3 minute read

Comment acheter un dieu et devenir riche

Acheter un dieu en Inde, concevoir une Église dans la Silicon Valley et lancer une religion mondiale à New York. Entrez dans la conjuration ! Face à la crise de foi que le monde traverse, Juan Pablo Meneses abandonne son poste de rédacteur en chef et part en Inde pour trouver un dieu esseulé, adoré de personne, afin de se l’approprier et de fonder sa propre religion. Une fois son dieu en poche, il s’envole pour la prestigieuse école de commerce Stanford où il conçoit son Église à la manière d’une start-up, puis il achève son périple à New York où il inaugure en grande pompe sa religion le jour du Black Friday. Enquête loufoque aux accents de conte philosophique, Un dieu à soi est une véritable épopée et une réflexion sur la croyance, l’hyperconsumérisme et l’avenir du journalisme dans un monde surmonétisé..

g L'auteur g "Un Dieu à soi". Juan Pablo Meneses. Editions Marchialy. Traduit de l'espagnol par Guillaume Contré. 424 pages, 24 €

Advertisement

Juan Pablo Meneses est né au Chili en 1969. Écrivain et journaliste, il a publié dans les plus grands journaux et magazines sud-américains. Ardent défenseur du journalisme free-lance, il a aussi fondé l’école de journalisme en ligne Universidad Portátíl. Désireux de raconter de nouvelles histoires dans un monde accéléré, connecté, monétisé, Juan Pablo Meneses a créé une nouvelle forme d’enquête qu’il appelle le « journalisme cash ». Seul, il investit (peu), puis il brandit son titre de propriété comme passe-droit pour entrer où il veut. Avant d’avoir acheté un être divin, il a fait l’acquisition d’un être animal (La vie d’une vache) et d’un être humain (Le prodige). Un Dieu à soi vient clôturer cette démarche. (P.Y.R.)

Saison spéciale

« 100 ans de conférences de la Fondation Prince Pierre »

L’affiche 2023 mettra à l’honneur des personnalités emblématiques de la Fondation. Prochain rendez-vous : Hélène Carrère d’Encausse. Née à Paris dans une famille de grands serviteurs et contestataires de l’Empire Russe. Hélène Carrère d’Encausse a enseigné à la Sorbonne puis à l’Institut d’études politiques de Paris et au collège d’Europe de Bruges. Elle a été élue à l’Académie française, le 13 décembre 1990 puis Secrétaire perpétuel le 21 octobre 1999. Mme Hélène Carrère d’Encausse est membre du Conseil littéraire de la Fondation Prince Pierre depuis 1991. Thème de la conférence « Le féminisme révolutionnaire d’Alexandra Kollontaï »

« Mme. Hélène Carrère d’Encausse » - lundi 6 février à 18h30 - Théâtre des Variétés

Ecrit à New York en 1941, dans le contexte de la guerre, La Nuit des enfants clôt le cycle ouvert avec L’oiseau bleu, pièce féérique dans laquelle le lecteur suivait les aventures de deux enfants partis à la recherche du bonheur. Dans ce texte inédit, miraculeusement retrouvé, Maurice Maeterlinck revient sur des thèmes qui lui sont chers : le Matérialisme, la Nature, la Mort, le Bonheur : « Quand l’aube se lève, après avoir combattu les forces négatives, les enfants de cette nuit obscure auront réussi à bâtir un monde meilleur… ». La Nuit des enfants est l’œuvre intemporelle de l’écrivain qui vécut au col de Villefranche dans la superbe Villa Maeterlinck.

« La Nuit des enfants » - Maurice Maeterlinck(Albin Michel)

Edmond Rostand est né à Marseille le 1er avril 1868, dans une famille bourgeoise fervente de musique et de poésie. Il fréquente le lycée de Marseille, de la sixième à la rhétorique, puis achève ses études secondaires à Paris, au collège Stanislas, il prépare une licence de droit, mais s'occupe surtout de littérature. Il publie dès 1890 un premier recueil de poèmes, Les Musardises. Ayant épousé en 1890 la jeune poétesse Rosemonde Gérard, qui sera pour lui un soutien précieux, il se tourne vers le théâtre, et obtient un succès, en 1894, à la Comédie-Française, avec une comédie en vers, Les Romanesques. En 1897, c’est le triomphe de sa « comédie héroïque » Cyrano de Bergerac, qui fait de lui un « poète national ». Il sera élu à l'Académie française en 1901, après le succès de L'Aiglon, dont Sarah Bernhardt incarne le héros. « Edmond Rostand » - Jacqueline Blancard-Cassou - Col. « Qui suis-je ? » (Pardès)

Unrecueil de nouvelles poétique, couronné en Italie par le Prix Campiello pour un premier ouvrage… Une cabane dans les arbres, une maison ancienne au coeur des montagnes, une piscine... Une petite fille qui se baigne, un père qui disparaît, un personnage qui trouve la paix dans le silence humide d'une cave, un couple qui se déchire ou se retrouve. Et puis, dans la poussière ou la grâce d’instants volés au quotidien, surgissent des sentiments, des rêves, un désir inconnu, une découverte, qui font grandir. « Francesca Manfredi nous prend par la main nous fait voyager à travers des histoires qui ont la force des contes, qui creusent au plus profond des personnages pour les mettre en lumière » (Lu dans Il Foglio).

« Un bon endroit pour vivre » - Francesca Manfredi - CoL Pavillons (Robert Laffont)

«Ce que j’ai écrit ne vaut rien, du moins ne m’intéresse pas, c’est continuer à écrire qui importe, jusque dans l’illusion ou dans l’échec. Continuer, oui, pour tenter de me taire et retrouver le silence initial de la forteresse, c’est-à-dire parler au plus bas de la voix, dans ce que cette forme de silence peut avoir d’ambigu : anonyme et singulier, laconique et interminable, délivré de mes livres, qui auront trop entrebâillé la porte de ma citadelle, laquelle est mon royaume… » Un de nos derniers grands écrivains se met à nu comme il ne l’avait jamais fait : Sombre, mais aussi parfois lumineux : magistral de la littérature tout simplement ! « La Forteresse. Autobiographie 1953-1973 »Richard Millet - (Les Provinciales)

This article is from: