Pyrénées Événement : spécial Trophées du tourisme

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CATÉGORIES X

15 nommés dans cinq catégories pour les Trophées du tourisme Retrouvez les entreprises distinguées. PAGES II-III ET IV

Supplément au journal N°22794 de « La République des Pyrénées » et N°22775 de « L’Eclair » en date du 7 novembre 2019

Le tourisme mis en valeur

Le tourisme, hiver comme été, pèse 15 000 emplois dans les Pyrénées-Atlantiques. © ARCHIVES NICOLAS SABATHIER

TROPHÉES DU TOURISME Pour la première fois, les professionnels du tourisme seront récompensés dans le département. Coup de projecteur sur une filière économique qui pèse, en Béarn comme au Pays basque. █


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SPÉCIAL CAHIER EVENEMENT TROPHÉES DU TOURISME

JEUDI 7 NOVEMBRE 2019

Les Trophées du tourisme : « un coup de projecteur sur un secteur essentiel au département » Pour la première fois, les Trophées du tourisme vont mettre en avant les pépites d’une économie qui pèse dans les Pyrénées-Atlantiques.

Encore des trophées, direz-vous ! Oui, encore des trophées, portés par l’Agence d’attractivité et de développement touristiques (AaDT) et que soutiennent les journaux du Groupe Sud Ouest, dont ceux édités par Pyrénées Presse. Car il ne faut pas s’y tromper, si on cite rarement le tourisme comme un secteur économique essentiel, il pèse pourtant dans les Pyrénées-Atlantiques, et pas seulement au Pays basque.

15 000 emplois dans le 64 C’est ce que vient rappeler le conseiller départemental Jacques Pédehontaà, président de l’AaDT (qu’il codirige en présidence tournante avec Max Brisson). « On l’oublie souvent, mais le tourisme ce sont d’abord 5 000 entreprises dans notre départe-

ment, et de ce fait, ce sont 15 000 emplois. C’est un secteur d’activité à part entière, qui fait vivre des hommes et des femmes de ce territoire », souligne Jacques Pédehontaà. « Par ces trophées, nous avons voulu mettre en avant, une fois dans l’année, les initiatives qui éclosent aussi bien au Pays basque qu’en Béarn, les saluer, et mettre un coup de projecteur sur elles. » Et pour une première, la tendance est flatteuse. Au total, 54 entreprises ou sites touristiques remarquables ont répondu à l’appel de l’AaDT, et envoyé un dossier dans des catégories comme l’expérience gastronomique, le tourisme durable ou l’innovation. Autant d’entreprises, de lieux célèbres ou plus secrets dont nous vous avons fait découvrir

Jacques Pédehontaà (à droite) et une partie du jury qui a départagé les candidats dans chaque catégorie. On connaîtra le nom des gagnants le 14 novembre prochain, à Pau. © PP l’existence souvent au fil des pages de votre journal, et que nous vous présentons dans le détail, selon les catégories, avant de révéler, mais ce sera le 14 novembre au soir, lesquelles vont décrocher leur trophée. Début octobre, le jury (1) a longuement délibéré pour départager ces entreprises aux profils différents, aux projets souvent originaux, et qui vien-

nent participer à l’attractivité des Pyrénées-Atlantiques auprès des centaines de milliers de visiteurs qui se déplacent chaque année au Pays basque, mais aussi de plus en plus souvent en Béarn. Ce jeudi 14 novembre au Palais Beaumont de Pau, on attend 400 personnes pour assister à la remise de ces prix. Preuve que le tourisme est un secteur qui sait se mobiliser !

(1) Le jury, présidé par Marc Dannenmuller, consultant dans l’hôtellerie, était aussi composé de Jacques Pédehontaà, Odile Denis (Agglo PauPyrénées), Daniel Olçomendy (président de l’Office de tourisme Pays basque), Pierre Sabathié (responsable départemental de « Sud Ouest » Pays basque), Olivier Berhonde, responsable départemental de Sud Ouest Publicité, et Nicolas Rebière, rédacteur en chef de Pyrénées Presse.

