Spécial Section - Toulouse Huit pages pour tout savoir Au sommaire : analyse et enjeux de ce duel entre la Section et le Stade, ce dimanche à 16h50, les dernières infos sur le groupe palois, l’ambiance après une semaine agitée en interne, l’’interview de l’entraîneur en chef toulousain Ugo Mola, les statistiques-clés de ce match, le programme et la présentation détaillée de la 15e journée de Top 14 et, en plus des informations pratiques pour accéder au Hameau, le programme détaillé des animations, l’interview pleine d’auto-critique du responsable du 16e Homme et les confidences de... la mascotte Bearny. CAHIER DÉTACHABLE
SAMEDI 6 - DIMANCHE 7 JANVIER 2018 Supplément au journal N°22237 de La République des Pyrénées et N° 22218 de L’Eclair Pyrénées en date du samedi 6 - dimanche 7 janvier 2018
Rachat de crédit RUGBY L’euphorie de Noël des Palois est retombée sur la pelouse de Lyon, avec une défaite logique, des failles sans appel et une agressivité en berne. C’est donc une Section vexée qui retrouve son Hameau face au Stade Toulousain (dimanche à 16h50) et consciente de la nécessité d’une victoire pour regagner en crédibilité. Total et la Section vous souhaitent
une bonne année 2018
Venez habillés et maquillés en vert et blanc pour la rencontre Section/Toulouse
II
SECTION - TOULOUSE
CE DIMANCHE
SAMEDI 6 DIMANCHE 7 JANVIER 2018
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Section Paloise
16h50 Stade Toulousain
Lieu N Retransmis en direct sur Canal +. Arbitre N Alexandre Ruiz (Languedoc). PAU (LE GROUPE POSSIBLE)
TOULOUSE (LE GROUPE)
Avants N Mackintosh, Domingo (?) Lespiaucq, Bouchet - Adriansee, Charlet, Hamadache (?) - Pierre, Ramsay, Metz Dougall, Mowen, Puech, Saili, Armitage (?). Arrières N (m) Daubagna, Tomas - (o) Slade (?), Taylor - Pourailly, Votu, Stanley, Vatubua, Malié. Entraîneurs N Simon Mannix (manager), Carl Hayman, Frédéric Manca.
Avants N Baille, Duprat, Castets, Roumieu, Ghiraldini, Marchand, Faumuina, Aldegheri, Van Dyk, Verhaeghe, R.Gray, Tekori, Maestri, Faasalele, Elstadt, Cros, Madaule, Kunatani. Arrières N Doussain, Dupont, Holmes, Poï, Fritz, Fickou, Kolbe, Ramos, Guitoune, Mjekevu. Entraîneurs N Ugo Mola (entraîneur en chef), William Servat, Pierre-Henry Broncan.
L’AVANT-MATCH CÔTÉ PALOIS
Une cascade d’absents pour la dernière répétition Si la séance du vendredi est censée donner la tonalité du groupe retenu pour le dimanche suivant, cette semaine était réservée aux médiums ! Avec une valse de chasubles tout au long de la séance, le staff de Simon Mannix n’a pas donné d’indication claire sur la compo à venir. Verdict ce soir. Dans les faits, il était tout de même facile de dresser la liste des absents. Ils étaient nombreux et d’importance, avec une explication concise : « Ils sont malades. » Pour commencer, chez les trois-quarts, ni Colin Slade ni Conrad Smith n’étaient en crampons. Devant, c’était Steffon Armitage, Malik Hamadache et Thomas Domingo qui manquaient à l’appel. Ce dernier avait déjà été dispensé du voyage à Lyon en raison d’un pépin au genou. S’il était à nouveau forfait, Carl Hayman serait en difficulté pour composer sa première ligne puisqu’avec les blessures de Hurou (mollet) et Moïse (côtes), le réservoir de gauchers se tarit. Toujours devant, chez les talonneurs, Lucas Rey s’est entraîné à part et Thomas Bianchin n’était pas en vue. En 3e ligne, Peter Saili était bien là en revanche, pour un entraînement
tout à fait normal. Derrière, si Adrien Planté n’était pas présent, Bastien Pourailly postule bien pour reprendre son aile. Tom Taylor, lui, a mené la séance à l’ouverture. Au centre, en cas de forfait de Conrad Smith, la paire Vatubua/Stanley est le scénario le plus probable. A noter, enfin, la participation de l’Espoir Mathias Colombet à cette ultime répétition avant Toulouse. V.M.
A l’image du match aller à Toulouse (ci-dessus), les Palois de Ben Mowen et Watisoni Votu peinent encore à trouver la constance nécessaire à
Rentrée vexée de Lyon, les oreilles encore bourdonnantes de sa semaine sismique en interne, la Section a intérêt à se projeter au plus vite vers l’avant avec, dans un coin du viseur, l’obligation de battre Toulouse pour garder le contact.
