Pyrénées Eco Spécial salon de l’agriculture
© BAPTISTE DUCASSE
SUPPLÉMENT GRATUIT AUX ÉDITIONS DU JEUDI 8 MARS 2018 - NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT
SALON DE L’AGRICULTURE À PARIS
La belle moisson du 64
er TERROIR Avec 82 médailles, les Pyrénées-Atlantiques sont le 1 département de France en nombre de produits e récompensés ! Une belle performance pour cette 55 édition du Salon international de l’agriculture à Paris. 4 pages spéciales █
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LE PUBLICITÉ 64 AU SALON DE L’AGRICULTURE À PARIS
BRÈVES DU SALON
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50 %
Si les agriculteurs ne représentent plus qu’une très faible part (1,3 %) de la population française, les surfaces du territoire national dédiées aux activités agricoles pèsent, en revanche, pas moins de 28 millions d’hectares. Soit, selon la MSA, tout juste 50 % de la France métropolitaine.
13,7 %
Pas plus de 1,3 % des Français exerce un métier en lien avec l’agriculture. Ce qui n’empêche pas le monde agricole d’être surreprésenté au niveau des élus dans les principales instances locales et régionales. Selon le ministère de l’Intérieur, les dernières municipales ont désigné 13,7 % de maires-agriculteurs et plus de 10 % des conseillers municipaux français ont le même statut professionnel. On en retrouve aussi 4 % à 4,5 % d’entre eux parmi les conseillers départementaux et régionaux élus en 2015.
1,7
C’est le nombre moyen d’actifs (en équivalent temps plein) recensés dans les 70 380 exploitations de Nouvelle-Aquitaine. La première région agricole de France et d’Europe (4,2 millions d’hectares) abrite aussi 22 % du cheptel national bovins-viande (900 000 têtes).
100 quintaux à l’hectare
C’est le rendement moyen obtenu par les maïsiculteurs des Pyrénées-Atlantiques, l’an dernier, selon des chiffres communiqués par la chambre d’agriculture. Plus de 77 000 hectares ont été travaillés en 2017 pour une récolte totale de quasiment 750 000 tonnes. Même si le volume des surfaces travaillées reste orienté à la baisse, comme partout en NouvelleAquitaine (-8,8 %), la cuvée 2017 a été qualifiée de « très bonne », malgré quelques accidents climatiques. Il faut remonter à 2014 pour retrouver un rendement à l’hectare à peu près équivalent (105 quintaux).
JEUDI 8 MARS 2018
EXPOSER : Beaucoup d’agriculteurs y voient leur intérêt Pour s’afficher lors du premier salon mondial de l’agriculture, il faut bien sûr payer, s’organiser. Mais, globalement, les exposants s’y retrouvent. Petit tour des stands. REPORTAGE Qu’ont-ils à gagner en se rendant, chaque année, au salon international de Paris ? Quel intérêt d’abandonner une dizaine de jours leurs exploitations ? Pour payer des sommes parfois conséquentes ? Sans caricaturer, on pourrait dire que la réponse à toutes ces questions tient en un chiffre. 672 500, soit 50 000 de plus que l’an dernier. C’est le nombre de visiteurs enregistrés Porte de Versailles où l’édition 2018 s’est achevée dimanche. Extraordinaire vitrine, ce salon, le plus important de la planète pour le monde agricole, permet bien sûr de réaliser des affaires. Mais il y a autre chose. Contacts, prises d’informations, échanges entre les filières... L’immense majorité des exposants de notre région questionnés sur le sujet ne regrettent pas leur séjour dans la capitale. Voici pourquoi...
