiguille, j’ai à mon tour commencé à photographier et à retoucher, toujours en suivant leurs précieux conseils. Qu’as-tu fait comme études ? Après avoir réalisé 4 années dans l’enseignement général, j’ai commencé à me diriger vers ce que j’aimais vraiment. C’est ainsi que j’ai changé d’école. Je suis allé à l’Institut Félicien Rops à Namur. J’y ai étudié pendant deux années. Cette période a été décisive pour moi, car j’y ai appris le graphisme. Pour ce qui est de mes études supérieures, j’étudie depuis maintenant 1 an et demi à la Haute École Francisco Ferrer, toujours en infographie, ou plutôt en « Graphic Design » comme on dit ici à Bruxelles. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, je n’ai pas fait d’études de photographie. J’ai préféré apprendre par moi-même, tout en étudiant dans le domaine visuel. Quelle est ta vision de l’art ?

Je pense qu’à l’heure actuelle, le mot « art » est assez subjectif, il m’arrive moi-même de ne plus savoir expliquer de quoi cela relève vraiment .. Selon moi, un artiste est celui qui se consacre corps et âme à transmettre sa vision des choses à travers le moyen qui lui convient le mieux. Et je pense que le mot « beau » ou « laid » n’a de sens que pour celui qui le cite, pourtant, ce sont sans doute les deux termes que l’on entend le plus au sujet du travail d’un artiste, qu’il soit peintre, photographe, ou autre. Or, selon moi, on ne devrait pas dire, « c’est beau » ou « c’est moche », mais plutôt débattre sur les idées et le message que l’artiste a voulu faire passer.


Quels sont tes objectifs pro? Je rêve évidemment de pouvoir, un jour, travailler à mon compte dans le milieu de la photographie, même si je sais que de nos jours, les chances de se faire une place sont de plus en plus minces. Un tas d’idées professionnelles et personnelles fusent dans ma tête, comme par exemple ouvrir mon propre studio ou encore voyager pour photographier les plus beaux coins du monde, mais j’avoue que je ne m’inquiète pas encore de cela pour l’instant. Et même si la photo prend déjà une énorme place dans ma vie, j’essaie de garder assez de temps pour me consacrer à mes études et à tout ce que je n’aurais plus le temps de faire quand je serais réellement « dans la cour des grands ». As-tu un modèle ,une inspiration ? Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, il m’arrive de me perdre dans cet océan de photographes et de styles en tout genre. De ce fait, mes inspirations changent souvent, je découvre sans cesse de nouvelles idées, qui s’en vont aussi vite qu’elles sont venues… Mais parmi cela, il reste cependant des photographes que j’admire de plus en plus, je pense notamment à Maxime Prokaz, ce jeune photographe bruxellois qui réalise des clichés aux couleurs exceptionnelles, dont lui seul à le secret. J’admire aussi d’autres artistes comme Sam Kolder, André Josselin, Jean-Philippe Lebée … Et j’en passe, mais je vous conseille de jeter un coup d’œil à


leurs comptes Instagram, leurs travaux méritent amplement le détour. Une petite anecdote à nous raconter ? Je vais vous parler d’une anecdote qui se répète tellement qu’elle finit par me faire mourir de rire ! On prend d’ailleurs toujours plaisir à nous les raconter avec mon frère, car cela arrive aussi bien à l’un qu’à l’autre ... Je parle évidemment de cet homme âgé, présent à tous les mariages, souvent un proche ou un ami de la famille. On le repère directement lorsqu’on arrive sur un reportage .. Ils sont tous les mêmes, une dégaine inimitable et leur appareil argentique à la main. Bien que gentil et drôles, ils parviennent toujours à nous faire perdre une heure de notre temps quand ils commencent à nous demander les spécifications techniques de nos boîtiers. Tout photographe de mariage à au moins une fois entendu ce fameux, « C’est du full frame ça ? » ou « Votre appareil fais vraiment des photos incroyables ! Il doit coûter très cher !» (rire). Et si cela ne vous est pas encore arrivé, pas de panique, ce n’est qu’une question de temps…As-tu déjà eu des projets professionnels ? Cela dépend de ce qu’on entend par « professionnels », mais de beaux projets, tous aussi différents les uns des autres commencent à se mettre en place pour les années à venir, c’est certain.



Bonjour, je m’appelle Lola Doolage et j’ai 23 ans et je suis créatrice de bijoux. Je suis une formation de bijoutier-joaillier à l’Institut Jeanne Toussaint au sein des Arts & Métiers à Bruxelles. Là-bas, je suis deux options ; celle de la Fonte-injectée & celle de la joaillerie classique.