RUGBY X15E JOURNÉE : PAU - TOULOUSE DEMAIN À 16H50
Déjà aligné à l’aller, Bastien Pourailly pourrait retrouver Toulouse et son aile ce dimanche. © JEAN-PHILIPPE GIONNET
L’AVANT-MATCH CÔTÉ TOULOUSAIN
Le Stade a de quoi choisir Toulouse a communiqué un groupe (très) élargi de 28 joueurs, hier en fin de journée, dans lequel figure l’intégralité des 23 vainqueurs de Toulon, le week-end dernier. Même Yoann Maestri est là en deuxième ligne. Touché au nez, sa participation était un temps incertaine. Sans surprise, Ugo Mola devrait donc renouveler sa confiance aux joueurs en plein ‘boum’, à l’image de son pilier gauche Cyril Baille, auteur d’une
ET
reprise tonitruante, huit mois et demi après une grave blessure au genou. En revanche, le Stade sera encore privé de l’ailier Yohann Huget (cuisse), du centre Yann David (ischios) ou du pilier Lucas Pointud (luxation de l’épaule). Il devra par ailleurs toujours faire sans les troisièmes ligne Carl Axtens (nez) et Talalelei Gray (côtes). L’arrière Maxime Médard (doigt) et l’ailier Arthur Bonneval (genou) sont eux aussi toujours indisponibles.
Une semaine après qu’elle a dû ravaler ses intentions à Lyon, et alors que les répliques du départ de Yannick Le Garrérès font encore tressauter le landerneau, l’ambiance n’était logiquement pas à la franche rigolade, ce vendredi au centre d’entraînement de la Section Paloise. Une bulle qui s’est davantage refermée, et où on ne trouve pas grand monde pour s’exprimer sur les déclarations des jours derniers (lire ci-contre). Les Palois, à la place, préfèrent faire acte de contrition sur le plus pur plan sportif. « On a assez de choses à régler », a ainsi soufflé Quentin Lespiaucq qui, comme ses partenaires, a encore regretté le « manque d’intensité » affiché dimanche dernier face au LOU. « On n’était pas prêts à aller y gagner », confirmait un Charly Malié très contrarié par le visage que son équipe propose trop souvent loin de ses bases : « A l’extérieur on
joue notre rugby, on se passe la balle mais on s’en fout un peu. Il faut arrêter ça ou on a tout faux. J’en ai marre de me répéter et mes copains je pense que c’est la même chose. La bonne année est souhaitée, maintenant il faut appuyer sur le bon bouton. »
« Dominer physiquement » Après quatorze journées, la Section est donc encore en chantier, et l’atelier du moment se nomme « efficacité ». Car elle a beau courir, passer, et généralement beaucoup (cf. stats en p. IV), elle fait surtout l’essuieglace sans aller suffisamment marquer. « Il faut avoir cette envie de dominer physiquement l’adversaire à chaque match », a synthétisé le manager, Simon Mannix. « C’est bien beau de jouer le rugby qu’on essaie de pratiquer, mais on ne termine pas les actions et peu à peu les têtes se baissent. » Lui continue de croire en la délivrance prochaine. Tout comme il est convaincu que son
équipe peut vite « basculer sur un truc positif. » Mais en attendant, comme ce fut encore le cas contre Clermont avec une perte de maîtrise quasi-létale en seconde période, « on se met dans la merde tous seuls. » A l’écouter, la cause est évidemment mentale, avec ce fameux « manque d’investissement », mais pas seulement. Une autre raison de cette méforme, selon Mannix, est littéralement à rechercher au ras du sol : « On a besoin et on souhaite un terrain qui permette de mettre de la vitesse dans le jeu, mais depuis le début de la saison, presque chaque match s’est joué sur un terrain catastrophique et ça n’aide pas. » Prenant le soin de préciser que « ce n’est pas la seule cause, on ne se cache pas derrière ça mais c’est un vrai facteur », Mannix ose même un petit pari sur l’avenir : « Si les conditions climatiques s’améliorent ça ira mieux. L’an dernier c’était bien et par hasard on jouait bien. Pour moi, il n’y a
SECTION - TOULOUSE III
SAMEDI 6 DIMANCHE 7 JANVIER 2018
AMBIANCE
« C’est pas mon problème » Quelques jours après le départ de Yannick Le Garrérès et ses vives critiques sur le secteur sportif, la Section préférait ne pas s’éparpiller. D’ordinaire, la Section n’ouvre qu’une séance par semaine au public, sur son centre d’entraînement à Ousse-des-Bois. Celle qui fait office de grand-messe, à quarante-huit heures du match. Ce vendredi, pourtant, le huis clos était décrété et le grand portail métallique est resté fermé. La poignée de supporters présents malgré tout, motivés ou pas informés de la mesure, ont dû se contenter de la seule ouverture d’une porte à barreaux donnant sur le second terrain d’entraînement. La séance, si ça peut les consoler, ne recélait pas de grand secret. Mais il faut croire que la Section, pour boucler une semaine passablement agitée, avait besoin de calme. De se resserrer, aussi, à l’image de l’ultime prise de parole du capitaine Julien Pierre en fin de matinée, exhortant virilement ses troupes à « défendre (leur) maison. »
APRÈS ?
