L’amour des quartiers
Nous sommes une équipe d’architectes-urbanistes-paysagistes réunie autour de Claire Schorter et animée par des convictions communes sur la ville, l’habitat, les espaces publics. L’amour des quartiers nous porte : échelles de vie habitantes, voisinages, épaisseurs historiques et géographiques, proximité du vivant… Il donne sens à notre pratique, que nous envisageons comme une participation active à l’émergence de modes de vie plus soutenables.
Préserver les sols vivants
Notre époque, marquée par une dégradation des milieux naturels, une perte massive de biodiversité, une forte compétition pour l’usage des sols et des inégalités urbaines croissantes, ne nous laisse plus ignorer l’impact des installations humaines sur les territoires. C’est pourquoi nous avons décidé de n’intervenir que sur des sites déjà anthropisés, au cœur ou en lisière d’emprises urbanisées. Œuvrer, au jour le jour, à explorer des manières plus douces de les habiter et de les partager nous sert de boussole.
Organiser la résilience
Nous nous engageons dans la transformation de ces milieux habités avec un double défi : faciliter leur (ré) ancrage dans les cycles naturels, et veiller à faire de la ville un milieu épanouissant et comblant pour ses habitants afin que subsistent, en contrepoint, des territoires cultivés ou « sauvages », de moindre intensité humaine. La résilience passe par la prise en compte de ces logiques de complémentarités et d’interdépendances à différentes échelles ; par la reconnaissance et l’utilisation soutenable des ressources locales ; et par une recherche de frugalité et de réversibilité pour chaque installation urbaine.
Dormir la fenêtre ouverte !
Nous réparons e t concevons les quartiers à hauteur d’habitant : de « la petite histoire » aux récits stratégiques et mobilisateurs ; révélant le déjà-là par des tracés robustes et ancrés ; proposant des formes urbaines sobres, évolutives, confortables, propices aux interactions et à la pluralité des modes de vie ; restant attentifs à la mise en œuvre des projets... jusqu’aux détails, tant sont parfois décisifs les « microchoix », ces « petits détails sans importance1 »
Chaque projet est pour nous l’occasion de pousser un peu plus loin le curseur des ambitions sur un thème-clé : mitoyennetés, réemploi, réversibilité, désimperméabilisation, etc. Nous nous attachons en particulier à placer au premier plan de la réflexion des sujets souvent minorés : prendre soin des gestes de la vie courante, innover avec le banal, le sous-estimé, le trivial. L’objectif est d’initier un devenir désirable et soutenable des quartiers à partir de ce pragmatisme par le bas, de ce qui fait marcher la ville au quotidien, comme passer les clés à un voisin ou… pouvoir dormir la fenêtre ouverte par une chaude nuit d’été2 !
Faire pousser les quartiers
Au-delà des projets eux-mêmes, nous accompagnons les processus de transformation urbaine sur le temps long, avec tous ceux qui y participent et y habitent : préfigurations, occupations transitoires, co-constructions. Nous nous appuyons pour cela sur des collaborations durables avec Gehl architects, consultants danois en qualité de vie urbaine, que l’agence représente en France, ou avec le collectif Quand Même. Il s’agit de révéler les sites, d’y accueillir envies et actions, de l’inattendu aussi ! pour anticiper l’à-venir de quartiers où l’on aura plaisir à habiter, inviter à parcourir et à s’approprier les futurs espaces publics.
L’agence
L’agence compte actuellement une quinzaine de collaborateurs, dont 13 CDI :
Claire Schorter, architecte DPLG et urbaniste. Fondatrice et directrice de Laq après une expérience professionnelle de plus de 20 ans
Myriam Toulouse, architecte DPLG, associée, titulaire d’un postmaster en Architecture et Développement Durable (EPFL-UCL) et d’un postmaster de Recherches en Architecture (ENSAPLV-GERPHAU)
Vanessa Merrien, urbaniste, titulaire d’un DESS Urbanisme à l’Institut d’Aménagement du Territoire et d’Urbanisme et d’Environnement de l’Université de Reims, 20 ans d’expérience
Emmanuelle Floc’h, architecte-paysagiste, titulaire d’un DEA en «Jardins, Paysages, Territoires» (ENSAPLV-EHESS), 25 ans d’expérience
Pauline Marty, architecte DE-HMONP, titulaire d’un Master en Urbanisme (ENSA Villes et Territoires), 10 ans d’expérience.
Camille Berthou, architecte DE-HMONP (ENSA Bretagne), 10 ans d’expérience
Bertille Pruvost, architecte DE-HMONP (ENSA Versailles), 10 ans d’expérience
Loïe Jacotey, paysagiste-conceptrice (INSA Blois), titulaire d’un Master en Urbanisme (ENSA Villes et Territoires), 10 ans d’expérience
Hélène Guillemot, architecte DE-HMONP (ENSA Nantes), titulaire d’un postmaster de Recherches en Architecture (ENSAPLV-LET)
Victoire Coizy, architecte DE, titulaire d’un Master en Urbanisme (ENSA Lyon)
Yassine Heida, architecte DE (ENSA La Villette)
Raphaël Debec, architecte DE, master en urbanisme et aménagement (ENSA Nantes)
Camille Esteve, architecte DE, master Biodiversité et aménagement des territoires (Museum National d’Histoire Naturelle)
Valentin Ranc, architecte DE (ENSA Lyon)
Marie Christine Echevest, administratrice
1 Alexandre Chemetoff, urbaniste-paysagiste-architecte, lors du colloque Club Ville Aménagement à Toulouse, juin 2019.
2 David Sim, directeur artistique de Gehl architects, lors du dialogue compétitif pour le projet urbain Saint Sauveur à Lille, 2013. Cf. article Dormir la fenêtre ouverte...
L’approche « life first! » de Gehl Architects, Claire Schorter et Myriam Toulouse dans Ressources Urbaines Latentes , ouvrage collectif, éditions MétisPresses, 2016.
14 PC système INTEL CORE 3,4GHZ, 2 disques DD 1To et SSD 180Go, 16Go RAM, système Microsoft Windows 7 PRO 64 Bits
4 PC portable Dell XPS13 2,8 GHz 8 Go RAM, système Microsoft Windows 10 PRO
4 PC portable HP 2,40 GHz 3,45 Go RAM, système Microsoft Windows XP 2007
15 écran 27’’ VIEWSONIC VP2770-LED
2 réseau NAS SYNOLOGY, 4DD SEAGATE 3To chacun
2 copieur multifonction laser couleur Canon IR C5235
2 traceur Canon IPF 770
2 systèmes visio conférence Logitec Cam Connect et grand écran XX’’ réseau Wifi et téléphonie Ovh
hébergement pack Ovh, site internet logiciels : Microsoft Office 365 ; suite Adobe CC ; Autocad LT ; Sketchup Pro 8 ; Revit
LOCAUX
2 AGENCES : NANTES ET PARIS
110 M² ET 130 M²
ATELIERS EN OPEN-SPACE + BUREAUX
LOCAL INFORMATIQUE
SALLES DE RÉUNION
EFFECTIFS PAR ANNÉES
2024 – 15 PERSONNES DONT
12 ARCHITECTES / URBANISTES
2 PAYSAGISTES
1 ADMINISTRATRICE
2023 – 15 PERSONNES
2022 – 15 PERSONNES
2021 – 14 PERSONNES
2020 – 10 PERSONNES
2019 – 10 PERSONNES
URBANISME – ESPACES PUBLICS –CONCERTATION
ILE DE NANTES
NANTES (44) – 340 HA
Fabriquer un tissu composite
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE ET PAYSAGÈRE + MAÎTRISE
D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS
LAURÉAT DU DIALOGUE COMPÉTITIF EN 2017 / ACCORD-CADRE 2017-2025
LAQ architectes-urbanistes avec AJOA, paysagistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE SAMOA
URBANISME – ESPACES PUBLICS –CONCERTATION – ACTIVATION SAINT SAUVEUR
LILLE (59) – 23 HA
Pour une ville à échelle humaine
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS
LAURÉAT DU DIALOGUE COMPÉTITIF EN 2013 / ACCORD-CADRE 2013-2023
LAQ architectes-urbanistes, représentants en France de GEHL ARCHITECTS, mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE SPL EURALILLE
URBANISME – CONCERTATION HÉBERT
PARIS 18 (75) – 5 HA Vues lointaines et cours communes
MARCHÉ DE CONCEPTION URBAINE DU QUARTIER
ACCORD-CADRE 2016-2020
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE ESPACES FERROVIAIRES
URBANISME – ESPACES PUBLICS MONTJEAN
RUNGIS (94) – 3.7 HA
Composer ensemble la plaine et la ville
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MOE DES ESPACES PUBLICS 2014-2015 ET 2016-2021
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE GRAND PARIS AMÉNAGEMENT ORSA
URBANISME – ESPACES PUBLICS COEUR DE VILLE
ARCUEIL (94) – 13 HA
Place à la vie, et à la nature !