L’expérience de la gastronomie et de l’œnotourisme La Cave de Crouseilles

Soupçons en Jurançon

Depuis plus de cinquante ans, les vignerons de la Cave de Crouseilles ont à cœur de promouvoir les appellations madiran et pacherenc du Vic-Bilh. Pour dynamiser ce territoire et le rendre attractif, la cave a choisi l’événementiel et l’œnotourisme comme vecteurs de ses valeurs. Une douzaine d’événements sont organisés chaque année et, chaque mercredi et dimanche en juilletaoût, les visiteurs peuvent bénéficier d’une rencontre privilégiée avec les vignerons, avec des visites des vignes aux chais, la dégustation de leurs vins et même partager un repas en leur compagnie. Aujourd’hui, la cave franchit un palier dans l’activité œnotouristique. Après la restauration du château de Crouseilles, qui accueille déjà 15 000 visiteurs par an, un escape game œnologique a été mis en place, et un parcours d’interprétation est en train d’être bâti tout autour du château pour renouveler l’expérience des visites sur site. © ARCHIVES JEAN-PHILIPPE GIONNET

Une énigme dans le vignoble, une box de dégustation des produits d’ici, Soupçons en Jurançon est une forme de « murder party », mais à travers l’appellation. Un concept original développé par des vignerons et prestataires du tourisme local, l’office de tourisme Cœur de Béarn, l’office de tourisme de Pau, la Maison des vins de Jurançon et l’agence Tendance Sud – Adichat’s Voyages, conceptrice et animatrice du dispositif. L’idée est séduisante, tendance, et offre la découverte de vins et produits locaux, mais aussi de points de vue imprenables sur le vignoble ou la chaîne des Pyrénées, à travers des balades dans les coteaux entre Lacommande et Monein à effectuer en Combi Volkswagen ou à vélo à assistance électrique. Le succès de la première saison pousse ses concepteurs à imaginer d’autres énigmes et enquêtes du côté de Lasseube et Oloron… © ARCHIVES ROSELYNE HARSCOUËT-FITTES

Mon Pimentier, Espelette Tous deux producteurs, lui à Larressore, elle à Espelette, Jean-Michel et Claire Sabarots se sont associés pour révéler des facettes inattendues du piment d’Espelette. Père et fille ont passé trois ans à peaufiner des recettes originales et créatives à base de leurs productions, avant d’ouvrir en 2018 une jolie boutique qui met l’épice à l’honneur dans un habillage résolument moderne. Au-delà de la vente de produits autour du piment, Mon Pimentier se veut un espace 100 % dédié à l’or rouge du Pays basque, avec une salle de découverte sensorielle de l’univers du piment d’Espelette, un espace dégustation (par petits groupes sur rendez-vous) et une cuisine aménagée pour organiser des ateliers avec des chefs. Des propositions qui séduisent les visiteurs. © DR


JEUDI 7 NOVEMBRE 2019

SPÉCIAL TROPHÉES CAHIERDU EVENEMENT TOURISME III

Tourisme durable : un critère qui compte de plus en plus Camping Merko Lacarra, Saint-Jean-de-Luz Le cadre naturel exceptionnel qui l’entoure n’y est peut-être pas étranger. Situé dans le quartier Acotz, entre Saint-Jeande-Luz et Guéthary, sur le sentier du littoral, le camping Merko Lacarra a engagé depuis plusieurs années une politique environnementale volontariste. Titulaire depuis 2003 du label international Clef verte, décerné par la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe, de l’Ecolabel européen depuis 2014, ce camping familial multiplie les initiatives en faveur de la préservation de l’environnement et de la biodiversité : formation du personnel aux éco-gestes, récupération des eaux pluviales, réduction des déchets (tri, recyclage, compostage), utilisation d’électricité verte, création d’un hôtel à insectes, talus fleuris pour accueillir les insectes pollinisateurs… Le camping sensibilise également les campeurs à cette démarche environnementale, en encourageant le tri ou l’utilisation des transports en commun. Une démarche globale qui s’inscrit dans la volonté de promouvoir un tourisme durable. © DR

