CONNECT STREET X
Quand Internet vient au soutien du commerce de détail PAGES 2-3
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Supplément au journal N°22778 de « La République des Pyrénées » et N°22759 de « L’Eclair » en date du vendredi 18 octobre 2019
Les Trophées du commerce, qui se tiendront lundi 21 octobre au Palais Beaumont de Pau, vont départager 18 commerces béarnais dans six catégories, ainsi que trois associations de commerçants. Tous se sont distingués par leur dynamisme ces dernières années. © PYRÉNÉES PRESSE
Les commerçants mis en avant
TROPHÉES DU COMMERCE La CCI Pau-Béarn lance ses premiers Trophées de la performance et de l’innovation commerciale. Une manière de mettre en avant le commerce de détail, qui souffre mais sait aussi s’adapter. █
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SPÉCIAL CAHIER EVENEMENT TROPHÉES DU COMMERCE
François Bayrou (CAPBP) : « Inventer l’étape suivante » François Bayrou resitue toute l’importance stratégique du commerce et des commerçants pour une ville comme Pau : « Le commerce, c’est le sang d’une ville. C’est par le commerce que la vie de la cité se manifeste, attire des visiteurs, et soutient l’activité à la fois économique et humaine. Or, le commerce est une affaire de femmes et d’hommes. Ce n’est jamais donné à l’avance. Parce que la loi du commerce est la plus simple et aussi la plus exigeante : le commerçant ne réussit que si le client se retrouve dans l’offre qui lui est faite. C’est un travail de compréhension et d’inventivité. Il faut être observateur, imaginatif, malin, et toujours en renouvellement. Dans le commerce, il n’y a pas de situation acquise. On ne peut jamais se reposer sur ses lauriers. Il faut toujours être en train d’inventer l’étape suivante. » Voilà pourquoi, selon le maire de Pau et président de la communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées, l’enjeu de la transformation numérique mis en avant par le salon Connect Street est primordial : « Nous sommes dans une époque où toutes les conditions du commerce changent,
François Bayrou, maire de Pau et président de la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées. © A. TORRENT
insiste-t-il. Le commerce sur Internet a été multiplié par 10 en 10 ans, et ce n’est pas fini ! Tout le monde est impacté, et les grandes surfaces souffrent beaucoup, contrairement à l’image que l’on peut avoir. » Et de dresser un tableau optimiste de l’avenir commercial : « Nous, au centreville de Pau, avons la chance ces deux ou trois dernières années d’avoir plus de commerces qui ouvrent que de commerces qui ferment. Cette renaissance va être accentuée quand les Galeries Lafayette auront reconstruit leur magasin […]. » « L’explosion du nombre de touristes à Pau, l’ouverture des enseignes, les projets de long terme, tout cela ce sont les soins que nous apportons au commerce dans la cité et au soutien que les commerçants méritent. »
Bernard Uthurry (Région) : « On aura le must ! » Pour Bernard Uthurry, la participation de la Région NouvelleAquitaine au salon Connect Street et aux Trophées du commerce allait de soi : « C’est notre manière d’accompagner sur le territoire ce qui relève des pratiques commerciales, et notamment de la transformation numérique du commerce, indique le vice-président du Conseil régional en charge du développement économique et de l’économie numérique. De plus, ce sera une manifestation à l’échelle de la région, puisque plusieurs dizaines de start-up de Nouvelle-Aquitaine vont venir “pitcher” devant les commerçants et offrir des solutions digitales à leurs problèmes. C’est un versant important de notre accompagnement. » Bernard Uthurry rappelle en outre que ce genre d’action est un élément qui s’insère dans un « dispositif régional global d’aide aux commerçants sur le chemin de la transformation numérique que nous suivons au millimètre » : « Les chefs d’entreprise et les commerçants procèdent souvent par pragmatisme. Ils sont un très grand nombre à mettre
Bernard Uthurry, vice-président du Conseil régional, en charge du développement économique et de l’économie numérique. © ARCHIVES J.-P. GIONNET
la transformation numérique au cœur de leur projet. Mais en même temps, ils ont le nez sur le guidon et reportent souvent cela à l’exercice suivant. Alors tout ce qui permet d’accélérer le mouvement, nous l’accompagnons volontiers. » Concernant la soirée des Trophées du commerce, Bernard Uthurry est ravi à l’idée de récompenser ceux qui tirent leur épingle du jeu : « De nombreux trophées sont mis en jeu. Donc c’est l’occasion de saluer et de distinguer ceux qui se jettent dans l’aventure, en souhaitant qu’ils provoquent un effet d’entraînement. Car ce soir-là à Pau, on aura le must ! »
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Le grand soir des
trophées du commerce béarnais Pour le président de la CCI Pau-Béarn, les Trophées de la performance et de l’innovation commerciale sont l’occasion d’accompagner un secteur en pleine évolution.