« On n’est pas dans les bureaux »
l’enchaînement des bonnes performances. © JEAN-PHILIPPE GIONNET
« SI LES CONDITIONS CLIMATIQUES S’AMÉLIORENT ÇA IRA MIEUX. L’AN DERNIER C’ÉTAIT BIEN ET PAR HASARD ON JOUAIT BIEN. POUR MOI, IL N’Y A PAS DE SECRET » SIMON MANNIX
pas de secret. Cette saison, chaque match démarre avec beaucoup d’intensité et après, en deuxième mi-temps, c’est zéro jeu. Contre Clermont c’était impressionnant, on mène 16-5 après 45 minutes et la fin, par rapport aux mètres parcourus et tout ça, ce n’est même pas du niveau Pro D2... » Malheureusement, alors que Charly Malié en a ouvertement « marre de passer pour des peintres », lui et ses équipiers devront encore faire dans l’artisanat et afficher leurs qualités de jardiniers. Car ce dimanche encore, alors que les bâchages n’ont pu empêcher que la surface se remplisse comme une éponge, le Stade Toulousain sera le prétexte d’une nouvelle réception boueuse. Pas sûrs que les hommes d’Ugo Mola en soient les plus mécontents Eux qui, dixit Quentin Lespiaucq, viendront avec des intentions de jeu « frontales, avec
beaucoup d’affrontement et de passes après contact. » Et il n’y a qu’à revisionner le succès à zéro essai mais tout en couenne des Toulousains, le week-end contre Toulon (18-13), pour se convaincre que la menace est réelle. D’autant que le Stade peut, sur ce déplacement, chloroformer un adversaire direct tout en préparant au mieux un enchaînement qui le verra affronter les trois derniers du classement.
« Bien jouer »
Le classement, cette fameuse donnée des matches qui, on l’a bien compris, énerve prodigieusement Simon Mannix, surtout quand on y projette son équipe. Qu’on se le dise, son ambition pour la Section n’est ni en haut ni en bas. Elle consiste simplement à « bien jouer. » « Est-ce qu’on le fait pour l’instant ? Non. A nous de remettre notre jeu en place malgré les conditions compliquées. Et là je parle bien du terrain. » Recoller ou décrocher. Tout l’enjeu est là pour Pau par rapport à ce fameux groupe des six équipes de tête dont il ne faut surtout pas prononcer le nom. Avant de se pencher sur la dernière séquence de sa poule de Challenge Cup et alors qu’elle rattaquera le championnat avec deux déplacements pas piqués
des hannetons (Stade Français, Brive), la Section renoue donc avec une bonne petite pression. Conclusion, et ce n’est pas nous qui le disons mais Quentin Lespiaucq, « la victoire est obligatoire. » VINCENT MARTINELLI Iv.martinelli@pyrenees.com
LE POINT
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ZOOM
Simon Mannix ira bien à Marcoussis ce lundi
LA 15E JOURNÉE Bordeaux-Bègles Brive Agen Oyonnax Montpellier Pau Racing 92
- Lyon .................................. 14h45 - Toulon ............................... 16h45 - Castres ............................. 18h45 - La Rochelle ...................... 18h45 - Stade Français ................. 20h45 - Toulouse ........................... dim 16h50 - Clermont .......................... dim 21h Pts J G N P p. c. B
1. La Rochelle . . . . . . . 44 14 10 2. Montpellier . . . . . . . 42 14 9 3. = Castres . . . . . . . . . . . 42 14 9 4. = Racing 92 . . . . . . . . 41 14 9 5. = Toulon . . . . . . . . . . . . 37 14 7 6. = Toulouse . . . . . . . . . . 37 14 8 7. = Lyon. . . . . . . . . . . . . . . 37 14 8 8. = Bordeaux-Bègles . 33 14 7 9. = Pau . . . . . . . . . . . . . 31 14 7 10. = Clermont. . . . . . . . . . 31 14 6 11. = Stade Français. . . . 27 14 6 12. Brive . . . . . . . . . . . . . . 20 14 4 13. Agen . . . . . . . . . . . . . . 18 14 4 14. = Oyonnax . . . . . . . . . . 12 14 1
Aucun lien, officiellement, avec le discours très offensif de Yannick Le Garrérès à l’encontre du secteur sportif quand, en milieu de semaine, il confirmait sa démission de la vice-présidence. Idem sur les doutes qu’il émettait sur la capacité de la Section à s’inviter dans la première partie de tableau. La défaite de Lyon et surtout la
