Les Béarnais de l'année 2019 : notre supplément spécial de 16 pages

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RÉTRO X

PAGES X À XV

© NICOLAS SABATHIER

Revivez tous les moments marquants de l’année 2019 █

© NICOLAS SABATHIER

Supplément au journal n°22834 de «La République des Pyrénées» et n°22815 de «L’Eclair Pyrénées» en date du 26 décembre 2019

Des Béarnais au zénith

COLLECTOR Nous vous replongeons dans la grande soirée événement des « Béarnais de l’année » organisée pour la première fois par nos journaux au Zénith de Pau devant plus de 1 000 personnes. PAGES II À IX █


JEUDI 26 DÉCEMBRE 2019

II

L’ÉDITO

Les héros de nos quotidiens On ne va pas se le cacher. Quand l’idée de monter l’opération « Les Béarnais de l’année » est venue sur la table de notre conférence de rédaction, le pari pouvait sembler osé, voire un peu fou. Miser sur la présence de 1 000 personnes au Zénith de Pau pour une soirée inédite conçue comme un show, mêlant l’actualité de l’année et des performances musicales en « live », dont le but premier était de mettre en avant les Béarnais et le Béarn, mais aussi le lien très fort qui unit nos journaux avec vous nos lecteurs « papier » et « internet », présentait un certain risque. Nous n’avons guère hésité à le prendre. Parce que, comme le disait un slogan publicitaire célèbre, « vous le valez bien ». Parce que ce sont vos vies que nous relayons chaque jour dans nos éditions. Parce que notre rôle est bien entendu de signaler les trains qui n’arrivent pas à l’heure, mais aussi de se pencher sur celles et ceux, connus ou beaucoup moins connus, qui, par leurs parcours, leurs initiatives ou leurs choix, font parler positivement du Béarn, à l’extérieur ou au sein de ce territoire que nous aimons toutes et tous viscéralement. Et parce que, enfin, sans vous, nos lecteurs, nous ne serions sans doute pas grand-chose, vous qui êtes plus de 120 000 à nous lire sur papier chaque jour, plus de 4 millions sur notre site internet chaque mois, et plus de 131 000 à nous suivre sur notre page Facebook. Ce pari des « Béarnais de l’année », nous l’avons réussi, encore une fois grâce à vous. Voilà pourquoi nous vous offrons ce supplément « collector » de 16 pages qui, on l’espère, vous fera revivre avec plaisir à la fois l’événement du 19 décembre et les moments marquants de l’année écoulée. Un supplément qui résonne comme un immense merci à nos lecteurs et aux partenaires qui nous ont accompagnés sur l’opération. Et bien sûr aux nommés de cette édition 2019. Dont les lauréats, Jérôme, Dorian, Clara, Christian, Frédéric et Marion, ces « héros du quotidien » qui sont aussi, pour nous, les héros de nos quotidiens. Eux qui, parmi tant d’autres, affirment avec humilité mais conviction, de façon positive et ouverte, l’identité du Béarn.

Jérôme Garcès, Béarnais de Au terme d’une soirée forte en surprises et en émotions au Zénith de Pau, le 19 décembre, l’arbitre international de rugby, originaire d’Arudy, Jérôme Garcès a été élu Béarnais de l’année 2019.

On n’oublie jamais la première fois. Et, pour l’occasion, il ne pouvait pas y avoir de plus bel écrin que le Zénith de Pau. C’est donc sur cette scène enviée que la cérémonie dédiée aux « Béarnais de l’année », portée par nos journaux qui fêtent leur 75e anniversaire, s’est déroulée, le 19 décembre, devant plus de 1 000 invités. Conçue comme un véritable show, animée par Eric Dournès de Créa-Sud, et sous les yeux de notre parrain, le volubile Marcel Amont, la soirée – plébiscitée par les 12 000 lecteurs ayant voté pour les différentes catégories – est allée crescendo. Avec d’autres invités de marque, comme l’écrivain palois David Diop, le directeur exécutif de l’Elan Béarnais Didier Gadou, Julien Pierre pour la Section Paloise, ou la joueuse internationale de rugby Lise Arricastre et même Henri IV (enfin presque) ! Des moments d’émotions, il y en a eu à foison. Des quelques

paroles de « L’Immortelle » offertes en préambule par Nadau, aux « Mots d’ici » soufflés par le groupe Que Quio, en passant par l’énergie contagieuse de Marcel Amont, la rétrospective vidéo des moments marquants de l’année (avec un hommage aux sept soldats du 5e RHC tués au Mali), et bien entendu la joie des lauréats des différentes catégories (voir pages suivantes) : Dorian Canton (Médiatique), Clara Tillous (Espoir), Christian Sottou (Solidaire) et Frédéric Fuertes (Créatif). Depuis début novembre, nous avions convié nos lecteurs à voter pour leurs candidats préférés sur notre site internet. Le jury de nos partenaires a ensuite départagé les trois premières personnalités arrivées en tête dans chaque catégorie. Pour le trophée « roi » du « Béarnais de l’année », les lecteurs et le jury se sont exprimés lors d’un vote à 50/50. Mais il n’y a guère eu de suspense, l’arbitre international de rugby, l’Arudyen Jérôme Gar-

La photo finale de la soirée des « Béarnais de l’année » avec tous les lauréats et les partenaires. Un show produit et conçu comme une émission TV par Créa-Sud. © NICOLAS SABATHIER

cès, arrivant largement en tête à chaque fois. La récompense logique d’une année exceptionnelle (lire par ailleurs) mais aussi d’un homme qui a su toucher les Béarnais (et largement au-delà), par une humilité et une simplicité jamais démentie même sous la haute pression d’un événement planétaire comme la Coupe du monde de rugby. Un parfait symbole pour l’opération et la soirée « Les Béarnais de l’année ».

Marcel Amont et son énergie intacte. © N. S.

Le groupe Que Quio a donné le ton de la soirée et de son final : festif et fédérateur. © N. SABATHIER

ÉRIC BÉLY I

Supplément aux éditions datées du 26 décembre 2019 de « La République des Pyrénées » et de « L’Eclair ». Président-directeur général : Patrick Venries Rédacteur en chef, directeur de la publication : Nicolas Rebière Chef de projet : Eric Bély Photographes : Jean-Philippe Gionnet, Nicolas Sabathier, Ascencion Torrent et Marc Zirnheld. Rédacteurs : Gérard Cayron, PierreOlivier Julien et Mathieu Houadec Imprimerie : P.P.S.A. - ZI Berlanne 64160 Morlaàs

Cinq joueurs de la Section Paloise, dont ici Colin Slade, ont dédicacé de nombreuses « unes » spécialement concoctées pour l’occasion. © N. SABATHIER

Plus de 1 000 personnes ont participé et vibré à la grande soirée des Béarnais au Zénith de Pau. © NICOLAS SABATHIER


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III

l’année 2019 à l’unanimité █

LE PARTENAIRE

CHRISTIAN POUYANNE N PDG DE LA BANQUE POUYANNE

« Rendre au Béarn ce qu’il nous a apporté » Que retenez-vous de cette première soirée des « Béarnais de l’année » ? N C’était bien cadencé, bien équilibré et très bon enfant. Il y avait une simplicité qui a vraiment fait ressortir la personnalité des gens.

Une année en or !

Jérôme Garcès a été félicité par Patrick Venries, PDG de Pyrénées Presse et du Groupe Sud Ouest, en compagnie de Nicolas Rebière, rédacteur en chef et directeur de la publication de Pyrénées Presse. © NICOLAS SABATHIER

A l’issue de la soirée, 300 personnes invitées par Pyrénées Presse et les partenaires de l’opération ont participé à un cocktail particulièrement convivial. © N. SABATHIER

Il a tutoyé les étoiles… et, même s’il garde les pieds sur terre, n’en est pas encore tout à fait revenu. À 46 ans, Jérôme Garcès vient d’explorer des contrées inconnues pour tout arbitre français de rugby, étant désigné au cours de la même année afin de diriger les finales du Top 14, de la Coupe d’Europe et, enfin, du Mondial nippon ! Personne n’a fait mieux. Dès lors assez logiquement hissé au rang de premier « Béarnais de l’année », l’enfant d’Arudy, passé professionnel il y a 13 ans, a touché – on s’en souvient – son bâton de maréchal début novembre, du côté de Tokyo. Mais même le chaleureux appel passé personnellement par le président de la République, Emmanuel Macron, n’a pas changé le bonhomme. Loué sur toute la planète ovale pour sa sobriété, son humilité, Jérôme, qui avait déjà été le premier sifflet tricolore promu en

Jérôme Garcès a exprimé sa « fierté » après avoir été désigné Béarnais de l’année. © N.S. demi-finale mondiale (en 2015), sait d’où il vient. Pour preuve, sa réaction le 19 décembre, le trophée en main, dans laquelle il rappelait avoir tenu dans une main l’étendard béarnais après la finale : « C’était pour dire un grand merci à tous les Béarnais qui m’ont aidé et soutenu pendant toutes ces années. Je suis très fier d’être d’Arudy et de la vallée d’Ossau qui signifie beaucoup pour moi. »

Pourquoi avez-vous choisi d’être partenaire de cette opération menée par « La République des Pyrénées » et « L’Éclair » ? N C’était une manière de rendre au Béarn ce qu’il nous a apporté. Je trouve cela normal de rendre au public ce que le territoire nous a donné. Ce n’était pas un calcul économique. Il ne s’agissait pas dans cette opération de notre public cible. Ancrée depuis 116 ans sur le territoire du Béarn, la Banque Pouyanne est fortement orientée historiquement vers les entreprises et les chefs d’entreprise. Mais nous voulions rendre aussi à l’ensemble du Béarn tout ce que le Béarn nous a permis de réaliser. Béarnais depuis 116 ans, Béarnais nous resterons ! L’arbitre international de rugby Jérôme Garcès a été désigné « Béarnais de l’année ». Trouvez-vous cela logique ? N Oui, cela paraît logique, même si j’aimais également beaucoup Dorian Canton, dont j’ai soutenu le parcours dès le départ. Il faut savoir que la seule arène de corrida est située à Orthez, qui est ma ville. Voilà pourquoi j’avais aussi un penchant pour Dorian.