ÉTUDE STRATÉGIQUE URBAINE ET PAYSAGÈRE 2022 - 2024
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE EPT GRAND ORLY SEINE BIÈVRE VILLE D’ARCUEIL
URBANISME – ESPACES PUBLICS SITE ONERA CHALAIS
MEUDON (92) – 15 HA
Ouverture d’un site exceptionnel
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2023-2032
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE GRAND PARIS AMÉNAGEMENT
URBANISME – ESPACES PUBLICS –ARCHITECTURE PLAISANCE
RENNES (35) – 1.5 HA
Vivre en ville... presque à la campagne
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE ARCHITECTURALE ET DES ESPACES EXTÉRIEURS 2016-2021
LAQ architectes-urbanistes avec GILBERT & MAURER, BEAL ET BLANCKAERT, BOURDET RIVASSEAU architectes
MAÎTRISE D’OUVRAGE SCCV PLAISANCE, VILLE DE RENNES
URBANISME – ESPACES PUBLICS –ACTIVATION GRAND
QUATRE - CHEMINS
PANTIN (93) – 45 HA
De la figure ferroviaire à la figure naturelle
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2021-2027
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE SPL ENSEMBLE
URBANISME – ESPACES PUBLICS LE PLESSIS
BOTANIQUE
LA RICHE (37) – 16 HA
Un quartier poreux et nourricier
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2018-2027
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE ICADE SYNERGIE URBAINE
URBANISME TERRITORIAL COTEAUX DE LILLE RENNES (35) – 256 HA Zone d’activités : des sols enrobés aux sols vivants
ÉTUDES URBAINES ET PAYSAGÈRES 2018-2026
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE TERRITOIRES ET RENNES MÉTROPOLE
URBANISME – ESPACES PUBLICS QUARTIER RÉPUBLIQUE
VILLEJUIF (94) – 22 HA
Vers un quartier oasis
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2022-2027
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE SADEV 94
URBANISME – ESPACES PUBLICS –ARCHITECTURE FONTENELLE
VERTOU (44) – 2.3 HA
Urbanité en péri-urbain
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE ARCHITECTURALE ET DES ESPACES PUBLICS 2018-2024
LAQ architectes-urbanistes-paysagistes mandataires
MAÎTRISE D’²OUVRAGE SCCV FONTENELLE
URBANISME – ESPACES PUBLICS –ACTIVATION ARCHIPEL
HÉROUVILLE-SAINTCLAIR (14) – 22 HA
Une presqu’île renaturée et habitée
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2019-2034
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE NEXITY VILLES ET PROJETS NEXITY FONCIER CONSEIL VILLE D’HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR
URBANISME – ESPACES PUBLICS –ARCHITECTURE – CONCERTATION MAILLORGUESSANSON
FLOIRAC (33) – 7.7 HA
Composer avec la nature du fleuve
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE ARCHITECTURALE ACCORD-CADRE 2017-2023
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE FAYAT IMMOBILIER
URBANISME LA LAINIÈRE
ROUBAIX WATTRELOS (59) – 70 HA
Démonstrateur d’un quartier d’activités en ville
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE 2016-2021
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE SEM VILLE RENOUVELÉE, NACARAT
URBANISME TERRITORIAL EURALENS NORD LENS LOOS-ENGOHELLE LIÉVIN (62) –400 HA
Stop au zonage !
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE
MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2019-2025
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION LENS LIÉVIN
URBANISME – ESPACES PUBLICS SITE DU CHL LENS (62) – 14 HA
Reconversion d’un domaine hospitalier
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE 2022 - 2025
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION LENS LIÉVIN
URBANISME – ESPACES PUBLICS ARCHITECTURE – CONCERTATION FIL SOIE
ORLÉANS (45) – 28 HA
Ménager le dernier clos
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE DES ESPACES PUBLICS 2015-2017 ET 2018-2025
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE VILLE D’ORLÉANS PUIS SEMDO
URBANISME BUTTE ROUGE CHATENAY-MALABRY (92) – 70 HA
Vers une écocité-jardins du XXIe s ÉTUDES URBAINES ET PAYSAGÈRES LAURÉAT DU DIALOGUE COMPÉTITIF EN 2015
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE HAUTS DE SEINE HABITAT
URBANISME – ESPACES PUBLICS –ARCHITECTURE FRICHE QUELLE SARAN (45) – 7 HA
Quelle, nouvelle vie !
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE DU QUARTIER + MAÎTRISE D’ŒUVRE
ARCHITECTURALE ET DES ESPACES PUBLICS 2019-2025
LAQ architectes-urbanistes paysagistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE RÉALITÉS
URBANISME – ESPACES PUBLICS –CONCERTATION – ACTIVATION BOTTIÈRE - PIN SEC NANTES (44) – 45 HA Retrouver le fil des proximités
MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE + MOE ESPACES PUBLICS ACCORD-CADRE 2014-2019 & 2020-2024
LAQ architectes-urbanistes avec AJOA paysagistes mandataire
MAÎTRISE D’OUVRAGE NANTES MÉTROPOLE AMÉNAGEMENT
URBANISME TERRITORIAL - AMO TERRITOIRE GPSEA VAL DE MARNE (94)
Grand(s) Paris de petites communes
ÉTUDES URBAINES ET PAYSAGÈRES 2018-2021
LAQ architectes-urbanistes mandataires
MAÎTRISE D’OUVRAGE EPT – GRAND PARIS SUD EST AVENIR
Fabriquer un tissu composite
Double mission pour l’île de Nantes : assurer un suivi de projets en acupuncture dans les différents tissus urbains de l’île ; et donner naissance, sur des terrains vacants, à un nouvel ensemble : le quartier République.
Habiter partout près d’un parc – C’est en s’appuyant sur l’histoire géographique du site pour proposer une figure paysagère déployée en réseau et intégrant un parc métropolitain en rive de Loire plutôt qu’en centre de quartier, que l’équipe a été désignée lauréate pour accompagner ce nouveau chapitre de l’île de Nantes. Le principe des bras et des « boires » du fleuve, qui articulaient des îles séparées, devient celui qui organise les vides de la grande île et infiltre la nature jusqu’au cœur des nouveaux quartiers. L’imbrication du système de parcs et des formes bâties favorise un urbanisme de la complexité qui offre « une multiplicité de façons d’habiter l’île », toujours au bord d’un espace paysager.
Pour une ville « pas chiante » et jamais finie – Comment, sur des terrains vacants, sans « existants » à transformer et sur un temps court, se hisser à la hauteur des qualités reconnues de l’île et de ses transformations récentes qui ont su produire une ville attrayante et diverse, patrimoniale et contemporaine à la fois ? Pour fabriquer un tissu composite, nous travaillons sur une trame de 120m x 120m similaire aux îlots du quartier ouvrier du XIXe. Ces blocs sont décomposés en microlots autour d’une petite place et de venelles piétonnes, lieux calmes et propices à la vie entre voisins. Le parking, mutualisé, est concentré sous un seul lot libérant jardins en pleine terre et réinventant parcellaire et mitoyennetés du ciel au tréfonds, promesse d’une ville évolutive. Dans ce morceau de ville qui se construit d’une pièce, la variété provient de la diversité des programmes : bâtiments petits et grands, logements et activités mêlés. Elle naît aussi de la diversité des modes opératoires. Nous expérimentons en particulier des «opérations singulières», projets portés directement par leurs futurs occupants, qui, par leur ingéniosité dans des fonciers contraints, apportent des temporalités différenciées au sein de chaque blocs et de la variété dans les formes urbaines et les modes d’habiter, en dehors de tout standard…
MAÎTRE D’OUVRAGE
SAMOA ÉQUIPE
AJOA, paysagistes mandataires
LAQ, architectes urbanistes
MAGEO, bet génie urbain, hydrologie
QUAND MÊME, urbanisme transitoire
RRA, bet mobilité
CONCEPTO, conception lumière
Au moins 3 façons d’habiter par bloc
Quartier République (île de Nantes) : un « bloc
Au moins 3 façons d’habiter par bloc
Mixité habitat / travail au bloc
Au moins 3 façons d’habiter par bloc
Mixité habitat / travail au bloc
Au moins 2 façons de travailler au bloc
Au moins 3 façons d’habiter par bloc
3
Mixité habitat / travail au bloc
Au moins 2 façons de travailler au bloc
2
Deux opérations singulières par bloc
Deux opérations singulières par bloc
Diversité programmatique : mutualisations et foisonnement
QUARTIER SAINT-SAUVEUR
LILLE (59)
Pour une ville à échelle humaine
En partenariat avec l’agence danoise Gehl architects, LAQ travaille à la transformation de la friche Saint-Sauveur, ancienne gare de marchandises, en une nouvelle « pièce urbaine » cherchant l’équilibre entre des fragments et ambiances spécifiques : des halles ferroviaires reconverties, un quartier résidentiel, un grand parc.