manière dont elle avait été concédée justifiaient donc que l’organisation soit revue. Après l’entraînement, le manager Simon Mannix a été le premier à s’exprimer devant la presse. Directement ciblé par le désormais ex-vice-président, il s’est montré aussi concis dans ses réactions qu’il avait été volubile quelques minutes plus tôt pour pousser ses joueurs. « Une semaine agitée ? Je ne sais pas. C’est des choses qui ne se passent pas ici (Ndlr : au centre d’entraînement), c’est pas mon problème. » Pas plus de succès quand il lui fut demandé si, comme son président Bernard Pontneau, il sentait ses joueurs concernés par cette actualité mouvementée : « Je ne vais pas faire de commentaires sur ce qu’a dit Bernard, je n’ai rien de plus à dire. Ce qui ne se passe pas ici, ça n’est pas mon problème », a-t-il répété. « On est là pour préparer le match de Toulouse et les autres choses n’entrent pas dans cette préparation. » Pas forcément ravis d’être désignés volontaires pour le premier point-presse d’après, ses joueurs lui ont vite emboîté le pas dans la discrétion. « On n’est pas dans les bureaux », a commencé Charly Malié sur ce sujet qui, pourtant, résonnait bien au-delà. « Je ne pense pas qu’il y ait un problème du point de vue sportif. Ça s’est passé mais on n’en sait pas plus. » Quentin Lespiaucq, lui, a remis illico les choses sur le terrain : « On est tous concentrés sur le match. Ce qui se passe à côté, on en fait abstraction. » VINCENT MARTINELLI
0 0 0 0 0 1 0 1
4 414 257 5 385 310 5 373 320 5 315 242 7 383 323 5 361 318 6 350 302 6 379 355
5 6 6 6 9 3 5 3
Comme tous les entraîneurs du Top 14 conviés à rencontrer le nouveau staff du XV de France, Simon Mannix décollera bien pour la capitale en début de semaine prochaine. « Les entraîneurs étrangers ne sont pas toujours bien considérés, on a souvent entendu parler de mercenaires, je suis un peu surpris d’être invité mais j’irai avec beaucoup de plaisir ! », a souri le manager palois. « Depuis que je suis en France c’est la première fois que ça se passe. Ils essaient de faire des choses, je leur tire mon chapeau parce que je sais comme c’est compliqué. Ça va être intéressant, je vais bien écouter. »
0 7 309 323 4
1 7 403 350 0 8 285 368 1 9 253 421 0 10 262 382 2 11 262 463
7 3 2 3 4
La prochaine journée. Samedi 27/01 : Castres - Racing 92, Clermont - Montpellier, La Rochelle - Brive, Lyon - Agen, Stade Français - Pau, Toulon - Bordeaux-Bègles, Toulouse - Oyonnax. Présentation complète de la 15e journée en p. VI
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larepubliquedespyrenees.fr LE MATCH EN LIVE Suivez le match en direct et élisez l’homme du match.
Quelques jours après la sortie de Yannick Le Garrérès, Simon Mannix a refusé de s’aventurer loin de la préparation de la réception de Toulouse. © MARC ZIRNHELD
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SECTION - TOULOUSE
Une question d’efficacité L’AVANT-MATCH EN STATS
A L’OCCASION DE LA 15E JOURNÉE, DÉCOUVREZ, ÉCLAIRÉS PAR LES DONNÉES CHIFFRÉES DES MATCHES PRÉCÉDENTS, LES SECTEURS-CLÉS DE LA RENCONTRE DE CE DIMANCHE. La défaite paloise du réveillon, sur la pelouse de Lyon, a mis au jour les soucis d’efficacité offensive de la Section qui, sur les dernières journées, a vu l’écart se creuser entre son total d’essais marqués et celui des essais encaissés. Ce ratio n’était que de -2 au soir de la 10e journée (20 essais pour / 22 contre), il a bondi à -9 quatre journées plus tard (26/35). Logiquement, la mi-saison dépassée, la Section n’a pas encore de bonus offensif à son actif en Top 14. A Gerland, ce problème prend la forme de statistiques ultraparadoxales : Pau y a établi le plus gros total de passes de la 14e journée (230), confortant sa première place du championnat en la matière (cf. ci-contre) sans que le match ne bascule en sa faveur. Sur cette journée, elle a également battu son record en terme de mètres parcourus avec un total de 516m. Mais là-aussi, l’efficacité n’était pas au rendez-vous puisque si Lyon présente un bilan inférieur de moitié (252m), il ne lui en pas fallu davantage pour trouver plus d’ouvertures que les Béarnais (10 franchissements contre 8 pour Pau). Confirmation de ce souci d’efficacité chez les individualités, aucun Palois n’émarge au classement des meilleurs marqueurs d’essais. Votu, qui en totalisait 6 à ce stade la saison passée contre 3 jusqu’à présent (cf. ci-dessous), est loin des 13 réalisations du Toulonnais Chris Ashton. VINCENT MARTINELLI Iv.martinelli@pyrenees.com
LE PALOIS À SUIVRE
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LE SECTEUR DE JEU
LA TOUCHE CIBLÉE ? Redoutable pour mater Toulon, la touche toulousaine «made in Bouilhou» sera décisive.
Watisoni Votu Absent quatre journées suite à une blessure au genou contre Montpellier, le Fidjien vit une reprise difficile, à l’image de sa prestation lyonnaise. 2 plaquages dont 1 raté, 0 franchissement et surtout 4 ballons rendus à l’adversaire. Dur pour l’ailier, si étincelant il y a quelques mois mais qui a visiblement encore besoin de retrouver du rythme.