STANDS : LE JUSTE PRIX ? Le mètre carré est précieux dans les halls du Salon : environ 300 €, hors frais de fonctionnement et d’inscription, selon diverses sources. « En 4 ans, je me serai payé un gros fonds de commerce ! » sourit Pierre Oteiza, le producteur des Aldudes qui tient salon... depuis 3
décennies. Une telle longévité en dit long sur l’intérêt de la démarche, mais il est vrai qu’Oteiza est devenu l’une des institutions de la manifestation, la cantine des visiteurs montés du Sud-Ouest. Tous les exposants ne jouissent pas d’une telle visibilité, notamment du côté des bascobéarnais regroupés dans le hall des régions. « 4 000 € pour moins de 20 m2, ça pique un peu ! » râle un producteur... qui a prévu de revenir. Le fabricant de bérets Laulhère, de retour depuis 2 ans (voir ci-contre), ne devrait, pour sa part, pas regretter « les quelques 10 000 € investis ». Une centaine de coiffes - à 30-35 € pièce - se sont vendues chaque jour !
vait-on entendre du côté de la « Ferme digitale » où de jeunes béarnais scrutaient les dernières innovations. Des aides financières sont par ailleurs prévues... Selon un calcul assez complexe, le ministère alloue aux éleveurs une somme directement versée par l’organisateur du salon. Elle sert pour le transport des bêtes. Et puis les collectivités territoriales viennent très souvent au soutien. Cette aide représentait par exemple les deux tiers de l’enveloppe globale (80 000 €) débloquée par le conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques. Région et chambres consulaires entrent aussi dans le dispositif.
DES AIDES ET DE LA DÉBROUILLE
« Les retombées concrètes restent difficiles à estimer », explique Benoît Tarche, l’un des commissaires du Concours général, toujours très prisé. « Mais on estime qu’une médaille peut faire gagner des clients, elle augmenterait les ventes de 15 à 20 % ». Le consommateur, de plus en plus exigeant en matière de qualité et de traçabilité des produits, semble en tout cas sensible à ce type de reconnaissance. Confirmation auprès de la ferme Laban (Sedze-Maubecq), multimédaillée ces dernières
LE « POIDS » DES MÉDAILLES Excepté les éleveurs, aux petits soins pour leurs animaux exposés, assez peu d’agriculteurs dorment encore sur place afin de minimiser les frais. Mais tous les hôtels aux abords du site étant archibondés, malgré des prix indécents, la débrouille est parfois de mise. « On dort dans la famille, chez des copains », pou-
« ON DORT DANS LA FAMILLE, CHEZ DES COPAINS (...) ON SE DÉBROUILLE ! »
Parmi les exposants qui ont décroché une médaille d’or fig années : « Difficile de dire si la médaille conditionne l’acte d’achat, mais cela reste une excellente carte de visite ». Ce regain de notoriété est parfois considérable, comme dans le cas de « Haute », l’ambassadrice des vaches du plateau méconnu de l’Aubrac (Aveyron) devenue une égérie. La grosse soixantaine d’exposants et producteurs béarnais, distingués à Paris (voir en page suivante), saura ces prochaines semaines quelle valeur réellement accorder aux médailles. GÉRARD CAYRON
210 appellations en Nouvelle-Aquitaine
L’une des régions de France la mieux dotée, en l’espèce la Nouvelle-Aquitaine, compte pas moins de 210 produits porteurs d’une Indication géographique protégée (IGP), d’un label, ou recensés au sein d’une AOP (Appellation d’origine protégée). Ce qui lui permet de revendiquer, entre autres, le titre de première région agricole de France mais aussi d’Europe en raison aussi de la valorisation de ses productions.
Le charcutier Laban a, une nouvelle fois, été titré. © DR
L’or également pour les fermiers basco-béarnais grâce à leur fromage de brebis. © DR
JEUDI 8 MARS 2018
LE 64 AU SALON DE L’AGRICULTURE PUBLICITÉ À PARIS III
Le palmarès des produits du 64 primés à Paris Les jurys ont délibéré. Le 64 est le 1er département de France en nombre de médailles sur les produits.
Bières - Bières à... / Bière aux fleurs et/ou aux plantes : Arrobio (argent). - Bières brunes - Couleur entre 28 et 50 EBC / Bière brune de haute fermentation : Arrobio (argent).