Le petit et le grand – De grands tracés pour connecter et intégrer le quartier avec le reste de la ville et ses espaces naturels et paysagers ; et une approche à petite échelle pour en faire un agréable lieu de vie, portant attention aux usages même banals. L’alliance entre le grand et le petit reflète le besoin de coexistence d’une vie publique et d’une vie privée ; l’avantage d’une proximité aux équipements et propositions de la cité et le confort d’une routine de vie quotidienne.
Ligne de flux, ligne de vie – Sur la trace historique de la rue Brûle-Maison jusqu’à Euralille 2, la direction des halles ferroviaires induit un parcours et une destination, une centralité linéaire intense et poreuse qui adresse les lieux alternatifs et créatifs des halles : bistrot, équipement, Bazar des artisans, et conduit au nouveau parc de la vallée.
L’îlot nordique – Au sud du cours s’organise un quartier résidentiel à la trame serrée et perméable, innervé de nombreuses traverses et venelles piétonnes, offrant les qualités d’une ville diverse et marchable. L’îlot qui en découle est composé de petits bâtiments allant de la maison à l’immeuble, dont la conception met l’accent sur la qualité d’habiter et les différentes échelles de voisinages : 20 logements max. autour d’une cage d’escalier, seuils et frontages avec différents niveaux de privauté, mutualisation de services, logements traversants, cœur planté au calme...
Invitations à l’espace public – Avec le Collectif Quand Même, le temps court se met au service du projet en expérimentant à l’échelle 1 les usages et les dimensions possibles des espaces publics : plancher de bal, guinguette, pelouse pieds nus, pépinière des milieux en place... Les lillois s’y retrouvent pour observer, cultiver, festoyer, bref anticiper l’à-venir du quartier.
MAÎTRE D’OUVRAGE
SPL EURALILLE
VILLE DE LILLE, COMMUNAUTÉ
URBAINE DE LILLE
ÉQUIPE
GEHL ARCHITECTS + LAQ, architectes urbanistes
BEAL ET BLANCKAERT, architectes
SIGNES OUEST et SLAP, paysagistes
MAGEO, bet génie urbain, hydrologie
TRIBU, bet développement durable
ARTELIA, bet mobilité
QUAND MÊME, urbanisme transitoire ON, conception lumière
Une destination métropolitaine
Réinventer des sociabilités de voisinage
L’attention à la vie quotidienne
URBANISME
QUARTIER HÉBERT
PARIS (75018)
Vues lointaines et cours communes
Le site Hébert, jusque-là emprise close dédiée au stockage ferroviaire, doit réussir sa greffe avec les quartiers voisins, dans la dynamique de renouvellement urbain du Nord-Est parisien. Sa bonne desserte en transports en commun et l’aménagement du parc Chapelle Charbon à proximité, plaident pour une utilisation optimale du foncier, en « positivant les contraintes », acoustiques notamment.
L’équilibre recomposé à l’échelle du quartier passe par une mixité des programmes qui permettra l’arrivée concomitante de nouveaux habitants et de nouveaux emplois, de commerces et d’usages favorisant des lieux de micro-intensités en accroches avec le tissu environnant. Les diverses fonctions s’organisent autour d’un square, îlot de fraîcheur en cœur de quartier, desservis par une seule rue partagée et des allées et venelles plantées. L’objectif d’un quartier bas carbone se décline à travers des ambitions croisées sur la dés-imperméabilisation des sols, le confort bioclimatique, la marchabilité et la qualité de vie en ville.
Osant les contrastes de maisons superposées autour de passages « à la parisienne », et de bâtiments hauts et élancés avec des vues lointaines sur le faisceau, nous ciselons les formes urbaines pour garantir une grande diversité et une bonne habitabilité, corrélant indissociablement
Haute Densité avec Haute Qualité.
MAÎTRE D’OUVRAGE
ESPACES FERROVIAIRES
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires
AJOA, paysagistes
OGI, bet VRD
ELIOTH, bet développement durable
ÉMERGENCE SUR LE FAISCEAU FERRÉ
COUR PLANTÉE AU CALME pour « dormir la fenêtre ouverte »
RETRAIT MIN. DE 2M pour développer un frontage de mise à distance des rez-de-chaussée par rapport à l’allée du square
IMPLANTATION À L’ALIGNEMENT angles traités avec grand soin
EMPLACEMENT PRÉFÉRENTIEL micro-intensité artisanale
ACCÈS AUX LOGEMENTS EN DUPLEX CÔTÉ ALLÉE-JARDINS
(94)
Composer ensemble la plaine et la ville
Construire sur la plaine agricole de Montjean, propriété de l’État, est controversée, tant la nécessité de recentrer la ville sur ses acquis et de stopper l’artificialisation des sols est une évidence. Un accord est trouvé avec l’aménageur : nous composerons une lisière sur la plaine, mi-ville / mi-nature, en terminant par un boisement qui dessinera la limite définitive de l’urbanisation. Dans le même temps, s’engagera la métamorphose de la plaine céréalière en un écosystème assurant une production maraîchère biologique en circuits courts. Cette évolution conjointe permet de penser agriculture et ville comme un seul système où les externalités de l’une deviennent les ressources de l’autre : gestion de l’eau/irrigation, déchets/engrais, production/consommation.
Composer le paysage agricole – Une boucle reliant le bourg et la plaine se dessine naturellement. Calée sur une courbe du vallon, elle permet de retrouver une lecture simple de l’armature historique de la ville, chahutée au XXe siècle, et de sa géographie associant hydrographie et plaine agricole. Elle relie les trois centres du bourg aux trois fermes qui ponctuent la plaine, lieux d’échange entre le monde agricole et le monde citadin. Elle révèle le paysage agricole : la pente ouest du vallon restera plantée de blé, colza, ou lin pour maintenir des vues larges vers le lit du ru et le bois des Jumeaux ; et sur le plateau se développeront les cultures maraîchères plus cloisonnées.
Des allées prairies à la place des rues – La forme urbaine proposée s’organise autour de fenêtres de vues sur la plaine, maintenues pour garder les horizons lointains depuis la ville. Elle offre une alternance de « pleins » – les îlots, et de « vides » – les allées prairies, sortes de rues végétales qui entourent les îlots sur trois côtés et dont profitent pleinement les nouveaux logements.
Ecotone – conçu comme un écotone, rencontre fertile entre deux milieux, où prédomine la pleine terre ; où des allées-prairies remplacent les rues ; où les constructions sont bioclimatiques et bio-sourcées ; où une épaisse lisière boisée multiplie les usages partagés et préserve les mises à distance indispensables entre habitat et plaine agricole.
MAÎTRE D’OUVRAGE
GRAND PARIS AMÉNAGEMENT
EPA ORSA
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes, mandataires
ATELIER JOURS, paysagistes
MAGEO, bet génie urbain, hydrologie
Préverdissement de la lisière boisée
VOIES DE DESSERTE pourtour de l'îlot minéral
COUR D'ÎLOT plantée sur dalle
stationnement
VOIE DE DESSERTE unique
COUR D'ÎLOT à dominante minérale sur dalle
ALLÉES - PRAIRIES poutour de l'îlot planté en pleine terre
Axonométrie schématique des îlots Montjean "inversés"
stationnement
Agro-quartier Montjean : vue axonométrique
QUARTIER PLAISANCE
RENNES (35)
Vivre en ville... presque à la campagne !
Une pépite au bord du canal ! – Plaisance est une pépite géographique dans une boucle du canal d’Ille-et-Rance, face à la bulle verdoyante des Prairies Saint-Martin. Le « nez au milieu de la figure » d’une ville qui réinvente son rapport à l’eau ! Cette situation exemplaire impose humilité et excellence environnementale : une échelle mesurée en hauteur pour rester sous la canopée ; un sol très habité mais aussi jardiné, et sans voiture ; une architecture confortable et à échelle humaine ; des bâtiments passifs et des matériaux bio-sourcés.
Assemblage complexe de typologies simples – Le pari collectif de l’équipe consiste à proposer un assemblage complexe de typologies simples et évolutives. Cinq bâtiments-types étudiés finement pour la qualité des logements, des espaces et accès collectifs ou individuels et des volumes qu’ils proposent, sont démultipliés en « nappe » suivant une diversité de situations et d’orientations. Ces interactions riches offrent des manières d’habiter variées et dessinent une pièce urbaine à la fois cohérente et chatoyante.