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IV

Catégorie « Médiatique » : Dorian Canton, premier matador béarnais de l’histoire Le jeune Assonais de 18 ans a remporté le trophée du Béarnais le plus médiatique de l’année. Non sans laisser transparaître une grande émotion. Dans les faits, il était logiquement devancé dans cette catégorie « Médiatique » par Jérôme Garcès. Mais comme l’arbitre international de rugby a été désigné « Béarnais de l’année », c’est à Dorian Canton qu’est revenu le titre. Et pour ce qu’il a réalisé cette année, il le mérite amplement. À 18 ans seulement, le jeune Assonais aurait même pu concourir dans la catégorie « Espoir » de notre opération « Les Béarnais de l’année ». Mais le 6 août à Villeneuve-de-Marsan, en prenant son alternative, il est entré directement dans l’histoire de la tauromachie régionale en devenant le premier matador béarnais. Tout simplement. Déçu de pas avoir pu prendre cette alternative à Bayonne pour cause d’intempéries, il a su « rester concentré » et passer l’épreuve avec le soutien de ses amis et de sa famille. Il a démontré au passage une maturité certaine pour son jeune âge qui est sans doute la marque des futurs grands. Car tout cela n’est qu’un premier accomplissement pour Dorian Canton qui désormais va évoluer à un échelon supérieur et enchaîner les corridas de renom. Et c’est en hiver, « la saison morte », que beaucoup de choses se jouent au moment où les arènes choisissent leurs taureaux pour le printemps et l’été pendant que les matadors répètent leurs gammes. En attendant d’en savoir plus, Dorian Canton savoure avec émotion son trophée : « Je suis fier que vous m’ayez aidé à amener la corrida en Béarn, parce qu’elle y est réellement présente. » Et il n’y est pas pour rien. E. B. I

LE PARTENAIRE

PHILIPPE CAZESCARRÈRE N PDG D’ÜBI ET D’APR

« La proximité, une valeur forte » Êtes-vous satisfait de cette soirée des « Béarnais de l’année » au Zénith ? N Je trouve que le principe de l’opération est très bien : mettre à l’honneur des gens dont on parle peu. D’autant qu’il y a eu dans le lot des parcours d’entrepreneurs ou d’entrepreneuses que j’ai bien appréciés. C’est bien de les mettre en valeur. Et cela fait du bien au cœur d’une actualité pas forcément heureuse. Le concept de la soirée, mélange de parcours de vie et de musique, était également intéressant.

Le matador Dorian Canton reçoit, ému, la « une » symbolisant son trophée des mains de Philippe Cazes-Carrère, PDG d’APR et d’Übi. © N. S.

Les deux autres finalistes… On l’a précisé par ailleurs. Désigné par nos internautes et notre jury de partenaires « Béarnais de l’année, l’arbitre international de rugby Jérôme Garcès avait aussi remporté cette catégorie « Médiatique ». Nous avons donc choisi de récompenser Dorian Canton. La dernière finaliste en lice pour ce trophée, désignée par nos lecteurs, était la Paloise Christelle Doyhambehere. Avec un temps de 6h04 au dernier Marathon de Paris, elle a battu le record du monde de la spécialité en… talons aiguilles ! Un pari com-

Jérôme Garcès et Christelle Doyhambehere. © AFP ET NICOLAS SABATHIER plètement fou qu’elle a relevé haut la main afin de récolter des fonds pour l’association Koala,

qui œuvre pour apporter des moments de divertissement aux enfants hospitalisés.

Pourquoi avez-vous décidé de nous accompagner ? N Je suis, à titre privé, le plus gros employeur de l’Agglo de Pau. Je me devais donc d’être là et relayer l’image d’une entreprise qui est proche du territoire et de ses habitants. D’autant plus qu’avec ma nouvelle marque de services à la personne, Übi, nous sommes dans les relations de proximité. Cette proximité est pour nous une valeur forte qui est au cœur de notre métier. Nous la vivons à travers Übi, notre activité de services à la personne, de maintien à domicile et de travaux de mise en accessibilité de l’habitat : nos équipes partagent le quotidien de beaucoup de Béarnais, toutes générations confondues. Et le choix de parrainer la catégorie « Médiatique » ? N Mettre en avant le Béarn et son attractivité a énormément de sens pour nous. Le groupe APR est un acteur économique reconnu, en Béarn et au-delà, depuis plus de quarante ans. Nous sommes fiers de pouvoir soutenir, à travers ce trophée, celui ou celle qui fait rayonner le Béarn, grâce à son action.


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V

L’espoir béarnais de l’année : Clara Tillous, beau symbole pour le pastoralisme Plébiscitée par les internautes et le public du Zénith, l’éleveuse de chèvres Clara Tillous symbolise un pastoralisme qui regarde l’avenir avec optimisme. Longtemps le phénomène « Clara Tillous » a quelque peu interloqué la rédaction. Avec plus de 20 000 vues sur notre site internet, le portrait de cette jeune Barétounaise qui a choisi, à 18 ans (elle vient de fêter ses 19 ans le 4 décembre), d’élever des chèvres à Arette a été un des articles « payants » les plus lus de l’année. Sélectionnée de ce fait dans la catégorie « Espoir » pour les trophées des « Béarnais de l’année », elle a été placée loin devant par les internautes, puis désignée haut la main par notre jury le 11 décembre. Mais pourquoi un tel engouement ? Nous ne parlons au fond que d’une chose qui pourrait paraître banale : une jeune femme choisit de perpétuer la tradition familiale et se démarque en s’établissant à son compte. Soit. Mais encore une fois, comment expliquer ce « buzz » ? Sûrement parce qu’elle donne une belle et positive image de l’agriculture de nos montagnes. Certainement aussi, parce qu’elle appartient à une génération qui parle aux réseaux sociaux. Mais au bout du compte, et si tout simplement Clara Tillous n’incarnait pas à sa manière l’avenir du pastoralisme local auquel les Béarnais restent profondément attachés ? Émue et humble, la lauréate n’allait pas aussi loin après la cérémonie du 19 décembre : « Je suis très touchée, je ne m’attendais pas du tout à autant d’engouement autour d’une jeune agricultrice », s’est-elle confiée. Un an après l’arrivée de ses 80 chèvres, Clara Tillous en attend 20 de plus en février. Le rêve de la jeune Barétounaise est en marche. E. B. I

LE PARTENAIRE

ISABELLE LAHORE N VICEPRÉSIDENTE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL

« Clara Tillous : un très joli clin d’œil » Que vous a inspiré cette soirée des « Béarnais de l’année » ? N C’était une très belle soirée, bien organisée, avec une ambiance sympathique et amicale. Une soirée qui reflétait le Béarn. On a pu découvrir de nombreux talents dans divers domaines, agriculture, culture, sport, associatif, qui participent à leur manière au rayonnement du Béarn, et même de tout le département des Pyrénées-Atlantiques. On a mis en avant beaucoup d’initiatives individuelles ou collectives qui méritaient d’être reconnues.

Un véritable engouement a accompagné Clara Tillous depuis la parution de son portrait dans nos journaux et sur notre site internet. © N. SABATHIER

Les deux autres finalistes… C’est une des belles histoires de l’année. Après avoir fui le Bangladesh à 15 ans, Adnan Ahmed a décroché trois ans plus tard la médaille d’or de l’apprentissage au concours départemental et la médaille d’argent au concours régional. Élève en CAP cuisine, il a été accueilli en août 2017 dans les cuisines du restaurant Les Bains de secours à Sévignacq-Meyracq, sous la coupe de Jean-Pierre Paroix. Autre finaliste désignée par les internautes : Yasmine Moujtahid. Cette collégienne de 14 ans, scolarisée à Sainte-Ursule à Pau, s’est inscrite à un concours d’éloquence sans vraiment trop

Adnan Ahmed et Yasmine Moujtahid. © S. LAMARQUE ET A. TORRENT y croire. Elle s’est imposée au niveau départemental puis à Paris au niveau national, ce qui lui a valu de déclamer son dis-

cours (sur le thème de la violence conjugale) dans la prestigieuse enceinte de l’université de la Sorbonne.

Quel est le sens de votre présence au sein de cette opération ? N Il nous est apparu naturel d’être présents. C’est notre rôle de soutenir les événements qui mettent en valeur les forces vives. J’ai d’ailleurs trouvé que de remettre le prix de l’espoir de l’année à une jeune femme agricultrice était un très joli clin d’œil. Cela tombe bien pour le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, puisqu’on vient de mettre en place un dispositif qui vise à favoriser l’installation des jeunes agriculteurs et qui marche très bien. Pourquoi avoir choisi de parrainer la catégorie « Espoir » ? N Le Conseil départemental accompagne tout au long de l’année les initiatives portées par une nouvelle génération dont l’enthousiasme et le talent contribuent au rayonnement du département. Nous sommes dans le quotidien des gens tout au long de leur vie. Il faut être fier de montrer ce qu’on fait en Béarn. C’est ce que vous avez réussi à réaliser. Nos deux approches se complètent bien.