Charcuteries - Charcuterie fermière / Pâté de campagne fermier supérieur (7.6) : SARL Elizaldia (argent). - Charcuterie fermière / Saucisson sec fermier supérieur (pur porc) (5.4) : SARL Elizaldia (Bronze) - Jambons secs / Jambon de Bayonne IGP : Maison du Jambon de Bayonne (argent) ; SAS Maison Pierre Oteiza (argent) ; SAS Lahouratate (argent). - Jambons secs / Jambon sec supérieur non fumé (2.5) : SARL Elizaldia (bronze) - Pâtés supérieurs (sauf produits «à» «aux») / Pâté supérieur de campagne / terrine de campagne (7.6) : Maison Petricorena (argent) ; Le Vieux Chêne (bronze). - Pâtés supérieurs (sauf produits «à» «aux») / Pâté supérieur de canard / terrine de canard (7.2) : Alban Laban (or) ; Biraben (or). - Pâtés supérieurs (sauf produits «à» «aux») / Pâté supérieur de foie de porc / terrine de foie de porc (7.4) : Ligui Hoberena (or). - Produits à base d’abats / Pâté de tête ou fromage de tête (9.1) : Le Vieux Chêne (bronze). - Saucissons secs / Saucisson sec traditionnel ou à l’ancienne de 200 g à 400 g (5.4) (hors produits «à» ou» aux») : Ferme Pretou (argent).
gure Onetik qui a été récompensé pour son fromage Ondua. © DR
ZOOM
Laulhère fait mousser ses bérets ! On ne voit pas que des vaches, tracteurs et autres moutons au salon de l’agriculture. Comme l’an passé, Laulhère y est à nouveau présent et les affaires vont plutôt pas mal. L’historique fabricant de bérets basé en HautBéarn, qui a ouvert une boutique parisienne depuis fin 2016, dispose d’un vaste stand à l’entrée du hall 1, l’un des plus fréquentés. Colorés, de formes très diverses, les nouveaux modèles de la gamme Laulhère séduisent indéniablement une clientèle plutôt parisienne. Béret basque ou béarnais ? On a vu plusieurs couples de touristes étrangers refuser de choisir… et acheter les deux !
Le stand des bérets Laulhère, très courtisé à l’entrée du hall des régions de France. © G.C.
Confitures - Confitures, gelées et crèmes / Confiture de cerises (dont griottes) : Maison Petricorena (or) ; Confiturerie Francis-Miot (argent).
Foies gras et magrets - Magrets de canard frais / Magret de canard frais Label Rouge : Le Vieux Chêne (argent) ; Laguilhon (argent). - Foie Gras entier de canard en conserve (DLUO supérieure à 24 mois) / Foie gras entier de canard en conserve - assaisonnement divers avec dominance d’épices : Laguilhon (bronze). - Foie gras entier de canard en conserve (DLUO supérieure à 24 mois) / Foie gras entier de canard en conserve - assaisonnement simple : Biraben (argent) - Foie Gras entier de canard en conserve (DLUO supérieure à 24 mois) / Foie gras entier de canard en conserve aromatisé à la truffe : Laguilhon (bronze) ; Le Vieux Chêne (bronze) - Foie Gras entier de canard en semiconserve / Foie gras de canard en semi-conserve - assaisonnement simple - DLC inférieure à 3 mois : Biraben (bronze) - Foie Gras entier de Canard en semiconserve / Foie gras de canard en semi-conserve - assaisonnement
simple - DLC supérieure à 3 mois : Biraben (argent) - Foie Gras entier de canard en semiconserve / Foie gras de canard semiconserve-assaisonnement divers dominance de sucre -DLC supérieure à 3 mois : Laguilhon (bronze) - Foie gras entier d’oie en conserve (DLUO supérieure à 24 mois) / Foie gras entier d’oie en conserve - assaisonnement divers dominance de sucre -DLUO sup.à 24 mois : Le Vieux Chêne (bronze) - Foie gras entier d’oie en conserve (DLUO supérieure à 24 mois) / Foie gras entier d’oie en conserve - assaisonnement simple - DLUO supérieure à 24 mois : Biraben (argent). - Foie gras entier d’oie en semi-conserve / Foie gras d’oie en semi-conserve - assaisonnement simple - DLC supérieure à 3 mois : Alban Laban (or). - Magrets de canard séchés ou séchés et fumés / Magret de canard séché non tranché : Alban Laban (argent) - Magrets de canard séchés ou séchés et fumés / Magret de canard séché tranché : Alban Laban (bronze) - Rillettes pur canard / Rillettes pur canard au foie de canard (composées de 20 à 40% de foie gras de canard) : Laguilhon (bronze) - Rillettes pur canard / Rillettes pur canard, assaisonnement simple (sel et poivre) : Alban Laban (argent)
Piment d’Espelette Piment d’Espelette AOC / Piment d’Espelette AOC : EARL Peuski (or) ; Ferme Atxania (argent) ; Amestoy Irumé Maritxu (argent) ; GAEC Segida (argent) ; GAEC Castanchoa frères (argent) ; SCEA Martinon Philippe (argent) ; Andueza Michel (argent) ; Lacosta Jean-Francois (bronze).