Des logements à haute qualité d’habité – À Plaisance, chaque logement est traversant et offre des vues lointaines vers le canal, les prairies Saint-Martin, ou vers les lieux de vie du quartier : le jardin bocager, la placette ou encore le parvis de la guinguette au bord de l’eau. La mise en place du « carnet de second chantier » permet à l’habitant d’être l’architecte de son logement, en y ajoutant des éléments comme un cellier ou une serre, une pièce en plus.
MAÎTRE D’OUVRAGE
COOP DE CONSTRUCTION
PROBIMMO
ESPACIL HABITAT
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires
MAURER & GILBERT, architectes
BEAL ET BLANCKAERT, architectes
BOURDET RIVASSEAU, architectes
DENIS FAVRET, architecte pour la guinguette
ATELIER JOURS, paysagistes
MA-GEO, bet génie urbain, hydrologie
LE SOMMER, bet environnement
OUEST STRUCTURE, bet structure
THALEM, bet fluides
CDLP, économiste
Quartier Plaisance : vue axonométrique
ÉTUDE
COEUR DE VILLE
ARCUEIL (94)
Place à la vie, et à la nature !
L’avenue Paul Doumer - tronçon de la départementale 161 qui traverse Arcueil d’Est en Ouest, aménagée et inchangée depuis les années 1960et son environnement proche, ont fait l’objet de nombreuses études depuis une quinzaine d’années. Le déplacement prochain de l’hôtel de ville, aujourd’hui adressée sur cette artère métropolitaine, vers l’ancien bâtiment de la Communauté d’Agglomération Val de Bièvre situé dans le cœur historique d’Arcueil, permet d’élargir le périmètre de la réflexion.
L’objectif est de remettre en cohérence et tisser des liens depuis l’avenue Doumer jusqu’à l’aqueduc d’Arcueil, par le biais de mutations foncières et de réaménagement des espaces publics. L’étude s’étend ainsi sur un territoire de près de 7 ha, le long du coteau de la vallée de la Bièvre, et se décline en quatre secteurs de projet : le secteur Doumer ; le secteur Cauchy-Convention ; le centre ancien ; et le secteur du Centre Technique Municipal voué à déménager également.
Pour chaque secteur se déploient des intentions spécifiques :
- Au Nord : compléter, composer une scénographie urbaine
- Au Centre : relier le haut et le bas du coteau, le Nord et le Sud de la vallée
-Au Sud : aérer, et composer la porte magistrale de l’Aqueduc
Les pièces du puzzle de la ville chercheront à s’assembler pour former un projet urbain d’ensemble,répondant à des thématiques transversales :
- La biodiversité au cœur du projet : désimperméabiliser au maximum les espaces publics, réduire les emprises bâties, créer ou préserver des réservoirs de biodiversité, prolonger les trames vertes et bleues (prolongement de la promenade de la Bièvre, etc.)
- Place aux mobilités douces : retrouver l’échelle du piéton, faciliter et sécuriser les parcours cycles et remettre la voiture à sa juste place
- Entre faubourg et géographie naturelle : recréer des liens d’Est en Ouest, du Nord au Sud, malgré la topographie. Cadrer, préserver, et créer des vues, révéler les « trésors d’Arcueil » qu’ils soient géographiques, architecturaux ou culturels
- Un cœur de ville plus actif : requalifier les espaces publics et penser une stratégie de revitalisation des rez-de-ville pour offrir des lieux de vie aux Arcueillais.
MAÎTRE D’OUVRAGE
EPT GRAND ORLY SEINE BIÈVRE
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires
TRIBU, bet DD
EPDC, bet vrd
BIODIVERSITA, écologue
SADEV94, conseil montage opérationnel
VILLE OUVERTE, concertation
RR&A, mobilité
SYNTHÈSE, étude d’impact
Un cœur de ville actif
La terrasse de la place Doumer
Requalification des RDC et ouverture à l’arrière des bâtiments sur la place
L’alignement commercial sur l’avenue Doumer
Prolongement du linéaire commercial depuis la station RER Laplace
Le parvis de la future mairie
Création d’un parvis ouvert sur la rue Cauchy pour mettre en valeur et signifier ce nouvel équipement
La rue Cauchy
Potentialité de redynamisation des RDC historiques
La rue Raspail
Requalification de la rue pour intégrer des prolongements des commerces sur rue (étales, terrasses, ...)
La placette de l’aqueduc
Requalification du pignon des ILN avec la création d’un petit bâti en RDC/R+1 actif, ouvert sur la placette
Rdc actif existant qualitatif
Rdc actif existant à requalifier
Rdc actif à créer
Rdc actif à créer à plus long terme
LE SECTEUR DOUMER
Un cœur de ville végétalisé
Le parc en terrasse
Un parc de 1800 m² aménagé en terrasse offrant des vues sur le coteau, en lien avec la galerie Gonzalez
Le maillon de la coulée verte
Placette et jardin planté participant à la coulée verte déparementale
Le boisement de la Bièvre
Préservation et mise en valeur de l’îlot boisé à côté de l’îlot Bièvre
La promenade de la Bièvre
Prolongement de la promenade de la Bièvre existante par l’aménagement et l’ouverture du cheminement au dessus de la Bièvre jusqu’à l’avenue de la Convention
Les rues historiques
Requalification des rues historiques pour y intégrer des bandes plantées, voire des arbres si possible
La place de la République
Désimperméabilisation sous les arbres de la place de la République
Les continuités végétales au pied de l’aqueduc
Requalification du square à l’angle des rues
Besson/Raspail, mise en valeur du boisement Curie, création de frontages et d’un cœur d’îlot en pleine terre sur l’îlot CTM.
Alignements d’arbres
Continuité écologique
Seuils privés à requalifier Îlot de fraicheur
Espaces à désimperméabiliser
GRAND QUATRE - CHEMINS PANTIN (93)
De la figure ferroviaire à la figure naturelle
A la croisée des axes, des territoires et des histoires de la ville industrielle et des faubourgs, le site des Quatre-Chemins et la ville de Pantin s’inscrivent dans les échelles d’espaces et de temps longs de l’agglomération parisienne.
Ainsi les voies ferrées, le canal, le cimetière parisien, le périphérique qui entravent ses quartiers, composent un assemblage ouvert et démesuré, hétérogène et désarticulé. Mais ces conditions apparemment complexes et hasardeuses possèdent leurs logiques et leurs qualités. Elles sont fécondes et ont fondé une ville attractive, animée et inventive, agile et en mouvement, attachante comme un palimpseste vivant.
Les conditions et la situation de Pantin l’ont toujours obligé à s’adapter aux séismes territoriaux qui ont servi Paris. Cette capacité à se réinventer a fondé l’histoire riche, diverse et attachante de Pantin.
La condition première du projet qui doit prendre place sur les 45 ha qui nous occupent, n’est pas celle de créer un nouveau quartier - encore un - mais d’abord, de relier. Relier les Quatre Chemins à la gare et aux quartiers sud ; relier les quartiers Est et le canal à la rue Edouard Vaillant ; relier les grandes figures naturelles du Grand Paris Nord Est entre elles : La Villette, la promenade du faisceau en gestation jusqu’à la Halle Pajol et le jardin Eole, le cimetière...
La figure ferroviaire, figure de rupture actuellement, mais aussi figure de relience, porte cela car elle s’infiltre loin dans les quartiers existants. Métamorphosée en parc et prmenades plantées, cette puissance de connexion peut être mise à profit pour tisser des liens indéfectibles entre les villes, et les quartiers. C’est, nous semble-t-il, l’enjeu premier de ce projet.
Entre les fils verts, s’immiscent les quartiers, prolongeant simplement ceux qui existent déjà. L’un faubourien adossé à la rue Cartier Bresson et Denis Papin, dans le prolongement du tissu des Quatre-Chemins ; l’autre métropolitain autour de la gare RER.
Le réemploi des bâtiments et sols en place constitue un ancrage complémentaire de l’écoquartier Gare Quatre-Chemins, à l’histoire géographique pantinoise.
MAÎTRE D’OUVRAGE
SPL ENSEMBLE
VILLE DE PANTIN
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes, mandataires
LAVERNE, paysagistes
URBATEC, bet génie urbain
ACOGEC, bet environnement
8’18’’, conception lumière
SIBAT, ingénierie et travaux publics
ruecartierbresson ruejacquescottin ruedenispapin ruepierredages avenueweber percementdevoie avenuealfredlesieur ruegabrieljosserand ruesaintemarguerite rueberthier
avenuejeanjaurès rue
rue
Un quartier poreux et nourricier
Les anciennes parcelles maraîchères et industrielles au cœur de La Riche constituent une opportunité pour renouer avec l’histoire nourricière de cette ville fertile, autrefois principale pourvoyeuse du marché Sainte Anne, devenue ville - dortoir à l’entrée de Tours après l’érosion progressive de son tissu vernaculaire dans la seconde moitié du XXème siècle.