Le week-end dernier, le match était si serré face à Toulon qu’il ne fallait pas gaspiller la moindre cartouche. Les tours de contrôle toulousaines l’ont bien compris, livrant un petit récital en touche. Les 13 lancers du Stade ont tous été captés et le contre n’a pas été dégueu non plus puisque Toulon a laissé filer 3 de ses 14 touches. A l’origine de cette belle soirée, le talonneur Julien Marchand et les grands gabarits maisons comme Gray (2,04m), Maestri (2,01m), Elstadt (1,98m) et Cros (1,90m). Difficile, aussi, de ne pas y déceler l’efficacité de la méthode Jean Bouilhou. Le Palois, revenu à la maisonmère après sa fin de carrière à la Section, a trouvé son rythme à la direction de la touche pour la deuxième année dans le staff d’Ugo Mola. Pau connaît évidemment le gaillard et la menace. « On sort d’un dernier mois efficace en touche mais on a perdu un lancer important à Lyon dans nos 22m qui Gray (à g.) ou Cros (à la réception) sont deux des hommes forts change le match », a glissé le 3e ligne Ben Mowen. V.M. de l’alignement toulousain. © AFP
SAMEDI 6 DIMANCHE 7 JANVIER 2018
TABLEAU DE BORD
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167 PASSES EN MOYENNE PAR MATCH
POUR LA SECTION CETTE SAISON, QUI EST LA 1RE ÉQUIPE DU TOP 14 EN LA MATIÈRE.
95,6 %TOM TAYLOR CONTINUE SON
SHOW FACE AUX PERCHES. SA TRANSFORMATION EN... DROP À LYON PORTE SON BILAN À 44 RÉUSSITES SUR 46 TENTATIVES.
4/5 DEPUIS SON RETOUR EN TOP14, PAU EST MENÉ 3-2 PAR TOULOUSE MAIS N’EST RESSORTI QU’UNE FOIS À 0 POINT (2 VICTOIRES, 2 BONUS DÉFENSIFS, 1 ROUSTE...).
22,3 %
DE PLAQUAGES MANQUÉS PAR PAU À LYON (25 SUR 121). SA PLUS MAUVAISE SORTIE DE LA SAISON (20,5% À TOULON, 20% À TOULOUSE À L’ALLER).
5,6 %D’ÉCHEC SEULEMENT POUR
TOULOUSE AU PLAQUAGE CONTRE TOULON (8/142)...
100 %LE BILAN DES TOULOUSAINS EN
CONQUÊTE CONTRE TOULON. À LYON, PAU ÉTAIT À 83% EN TOUCHE, 100% EN MÊLÉE.
Source :
SAMEDI 6 DIMANCHE 7 JANVIER 2018
SECTION - TOULOUSE
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L’ADVERSAIRE XLE STADE TOULOUSAIN
Ugo Mola : « Un rugby de vérité » L’entraîneur en chef toulousain apprécie de voir le caractère de ses troupes s’affirmer. Il en espère la confirmation au Hameau.
INTERVIEW Votre succès sur Toulon (18-13) vous a-t-il particulièrement rassuré ? Elle nous rassure parce que, les chiffres en attestent, c’était un match âpre et intense. On tourne à presque quarante minutes de temps de jeu effectif avec deux équipes qui ont tapé fort. On a répondu présent sur le défi face à une équipe qui est réputée pour mettre à mal ses adversaires dans ce secteur. Malheureusement, on ne l’avait pas fait auparavant contre Castres et en première mi-temps au Racing. On est mieux là-dessus, l’équipe est en train de forger son caractère, mais rien n’est acquis, même si on sent dans le vestiaire que les garçons pren-
nent de plus en plus de plaisir sur ce rugby, qui n’est pas le plus flamboyant mais qui est un rugby de vérité.
Bouscatel à la présidence). Le contexte fera que Pau se resserrera ou se dispersera mais ça n’est pas mon problème. Je me concentre sur mes ouailles. C’est un match qui compte beaucoup pour la Section qui pourrait recoller au wagon de tête. Nous, un résultat conforterait notre première moitié de saison.
Plus qu’un match offensif, ça démontre vrai caractère d’une équipe ? J’ai toujours été attiré par la capacité de mon équipe de produire un jeu total, mais ça passe d’abord par les bases de ce sport. Depuis le début de la saison, c’est parfois notre mêlée ou notre défense, notre efficacité qui nous échappaient. Sur ce match, le comportement du groupe était conforme. Je suis intimement convaincu que mon équipe n’est encore qu’à 50 ou 60 % de ce qu’elle est capable de faire. Après, on sait qu’on arrive en terre hostile à Pau, qui remet son rugby en place et qui joue un rugby pour le coup très positif. Si on ne rivalise pas d’entrée...