Les Chalets d’Iraty

Hôtel La Réserve, Saint-Jean-de-Luz Niché sur les hauteurs de la pointe Sainte-Barbe, surplombant l’océan, l’hôtel La Réserve bénéficie d’une situation privilégiée sur la côte basque. Raison pour laquelle l’hôtel 4 étoiles s’est très tôt engagé dans une démarche de tourisme durable, certifiée par l’obtention en 2009 de l’Ecolabel européen. Au-delà des nombreux engagements pris pour réduire les impacts environnementaux de son activité et autour desquels tout le personnel de l’hôtel est mobilisé (préserver les ressources en eau, utiliser des énergies renouvelables, maîtriser les consommations, utiliser des produits écolabellisés, privilégier les fournisseurs et produits locaux…), La Réserve se mobilise autour d’initiatives durables. Elle a ainsi organisé en septembre dernier une opération de nettoyage de la plage d’Erromardie en partenariat avec Surfrider Foundation dans le cadre du World Clean Up Day. L’hôtel luzien démontre ainsi que les exigences d’un tourisme haut de gamme ne sont pas incompatibles avec les impératifs écologiques. © DR

Dans la montagne basque, à plus de 1 300 mètres d’altitude, et au cœur de la plus vaste hêtraie d’Europe, les 35 chalets d’Iraty offrent un cadre majestueux pour une immersion en pleine nature. Gérés par la Commission syndicale du Pays de Soule, les Chalets d’Iraty sont un parfait exemple de développement territorial durable. Les chalets encouragent les échanges humains et la deconnexion avec la vie « moderne », en supprimant téléviseurs et wifi des chalets au profit de moments de partage et de la découverte de la nature environnante, en toute saison. Le site est également géré de manière à favoriser la biodiversité (sentiers d’interprétation, parc ornithologique…) et travaille de concert avec les bergers, l’Office national des forêts ou la Ligue de protection des oiseaux. Enfin, le site s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et de circuits courts, en mettant en avant les produits locaux. Autant d’engagements qui ont récemment amené la Régie des Chalets à postuler au label Tourisme Durable. © ARCHIVES BÉNÉDICTE MALLET

Accessibilité aux handicapés : trois exemples vertueux La grotte de La Verna Durant 50 ans, l’accès de la grotte de La Verna, une des plus grandes cavités souterraines du monde, était réservé à l’élite de la spéléologie. Dans les années 2000, le Syndicat intercommunal de La Verna, qui regroupe les communes de Sainte-Engrâce, Arette et Aramits, où se situe le gouffre, décide de rendre la cavité accessible à tous, c’est-à-dire aux valides comme aux personnes handicapées. Les caractéristiques techniques, la mobilisation d’une redevance de la SHEM, qui exploite des barrages hydroélectriques dans le secteur, et la collaboration de la Fédération française de spéléologie, ont permis, avec le concours de collectivités locales et du Comité départemental du tourisme, d’inaugurer les installations dès 2010. Depuis, La Verna a obtenu le label Tourisme et Handicap, régulièrement renouvelé, gagné le premier prix du Trophée national de l’accessibilité et obtenu en 2018 la marque Qualité Tourisme. © ARCHIVES MARC ZIRNHELD

Hôtel Maria Christina

La Pierre Handiski Lorsque l’on a l’habitude de skier à La Pierre-Saint-Martin, impossible de ne pas voir ces attelages qui montrent un valide piloter un traîneau qui permet à une personne qui n’a plus ou pas l’usage de ses jambes de connaître les grisantes sensations de descendre les pistes. Créée en 2002, l’association La Pierre Handiski permet chaque année à plus de 2 000 personnes handicapées de bénéficier des plaisirs de la montagne, hiver comme été. L’association compte 480 adhérents et 56 pilotes et accompagnants formés au pilotage des appareils adaptés et à l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Du printemps à l’automne, La Pierre Handiski propose des balades et randonnées à Arette, La Pierre-Saint-Martin, Issarbe ou en Espagne, avec fauteuil tout terrain de descente, fauteuil tout terrain électrique, joëlette électrique, VTT électrique. L’hiver, elle offre la découverte de la glisse et la montagne adaptée en ski debout, en appareils pilotés : tandem ski, GMS et Tempos, en ski autonome, ou encore en raquettes et chiens de traîneau… © ARCHIVES MARC ZIRNHELD