L’arrivée du tramway, qui mettra le nouveau quartier à 10 minutes de la gare de Tours et à 1h30 de Paris, et le chapelet de terrains en friche existant du nord au sud de la commune, conduisent à imaginer une imbrication contemporaine de ville-jardin poreuse et végétale, inspirée par la trame géo-historique locale.
Les bandes maraîchères – De longues lanières de jardins s’appuient sur le parcellaire pour garantir des respirations paysagères et cultivables entre le bâti. Cet enchaînement de pièces vertes constitue un réseau de continuités douces de la Loire au Cher, facilitant les parcours des piétons et des cycles. L’eau y est gérée de façon naturelle à travers un maillage de noues plantées qui enrichissent les milieux et la biodiversité, en cœur de ville.
Les îlots – A l’image des venelles ouvrières dont certaines perdurent dans le tissu urbain, les nouveaux îlots s’adressent en mitoyenneté le long de ruelles et s’organisent en L autour de cours jardinées. Chaque ensemble dispose d’une cour, comme lieu de vie domestique, et d’un jardin commun, espace de verger, de potager et de rencontre.
Cette réinterprétation des typologies larichoises permet, à la fois, de conforter l’identité architecturale et paysagère de La Riche, de re-végétaliser et fertiliser une grande partie des sols et de développer la vie de quartier en plein air par une imbrication d’échelle des espaces publics, à proximité de toutes les aménités de la métropole Tourangelle.
morphologique d’un tissu Larichois existant : le bâti est organisé autour de cours en bordure de parcelles maraîchères
MAÎTRE D’OUVRAGE
ICADE SYNERGIE URBAINE
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes paysagistes mandataires
LALU, paysagistes
MAGEO, bet génie urbain et hydrologie
GEOPLUS, bet VRD
CONCEPTO, conception lumière
QUARTIER FONTENELLE VERTOU (44)
Urbanité en péri-urbain
La route qui relie directement Nantes à Clisson est un axe historique majeur de déplacement, support de densification diffuse de bâti résidentiel, commercial et industriel depuis le 20e siècle. Très monotone, elle représente un archétype de route départementale traversant des tissus urbains périphériques. La transformation de l’ancien site industriel de l’entreprise Mainguy, à Vertou, est l’occasion rêvée d’impulser la mutation de cet axe routier en avenue urbaine.
Séquence Ouest - coupe A-A - 1/100ème
Voie transversale Est-Ouest séquence Ouest
Un quartier vivant - Les orientations d’aménagement règlementaires, à cheval sur les communes de Vertou, au Sud, et de Saint-Sebastien, au Nord, permettent d’accrocher une polarité commerciale de part et d’autre de la route de Clisson et d’aménager des quartiers vivants qui profitent de l’axe de transport, de la proximité des commerces créés, ainsi que des équipements et activités déjà en place.
Un tissu vertavien – Les tracés s’inspirent de la finesse du tissu vertavien et le prolongent afin que le quartier s’inscrive en douceur dans la continuité de l’existant. Le bâti joue avec les retraits et les décalages permettant l’installation de frontages plantés sur rue, les jardins se devinent à l’arrière des murs, les irrégularités des tracés créent des usages et des perspectives inattendues, et les petites venelles piétonnes irriguent le quartier devennant des terrains de jeux pour les enfants.
La ville éponge – Les espaces publics emboîtent différentes échelles : de la place publique commerçante au Nord, au petit jardin des cèdres frais et intime au Sud, en passant par un square des voisins au centre du quartier, lieu de rencontre et de pause au calme. Dans chacun de ces espaces, les arbres existants conservés assurent un vélum ombragé, dès l’arrivée des premiers habitants. Les espaces publics privilégieront des sols poreux pour gérer les eaux pluviales à la source et créer des lieux de fraîcheur et de ressourcement en ville.
MAÎTRE D’OUVRAGE
SCCV FONTENELLE:
GECKKO ET ATARAXIA
Séquence Est - coupe B-B - 1/100ème
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes, paysagistes, mandataire
AGEIS, bet VRD
NOCTILUCA, conception lumière
Emboîtement des espaces publics et implantation des nouvelles constructions
URBANISME,
(14)
Une presqu’île renaturée et habitée
Ancien port de la SMN (société métallurgique de Normandie), le site s’inscrit dans un contexte précieux au cœur de la vallée de l’Orne. Il dispose de deux façades contrastées : l’une sur canal - large de 90m - où d’immenses ferries circulent et hivernent ; l’autre sur l’Orne soumise au marnage, corridor de biodiversité particulier. Le quartier s’inscrit dans le prolongement de la presqu’île de Caen (Nouveau Bassin), site industriel actuellement urbanisé par MVRDV.
La renaturation de la vallée de l’Orne et de son écosystème est indispensable pour permettre au nouveau quartier de s’installer dans cet écrin particulier. C’est la condition à l’urbanisation! Des jardins d’eau sont alors mis en place. Ils permettent de retrouver le sol naturel, de gérer les eaux pluviales, d’offrir des espaces publics aux habitants et d’ouvrir des vues dans la profondeur. Ils subdivisent la presqu’île en petits quartiers de 300 logements environ.
L’ancienne route départementale est transformée un axe majeur piétons-vélos, elle relie les « îles » et est support d’usages. Une réflexion sur les modes doux est nécessaire pour désenclaver cet ancien site industriel et renforcer les connexions : un bac permettra de franchir le canal vers Hérouville et ses écoles ; un pont ferroviaire sera réhabilité pour se connecter à Colombelles et à la gare de Caen, alors seulement à 15min. Des parkings-silos mutualisés libèrent les ruelles du quartier de la voiture, un engagement fort dans une agglomération où la part modale de la voiture est encore majeure.
Il est proposé alors d’habiter un quartier bas aux typologies imbriquées dans les « îles », mais aux espaces publics généreux (place ouverte sur l’immensité du bassin, jardins d’eau, quai, activités nautiques...).
MAÎTRE D’OUVRAGE
NEXITY VILLES ET PROJETS
NEXITY FONCIER CONSEIL
VILLE D’HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes paysagistes mandataire projet urbain et co-Moe espaces publics
ALPS, paysagistes et co-Moe espaces publics
QUAND MÊME, urbanisme transitoire
Les chenaux proposent renaturation et aménité entre quartiers. Axonométrie
Composer avec la nature du fleuve
Face à la « Rive de pierre » classée au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est au tour de la Rive droite bordelaise d’accomplir son intégration métropolitaine, tout en amplifiant ses qualités de rive nature étagée entre Garonne et Coteaux.
Nouvelle résilience de la plaine industrielle – Tour à tour plaine maraîchère puis terre d’accueil pour les industries ferroviaires, ce territoire est soumis aux crues de la Garonne. Le tissu d’habitat résidentiel qui s’y est développé est aujourd’hui menacé. Pour améliorer cette situation, les futurs aménagements composeront avec les aléas du fleuve ; un vaste système paysager prenant appui sur le maillage des infrastructures orientera le parcours de l’eau et organisera son évacuation, en cas de rupture des digues.
Culture et nature en cardo et decumanus – Installée historiquement dans ce secteur, l’entreprise Fayat va contribuer aux mutations en cours et urbaniser son foncier. Les fleurons de son passé industriel : la magnifique Halle Desse – monumentale nef de presque 200 m de long – et son pont roulant, seront valorisés comme axes névralgiques du futur quartier, accueillant un passage couvert et une programmation culturelle et artisanale. Perpendiculairement à la halle, une large allée plantée conduit au parc Eiffel et constitue, avec les squares et le cœur d’îlots en pleine terre, une armature végétale et poreuse pour le quartier.
Îlots ouverts et logements traversants – Pour laisser s’écouler l’eau des crues, la figure de l’îlot ouvert s’est imposée de part et d’autre de la halle. Entre les îlots, des venelles étroites et ombragées poursuivent celles du tissu des maisons ouvrières du quartier Sanson, jusqu’au parc. Les bâtiments étroits et étagés entre R+2 et R+8 en émergences, assurent un maximum de logements traversants.