J’ai la chance d’avoir des parents qui travaillent dans le cadre artistique et j’ai ainsi passé mon enfance dans l’atelier de mon père, ou à sa table de dessins. C’est donc naturellement que j’ai eu envie d’apprendre un métier manuel, artisanal. J’ai eu la chance de pouvoir travailler en tant qu’apprentie en maroquinerie auprès de monsieur Eric Beauduin. C’est un peu grâce à lui que je me suis intéressée aux accessoires et aux bijoux.



Comment t’es venue cette passion pour les bijoux ? Encore une fois, de mes parents. À chaque Noël ou anniversaire, nous avions l'habitude avec mon père, de trouver un chouette bijou pour ma mère. J'ai toujours aimé faire plaisir et depuis toute petite, je tenais à casser ma tirelire pour cotiser avec mon papa. C'était plutôt des bijoux fantaisie, ludique et qui sortent de l'ordinaire, mais c'était une approche du bijou qui me plaisait. Ainsi, au fil des ans, ma mère s'est retrouvée avec une jolie petite collection de bijoux en tous genres. Quand j'avais 18 ans, j'ai commencé à analyser ces bijoux. Je voulais en créer moi-même. C'était plus qu'amateur. Je trouvais des vieilles perles, ou même des attaches de porte-clé pour en faire une bague. Mes copines me les achetaient même, elles ont dû très vite regretter ! (rire) Par la suite, j’ai travaillé chez Umamido en tant que « gérante » durant deux ans, et j’ai adoré. C’est resté une deuxième famille pour moi. Où travailles-tu sur tes bijoux ? Au début, je bossais chez moi, mais réaliser des bijoux n'est pas un travail très propre, j'ai du coup déménagé dans l'atelier de

mon père, et maintenant, j'ai finalement placé mon établi (banc de travail) dans l'arrière-boutique de ma mère.

bijoux qui en jettent, qui tapent à l'œil et qui peuvent être là touche qui habille toute une tenue.

Comment as-tu appris à créer des bijoux ? Oui à l'Institut Jeanne Toussaint aux Arts & Métiers. Mais certaines choses s'apprennent de manière autodidacte. Pour ce qui est de la résine, j'ai tout appris grâce à mon père, qui réalise des tables en résine et taule gravée.

Pour toi les bijoux qu'estce que ça représente ? Je pense que premièrement cela m'évoque la famille, les générations, les traditions. Je porte moi-même une chaîne en or avec une petite main qui porte la lettre "M". Celle-ci est de mon arrière-grand-mère, Maria, qui l'a transmise à ma grand-mère Anita, qui me la ensuite donné. Je ne la quitte jamais et elle m'est super importante. En suite, je pense qu'un bijou peut être un bon médiateur pour marquer un évènement important dans la vie. J'ai par exemple pu créer une bague de fiançailles pour des amis. C'était une superbe expérience, mais en même temps c'était éprouvant. J'ai presque eu l'impression que c'était moi qui allais lui faire la demande, tant j'étais stressée. (rire) Pour le reste, je pense qu'un bijou peut tout simplement être une folie, comme craquer pour une paire de pompes ou un nouveau sac-à-main. On peut les assembler, les détourner, comme par exemple porter une boucle d'oreille comme broche, etc. J'adore jouer avec les bijoux.

Quelles sont tes inspirations ? Pour l'instant je crée surtout des bijoux sur commande et réalisés sur mesure selon l'idée du client. Je prépare une première vraie collection, mais je préfère me donner le temps de la réaliser à la perfection. Mes inspirations me viennent tout simplement de notre belle ville de Bruxelles. Il n'y a qu'à se promener dans les rues, lever le nez et admirer les sublimes bâtiments Art Nouveau & Art Déco. J'ai un petit penchant pour ce dernier. Je suis admirative de cette époque. Quand on regarde les bijoux des années 30, ils étaient tellement plus moderne et avant-gardiste par rapport à ce qu'on fait de nos jours. Les petits bijoux tout fins et discrets, ce n'est rien pour moi. Donnez-moi des


Quels matériaux utilisestu ? En général, j’utilise uniquement des matériaux nobles, tels que l’argent ou l’or. Malheureusement ce dernier reste très coûteux. Du coup, il m’arrive de faire des bijoux en plaqué or 18kt. Je refuse par contre de travailler le laiton ou autres matières. En général ça vieillit mal, ça pue, et je ne vois pas l’intérêt de créer quelque chose de beau qui se dégradera au fil des années. Lequel préfères-tu travailler ? Je travaille beaucoup l’argent, pour des questions financières. Mais je préfère travailler l’or. C’est très souple et facile à manier. Rien que pour la soudure, l’or est une merveille, elle écoute et fait exactement ce qu’on attend d’elle ! Crées-tu le bijou en fonction d’une idée précise, ou bien à partir d’une pierre déjà taillée ? Cela dépend. Je pars souvent d’une idée, sans réellement la mettre sur papier, car j’ai tendance à trop vouloir me tenir à ce fameux dessin, ce qui empêche souvent la création à l’état pure. Je préfère voir ce que le procédé va donner.