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VI

Béarnais le plus solidaire : Christian Sottou et Autisme Pau Béarn Christian Sottou, président d’Autisme Pau Béarn, a emporté largement les suffrages des internautes et de notre jury. L’énoncé de son nom au moment de dévoiler le lauréat du trophée du Béarnais le plus solidaire de l’année a déclenché l’enthousiasme d’une bonne partie de la salle du Zénith, jeudi 19 septembre. Il faut dire que le président d’Autisme Pau Béarn était fortement soutenu par les amis et membres de l’association. Ils sont nombreux bien sûr en Béarn à consacrer leur quotidien à des actions solidaires, le plus souvent dans l’ombre et la discrétion. Mais la désignation de Christian Sottou n’a guère fait de débat, tant au niveau du vote des internautes que de celui de notre jury de partenaires. Et c’est précisément ce qui a touché Christian Sottou au moment de recevoir son prix : « Je suis très ému, pour l’association avant tout, les enfants, les personnes atteintes d’autisme, les courageuses familles qui mènent un combat important au quotidien. Bien sûr il faut parler d’autisme. Mais il faut avoir une pensée pour tous les handicaps et toutes les maladies. Que c’est bien de mettre en avant le besoin d’aide de toutes les personnes en difficulté ! Il faut aller les aider ! » Et voilà donc quinze ans qu’Autisme Pau Béarn se bat pour venir en aide aux autistes et à leurs familles. Sur le front de la scolarisation (ils sont désormais 500 enfants de moins de 10 ans à l’être) et sur celui du diagnostic précoce avant l’âge de 4 ans. Par ailleurs, près de 1 500 parents et professionnels ont été formés. E. B. I

Le partenaire

0LIVIER SUBRA N DIRECTEUR GÉNÉRAL DE PAU BÉARN HABITAT

« La solidarité chevillée au corps » Qu’est-ce qui vous a marqué particulièrement lors de cette soirée ? N La convivialité. Les gens étaient contents d’être là. Il y avait une super ambiance avec un public hétéroclite, et une belle organisation. J’ai découvert des gens que je ne connaissais pas. C’était génial. Rendez-vous en 2020 !

C’est un Christian Sottou particulièrement touché qui a reçu son trophée des mains d’Olivier Subra (Pau Béarn Habitat) et de Didier Gadou (Elan Béarnais), en présence de notre consœur journaliste Anne Pouchan. © NICOLAS SABATHIER

Les autres finalistes… Si le jury a choisi Christian Sottou, deux autres personnalités avaient été sélectionnées par les internautes parmi les finalistes de la catégorie. Véronique Combalbert est responsable de l’association Pour vous C permis, un collectif qui enseigne code de la route et permis de conduire à des publics fragiles en quête d’insertion. Des personnes (souvent des femmes seules d’une moyenne d’âge de plus de 37 ans) pour qui l’obtention du sésame peut être synonyme d’une deuxième vie. Benjamin de la Faille, entrepreneur de Serres-Castet, a répondu quant à lui à la demande de Marie-Françoise,

Véronique Combalbert et Benjamin de la Faille (1er à droite). © DR mère de Benoît Lavalée, tétraplégique. Il a conçu un support pour téléphone portable impossible à trouver dans le commerce. Grâce à cette invention,

Benoît peut répondre seul sur son fauteuil à ses SMS, avec un système qui lui permet d’avoir son téléphone ou sa tablette en face des yeux.

Pourquoi une opération comme les « Béarnais de l’année » est importante selon vous ? N Nous vivons dans une belle région, il faut en parler. On met en avant des dynamiques positives, et pas simplement ce qui ne va pas, cela change un peu. Et en plus, les séquences rétrospectives nous ont fait revivre les moments marquants de l’année, ce qui a donné un petit côté nostalgique très sympathique. Il n’y a que du positif à retenir de tout cela ! Vous avez tenu à parrainer le trophée « Solidaire ». Pourquoi ? N En tant que bailleur social, on a la solidarité chevillée au corps. Nous travaillons beaucoup avec les associations locales qui, elles aussi, mènent des actions solidaires. Premier bailleur social de la communauté d’agglomération paloise avec un parc de près de 9 000 logements et plus de 20 000 personnes logées, et implantée sur le territoire béarnais depuis 90 ans, Pau Béarn Habitat place l’innovation au cœur de sa mission pour inventer de nouvelles façons d’habiter, en collaboration avec ses locataires et ses partenaires. En mettant l’humain, la proximité et la solidarité au cœur de ses projets, nous ambitionnons de porter toujours plus haut la valeur de l’intérêt général.


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VII

Béarnais le plus créatif de l’année : la joie de Frédéric Fuertes Le directeur de l’Art Scène Théâtre, à Pau, a accueilli son trophée avec une joie aussi sincère que communicative. S’il y en a un qui a l’énergie communicative, c’est bien le Sauvagnonnais Frédéric Fuertes. C’est en partie grâce à elle que le quadragénaire, directeur de l’Art Scène Théâtre, a remporté le trophée « Créatif » de cette première édition des « Béarnais de l’année ». Et c’est avec une joie tout autant communicative qu’il a accueilli son prix, porté par une imposante troupe de « supporters ». « Ce sont 250 personnes par semaine, enfants, ados, adultes, qui viennent vibrer et partager, parfois après le boulot, a-t-il déclaré sur une scène du Zénith qu’il finit par connaître par cœur pour y avoir joué de nombreuses comédies musicales depuis 2006. Cela fait quinze ans qu’on fait ça. Merci à vous, à tous ceux qui sont là ce soir dans la salle. Vous me donnez la plus belle raison de vivre à Pau et de partager cette passion avec vous. » Voilà une récompense amplement méritée pour Frédéric Fuertes qui en cette année 2019 s’est produit avec sa troupe à deux reprises au Zénith, pour « Il changeait la vie », un spectacle construit à partir de chansons de Jean-Jacques Goldman, mais aussi deux fois au théâtre SaintLouis avec un show inspiré par les chansons de Dalida. L’année 2020 s’annonce également intense pour l’Art Scène Théâtre et son directeur avec pas moins de 17 rendez-vous déjà inscrits au programme. Et un temps fort de nouveau au Zénith : une nouvelle comédie musicale, intitulée « Dracula, avant que l’ombre », qui déclinera « à la sauce Frédéric Fuertes » des tubes de Mylène Farmer. E. B. I

LE PARTENAIRE

FRANÇOIS RULHMANN N SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CAVE DE GANJURANÇON

« Valoriser ce que notre territoire a de meilleur » Qu’avez-vous pensé de l’événement « Les Béarnais de l’année » ? N Je retiens à l’issue de cette soirée au Zénith de Pau un bel engouement, une belle participation et des choix assez forts au niveau des gagnants qui n’étaient pas forcément ceux que l’on attendait. Il en ressort des thématiques assez identitaires qui caractérisent le territoire du Béarn. Pour une première édition, tout cela est plutôt réussi.

Frédéric Fuertes tout sourire en compagnie de Mélanie Bonnin de la Cave de Gan-Jurançon, de Julien Pierre pour la Section Paloise, et d’Eric Bély de la rédaction de Pyrénées Presse. © NICOLAS SABATHIER

Les deux autres finalistes… Le premier des deux autres finalistes désignés par les internautes est un couple. Installés à Précilhon (Les Saloirs de Louis), Camille Condon et Louis Madec sont les créateurs de « Lou Cabilhou », un fromage au piment d’Espelette qui a obtenu la récompense suprême au Mondial du fromage à Tours, en juin 2019, parmi 952 produits. Dernière finaliste : l’Ossaloise Maïlys Guédot, qui a choisi de se faire photographier pour incarner le mois de juin dans le calendrier « Belle des près » qui met en avant le monde rural à travers des femmes qui le représentent. En prenant une pose glamour

Camille Condon et Maylis Guédot. © GILDAS BOËNNEC ET STÉPHANIE SAVARIAUD sur une nappe de pique-nique à Bious-Artigues, le pic du Midi d’Ossau en toile de fond. Histoire de casser les clichés, de ren-

dre hommage à ce monde rural qu’elle aime tant, elle qui est issue d’une famille de berger, et à ce décor naturel d’exception.

Pour quelles raisons avezvous choisi de nous accompagner ? N Ce n’est pas forcément dans nos habitudes de parrainer ce type d’événement. Mais « La République des Pyrénées » et « L’Éclair » sont très présents sur un territoire où nous aussi nous sommes actifs. Nous avons donc trouvé intéressant de nous associer de cette façon-là. Parler du Béarn et des Béarnais ainsi nous correspond bien. Il y avait un côté partage qui nous plaisait. L’initiative avait un côté sympathique et vous accompagner nous semblait justifié. En quoi la notion de créativité est-elle essentielle pour vous ? N La Cave de GanJurançon est, par son activité et ses racines, une entreprise fortement impliquée sur le territoire du Béarn. La vigne et le vin font partie intégrante de notre patrimoine. Choisir de parrainer la catégorie « Créatif » était donc une manière de soutenir celles et ceux qui s’attachent, avec leur savoirfaire et leurs idées, à valoriser ce que notre territoire a de meilleur.