Pourtant, cette semaine, le contexte palois était plutôt délicat... Je suis assez désinformé de
L’inconnue, c’est à quel degré on sera impactés par le Tournoi. On sait que Richie Gray et Ghiraldini seront en sélection et qu’on a 7 joueurs sur la liste élite dont on ne sait pas si elle sera maintenue... Après, oui, on recevra Brive et Oyonnax tout en allant à Agen, c’est un momentcharnière mais ça le sera aussi pour eux.
Comment jugez-vous la Section, qui a Vous redoutez donc toujours la période un peu de mal à franchir le cap ? En tant que technicien, je vous du Tournoi, qui vous a fait si mal récemUgo Mola : «On n’est encore qu’à 50 ou assure que c’est une des équipes ment ? 60% de ce qu’on est capable de faire». © AFP manière générale avec l’actualité du rugby qui me pollue un peu... J’ai cru comprendre qu’il y avait eu une démission mais je ne connais pas les personnes, encore moins le contexte. Après, forcément, je suis bien placé pour savoir ce qu’est un club en mutation. Le mien mute parce qu’il fallait passer à autre chose sur le plan sportif et de la direction depuis six mois (Ndlr : Didier Lacroix a remplacé René
qui pose le plus de problèmes à ses adversaires dans la préparation du match. Dans certaines places du rugby on se pose moins de questions sur le jeu qu’à Pau ! Quand on gagne un peu moins on remet certaines choses en questions, mais Pau reste l’une des équipes qui joue le mieux au rugby dans ce championnat.
Pour vous, c’est une période-charnière qui commence car après Pau, vous affronterez les trois derniers...
L’expérience aidant on sait à quoi s’en tenir et on a constitué un effectif nous permettant d’être un peu moins soumis à ça. On verra si notre recrutement a été bien pensé. Après, il faut aussi une part de chance sur les blessures. On rentre Baille depuis deux week-ends mais on a perdu Pointud. C’est toujours délicat mais on fera avec. PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT MARTINELLI Iv.martinelli@pyrenees.com
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SECTION - TOULOUSE
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LA 15E JOURNÉE
Clermont, ça urge ! Battu par Castres et toujours plus handicapé par les blessures, le champion en titre doit réagir dimanche face au Racing s’il veut encore croire aux phases finales.
X Bordeaux-Bègles - Lyon
Après la «der» de Jacques Brunel, nouveau sélectionneur du XV de France parti sur un échec face au Stade Français (12-22), l’UBB retrouve Chaban-Delmas avec pour la première fois aux manettes l’Anglais Rory Teague, promu jeudi manager. Pour un match qui vaut cher face à un concurrent direct à la qualification. Mais attention au LOU qui vient de se réveiller face à Pau (35-23) après une série noire de cinq défaites en championnat.
Totalement relancés dans la course au maintien par leur victoire bonifiée face à Montpellier (29-10), les Brivistes, malgré la perte de leur 3e ligne international Fabien Sanconnie (entorse du genou droit), rêvent d’enchaîner sur un deuxième succès pour la première fois de la saison face à Toulon. Un autre cador du championnat qui n’a gagné qu’une fois à l’extérieur cette saison, à Paris fin septembre, et reste sur une courte défaite (18-13) à Toulouse.
X Agen - Castres
Qui arrêtera le CO ? Avec sept victoires de rang, les Tarnais renversent tout sur leur passage, y compris le champion en titre Clermont sur son terrain dimanche (27-31). Ils tenteront donc un nouveau coup à Armandie dans l’espoir de s’ancrer en tête avant la parenthèse européenne. Mais les Lotet-Garonnais, qui restent sur trois succès à domicile, se doivent d’être les premiers à les faire tomber depuis deux mois
Battus chez eux par Castres, les hommes de Franck Azéma peinent toujours à relever la tête, à distance du top 6. © AFP s’ils ne veulent pas risquer d’être distancés par Brive dans la course au maintien.
X Oyonnax - La Rochelle
Duel des extrêmes à CharlesMathon. De nouveau leaders après leur carton face à Agen (47-6), les Maritimes peuvent conforter leur avance en tête du championnat s’ils engrangent une quatrième victoire à l’extérieur de la saison à «Oyo» où la
SOUS LA MÊLÉE
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lanterne rouge vient de perdre son onzième match de la saison face au Racing (12-16).
points de retard, peuvent repasser en tête avant la Coupe d’Europe s’ils conservent leur invincibilité à domicile face aux Parisiens et que La Rochelle ne gagne pas dans l’Ain.
X Montpellier - Stade Français
Poursuite du chassé-croisé en tête ? Champion d’automne avant Noël, le MHR a perdu sa place de leader au profit des Rochelais après son faux-pas à Brive. Mais les hommes de Vern Cotter, qui ne comptent que deux
X Racing 92 - Clermont
Choc entre les deux derniers vainqueurs du Brennus à la U Arena. Clermont, décimé par les blessures (12 dans ses lignes arrières après celles de Rougerie et Strettle dimanche), n’a plus vraiment une tête de champion après sa défaite à domicile face à Castres. Le Racing, qui reste sur deux succès, à Oyonnax et face à Toulouse, est lui solidement installé dans le wagon de tête. Clermont doit pourtant apprendre à gagner à l’extérieur, ce qu’il n’a pas encore fait cette saison, s’il veut garder l’espoir de voir les phases finales. Il compte en effet six points de retard sur la sixième et dernière place qualificative t se présente à Nanterre avec une équipe fortement rajeunie.