une pierre qui me plaît et que je crée un bijou selon cette pierre. C’est souvent ce qu’on me demande de faire pour des commandes. Sinon, j’ai suivi quelques cours de taille des pierres récemment, et j’adore ! Du coup, cela m’arrive d’avoir une idée de bijoux, de vouloir telle ou telle forme de pierre et de la tailler moi-même selon le bijou. Si un lecteur est intéressé peut-il passer commande ? Comment doit-il s’y prendre ? J’ai une page instagram (sur lequel je suis le plus actif) « @loladoolage » ou une page Facebook sous le même nom, via laquelle on peut me contacter. Souvent, je fixe un rendezvous, car j’aime rencontrer la personne pour parler du projet et bien cerner ce qui est demandé. À partir du mois d’août je déménage vers un nouvel atelier avec d’autres bijoutiers, où il y aura un espace client disponible, ce sera vers Montgomery, mais je n’en dirais pas plus pour le moment (shut, c’est un secret).

Quel serait ton rêve ? Niveau pro, j’aimerais ouvrir ma propre boutiqueatelier. Une boutique où l’on Mais il se peut que je trouve pourrait trouver mes bijoux,

mais pas que ! J’adore l’art en général, et j’aimerais que cela devienne un endroit où d’autres créateurs puissent exposer leurs pièces, et éventuellement rendre l’atelier disponible pour d’autres bijoutiers. Le plus serait d’éventuellement y intégrer un petit espace « bouffe ». Mais bon, ceci reste utopique (pour le moment).

Niveau personnel, je n’ai pas de grands souhaits. Avoir une famille et garder mes amis. Manger, boire et dorer au soleil. Ah et voyager aussi ! Je n’en ai pas encore réellement eu l’occasion, Il m’ar mais c’est terre, quelque chose que pied d j’envisage. Surtout dans le domaine Et le de la gemmologie bien ç (étude des pierres). Un cool fact sur toi ? Je sais loucher d’un œil ! (rire) Sinon j’écoute quasi que de vieilles chansons françaises… Mais je ne pense pas que c’est cool. Suivez Lola Doolage sur Instagram !


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L’annecdote

ir par m r o d e d e rriv ve au la c s e e n u e ll te li. de mon étab e j’aime pire, c’est qu ça.


Convention Ink N Tattoo : f

Crédits photos de l’article: Caebergs Lalie


festival de la famenne La convention tatouage était de retour ce week-end 14 et 15 avril, au Wex à Marche en Famenne. Plus de 140 tatoueurs ainsi que des perceurs, des stands de vêtements et bijoux et un barber shop étaient au rendez-vous pour cette troisième édition. Cette année, les bénéfices de l’événement ont été reversés à l’asbl « La ClairièreArlon » qui offre un service d’hébergement aux personnes en situation de handicap.


Flashs en vente

Une convention tatouage, c’est l’occasion de rencontrer des gens sympa, mais surtout de retrouver en un même lieu, une multitude de tatoueurs aux styles plus différents les uns que les autres ! Parmi les visiteurs, il y a les curieux qui viennent découvrir de nouveaux univers et il y a ceux qui ont prévu de se faire tatouer sur place. Effectivement, se faire tatouer lors d’une convention peut-être avantageux, car une grande partie des

tatoueurs viennent de contrées parfois lointaines, et donc cela épargne quelques frais de déplacement et éventuellement de logement. Tu peux discuter d’un projet de tattoo au préalable avec le tatoueur ou bien acheter un de leur flash qu’ils auront dessiné pour l’occasion. Conseil : n’oublie pas qu’un tatouage, c’est pour la vie ! Il vaut mieux y réfléchir et ne pas agir sur un coup de tête.

Une ambiance un peu spéciale règne dans le palais. ACDC ou System of a down en fond sonore, quelques crânes humains, d’animaux ou encore de petites bêtes empaillées ornes certains stands.

Martre empaillée ornant un stand


Barbershop


Flashs à vendre

de st s é r r a ètres c u tatou m 0 0 e 3.0 tyle d d s s e l u l t n pas P e e é t e i t l s a i l nn us réa mandal l perso p u a les ais, japon ues comme iq graph ! goûts


un la c a h c t flètan Du style e r , d n ir. ta couvr les plus é d à ueur es sty us les d r a p ssant n a pour to ye las, il

Écarteurs à vendre

Ci-dessus, The Flayed, tattoo shop liègeois

Chat en silicone à tatouer


Il est même possible d’acquérir un crâne d’alligator pour la somme de 590 €. Pour les plus petites bourses, comptez entre 30 et 50 €, pour de jolis papillons encadrés. D’autres décorations fabriquées mains sont mises en vente, telles que des luminaires uniques dans leur genre, ou encore des cloches en verres renfermant des crânes, livres, bijoux et autres objets intrigants. De quoi ravir les passionnés de cabinets de curiosités.