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VIII

Les Ambassadeurs entrent en scène pour faire la promotion du Béarn La soirée du 19 décembre a été l’occasion d’évoquer ces « Ambassadeurs du Béarn » qui font la promotion du territoire. Les deux démarches étaient faites pour être associées. Quand nous avons planché sur l’opération des « Béarnais de l’année », il nous est apparu évident et naturel que l’initiative des « Ambassadeurs du Béarn » portée par l’Agence d’attractivité et de développement touristiques Béarn-Pays basque (AaDT) et la CCI Pau-Béarn y avait sa place. En quelques mois, elles ont réussi à fédérer 450 personnes prêtes à vanter les charmes et les atouts de notre région aussi bien ici qu’à l’étranger. Au départ, il y avait un constat : le Béarn, malgré ses richesses, manque d’attractivité et de notoriété. « C’était un des axes du mandat du président de la CCI Didier Laporte. On s’est dit qu’il fallait réunir des acteurs de l’économie béarnaise pour y réfléchir, et surtout y remédier », se souvient Pierre Nerguararian, vice-président de la CCI PauBéarn. Ainsi sont nées les Rencontres de l’attractivité territoriale, où l’idée de promouvoir un réseau d’ambassadeurs du Béarn a germé.

« On a décidé de s’unir » « Quand on a vu que l’Agence d’attractivité et de développement touristiques cherchait à faire la même chose, on a décidé de s’unir », poursuit l’ancien dirigeant d’entreprise. Car du côté de l’AaDT aussi, se posait la question de mieux vendre un territoire en mal de notoriété. « Cela faisait un moment qu’on réfléchissait à cette idée de faire connaître le Béarn par quelquesuns de ses acteurs qui ont l’occasion de voyager, mais aussi par les gens qui y habitent », dit de son côté Jacques Pédehontaà, président de l’AaDT.

LE PARTENAIRE

JACQUES PÉDEHONTAÀ N PRÉSIDENT DE L’AADT BÉARN-PAYS BASQUE

« Toutes les personnes qui étaient là étaient heureuses »

Pierre Nerguararian et Jacques Pédehontaà (et Henri IV) ont mis à l’honneur trois « ambassadeurs du Béarn » sur la scène du Zénith : Chantal Manescau, Thierry Yrisarri et Magalie Tauzin. © NICOLAS SABATHIER Début 2019 est officiellement lancé le réseau des ambassadeurs. Un site internet voit le jour, et bientôt la mayonnaise (ou plutôt la sauce béarnaise) prend. La soirée du 19 décembre au Zénith va sans doute permettre de la faire prendre encore plus. Au milieu du show, trois ambassadeurs du Béarn ont en effet été mis à l’honneur. Chantal Manescau, tout d’abord : à la tête des thermes de Salies-de-Béarn, elle œuvre à la promotion et à la renommée du Béarn depuis des années. Magalie Tauzin est chef de chœur à Pau. Sa chorale a été repérée sur les réseaux sociaux et chantera à New York avec des choristes du monde entier. Thierry Yrisarri est quant à lui professeur de pâtisserie ; il accueille en famille des étrangers en immersion et leur fait découvrir notre région. Tous les trois à leur manière assurent la promotion du Béarn. Ils ont, sur scène, au cours d’un « talk » animé par Eric Dournès, détaillé leurs motivations. Au diapason d’une soirée dont le but est de mettre en valeur les Béarnais… et le Béarn.

N « Pyrénées Presse a eu l’excellente idée de mettre en place cette initiative. Nous, avec les ambassadeurs, entendons promouvoir le Béarn en dehors des frontières, mais si on ne fait pas des Béarnais les principaux prescripteurs et ambassadeurs du territoire, cela ne peut pas fonctionner. Tous ceux qui ont été nommés et les lauréats ne sont pas là par hasard. Tout le monde peut s’y retrouver et croire en ses rêves. C’était une soirée 100 % positive qui fait du bien. On a besoin de moments comme ça. Toutes les personnes qui étaient là étaient heureuses. » █

LE PARTENAIRE

PIERRE NERGUARARIAN N VICEPRÉSIDENT DE LA CCI PAU-BÉARN

« Cela crée une dynamique extraordinaire » Henri IV (incarné par le comédien Bernard Monforte) a effectué une arrivée spectaculaire en… voiture électrique. Il faut vivre avec son temps ! © NICOLAS SABATHIER

La démarche des Ambassadeurs a été présentée lors d’une séquence « talk ». © N. SABATHIER

N « Les Ambassadeurs du Béarn et les Béarnais de l’année participent de la même logique. Il fallait qu’on soit présent. Pyrénées Presse a osé une soirée comme celle-là et les gens vous l’ont rendu parce qu’ils étaient heureux. Cela a créé une dynamique extraordinaire, avec que du positif. On parle du Béarn. Il faudrait imaginer davantage d’événements comme ça. C’est un peu comme les Ambassadeurs du Béarn. Nous avons enclenché une démarche positive avec 450 membres, il faut continuer. D’autant qu’avec les Béarnais de l’année, on va en avoir une cinquantaine de plus ! »


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Concours de talents : Marion au Zénith !

Après avoir dû surmonter un problème technique en direct, il a fallu du cran à la jeune chanteuse paloise Marion Miranda pour chanter devant le public du Zénith. D’où ses larmes au moment du verdict. © NICOLAS SABATHIER

C’était un des grands paris de cette soirée des Béarnais de l’année : inviter 5 talents de la scène béarnaise à se produire au Zénith. Il a magnifiquement fonctionné.

Si la soirée des Béarnais de l’année a été si forte en émotions, elle le doit beaucoup au concours de talents qui a rythmé la cérémonie. Comme l’événement était conçu comme un show réalisé dans les conditions d’une émission TV, nous voulions au départ y insérer des séquences de prestations musicales live. Mais plutôt que de marcher en terrain balisé, nous avons souhaité ouvrir l’initiative à des talents qui ne figuraient pas forcément sur nos radars. D’où un appel lancé début novembre incitant les artistes ou groupes pros ou semi-pros à nous envoyer des vidéos. Nous ne pensions pas avoir autant de retours. C’est ainsi que nous avons reçu pas moins de 47 candidatures vidéos à l’appui. Et la plupart étaient de qualité. Notre jury a donc eu beaucoup de travail pour choisir les cinq « Talents de l’année » qui allaient avoir l’opportunité de se produire sur la grande scène du Zénith de Pau. En liaison avec Créa-Sud, plusieurs critères ont été pris en compte : avoir eu une actualité dans l’année, une volonté d’éclectisme musical mais aussi de cohérence dans la construction globale de la soirée, une compatibilité technique avec la réalisation du show, ou le fait d’être Béarnais tout simplement.

le groupe formé par Nelly Mousquès et Thomas Peyrucq au rock âpre des Wooden Pearls, en passant par la musique métissée de la jeune Paloise Marion Miranda, la pop énergique de JIS ou celle sucrée-salée de Dièse.

Panique et larmes de joie Tous ont été chaleureusement applaudis par le public qui devait voter pour sa prestation préférée par SMS. Les riffs des Wooden Pearls ont marqué les oreilles et les esprits. On a beaucoup ri aussi à voir JIS jouer les prolongations en se mettant le public dans la poche afin de quitter la scène le plus tard possible. Mais c’est la jeune Marion Miranda qui a touché le plus. À son corps défendant tout d’abord. Alors qu’elle s’apprête à se lancer, cette chanteuse de 21 ans, fille d’une maman gabonaise et d’un père espagnol est victime d’un problème technique. Le musicien qui

l’accompagne passe de longues minutes à tenter de le résoudre devant une Marion Miranda on l’imagine en panique. Mais elle ne bronche pas. La deuxième tentative est la bonne et la magie de sa voix soul fait le reste. Vient le moment de la proclamation des résultats. Son nom est prononcé. Marion n’en revient pas et fond en larmes en toute spontanéité suite à ces instants vécus façon montagnes russes. Après un premier album solo « Marion Miranda 21 » sorti en juin, elle réalise un rêve de jeune fille. Son émotion est contagieuse et gagne toute la salle. « C’était exceptionnel de partager ce moment avec le public du Zénith, réagit-elle en coulisses quelques minutes après. C’était pour moi la première fois et j’aimerais le faire encore et encore dans le futur ». C’est tout ce qu’on lui souhaite. E.B.??