CLERMONT
Hingano en renfort Le champion de France en titre, confronté à des blessures en cascade dans ses lignes arrières, a engagé en renfort l’ailier ou centre australien Malietoa Hingano (25 ans) passé par La Rochelle avant de rallier le championnat japonais.
STADE FRANÇAIS Bonfils sur le flanc
Le talonneur parisien, victime d’une entorse du ligrament interne du genou contre l’UBB, sera absent plusieurs semaines.
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X Brive - Toulon
SECTION - TOULOUSE VII
SAMEDI 6 DIMANCHE 7 JANVIER 2018
SOUS LA MÊLÉE EN LUMIÈRE
OVALIGNE
SUPPORTERS : « ON S’EST TROP REPOSÉ SUR NOS LAURIERS »
Les deux circuits à nouveau testés
L’ambiance dans le nouveau Hameau n’est pas encore à la hauteur de l’enceinte. Le club du 16e Homme le reconnaît. « Développer le bien-être et l’ambiance, rebâtir le supporter bruyant ». Voilà des objectifs évoqués récemment par le président Pontneau au regard du nouveau stade du Hameau. Et c’est vrai que malgré une enceinte magnifique, celle-ci résonne encore plutôt creux malgré l’affluence. « On est à des années lumière de l’ambiance de la Pro D2 » constate même Pierre Larripa, le président du 16e Homme, principal club de supporters. « L’ambiance n’est pas là, il faut qu’on s’acclimate à ce stade ». La dispersion des adhérents dans les différentes tribunes (en raison des travaux) n’a pas aidé à fédérer, le 16e a même perdu la moitié de ses adhérents, de 400 à 200. « On s’est trop reposé sur nos lauriers, on n’a pas assez pris en considération nos membres » juge le dirigeant. Mais ceux-ci veulent rallumer la flamme. Pour la saison prochaine, le but numéro 1 sera de bénéficier d’un pavé de supporters dans l’une
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À Pau, on cherche à rendre le Hameau plus bruyant.© ARCHIVES PP des tribunes. « On est en pleine réflexion sur les modalités, sur les animations qu’on pourrait apporter » ajoute Pierre Larripa. Celui-ci pense aussi à la bodega du 16e, derrière Ossau, « un peu trop coupée du monde aujourd’hui ». Les supporters veulent donc « reprendre leur rôle, et on compte sur le président Pontneau pour nous y aider ». En attendant, il faut remarquer depuis quelques affiches le retour des bandas dans les travées. Ce dimanche, ce sera à la formation Lous Esberits d’animer l’avant-match, le match et l’après-match. « C’est désormais plus facile de loger une banda dans ce stade. Et ça donne un côté plus festif, c’est dans l’esprit rugby » souligne Pierre Larripa.
Testés une première fois pour l’inauguration du stade du Hameau le 2 décembre, les deux circuits d’Ovaligne seront à nouveau expérimentés par Idelis, qui a mis en place cette navette gratuite. Il y a le trajet passant par les arrêts Facultés, Saint John Perse, Cité multimédia et Auriol. Et donc un second au départ de Verdun (cours Camou) avec des arrêts à la Gare et à l’Usine de tramways. Les départs se feront toutes les 10 à 15 minutes à partir de 14h50 et retours deux heures après la fin du match. Le dernier départ du Hameau se fera à 20h35.
PIERRE-OLIVIER JULIEN Ipo.julien@pyrenees.com
AFFLUENCE ANIMATION X
LA MASCOTTE BEARNY EST LE PREMIER SUPPORTER DE LA SECTION DEPUIS UNE VINGTAINE D’ANNÉES
Les confidences de Bearny : « Mon secret ? Etre à 200 % en permanence » Cette grosse peluche est indissociable du Hameau depuis plusieurs années.
Au Hameau, tout le monde connaît Bearny. Avec son maillot de la Section floqué du numéro 16, c’est le supporter numéro un de l’équipe depuis une vingtaine d’années. Il a même été la première mascotte officielle d’un club de l’élite (outre le lion Peugeot du Stade Toulousain). Cette grosse peluche est là pour mettre l’ambiance, dans les gradins, avant et après le match. Une mascotte qui avait failli être mise à la retraite à la fin de la saison 2015-2016, mais le club avait rapidement « réintroduit » au Hameau cet ours symbole de Pau, du Béarn et de ses Pyrénées. Interview décalée.
Les vœux aux abonnés
Durant un match, la mascotte Bearny essaie de passer au moins deux fois dans chaque tribune.© ARCHIVES ASCENCION TORRENT niveau moi aussi !