Fromages - Fromages / autre fromage à pâte molle provenant de plusieurs espèces animales : Onetik SAS (or). - Fromages / autre fromage au lait de vache à pâte molle et à croûte morgée ou mixte : Fromageries des Chaumes (argent) - Fromages / autre fromage au lait de vache à pâte pressée non cuite : EARL De Bagaure (argent) ; Coopérative des fermiers basco-béarnais (bronze). - Fromages / autre fromage de brebis à pâte pressée : Fromagerie des Bergers de Saint-Michel (or) ; Coopérative des fermiers basco-béarnais (or) ; GAEC Elichabia (or) ; Matocq (argent) ; Fromageries des Chaumes (bronze) ; Les Fromageries Occitanes (bronze) ; GAEC Lanoute (bronze) ; Fromagerie du Pays d’Aramits (bronze). - Fromages / autre fromage de chèvre à pâte pressée : EARL Cazajous (argent) ; Fromageries Des Chaumes (argent) ; Ferme Sendou (bronze). - Fromages / autre fromage de chèvre cendré : GAEC Pacheu Philippe et Isabelle (or) - Fromages / Ossau Iraty fermier AOP : GAEC Ithurrieta (argent)
- Fromages / Ossau-Iraty laitier AOP : SARL Agour (or) - Fromages / Tomme provenant de deux ou plusieurs espèces animales : SARL Agour (bronze) - Fromages frais / fromage frais de brebis nature : SARL Agour (argent)
Yaourts Yaourt au lait de brebis aromatisé à la vanille : Baskalia (bronze) ; Yaourt au lait de brebis nature : Baskalia (bronze), Bastidarra (bronze) ; Yaourt au lait de vache nature : Bastidarra (bronze).
Les vins du Sud-Ouest N Or - Irouléguy / Rouge 2016 : Gorri - Irouléguy / Rosé 2017 : Argi - Jurançon / Blanc 2016 : Domaine du Cinquau - L’Envie - Jurançon / Blanc 2016 : Domaine du Cinquau – L’Esprit - Jurançon Sec / Blanc 2016 : Domaine du Cinquau - Ambitions - Madiran / Rouge 2016 : Novel Vignobles Marie Maria - Pacherenc Vic-Bilh / Blanc 2016 : Collection - Cave de Crouseilles N Argent - Béarn / Rouge 2016 : Les Galets d’Oraas - Béarn / Rosé 2017 ; Carte d’Or Cave de Crouseilles - IGP Comté Tolosan / Rouge 2016 : Syrah de Cabidos - Jurançon / Blanc 2016 : Clos Guirouilh - Jurançon Sec / Blanc 2017 : Chant des Vignes - Jurançon Sec / Blanc 2016 : Vignes de Silène - Madiran / Rouge 2016 : Château de Diusse - Pacherenc Vic-Bilh Sec / Blanc 2017 : Grains de Roy - Cave de Crouseilles N Bronze - Madiran / Rouge 2016 : Grande Réserve - Cave de Crouseilles - Pacherenc Vic-Bilh Sec / Blanc 2017: Novel - Vignobles Marie Maria.