2019 a été une année riche pour les Wooden Pearls avec la sortie d’un premier album en février et une très belle « release party » à Ampli à Billère avec YAROL devant une salle comble. © NS

Professeur des écoles du côté de Salies, JIS a sorti son premier single, « Les Gardes du Cœur » le 11 octobre dernier. © NS

Le plaisir de partager Les cinq artistes ou groupes nominés ont tous donné leur maximum avec un plaisir évident de partager leur musique avec le public. Chacun a pu jouer sa partition. De la pop rock de TidyMess,

François Poeydomenge – alias Dièse – est un auteur-compositeur-interprète palois qui a déjà composé une quarantaine de titres. © NS

Nelly Mousquès et Thomas Peyrucq, deux auteurs-compositeurs- interprètes palois ont formé TidyMess. Ce groupe pop-rock a sorti un album de compositions en début d’année. © NS


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JANVIER-FÉVRIER-MARS-AVRIL Le facteur sauve 7 chiots N Lors de sa tournée le 3 janvier, le facteur de Maucor découvre dans un fossé un carton contenant sept chiots transis de froid. Finalement en bonne santé, ils seront mis à l’adoption. Godignon sur le banc de la Section N Le 7 janvier, Nicolas Godignon prend ses fonctions comme coach des avants à la Section Paloise. C’est lui qui remplacera, en binôme avec Fred Manca, Simon Mannix après la « démission » de ce dernier le 16 avril. Les gilets jaunes même la nuit N Les gilets jaunes battent toujours le

Diégo pendant un match N Le 20 janvier, Diégo, 14 ans, joueur du FC Lescar, décède après un malaise en plein match de football à Rontignon. L’émotion est grande, d’ici jusqu’aux plus hautes instances de la FIFA. L’« arbre du pendu » abattu N Plus qu’un tilleul, c’est un symbole de l’histoire locale qui a été coupé le 29 janvier : rongé par un champignon, cet arbre de la place Clemenceau à Pau, où la Gestapo avait pendu Joseph Loustalet en juin 1944, a été abattu. Le préfet Gilbert Payet poussé vers la sortie N Moins de deux ans

pavé en ce début d’année. Une première nocturne est organisée le 12 janvier à Pau, regroupant 2 500 manifestants du Sud-Ouest. La trésorerie de Bedous sauvée N Après une mobilisation des élus aspois, l’Etat annonce le 16 janvier le maintien de la trésorerie de Bedous qui devait fermer le 1er janvier. Un nouveau coach pour le Pau FC N L’ex-Monégasque Bruno Irles succède le 16 janvier à Raffaele Novelli. Il est toujours aux commandes, avec un début de saison prometteur. L’émotion après le décès de

après son arrivée, Gilbert Payet a la confirmation ce 30 janvier qu’il ne sera plus préfet. Son successeur, Eric Spitz, a été nommé en conseil des ministres. Gilbert Payet avait atteint la limite d’âge, alors que le G7 se profilait. Laruns vote la reprise d’Artouste N Le 8 février, les élus votent le divorce avec Altiservice qui gérait la station d’Artouste. Le passage de relais s’est concrétisé le 1er avril. Une nouvelle tour de contrôle à l’aéroport de Pau N Elle est inaugurée le 13 février. D’un coût de 9 M€, haut de 32 mètres, ce nouvel

Le Family comme le phénix L’incendie de la gare de télésiège de La Pierre-Saint-Martin a été un coup dur pour la station du Barétous. Mais le défi de sa reconstruction a été relevé haut la main cette année.

Imaginez qu’on vous prive de l’un de vos principaux atouts, d’un outil de travail indispensable, un rouage essentiel pour toute une activité, presque votre colonne vertébrale. Un sacré handicap. C’est ce qui est arrivé à la station de La Pierre-Saint-Martin, le 7 janvier 2019, quand la gare du télésiège du Family, inaugurée en 2014, brûlait à la nuit tombée. La saison de ski débutait à peine et semblait déjà fichue. C’est en tout cas ce que se disaient les plus pessimistes. Mais pas sur le site barétounais. « Rebondir » fut un mot très vite employé sur place. Et très vite aussi, le système D a joué pour réussir à faire monter les skieurs au zénith enneigé. Ainsi, à peine vingt jours après le sinistre, un skitrack original voyait le jour, avec

des cordes et sellettes tractées par une dameuse à cabine. Au total, une quarantaine de personnes ont pu ainsi à chaque voyage rejoindre les cimes. Soit 35 000 jusqu’à la clôture de la saison !

Après le système D, rebâtir Une idée lumineuse qui avait d’ailleurs valu au directeur Dominique Rousseu (au nom de toute la station) d’être le premier cité « en hausse » pour notre nouveau baromètre apparaissant dans la page « Info tapas » que notre journal inaugurait le 26 janvier. Si cet épisode illustrait très bien la volonté de ne pas baisser les bras à La Pierre, restait cependant le challenge de faire renaître de ses cendres cette gare de télésiège, avant la saison suivante, celle qui s’est

ouverte le 30 novembre dernier. Un vrai défi. Dès la mi-février, le Département ajoutait 4 millions d’euros sur son budget, en attendant le remboursement des assurances. Objectif d’emblée affiché : la reconstruction. Fin mars, la collectivité passait la vitesse supérieure en lançant l’appel d’offres pour trouver le maître d’œuvre du projet, avec l’idée d’une nouvelle gare au même endroit – tout sera refait de A à Z –, tout en en profitant pour remettre la montée en parfait état de marche. Les travaux ne tardèrent pas et sont finalement allés tout schuss. Et le 29 novembre dernier enfin, la nouvelle gare de télésiège était inaugurée. Flambant neuve. Et prête à l’emploi, là était l’essentiel. PIERRE-OLIVIER JULIEN Ipo.julien@pyrenees.com

Le 7 janvier, le Family est en proie aux flammes. Le 29 novembre, la nouvelle gare de télésiège est

Cette année, le petit train du parc Beaumont est parti pour de nouvelles aventures Durant 47 ans il a sillonné les allées du parc Beaumont. Mais c’est vers de nouvelles aventures que ce mythique petit train palois s’est mis en branle cette année. Un changement de vie qui est d’abord passé par une vente aux enchères le 10 avril, en l’étude Carrère et Laborie. Pour 7 300 euros, ce sont Jean-Yves Lesclauze et deux amis qui remportent le pompon (ou le tchoutchou ici).

Et voilà la locomotive 4CV et son chapelet de wagons partis dans l’Ouest-Béarn, à Bonnut précisément. Logique, direz-vous, pour un train du Far West. Quant à sa nouvelle utilisation, l’idée du nouveau propriétaire est d’en faire profiter des associations et de faire quelques sorties.

Des championnes à bord à Orthez Sa première a permis de faire monter à son bord des championnes – quel honneur pour le

Après la vente aux enchères, le petit train du parc Beaumont est notamment revenu faire une pige d’un mois à Pau, cet été.© ASCENCION TORRENT


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outil répond aux exigences du trafic. Feu vert pour la rénovation des Galeries Lafayette à Pau N Le 18 février, la commission départementale d’aménagement commercial donne un avis favorable aux Galeries Lafayette dont le magasin de la place Clemenceau a brûlé en 2016. On apprend que les locaux s’agrandiront et abriteront une autre enseigne. Ouverture pas avant début 2022. Pau : le déménagement de la chirurgie de Marzet vers Navarre N Finies les opérations chirurgicales à la clinique Marzet au centre de Pau. Ce

service déménage fin février à la polyclinique de Navarre. Le 64 brille au Salon de l’agriculture N Avec 86 produits primés au salon parisien, qui s’est clos le 3 mars, les Pyrénées-Atlantiques ont montré à nouveau la richesse de nos terroirs et de nos savoir-faire. Le succès du premier Open Teréga N Impulsé par Jérémy Chardy, le premier Open Teréga de tennis, qui s’est tenu à Pau jusqu’au 3 mars, a rencontré son public. Une seconde édition se tiendra en 2020. Climat, la prise de conscience N

La marche pour le climat le 16 mars, en parallèle d’une collecte record de déchets près du Gave de Pau : ici, la prise de conscience pour défendre l’environnement se voit dans les actes. Une porte vers l’avenir industriel N En l’identifiant « Territoire d’industrie », l’Etat a donné une chance à Lacq-Pau-Tarbes pour redynamiser son tissu industriel. Localement, on a déjà ciblé 40 projets susceptibles de toucher des aides. Le vélo-cargo qui monte N Fabriqué à Mauléon et Serres-Castet, et commercialisé depuis début 2019,

AUSSI À LA UNE

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le vélo-cargo imaginé par un Palois peut transporter jusqu’à 200 kg et a déjà séduit plusieurs professionnels. Le fusillé inconnu d’Idron identifié N Après 10 ans d’enquête menée par un policier palois, l’ADN confirmait début avril que le fusillé inconnu d’Idron, tué en juin 1944, était bien Georges Coran. Les bouquetins ibériques de retour en Béarn N Après plus d’un siècle d’absence dans nos vallées, sept bouquetins ibériques sont relâchés le 11 avril à Accous. Au total, 75 seront réintroduits en Aspe et Ossau.

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L’HÔPITAL DE PAU À LA POINTE POUR TRAITER LES AVC Grande avancée depuis mars à l’hôpital de Pau. Il est devenu l’un des premiers établissements à pratiquer la thrombectomie en autonomie. Une technique médicale de pointe utilisée sur les patients victimes d’AVC (accident vasculaire cérébral), en permettant de déboucher l’artère obstruée. Avec cette méthode, la prise en charge des patients est plus rapide, ce qui est d’ailleurs primordial dans le cadre d’un Grâce à un cathéter, le radiologue interventionnel AVC. En outre, la thrombectomie en remonte jusqu’au cerveau pour enlever un caillot de autonomie doit permettre d’observer des sang qui obstrue l’artère cérébrale. © ARCHIVES A. TORRENT améliorations sur un patient sur deux, contre un sur quatre, voire sept auparavant. A terme, près de 120 actes de thrombectomie devraient être réalisés chaque année à l’hôpital de Pau.

Deux morts dans le crash d’un Mirage 2000 : le pilote était palois On le sait, l’année 2019 sera lourdement endeuillée par la perte de plusieurs soldats français, en exercice ou en opération. Année qui avait débuté terriblement par l’accident d’un Mirage 2000D dans le Jura le 9 janvier. A son bord le lieutenant Audrey Michelon et le capitaine Baptiste Chirié, le pilote. Ce dernier, âgé de 30 ans, était originaire de Pau. Il était marié et père de deux fillettes, et son épouse attendait alors leur troisième enfant.