Mon meilleur souvenir forcément, c’est le titre de Champion de France en 2015, un moment unique pour une mascotte qui restera gravé pour toujours dans ma tête. Le pire… je ne sais pas. Dans les bons et surtout dans les mauvais moments, je dois être là pour mobiliser le public donc je ne garde pas vraiment de mauvais souvenirs. Je positive toujours !
Avant et après le match c’est surtout le moment des photos avec les grands comme les petits, les gens viennent très facilement vers moi. Sinon, mon petit plaisir, c’est de m’amuser à surprendre les gens par derrière, j’ai souvent droit à des grands sursauts ! Pendant le match, il faut détecter les bons moments pour soulever le public. Des supporters qui poussent derrière leurs joueurs pendant un temps fort du match, c’est essentiel.
J’ai aujourd’hui de nombreux confrères dans les clubs qui sont très appréciés de leur public. Le Pottok Bayonnais est bien évidemment un candidat historique même si je reste de loin le plus ancien en activité - Et oui car la première mascotte dans le rugby professionnel est née en 1996 à Pau. D’autres mascottes sont apparues entre temps et animent très bien leur stade comme Filou le lion du Lou, Rucky la panthère rose du Stade Français et Ovalion le Toulousain...
Quelssonttesplusgrandsfans,lesenfants L’enceinte étant beaucoup plus grande, tu Aimerais-tu voyager davantage pour souou les parents ? Les deux ! Les tout-petits sont sou- tenir l’équipe à l’extérieur ? dois parcourir encore plus de chemin : est- Quel est le joueur avec qui tu t’entends le vent impressionnés et même apeuDifficile de me sortir de ma tanière ce que tu as un entraînement spécifique ? mieux à la Section ? J’ai surtout plus d’escaliers à monter ! Pendant chaque match j’essaye de passer au moins deux fois dans chaque tribune. Avant de partir dans le stade, l’échauffement est une étape obligatoire en sortant des vestiaires. Comme pour les joueurs finalement… Je suis un sportif de haut
Évidemment, avec l’ouverture à plein du nouveau Hameau, les records d’affluence tombent, journée après journée à domicile. Ainsi, la location pour le match SectionToulouse est allée bon train et une belle affluence se dessine à nouveau après deux rencontres à 18 000 supporters. Ce jeudi, on en était à 15 500 places déjà réservées. La location continue sur internet jusqu’à ce dimanche 13h, puis aux guichets à 14h30. Avec des places adultes assises à partir de 10€ et du demi-tarif pour les 6-18 ans, les étudiants et les PMR de plus de 80 % sur toutes les catégories de places. En trois matchs, le Hameau aura comptabilisé plus de 50 000 personnes.
CONVIVIALITÉ
Comment trouves-tu le nouveau stade du Tu es le premier supporter de la Section Hameau ? depuisunevingtained’années.Quelestton C’est un endroit absolument meilleur souvenir de match ? Et le pire ? superbe. J’ai été impressionné lors du match d’inauguration face à l’UBB de voir le Hameau rempli de 18 000 supporters et à nouveau contre Clermont il y a 15 jours. C’est devenu un véritable chaudron. Ma responsabilité est d’autant plus importante depuis que le stade a été agrandi.
Plus de 50 000 personnes en 3 matchs !
Je ne sais pas si c’est l’effet nounours, mais les piliers sont généralement très affectueux avec moi.
rés. Une fois qu’ils ont compris que j’étais docile ils n’hésitent pas à faire un câlin. Les parents aussi ne disent pas non à un petit moment de tendresse…
Quels sont tes secrets pour mettre l’ambiance dans les gradins, avant et aussi Quelle mascotte d’un autre club est ta plus après le match ? Être à 200 % en permanence ! grande concurrente ?
du Hameau… J’étais à Toulouse au mois de septembre et à Bayonne l’an dernier. C’était déjà bien assez loin pour moi ! Ces déplacements sont très sympas à faire mais je préfère regarder les matchs à l’extérieur dans ma grotte, au fin fond des Pyrénées. PIERRE-OLIVIER JULIEN Ipo.julien@pyrenees.com
À l’occasion de ce match Section-Toulouse, ce dimanche 7 janvier, le président de la Section Paloise Bernard Pontneau présentera ses vœux aux abonnés. Ceux-ci seront accueillis de 14h30 à 15h au Hangar, la bodega située sous la tribune Nord Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. L’espace sera privatisé pour l’occasion et le club partagera avec ses abonnés la traditionnelle galette des rois autour d’un verre de jurançon.
Ce qu’il faut aussi retenir
Dès l’ouverture des portes à 14h30, plusieurs animations sont à retrouver. Au Hangar par exemple, avec DJ et jeu de la cible géante pour les enfants. À 15h30, ce sera l’arrivée à la romaine des deux équipes. Vingt minutes avant le coup d’envoi, quinze danseuses d’Espace Danse Tarbes se produiront aussi sur la pelouse. Et à 16h40, ce sont les jeunes de l’école de rugby de la Section (dont l’un apportera le ballon du match) qui seront sur le terrain pour le déroulé des couleurs.