Lundi soir au Palais Beaumont de Pau, où 270 personnes sont attendues pour les premiers Trophées de la performance et de l’innovation commerciale, il sera en quelque sorte le maître de cérémonie, en compagnie d’Eric Dournès, de CréaSud, qui présentera la soirée. Didier Laporte, président de la CCI Pau-Béarn, a souhaité créer ces premiers trophées consacrés à un secteur d’activité en plein chambardement, et il en explique les raisons.
Pourquoi vouloir faire un focus sur le commerce ? Le commerce de proximité, et le commerce en général, est en pleine mutation. Les habitudes de consommation nouvelles, les nouvelles technologies, changent complètement la donne. Certains produits, par exemple, ne sont plus recherchés comme avant. Si nous avons voulu organiser ce coup de projecteur sur le commerce, c’est pour mettre en avant ces problématiques, et surtout des exemples de commerces qui ont su s’adapter. A travers ces trophées, mais aussi le salon Connect Street que nous créons en parallèle, nous souhaitons finalement montrer des expériences qui sont porteuses. Voilà des années que la CCI accompagne les commerçants quels qu’ils soient, et il faut par exemple saluer le travail de Philippe Coy. Il nous paraissait dès lors normal de prolonger ce travail en accompagnant les
commerces béarnais dans ces mutations.
ciations est peu visible. La création d’un trophée de la performance collective vient pour rappeler notre action, et encourager celles des associations.
Le commerce, son évolution, ses difficultés aussi, occupent bien des débats. On le voit à Pau, par exemple, où la polémique est récurrente sur La loi a « sorti » les CCI des Commisl’état du commerce de centre-ville. sions départementales d’équipement Quelle est votre vision sur ce sujet ? commercial (CDAC), lesquelles déciJe ne pense pas qu’il faille dent de l’implantation des grandes aujourd’hui opposer les com- surfaces commerciales. Où en est-on merces de centre-ville et de de votre retour dans ces instances ? périphérie, car on n’y trouve pas tout à fait les mêmes choses. Quand on va au centre-ville, c’est pour d’autres raisons que lorsque l’on va dans une galerie commerciale. Depuis toujours, la position de la CCI a été notamment d’accompagner les associations de commerçants. Elles sont importantes parce qu’elles sont essentielles pour les animations et l’attractivité des centres-villes et des centres-bourgs. On le voit à l’occasion des braderies, ou encore récemment à la foire du Pays de Nay. D’ailleurs, alors que notre ressource fiscale ne cesse de baisser, je n’ai jamais voulu baisser les aides apportées à ces associations, même si l’action que nous menons au soutien de ces événements et de ces asso-
La nouvelle loi ELAN nous permettra de siéger à nouveau dans les Commissions départementales d’aménagement commercial. Nous n’aurons pas de droit de vote comme avant, mais siégerons dès novembre prochain, au titre de « personnalités qualifiées du tissu économique ». Nous aurons donc un rôle consultatif. Je pense que c’est une bonne chose que l’on puisse être entendus, car c’est bien évidemment un domaine dans lequel nous avons des choses à dire.
Justement, vous avez de nombreux contacts avec les commerçants béarnais. Comment vivent-ils la « révolution technologique » d’Internet et du commerce en ligne ? Il y a ceux qui ont su prendre le
« LE COMMERCE DE 2050 SERA CONNECTÉ ET DIGITALISÉ, MAIS IL Y AURA TOUJOURS DES BOUTIQUES PHYSIQUES » DIDIER LAPORTE, PRÉSIDENT DE LA CCI PAU-BÉARN
Didier Laporte : « Mettre un coup de projecteur sur le commerce. » © ASCENCION TORRENT
En dé accom
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Patrick Lacarrère (Habitelem) : « Avec Action Cœur de ville » « Il y a une raison majeure au fait que nous soyons partenaires des trophées du commerce qu’organise la CCI Pau-Béarn », annonce le président du bailleur social Habitelem, Patrick Lacarrère. « C’est parce qu’Action Logement, dont nous sommes une filiale, est un des financeurs du programme Action Cœur de Ville qui vise à redynamiser les centres de 222 villes moyennes de France, dont Pau et Bayonne dans notre département », explique celui qui préside Habitelem depuis 2018.