La fibre partout dans le 64 : un contrat de 466 millions

inaugurée. Entre les deux, une année de mobilisation à la station et au Département.© SDIS 64 ET N. SABATHIER

véhicule – avec l’accueil à Orthez des Magiciennes de l’USO Basket après leur victoire en Coupe de France. Une parade en ville et la gloire tout de suite retrouvée pour le petit train. Mais quelques jours plus tard, on apprenait qu’en coulisses, on négociait déjà pour le retour de l’attraction à Pau, à l’endroit même de ses plus beaux tours de circuit. Le parc Beaumont sans le petit train, à croire que même la municipalité paloise s’est rendu

compte que ce n’était pas concevable. L’accord fut scellé et l’animation retrouva son ancien cadre verdoyant pour un mois estival, à partir du 24 juillet. En cette fin d’année, on le retrouve à Orthez, comme membre à part entière des festivités de Noël. Mis ainsi à la location par ses propriétaires, il peut désormais faire des heureux partout en Béarn. Et, grand avantage, ce petit train ne connaît pas la grève. P.-O. J. I

Dans nos colonnes le 8 février, au lendemain de sa signature, on l’a qualifié de « contrat du siècle ». Non seulement de par son montant, 466 millions d’euros sur 25 ans, que par son intérêt d’avenir. Car il s’agit ici du mariage entre le Département et le groupe Altice France (SFR) pour le déploiement du réseau très haut débit sur les Pyrénées-Atlantiques. Les premiers travaux ont débuté cet été, et l’installation des prises (qui permettront le raccordement à la fibre optique) doit s’achever en 2023. Ces seuls chantiers coûteront 315 millions d’euros.

EN CHIFFRES █

52 400 entrées, dont 5 684 pour le 132e Grand Prix de Pau (20 janvier) et 8 769 pour le Grand Cross (3 février), du jamais vu alors : le meeting 2018-2019 à l’hippodrome du Pont Long a connu un franc succès. Ecobuages dans les vallées : une multiplication des feux qui a suscité la polémique Davantage d’écobuages à partir de Noël 2018, et de plus grande ampleur, avec des panaches de fumée visibles des kilomètres à la ronde. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que ce sujet à débats dans les vallées ressurgisse et fasse à nouveau polémique. D’autant qu’à côté des feux autorisés, et maîtrisés, des feux illégaux, sous période de prescription (notamment à cause du vent en février et mars), ont aussi été allumés. Les rappels à l’ordre du préfet furent nombreux, alors que la Chambre d’agriculture tentait d’expliquer les raisons d’une telle opération aux origines ancestrales. Mais le ras-le-bol ne venait pas que des non-initiés ou des touristes. Des habitants même du Piémont ont exprimé leur gêne en ces premières semaines de l’année 2019. Et même lancé une pétition. Plus grave, à cause de certains feux, des maisons en Soule, sur les hauteurs de Licq-Atherey, ont dû être évacuées dans la nuit du 3 au 4 mars. Une auberge aux Eaux-Chaudes avait aussi été cernée par les flammes.


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MAI-JUIN-JUILLET-AOÛT Billy Monger, la très belle histoire du Grand Prix auto de Pau N Le dimanche 19 mai restera un jour de grâce dans la très jeune vie de Billy Monger, 20 ans seulement. Amputé des deux jambes, sous les genoux, après un terrible accident survenu lors d’une course de Formule 4 en 2017, ce pilote britannique a en effet réussi le tour de force d’enlever le Grand Prix de Pau ! Tout en s’élançant de la grille de départ... en onzième position. Pilote talentueux, qui avoue « ne jamais douter », Monger a eu du mal à trouver des mots à la hauteur de son coup de force. « Deux ans après mon accident, je n’aurai pu imaginer courir une épreuve comme le Grand Prix de Pau, et encore moins le gagner ! » dira-t-il simplement, à peine redescendu du podium et de son petit nuage. Mais il est vrai que Billy Monger, membre du team Carlin, n’en était pas à son coup d’essai et avait déjà forcé l’admiration du monde automobile. Notamment à l’occasion de son retour derrière un volant seulement... onze semaines après le drame qui l’a définitivement privé de l’usage de ses deux jambes. La ligne 2019 du palmarès palois sera à jamais unique en son genre.

À Bercy, Orthez c’est magique ! N Le 10 mai, en soirée, l’arène de Paris-Bercy c’était un peu Orthez en Béarn. Montées à la capitale, les « magiciennes » de l’US Orthez basket ont été à la hauteur de l’événement pour décrocher, sur le prestigieux parquet, leur premier Trophée Coupe de France (l’épreuve nationale réservée aux clubs amateurs). La victime du jour ? L’équipe de Voiron battue, logiquement, 52 à 45 par « le plus petit budget du championnat de Nationale 1 », comme l’a aussitôt rappelé le sorcier Paco Laulhé.

Rugby : Pinto champion du monde ! N La bonne nouvelle est arrivée de Rosario, en Argentine, le 25 juin. C’est là-bas que l’équipe de France des moins de 20 ans a décroché l’or mondial après avoir laissé à courte distance (24-23) le XV australien. Sous le maillot bleu : Vincent Pinto, titulaire lors de la finale, et sacré au même titre que son coéquipier Rayne Barka. « On va avoir des souvenirs jusqu’à la fin de notre vie ! », témoignait le jeune homme qui a succédé aux 7 champions du monde déjà passés par la Section.

Alaphilippe enflamme le Tour à Pau Dominateur en 2019, le vainqueur du contre-la-montre palois sur le Tour a marqué les esprits, le 19 juillet. L’avenir dira si ce coup de force en appelle d’autres...

Voilà une histoire de perdant magnifique, telle que la France en raffole. Julian Alaphilippe, vaincu par les Alpes et 5e à Paris, n’a certes pas gagné le Tour 2019. Mais l’homme de l’été - entre autres, eu égard à son palmarès - a peut-être fait mieux que cela. Aux yeux du public, le Béarnais particulièrement, il est en tout cas bel et bien l’astre de juillet. En effet, comment avoir oublié son véritable tour de force accompli le vendredi 19 juillet, dans les rues de la cité royale, après déjà 7 jours consécutifs (1) vécus avec la tunique or sur les épaules ? Stupéfiant vainqueur du contre-lamontre, le leader de la Quick-Step réalisait alors « l’impensable », écrivions-nous à chaud, au terme

d’un exercice plutôt promis au gallois Geraint Thomas. Mais il est vrai que ce second succès d’étape, arraché qui plus est un jour de centenaire (du maillot jaune), pouvait interpeller... Nous ne rejoignons toujours pas le camp des impatients qui, ce jour-là, ont vu en lui « le successeur » tant attendu d’un certain Bernard Hinault, encore et toujours dernier vainqueur français du Tour national depuis maintenant... 34 ans, faut-il le rappeler. Mais il serait injuste de nier le panache dont fait preuve Julian

DES IMPATIENTS VOIENT DÉJÀ EN LUI LE SUCCESSEUR DE BERNARD HINAULT !

Alaphilippe. Ce trait de caractère qui, au cours de la même saison, lui a permis de s’adjuger MilanSan Remo, la Flèche Wallonne ou encore une étape du Dauphiné. Rien de moins... «Julian ? Il peut aller au bout ! » concède d’ailleurs le « Blaireau » dont on connaît le niveau d’exigence. Aux yeux d’Hinault, le « gamin » de 27 ans dispose (peutêtre) de l’essentiel : « Il ne se pose pas de questions et attaque quand il faut. C’est cela sa force ». L’avenir sera seul juge. Notamment dès l’an prochain, à nouveau en Béarn, où le nom d’Alaphilippe est déjà couché sur l’asphalte de l’avenue Napoléon-Bonaparte G. C. Ig.cayron@pyrenees.com (1) Il sera leader du Tour durant 14 jours

Intense émotion, le 19 juillet, pour Julian Alaphilippe sur le podium du contre-la-montre à Pau où

Helena Vicario : une première femme pasteure pour le temple de Pau Son ordination, qui laissera le souvenir d’une cérémonie pleine de joie, remonte au dimanche 30 juin. C’est en effet ce jour-là que Helena Vicario est devenue la première femme pasteure au temple de Pau (situé rue Serviez), pour le compte de l’Église protestante unie (ex-Eglise réformée de France). Mais, au-delà de la fonction confiée à cette jeune femme

enjouée de 36 ans, et d’origine franco-espagnole, c’est surtout son parcours que l’on retiendra. Non baptisée, issue selon ses propres termes « d’un milieu plutôt hostile à la foi », Helena a d’abord parcouru le monde. Se cherchant... avant de trouver sa voie. Cette Madrilène a ainsi travaillé, pendant 1 an, au sein de l’ambassade espagnole de Nouakchott (en Mauritanie) puis au Mali, s’attachant à monter des

projets en faveur des femmes, de collectifs d’artistes,... On la retrouve également sous les couleurs de Médecins du monde, ou encore au sein d’institutions de l’Union européenne. Et la liste n’est pas exhaustive...

De la « douceur persuasive »

Se définissant comme « une femme », désireuse « de vivre à la fois sa foi mais aussi ses vies de mère et d’épouse », Helena

Vicario, passée pendant 5 ans par l’Institut protestant de théologie à Montpellier, puis au sein d’une université allemande, avait été invitée pendant son proposanat à faire preuve de détermination... et « de douceur persuasive ». La formulation, qui peut sembler troublante pour les profanes, repose en fait sur un examen « très sérieux » de sa situation, sourit l’intéressée. On

retrouve cette même rigueur jusque dans la robe, semblable à celle des avocats, et portée par la nouvelle pasteure. Parvenir à la revêtir n’est d’ailleurs pas un mince exercice. « Il y a 33 boutons ! Pas d’étole mais un rabat blanc, et beaucoup de très petits plis », explique Helena Vicario. Elle en prendra le plus grand soin, sa tenue lui ayant été offerte « par un pasteur retraité de Bellocq ».