Cet établissement luzien créé en 1955 fait figure de modèle dans sa volonté de se rendre accessible à tous les porteurs de handicap. Repris en 2005 par Marie Pfefferlé Lascombes, l’hôtel de charme, situé dans un quartier résidentiel paisible près du centre-ville et de la plage, a fait l’objet d’importants travaux de rénovation en 2015 et 2016. L’objectif ? Agrandir l’hôtel, moderniser les chambres et rendre l’ensemble de l’hôtel accessible et conforme aux exigences du label Tourisme et Handicap. L’établissement s’est notamment doté d’un ascenseur et a créé une chambre adaptée aux personnes à mobilité réduite. Rénové avec goût, l’hôtel Maria Christina est ainsi passé de deux à trois étoiles, se forgeant au passage une belle réputation sur internet qui tient autant aux efforts entrepris pour moderniser le site qu’à la qualité de l’accueil et des prestations. © DR


IV

CAHIER EVENEMENT SPÉCIAL TROPHÉES DU TOURISME

JEUDI 7 NOVEMBRE 2019

E-tourisme : le grand bond en avant Dodo Up

CityHood

Cette start-up basée à Anglet a développé la toute première solution de digitalisation des réservations de groupe pour l’hôtellerie, la restauration et le centre des congrès. Dodo Up est une application qui se compose de deux modules : un simulateur qui s’installe par un simple lien sur le site de l’entreprise, et un tableau de bord qui peut être directement administré par les équipes commerciales. En quelques clics, les clients peuvent ainsi définir leurs besoins pour leur séjour de groupe et recevoir une offre commerciale personnalisée. Intelligente, la solution adapte la réponse au profil et à la demande de chaque client. Dodo Up apporte ainsi une réponse inédite de réservation en direct, sans intermédiaire et sans commission, dans le domaine des voyages de groupe. Initialement développée pour le Domaine du Pignada, à Anglet, la solution est aujourd’hui proposée en location à des hôteliers indépendants, des groupes hôteliers et de grandes chaînes hôtelières. © DR

Créée à Montaner, CityHood est une application innovante pour explorer les villes de la côte basque et landaise différemment grâce à une sélection d’adresses pointues, incontournables ou secrètes. Exigeante et curieuse, CityHood est plus qu’une application, elle invite à la découverte d’initiatives locales humaines et éco-responsables. Inviter à sortir des sentiers battus, découvrir des lieux singuliers, ne plus passer à côté des enseignes branchées ou secrètes, redécouvrir les plus incontournables, miser sur la qualité et l’originalité… Grâce à la géolocalisation, CityHood permet en un clic de repérer autour de soi une sélection d’adresses shopping, hébergements, bars et restaurants triées sur le volet par la jeune et dynamique Hélène Mattei, créatrice de l’application. © ASCENCION TORRENT

ZOOM

Escapades, du Crédit agricole Créée en 2013, la Banque du tourisme du Crédit agricole Pyrénées-Gascogne propose une offre de services spécifiques à tous les professionnels du tourisme des trois départements : Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées et Gers. Elle est soutenue par 1 700 sociétaires, dont les 16 administrateurs de caisse locale sont issus du monde du tourisme. A ce titre, elle vient de lancer l’application Escapades, fruit d’une volonté forte de soutenir les acteurs du Pays basque, du Béarn, des Hautes-Pyrénées et du Gers. Cette appli propose une sélection de plus de 2 500 bonnes adresses pour un séjour. Hébergements, restauration, visites et balades, plages, montagne, séjours détente ou gourmands, vous trouverez tout pour découvrir la variété de notre région. © DR