Pour les villes moyennes
ébut de mois, une trentaine de commerçants palois se voyaient remettre des labels « Préférence commerce ». Voilà plusieurs années que la CCI mpagne les commerces du territoire dans cette démarche de qualité. © JEAN-PHILIPPE GIONNET virage et s’en sortent, et ceux qui n’ont pas su le prendre à temps ou peut-être pas suffisamment, et que nous devons justement accompagner. Il y a un sentiment mitigé parmi nos adhérents, entre les optimistes et ceux qui n’y croient plus. C’est tout le sens de la Connect Street de venir apporter des solutions pour imaginer le commerce de demain.
Justement, un des rendez-vous de Connect Street propose d’imaginer le commerce en 2050. Comment imaginezvous le commerce dans trente ans ? Les spécialistes de perspective nous décrivent un commerce où la digitalisation ira grandissante. Le commerce de 2050 sera connecté et digitalisé, mais pour moi, il y aura toujours des boutiques physiques. Je ne crois pas
à un commerce à 100 % digitalisé. Par contre, je crois que l’activité commerciale traditionnelle ne suffira pas. Il faudra arriver à trouver des éléments d’attractivité pour faire venir les clients dans sa boutique. On le voit avec le phénomène des concept stores qui apparaissent à Pau notamment. PROPOS RECUEILLIS PAR NICOLAS REBIÈRE I
Une Connect Street pour l’inspiration Les solutions numériques pour le commerce de proximité seront mises en avant au Palais Beaumont lundi 21 octobre. Du logiciel de gestion de la relation client, à des offres beaucoup plus technologiques, comme la vitrine connectée, la vitrine qui parle, les hologrammes qui présentent ou mettent en valeur les produits, ou encore la cabine d’essayage en 3D… Une trentaine d’exposants seront réunis au Palais Beaumont de Pau, le lundi 21 octobre, afin d’apporter des solutions numériques aux commerçants béarnais qui se seront inscrits (1). Car oui, même si elle peut paraître comme un sévère concurrent au commerce de proximité, la technologie vient offrir des solutions. « C’est l’esprit de cette Connect Street que d’apporter des solutions pratiques à nos adhérents », résume
ZOOM
La liste des conférences et ateliers
Plusieurs ateliers et conférences sont programmés lundi.© ARCHIVES PP Serge Galazzini, vice-président de la CCI Pau-Béarn, en charge du commerce. Les visites ont été organisées en déambulations, de midi à 18h30, puis reprendront après la cérémonie des trophées. L’après-midi sera émaillé de prises de parole sur les nouvelles tendances du commerce, des smartshops à la stratégie « phygitale »…. (1) Les inscriptions et le détail des conférences et des stands sur www. connect-street.fr
Plusieurs moments d’échanges auront lieu ce lundi 21 octobre à destination des commerçants, dont voici le détail : A 12h, portrait-robot du smart shop hyper rentable : Quels sont les outils qui apportent trafic et visibilité ? A 14h, quels sont les nouveaux business models ? A la rencontre des experts de l’expérience client. A 15h, comme les « pure players », les marques classiques adoptent la stratégie expérientielle des magasins éphémères. A 16h, la Rue commerçante connectée : cinq leviers à mettre en place à moindre coût pour votre association de commerçants. Enfin à 17h, avant la cérémonie, le retail-tailment ou comment faire revenir les clients sur le point de vente (atelier de customisation, personnalisation, upcycling, makers…).
Rappelons que le plan gouvernemental Action Cœur de Ville, dévoilé en décembre 2017, entend mobiliser 5 milliards d’euros pour reconquérir les centres, souvent délaissés, des villes moyennes du pays. Cinq grands axes structurent ce plan : l’habitat en centre-ville, le développement économique et commercial, l’accessibilité et la mobilité, la mise en valeur de l’espace public et, enfin, l’accès aux services publics. Sur ces 5 milliards d’euros,
Patrick Lacarrère, président d’Habitelem. © ARCHIVES N. SABATHIER
Action Logement doit participer à hauteur d’1,5 milliard d’euros. Sur son territoire d’influence, les Pyrénées-Atlantiques, le bailleur dont le siège social est à Pau, et qui gère un parc de 5 000 logements, entend donc être pleinement acteur de ce grand programme de revitalisation en investissant le volet de l’habitat en centre-ville. À ce titre, Patrick Lacarrère n’est pas peu fier d’annoncer que la première réalisation concrète en France du programme « sera bientôt inaugurée à Pau ». Dans le quartier du XIV-Juillet, Habitelem a en effet réhabilité un vieil immeuble de logements, contribuant ainsi à remettre une bonne quinzaine de logements sur le marché.