LA RÉTRO DE L’ANNÉE 2019 XIII

JEUDI 26 DÉCEMBRE 2019

Nicolas Lapierre s’en souviendra N Ce Lonsois a vécu une drôle d’expérience le 16 août, sur les hauteurs de Lées-Athas. Pendant pas moins de 5 heures, ce quadra est resté suspendu à son parapente.... accroché à une ligne à haute tension ! « J’ai eu le temps de réfléchir », admettra-t-il plus tard, tout en reconnaissant aussi « plusieurs erreurs de pilotage » après son départ d’Accous. Cette intervention s’est révélée très délicate pour les secours, contraints de se hisser sur les câbles... après avoir coupé l’alimentation.

Dorian Canton : le jour de gloire N Le jeune et fier représentant d’Asson n’oubliera pas de si tôt ce mardi 6 août. C’est sur le sable de l’arène de Villeneuve-de-Marsan qu’il est, à 18 ans, devenu matador de taureaux, le tout premier de l’histoire en Béarn ! Dorian avait dû, les jours précédents, gérer non sans amertume le report de sa prise d’alternative prévue, le 27 juillet, dans la prestigieuse arène de Bayonne. Mais sa force de caractère a fait la différence. Y compris face à un animal plutôt faible le jour J.

Basket, les Bleus font le plein à PauNAu début du mois d’août, l’équipe de France de Basket et ses stars NBA prennent leur quartier d’été à Pau comme d’habitude avant les grandes échéances. Cette fois-ci, il s’agit de préparer au mieux la Coupe du monde en Chine. 2 000 fans se pressent à un simple entraînement public au Palais des sports. Et les Bleus jouent devant plus de 7 000 personnes le 5 août pour un match amical face à la Turquie. Les voilà bien lancés vers une compétition où ils réaliseront l’exploit d’éliminer les USA.

AUSSI À LA UNE

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PAU PLEURE JEAN-PAUL BRIN Catherine, sa femme, ses trois enfants et toute sa famille ont été particulièrement entourés, le 11 juin, lors du dernier au revoir à Jean-Paul Brin, prononcé en l’église Saint-Martin de Pau, près d’une semaine après le décès du précieux 1er adjoint de François Bayrou. Des centaines de personnes, un nombre incalculable de personnalités aussi, étaient venues témoigner de leur affection envers le disparu. Ce qui suffisait pour Le précieux 1er adjoint de François Bayrou est en dire long sur la dimension d’un personnage décédé en juin dernier. © JEAN-PHILIPPE GIONNET vu en première ligne sur de nombreux sujets de la vie publique paloise. Avocat, bâtonnier, conseiller municipal d’opposition, adjoint au maire de Pau puis enfin premier collaborateur de François Bayrou, Jean-Paul Brin a, lors de chaque étape, fait valoir des qualités humaines largement reconnues. « Tu es un homme bon, un esprit brillant et une âme de bonté. C’est si rare...» soupirait le premier magistrat de la ville lors des obsèques de son « ami ».

Un mois de juillet meurtrier sur la route

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Juillet 2019 restera un mois à marquer d’une pierre noire sur les routes des Pyrénées-Atlantiques. Pas moins de 11 personnes y ont perdu la vie dans un accident, et le bilan de la violence routière faisait alors déjà état de 20 victimes depuis le début de l’année. Principale caractéristique de cette hécatombe aux causes multiples : chaque accident s’est révélé différent des autres, la série dramatique ayant commencé (le 2 juillet) par une collision fatale à un octogénaire du côté d’Irissarry pour se terminer le 31, par l’embardée d’un poids lourd du côté du village de Lème. Au cours de ce même mois, la mort a aussi frappé à Bidarray, Bizanos, Mendionde, Arette à deux reprises, Buzy, Monein et Salies.

obtenues, au baccalauréat, par les candidats en Béarn et Soule. C’est moins bien qu’en 2018. Ce sont 7 168 candidats qui se sont présentés à l’examen dans le département, le doyen étant âgé de 67 ans.

Biarritz et la côte basque « bunkerisés » fin août pour cause de G7

le héros national du mois de juillet s’est imposé. © NICOLAS SABATHIER

La perruche retrouve sa propriétaire 2 ans après L’errance d’une perruche calopsitte baguée, retrouvée dans le jardin d’une maison à Jurançon mi-juillet, se termine bien. Grâce au club d’éleveurs d’oiseaux exotiques Ornitho Passion 64 à Gelos, elle a pu retrouver son propriétaire à la mi-août après plus de 2 années de séparation. Cet oiseau avait été acheté en 2017 par une éleveuse de la Côte basque avant d’être donné à une personne habitant à 25 kilomètres de Pau. Malheureusement, ces oiseaux « avaient été dérobés ». Tout est bien qui finit bien donc !

Helena Vicario, lors de son ordination le dimanche 30 juin. © JEAN-PHILIPPE GIONNET

211 C’est le nombre de mentions Très Bien

Le Pays basque n’est pas prêt d’oublier cette fin du mois d’août. La France y a reçu, sur Biarritz plus précisément, le G7 qui, organisé du 24 au 26, réunissait les chefs des sept principales puissances économiques de la planète. Pour l’occasion, Biarritz et une bonne partie de la côte ont, en pleine saison touristique, été littéralement mises sous cloche pendant plusieurs jours. Un seul chiffre suffit pour résumer la situation : pas moins de 13 500 policiers, gendarmes et autres membres des forces de sécurité avaient été dépêchés sur les lieux ! Résultat : quasiment aucun incident à déplorer, malgré la (forte) mobilisation des opposants à ce type de grande messe, et 164 interpellations recensées dès la fin du sommet par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.


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LA RÉTRO DE L’ANNÉE 2019

JEUDI 26 DÉCEMBRE 2019

SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE Casse à la cathédrale d’OloronN Stupeur le matin du lundi 5 novembre, à Oloron. Une porte de la cathédrale a été défoncée à la voiture bélier. Plusieurs objets de grande valeur appartenant au trésor ont été dérobés. Dont la pièce maîtresse : des vêtements sacerdotaux datant du XVIe siècle. À l’intérieur, des barreaux ont été sciés avec une meuleuse électrique, puis des vitres ont été fracassées. Le fait divers déclenche la colère de l’évêque Marc Aillet, mais aussi du ministre de la Culture Franck Riester.

Conseil constitutionnel : les Sages à Pau N C’est un véritable événement qui s’est déroulé, le mercredi 6 novembre, dans l’enceinte du palais de justice de Pau, à l’invitation de la Cour d’appel. Avec, entre autres, Laurent Fabius (photo), les neuf Sages du Conseil constitutionnel y ont en effet tenu une audience publique délocalisée, après celles qui avaient déjà eu lieu à Metz et Nantes. Le thème du jour ? Le difficile sujet des questions prioritaires de constitutionnalité...

Rugby : la Section marche sur Bayonne N C’est dans des conditions climatiques très difficiles que la Section paloise est allée, le 10 novembre, s’imposer à JeanDauger chez son voisin et rival bayonnais. Ce succès (9-3), au terme du derby départemental, compte toujours dans une saison. Au cours de ce match sans essai, c’est le jeune ouvreur Antoine Hastoy, d’origine... bayonnaise, qui a apporté la totalité des points, inscrivant trois pénalités pour les Vert et Blanc.

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57 morts,RHC : le Béarn en deuil Le 25 novembre, treize militaires français ont perdu la vie dans une opération contre des djihadistes au Mali. Sept d’entre eux étaient des Béarnais du 5e RHC de Pau. Le plus lourd bilan humain pour les forces armées tricolores depuis le début de leur déploiement au Sahel en 2013, mais aussi une des plus grandes pertes pour l’armée depuis l’attentat du Drakkar au Liban, en 1983, qui avait fait 58 morts. Et pour le Béarn, un drame sans précédent. Lundi 25 novembre, treize militaires français sont morts au Sahel lors d’une opération anti-terroriste. Le Béarn et le 5e Régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de PauUzein sont frappés en plein cœur : sept des treize militaires venaient en effet du régiment de la cité royale. Le lendemain du drame, mardi, au quartier Roze à Uzein, le choc est sans précédent. Les militaires continuent à œuvrer à leurs missions quotidiennes, mais le cœur n’y est clairement pas. Le lieutenant-colo-

nel Karl Flambry, commandant en second du régiment, dans sa première conférence de presse, confie : « C’est un moment tragique, de mémoire, un des plus grands drames du 5e RHC et de l’Alat » et rappelle que le soutien aux familles endeuillées est la « priorité absolue » du 5e RHC. L’onde de choc se propage dans tout le Béarn. A Pau, le soir même, une cérémonie d’hommage est organisée devant la mairie. Plus d’un millier de personnes s’y retrouvent, preuve de l’attachement du territoire à ses militaires. Des hommages qui vont se multiplier partout en Béarn, notamment dans les villages d’où étaient originaires les militaires. Lundi 2 décembre, c’est toute la nation qui, aux Invalides, a honoré ses militaires morts « pour la