MAÎTRE D’OUVRAGE
FAYAT IMMOBILIER
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires TN+, paysagistes INGEROP, bet VRD
Vers trémie Benauge tramway
PARC EIFFEL
Vers trémie Trégey tramway Belvédère
CoursMaillorgue
AlléeDesse
Rued’Artagnan
VOIEEYMET
Le patrimoine industriel sauvegardé, axes névralgiques du futur quartier
PARC EIFFEL
Rued’Artagnan
Chemin Richelieu
Allée Desse
CoursMaillorgue
PassagedesArtisans CheminRichelieu
VOIEEYMET
CitéGuillot
Quartier Maillorgues-Sanson : vue axonométrique
ROUBAIX, WATTRELOS (59)
Démonstrateur d’un quartier d’activités en ville
Le modèle des zones d’activités monofonctionnelles et consommatrices d’espaces en périphérie des villes a fait long feu. Les anciennes friches textiles de La Lainière / Pennel et Flipo / Peignage Amédée ont pour vocation de devenir le quartier pilote d’application de la « Charte des parcs d’activités du XXIe siècle » développée par la métropole lilloise.
D’un point de vue urbain, l’ambition vise à renouveler l’intégration historique de l’activité et du logement et à proposer des lieux et services utiles à la fois à la vie résidentielle et à la vie active. Cet objectif se double d’un nécessaire réalisme : rester dans les modes de fonctionnement simples et rationnels de l’activité industrielle et préserver la souplesse inhérente à l’évolution des secteurs de production, des modes de distribution et des outils travail.
D’un point de vue opérationnel, les formes variées et la volatilité du marché économique imposent de rester dans des prescriptions et intentions comme bases de négociation avec les porteurs de projets. Pas de plan masse, mais un plan des fondamentaux pour garantir l’esprit d’ensemble; et un cahier de prescriptions pour donner les règles (matériaux, rythmes des toitures et des façades, etc...) et du suivi, au cas par cas ! URBANISME
MAÎTRE D’OUVRAGE
SEM VILLE RENOUVELÉE NACARAT
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataire
EMPREINTE, paysagistes ARTELIA, bet VRD
ACTIVITÉS
JARDINS
EXEMPLE DE TISSU MIXTE HISTORIQUE
HABITAT
VOIRIES
TISSU MIXTE RÉINTERPRÉTÉ POUR LE PROJET
ACTIVITÉS projet
HABITAT existant
COUR stationnée
BIODIVERSITÉ merlon
HABITAT projet
PETITES
ACTIVITÉS projet
RDC angle actif
Facades de première rang
Facades de deuxième rang
Façades de troisième rang
Limite de lots d’activité
Limite de lots variable
Hypothèse de programmation
Accès parking PL + VL
Accès parking VL
Accès potentiel modes doux Angle tenu RDC actif
Façade principale des logements
Les Activités
RDC angle actif
Facades de première rang
Facades de deuxième rang
Façades de troisième rang
Limite de lots d’activité
Limite de lots variable
Hypothèse de programmation
Accès parking PL + VL
Accès parking VL
Accès potentiel modes doux
Habitat
Angle tenu
RDC actif
Façade principale des logements
Limite de lots fixe
Limite de lots variable
Espace bleu et vert R+3
Velum R+3 (4 avec setback)
Principe de liaison
Espace commun / associations
Les Activités
RDC angle actif
Facades de première rang
Facades de deuxième rang
Façades de troisième rang
Limite de lots d’activité
Limite de lots variable
ACTIVITES
Hypothèse de programmation
Accès parking PL + VL
Accès parking VL
Accès potentiel modes doux
Habitat
Angle tenu
RDC actif
Façade principale des logements
Limite de lots fixe
Limite de lots variable
R+3
Velum R+3 (4 avec setback)
Principe de liaison
Espace commun / associations
Espace bleu et vert
Merlon : Espace tampon paysagé et écologique / remblais
Espaces verts privés
Espaces verts publics
Localisation des bassins paysagers
Arbres existants conservés
Voiries
Rues nouvelles, rénovées ou réqualifiées
Rue dominante fonctionelle (économique)
Merlon : Espace tampon paysagé et écologique / remblais
Espaces verts privés
Espaces verts publics
Localisation des bassins paysagers
Arbres existants conservés
1 : 2500
URBANISME TERRITORIAL EURALENS NORD LENS, LIÉVIN, LOOS-EN-GOHELLE,...(62)
Stop au zonage !
L’aménagement d’Euralens Nord doit permettre la mise en œuvre de son projet économique autour de la filière de l’éco-rénovation et de la production d’énergie renouvelable. Dans ce territoire « phœnix », qui tire parti des figures du passé (terrils, cavaliers, cités minières classés au patrimoine mondial de l’Unesco) comme symboles d’un renouveau « du noir au vert », la volonté d’exemplarité écologique se heurte, sur le plan urbain, aux habitudes héritées du modèle carboné et consommateur de ressources du XXe siècle. Le plan directeur propose un changement de focale :
- Moins de consommation foncière, pour conserver des terres fertiles, filtrantes, vivantes. Les zones d’activités prévues dans le secteur sont ainsi circonscrites au profit d’un projet agricole en circuit court autour des terrils.
- Recyclage foncier et réemploi : en lieu et place des zones d’activité, utilisation des dents creuses et des friches pour reconcentrer l’activité économique au plus près de bassins de vie existants, limitant d’autant les déplacements motorisés. Recyclage des infrastructures et superstructures avec une réutilisation maximum des voiries (« recoudre » le déjà-là) et des bâtiments existants, quels qu’ils soient.
- Stop au zonage ! Mélanger les fonctions urbaines pour une ville vivante toute la journée, qui mutualise ses besoins (en énergie, en services urbains…) et limite la consommation de ressources. L’insertion de fonctions économiques dans le tissu des faubourgs et cités ouvrières permet de redonner vie aux petits commerces et services qui ont aujourd’hui peine à survivre.
- Un projet agricole autour des terrils, au service de l’agriculture raisonnée et de la biodiversité, pourvoyeur de paysages et d’emplois s’inscrit en complément de la chaîne des Parcs, imaginée par Michel Desvigne pour le territoire.
BULLY-LES-MINES
2. Optimisation de la zone d’activité existante et création d’un nouveau carreau d’activité : une pièce urbaine contenue sur le modèle des carreaux miniers (fonctions mutualisées) pour limiter l’expansion urbaine au pied des terrils.
MAÎTRE D’OUVRAGE
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
LENS-LIÉVIN
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires
LEBLANC VENACQUE, paysagistes
MAGEO, bet génie urbain, hydrologie
TRIBU, bet développement durable
ALFA, bet biodiversité
RRA, bet mobilité
KATALYSE, programmiste stratégie économique
VILLE OUVERTE, programmiste habitat équipement
NEO-ECO, programmiste économie circulaire
Base 11/19 et ses terrils, barycentre de la turbine de l’éco-transition
1. Sanctuarisation d’une ceinture agricole autour du terril et mise en place d’un projet agricole exemplaire qui valorise les circuits courts et développe l’emploi.
Agroforesterie
Agrivoltaïsme
LES SYMBOLES témoigner, concentrer
LA BASE 11-19 !
LES PIONNIERS défricher, innover
LES ANGES GARDINS
PROJET « VITAL » LA CUMA
LA VILLE DE LOOS
CD2E
PORTE-MINE
DU NOIR
D’un modèle basé sur la production et
la consommation...
Schéma : l’éco-transition du Bassin Minier – trajectoire et acteurs
BASCULE
Eco-rénovation
3. Qualification de la route de Béthune en véritable boulevard actif d’entrée de ville par le renouvellement parcellaire.
... à un modèle basé sur le recyclage et la sobriété
AU VERT
GÉNÉRALISATION
BASCULE
CHANGEMENT D’ÉCHELLE
FEUILLES DE ROUTE orienter, hiérarchiser
SCOT
SCHÉMA DIRECTEUR CHAINE DES PARCS
PLAN ALIMENTATION DURABLE
PLUI ?
OUTILS & GOUVERNANCE agir, fédérer
EURALENS
PMA
UNESCO Bassin minier
ERBM
PARTICIPATION CITOYENNE
Cœur de ville (Lens et Liévin)
AMI pour conversion agricole bio (Loos + Safer)
SCEA Bioloos / Norabio
La Manne (monnaie locale-Loos)
Observatoire foncier + acquisition ?
Gestionnaire pour la base 11-19 ?
Un aménageur pour l’agriculture... ?
REBOND
EFFONDREMENT
URBANISME -
CENTRE HOSPITALIER DE LENS (CHL)
LENS (62)
D’un domaine hospitalier à un quartier dans la ville
L’hôpital de Lens va déménager en frange de la ville. Le site actuel, de 13 ha et à 10 minutes à pied du centre-ville, constitue une opportunité foncière pour un nouveau quartier. Au cœur de cités minières, le site dispose d’une grande qualité patrimoniale et témoigne de l’évolution des centres hospitaliers en France, de l’hôpital « pavillonnaire en citésjardins », au complexe monolithique.