L’accueil du public lui aussi récompensé Pour cette première édition des Trophées du tourisme, l’AaDT a aussi souhaité récompenser trois sites qui ont fait la démarche du label Qualité Tourisme, et qui recevront un trophée de l’accueil client. Et il s’avère que les trois nommés sont béarnais, et bien connus par ici. Il s’agit en premier lieu du parc Aquasport - Stade d’eaux vives à Pau, qui a décroché le label Qualité Tourisme cette année. Entre la pratique du kayak de compétition, les jeux d’eaux vives, le restaurant idéalement situé, les espaces verts ouverts à tous, le parc Aquasport, qui était déjà titulaire de la certification Tourisme et Handicap, franchit une nouvelle étape. Autre lauréat, la Cave de Gan, qu’on ne présente plus elle non plus, et dont le savoir-faire en matière d’accueil est bien connu des Béarnais. Site majeur du tourisme, elle aussi a décroché le label, comme la base de loisirs O’d’Espoey. En effet, le karting d’Espoey s’est mué au fil des années en une véritable base de loisirs multi-activités pour tous les âges, avec mini-golf, laser game, etc. Une diversification elle aussi récompensée.

L’innovation touristique au cœur des territoires Solikend

Kathaayatraa Canyonning

Réserver des nuits dans des hôtels de qualité au bénéfice d’associations locales, voilà le principe de la start-up Solikend (fusion des termes « solidaire » et « week-end »). L’idée de son fondateur, Yoann Magnin ? Permettre aux hôteliers de dynamiser la période de basse saison (octobre à mai) dans une démarche citoyenne et solidaire. Concrètement, chaque hôtelier engagé dans la démarche met à disposition un nombre de nuitées limitées sur la période de leur choix dont 100 % du prix de vente est reversé à l’une des associations sélectionnées par Solikend. Le client accueilli dans le cadre de cette offre réalise un paiement qui est intégralement reversé à l’association de son choix. Initiée en 2017, la plateforme Solikend, composée d’un site web et d’une application mobile, vient d’être lancée auprès du grand public, avec 65 hôtels partenaires, cinq comités d’entreprise associés et 25 associations bénéficiaires. Solikend entend se positionner comme une alternative solidaire et durable dans le domaine de la réservation en direct. © DR

Kathaayatraa, mais quésaco ? Ce nom, imprononçable il faut bien le dire, fait référence à une maxime tibétaine qui invite à réaliser ses rêves les plus profonds, qui sert de fil de conduite à Lionel Aubriot, un guide de canyoning basé dans la vallée d’Ossau, bardé de diplômes et qui a pratiqué sa passion partout en France et dans le monde. Depuis, il a développé localement le concept du « free’ze canyoning », autrement dit la découverte de canyons durant l’hiver, de décembre à avril, à travers des cascades gelées et les torrents enneigés. Avec des sous-combinaisons polaires et des combinaisons étanches, pas de risque de greloter, et plongez dans les canyons emblématiques de la vallée d’Ossau, découverts ainsi autrement. Une activité ludique et complémentaire du ski en plein développement, et qui s’adresse à tous les niveaux d’aventuriers. © LIONEL AUBRIOT, ARCHIVES PP

Les Sentiers de la Mer Créée en 2016 par Joseph Durand, marin et ancien alpiniste, la plateforme en ligne Les Sentiers de la Mer met en relation marcheurs et plaisanciers sur la côte basque, de Saint-Jean-de-Luz à Bilbao. Le principe ? Pendant que les marcheurs font leur trek sur le sentier du littoral, les marins avec leur bateau les précèdent au port étape et leur assurent le gîte, le couvert et le transport des bagages. Les randonneurs payent leur séjour (dégressif selon le nombre de nuitées et de personnes) et les plaisanciers assurent une fonction d’hôte. Le concept s’inscrit pleinement dans l’économie collaborative, les plaisanciers peuvent inscrire leur voilier pour devenir hôte via la plateforme numérique et les randonneurs composer leur parcours à la carte. Une manière originale de découvrir le chemin nord de Saint-Jacques-deCompostelle et les paysages époustouflants de la côte, dans une démarche de « slow tourisme ». © DR


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