France ». « Les larmes coulent sur les flancs des Pyrénées » a commenté avec gravité, le président Emmanuel Macron, pour rendre hommage aux militaires du Béarn. Béarn d’ailleurs omniprésent lors de la cérémonie : outre les centaines de membres du 5e RHC, des élèves des collèges palois de l’Immaculée Conception et de PierreEmmanuel étaient là. Le lendemain, les sept héros béarnais ont eu droit à un ultime hommage, sur le tarmac du 5e RHC. Plus de 800 personnes ont assisté à cette dernière cérémonie officielle, avant que les corps des militaires morts, ne franchissent pour la dernière fois le portail de leur régiment du 5e RHC, et ne quittent les lieux, sous la haie d’honneur dressée par leurs frères d’armes. MATHIEU HOUADEC Im.houadec@pyrenees.com

Les treize militaires décédés au Mali ont eu droit à un hommage national, lundi 2 décembre, à l’hôtel

Le périble de 14 Béarnais en Bolivie, paralysée par de violentes manifestations 14 personnes majoritairement originaires du Haut-Béarn ont vécu cet automne une semaine particulièrement éprouvante. Alors qu’il était en voyage en Amérique du Sud, le groupe a dû se confiner dans son hôtel à La Paz, lundi 11 novembre, suite aux violentes manifestations qui ont éclaté après l’annonce de la démission du président bolivien Evo Morales. « Le voyage s’était pourtant bien

passé jusqu’ici », explique l’Oloronaise Sylvia Corno depuis La Paz. Après les soupçons de fraude survenus lors du premier tour des élections présidentielles, le guide et son groupe avaient veillé à éviter certaines villes, totalement bloquées à l’appel des partis d’opposition. Revenu à La Paz le 7 novembre, le groupe « ne s’était jamais senti en insécurité ». Mais dimanche « la situation a basculé » et le groupe s’est retrouvé bloqué

à son hôtel lundi 11 novembre. Leur minibus qui devait les mener à l’aéroport n’arrivant pas, ils envisagent plusieurs options, dont celle d’y aller à pied. « Mais des Boliviens nous en ont dissuadés en raison du danger. On a compris quand on a entendu les tirs à balles réelles pendant une bonne partie de la nuit… » Après une nuit plus calme, le groupe a pu partir en direction de l’aéroport mardi matin, en

Malgré les violentes manifestations qui ont frappé la Bolivie, les Béarnais ont pu rentrer chez eux. ©DR


LA RÉTRO DE L’ANNÉE 2019 XV

JEUDI 26 DÉCEMBRE 2019

Les premiers pas de Fébus à Pau N Présenté pour la première fois aux Palois lors de la foire de Pau en septembre, le bus à hydrogène à haut niveau de service a effectué des essais durant tout l’automne. Le 17 décembre, il a ouvert ses portes à ses premiers passagers officiels dans le cadre de son exploitation commerciale, avec des premières impressions positives. Fébus dessert 14 stations en 17 minutes le long des 6 kilomètres de son parcours entre l’hôpital et la gare. Son cadencement est de 8 minutes aux heures de pointe.

Retraites : plus de 10 000 contre N Le projet de réforme, porté par le gouvernement, du système des retraites mobilise fortement à Pau, comme ailleurs. Ses opposants, regroupés dans une intersyndicale étaient, selon les sources, entre 10 et 13 000 dans les rues paloises, dès la première manifestation du 5 décembre. Il s’agit de l’une des plus importantes mobilisations sur ce thème, en Béarn, au cours des 20 dernières années. Le mouvement se poursuit, et un autre défilé a réuni plus de 10 000 opposants, le 17.

AUSSI À LA UNE

MoDem : Bayrou mis en examen N C’est en qualité de président du MoDem, et au titre de l’affaire concernant des salariés de son parti, que le maire de Pau a, comme d’autres dirigeants de son mouvement, été mis en examen, le 6 décembre. Interrogé plus de 12 heures au tribunal de Paris, il s’est vu signifier une mise en examen pour complicité de détournement de fonds publics. Cette décision est intervenue après une enquête longue de deux ans et demi. Rappelons que cette affaire l’avait contraint à quitter le ministère de la Justice.

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SERRES-SAINTE-MARIE : 20 MAISONS SOUFFLÉES Les habitants du quartier de la route de Cescau, dans la petite commune de Serres-Sainte-Marie, près d’Artix, ne sont pas prêts d’oublier le dimanche 22 décembre. C’est sous les coups de 8h30 que le passage d’un événement climatique exceptionnel, qualifié de « minitornade », a en une poignée de secondes tout ravagé. Seul un miracle a permis Après le passage de cette mini «tornade», les d’éviter un bilan très lourd au plan humain pompiers, venus en nombre, ont du bâcher toutes puisque pas le moindre blessé n’est à les toitures du quartier. © ASCENCION TORRENT déplorer. Les dégâts matériels sont en revanche très importants : une vingtaine de maisons ont été endommagées, dont trois sévèrement. 48 heures avant le réveillon de Noël, cette situation a mis à la rue 80 membres de familles sinistrées, heureusement relogés auprès d’amis, de proches et voisins grâce à un formidable élan local de solidarité. Inconnu dans cette partie du Béarn, ce phénomène, très localisé (sur une bande de 300 mètres de large pour 500 m de long), a autant surpris par sa rapidité que par la violence des vents. « J’étais dans mon lit et, tout à coup, j’ai vu le ciel à travers la toiture. Incroyable ! », racontait un père de famille encore sous le choc. L’état de catastrophe naturelle devrait être reconnu en janvier.

L’Arudyen Jérôme Garcès, arbitre et Béarnais de l’année

des Invalides à Paris. Une cérémonie poignante, où le Béarn était omniprésent. ©NICOLASSABATHIER

Il vient d’être élu, assez logiquement, « notre » premier Béarnais de l’année, à l’occasion de la soirée organisée par nos journaux au Zénith de Pau. Jérôme Garcès a, il est vrai, totalement dominé son sujet, cette année, sur les terrains de rugby en France et bien au-delà, réalisant un triptyque inédit. Pour mémoire, l’arbitre d’Arudy a, en quelques mois seulement, été appelé à diriger la finale du championnat de Top 14, et la finale de la Coupe d’Europe qui a opposé les Saracens à Leinster (20-10). Et enfin, cerise sur le gâteau posée au Japon, la finale de la Coupe du Monde nettement enlevée par l’Afrique du Sud aux dépens des Anglais (32-12). Personne n’a fait mieux.

Pangea III : Total voit plus loin enchaînant deux minibus entrecoupés par une marche à pied sur un kilomètre, avec des sacs de 20 kilos à porter à plus de 4 000 mètres d’altitude. S’en est suivie une longue attente à l’aéroport, où les Béarnais ont dormi dans un box commercial inoccupé. Les 14 Français ont pu décoller le jeudi à 2h du matin heure locale. Ils ont atterri à Madrid vendredi 15 novembre. D’Espagne, ils sont ensuite remontés avec leurs

voitures pour arriver en Béarn dans la soirée. « On va mettre du temps à réaliser tout ce qu’on a vécu », analyse l’Oloronaise Sylvia Corno. « Ça a été chaud à plusieurs reprises, car certaines manifestations ont été très violentes en Bolivie. Heureusement, nous n’avons pas été blessés, et cela ne nous empêchera pas de partir à nouveau en voyage : certains d’entre nous veulent même revenir en Bolivie ! »

C’est tout début septembre que Total a présenté son nouveau bijou technologique, abrité derrière les murs du Centre scientifique et technique de Jean-Feger, à Pau. Il s’agit de Pangea III, ordinateur le plus puissant du monde industriel et dont la capacité de calcul est équivalente à celle de... 170 000 portables. Avec cet outil, développé par IBM, le groupe pétrolier français repousse encore un peu plus les limites de l’exploration, moyennant un investissement « de quelques dizaines de millions d’euros. »

Pharmacie : le groupe Pierre-Fabre veut passer la main à Idron Représenté en Béarn, le groupe pharmaceutique Pierre-Fabre cherche à se désengager de son site d’Idron où travaillent environ 200 personnes. L’entreprise basée dans le Tarn préfère se recentrer sur ses produits propres (en oncologie, dermatologie) et a donc fait connaître, mi-octobre, sa volonté de trouver un repreneur. La pérennité de l’unité béarnaise, qui produit des médicaments anticancéreux injectables, ne serait pas remise en cause même si des investissements se révèlent nécessaires. Une décision doit intervenir en janvier.


XVI LES 75 ANS DE LA RÉPUBLIQUE DES PYRÉNÉES

La Paloise Anne-Marie Delor a remporté la croisière. © NICOLAS SABATHIER

JEUDI 26 DÉCEMBRE 2019

Le week-end thalasso est revenu à Christian Brébant et le collier à Jean-Phy Flagello. © NS

Opération 75 ans, 75 cadeaux XNous avons fêté en 2019 les 75 ans de la République des Pyrénées et de l’Eclair. XL’occasion était belle d’offrir des cadeaux à 75 de nos lecteurs invités au Zénith.

A deux reprises, le public du Zénith a eu l’occasion de décrocher les gros lots. © DR

Autre très beau lot, un collier diamant solitaire en or 18 carats de la bijouterie Coscolla de Pau. © DR

Un week-end pour deux à l’Hôtel Thalasso et Spa Serge Blanco à Hendaye était également à gagner. © DR

Le plus beau cadeau de la soirée : une croisière pour 2 personnes offerte par Leclerc Voyages. DR


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