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par Roberto Volponi dernier
Florence Viard et Benoît Jarry sont passionnés par l’Histoire. Les deux auteurs s’attachent exclusivement aux faits : la généalogie depuis 20 ans pour Florence, qui a vu son travail récompensé par la revue française de Généalogie à plusieurs reprises ; Benoît, établi sur la Côte d’Azur depuis 35 ans, est passionné par l’écriture de biographies privées ou l’histoire de bâtiments. Ancien journaliste, il est rompu aux investigations méticuleuses. Ensemble ils s’attachent à l’authenticité des histoires. Leur dernière publication, « Nellcote, la véritable histoire d’une villa mythique » est un succès de librairie. Entretien avec Benoît Jarry.
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g Qu’est-ce qui vous intéresse dans les vieilles demeures ?
Benoît Jarry : "Elles sont de magnifiques témoignages d'un riche passé, la mémoire d'une ville, d'une région et surtout de périodes qui ont façonné la Côte d'Azur. La Belle-Epoque et l'incroyable développement de la Riviera, apportent les marques d'une architecture abondamment vivante. Celle-ci s'inspirait et réussissait à mêler diverses tendances : néo-classiques, palladienne ou néomauresques. L'architecture très singulière entre 1860 et 1914 était très novatrice et les vieilles demeures que l'on peut encore admirer aujourd'hui sont d'une rare élégance. Elles sont l'expression d'un raffinement souhaité par leurs commanditaires privés. Mais notre intérêt se porte aussi sur l'histoire de ces bâtiments. Ils ont été érigés ou ont appartenu à des propriétaires cosmopolites dont certains ont eu des vies étonnantes."
g Comment sélectionnez-vous les bâtisses sur lesquelles vous écrivez ?
BJ : "Souvent ce sont elles qui viennent à nous. Pour la villa Nellcote par exemple, c'est en travaillant sur l'histoire d'un bateau de 1934, Romance, que nous sommes arrivés à cette demeure mythique de Villefranche-sur-Mer. L'un des propriétaires de ce vieux gréement avait également été propriétaire de Nellcote. Nous nous sommes donc intéressés à cet homme, sa famille et à la demeure dans laquelle les Rolling Stones ont enregistré leur album "Exile On Mainstreet" en 1971. Et plus nous enquêtions sur l'histoire de la villa, plus l'histoire devenait passionnante."
g Pour établir la biographie perdue de ces bâtiments d’exception, comment procédez-vous g Vous êtes co-auteurs pour vos ouvrages, Florence Viard et vousmême, comment vous répartissez-vous les tâches ?
BJ : "En général, nous démarrons avec la généalogie qui apporte de nombreuses informations sur les propriétaires. Nous nous attachons ensuite à replacer chaque information trouvée dans le contexte historique de l'époque. Quels que soient les faits rencontrés, nous ne portons jamais ni jugement ni opinion. Seuls les faits nous passionnent."
BJ : "Concernant la généalogie c'est essentiellement Florence qui s'en occupe, elle est très expérimentée en la matière. Ensuite, pour les recherches dans les archives locales ou nationales nous nous partageons le travail. Puis nous cherchons toujours à contacter des descendants des familles ou des témoins de