J.-Paul Mazoyer (C. Agricole) : « Un partenaire privilégié » Pour Jean-Paul Mazoyer, le directeur général du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne, la participation à l’événement allait de soi. « Nous sommes heureux d’être les partenaires des Trophées du commerce à l’initiative de la Chambre de commerce et d’Industrie de Pau qui récompensent la performance et l’innovation commerciale du Béarn. Le Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne s’associe tout particulièrement à Connect Street, le salon qui permettra aux commerçants de découvrir de nombreuses innovations technologiques », explique le dirigeant de la première banque du territoire, très engagée dans la transformation numérique.
« Nouveaux modes d’achat » « Les attentes des consommateurs conduisent les commerçants à s’adapter aux nouveaux modes d’achat que le commerce en ligne a bouleversé. Si les solutions numériques constituent de véritables opportunités, elles n’opposent pas e-commerce et commerce traditionnel, mais offrent au contraire au consommateur
Jean-Paul Mazoyer, directeur général du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne. © ARCHIVES MARC ZIRNHELD
une réelle complémentarité », explique Jean-Maul Mazoyer. « De fait, le e-commerce permet au commerce traditionnel “d’inventer” une nouvelle forme de proximité, innovante, facile et incarnée. » Ce que la banque verte met aussi en œuvre sur le terrain : « Nous avons engagé un vaste plan de rénovation de nos agences pour allier humain et technologie, et dans les centre-villes ou centres-bourgs du Béarn, elles font de Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne un acteur de l’économie commerciale et un partenaire privilégié des transitions du commerce. »
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CAHIER EVENEMENT SPÉCIAL TROPHÉES DU COMMERCE
P.-Alexandre Morisot (AGEA) : « Proches des commerçants » « Un agent général d’assurance, c’est avant tout un chef d’entreprise », rappelle en préambule Pierre-Alexandre Morisot, président délégué adjoint de l’AGEA, la fédération nationale des agents généraux d’assurance, représentant les Pyrénées-Atlantiques. « Nous sommes 167 dans les PyrénéesAtlantiques – dont 31 femmes – et nous représentons douze compagnies. C’est tout naturellement que nous sommes proches du monde des commerçants, et cette proximité est essentielle : nous allons dans les commerces, sur le terrain, pour “prendre la température”, pour comprendre au mieux leur quotidien, leurs attentes, leurs besoins. » « Un commerçant attend de nous un réel partenariat pour les accompagner en cas de vol, de perte d’exploitation, d’incendie, de catastrophe naturelle… Les commerçants sont des professionnels qui exigent une disponibilité et des services particuliers, avec des plages horaires importantes, des plateformes dédiées, des sites Internet pratiques, etc. Ces der-
PierreAlexandre Morisot, président délégué adjoint de l’AGEA.
Pour la Banque Populaire Centre Atlantique, il est important « d’apporter des outils concrets pour assurer le développement des activités commerciales ».
© DR
nières années, de nouveaux risques sont apparus. Ainsi, nous sommes aux côtés des commerçants pour la protection juridique, la protection de leurs sites internet et plus largement, la lutte contre la cybercriminalité. » « Il est essentiel de suivre les évolutions d’un secteur en mutation, confronté à de nouvelles concurrences. La profession d’agent général d’assurance évolue, elle aussi. La création récente d’un diplôme MBA témoigne d’une formation de plus en plus professionnelle et pointue des agents généraux ». « Enfin, les agents généraux d’assurance sont des partenaires financiers importants de l’économie locale : le paiement des sinistres apporte de l’activité aux professionnels. »
David Adolphe (DIRECCTE) : « Le numérique est essentiel » « Nous sommes partenaires de cet événement pour promouvoir auprès des commerçants notre dispositif national France Num de soutien des TPE et PME dans leur transformation numérique », souligne David Adolphe, chargé de mission numérique à la DIRECCTE Nouvelle-Aquitaine (1). « Lancé il y a un an, ce dispositif répond à un enjeu important pour notre économie, avec un rôle essentiel des “activateurs” sur le terrain et, sur Internet, du site www.francenum.gouv.fr qui propose aux professionnels un riche contenu. » « Aujourd’hui, il est important de se lancer dans la transformation numérique afin de consolider ou de développer son activité et sa compétitivité, et c’est particulièrement vrai pour le commerce. Les usages des clients ont changé : ils sont désormais nettement tournés vers le numérique et il y a parfois un décalage entre leurs attentes et les pratiques traditionnelles des PME. » « Cependant, il peut être risqué pour un commerçant de se lancer seul dans une transfor-
Stéphanie Chabaud-Texier (Banque Populaire) : « Proposer des solutions »
David Adolphe, chargé de mission numérique à la DIRECCTE. © DR
mation numérique face à une multitude de prestataires et d’outils. Cela peut coûter cher pour un résultat qui n’est pas à la hauteur des espérances. D’où l’intérêt d’être bien accompagné pour, dans un premier temps, définir concrètement ses besoins et sa stratégie, puis pour déterminer quels sont les meilleurs outils pour atteindre ses objectifs avec un coût raisonnable ». « Il est alors important de trouver un accompagnement personnalisé. La transformation numérique est aussi l’occasion de remettre à plat certaines habitudes et de procéder à des innovations, même dans son organisation. France Num peut déjà apporter des réponses aux questions des commerçants. » (1) Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi.