Après un diagnostic architectural et patrimonial, le bâti à réhabiliter constitue un invariant à programmer par des occupations temporaires et définitives opportunistes. Il s’agit des pavillons des années 1930 qui par leurs organisations et leurs matérialités sont en continuité avec l’architecture des cités, et des bâtiments années 1970 qui possèdent une grande réversibilité par leurs structures, leurs ouvertures et leurs épaisseurs. L’organisation plus complexe des bâtiments construits après les années 1980 les rend, en revanche, difficilement réversibles, et conduit à un nouveau process de déconstruction fondé sur le réemploi et le recyclage des matériaux. Le patrimoine paysager et les rares sols fertiles en place sont également des ressources, sur lesquelles une programmation d’agriculture urbaine s’organise avec les associations locales.
Ce déjà-là compose avec de nouveaux tracés qui connectent le tènement aux quartiers environnants, et créent de nouveaux parcours, perspectives et squares pour tous. Densités et typologies sont travaillées par scenarii en plan et en maquette en tenant compte des équilibres d’un bilan en construction, et des sensibilités riveraines.
BÂTIMENTS CONSTRUITS DANS LES ANNÉES 1930
BÂTIMENTS CONSTRUITS DANS LES ANNÉES 1960-70
BÂTIMENTS CONSTRUITS DANS LES ANNÉES 1970-1980
BÂTIMENTS CONSTRUITS DANS LES ANNÉES 1980-2000
MAÎTRE D’OUVRAGE
CALL Communauté d’Agglomération
Lens-Liéven
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes, mandataires
LEBLANC-VÉNACQUE, paysagistes
UNE FABRIQUE DE LA VILLE, montage, bilans + FIDAL, juriste MAGEO, bet génie urbain, hydrologie TRIBU, bet développement durable
Vue axonométrique du site : définition des orientations urbaines
7 000 m² SP/ha 10 m BHNS
BÂTIS À CONSERVER
BÂTIS À DEFINIR (en fonction de la programmation urbaine et expertise du bâti)
BÂTIS À DEMOLIR
IMPLANTATION BATI À CONSERVER (bâtis usagés à faire expertiser)
BÂTIS CONTEXTE
Plan des invariants urbains et paysagers
EMPLACEMENT PRIVILÉGIÉ
POUR UN EQUIPEMENT PUBLIC
FAÇADE ACTIVE
AXE STRUCTURANT
ESPACE PUBLIC ACTIF
PARC « ACTIF » (jeux, usages récréatifs)
CENTRALITÉ VERTE DE QUARTIER
CONNEXIONS CONNEXIONS DOUCES
EMPRISE AGRICOLE
EMPRISE PLEINE TERRE CONTINUITÉS VERTES
VÉGÉTALISATION ROUTE DE LA BASSÉE
ARBRES REMARQUABLES À CONSERVER
LIMITE D’ÎLOT À DÉFINIR EMPRISE CONSTRUCTIBLE
PARKING SILO PARKINGS
DOMINANCE HABITAT DOMINANCE ACTIVITÉ DOMINANCE ÉQUIPEMENT
Ménager le dernier clos
Le lieu-dit « Fil Soie » est un délicat assemblage de tracés agricoles, de haies et de lisières, de parcelles cultivées et de jardins habités. C’est l’un des derniers témoins de la figure traditionnelle du « clos », forme d’installation caractéristique de la campagne ligérienne, les autres ayant été presque tous lotis par les avancées de la ville.
C’est à partir d’un inventaire précis de toutes les situations, de la géographie et des pentes, des ressources naturelles et hydrauliques et de l’ensemble des acteurs du site, de chacune de ses clairières, de ses chambres, de ses jardins et de ses jardiniers, que s’invente le projet, la stratégie et le phasage d’aménagement du quartier Fil Soie.
Cœur cultivé et nouveaux voisinages – Pour ménager cet ancien clos et ses qualités d’écotone, nous proposons une urbanisation compacte « par les bords », confortant l’identité des hameaux avoisinants et préservant, au centre, un vaste cœur cultivé et paysager aux vertus écosystémiques : gestion de l’eau, milieux humides et boisés, ferme urbaine et vergers, continuités écologiques, relais de biodiversité entre la Loire et la forêt d’Orléans.
Réinterprétation de la longère – L’enjeu est également que les formes architecturales s’inspirent des situations existantes pour se glisser en douceur, en continuité et à la bonne échelle dans les différentes clairières et chambres à habiter du « grand jardin ». Pour le premier quartier, l’équipe travaille sur une réinterprétation contemporaine de la longère ligérienne comme figure d’habitat groupé, adaptée aux nouveaux modes de vi(ll)es et à des usages partagés.
MAÎTRE D’OUVRAGE
MAIRIE D’ORLÉANS
SEMDO
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataire
AGENCE LAVERNE, paysagistes
BEG / MERLIN, bet VRD éclairage
CONFLUENCES, hydrologie
ALPHAVILLE, programmation
Le cœur vert et ses usages, à partir des situations géographiques existantes
L’urbanisation « par les bords », pour compléter les 6 quartiers voisins sans dénaturer le cœur
Quartier des longères : vue axonométrique
Quelle, nouvelle vie !
Le site de l’usine Quelle, ancien fleuron de la vente par correspondance, a définitivement fermé ses portes en 2009. Son bâtiment phare, immense vaisseau de 42.000 m² de planchers sur poteaux / poutres en béton, est menacé de démolition.
Le projet doit apporter la preuve que sa conservation est non seulement bénéfique, économiquement et écologiquement, mais également porteuse de solutions urbaines innovantes : superposition audacieuse de programmes ; stationnement des véhicules en étages, pour libérer le sol et le sous-sol des logements et des espaces publics alentour ; logements atypiques ; ateliers d’artisans...
La construction de logements en bois sans sous-sol, autour du bâtiment, assure la péréquation économique de l’aménagement. L’ensemble constitue également un écosystème riche de complémentarités, limitant au maximum l’empreinte carbone du nouveau quartier : atelier de montage des logements dans le bâtiment Quelle ; stationnements mutualisés et foisonnés ; conservation de tous les bosquets d’arbres du site ; dés-imperméabilisation des sols.
La nouvelle polarité autour de l’édifice métamorphosé et des espaces publics qui le prolongent, permet en outre de reconnecter les tissus pavillonnaires Saranais au-delà de la RD2020 et de la voie ferrée.
MAÎTRE D’OUVRAGE
REALITES HUB 5
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes paysagistes mandataire projet urbain et espaces publics
MERLIN, bet vrd
POUGET, bet énergie
ECHELLE OFFICE, architectes mandataires logements
JOHANNE SAN, architectes associés
CARRÉ D’AIR, économiste
YVES-MARIE LIGOT, bet structure bois FLK, bet structure béton
Retrouver le fil des proximités
Une soixantaine de plots, barres et barrettes, hérités d’une conception de l’habitat social des années 70, sont éparpillés sur un sol majoritairement paysager mais peu qualifié, entre voies sans issues et poches de stationnement, sans parcours ni adresses lisibles.
Notre première action : tirer l’écheveau sinueux des cheminements du quotidien pour retrouver une vraie rue au cœur du quartier ; et « mettre le paquet » sur les rez-de-chaussée des barres, aujourd’hui aveugles. Ils seront ré-ouverts et habités pour offrir des halls accueillants et lumineux, des pièces en plus, des locaux d’activités. C’est la garantie d’une meilleure sécurité passive et d’une ville passante et plus amène.
À partir de ce fil des proximités et d’un cordon boisé reliant entre eux les très beaux espaces paysagers du site, la vie résidentielle pourra se ré-organiser, plus intime, mais sans clôture ni digicodes pour garder le sentiment de vivre ensemble dans un grand jardin. Nous accompagnons les habitants, « entre voisins », pour choisir leur façon d’organiser l’espace vert attenant aux logements et la programmation de certains nouveaux espaces publics du quartier.
Les démolitions, poussées par la logique de l’ANRU, sont limitées au maximum, car les logements sont tous traversants et n’ont rien à envier aux constructions actuelles.
Au cœur du quartier, un nouveau lieu de vie va voir le jour : nouveaux logements, commerces de proximité et café associatif, autour d’une placette. Très attendu par les habitants, il va bientôt prendre vie grâce à l’installation temporaire d’une ressourcerie et d’une terrasse accueillant du mobilier co-créé par le collectif Quand Même et les habitants.