Elevage Classement par race, catégorie, nom de l’animal, (distinction), éleveur. - Prim’Holstein, femelles en 3e lactation, Iway (or), GAEC Les Vignes Rousses. - Prim’Holstein, meilleure mamelle adulte noire, Iway (or), GAEC Les Vignes Rousses. - Prim’Holstein, championne réserve adulte noire, Iway (or), GAEC Les Vignes Rousses. - Blonde d’Aquitaine, femelles suitées de moins de 5 ans, Lutèce (bronze), Pascal Jocou. - Ane des Pyrénées, Trophée national âne, Ariel (or), Pierre-Yves Pose - Porc basque, Cochettes , Mertxika (or) GAEC Artetxea ; Mamu (argent) Catherine Oteiza ; Mahatsa (bronze) EARL Chapart. - Porc basque, truies, Laztan (or), EARL Xetretea ; Haize (argent) Arnaud Maintenu ; Hostoa (bronze) Jean-Marie Elgart. - Porc basque, prix de championnat femelle, Mertxika (or), GAEC Artetxea.
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PUBLICITÉ LE 64 AU SALON DE L’AGRICULTURE À PARIS
BRÈVES DU SALON
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Le Jambon de Bayonne veut monter ses exportations à 15 % Le Consortium du Jambon de Bayonne entend booster son activité à l’export. « L’objectif est de passer de 7 à 8 % aujourd’hui, contre 15 % demain » a confirmé le président Pierre Harambat (photo), durant le salon de l’agriculture. Rappelons que pas moins de 1,2 million de jambons ont été produits l’an dernier, 130 millions étant investis par l’ensemble de la filière pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 150 millions. Les marchés à l’export plus particulièrement visés en 2018 seront les Etats-Unis et le Japon. Grâce à des fonds européens, 1,5 million d’aides a été obtenu par le Consortium afin de développer ces programmes.
La Blonde d’Aquitaine en vue Alors que la marque « Blond’Aqui » vient d’être lancée, le salon de Paris a déjà mis en lumière les qualités de cette race. Difficile de ne pas les voir ! Très prisées du grand public, Porte de Versailles, les Blondes d’Aquitaine se sont également distinguées sur les podiums alors qu’une marque, « Blond’Aqui » (voir notre édition du 2 mars), vient tout juste d’être lancée pour promouvoir cette race. En plus de la médaille de bronze glanée par Lutèce (élevée à Briscous), la belle surprise est venue de Sallespisse. « Jazalée » (1 200 kilos sur la balance !), représentante du Gaec Lamarque-Camguilhem, a en effet décroché l’or et le titre de meilleure bouchère décerné par les professionnels des métiers de viande. Rappelons que les Pyrénées-Atlantiques, berceau naturel de cette race, abritent plus de 20 % du cheptel national. Soit environ 90 000 vaches. Une « Maison de la Blonde » est en projet à Sauveterre.
JEUDI 8 MARS 2018
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ÉLEVAGE
Une Prim’Holstein du Béarn titrée trois fois !
Une vache Prim’Holstein du GAEC jurançonnais « Les Vignes Rousses », exploité par la famille Bazaillacq, a fait très fort lors du concours général agricole. La belle « Iway » a en effet enlevé pas moins de trois titres : première de section, meilleure mamelle adulte, et aussi dans la catégorie « réserve championne » adulte.
Jazalée, la Blonde du Gaec Lamarque-Canguilhem, à Sallespisse, élue meilleure bouchère de la race par les professionnels de la filière viande. © DR
Lutèce, élevée à Briscous, médaillée de bronze du concours général. © DR
ÉGÉRIE
La Bazadaise continue à tracer sa route
L’édition 2018 du Salon n’aura pas eu les mêmes fastes que l’année précédente pour la race bazadaise dont on trouve plusieurs dizaines d’élevages dans les PyrénéesAtlantiques. Rappelons que « Cerise » était alors l’égérie de l’année. Mais sa fille, la belle « Hirondelle », emmenée par un éleveur des Hautes-Pyrénées, Jean Paucis, s’est quand même taillé un joli succès d’estime la semaine dernière dans les halls parisiens.