« Nous avons un partenariat de longue date avec les chambres consulaires (CCI et Chambre de métiers) et c’est notamment vrai en Béarn, où nous sommes également partenaires des réseaux Adour Entreprendre et Initiative Béarn », explique Stéphanie Chabaud-Texier, directrice de secteur de la Banque Populaire Centre Atlantique pour le Béarn, partenaire de la catégorie Développement. « Cela nous permet d’être très présents auprès des créateurs d’entreprise et des repreneurs. »
Un tissu économique « vivace » « Avec la Chambre de commerce et d’industrie Pau-Béarn, nous travaillons depuis plusieurs années déjà à mettre en œuvre des outils de développement des entreprises locales. Ainsi, nous facilitons le financement de projets (avec un système de prêt d’honneur, par exemple), nous
Stéphanie Chabaud-Texier, directrice de secteur de la Banque Populaire Centre Atlantique pour le Béarn. © DR participons à des stages destinés aux futurs chefs d’entreprise, nous participons à la Faites de la création et reprise d’entreprises, etc. » « C’est dans cette logique que nous sommes cette année partenaires des Trophées du commerce et du salon Connect Street. Il est essentiel que le tissu économique local reste vivace : c’est un souci que nous parta-
geons tous. Or le commerce fait face à des contraintes fortes, à de nouvelles formes de concurrence, aux changements de comportements des consommateurs… Il lui faut donc s’adapter, notamment à la mutation numérique. Nous avons notre rôle à jouer pour proposer des solutions innovantes, concrètes, qui ne soient pas seulement bancaires. »
Tous les nommés catégorie par catégorie pour les trophées Les noms des gagnants ne seront révélés que lundi soir au Palais Beaumont lors de la remise des trophées… Mais trois commerces ont d’ores et déjà été retenus dans chaque catégorie. Voici trois semaines que nous égrenons, dans nos colonnes et sur les réseaux sociaux, les noms des nominés dans les sept catégories des Trophées du commerce. Les voici rassemblés : N Jeune entrepreneur : Orge et Houblon (Bordes) ; Arcade VR (Lescar) ; Dans la cuisine de papa (Oloron). N Développement : Les Biscuits de M. Laurent (Idron) ; Les Lunet- L’association Nay la dynamique a été retenue dans la catégorie « Performance collective » tes de Valérie (Mourenx) ; avec Pau Commerce et Orthez la dynamique. Verdict lundi soir. © MAURICE TRIEP Locaski (Laruns). N Transmission d’entreprise : Bou- Calamelesmontres.com (Pau) : commerçants qui, dans les villes et villages, contribuent à la tique Imagine (Oloron) ; La Madame GS (Gan). Manufacture de bérets (Orthez) ; N Commerce durable : Bio Maud dynamique commerciale. Dans Le Sac Passion (Pau). (Pau) ; Envie (Lescar) ; Casa Bio cette catégorie « Performance collective », qui viendra récomN Attractivité du point de vente : (Orthez). penser leurs efforts, on retrouve Smoky Shop (Pau) ; Les HomPau Commerce, Nay la dynamimes ont de la classe (Pau) ; La Un trophée pour les assos Fabrique aux jolis mômes Enfin, le jury qui s’est réuni à que et Orthez la citadine. Les vainqueurs seront dési(Morlaàs). la Foire de Pau début septembre N Vente en ligne/présence sur le s’est aussi penché sur les candi- gnés ce lundi 21 octobre dès Web : Tissage Moutet (Orthez) ; datures des associations de 18h30 au Palais Beaumont.