MAÎTRE D’OUVRAGE
NANTES MÉTROPOLE
AMÉNAGEMENT
ÉQUIPE
AJOA, paysagistes mandataires
LAQ, architectes urbanistes
MAGEO, bet génie urbain, hydrologie
VILLE OUVERTE, concertation
QUAND MÊME, urbanisme transitoire
URBANISME -
TERRITOIRE GPSEA
VAL DE MARNE (94)
Grand(s) Paris de petites
communes / Sucy - en - Brie
La mission de trois ans confiée à LAQ par l’établissement public territorial GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir) d’offrir une assistance en urbanisme aux petites communes de son territoire, nous offre l’occasion d’un travail spécifique et comparatif sur les thématiques urbaines récurrentes des communes en couronnes métropolitaines :
• Comment renforcer l’attractivité et l’animation de son centre - bourg ?
• Comment préserver / reconquérir des trames vertes et bleues et un lien avec la production agricole et maraîchère ?
• Comment sortir du tout-automobile, encourager les modes doux et alternatifs, organiser l’intermodalité, tout en conservant une offre de stationnement proportionnée ?
• Où implanter des opérations de micro-densifications en dents creuses; de diversification dans les tissus pavillonnaires ?
• Par quelles stratégies d’intervention procéder : commune carencée, aménagement public avec concession, ZAC, PUP, OAP ?
Nous avons menés différentes études sur ces thèmes dans les communes de Périgny - sur - Yerres, Santeny, Mandres -les -Roses, Ormesson - en - Brie, Alfortville, Marolles - en - Brie, Villecresnes, Limeil - Brévannes, Sucy - en - Brie, etc.
A Sucy - en - Brie, la demande porte sur une organisation améliorée du pôle -gare et des interconnexions rer / bus engageant la requalification des espaces publics de part et d'autre de la gare et des îlots qui les bordent.
MAÎTRE D’OUVRAGE
EPT GRAND PARIS SUD EST AVENIR
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires
TN+ paysagistes
MUTATIS, montage opérationel
+ OGI, génie urbain
TRANSAMO, mobilité
De la gare au territoire
Une gare à deux rives révélant deux paysages urbains aux problématiques contrastées ;
Une séquence à renforcer (notamment passerelle ouest).
FAVORISER
Des espaces les parcours de transports, vie de quartier courses, se
DÉVELOPPER FAVORABLES
Des espaces accessibles permettant modes avec
CONFÉRER
PÔLE LES Respirer, attendre,
ADOSSER PROGRAMMES
Des terrasses généreuses notamment
VALORISER
Valorisation des commerces
PRÉSERVER ÉVOLUTIF
Une emprise accueillir de immobiliers.
De la gare au territoire Une gare à deux rives révélant deux paysages urbains aux
URBANISME
Grand(s) Paris de petites
communes / Mandres
La mission de trois ans confiée à LAQ par l’établissement public territorial GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir) d’offrir une assistance en urbanisme aux petites communes de son territoire, nous offre l’occasion d’un travail spécifique et comparatif sur les thématiques urbaines récurrentes des communes en couronnes métropolitaines :
• Comment renforcer l’attractivité et l’animation de son centre - bourg ?
• Comment préserver / reconquérir des trames vertes et bleues et un lien avec la production agricole et maraîchère ?
• Comment sortir du tout-automobile, encourager les modes doux et alternatifs, organiser l’intermodalité, tout en conservant une offre de stationnement proportionnée ?
• Où implanter des opérations de micro-densifications en dents creuses; de diversification dans les tissus pavillonnaires ?
• Par quelles stratégies d’intervention procéder : commune carencée, aménagement public avec concession, ZAC, PUP, OAP ?
Nous avons menés différentes études sur ces thèmes dans les communes de Périgny - sur - Yerres, Santeny, Mandres -les -Roses, Ormesson - en - Brie, Alfortville, Marolles - en - Brie, Villecresnes, Limeil - Brévannes, Sucy - en - Brie, etc.
A Mandres - les - Roses, la municipalité souhaite renforcer l'attractivité du centre-ville en restructurant la Place de la Mairie et les principaux accès aux équipements publics. En parallèle, une étude sur les Cours, typologie courante du bâti historique, doit associer un état des lieux à des propositions de statut juridique et d'aménagements pour les valoriser comme patrimoine local et stimuler leur conservation / réhabilitation.
MAÎTRE D’OUVRAGE
EPT GRAND PARIS SUD EST AVENIR
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires
TN+ paysagistes
MUTATIS, montage opérationel
+ RB Conseil, juriste
STATIONNEMENT
POUBELLES
Des désordres observés dans les Cours ...
CABLES + REVETEMENTS
APPROPRIATION AGENCEMENT
EVENEMENTS LOCAUX PARTAGÉS MARAICHAGE AGRICULTURE
... à leurs potentialités
URBANISME
TERRITOIRE GPSEA
VAL DE MARNE (94)
Grand(s) Paris de petites communes/ Ormesson
La mission de trois ans confiée à LAQ par l’établissement public territorial GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir) d’offrir une assistance en urbanisme aux petites communes de son territoire, nous offre l’occasion d’un travail spécifique et comparatif sur les thématiques urbaines récurrentes des communes en couronnes métropolitaines :
• Comment renforcer l’attractivité et l’animation de son centre - bourg ?
• Comment préserver / reconquérir des trames vertes et bleues et un lien avec la production agricole et maraîchère ?
• Comment sortir du tout-automobile, encourager les modes doux et alternatifs, organiser l’intermodalité, tout en conservant une offre de stationnement proportionnée ?
• Où implanter des opérations de micro-densifications en dents creuses; de diversification dans les tissus pavillonnaires ?
• Par quelles stratégies d’intervention procéder : commune carencée, aménagement public avec concession, ZAC, PUP, OAP ?
Nous avons menés différentes études sur ces thèmes dans les communes de Périgny - sur - Yerres, Santeny, Mandres -les -Roses, Ormesson - en - Brie, Alfortville, Marolles - en - Brie, Villecresnes, Limeil - Brévannes, Sucy - en - Brie, etc.
A Ormesson, anticipant la libération d'un ancien sanatorium et de son parc boisé en coeur de commune, la Ville et ses habitants s'interrogent sur des scénarios autour de quatre enjeux et d'une équation économique complexe : - construire des logements, y compris sociaux car la commune est carencée
- préserver et ouvrir des espaces de nature publics, dans un tissu urbain entièrement plein où les jardins sont privés ou excentrés - faire "centre" là où les usages sont aujourd'hui disséminés - intégrer et mettre en valeur un patrimoine unique
MAÎTRE D’OUVRAGE
EPT GRAND PARIS SUD EST AVENIR
ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires
TN+ paysagistes
MUTATIS, montage opérationel
+ URBATEC, génie urbain
ELOISE BLOIT, participation citoyenne
Faire «centre» ou un centre «multiple»
Les trois axes : administratif, historique, quotidien
Faire «centre» ou un centre «multiple»
Les trois axes : administratif, historique, quotidien
Plan -diagnostic : un "centre" multiple porté par trois axes distincts : historique, administratif et quotidien, dans une ville entièrement "remplie".
PARC DÉPARTEMENTAL DU MORBRAS
JARDINS PARTICULIERS COMPLEXE SPORTIF
PARC DU CENTRE CULTUREL MAS
PARC DU CHÂTEAU D’ORMESSON
SITE ONERA - CHALAIS
MEUDON (92)
Patrimoine et géographie d’exception
Du parc royal dessiné par Le Nôtre au XVII e à l’installation de l’Établissement central de l’aérostation militaire en 1877 sur le site actuel de l’Onera, c’est dans un contexte géographique et historique fort, que s’inscrit le parc de Chalais. À la fois bordé par la forêt domaniale de Meudon et la grande perspective, le lieu appartient de manière évidente à un ensemble historico-paysager, aussi vaste que riche.
Le départ de cette activité interroge la réinsertion d’un site resté longtemps clos. L’un des enjeux du projet consiste à penser l’ouverture du site au public et son inscription dans les parcours et pratiques des Meudonnais tout en conservant la lecture d’un ensemble unitaire et cohérent. Le diagnostic du site confirme le caractère dimensionnant de son patrimoine bâti et naturel.
Le projet, en cours d'élaboration et de concertation, se structure le long d’un parc linéaire couplé à la renaturation du ru d’Arthelon permettant le retour d’écosystèmes et de paysages disparus. Il nécessite une insertion fine des programmes aussi bien dans le paysage qu’à l’intérieur des bâtiments existants, conservant et enrichissant les diversités d’échelles présentes sur le site.
Ces images conjuguer centre
MAÎTRE D’OUVRAGE
GRAND PARIS AMÉNAGEMENT ÉQUIPE
LAQ, architectes urbanistes mandataires
LALU, paysagistes
TUGEC, bet génie urbain, BIOTEC, hydrologie
Cette poursuite réitèrent Meudonnais