Yentl Line

Cool fact: J’ai un peu moins de 30 animaux chez moi ! Chien, chats, poissons, furets, poules, 5 frères et sœurs (rire). On a une très grande maison et un grand jardin. Ils sont tous très heureux !

Du côté des tatoueurs, certains ont choisis des licornes ou autres créatures féeriques pour décorer leurs présentoirs. Ainsi, une poupée en cage sur un petit stand rose attire l’attention, il s’agit de celui de Yentl Line, une jeune tatoueuse de la région de Liège. Sa spécialité, ce sont les petites poupées aux grands yeux et lèvres charnues. Tantôt sirènes, tantôt asiatiques, parfois inspirées par Tim Burton et d’autres fois par Hello Kitty, son style se démarque.


Tu es tatoueuse et dessinatrice de tatouage ? Est-ce difficile de se lancer dans ce milieu ? Oui tout à fait, au début oui, c’était compliqué : j’ai dû jongler entre un petit boulot, les études et le tattoo, mais quand on y croit et qu’on est motivée, on peut y arriver, j’ai eu énormément de chance d’être super bien entourée et avoir une famille qui me motive et me soutient depuis le début. D'où vient cette passion ? Ça fait 3 ans que je suis intéressée par le tatouage, mais vraiment 1 an et quelques mois que je m’y suis mise sérieusement. En fait à la base, c’était mon frère qui voulait se faire tatouer, mais il ne trouvait aucun artiste qui lui plaisait vraiment, et c’est ma maman qui a eu l’idée et m'a proposé de me lancer là-dedans, à ce moment-là, je ne connaissais rien au tatouage !

qui va t’apprendre les bases, choisirais-tu ? Et quel serait ce que tu dois faire, t’épauler le tatouage ? et te conseiller. Je n’ai personne de particulier en tête, je suis toujours Tu as un style très défini, très heureuse de tatouer on peut dire que les petites quelqu’un qui souhaite une poupées sont ta signature, de mes créations. Je trouve tu as une inspiration ça génial ! Mais sinon, ça spéciale ? serait ma grand-mère de 93 Mon inspiration vient ans. Ça serait une sacrée d'abord de ma maman expérience. qui est une grande artiste. Elle m'a donné le goût des Une petite anecdote à nous poupées articulées (BJD) de raconter ? porcelaine. Elle en a fabriqué Un jour avant même que je quelques-unes avant de puisse envisager de ne pas se lancer dans l'écriture. faire d’études, nous étions Ensuite beaucoup de grands dans un club d’équitation en tatoueurs, surtout dans le vacances avec ma famille. néotraditional, et beaucoup Nous avions sympathisé de créateurs de poupées, avec l’une des monitrices photographes, illustrateurs. qui nous a expliqué qu’on Mais j'aime aussi m'inspirer ne pouvait rien faire dans la de l'art en général, j'aime vie sans diplômes, j’aimerais beaucoup les bijoux et les aujourd’hui la revoir et lui vêtements royaux de toutes dire que si, tout est possible ! sortes d'époques. j'adore Quels sont tes projets pro? visiter les cathédrales et les Je travaille sur Liège pour églises. Je suis fascinée par l’instant. J’aimerais habiter l’art religieux, mais aussi plus près pour pouvoir la culture asiatique. Les m’investir à 100% au shop, films d’animation japonais et ainsi me consacrer le plus m'inspirent beaucoup, possible à mes clients ! ainsi que les vêtements traditionnels. Et bien sûr, Quel est ton rêve ? mon imagination travaille Un de mes plus grands rêves beaucoup. Je réfléchis ça serait de partir travailler constamment à ce que au États-Unis comme je pourrais dessiner. Mes tatoueuse. états d'âme ou ceux des autres m'inspirent beaucoup également. Une fois que j’ai mon idée, je l'applique sur papier, et ça vient tout seul.

Quel est ton parcours professionnel ? Comment devient-on tatoueur ? À la base, j’ai fait l’école à la maison, mais les études ne sont pas faites pour moi, du coup, j’ai travaillé à la place en essayant de suivre des cours de langues à côté, puis je me suis lancée dans le tattoo. Il n’y a pas vraiment d’études ni de « parcours » tout tracé, tu travailles sur ton book, tes dessins, ensuite, tu cherches Si tu pouvais tatouer une un maître d’apprentissage personne en particulier, qui







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